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HENDRIX ECHO YOUNG ☂
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☂ NOM: Hendrix, comme ce Dieu de la musique. Tu connais ? Tout ce que je peux dire, c'est que je suis fière de porter un tel nom. ☂ PRÉNOM(S): Echo Young, enchantée. ☂ AGE: Vingt et un ans, me semble t-il. ☂ ORIGINE: Je ne m'en souviens pas. D'après certains, je suis née à Londres. ☂ STATUT CIVIL: Ca dépend des moments .. ♫ ☂ MÉTIER OU ÉTUDES:J'étudie dans le domaine de la psychologie, je dois sûrement avoir mes raisons. ☂ GROUPE: Filthy youth ☂ AVATAR: Anne-Marie Van Dijk, qui d'autre ?

BP Stones, enchantée. Quinze ans, et Bretonne. J’ai découvert votre magnifique forum en cherchant un petit peu. Je remercie Ezekiel pour le scénario qui gère sa race. *-* Si j’ai voulu faire court ? Bonne réponse. (a)

« Tu es née à Londres, Echo. Londres, en Angleterre. » La cigarette épousant ses lèvres, celle-ci avait le regard las. « Tu t’en souviens de ça ? » « À ton avis ? Tu crois vraiment que je me souviens de mon lieu de naissance ?! Le souvenir qui doit être sans doute le plus vieux. Mais, c’est vrai. Je m’en souviens, putain. » Ironie. Mensonges. « C’est important. Fais un effort, merde ! » La personne qui avait de la patience ? Il s’agissait de Faith, la meilleure amie d’Echo. « Ça sert à rien. » « Londres en 1990. Quel jour ? » « Un jeudi. » « Tu le dis au hasard. Quel jour ?! La date. » « Le huit juin. » « Le vingt-huit janvier 1990, tu es née. Née dans la ville de Londres. » Aujourd’hui, cela doit être encore très vague.

Même si elle ne s’en souvient pas, son enfance fut très appréciable. Fille unique, les gâteries à son égard furent très nombreuses. Idolâtrée, chérie, Echo fut le bonheur de ses parents ou encore leur fierté. Ils étaient fiers d’avoir une fille si jolie, si intelligente. Avoir un premier enfant est une chose merveilleuse. On se souvient de cette naissance, qui était si attendue. Ce jour où l’on qualifie cet événement comme une chose fantastique. L’amour attendrit de parents déjà conquis par la tendresse de l’instant. Que voulez-vous ? Que dire de plus ?

Ses parents souhaitaient énormément de réussite pour leur fille, surtout son père. Ils n’avaient aucun doute. Sa mère lui donnait l’amour et la tendresse nécessaires. Et, c’est ainsi que se passa sa petite enfance, dans un pur bonheur.

La vie serait-elle un long fleuve tranquille ? Est-elle considérée, ainsi ? Personne ne pourrait répondre à cette question, à l’apparence si simple. Certains diront que oui, que tout le monde vit assez facilement ayant suffisamment d’argent ou on ne sait. D’autres, la question ne se poserait même pas ; Les problèmes sont présents, un passé qui hante toujours, à l’heure d’aujourd’hui. Ils s’opposeront à cette idée. Tout commençait pourtant si bien pour la famille Hendrix. Echo commença à aller à l’école. « J’ai tellement hâte d’apprendre ! » Cette fierté s’accentua, petit à petit.

♣ « Maman ? On est presque arrivé ? » Revenant de vacances, cela faisait quelques heures qu’ils étaient sur l’autoroute. Dans la voiture ? Papa, maman, Echo. La petite fille, ayant désormais une dizaine d’années, jouait avec une poupée. « Nous avons fait la moitié, ma chérie. » Impatiente, Echo commença à chanter. Ses paroles se mélangèrent au bruit que faisait la voiture. On l’entendait à peine. Posant sa tête contre la vitre, elle attendit continuant à chantonner, avec discrétion. La poupée contre elle, la fatigue se faisait sentir. Les minutes passèrent, encore et encore. Pourtant, elle gardait les yeux ouverts, voulant observer le paysage défiler à une vitesse folle. « Maman .. » Sa voix était trop basse. Elle vit une forêt qui s’approchait, petit à petit. Une forêt. Des arbres. Un champ. Une forêt. Des arbres. Des arbres. Des arbres. Un camion. « MAMAN ! » Trou noir.



« As-tu un vague souvenir de ton accident ? » « Non, aucun. Je me souviens juste des cris, et de ce bruit perçant qui pourrait te rendre sourde. » Faith se faisait énormément de soucis pour son amie. « Et, ensuite ? Les services sociaux, tout ça ? Ça ne te dit rien ? » Secouant la tête et écrasant son mégot de cigarette sur le bord du canapé, Echo soupira. « Il me semble que c’est à partir de là que j’ai su mon nom. » « Oui, c’est exactement ça. » « Pourquoi tu fais tout ça pour moi, Faith ? Je le vis très bien. » « Arrête. Je fais ça pour ton bien. Je veux que tu saches qui tu es, ton passé. Ne me dis pas que c’est pas toi qui pleures dans un coin, la nuit. Je te connais trop. » Elle avait vu juste. Ces pertes de mémoire constantes la détruisait, petit à petit. « Tu es allée chez le médecin ? » « Il ne peut rien faire pour moi, ce connard. »

« On ne peut rien faire pour les parents. Ils ont été tués sur le coup. La petite est vivante. C’est une chance. Amenez-la. » Et, c’est ainsi qu’elle se retrouva orpheline. Cette petite fille si fragile, si jolie. Pourquoi un tel malheur ? Elle n’avait que dix ans. « Echo, comment te sens-tu ? » Un mal de tête douloureux, elle réussit à apercevoir l’infirmière. « C’est donc comme ça que je m’appelle ? .. » Et, c’est ainsi que l’on sut son problème. À cause de l’accident, la petite fille a gardé de nombreuses séquelles au niveau de son cerveau. Les pertes de mémoire permanentes. C’est comme cela qu’elle les appelle, à l’heure d’aujourd’hui. La maladie est encore inconnue. Cela parait tellement étrange. Echo a très mal vécu les premières semaines avec cette « maladie ». Elle ne savait plus qui elle était, elle avait oublié son passé. Tout. Tout lui paraissait inconnu. À partir de ce moment là, elle s’est forgé une sorte de carapace devenant méfiante, distante. Les discussions étaient très difficiles, elles se faisaient rares.

Ces crises ont duré énormément de temps, presque un an. Elle finit, tout de même, à accepter son sort. C’était son destin, c’était la vie de la jeune Hendrix. Elle était jeune, et avait le temps de s’habituer. Ainsi étaient les paroles des infirmières. Les traitements furent nombreux et le sont toujours.

S’étant habituée à ses nombreux médicaments, Echo savait désespérément que parler de sa maladie était une tâche assez difficile. Personne ne peut comprendre ce qu’elle pouvait ressentir. Elle comprit réellement qui elle était vraiment, avec cet handicap allant la suivre tout le long de sa vie. Elle savait la gravité de la situation, et essayait de l’accepter. Depuis ce jour, elle commença à écrire dans un journal intime. Dans ce journal intime se trouvait toutes ses pensées, ses problèmes, ses joies ou ses peurs. Ainsi, elle ne pouvait oublier. Écrire sur le papier pouvait s’avérer utile. Surtout dans certains cas. À l’heure d’aujourd’hui, elle garde toujours un petit carnet avec elle. Soit pour dessiner ce qu’elle voyait et ce qu’elle pouvait trouver magique, magnifique. Soit pour écrire. Elle garde ses pertes de mémoire pour elle, à présent. Elle considère cela comme un secret.

Ne pouvant la garder quelques temps de plus, les services sociaux décidèrent de l’envoyer dans une famille d’accueil se trouvant à Arrowsic. La rencontre avec sa famille se passa très bien. Étant donné qu’elle était encore une enfant, l’adaptation fut très rapide. Et c’est dans la paix et dans le repos qu’Echo grandit.



« Écoute, Faith. J’ai pas trop envie de parler de ça. Je sais pas si tu l‘as remarqué mais … J‘essaie de ne pas faire une crise. » Celle-ci fit un léger sourire gêné, la comprenant. « Je comprends, ne t’en fais pas. Excuse-moi. » Fixant Echo avec insistance, elle hocha la tête. « Et tes relations amoureuses … » « Hm, arrête. C’est vraiment pas drôle. » Echo essaya de retenir un rire. « Ils veulent pas d’une … » Elle laissa place à un blanc, avant de se visser un de ses doigts sur sa tempe. « Ne dis pas ça. Tu n’as rien d’une folle. Tu es juste différente. » « Pour eux, être différente veut dire bien des choses … »

L’adolescence. Le fait de se croire presque adulte. Sex, drogue and rock ‘ n’ roll. À l’heure d’aujourd’hui, les jeunes doivent sûrement avoir que ces termes dans la bouche. Echo perdit sa virginité à l’âge de quinze ans lors d’une soirée des plus arrosées. Avec qui ? Un garçon qu’elle connaissait si bien, il s’agissait de son meilleur ami. Elle ne s’en souvient plus, désormais. Cela date, à présent. Aujourd’hui, « cela » défile. Ramener un garçon avec elle et de s’occuper de lui durant toute une vie lui permettait d’oublier ses problèmes, elle ne pouvait que profitait de l’instant, profiter de ce plaisir. Dans sa courte vie, elle ne fut que très rarement amoureuse. En effet, elle ne considère pas cela comme une chose importante. Ses histoires ont toujours mal terminé. Elle n’y croit plus. Mais, profite pendant quelques nuits de baisers pas spécialement mérités. Le premier amour de sa vie ? Elle ne s’en souvient pas mais se souvient particulièrement d’un jeune homme ; Ezekiel. L’endroit de la rencontre lui est, maintenant, inconnu. Mais pourtant, aujourd’hui, elle en est follement amoureuse. Ils se sont aimés mais se sont séparés comme la plupart des couples. Mais pour quelle raison ? Ne jamais demander l’avis d’Echo si l’on veut éviter une crise interminable. Actuellement, est-il toujours avec elle ? Toujours est-il qu’elle est prête à récupérer cet homme comptant énormément pour celle-ci. Qu’elle serait prête à passer par tous les moyens. Mais, lesquels ?

Ezekiel et Echo ne se sont pas revus depuis de nombreuses années. Ne les comptant plus et garda toujours espoir, la fille Hendrix continua de vivre sa vie, étudiant ainsi dans le domaine de la psychologie. Elle rencontra de nombreux garçons mais très peu lui ont réellement plu. Mis à part Ezekiel, il y eût le passage Hayden. Ce fut une très belle histoire qu’Echo pourrait très bien vous raconter …

♣ « Écoute, il faut que je te dise quelque chose. » Jouant avec ses doigts, Echo se pinça la lèvre inférieure. Hayden s’approcha d’elle, lui prenant les mains. « Je suis malade.. » Ce souffle si douloureux réussit à sortir de la bouche de celle-ci. Elle lui avait caché cette maladie depuis le tout début. Elle se sentait fautive, honteuse. « Malade ? Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Faisant un sourire en coin, le jeune homme devait sûrement prendre cela comme de la rigolade. Il lâcha ses mains pour passer les siennes autour des hanches d’Echo pour ensuite l’attirer contre lui. « Je suis sûr que ce n’est rien. Va voir un médecin si ça continue. » Il approcha son visage de celui de la fille mais elle se déroba, reculant d’un pas. « Echo ?! » Fronçant les sourcils, elle prit une boite qui se trouvait sous un meuble. La prenant, elle l’ouvrit. « Tu vois, tout ça ?! » Elle remua plusieurs feuilles en l’air, sous le nez de son compagnon. « C’est tout ce que je marque, chaque soir, à chaque heure. Tout le temps. Et ça, pour ne pas oublier tout ce qui m’arrive, tout ce qui se passe dans ma putain de vie. D’accord ?! J’y marque les mots doux que tu me souffles à l’oreille, ce que je ressens quand je suis contre toi. TOUT ! » Soudainement, elle jeta la boite par terre, posant avec violence ses mains sur son crâne. Elle était abattue. Des centaines de feuilles gisaient sur le sol. Elles étaient tellement nombreuses. Se baissant, Hayden s’empara d’une de celles-ci, puis lisant à voix basse : Cher journal, je me sens de plus en plus fatiguée. Ça devient tellement dur que ce soit au niveau du moral ou encore le fait de lui cacher. Aujourd’hui, il m’a dit : « Je t’aime. » au creux de mon oreille. Et ça, pour me réveiller. Si ce n’était pas merveilleux. ♥ Il garda le papier dans sa main, sentant le regard d’Echo sur lui. […] À vous d’imaginer la suite.

« Enfin bref. Ce mec ? C’était juste un bon connard. » Echo soupira, en y pensant. « Ça, c’est sûr. Tu trouveras le bon, j’en suis certaine. Tu crois qu’on a tout fait ? Je pense qu’on a rien oublié. Tu crois pas ? » Faith, sous la stupidité de sa question, posa sa main sur sa bouche. « Je ne t’en veux pas. » Echo fit un geste de la main, se levant du canapé, prenant par la suite son sac. « Faut que j’y aille. » Tout en parlant, elle remit sa paire de talons des plus immenses. Faith la suivait du regard, un léger sourire en coin. Echo s’approcha de la porte, le manteau sur les épaules. « C’est gentil de ta part de vouloir reparler de mon histoire, d’essayer de me faire revenir quelques souvenirs. J’apprécie même si je trouve ça inutile. » Elle put entendre le rire malicieux de sa meilleure amie. « Je t’appelle. » Et la discussion se termina par le bruit de talons s’éloignant au loin.