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  « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. » elisabeth&abbey.

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Aaron Lawford
Aaron Lawford
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ARRIVÉE : 12/01/2011


 « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. » elisabeth&abbey. Empty
MessageSujet: « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. » elisabeth&abbey.    « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. » elisabeth&abbey. EmptyVen 8 Avr - 19:10



 « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. » elisabeth&abbey. Youngfolk1

J’appréhendais. J’appréhendais ce rendez-vous avec beaucoup d’anxiété. Qu’allait-il se passer ? Qu’allais-je devoir dire ? Allais-je m’effondrer en larmes ? J’allais parler, de moi, de mon passé, de mon futur et de mes craintes, et tout cela me terrifiait, car je savais que ça allait me faire mal de voir la réalité en face. Je ne pleurais presque jamais, je préférais tout garder pour moi, et faire comme si tout allait bien. Je me cachais à moi-même, je me voilais la face, et le pire, c’est que je le savais. C’était sans doute ma manière à moi de guérir, mais en fait, ça me blessait plus qu’autre chose. J’étais tourmentée, c’était certain, et rien n’était clair dans ma tête, c’était pour cette raison que j’avais pris l’initiative de voir un psychologue. Pour moi, c’était un grand pas. Mais d’un côté, je pensais que ça ne pouvait me faire que du bien de parler et de tout extérioriser.

Alors que mes cheveux virevoltaient dans le vent, je pensais. Je me demandais bien comment allait-être mon psychologue. Je n’en avais jamais fréquenté un, et je me demandais comme ça allait se passer. Petite, on m’avait raconté que les psychologues étaient des vieux pervers qui vous regardaient de travers et qui vous jugeaient à chaque mot que vous prononciez. Je ne savais pas si je devais croire ce cliché et ces préjugés. Enfin bon, je verrais bien, de toute façon. Je regardais autour de moi. Je voyais des petits enfants qui sortaient de l’école. Je voyais des couples âgés qui se promenaient tranquillement dans les rues d’Arrowsic. Je voyais des groupes de jeunes, tous très heureux. Et moi, au milieu de tout ça, je ne signifiais rien. Je n’étais qu’une femme meurtrie, détruite et triste. Je me faisais pitié à moi-même. J’étais pathétique, et je ne savais vraiment pas quoi faire de ma vie. Cela faisait bientôt un an que j’étais revenue dans ma ville natale, et rien n’avait changé. J’étais toujours restée cette rose brisée et qui ne guérissait pas. J’avoue que cela me lassait, de souffrir en permanence et de voir les gens sourire alors que moi je n’étais pas heureuse. J’étais incapable de me dire que la vie était belle, car avec moi, la vie avait été injuste. Je ne méritais sans doute pas d’être heureuse, après tout. Etais-je destinée à souffrir en silence, pour toujours ? Je commençais à désespérer, mais au fond de moi, il y avait une lueur, une toute petite lueur d’espoir, et c’était sur ce petit truc que je comptais pour me relever.

« Ding Dong. » Le bruit strident de la sonnerie retentit dans mes oreilles. J’étais de plus en plus stressée, mais je savais qu’il fallait me relaxer. Je soufflais un grand coup, avant de franchir le pas de l’entrée et me diriger vers la salle d’attente. Cela ressemblait donc à ça, un cabinet de psychologue. J’avoue que je trouvais ça plutôt convivial et joli. Ce n’était pas du tout comme les cabinets de dentiste qui vous effrayaient. Il n’y avait personne dans la salle. Tant mieux, au moins, je ne serais pas obligée de parler avec quelqu’un d’inconnu. Tout était calme. Je m’assis sur un canapé, et je scrutais la décoration. J’aimais beaucoup les tableaux accrochés au mur, ainsi que la disposition de la pièce. J’étais tellement absorbée par cette pièce que je n’avais pas entendu les pas qui s’approchaient de moi. C’était le psychologue. Ou plutôt la psychologue.
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