Sujet: let's get started → lola and lukaël. Mer 4 Mai - 9:28
C'était mort, complètement mort et je me surpris à me demander si nous étions bel et bien vendredi. Habituellement, dès le week-end le Jack's lounge devenait pleins à craquer, tous les habitants de Arroswic venaient décompresser ici, certains buvaient à s'en vomir les entrailles - moi -, d'autres essayaient de trouver un petit trésor avec qui passer la nuit - encore moi - et puis il y avait ceux qui finissaient toujours par se battre avec un connard qui avait un peu trop chercher la merde - toujours moi. - Retroussant les manches de ma chemise à carreaux, j'arrêtai la voiture et sortis, moins certain de vouloir passer la soirée dans un bar fantôme. Je restai donc un long moment, coude contre le toit de la voiture, pesant les pour et les contre. Si je retournais à l'appart, j'allais tout de même passé une soirée à la con, Teddy étant partie passer la nuit chez Valentyne, j'allais sans doute m'amuser à écouté des films merdiques dans un salon merdique sur une télévision merdique. Le pour l'emportant donc, je claquai la portière et me dirigeai - sourire charmeur aux lèvres - à l'intérieur du Jack's. Je n'étais certes pas venu ici dans le but de flirter, je n'avais pas nécessairement envie de traîner une alcoolique jusqu'à chez-moi ou chez-elle, mais j'avais tout de même envie de m'amuser, de profiter un peu de quelque opportunités. L'intérieur était aussi vide que ce qu'il semblait être de l'extérieur de je ne pu m'empêcher de soupirer, j'allais certainement trouver la soirée longue. Si ce n'était que d'un vieux pervers assis au coin du comptoir, une blonde pulpeuse à l'air stupide accompagné de son sosie et une rouquine qui semblait plutôt jeune, il n'y avait personne. Je pris donc place sur l'un des bancs, saluant d'un signe de tête le barmaid - qui savait exactement quoi me donner - et je laissai tomber mon portable contre le comptoir, espérant avoir un appel de Teddy.
Les choses s'étaient terriblement compliqué depuis qu'elle m'avait avoué être amoureuse de moi, c'était comme si un mur s'était fermé entre nous, comme si nous n'arrivions plus à rester dans la même pièce. Je crois que c'était un peu l'une des raisons qui l'avait poussé à aller chez Valentyne aussi, elle avait sans doute besoin de souffler, de penser à tout ça, tout comme moi j'en avais besoin. Paresseusement je fis un signe au barmaid et ce dernier m'apporta trois verre suivit d'une bouteille de Vodka. C'était mon rituel chaque fois que je venais au bar et avec le temps, les barmaids avaient finit par s'habituer, il savait tous ce que voulait dire ce signe de main et ils m'arrivaient toujours avec les trois verres et la bouteille, heureux de faire un peu de pourboire. Le premier verre eu pour effet de calmer mes craintes, j'avais l'impression d'aller déjà un peu mieux et c'est avec un sourire accroché aux lèvres que je calai le deuxième qui lui, eu pour effet d'apaiser encore plus mes craintes et me faire perdre un peu les moyens de mes sens. J'étais fatigué et déjà après deux verres je me sentais plus calme, plus envahi par cet alcool en fait. Après le troisième, je pris moi-même soin de remplir à nouveau les trois récipients que je calai à nouveau en le temps de le dire. J'en avais besoin, ca me procurait un bien fou et rapidement j'en oubliai les problèmes, enchaînant verres après verres. Il était tout juste passé deux heure lorsqu'une envie urgente d'aller aux toilettes me pris, je me levai donc, prenant soin de ne pas tomber et me dirigeai vers la salle de bain - que je croyais être - des hommes. C'est en entrant que je ne pus m'empêcher de sursauter. La jeune femme que j'avais plus tôt, elle qui semblait être quelque peu jeune pour être ici. Elle était là, main contre le lavabo à pleurer et à rager contre elle-même. Je me reculai doucement pour vérifier la porte et poussai un soupire, évidemment je m'étais trompé de pièce. « Dis-donc je crois que tu t'es trompé d'endroit, ici c'est pas la maternelle chérie. » Je lui adressai un clin d'œil, amusé par mes propres remarques. Rendu au point où j'en étais plus rien n'avait d'importance, plus rien exepté moi et la jolie fille qui se trouvait devant-moi car malgré son air jeune, ca n'enlevait rien fait qu'elle était vachement canon. « Tu vas continuer de chialer bien longtemps ? T'es déprimante merde. »
Sujet: Re: let's get started → lola and lukaël. Lun 9 Mai - 22:37
En cette soirée étoilée, je me retrouvais encore seule, dans mon appartement. Ça devenais lassant à la longue. Pourquoi pas sortir? Ce n'était pas du tout fou comme idée. Je me leva donc lâchement de mon lit, puis ouvrit mon placard avec la plus grande interrogation du monde, que mettre? Je n'aimais pas trop me casser la tête pour ça. Je pris un haut qui ressemblais à une camisole, style cuir. Elle était dos ouvert, seule une ficelle la tenais attaché. J'enfila ensuite une paire de pantalon simple, et des talons aiguilles. Je me dirigea vers ma fenêtre, l'ouvrit puis sortis.
Arrivée au bar, je n'eu même pas le plaisir de sortir mes fausses cartes, que l'homme à la porte me laissa entrer. Je n'avais pas l'âge légale, certes, mais ça n'allais pas m'empêcher de m'amuser, oh ça non! Ce n'était pas la première fois que je venais ici, et il fallais l'avouer, c'était un endroit vachement sympa. Déjà, plusieurs mecs étaient venu m'aborder, dix neuf ans pour la pluspart. Il m'abordais pendant quelques minutes, puis me payais un verre. Pour être honnête, il voulait tous la même chose, et je n'avais pas du tout envie d'en profiter. À chaqud fois que je refusais l'offre en or qu'il me demandais -selon eux- je fesais l'une de plus grandes erreurs de ma vie. Il partaient en jurant, puisce trouvait quelqu'un d'autre à courtiser. Et on appelais ça le 21ème Siècle? Mon oeil, ouais. Ce n'était pas parce que j'avais l'air d'une trainée que j'en étais une. J'avais reçu plusieurs compliments, mais ça n'allais pas me convaincre pour aurant. Je me dirigea donc vers la piste de danse, pour me changer un peu les idées. Certes, ce n'était pas aussi bien que les clubs, mais j'allais faire avec. Danse, danse, danse. Sans arrêt. Je me rendis ensuite au bar, puis prit une bouteille d'eau. J'avais besoin de me réhydrater, et ce n'était pas avec de la vodka que ça risquait d'arriver.
Avec mon corps de déesse, comme disaient certains, je dansa encore quelques minutes sur la piste, puis me dirigea vers la salle de bains. Avec ces verres que les garçons m'avaient payé, j'avais vraiment une envie pressante. Je sorti de la cabine, me lava les mains -question d'hygiène- puis plongea mon regard dans le mirroir.
Vingt, trente minutes passèrent, je me fixais constament dans la glace. Mon visage, qu'est-ce qu'il était arrivée a mon visage? Bien sûr, il était toujours joli, et personne n'y voyait d'imperfection. Derrière ce maquillage, j'en voyais plusieurs. Le simple fait de prendre de la drogue avait modifié l'expression de mon visage, qui était ma foi, mal en point. Je pouvais disserner les cernes et la froideur de mon expression faciale. J'empli mes mains d'eau, puis enleva une partie de mon maquillage. Seigneur. Je me fixait sans relâche, le regard en détresse. Je n'y croyais pas. Sans attendre, je sorti un petit sachet de ma poche arrière, puis le déposa sur le comptoir. Je laissa tomber une partie du contenu, sorti une carte puis alligna la ligne de poudre blanche. Pourquoi avais-je commencer cela aussi jeune? Même moi j'ignorais la réponse. Après ma consommation, je ranga le sachet dans ma poche, puis sorti mon maquillage. Merde, je n'avais jamais cru me rendre si loin. Tout ça me fesais penser à bien des mauvais souvenirs. D'ailleurs, je détestais y songer. Ça me rapellais à quel point j'étais triste. J'appuya ma main contre l'évier, puis pleura. Certains disaient que cette attitude était minable, mais je m'en foutais. Au diable tout ça, je pleurais pour moi, et pour personne d'autre. J'étais en colère, certes, et contre moi-même. Soudain, un mec entra dans les toilettes. Il c'était certainement trompé. Sans attendre, il me lança « Dis-donc je crois que tu t'es trompé d'endroit, ici c'est pas la maternelle chérie. » Mais c'était quoi son problème? Je dérangais personne ici. Je me contenta de rien dire, puis ce dernier fit demi-tour à la place de sortir, Puis lâcha, « Tu vas continuer de chialer bien longtemps ? T'es déprimante merde. » Ok là, il le fesait exiprès. Si il était pas heureux, il n'avait qu'à foutre le camp! Il fallait absolument que je dise quelque chose.
« Si ça ne fais pas ton bonheur, reste pas là. Je t'oubliges à rien, surtout pas à me regarder déprimer, comme tu dis. J'ai rien n'à prouer à personne. »
J'essuya mes larmes sur mon visage, puis n'osa même pas le regarder.
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