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chloe alexis doherty ☂
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☂ NOM(S): Doherty.. ☂ PRÉNOM(S): Chloe, Alexis. ☂ AGE: 23 y.o. ☂ ORIGINES: Irlandaises (grand-père paternel qui vient de Cork) et néo-zélandaises (grand père maternel et ses ancêtres qui ont vécu à Auckland), mais je suis née et j'ai grandi à Arrowsic. Niveau nationalité, je suis donc américaine. ☂ STATUT CIVIL: Célibataire, mais plus pour longtemps. ☂ MÉTIER OU ÉTUDES: J'ai suivi 5 ans d'étude de psychologie à LA, j'ai obtenu un diplôme, avec des résultats parfait et les félicitations du jury, pour revenir dans ma ville natale de merde, sans emploi, et à la recherche d'un truc du genre serveuse. ☂ GROUPE: Filthy Young. ☂ AVATAR: The wonderful and exquisite Amber Heard.

La reproduction, c'est très surfait. Tout le monde imagine un beau couple de jeunes mariés, bien ancrés dans leur petit nid d'amour, qui cherchent à rendre leur bonheur encore plus vaste. Alors, Papa met une graine dans le ventre de Maman, et neuf mois plus tard, un beau petit garnement vient au monde. On a aussi l'histoire des parents qui ont passé commande à Madame la Cigogne, et qui reçoivent le bébé sur leur palier peu après, bien enroulé de couvertures dans son minuscule panier tout mignon. Tout ça, c'est des conneries. Vous voulez savoir pourquoi tous les enfants jouent au Papa et à la Maman ? Pourquoi les poupées sont aussi populaires dans le monde des petites filles de cinq ans ? Eh bien c'est simple, c'est parce que nous vivons dans un monde de mensonges. N'importe quel enfant qui demanderait à ses parents comment il est venu au monde se ferait raconter un énorme paquet de salades, plein de fleurs, de cœurs et de bonne humeur.



Imaginez (ou regardez la photo) une petite fille âgée de trois petites années, des cheveux blonds qui lui arrivent aux épaules, des yeux d'un bleu époustouflant qu'on s'imaginerait y plonger, devant un couple de vieux schnocks hippies. D'accord, c'est peut-être un peu exagéré de dire qu'ils étaient vieux. Je dirai, 35 ans chacun, grand maximum. Une grande femme, svelte, blonde platine, cheveux coiffés en afro, un air néo-zélandais sur le visage, un bandeau au-dessus du front, sans oublier ses vêtements roses bonbon. Et un homme, coiffé à la Elvis Presley, les lunettes en prime, un collier Hawaïen autour du cou, et pétard accroché aux lèvres. De vrais blasés de la vie, je vous dis. Cette petite fille avait la tête d'un ange, littéralement. Son nom, c'était Chloe Alexis, mais attention, si vous l'appeliez comme ça, elle mordait. Son vrai nom, son vrai de vrai, celui dont elle était fière, celui dont elle avait un collier au cou à l'effigie, c'était Lex. She's the girl named Lex. À la crèche, personne ne pouvait se vanter d'avoir un prénom aussi cool. D'ailleurs, pendant longtemps, elle cru que le bad guy "Lex Luthor" contre qui se battait Superman s'était inspiré d'elle pour son surnom. Ce jour-là, devant ses idiots de géniteurs, la belle enfant unique des Doherty posa la question à laquelle tous les parents sont confrontés un jour, celle à laquelle ils ne pourraient pas échapper, celle à laquelle ils devraient répondre... en mentant ! Alors, étendus sur leur vieux canapé tout délabré, le couple regardait de leurs yeux pleins de remords leur petite fille, assise les jambes croisées sur le sol. Lorsque la bouche de l'enfant s'ouvrit, ils s'attendaient au pire.

« Serena, Benjamin, ce que je vais vous demander, c'est très sérieux. Vous risquez beaucoup si vous me mentez...
Qui a mangé tout le chocolat aux noisettes !? »

Ben observait sa fille d'un air coupable, les yeux fuyants, les mains légèrement tremblotantes. La petite blonde avait déjà deviné que son père n'était pas innocent dans toute cette histoire, bien avant le début de l'interrogatoire (cf odeur de chocolat dans son haleine), mais le torturer mentalement était une vraie partie de plaisir. Elle attrapa ses menottes en plastique, les enroula autour des poignets de son paternel et lui expliqua clairement qu'il ne serait libéré que lorsqu'il irait lui acheter un nouveau paquet d'Éléphants fourrés au chocolat, sans oublier la tablette de Lindt aux noix de pécan. Elle se leva, l'air menaçant, et se retourna, prête à aller jouer avec le xylophone qu'elle avait obtenu la veille. Dans un dernier espoir de ne pas se faire massacrer les oreilles par l'instrument le plus insupportable du monde, Serena Doherty éleva sa voix, et rappela son enfant d'un ton effrayé.

« CHUCKY ! Et... et si on te racontait comment tu es venue au monde. Tu sais, notre rencontre, ta naissance... Ce serait intéressant, non ? »

La petite fille ne prit pas la peine de répondre à sa mère, ni même de jeter un petit coup d'œil à ses géniteurs. Elle reprit son chemin, alors que ses parents se remirent à la recherche de leurs bouches-oreilles. Leur surprise fut à son comble lorsqu'ils remarquèrent que leur enfant était revenue auprès d'eux... un xylophone dans les bras. Elle s'assit confortablement sur le sol, se craqua le cou et parla d'une voix forte et autoritaire, qu'ils avaient l'habitude d'entendre.

« Racontez-moi tout ça pendant que je fais de l'art ! Il faut que je m'entraîne pour devenir musicienne professionnelle ! »

Ses paroles ressemblaient plus à un ordre qu'à une requête, et c'est ainsi que le couple de vieux schnocks commença à raconter leur récit, d'un air complètement désespéré. Vous vous rappelez de l'histoire des parents menteurs qui racontaient des bobards à leurs enfants pour les préserver de la vérité ? Eh bien quand on sait ce que les Doherty ont raconté à leur petite fille de trois ans, on préfère encore la version salades, croyez-moi. Je vous aurait peut-être rapporté leurs paroles, si je n'étais pas sûre certaine qu'il y ai des gens ici bien trop jeunes pour cela !

Passons. Lex a bien grandit depuis... ou pas.

À peine deux petites années plus tard, alors qu'elle était âgée de cinq ans, une vraie catastrophe arriva à la pauvre famille Doherty. La jeune enfant était installée confortablement sur son grand pouf vert, celui qu'on lui avait offert pour son quatrième anniversaire. Elle se leva, un regard espiègle sur le visage et une bouteille de mousse à raser dans la main. Elle commença à en étaler sur le sol, les murs, les meubles. Oui, la petite Lex n'avait pas du tout changé, toujours aussi insupportable envers ses parents. Sauf qu'à ce moment précis, ce n'étaient pas ses parents qui la gardaient, mais sa babysitteur. Elle s'appelait Ursula. C'était une femme très moche d'une cinquantaine d'années, les cheveux d'un blond délavé, des verrues pleins le visage. Elle était partie aux toilettes et elle avait demandé à la petite de se tenir calme, promesse que A. n'aurait jamais pu tenir. De retour vers le salon, Ursula glissa dans la mousse et se cassa la gueule. Une dent en moins, Ursula était devenue encore plus affreuse. Elle attrapa ses affaires, engueula la petite Alexis, et démissionna. Et voilà, la petite était seule, dans cette grande maison... remplie de choses à détruire. Elle sortit dans le jardin, à la recherche d'un tuyau arroseur quand une voiture noire passa devant la demeure des Doherty. Un homme sorti du véhicule, et se dirigea vers la petite. Il lui tendit un bonbon, un sourire chaleureux scotché au visage. Elle l'attrapa et l'avala en moins de deux secondes, sans même un "merci". Pensant avoir blessé l'égo de l'homme devant elle, la fillette arborait un air satisfait. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'est que la friandise soit en fait un somnifère, qui l'emporta dans les bras de Morphée en moins d'une minute. L'homme porta la jeune fille jusqu'à sa voiture, la déposa dans le coffre, s'installa dans le siège passager, et demanda à la femme au volant d'avancer.

"Une vraie tragédie", dit-on. "La pauvre petite fille, adorable, toujours le sourire aux lèvres." Mon cul, ouais. Aucun adulte habitant dans la petite ville de Arrowisc, dans le Maine, ne pouvait supporter Alexis. Mais évidemment, dès qu'une caméra pointe le bout de son nez, il faut absolument passer devant. C'est ainsi que des dizaines de témoignages, aussi faux les uns que les autres affluèrent sur internet et dans les journaux télévisés. D'après les médias, Chloe Alexis Doherty était une enfant de cinq ans, heureuse de vivre. Elle aimait jouer avec les Barbies (elle les décapitait, oui), son jeu préféré, c'était organiser des dînettes avec ses amis (inexistants)... Une voisine avait même prétendu que son fils, du même âge, était son "petit-ami". Benjamin et Serena étaient tous les deux évidemment outrés de tous les mensonges qui affluaient sur leur petite fille, mais ils étaient bien trop dévastés pour protester. Alexis avait beau être autoritaire et sadique envers eux, elle restait le fruit de leurs entrailles, et une vie sans elle semblait absolument impossible (bien que, comme vous le verrez plus tard, il ont tout de même trouvé le moyen "d'oublier" au courant d'une nuit cette tragédie). Ils suivirent donc les conseils qu'on leur offrit : ils passèrent à la télé tous les jours, pour supplier ses agresseurs de faire preuve de pitié, ils firent placarder des affiches de leur fille partout, on retrouvait la tête de l'enfant dans tous les coins de rues, dans pratiquement chaque pays qui recouvrait ce monde, des centaines de reportages furent réalisés, tous les journaux, magazines en parlaient. Même quelques célébrités et politiciens très fortunés offrirent de l'argent aux Doherty, officiellement pour les aider à trouver Alexis, officieusement, pour gagner des points auprès du public.



Alexis Doherty était devenue un phénomène international. On en entendait parler au Japon, en France, en Indonésie, au Maroc, en Afrique du Sud... Tous et toutes se demandaient comment quelqu'un dans ce monde pouvait se montrer aussi peu compatissant et kidnapper une enfant aussi "adorable". Pendant ce temps, Alexis ne vivait certainement pas les meilleurs moments de sa vie. D'abord emmenée par un couple de malfrats qui avaient pour but d'extorquer de l'argent à la famille, la situation devint encore plus critique lorsque Oli Juergens, l'homme qui l'avait prise, tomba follement amoureux d'elle. Il aimait son caractère bien trempé, son absence de peur, et les nombreux bleus et morsures qu'elle lui avait laissés sur le corps montraient bien qu'elle n'avait pas l'intention de se laisser faire, et en dix-neuf années de kidnapping d'enfants, il n'avait jamais rencontré de petite fille aussi jolie. Il laissa donc tomber son plan principal, qui était de remplir son porte-monnaie avec l'argent des Doherty, et décida de garder la petite Alexis auprès de lui. Son épouse, Tallulah, était évidemment contre cette idée. Résultat des courses : son corps inerte fut retrouvé dans une poubelle, quelques jours plus tard. Oli déguerpit alors du Maine, dans sa voiture grise toute moisie, l'enfant dans le coffre, et traversa plusieurs États, la petite attachée dans le coffre. Après plusieurs heures de routes, ils se retrouvèrent dans cette célèbre commune, dont vous avez probablement déjà entendu parler : New York. Vous voyez ces nombreuses séries et films qui se déroulent à NYC ? Cette ville magnifique, pleine de gratte-ciels, d'artistes, de riches ? Eh bien c'est loin de cette vie que la petite Alexis se trouvait. Séquestrée dans un petit appartement du quartier de Belligham, elle vivait les pires moments de son existence. Il arrivait parfois que Oli sorte faire les courses ; il l'immobilisait alors sur une chaise, en l'enroulant d'une corde qui attachait ses bras et ses pieds et il plaçait un scotch très épais sur la bouche de la petite fille. Croyez-le ou non, c'était pendant ces moments qu'elle était enfin soulagée. Parce que lorsque Oli revenait, il ne s'amusait pas à jouer au Scrabble ou à regarder la télé, il la violait.

Cette horreur dura deux longues années. Deux ans pendant lesquels Alexis se faisait abuser sexuellement par un monstre. L'enfer se termina un jour de mai. La petite fille avait convaincu Oli de l'emmener au MacDonald's au coin de la rue pour son anniversaire. Alors qu'ils faisaient la queue pour un double cheeseburger et un menu enfant avec un jouet garçon, un petit bonhomme la reconnu. Elle était, certes, un peu plus âgée que dans les photos, elle paraissait beaucoup moins effrayante aussi, plus fragile, fatiguée, et très mal habillée, mais c'était bien elle, le phénomène international. Il se mit alors à crier, il engueulait l'agresseur de la petite fille. Il avait beau n'avoir que 10 ans, il en avait dans le pantalon ; le petite traita le connard de "vilain voleur", lui donna des coups de pieds, le mordit, puis attrapa la main de Alexis, et s'enfuit en courant. Pendant plusieurs années, ce garçon fut appelé un Héros. D'ailleurs, je suis sûre que c'est toujours le cas. Toute la scène avait été filmée : le jour où Alexis Doherty avait enfin été sauvée. On diffusa la vidéo un peu partout dans le monde. La pauvre enfant pouvait enfin rentrer chez elle. Et Oli, qu'est-ce qu'il est devenu à votre avis ? Eh bien c'est simple, après avoir remarqué que sa vie était fichue, il attrapa un revolver et s'explosa la cervelle dans les toilettes d'un café pourri. Beaucoup de policiers ont râlé quand ils l'ont appris, ils auraient voulu l'étriper de leurs propres mains. Mais l'important, c'était qu'à ce moment là, Alexis était saine et sauve. Enfin, pas exactement. Elle avait perdu sa virginité, avait attrapé une MST alors qu'elle était seulement âgée de sept ans... Pas si saine que ça la petite.

Le soir même de la scène du McDo, l'héritière des Doherty rentra chez elle, dans cette maison qu'elle aimait tellement massacrer pour énerver ses parents. Ce soir là, on la dit "très traumatisée". Elle ne parlait à personne, ne voulait pas regarder qui que ce soit dans les yeux. Il était évident que son calvaire n'y était pas pour rien, il fallait s'y attendre, elle n'allait pas redevenir la même du jour au lendemain, quoique... Après une longue nuit de sommeil, elle se réveilla, un sourire sadique sur les lèvres. Elle alla voir ses parents qui, eux, étaient en train de déguster leur petit déjeuner. Ils arboraient un air soulagé, heureux, mais inquiet. Elle sauta sur les genoux de sa mère, avala la tartine à la confiture qui était posée sur la table, et commença à parler, la bouche absolument pleine.

« Maman, Ursula m'a laissée toute seule hier, et elle a démissionné sans vous attendre, vous devez la poursuivre en justice. »

Et voilà, deux longues années, complètement envolées de la mémoire de la petite fille. C'était pas plus mal comme ça. Elle leva les yeux, et pointa du doigt le petit bébé dans les bras de son père.

« C'est quoi cette horreur ? »

Vous vous rappelez quand je vous disait que les parents Doherty avaient trouvé le moyen "d'oublier" ce qui était arrivé à leur fille au courant d'une nuit ? Eh bien de cette nuit, vint une grossesse, et de cette grossesse vint un bébé. Oui, même avec leur enfant kidnappée, ils se sont retrouvés à baiser comme des lapins, c'est ça, les hippies. Alexis vécu très mal la rencontre avec son petit frère, et je crois que même aujourd'hui, elle ne le supporte que difficilement. Imaginez-vous à sa place, elle disparaît pendant deux ans, se fait torturer, revient, ne s'en souvient plus, et découvre qu'on l'a déjà remplacée. Elle se sentie trahie, et depuis ce jour, elle a décidé de faire vivre à ses parents un enfer aussi affreux que le sien, et croyez-moi, s'il y a quelque chose que A. n'a pas perdu au fil des ans, c'est sa rancune.



Alors que tout le voisinage se montrait compatissant, en apportant des cadeaux, gâteaux et autres confiseries, elle, ayant une sainte horreur de la pitié, leur jetait leurs petits cadeaux dessus, souvent accompagnés des pierres qui décoraient le jardin. Enfin, elle n'a pas tout jeté, comme par exemple la Game Boy que Mme Hobbart lui avait offerte, après tout, maintenant qu'elle devait partager ses parents avec son connard de petit frère, elle devait économiser. Mais la fillette voulait à tout prix montrer à tous et à toutes que sa séquestration ne l'avait pas rendue adorable, qu'elle était toujours aussi insupportable, elle ne se privait donc pas pour montrer qu'elle était bel et bien démoniaque. Mais quelques petits détails avaient changés... Plus personne n'avait le droit de l'appeler Lex. À chaque fois qu'on l'a surnommait ainsi, elle piquait une crise de nerf et donnait des coups. On se doutait que c'était en raison de l'horreur qu'elle avait vécue. Peut-être que Oli Juergens l'appelait Lex, alors qu'il abusait d'elle ? Elle se trouva donc un nouveau surnom : Alex (oui j'avoue, y a que le A qui change). Parce que Alexis, c'était vraiment trop moche. Obviously, son caractère de chien excentrique n'avait absolument pas été modifié, mais elle n'était plus Lex Doherty, la petite voisine folle, elle était Alex Doherty, la pauvre petite voisine folle.

Avec les années, les choses ne se sont pas arrangées. Certes, les émissions de télé sur sa petite personne avaient cessées, les journalistes ne venaient plus l'accabler de questions dont elle ne connaissait pas les réponses, mais les habitants de Arrowisc continuaient de croire que le fait que Alex soit Alex était dû à sa séquestration. Elle avait beau provoquer les gens, leur crier dessus, les faire chier à un point incroyable, personne n'osait se défendre. Si c'était sa supériorité qui forçait les gens à se taire, ça l'aurait sûrement satisfaite. Mais là, la seule raison à ce manque de réaction, c'était la pitié qu'elle inspirait à tous et à toutes. L'entièreté de son enfance a donc été incroyablement ennuyeuse. Elle n'avait plus besoin de faire de chantage à ses parents (qui, d'ailleurs, avaient arrêté la drogue et s'étaient mis à travailler comme des gens normaux) pour obtenir des jouets, elle n'avait plus à frapper ses petits voisins pour obtenir leurs services, la maison était toujours pleine de chocolat... Les Doherty se sentaient tellement coupables qu'ils n'essayaient même plus de protester contre leur fille. Pourtant, cela n'empêchait pas Alex d'effectuer toutes ces choses. Faire chier les gens était son seul but dans la vie, elle s'énervait donc pour un rien, et trouvait toujours le moyen de taper une crise. Alexis ne se sentait absolument pas "traumatisée" par ce qui lui était arrivé, et pour cause, elle n'en avait aucun souvenir. Tout ce qu'elle savait, c'était ce que les gens lui avaient dit. Et pour être honnête, elle s'en foutait royalement.



Lorsqu'elle entra dans sa période d'adolescence, elle parvint, grâce à des stratagème de torture très élaborés, à faire en sorte que les gens de la ville la voient et la traitent comme elle le souhaitait. Elle commença à se balader nue à Arrowisc, à s'essayer à toutes sortes de drogues, acheter des films pornos. Même ses parents, qui se sentaient coupables pour ce qui était arrivé à leur enfant, étaient entrés dans une période de rébellion. Jamais ils ne pourraient se pardonner d'avoir laissé leur petite fille sous la responsabilité d'une nounou pour aller en boîte de nuit, mais enough is enough. Alex, elle, continua à agir comme une folle : fumer, boire, faire la fête, coucher avec tout ce qui a un pénis... Ah, autre détail très important, Alex est gay. Non, non, ce n'est pas parce que les hommes l'on dégoûtée, d'ailleurs, les seins des filles l'ont toujours plus intéressé que le gros bâton qui sortait de l'entre-jambes de ces messieurs. Mais, aussi atypique qu'elle était, son questionnement sur son identité sexuelle fut aussi long et compliqué que celui de n'importe quel autre adolescent. Elle commença par le nier, en sortant avec le plus de mecs possible, même les plus moches et les plus inintéressants. Au lycéen, une clique de filles la faisaient quotidiennement chier, la traitant de salope, de travestie (elle s'habillait comme un homme à l'époque), mais la répartie exceptionnelle de Alex les remettait souvent à leurs places. Elle n'avait pas d'amis, parce que traîner avec la psychopathe de progéniture des Doherty était très mal vu par la population de Arrowisc. Même son frère avait honte de se tenir à ses côtés. À dix-sept ans, elle finit par accepter son homosexualité. Elle ne s'en cacha pas, d'ailleurs. Certains racontèrent que sa séquestration l'avait rendue complètement immunisée aux hommes, d'autres dirent qu'elle avait été corrompue par le Diable. Les plus religieux d'entre eux allèrent proposer aux Doherty d'envoyer leur fille dans un "camp de remise sur le droit chemin". Mais tout ce que les Doherty ont fait, c'est envoyer Alex chez sa grand mère, en Nouvelle-Zélande, pendant une semaine, espérant qu'elle reviendrait hétéro-isée par les magnifiques hommes de Nouvelle Zélande. Mais bon, de retour dans le Maine, elle était toujours aussi lesbienne, dommage.

La gamine eut sa première relation avec une fille à dix-sept ans et six mois. Elles n'ont jamais vraiment officialisé ce qu'elles avaient entre elles, et elles ne se sont jamais dites "petites-amies". (prénomloading) était loin d'être prête à accepter son homosexualité, et elle était encore moins prête à s'afficher publiquement avec la fille la plus haïe et la plus controversée de la ville. Le tout se fit donc en secret, au plus grand dam de Alex, qui aurait adoré provoquer encore plus son voisinage avec une sex-tape. Alexis et (prénomloading) ont eu une relation fusionnelle. D'ailleurs, cette dernière faisait partie des filles qui se moquaient de la gueule d'Alex pour son style, et son caractère de psychopathe. Pourtant, il suffit que leur prof de biologie les mettes en binôme pour qu'elles finissent au lit ensemble. (prénomloading) a tenté maintes fois de se retenir en présence d'Alex, mais elle n'y est jamais réellement arrivé. On ne pourrait pas réellement dire qu'elles "s'aimaient". En public, elles se haïssaient, en privé, cette haine se transformait en impulsions sexuelles, mais loin de là l'idée de se montrer "gentilles" l'une envers l'autre, audience ou pas audience. Leur relation était pour le moins explosive, et elle était magnifique. Lorsqu'elles obtinrent leurs diplômes, à l'âge de 18 ans, Alex décida d'aller étudier en Californie, le plus loin possible d'Arrowisc, et (prénomloading) resta dans cette ville pourrie, car ses parents ne voulaient pas qu'elle s'éloigne trop de leur supervision. Ce qu'elles avaient étant purement physique, la relation à longue distance était loin d'être envisageable.



Cinq ans plus tard, loin de la pression de Arrowisc, de la haine de ses habitants, Alexis a développé un esprit d'analyse critique exceptionnel, grâce à son diplôme en psychologie. Elle pourrait vous donner les raisons des actes de n'importe qui, et comprend les être humains mieux que quiconque. Physiquement, elle a bien grandi. C'est devenu un vrai canon de la nature, celui qui fait baver tous les passants. Elle porte des vêtements beaucoup plus féminins qu'avant, surtout parce que à LA, les magasins sont plus intéressants que dans le Maine. Cependant, niveau caractère, elle n'a pas changé d'un poil, toujours aussi incorrigible. Elle analyse les comportements des autres, mais elle est loin de remettre les siens en question. Ses goûts n'ont, quant à eux, pas changés, les voitures, les armes à feu, les chemises à carreaux et le métal restent ses grandes passions. Aujourd'hui, ses études terminées, elle décide, contre toute attente de retourner à Arrowisc. Parce que oui, cinq ans sans sa famille, c'est long, mais surtout parce que à chaque seconde de chaque minute de chaque heure de chaque jour, tout ce qu'elle faisait, c'était penser à (prénomloading). Mais bon, ça, elle ne l'avouera jamais. Et c'est donc ainsi que la jeune Alexis Doherty, 23 ans, toutes ses dents, un tempérament unique, une folie effrayante et un nom de famille aux accents irlandais incroyablement sexy retourna dans cette petite ville qui a bercé son enfance, cette ville qui la hait tant et réciproquement : Arrowisc.

Spoiler:

Je m'appelle Alia, j'ai 16 ans, presque 17, et je vis au Maroc. Je suis en 1ère ES, et je suis une grande bosseuse en cours, j'aurai facilement pu passer en S (d'ailleurs on me fait souvent chier à ce propos), mais l'éco m'intéressait plus. Cela fait une semaine que je cherche, sans succès, un forum potable où Amber Heard serait libre, vous imaginez ma joie quand je suis tombée ici (d'ailleurs, je suis même allée voir les profils de tous les membres, un par un, pour être sûre qu'elle était libre xD) :D Je suis une énorme fan de cette actrice, même si, il y a quelques jours, je ne la connaissais que de nom. Je crois que son coming out a joué un grand rôle dans le fait que je m'intéresse à elle, parce que j'ai commencé à voir des interviews, j'ai vu tous ses films, vu des vidéos etc. et je suis une grande accroc maintenant (: J'aime la musique, je joue un peu de guitare (depuis mon anniversaire de cette année, j'adore vraiment celle qui m'a offert ce cadeau (a)), même si je crains encore beaucoup xD J'adore la langue anglaise, j'ai lu une tonne de livres en anglais, et je crois que je ne les aurait pas autant aimés s'ils avaient été en français. Ma série préférée est How I Met Your Mother, j'adore aussi Misfits, Skins et Pretty Little Liars. Je sais que je vais me faire taper sur les doigts par certains, mais mon artiste préférée, c'est Lady Gaga. Si vous n'aimez pas le personnage, no problemo, mais si vous pensez qu'elle n'a aucun talent et qu'elle ne sait pas chanter, cherchez ses performances live avec son piano sur youtube, et vous comprendrez ;) Je crois que j'ai découvert le forum par un partenariat, je ne pourrais pas vous dire lequel, je suis passée par tellement de fo' ces derniers jours... Je trouve le design magnifique, le contexte parfait pour le personnage que je souhaite jouer, et j'adore le fait que vous laissiez de la liberté aux joueurs, à bas les forums "50 lignes minimum", où est-ce que le plaisir de RPer est passé ? x) Je me sens énormément inspirée pour Lex, et c'est en grande partie grâce à ce fo' (moi, faire de la lèche ? pas du tout, non mais). Voilouu, et j'espère que l'ambiance sera aussi cool que la façade (a)