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 I'm sure, i know you|| Lorcan (l)

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MessageSujet: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyLun 13 Juin - 14:20

« I'm sure, i know you »
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« Hé Meena, tu sais que demain tu reçois l'écrivain de ton blède...hum comment déjà...et le nom du livre c'est... » je lève les yeux du dossier que j'ai entre les mains «Sate of Utopia de Lorcan Heathcliff Gray-Hudson » dis-je avec un petit sourire en fermant le dossier et le rangeant à sa place sous le regard ahuriet de mon collègue. « Ouais voilà, comment tu fais ? » souriante je me tourne vers lui « Fais quoi ? » je le regarde amusée je sais très bien ce qu'il va me dire mais, bon il faut en être toujours sûre. « Pour retenir les noms comme ça ? » j'hausse les épaules et ricane tout en entourant mon cou d'une fine écharpe et mes épaules de ma veste. «Je sais pas... C'est génétique! » il me suit, je souris. « Tu veux dire que tous les écossais sont fortiche comme toi ? » je rigole hausse les épaules. « il faut croire oui, la preuve l'invité qu'on reçoit est un grand écrivain ECOSSAIS... d'ailleurs il vient du même même blède paumé que moi... » dis-je en montrant la couverture du livre car, oui je devais le finir avant demain pour être mieux dans le bain et je dois dire que j'adore son style d’écriture. « Tu lis ce machin toi ? » je soupire et hoche la tête « Je m'en sers comme papiers toilettes... bas oui bourrique je lis. » aplatissant le livre sur son torse amicalement. « Tu me laisses rentrée chez moi ? » il se pousse de la porte, je souris et le remercie avec un large sourire, je pousse la porte et me dit qu'en fin de compte ce nom me dit quelques choses, je l'ai déjà entendu quelque part comme si je l'ai déjà prononcé plusieurs fois, humm je dois me faire des films, j'hausse les épaules et continue à marcher dans les rues de Arrowisc, pour arriver devant ma belle petite maison. Pokemon -mon chat- vient se coller à mes jambes, miaulant de faim je lui donne alors vite ses croquettes et m'installe devant mon écran d'ordinateur pour essayer de prévoir ce que je pourrais bien lui poser comme question... Merde alors, ça me dit vraiment quelques choses maintenant que j'y pense, j'ai l'impression de le connaitre, c'est un signe de folie ? Je pose mes lunettes sur mon bureau, oui j'ai des lunettes dite de repos, un truc bien merdique pour dire que je vais finir myope. Pokemon saute sur mes genoux je lui grattes le sommet du crâne. » « Dis tu crois que je le connais ? ou je me fais des films » il me regarde et miaule, je soupire et décide d'aller me détendre sous la douche et d'aller filer au lit pour finir le livre...

« Dring dring »

J'ouvre les yeux et m'étire, j'avale un café au lait et un Pancakes et file direction la tour radio, habillé d'une jupe noire et d'une chemise à rayures, je décide alors de me maquiller légèrement et de filer avec ma nouvelle pers de talons à la tour, je deviens de plus en plus coquettes... « Meena la plus belle te voilà » me salue mon boss, je lui souris et file directement rejoindre mes collègues « Le boss t'aime bien! » je lance un faux regard froid en posant le casque sur mes oreilles. « Tu sais que.. » je le coupe d'un geste « Antenne dans trois deux un!!. » je le regarde en souriant, je fais mon blabla quotidien, mets mes musiques, nous faisons des blagues. « Nous allons recevoir un invité spécial aujourd'hui n'est-ce pas Meena ? . » je prends vite la parole « Oui, c'est notre écrivain écossais préféré Lorcan Heathcliff Gray-Hudson » Je lance un regard complice à mon collègue qui me remercie d'avoir pris la parole. « Qui je vous rappelle à écrit... » il ne se souvient pas. « State Of Utopia, tu n'es pas réveillé ce matin pourtant le café est fort. » dis-je en rigolant, il est là assis à mes côtés, merde j'ai ce pressentiment de le connaitre de plus en plus, il remarque que je le fixe je lui souris comme si de rien était, nous lui posons un tas de questions concernant son livre et s'il est en projet d'en faire un autre,s'il allait faire une suite à State Of Utopia, nous rigolons enfin surtout moi, puis la pause intervient, pub, musique. « Meena t'es fantastique. » je souris à dette remarque « Toi par contre revois ton texte » je lui lançai un petit pic en rigolant puis je me tourne vers notre invité surprise. « Un café Meena ? » je tourne ma tête « Oui s'il te plait. » je regarde Lorcan qui semble se faire discret. « Vous voulez un café ?» mon accent écossais me trahit drôlement, je ne fais pas parti des ricains. « Deux cafés s'il te plait. » il part allé en chercher. Je souris de nouveau à Lorcan. « Je dois vous avouer que j'ai beaucoup aimé votre livre, je pourrais vous demander une petite dédicace ?» je me penche légèrement vers lui et ricane, oui je ne suis pas une fille antipathique cynique et pessimiste bien au contraire je respire la joie de vivre. « J'ai le livre dans mon sac, ça sera notre petit secret car normalement je n'ai pas le droit. » dis-je en rigolant en croisant mes jambes, je ne sais pas s'il appréciera cette petite blague. « Tiens ma belle. » la tasse de café apparait devant moi je souris « Merci et le deuxième ? » il me le tend et je la pose devant Lorcan, je devrais arrêter de le dévisager, il me fait tellement à penser à quelqu'un ce genre de mimique...Non pas possible ? « Pardon vous me semblez familier c'est tout. » je suis franche, je ne vais pas lui dire qu'il avait une petite mèche qui rebique et qui me donne le sourire. Nous avons encore quelques minutes à parler, puis à la fin de l'émission je ne vais pas hésiter à aller lui parler un peu.,.disons que je ne suis pas là toute la journée, je suis seulement le matin quand il y a un invité, et puis le soir parfois il m'arrive de remplacer quelques collègues... j'ai ma propre émission le matin de 8h00 à 10H je repars et reviens de 21h à 00h puis après c'est musique non stoppe jusqu'à 6h00 , il n'y a pas beaucoup de chaine de radio à Arrowisc.



Dernière édition par Meena P. Galloway le Ven 24 Juin - 20:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyLun 13 Juin - 16:15

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Driiiiing, driiiing. Mon bras s’extirpe de ma couette et tâte ma table de nuit à la recherche de mon téléphone. « âllo ? Ptain, spas s’lui-là… », Retour à la case départ, la musique se fait plus forte et enfin je trouve cet engin de malheur, je replonge mon bras sous l’édredon afin de le poser sur mon oreille « Allo ?... » « Lorcan ?! C’est toi ? C’est quoi cette voix ? Oui je voulais te proposer quelque chose de génial pour ton nouveau bouquin ! Tu es là ? » Je tente vainement d’émerger, la voix enjouée de mon éditeur ne m’aidant pas le moins du monde « Euh oui c’est moi, je… je viens de me lever Auguste… C’est quoi cette idée ? » Je repousse du bras toute couverture et me redresse, les cheveux pas encore coiffés et une tenante envie de raccrocher et de retourner dormir à l’esprit. « Ce serait une émission de radio dans ton bled paumé… » je baille longuement et me frotte les yeux, attendant que l’information remonte jusqu’à mon cerveau « Non, non non non, tu sais que je déteste faire la promotion de mes bouquins je… Je déteste parler en public, je suis nul pour ça ! » En même temps je me posais une question beaucoup plus importante, à savoir la localisation de mon t-shirt, ça caillait vraiment ici… « Ecoute, c’est important, tu veux que ton bouquin se vende non ? Alors il faut que tu apparaisses ! » « Dans une émission radio ? Quoique… On n’verra pas ma tronche… » « Exact petit ! », « Tu sais que je déteste ça et… oh putain ! » « Quoi ? Quoi Lorcan ? », « Hein ? Ah non, j’ai plus d’clopes. Et puis ma mère va le podcaster pour en faire profiter les voisins, j’ai pas mérité ça ! », « La rançon de la gloire Lorcan, la rançon de la gloire. » et mon éditeur raccrocha. « Ptain, j’avais même pas encore dit oui ! » Complètement décontenancé par le coup de téléphone que je venais tout juste de recevoir, je partais me doucher, sans ma Lucky Strike du matin ni mon petit café. La journée commençait bien… Et puis finalement, ça s’est arrangé je suis sortis faire les courses, remplir le frigo de bières, mettre des bouteilles de Whisky au frais, prendre quelques trucs à manger tout de même. Puis je suis passé voir mes parents, saluer ma cadette, belle comme le jour, puis je suis rentré me mettre devant mon ordinateur et tenter de trouver un sujet pour mon prochain roman. Mais ma page Word restait désespérément vide. Je ne pouvais m’empêcher de jurer de nouveau. J’allais faire un tour sur un ou deux sites internet, regardais qui était connecté sur la messagerie instantanée. Tiens tiens, Auguste. J’allais le saluer, et lui demander plus d’informations pour cette satanée émission radio puis retournais sur mon peut-être futur roman, s’il finissait par voir le jour…

Puis le jour J arriva, je n’étais pas sorti picoler la veille pour avoir les idées claires et même ! J’étais allé jusqu’à prendre un vrai petit déjeuner : crumpets, sirop, café et jus d’orange. Et oui, ne pas de bourrer la gueule donne faim. J’arrive à la radio, écoute un peu tout ce qui se dit autour de moi, remarque que le patron de l’antenne craquerait surement pour la jolie présentatrice, soudain on me demande de lâcher mon croissant et m’assoir, j’entends le décompte « Antenne dans trois deux un !! » je l’écoute parler de la météo et tout le tatouin, je souris légèrement, elle aussi est une « étrangère », elle est écossaise, comme moi, ça s’entend. Je suis toujours étonné du nombre de ressortissants que comporte cette mini ville perdue au milieu de nulle part. Son collègue commence : « Nous allons recevoir un invité spécial aujourd'hui n'est-ce pas Meena ? » très vite, elle poursuit, leur dialogue est bien rodé « Oui, c'est notre écrivain écossais préféré Lorcan Heathcliff Gray-Hudson » « Qui je vous rappelle à écrit... » Je souris, il n’a pas la moindre idée de ce que j’ai pu écrire, mais après tout, je ne vais pas lui en vouloir. « State of Utopia, tu n'es pas réveillé ce matin pourtant le café est fort. », elle rit, moi aussi. Ils commencent leur interview « … A vrai dire je ne sais pas si je ferais une suite à ce roman, beaucoup d’œuvre en plusieurs tomes paraissent assez bâclé lorsqu’on lit le dernier… HAHA ! oui oui, tout à fait, je suis ici parce que notre bonne petite ville est source d’inspiration… » Et ça continue, questions-réponses, nous n’arrêtons pas, jusqu’à la pause. Je ne sais jamais trop quoi faire, j’ai toujours peur d’ennuyer le monde, je retrouve les mêmes réflexes que lorsque j’étais enfant, solitaire et replié, observant les autres. Apparemment cette Meena plait beaucoup. Son prénom me rappelle des choses, c’est drôle, pourtant ce n’est pas des plus courants comme prénom… Tous les garçons sont aux petits soins pour elle « Vous voulez un café ? » Je lève la tête, ah oui, c’est à moi qu’elle parle « Volontiers. » Je lui adresse un sourire « Deux cafés s'il te plait. », elle mène son monde à la baguette, j’aime bien. Elle se retourne vers moi « Je dois vous avouer que j'ai beaucoup aimé votre livre, je pourrais vous demander une petite dédicace ? » elle se penche, ricane et poursuit en rigolant. . « J'ai le livre dans mon sac, ça sera notre petit secret car normalement je n'ai pas le droit. », je souris de nouveau, plus largement « Vous êtes sûres d’avoir lu mon livre et non pas celui d’un autre ?... Avec plaisir. Ça restera notre petit secret, ne vous en faites pas… » On n’peut pas dire que nous sommes doués en humour, nous les britanniques, mais tant pis. Un « Tiens ma belle. » impromptu me fait perdre le cours de ma pensée, tant pis, je me rappellerais bien de ce que je voulais dire à un moment où a un autre… Je croise les jambes et pose mes mains sur les genoux, comme dirait mon frère, je ressemble à une gonzesse, arf, après tout, qui pourrait s’en soucier, nous ne sommes pas filmés ni rien. « Merci et le deuxième ? » Le jeune assistant donne la seconde tasse à la présentatrice qui la pose devant moi. « Merci beaucoup » répondis-je simplement, avant de me mordre la lèvre inférieure, elle me regarde bizarrement. C’est assez étrange. « Pardon vous me semblez familier c'est tout. » Je me gratte la tempe, ce qui décolle un peu mes cheveux. Vieux tic dont je ne peux me défaire « C’est réciproque ! Surement est-ce dû à l’accent… » Derechef, je lui adresse un large sourire. Nous parlons encore quelques minutes à l’antenne avant que l’émission ne se termine sur la promotion de mon bouquin, en gros, n’oubliez pas de l’acheter, ou, au moins, s’il vous plait, demandez à votre bibliothèque de la prendre ça fera vendre un exemplaire en plus des dix qu’achètera surement ma mère. Nous nous levons pour prendre congés les uns des autres. « Vous revoulez un croissant ? Ils vont les jeter sinon… » » Demande une jeune femme, « Avec plaisir ! j’adore ces petites bricoles. Merci ! » répondis-je simplement en attrapant l’un d’eux. Puis, soudain, la voix de la présentatrice se fit de nouveau entendre «Excuse-moi... de..de... » », Je me retourne, un sourire accroché sur le visage, « Vous excusez de quoi ? » » Demandais-je simplement, avant de me demander si ce n’était pas à cause du fait que j’étais tout bonnement un estomac sur patte qui mangeait tout ce qui se trouvait dans la station…
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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyLun 13 Juin - 18:44

« I'm sure, i know you »
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Voilà que je suis toujours excitée quand on reçoit un anglais et là c'était un écossais venant du même bled que moi !!! Belle coïncidence, de plus ce nom me disait vraiment quelques choses, puis je me suis en fin de compte dit que c'était ma mémoire qui me jouait de vilains tours, je ne pouvais pas connaitre un écrivain aussi réputé... pourtant tout le long de l'émission je n'ai pas arrêté de l'observer, il me faisait vraiment penser à quelqu'un... a... non pas possible... Il faut que j'arrête de me faire des films, oui les gens ont raisons j'ai trop d'imagination voilà tout ... pourtant je peux m'empêcher de m'adresser à lui avec un large sourire et commencer à plaisanter avec lui, quoique je suis comme ça avec tout le monde « Vous êtes sûres d’avoir lu mon livre et non pas celui d’un autre ?... Avec plaisir. Ça restera notre petit secret, ne vous en faites pas… » Je rigole légèrement me retenant de faire mon rire contagieux, pour ne pas dire débile, je fais semblant de réfléchir en levant les yeux au ciel avec un petit sourire puis je joins mes mains. « Certaine!! » Dis-je en rigolant, je me penche un peu plus vers lui et lui fais un lien « Merci, je n'ai pas envie de me faire taper sur les doigts. » Je me redresse en rigolant et tourne la tête vers mes collègues, qui me regardent d'un air étrange, je fronce les sourcils, ils doivent être jaloux que je mette un peu mon intention sur l'écossais. Je repose mon regard sur lui, il me fait vraiment penser à ce gamin avec qui je jouais quand j'étais gamine, mince pourtant je l'adorais mais il est parti...pour je ne sais...c'était quoi son nom déjà Lo... je n'y pense plus quand la casse de café apparait sous mes yeux et j'en pose une à mon ami d'écossais, oui nous sommes tous amis entre écossais vivant avec les américains. « Attention il est costaud. » lui dis-je avant de siroter dans le mien, oui dans cette boite on nous faisait des cafés qui nous hérissaient les poils des bras pour nous réveiller et booster... Je finis par trop le dévisager et lui lancer ce que je pensais vraiment, de quoi à faire fuir un ricain, ils ne sont pas très courageux. « C’est réciproque ! Surement est-ce dû à l’accent… » Il devait avoir raison, je ricane a coeur joie, sans doute que j'étais bien contente de trouver quelqu'un de mon pays d'origine et dire que j'ai dû le quitté a cause de ma mère...
« Vous avez surement raison... » J'hausse les épaules pensive mais plus je l'observe et je vois cet ami d'enfance dont je ne me rappelle pas le nom...Lor...Lorcan ? Non pas possible, j'ai voulu ouvrir la bouche mais, trop tard nous allons recommencer l'émission.... Qui finit par ce terminer, je me lève de mon siège en souriant à Lorcan comme si je le connaissais depuis longtemps et lui fait un petit signe de main. « Je reviens, si vous voulez quoique ce soit venez me voir... Là-bas il y a des croissant gratuit» je lui montre où ils sont « Et là les petits coins, si vous avez une envie présente se manifeste. » j'hausse les épaules toute souriant. « Meena viens voir deux secondes. » je regarde Lorcan, serait-ce la dernière fois qu'on se voit ? « Bye bye.. Attendez-moi quelques parts, n'oubliez pas ce que vous devez faire... » Lui dis-je un peu en lui chuchotant et rigolant, si je continue comme çela, il va me prendre pour une folle, arrête de faire l'andouille avenant Meena !!! « Quoi ? » Dis-je en m'approchant de mes collègues. « Il est pd ton écossais. » finit par chuchoter l'un deux, je fronce les sourcils et lui donne une petite tape sur le torse. « Pff baliverne, on ne juge pas les gens quasi vite. » ajoutai-je un peu énervée « Regarde le, puis il est si bizarre. » ajoute le deuxième de mes collègues, je soupire. « Et tu as vu que toi aussi tu le pensse. » je lance un petit regard mauvais en croisant mes bras sous ma poitrine.
« Non il est...juste efféminé...ça ne veut rien dire... Puis vous êtes ridicule!!! vous êtes jaloux de lui ? » Dis-je en ricanant, j'hausse les épaules. « Vous avez de quoi remarque. » sur ce je leurs tourne les talons en agitant la main « Bye bye les gars, a demain. » je leur fais un petit clin d'oeil, et j'apparais derrière cet écossais avec mon livre à la main. « Vous excusez de quoi ? » j'hoche la tête en souriante « De vous avoir fait attendre et aussi de ne vous pas avoir dit que vous avec une mèche rebelle juste là. » Je fais un petit signe au dessus de la tête pour lui indiqué où exactement puis je me tourne et lance un regard mauvais à mes collègues qui se moquent bien de nous... « Humm... je peux vous poser une question. » je souris légèrement gêné. « Qui va vous paraitre bizarre... » Je finis par poser gentiment mon regard dans le sien « Vous venez bien de Pitlochry ? Vous ne vivez pas dans une grande et belle maison très fleuri ? » Je fronce les sourcils et mon nez. « Et vous avez déménagé je ne sais plus trop quand dû à vos parents... » je m'humecte les lèvres. « Non parce que si c'est le cas, vous êtes Lorcan, enfin oui vous l'êtes mais, LE Lorcan de mon enfance. » non je ne perdais jamais le nord, j'allais droit au but sans bégayement et en tout franchise. « Meena Galloway, si ça vous dit quelque choses ? La petite rousse un peu enrobée dont les parents ont divorcé très vite. » j'hoche la tête en souriant, voilà ma réputation vas être raté si je me trompe de cible, pourtant j'étais persuadée que c'était lui, j'en étais sur à 100%. « Ne me prenez pas pour une folle !! » je ricane. « C'est juste que Lorcan n'est pas un nom très courant, surtout un Lorcan venant de Pitlochry... » Je ricane de nouveau en mettant mes mèches de cheveux derrière mon oreille puis je relève la tête « Ah hé non je vous drague pas. » je lui fait une petite tape amicale sur l’épaule, depuis gamine je fais ce petit geste, un signe peut-être ?



Dernière édition par Meena P. Galloway le Ven 24 Juin - 20:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyLun 13 Juin - 23:56



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Lorsque la jeune écossaise posa le café fumant devant moi, elle me dit simplement « Attention il est costaud. », j’hochais la tête en souriant avant de porter la tasse à mes lèvres. Effectivement, je grimaçais « bwah. Il a en effet le goût de celui que fait mon éditeur », peut-être un peu trop corsé pour une âme peu réveillée comme la mienne, et un peu trop chaud également, peut-être... Lorsque je lui disais qu’elle avait surement l’impression de me connaitre à cause de notre accent commun, elle ne trouva qu’à répondre « Vous avez surement raison... » Haussant les épaules, apparemment pensive, je ne trouvais à lui répondre que par un sourire, après tout j’avais une assez mauvaise mémoire des gens, d’où le fait d’écrire des romans, on sait qui sont les personnages de nos histoires, on sait qui ils sont puisqu’ils sont chaque partie de nous, même les plus sombres. Puis l’émission repris son cours, et le fil des questions qu’ils me posaient et, à la fin, elle me fit un signe de la main. « Je reviens, si vous voulez quoique ce soit venez me voir... Là-bas il y a des croissants gratuits… Et là les petits coins, si vous avez une envie présente se manifeste. » Elle me fait bien rire en tout cas, je la remercie, que puis-je faire d’autre ? Elle poursuivit en murmurant et riant en même temps, ce qui rendait la chose un peu dure à percevoir : « Bye bye.. Attendez-moi quelques parts, n'oubliez pas ce que vous devez faire... » Je ne pus m’empêcher de rire, le regard pétillant « Je n’oublie pas », je mime assez mal un salut militaire mais après tout, un écossais ne se bat pas, il laisse les autres se démerder, on n’a pas besoin de l’apprendre vraiment… Je me dirige donc vers ma proie du moment : les croissants, mais me retourne tout de même plusieurs fois, les collègues de ma compatriote n’arrête par de me regarder, c’est assez gênant à vrai dire, ça me rappelle mes années d’école. Mes affreuses horribles, atroces, horripilantes journées d’école. Lorsque ces garnements m’annonçaient que j’étais la fille la plus moche qu’ils aient vus. Cela me touchait doublement à l’époque puisque tout d’abord j’étais un garçon, puis parce que je me détestais moi-même. Je haïssais mes lunettes (que je ne porte plus que pour travailler, regarder la télé, être au cinéma, etc) c’est sympa de voir flou finalement, je détestais ma coupe de cheveux, je détestais tout en moi à l’époque. Et parfois, ce sentiment m’assaillait de nouveau alors que j’avais réussi professionnellement parlant. Alors que je mangeais un croissant, elle apparut derrière moi, tenant mon bouquin et s’excusant. Lorsque je lui demandais de quoi elle se défendait, elle répondit simplement : « De vous avoir fait attendre et aussi de ne vous pas avoir dit que vous avec une mèche rebelle juste là. » « Ah ! » répondis-je simplement en riant. Je regardais quelques secondes mes mains pleines de croissants, bougeant les doigts jusqu’à apercevoir une petite serviette de papier que j’attrapais en tendant le bras. Je ris derechef en appuyant sur l’épi que l’animatrice avait dénoncé. « Ahah. C’est mieux ? » Demandais-je avec un large sourire avant d’attraper le livre et un stylo qui trainait. Je l’ouvrais « Humm... je peux vous poser une question. » demanda-t-elle, « mmmh » je commence à faire ma dédicace, « Qui va vous paraitre bizarre... », je lève la tête, intrigué, son regard rencontre le mien, je lui fais un petit sourire, attendant la suite, un sourcil relevé. « Vous venez bien de Pitlochry ? Vous ne vivez pas dans une grande et belle maison très fleuri ? » Son visage se fronce « Et vous avez déménagé je ne sais plus trop quand dû à vos parents... » Je ris de nouveau, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille « Vous avez appris ma page Wikipédia par cœur ? » Plaisantais-je, mais elle poursuivit, apparemment sans vraiment m’écouter. « Non parce que si c'est le cas, vous êtes Lorcan, enfin oui vous l'êtes mais, LE Lorcan de mon enfance… Meena Galloway, si ça vous dit quelque choses ? La petite rousse un peu enrobée dont les parents ont divorcé très vite. » Je me passais le bout de la langue sur les lèvres, regardant le plafond, essayant de me remémorer l’Ecosse. Non, je n’avais pas oublié mon pays, mais j’avais tenté un maximum d’oublier les gens que j’avais connu là-bas, ceux qui m’avaient presque tous rendus si malheureux. « Ne me prenez pas pour une folle !! C'est juste que Lorcan n'est pas un nom très courant, surtout un Lorcan venant de Pitlochry... » Elle rit, une fois, deux fois « Ah hé non je vous drague pas. » Elle me fait une petite tape sur l’épaule, je la regarde avec de grands yeux, alors que ses commères de collègues discutes derrière nous lorsque soudain : « Meenamee ! » Je tape deux fois dans les mains en me disant que je ressemble surement à ces pucelles hystériques qui attendent à la fin des concerts pour entrapercevoir leurs stars préférées. « Bien sûr que je me souviens de toi ! » Plus bas, je continuais : « Tu étais la seule qui ne me traitait pas de tarlouze ! Comment ais-je bien pu t’oublier ?! » Je lui adresse mon plus large sourire. « D’ailleurs, je crois que c’est ce que tes collègues sont en train de faire, passer mon côté efféminé au peigne fin. Mais j’m’en fous maintenant ! » Je l’observe désormais d’un œil nouveau « Aw tu as… changé ! Ça fait plus de dix ans maintenant ! » Je ne peux m’empêcher de rire, trouver un compatriote d’accord mais trouver quelqu’un qui avait vécut dans le même bled paumé que moi en Ecosse ET aux Etats-Unis, c’était énorme. Je n’en revenais pas. « Tu… Tu es ici depuis combien de temps ? » Je m’appuie contre la table. « Je ne sais pas par où commencer, je n’en reviens pas ! »

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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyVen 17 Juin - 23:35

« I'm sure, i know you »
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« Ahah. C’est mieux ? » me dit il après s'être essuyés les mains, une chance sinon il n'aurait pas eu qu'une mèche rebelle mais, du croissant en plus dans les cheveux, j'hochais la tête sur le côté avec un petit sourire pour voir si cette dernière était belle et bien partie et comme ce fut pas le cas, j'ai se réflexe stupide d'aller le faire moi-même « Laissez moi vous aider... » dis-je amusée en appuyant correctement sur cette mèche et la mettre à sa place, peut-être déplacé mais j'ai cette certitude de le connaitre. « Pardon je me suis permise bêtement... » l'idiote, voilà que ce que je venais de faire à pousser à mes collègue de se mettre derrière le dos de l'écossais, je savais qu'ils allaient faire quelques choses, plissant les yeux alors que Lorcan ne regardait pas.

Me lançant d'un coup, restant imperturbable à mes collègues qui se moquaient bien de nous, je continuais fonçant droit vers le bon chemin ou le mur, oui quand j'ai une idée dans la tête et que j'en fais part, je reste butée pendant mon dialogue, comme je venais de faire là marquant quelques pauses juste pour voir sa réaction, s'il allait me jeter le livre dans les mains et s'en aller en courant. J'attends sa réaction avec un petit sourire en priant que je me suis pas trompée... pendant cette court réflexion, mes collègues se mettent à faire semblant de s'enlacer et de s'embrasser, lançant un regard mauvais et faisant un petit geste pour qu'ils partent, bien sûr j'ai pris garde à ce que mon peut-être ami d'enfance ne remarque rien, il avait même répéter mon nom et ce qu'il faisait -ce qui n'était pas anodin- me fit sourire, loin d'être moqueur.« Bien sûr que je me souviens de toi ! » mon sourire s'élargie, me voilà rassurée je ne suis pas folle, voulant sauter de joie mais, je me retiens, je me penche vers lui pour entendre ce qu'il me dit plus bas : « Tu étais la seule qui ne me traitait pas de tarlouze ! Comment ais-je bien pu t’oublier ?! D'ailleurs, je crois que c'est ce que tes collègues sont en train de faire, passer mon côté efféminé au peigne fin. Mais j'm'en fous maintenant ! » J'hausse les épaules avec un large sourire à sa première phrase puis à sa deuxième je suis un peu gênée, mais ne me lassant pas paraitre cette gêne, je réponds derechef avec un large et beau sourire. « Je le fais encore aujourd'hui même puis toi tu étais le seul à ne pas me traiter de peggy... On oublie souvent une petite rousse avec des rondeurs. » avouais-je en haussant les épaules, j'avais mentionné ce fait pour qu'il me reconnaisse.. C'est simple une fillette rousse ronde au nom de Meena ça ne court pas les rues. « Ne fais pas attention à eux, ils sont jaloux. » dis-je en levant et baissant ma main signe pour eux de déguerpir, leurs grimaces derrière son dos finiront bien par me distraire et me faire sourire et pour Lorcan de les laisser là où ils sont...« Aw tu as… changé ! Ça fait plus de dix ans maintenant ! » ça c'est sur j'ai changé, je ne suis plus la même empotée dont la mère l'empêchait de manger quoique ce soit, plus de rondeurs, j'ai biengrandit et minci... « Et oui quinze kilos en moins ça affine la silhouette et la change... Humm toi aussi tu as changé, j'ai bien eu du mal à te reconnaître! » dis-je en rigolant, ça me fat bizarre de le retrouver là, dans ce lieu, et dire que si je n'avais pas fait ce métier je ne l'aurais jamais revus. Gigotant un peu de joie, je me dandine légèrement comme si je suis envahie de fourmis qui me piquaient le derrière, je m'empêche juste de lui sauter au coup tellement que je suis heureuse de le voir, oui je crois bien que quand j'étais gamine je l'aimais, mon premier amour ? oh oui sans aucun doute sinon je ne l'aurais jamais reconnu. « Tu… Tu es ici depuis combien de temps ? » Je me penche quand il s'appuie sur la table, me demandant ce qu'il faisait...J'affiche une petite mimique et réfléchit à sa question. « Trois ans... hum non quatre cette année. » dis-je en comptant légèrement sur mes doigts. « Depuis que je suis partie de chez mon père. » et surtout après avoir quitté ma mère en Ecosse des années avant pour les USA et je finis par vivre dans ce village paumé... car je suis tombée amoureuse et quand mon père m'a dit que c'était là où il avait passé l'une de ses années les plus merveilleuses, j'ai voulu vivre dans un endroit où mon père avait vécu heureux, quitte à faire deslongs voyages pour aller faire mes études que je n'ai fini par quitté aussi... Me voilà animatrice radio, métier qui me plait vraiment surtout à ce moment précis. « Et toi ? » je rigole encore ne revenant pas à ce qui se passe aujourd'hui. « Whoua, c'est...je n'ai pas de mot...pour expliquer ça. » dis-je ne penchant la tête et rigolant bêtement...« Le monde est petit. » « Je ne sais pas par où commencer, je n’en reviens pas ! » J'hausse les épaules et sourit, dix ans on passés depuis qu'il est parti, je dois dire que son départ m'a rendu...très nostalgique j'espérais toujours qu'un beau jour il revienne me chercher, et qu'on s'en aille loin de ce monde qui ne faisait que critiquer... C'était bien un rêve d'enfin. « Moi non plus, il y a tellement de choses... » dis-je tout bas en me mordillant l'ongle. « Parlons de tout et n'importe quoi devant un café !! Il en faudrait même une demi-douzaine. » Dis-je en levant les yeux en ricanant. Et un élan de joie me poussa à le serrer dans mes bras, une étreinte de retrouvailles cela en était une véritable, chaleureuse comme il se doit, je ricane légèrement dans ses bras, oui je crois être trop câline. Je me décolle de lui avec un petit sourire en laissant mes mains sur ses épaules je penche un peu la tête. J'avais bien grandis depuis et dire qu'avant il faisait bien trois têtes de plus que moi, maintenant il en fait à peine une et encore, je suis contente en fin de compte d'être un peu trop grande. Il nous a fallu dix ans pour que nos chemins se recroisent.... C'est un signe du destin !! Le roi des démons n'est plus là à me hanter aujourd'hui. « J'en reviens pas, ça fait un peu étrange et surtout roman à l'eau de rose... » Je plisse le nez et sourit. « Deux amis d'enfance qui se retrouvent, ils se reparlent, renouent les liens, ils finissent par s'aimer, faire des cochonneries avant et... » Je penche la tête sur le coté en agitant la main « je parle trop, dis le moi car si tu m'arrête pas je ne vais pas arrête de parler, parler et encore parle, à t'en rendre sourd. » Dis-je en rigolant, oui une vraie pipelette mais, je ne parle pas de moi dans mes très long discours, non je parle de tout et de rien...



Dernière édition par Meena P. Galloway le Ven 24 Juin - 20:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptySam 18 Juin - 23:28

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Elle hocha la tête, me laissant dans mon expectative quant au fait que j’avais pu me recoiffer sans avoir eu l’air trop idiot puis, appuyant sur la mèche rebelle elle murmura amusée « Laissez moi vous aider... » Avant de s’excuser instantanément. Je ne pus m’empêcher de rire, j’avais aussi ce reflexe de faire les choses moi-même, de recoiffer, rhabiller, corriger tous ceux que je rencontrais. Surement un truc d’Ecossais. Une fois que je lui annonçai qu’effectivement, je me rappelais d’elle, voir s’élargir son sourire me fait chaud au cœur, tout comme elle haussa les épaules lorsque je lui fis signaler que je n’étais pas dupe du jeu qui se déroulait derrière mon dos, j’étais trop habitué pour ne pas entendre les mots qu’ils disaient ou ne pas les sentir bouger de manière significative. De plus, les Yankees sont beaucoup plus bruyants dans toutes leurs actions que les britanniques, peut-être à l’exception des Irlandais, mais ceux-ci ont des raisons… « Je le fais encore aujourd'hui même puis toi tu étais le seul à ne pas me traiter de peggy... On oublie souvent une petite rousse avec des rondeurs. » Peggy, je n’avais jamais compris ce surnom, à cause de la cochonne, oui, ça c’était rentré mais tout d’abord, je n’avais jamais vu de cochon roux et ensuite, je l’avais toujours trouvée charmante. Les enfants sont méchants, tous autant qu’ils sont, c’est un fait établit depuis la nuit des temps. Faisant un geste de la main signifiant « Dégagez bande de cons » à ses collaborateurs, elle tenta d’être gentille avec moi en me disant : « Ne fais pas attention à eux, ils sont jaloux. » je rougissais quelque peu. « Il n’y a pas vraiment de quoi… » Certes, j’avais de l’argent, mais à part ça, j’étais une personne comme une autre, rien n’avait vraiment changé… On ne connait pas souvent la tête des écrivains que l’on lit, cela ne m’apportait pas de succès d’un point de vue sentimental et on continuait de me traiter comme on l’avait toujours fait. Mais je commençais à réellement m’en moquer, avant je le disais simplement, et n’en pensait pas un mot. Puis cela avait commencé à changer, je commençais à accepter le fait que j’étais comme j’étais, que mes manières féminines ne changeait pas le fait que j’étais un homme, que ma manière d’écouter, de voir, de retranscrire était quelque chose que peut-être je n’aurais pas eu si je n’étais pas celui que j’étais. Et cela m’avait beaucoup aidé. « Et oui quinze kilos en moins ça affine la silhouette et la change... Humm toi aussi tu as changé, j'ai bien eu du mal à te reconnaître! » Je ne peux m’empêcher d’éclater de rire à mon tour. « Ah ! Ceux que j’ai pris étaient donc à toi ! J’ai une meilleure coupe de cheveux, c’est vrai ! » Et puis l’abandon de la paire de lunettes lorsque je suis à l’extérieur. Et lorsque je « travaille » comme là, je ne m’habille pas moi-même mais porte des tenues préparées, c’est vrai que pour un bisexuel, une pédale comme diraient ses collègues, ne pas savoir s’habiller peut-être un crime, pourtant, c’était assez le cas, on pouvait même dire que je n’avais aucun talent vestimentaire particulier. Elle gigote, je me demande si elle n’aurait pas envie de s’absenter pour aller au petit coin et qu’elle soit trop polie pour le demander. Je me mordille la lèvre inférieure en me calant sur la table pour faire porter mon poids autre part que sur mon mètre quatre vingt. Je lui demande enfin depuis combien de temps elle est là. Ah ! Voilà pourquoi nous ne nous étions pas rencontrés plus tôt, elle me retourne la question, je la laisse en suspens une demi-seconde. « Et bien, ça fait dix ans que je suis arrivé ici. Hum... Y’a un peu plus de quatre ans maintenant… Je suis, ‘fin j’ai déménagé à Boston, je suis revenu y’a pas longtemps. » J’hochais quelque peu la tête, j’imaginais bien que j’avais vraiment l’air con, mais ça faisait vingt quatre ans que j’étais comme ça après tout. Tout à coup elle penche la tête en rigolant comme une adolescente après un rendez-vous « Whoua, c'est...je n'ai pas de mot...pour expliquer ça…. Le monde est petit. » Effectivement, je suis dans le même état de surexcitation quelle. Quel miracle fait que l’on retrouve les mêmes personnes dans les deux coins les plus paumés de deux pays situés à des milliers de km l’un de l’autre ? Quelle configuration interstellaire avait pu rendre ce phénomène possible ? Je lui dis simplement la vérité, je ne sais pas par où commencer, il s’est passé tellement de choses en dix ans, vingt si on additionne nos deux vies. Tant de bonheurs, problèmes, anecdotes, secrets, mystères. Tant de choses durant toutes ses années. Tant de rêves, de pleurs, de rires. Tant de fêtes, d’enterrements, de vie, de joie, de déception, de tristesse de morts. Tant de choses qui font que la vie est la vie. Tant d’événements. « Moi non plus, il y a tellement de choses... » Je remarque qu’elle se grignote les ongles. « Parlons de tout et n'importe quoi devant un café !! Il en faudrait même une demi-douzaine. » Et avant même que je puisse lui répondre, elle me serra dans ses bras. Au début rigide, je finis quand même par la prendre à mon tour dans les bras, un sourire aux lèvres bien qu’elle ne puisse pas le voir. Elle se décolle de moi, peut-être un peu trop vite à mon gout, mais gardant tout de même ses mains sur mon corps, sur mes épaules plus précisément. « J'en reviens pas, ça fait un peu étrange et surtout roman à l'eau de rose... Deux amis d'enfance qui se retrouvent, ils se reparlent, renouent les liens, ils finissent par s'aimer, faire des cochonneries avant et... je parle trop, dis le moi car si tu m'arrête pas je ne vais pas arrête de parler, parler et encore parle, à t'en rendre sourd. » J’éclatais de rire. Au moins, ses intentions étaient claires, la partie « Faire des cochonneries » m’avait arraché un léger sourire, je devais bien me l’avouer. Je me passais une main dans les cheveux, « Tu es Ecossaise, c’est normal. On ne parle pas trop, on s’exprime, c’est tout… ! » Je riais derechef. « Je te paie les cinq premiers cafés, ça te dit ? Oh et puis, si tu veux, je t’écrirais un roman sur deux amis qui se retrouvent après dix ans… » Je riais à nouveau, fixant soudainement le sol, ne sachant pas trop comment elle allait prendre cette… blague ? En était-ce réellement une d’ailleurs ? Je ne le savais même plus moi-même.

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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyVen 24 Juin - 19:10

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Je n'ai jamais été mollassonne, manquant de réactivité et de tact, au non je crois bien que j'en ai trop d'ailleurs... Enfin je ne trouve pas que cela soit un handicape après tout si quelqu'un me déteste pour cela, c'est bien triste au fond car, détester une personne pour son avenante et sa sociabilité je trouve cela un peu... puéril pour ne pas être vulgaire... Cela m'a permis tant de choses, faire des rencontres inoubliables me rendant alors si heureuse malgré les histoires douloureuses qui ont fait face dans ma jeune vie d'animatrice radio mais, les malheurs cela arrivent à tout le monde... peut-être ne sont ils pas tous maudit par le roi des démons... Oui je suis maudite par lui, non non je ne suis pas folle, juste un peu déjantée et très superstitieuse, ce n'est pas rien que si à chaque fois que j'achète un journal je vais aller litre mon horoscope! C'est l'un des grands seuls points qui à changer terriblement en moi depuis que je suis gamine avant je ne l'étais pas, je rigolais même à ce sujet jusqu'à ce que mes parents divorcent et que mon meilleur ami partent pour les État-Unis Et ce meilleur ami d'avance se trouve en face de moi à cet instant même, cela fait une dizaine d'années que ne nous sommes pas revus, et voilà que nos routes se recroisent dans cette tour de radio, ou j'exerce mon métier, il est là, au début je ne l'ai pas reconnu mais j'ai eu ce sentiment que c'était lui, et je ne manque pas d'audace je me suis délibérément jeter dans des longues paroles pour savoir si c'était le cas... et ça l'est!
Je ne peux m'empêcher d'être heureuse de savoir que je le retrouve enfin après tant d'années sans s'être jamais revu, et dire que je croyais ne plus jamais le revoir, que j'étais bien idiote de penser qu'il serait venu me rechercher, c'est juste que j'étais une gamine à qui ont lui fait toujours la promesse qu'on reviendra la chercher et ces personnes ne sont jamais revenues, on s'était fait la promesse de ne jamais se séparer mais, le destin en a décidé autrement et nous à dessouder dû à nos parents, lui est parti, je suis restée, au fond quand j'ai voulu vivre chez mon père c'est que je savais que j'avais une chance de le revoir et je crois bien qu'au fond j'ai bien fait de prendre cette décision car si j'étais restée avec ma mère, je ne serais pas là aujourd'hui, elle n'aurait jamais voulu que je sois animatrice radio. Il se rend compte des moqueries de mes collègue, je lui avoue qu'il n'a pas à s'en faire, c'est bien vrai, ils faisaient cela juste pour m'embêter et se moquer de lui était la bonne solution « Il n’y a pas vraiment de quoi… » je lui souris gentiment voulant lui répondre qu'il y avait un tas de raisons pour lesquelles ils pouvaient être jaloux mais, je dois construire ma réponse comme il faut pour ne pas que cela paraisse étrange. « Je pense le contraire mais vraiment... je ne suis pas d'accrod » dis-je simplement avec un large sourire amusé, je reprends de suite. « Un ricain ne peut-être que jaloux de nous les écossais, nous sommes trop parfaits pour eux. » je rigole en faisant une petite mimique et en haussant les épaules, puis j'ai eu cette envie de rajouter surtout un écossais comme toi, mais je ne dit pas un mot...Je ne sais pas pourquoi mais je suis tellement heureuse que j'ai envie de lui dire un tas de chose gentille, quand on était gamin cela passait crème mais maintenant que nous sommes adultes, quelques mots agréables peut vite être mal interprétés... Quel dommage de ne plus être enfant, nous ne soucions presque de rien, juste parfois de notre physique dont les gens se moquent.« Ah ! Ceux que j’ai pris étaient donc à toi ! J’ai une meilleure coupe de cheveux, c’est vrai ! » je ricane en haussant les épaules, il n'a jamais été gros, toujours aussi fin qu'une allumette, je paraissais même plus grosse quand j'étais à côté de lui en y repensant... Je ne suis pas trop habituée à ce genre de retrouvailles, généralement les personnes qui s'en vont...je ne les revois plus jamais... « Je crois qu'ils se sont transformés en centimètres sur toi et non en graisse.... Puis tu ne portes plus ces lunettes très originales... je les aimais bien...» dis-je bêtement, j'aime beaucoup les choses qui sortent de l'ordinaire. «On dirait que la vieillesse nous a bien embellis, profitons qu'elle soit bénéfique et non dégradante car bientôt ca sera le cas. » je rigole un peu fort, j'ai toujours eu ce fameux rire un peu trop contagieux... . « Et bien, ça fait dix ans que je suis arrivé ici. Hum... Y’a un peu plus de quatre ans maintenant… Je suis, ‘fin j’ai déménagé à Boston, je suis revenu y’a pas longtemps. » quand il est partie je suis arrivée... Dire qu'on aurait pu se croiser des années avant... ou peut-être pas du tout... le destin fait de bien drôle de choses.
Par ce sentiment de joie et de surexcitation j'ai eu cet élan et je l'ai serré dans mes bras, sottise quand je le sentis aussi raide qu'une chique mais, tout d'un coup plus soulagé quand ses bras se refermèrent sur moi mais je finis tout de même par m'écarter, me trouvent un peu sotte de réagir comme une gamine, je suis trop âgée maintenant pour agir de la sorte... Je finis par me lancer dans un discours sans fin, trouvant cette situation drôle et sentant un peu le film à l'eau de rose, je joins mon rire aux sien, bien heureusement qu'il rigole d'ailleurs je me serais sentit mal sinon. « Tu es Écossaise, c’est normal. On ne parle pas trop, on s’exprime, c’est tout… Je te paie les cinq premiers cafés, ça te dit ? Oh et puis, si tu veux, je t’écrirais un roman sur deux amis qui se retrouvent après dix ans… » à mon tour d'éclater de rire « Tout à fait. » dis-je entre une bouffée d'air, je me stoppe un peu, nous devenons un peu trop bruyant. « Et je pais les derniers... » dis-je en souriant. « M'écrire un roman? Quelle belle et gentille attention sur mon thème préféré en plus... Je le dévorerais pour savoir la fin! » je luis fais un petit clin d'oeil avec un large sourire. « Je serais ta plus grande fan, à la limite d'être ta groupie » je rigole, « Tu seras bien chanceux. » humm... mauvaise blague peut-être, je me gratte légèrement le cou, tapotant le livre légèrement sur mes ongles. « Sortons d'ici, nos ondes positive sembles gênés leurs ondes de faux bosseurs... »Je ricane et prend ma veste la mettant sur mon dos « Et puis on pourras parler de tout intimité et sans être juger par les deux ânes qui son derrière toi. » petit sourire, j'enroule mon écharpe autour de mon coup, range le livre dans mon sac à main toujours aussi bien rangé... Ironie... « Tu ne dis pas au revoir Meena ? » je me tourne vers mes collègues. « Je ne suis pas encore partie. » puis je réfléchis un petit instant levant les yeux au ciel. « Puis vous ne méritez même pas que je vous le dise. » dis-je en souriant, « Tu nous quitte pour un Ecossais ? je fais quelques pas en arrières en les dévisageant. « Vous êtes désagréable avec Lorcan, je le suis avec vous... et on dirait bien que oui.»j'hausse les épaules et leurs tourne le dos et m'approche de Lorcan qui m'attends « C'est bon je suis prête! » dis-je toute souriante à mon ami d'enfance.
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MessageSujet: Re: I'm sure, i know you|| Lorcan (l)   I'm sure, i know you|| Lorcan (l) EmptyDim 26 Juin - 20:10



Nous avions commencé à discuter, tout naturellement à partir du moment où nous nous étions rendus compte que nous nous connaissions depuis des lustres, depuis notre enfance. Nous parlions simplement, jusqu’à ce que je dise qu’elle se trompait : ses collègues n’avaient pas à être jaloux de moi. Ce à quoi elle répondit : « Un ricain ne peut-être que jaloux de nous les écossais, nous sommes trop parfaits pour eux. » Elle rigola, j’en fis de même. Et après on dit que nous, les britanniques ne faisons pas d’effort pour nous intégrer à la société américaine mais regardez, nous leur donnions d’affectueux surnoms : elle « ricains », et moi « yankees ». Voyez-vous, nous sommes pour les américains, mais ils resteront toujours en dessous des Ecossais… Ahhh la fierté Ecossaise. Nous poursuivons notre bonhomme de chemin, discutant de nous enfants. « Je crois qu'ils se sont transformés en centimètres sur toi et non en graisse.... Puis tu ne portes plus ces lunettes très originales... je les aimais bien...» Je grimaçais « Ah non, elles étaient atroces ! J’en ai des un peu plus sobres maintenant, mais les lunettes ne me vont toujours pas… Et puis c’est justement les centimètres qui les cachent… » Je riais. C’était vrai que du à ma grande taille, je paraissais maigre comme un clou. « On dirait que la vieillesse nous a bien embellis, profitons qu'elle soit bénéfique et non dégradante car bientôt ca sera le cas. » Elle rigola un peu fort, je ne pus m’empêcher de la suivre. Rien que son rire était si amusant qu’il aurait pu faire s’esclaffer n’importe qui. J’acquiesçais bien volontiers ses dires, il était vrai que nous étions devenus pas mal, surtout elle, et que nous n’allions malheureusement pas rester à vie ainsi. Je savais qu’un jour je finirais par payer ma manière de manger, comme si un régiment avait prit possession de mon corps et mon penchant certain pour l’alcool qui pour le moment brulait mes graisses mais n’allait pas durer. De même si je ne réduisais pas l’usage de mon briquet sur les clopes je finirais avec un trou dans le poumon et je ne serais plus capable de rien. J’avais toutes les cartes en main pour vieillir prématurément et de manière assez vilaine. Nous parlons de nos arrivées à Arrowsic, elle me serra dans ses bras, ce qui m’étonna de premier abord. Lorsqu’elle parla de la ressemblance de notre rencontre à une histoire de roman fleuve je ne pus m’empêcher de rire et de lui dire que j’écrirais pour elle l’un de ces trucs pour lequel je n’avais jamais vraiment trouvé d’intérêt quelconque. Elle riait, c’était charmant, elle ressemblait à une enfant. « M'écrire un roman? Quelle belle et gentille attention sur mon thème préféré en plus... Je le dévorerais pour savoir la fin! » Elle me fait un large sourire avant de poursuivre : « Je serais ta plus grande fan, à la limite d'être ta groupie » Rire. « Tu seras bien chanceux. » J’hausse un sourcil, me gratte la tête. « Et bien… Il faudra te battre avec ma mère, je crois que les trois quarts des bouquins que j’ai vendu, je le lui dois. » Je ris, me disant que j’avais vraiment l’air con. « Mais tu… » es plus charmante qu’elle. Non, ça pourrait être mal perçu, elle pourrait croire que je suis inconvenant… Lorcan ta gueule un peu pour voir… « … as raison. » Je lui souris. « Je serais chanceux d’avoir une lectrice telle que toi. » Elle tapote le livre sur ses ongles, ça me rend un peu nerveux mais je fais comme si de rien été. Ça m’arrive tellement souvent après tout que je sais feindre le fait de ne pas voir ces petits gestes soit d’impatience, soit de gêne. Puis je m’en inspire, bien souvent, on retrouve certains tics chez des personnages dans mes romans. Même si ma source intarissable d’idioties et choses répétables et répétées s’avère tout simplement, bien souvent, être moi. « Sortons d'ici, nos ondes positive sembles gênés leurs ondes de faux bosseurs... Et puis on pourra parler de tout intimité et sans être juger par les deux ânes qui son derrière toi. » J’hochais la tête, « Avec plaisir ! » Je m’avançais un peu pour prendre ma veste sur le porte-manteau et la besace où se trouvait mon ordinateur portable. Qui sait, une idée peut se trouver n’importe où n’est-ce pas ? Il faut toujours avoir son matériel sous la main, oui-oui, bloc-notes, stylos, crayons, j’ai tout. Un vrai sac d’étudiant. En surement plus bordélique. « Tu nous quitte pour un Ecossais ? » Je tourne légèrement la tête pour écouter, « Vous êtes désagréable avec Lorcan, je le suis avec vous... et on dirait bien que oui.» Je ne peux m’empêcher de sourire, elle est adorable cette Meena, même si ça fait des siècles que l’on ne s’est pas vu, elle continue à me protéger, c’est fou. [color=#8CC6D7]« C'est bon je suis prête! » dit-elle en se rapprochant de moi. Je lui fais signe de la main en direction de la porte d’entrée du studio : « Après vous, Charmante Demoiselle… », Je me retourne vers la salle et ses occupants. « Bonne journée tout le monde ! » Je fais un signe de la main et adresse un large sourire aux collègues de la jeune femme qui s’étaient moqués de moi. Et ensemble, nous prenons le chemin du café le plus proche.
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