© Rider 0n the Storm

DUMOULIN Constance
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NOM(S): dumoulin. PRÉNOM(S): contance, jennifer, emma AGE: vingt-deux ans ORIGINE: française STATUT CIVIL: célibataire MÉTIER OU ÉTUDES: études en psychologie GROUPE: filthy youth AVATAR: annesexyhataway

« Cher journal,
Je suis perdue... La preuve : je t'écris. J'ai toujours pensé qu'un journal intime, ça sert à rien. D'ailleurs, je t'ai rarement écrit puisque la dernière page est datée du treize septembre 2002. J'étais encore jeune à cette époque, je ne connaissais pas encore vraiment la vie, je ne sortais même pas. Je me souviens qu'Emma venait toujours dormir à la maison et qu'on regardait des films d'horreur toute la nuit en se cachant derrière nos oreillers pour ne pas avoir peur. À cette époque, j'avais pas le droit de sortir le soir, ni la journée d'ailleurs... En rentrant je devais faire mes devoirs et apprendre tous mes cours. Heureusement d'ailleurs, sinon je n'aurais jamais réussi à entrer en psychologie. Ma vie était banale, elle l'a toujours été jusqu'à maintenant. Aujourd'hui tout a changé et c'est un peu dommage. Des fois, l'enfance me manque, c'est tellement bien quand on se soucie de rien, quand on ne se prend pas la tête. Mais quand l'adolescence arrive, tout change. J'ai bien changé et tout le monde me le dit, mais ils ne savent pas me dire si c'est en bien ou en mal. De toute façon, on m'a toujours dit de m'aimer comme je suis, et que les autres doivent m'aimer comme je suis.

Bon, pour en revenir au sujet principal. Je suis perdue. Il faut que j'avoue à ma mère que j'aime une fille, que je suis bien avec et tout ça... Mais comment ? J'ai honte, si tu savais comme j'ai honte. Pourtant, devant les autres, j'assume entièrement, ce n'est qu'avec ma mère que c'est compliqué. Je sais d'avance qu'elle va mal le prendre. Elle me répète toujours qu'elle veut un bon gendre et des beaux petits enfants. Comment va-t-elle réagir ? C'est louche, je sais toujours régler les problèmes des autres, mais pas les miens. En plus, je sais pas pourquoi je t'écrit puisque tu ne vas même pas me répondre. Tu ne peux pas m'aider. Je deviens folle, non ? Je parle à un cahier...

Papa, si tu peux lire ces quelques lignes, sache que tu me manques. Tu me manques vraiment, vraiment beaucoup. Il n'y a pas une journée où je ne pense pas à toi, même quand je fais des conneries. Je me demande si tu es fière de moi... Ça m'étonnerait. Je fais n'importe quoi, maman me l'a dit, et je le sais. Mais c'est comme ça, il faut savoir l'accepter. J'ai changé et j'aime ce que je suis devenue même si ce n'est pas ce que vous attendiez de votre petite fille. Je suis désolée si je t'ai déçu, excuse moi... Je t'aime. »

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- Constance...il faut qu'on parle. La voix douce et calme de Sunny s'était soudainement transformée en une voix remplie de panique. Assise les jambes croisée sur une des quatre chaises de la table de la cuisine, elle invita sa fille à venir s'asseoir près d'elle. La jeune femme semblait inquiète, son visage était devenu grave et aucun sourire ne figurait sur ses lèvres, à l'inverse de ses habitudes. - J'peux pas là, j'ai pas l'temps. J'ai promis à Emma de l'accompagner acheter une robe pour la soirée de Lucas ! répondit Constance en descendant les escaliers en attachant ses cheveux avec une pince. - Je te dis qu'il faut que l'on parle, alors nous allons parler. Viens t'asseoir, ta copine peut bien t'attendre quelques minutes de plus. Sunny poussa avec son pied la chaise qui se trouvait en face d'elle, pour inciter sa fille à venir s'asseoir. C'est ce qu'elle fit, en soufflant et claquant son sac à main contre le sol. Une fois assise en face de sa mère, la brunette croisa les bras. - Qu'est-ce que tu veux ? La jeune mère sortit un petit sachet de sa poche et le posa sur la table sans cesser de regarder sa fille, qui elle, resta de marbre devant son geste. Elle avait d'ailleurs mit quelques poignées de secondes avant de comprendre que sa mère avait fouillé sa chambre et trouvé un sachet de poudre blanche qu'elle avait caché derrière un des nombreux livres de sa bibliothèque. La jeune fille leva les yeux au ciel tandis que Sunny se redressa sur sa chaise et pris un air encore plus sérieux. - Tu vas me laisser parler... Je sais que c'est pas bien ce que j'ai fait, qu'une mère ne doit pas fouiller dans les affaires de ses enfants, blablabla... Mais je suis fière de ce que j'ai fait et heureusement que je l'ai fait. J'imagine que j'ai pas besoin de te demander ce que c'est ? dit-elle en montrant le sachet qu'elle avait posé au milieu de la table. - J'imagine aussi que tu dois avoir une vieille explication du genre, c'est pas à moi, une copine l'a oublié. Je te croirais pas, Constance. Je sais que c'est à toi, je sais que t'es une putain de droguée. Je sais tout. J'ai passé ma vie à penser à toi, j'ai toujours fait de mon possible pour te donner une bonne éducation et pour te mettre sur la bonne voie, et toi, qu'est ce que tu fais ? Tu prends une autre voie, la voie interdite. Ça n'a pas été facile de t'élever seule mais je l'ai fait, et j'ai fait de mon mieux pour le faire. Si ton père était encore là, il t'en aurais mis une directement, sans chercher à comprendre. Constance posa son regard noir dans celui de sa mère et se mit à hurler. - Pourquoi tu m'parles de papa ? Tu sais que j'aime pas en parler, j'aime pas qu'on m'en parle bordel, c'est difficile à comprendre ? Il est plus là, alors je m'en fous de ce qu'il aurait fait ! Et arrête de dire que tu sais tout. Tu sais rien ! Rien du tout ! Juste que j'ai planqué un sachet de coke dans ma bibliothèque ! Et les joints, tu les as pas vus, hein ? Ils sont dans le tiroir de ma commode ! Et la bouteille de whisky, tu sais pas non plus qu'elle est sous le lit ! Ah oui, et tu sais pas non plus que je sors avec quelqu'un, ce quelqu'un c'est une fille ! Tu sais rien j'te dis ! Rien ! Elle se leva de sa chaise mais sa mère en fit de même en tapant avec ses deux mains sur la table. Depuis l'accident de voiture de Charles, elles ne s'étaient jamais disputée, elles avaient même une grande complicité et étaient un peu comme deux meilleures amies. Sunny fit le tour de la table et attrapa sa fille par le bras d'un geste brusque pour la retenir. - C'est honteux ce que tu fais, je ne te reconnais plus ! Où est passée ma petite fille bien élevée, tout sage, toute innocente ? Tu crois que t'auras un avenir en faisant tout ça ? Tu crois qu'une sale droguée comme toi peut devenir psychologue ? Et est-ce que tu crois que tu auras un avenir et que tu pourras fonder une famille alors que t'es comme ça ? Arrête de faire n'importe quoi je t'en prie ! Tu n'es pas homosexuelle, tu es normale et tu vas te trouver un homme avec qui tu feras ta vie. - Ma vie, je la ferais comme je veux et c'est pas à toi de me dire ce que je dois faire. Tu sais maman, t'aurais mieux fait d'être à la place de papa, lui au moins il aurait compris et accepté ce que je suis !

Alooooooooors. Moi c'est Marine, j'ai dix-sept ans et j'habite dans le nord de la France làoùilestcenséfairetoujourschaudmaisc'estmêmepasvrai. J'ai pas de pseudo et je le vis très bien, je suis nulle en graphisme et en CSS et je le vis très bien aussi. Ce que j'ai trouvé au forum ? il est très accueillant, très simple, le contexte est original, j'adhèèèèèèèèèère. Sinon, je pourrais être là très souvent car j'adore geeker toute la journée. Sauf que j'suis en cours bien sûr . Ceux qui veulent m'épouser, ils peuvent. :65: Au fait, je vous aime déjà les loulous.