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 KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.

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MessageSujet: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  EmptySam 7 Jan - 17:22





keith simons

Hide my head I want to drown my sorrow.


nom : Simons. prénom : Keith. âge : trente ans. origines : Portland, maine. statut civil : célibataire. occupation : publicitaire. avatar : Josh Hartnett. crédits : theslob | tumblr. scénario : non, made in my head.


this is where we're meant to be


dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses: la rencontre, l'espoir, la chute; comme des tableaux. mais dans la vie il n'y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique attention danger, éboulements fréquents ou désillusion imminente. dans la vie on est tout seul avec son costume, et tant pis s'il est tout déchiré.
no et moi.


Toutes les belles histoires commencent par ‘il était une fois’ et se terminent par ‘ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants’. Malheureusement pour vous, cette histoire ne commencera, ni ne finira, de cette façon. Ma vie est loin d’être un conte de fées. Je sais que parfois, j’ai tendance à exagérer. À extrapoler le tout, voir les choses à ma façon. Les réarranger, les rendre plus pénibles que nécessaire… Mais vous ne pouvez pas comprendre. Je pourrais essayer de mettre des heures à vous raconter ce que ça fait d’avoir dix ans et d’apprendre que votre mère est mourante. Ce sentiment que le monde vous échappe, qu’il est trop important pour vous et que le manège incessant vous donne la tête qui tourne. Je pourrais vous raconter cette envie de crier : arrêtez le monde, je veux descendre. Parce que vous êtes petit et que vous n’y comprenez rien. Ca ne veut rien dire pour vous, être malade. C’est un petit rhume qu’on soigne avec des gouttes pour le nez, une varicelle qu’on calme avec de l’alcool, une gastro-entérite qui vous fait vous chier dessus honteusement. Je pourrais essayer de vous raconter les deux années qui suivirent l’annonce. Pleines de tristesse, de solitude, d’espoirs vains et de manque cruel. On vous voit sans vous voir. On vous regarde avec des yeux embués de larmes qui hurlent malgré eux : pauvre petit, il va en baver. Je pourrais essayer de parler de votre envie d’être meilleur, de faire les choses correctement, de prouver que vous en valez la peine. Cette envie d’être vu pour ce que vous êtes et non pour le gosse de la mère malade. Cette espèce de douleur indécente qui vous encercle le cœur à toutes heures de la nuit et du jour. Cette prière que vous faites chaque soir avant de vous endormir. S’il te plaît Seigneur, soit pas con, sauve ma maman. J’ai besoin d’elle, tu sais. Vous avez besoin d’elle, de votre père, de tous les gens qui vous entourent. Mais ils ne vous voient pas. Eux aussi ne voient que la douleur. Je tenterais en vain de vous faire comprendre que ce n’est pas facile tous les jours, que c’est pénible et lessivant. Je pourrais ensuite vous expliquer le vide que l’on ressent lorsque l’on perd cette personne. Ce sentiment de voir le monde s’écrouler et de dépérir sous les déchets. Cette culpabilité que l’on ressent alors qu’on pense : tant mieux, ça devait arriver. Vous vous forcez à pleurer, parce que c’est ce qu’on attend vous. Les gens ne peuvent pas comprendre que vous avez déjà tant pleuré que les larmes ne veulent plus rien dire. Vous avez perdu le pari, on n’a pas entendu vos prières. Alors, vous vous faites la promesse de ne plus jamais prier qui que ce soit. De ne plus trop aimer, c’est trop douloureux. Mais c’est impossible. Vous essayer de vous raccrocher à ce que vous pouvez. Et je pourrais vous expliquer que le vide qu’elle laisse derrière elle ne sera jamais comblé, même si vous vous habituez à son absence. On s’habitude oui, on vit avec bien sûr, mais oublier c’est impossible. Alors je pourrais vous parler de la vie que vous essayer de reconstruire. Je pourrais vous expliquer cette envie de vous accrocher à quelqu’un qui, pourtant, n’est qu’un intrus dans votre vie. Mais vous vous rendez compte que tout cela n’a pas d’importance. Vous regardez votre père construire une nouvelle famille en vous disant que vous n’êtes que la cinquième roue du carrosse. Vous essayez de continuer à vivre, de chercher du réconfort là où vous le pouvez mais votre est cœur s’est fait de pierre. Je pourrais passer des heures à vous le raconter, vous l’expliquer… Vous diriez : oui, je comprends, ne t’en fais. Mais la vérité, c’est que vous ne pouvez pas comprendre. Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas s’imaginer la perte d’une personne aussi importante. Essayer toujours de vous construire alors que vous avez perdu le plus beau et le plus fort de vos piliers. Essayer. Vous échouerez toujours. Parce que la vie, ce n’est pas un conte de fées. Tu ne te relèves pas comme si rien ne s’était passé. Tu fais juste semblant, et tu continues d’avancer. Péniblement, en rampant la plus part du temps, avec l’espoir pourtant…


living young and wild and free

t'arrives d'où : l'espace schengen. pourquoi thub : et dans 150 ans, on s'en souviendra pas. de ta première ride, de nos mauvais choix, de la vie qui nous baise. des avis : si c'est pas l'amérique, ça y ressemble bien. des questions : est-ce qu'on va reprendre la route ? est-ce que nous sommes proche de la nuit ? est-ce que ce monde a le vertige ? est-ce qu'on sera un jour puni ? est ce que je rampe comme un enfant ? est-ce que je n'ai plus de chemise ? > règlement lu : c'était le temps d'une autre année. le temps de la vitesse et de l'ombre. > dernier mot : le petit train s'en va au-dessus de toi.



Dernière édition par Keith Simons le Sam 7 Jan - 17:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  EmptySam 7 Jan - 17:22


On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est lorsqu'il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C'est Orly ou la gare de l'Est à la fin d'un amour. C'est l'enfant qu'on ne fera jamais ensemble. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre...
guillaume musso.

Portland lui manquait, l’agitation lui manquait, sa mère lui manquait… Sa vie n’était qu’un ensemble de manque qui le rendait grognon et boudeur. Keith venait d’avoir treize ans et son père venait de se remarier. Cela ne faisait qu’un an que sa mère les avait quittés et pourtant, il devait déjà supporter cette abominable jeune femme. Rose était gentille, elle souriait tout le temps et n’arrêtait pas de lui parler de base-ball. Dans l’espoir vain que ça l’intéresse, sans doute. Et s’il était vrai qu’autrefois le jeune garçon était un sportif accompli, ce passe-temps n’avait plus de raison d’être à ses yeux. Les nombreuses cartes de collection qu’il possédait avait finit dans une boîte à chaussure, dans un coin de sa garde-robe. Il n’y toucha plus. Comme il ne toucha plus à ses rêves d’enfants ; comme il refusait de toucher à Georgie, ce petit frère tombé des nues ; comme il refusa de toucher aux livres qui encerclaient sa nouvelle chambre. Arrowsic ne lui plaisait pas. C’était tellement différent de ce qu’il avait connu, il lui sembla qu’ici, les gens se connaissaient tous et qu’il était impossible de demeurer inconnu dans la foule. Il regretta Portland et ses nombreux habitants, il regretta Richard, son meilleur ami. Il regretta tout. « On va rester combien de temps ? » Sa voix n’avait été qu’un murmure, comme si la question était interdite. Keith demeurait devant la maison, la tête penchée, cherchant à comprendre l’intérêt de ce déménagement. « Longtemps, j’espère ! » Une petite voix fluette s’était fait entendre derrière lui. Intrigué, il avait froncé les sourcils et s’était retourné. Devant lui, une jeune fille le regardait en souriant. Elle devait être un peu plus jeune que lui. Dix ou onze ans, tout au plus. Keith observa ses beaux cheveux bruns et se mordilla la lèvre inférieure en revoyant le visage de sa mère. Lui, il n’aspira pas à rester longtemps. Il souhaitait même repartir sur le champ. Pourtant, il se força à sourire. Cherchant à se montrer agréable, même si cela lui sembla trop compliqué. « Je m’appelle Rebekah, je suis ta nouvelle voisine ! » « C’est moi le nouveau voisin… » n’avait-il pas pu s’empêcher de rectifier. Comme si cela avait une quelconque importance. Elle lui avait sourit et il avait compris. Que quoi qu’il fasse, quoi qu’il dise… Rebekah aurait toujours raison et il aurait toujours tort. Elle était de ces personnes qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer et d’admirer. Elle était de ces gens de qui l’on s’éprend sans s’en rendre compte. Et Keith s’était fait avoir, comme un bleu. Tout juste treize ans et déjà sous le charme de cette enfant. Ils allaient être amis, amis pour la vie s’étaient-ils même promis un jour. Et jamais il n’imagina trahir sa promesse. Elle était devenue pour lui, la seule qui en veuille la peine. Sa bouée de sauvetage, son ilot en pleine mer…

On se fera la bise comme de vieux amis. On ira boire un café ensemble comme si la Terre ne venait pas de s'écrouler. Autour de nous les gens continueront de vivre. On bavardera d'un ton badin, puis, quand on se séparera, l'air de rien, ce sera pour toujours. 'Au revoir' sera le dernier mensonge.
frédéric beigbeder.

« Partir ? » Son cœur s’était emballé à la simple entente de ce moment. Partir impliquait beaucoup de choses et Keith n’avait jamais été un adepte de ce verbe. Partir, c’était renoncé à tout ce qu’on avait déjà pour construire à nouveau. Partir, c’était rangé le passé dans une boîte à chaussures au fond de la garde-robe. Partir c’était recommencer à vivre. Ailleurs, autre part, avec de nouveaux rêves et de nouveaux projets. Non, elle ne pouvait pas partir et elle ne pouvait pas non plus lui demander de la suivre. Rebekah avait vingt ans et des rêves plein la tête, celui d’aller s’enterrer au fond d’une cambrousse pour sauver la vie de parfaits inconnus. Il savait que ça arriverait, elle l’avait toujours prévenu mais… Dans le fond, il ne la pensait pas capable de ça. De l’abandonner, lui, ici et seul. Keith avait vingt-deux ans et ses rêves se résumaient à : vieillir comme un putain d’enfoiré, pompant le fric des pauvres gens sans personnalité. Il n’avait rien d’une personne respectable que tout le monde aime. A vrai dire, il n’avait rien en commun. Si ce n’est une profonde tendresse l’un pour l’autre. Lui l’aimait peut-être un peu trop, peut-être un peu plus qu’il voulait bien le laisser entendre. Toutefois pas suffisamment pour la suivre. « Non, je ne vais nulle part. » Ses simples mots avaient suffit à briser le peu d’humanité qu’il avait gardé jusqu’ici. En grandissant dans cette famille recomposée, Keith avait fermé les portes de son corps. Insolent et présomptueux, il avait l’espoir naïf que tout le monde lui mangeait dans la main. Il était perpétuellement froid, dédaigneux et pensif. Il pensait le plus clair de son temps dans ses pensées, laconique, incapable d’exprimer ce qu’il ressentait avec des mots clairs et précis. « Bekah, je peux pas aller au fond de ta putain de cambrousse et tu le sais très bien. Parce que, moi, j’en ai rien à foutre des gens. J’en ai rien à foutre qu’ils crèvent, c’est comme ça que ça fonctionne dans la vie. Grandis un peu, ce n’est pas parce que tu fais une bonne action qu’on t’enverra des voyages tous frais payés au Paradis. Le Paradis n’existe pas de toute façon. » Avait-il alors craché au visage de son amie, la seule qui avait réussit à l’attendrir depuis le décès de sa mère. La seule qu’il regardait avec des yeux intéressés et non vides. Mais elle avait ses rêves et il avait les siens – si tant est qu’on puisse nommer cela comme ça. Il lui avait simplement dit au revoir, comme si ça ne l’atteignait pas. Comme si son départ n’allait pas le briser en mille morceaux. Comme si elle n’était pas la seule personne qui pouvait le rendre vivant. Il lui avait tourné le dos, il s’était promis d’oublier, d’avancer. Comme si elle n’avait jamais existé. Mais quand vous racontez des choses aux gens, ils se mettent forcément à vous manquer. Parce qu’il n’y a plus personne pour vous entendre geindre et parce qu’il n’y a plus personne à qui faire valoir votre humanité. Alors, il s’est fermé. Comme une coquille d’huître, impossible à ouvrir. S’il gardait une perle enfuie au fond de son être ? Personne ne le savait et probablement que personne ne le saurait jamais, c’est comme ça.

La vie, même quand tu la nies, même quand tu la négliges, même quand tu refuses de l'admettre, est plus forte que toi. Plus forte que tout. Des gens sont revenus des camps et ont refait des enfants. Des hommes et des femmes qu'on a torturés, qui ont vu mourir leurs proches et brûler leurs maisons ont recommencé à courir après l'autobus, à commenter la météo et à marier leurs filles. C'est incroyable mais c'est comme ça. La Vie est plus forte que tout.
anna gavalda.

Quand elle est partie, la vie à repris. Comme si elle n’avait jamais existée, comme si elle n’avait pas comblé son adolescence de sa présence. Quelques lettres au début, un réel sentiment de manque et puis finalement, il s’était habitué à son absence. Tant et si bien qu’il avait vécu ses années universitaires avec beaucoup d’indifférence et de mépris pour le monde. Son colocataire était un type assez original, avec des idées plutôt libéré. Avec le temps, il fit de lui ce qu’il avait toujours détesté. Il avait perdu sa virginité avec une pute, avait consommé l’alcool comme du petit lit, s’était même piqué une fois où deux. Devenu frimeur et sans attache, il passait la plupart de son temps dans des clubs de strip-tease à glisser des billets dans les petites culottes sales. Il n’avait jamais renoué de lien sentimental, ni même physique avec qui que ce soit. Il était persuadé que sa main droite serait plus fidèle que n’importe quelle conne en talon aiguille. Et il était devenu le meilleur étudiant de sa promotion. Publicitaire de talent, il savait comment faire vendre et à peine avait-il envoyé quelques curriculum vitae qu’on se battait pour l’avoir dans sa compagnie. Evidemment, il avait choisi celle qui lui rapportait le plus. Il vivait désormais dans un loft trop grand pour lui seul, se baladait dans une voiture qui valait le prix de votre salaire à l’année et sortait des accroches de plus en plus insignifiantes que les clients s’arrachaient. Il avait finalement remplis sa part du marché, respecté son rêve. Il se faisait du fric sur le dos des gens naïfs et le pire, c’est qu’ils aimaient ça. « Simons, la dernière campagne de Bryce ne plaît pas au client, il faut que tu revois l’accroche et le concept. » Le supérieur de Keith venait d’entrer dans son bureau, un dossier à la main. Lui, assis sur sa chaise de bureau, les jambes croisées jouaient avec une babiole posée devant ses yeux. « J’emmerde le client, il aura ce que je lui donne. » avait-il alors lâché avec un profond désintérêt pour la personne en face de lui. James referma le dossier et pour la première fois depuis longtemps, il regard son petit protéger avec dégoût. James avait toujours été là pour Keith. Dès qu’il l’avait embauché, il avait tout fait pour qu’il se sente à l’aise et qu’il produise un bon boulot. Mais ces dernières années l’avaient rendu aigri et il était devenu insupportable. Le peu d’amis qu’il avait le fuyait, peut-être autant que lui-même cherchait à les ignorer. « Simons, écoute bien ce que je vais te dire… Si tu ne te ressaisis pas, je te vire. Et avec un coup de bien au cul monumental. » Keith releva le regard et sourit avec cynisme. Pensait-il sincèrement lui faire peur ? Depuis que Keith était dans la boîte, le chiffre d’affaire avait presque doublé. C’était en grande partie grâce à lui qu’il ne faisait pas faillite. « Joue pas au grand, Carmichael. T’es peut-être le bosse, mais c’est moi la tête pensante de la maison. Si tu me vires, tu n’as plus rien. Alors pitié, pas de fausses menaces. » James laissa un rire écœuré lui échappé. « C’était peut-être vrai il y a cinq ans, Keith. Quand tu étais jeune et motivé. Aujourd’hui, des Keith Simons, y en a qui traine partout dans les rues ! Joue pas au con, redescend sur terre. » Il serra les dents malgré lui, s’il perdait son boulot, il perdait tout. Il se mit debout et arracha le dossier des mains de son bosse. « Casse-toi, j’ai du boulot. » James Carmichael avait beau être le bosse, il avait toujours laissé Keith être arrogant et ne s’était jamais offensé de se voir traité comme un moins que rien. Dans le fond, il savait qu’il était seul et que sa vie n’avait rien d’un joli conte de fées.
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MessageSujet: Re: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  EmptySam 7 Jan - 17:28

KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  536240 I love you
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MessageSujet: Re: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  EmptySam 7 Jan - 17:33

J'allais oublié de le faire, t'sais. Arrow
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MessageSujet: Re: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  EmptySam 7 Jan - 17:57

Pas bien. KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  726387
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MessageSujet: Re: KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.    KEITH ∳ the dreams in which i'm dying are the best i've ever had.  Empty

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