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 Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.

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Fernando Gautier-Perez
Fernando Gautier-Perez
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Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. Empty
MessageSujet: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyLun 11 Mar - 14:43

FLASH BACK - 11 mars 2012
« Une fille éclate de rire, je me retourne. Elle est magnifique, enfin je crois. En fait je m’en fous, je la veux c’est tout. Enfin, je la désire, je ne sais même plus trop ce que je dis. Allez, parles Fernando.
« Salut beauté, j’peux te sauter dessus ? » Je n’entends pas sa réponse, juste les éclats de rire du barman qui cache le son de sa douce voix. Ce comportement ne me ressemble pas, mais après tout… On s’en fout ! On n’a qu’une vie et il faut vivre dangereusement. Sans attendre une seconde de plus, je me jette sur elle et je l’embrasse à pleine bouche. Nous avons chaud, c’est marrant et ça me donne même envie de la mettre à poil. »

Au moment où elle avait réapparu, j'avais souris. Durant le court laps de temps avant qu'elle ne se mette à parler, à répliquer plutôt, j'ai un drôle de sentiment. Je la regarde, mon sourire ne m'a pas quitté, pas encore. J'ai tellement l'impression que c'est normal d'être chez Kai que ça en est bizarre. Je n'ai pas envie de partir, plus jamais en fait. Un instant, je me demande si je ne suis pas encore sous l'effet de l'alcool. Je me pince même discrètement. Aie, je suis bien conscient, je ne rêve pas, on dirait que j'en pince pour cette fille. J'ai envie de la connaitre plus que je n'ai de recommencer à faire des galipettes. Enfin c'est vrai que je ne dirais pas non, elle est magnifique, séduisante. Seulement, il n'y a pas que ça.
C'est ainsi que se termine ma plus belle nuit, ma plus belle illusion. Je la regarde dans les yeux. J'essaye de photographier son visage, son sourire, enregistrer le son de sa voix. J'ai la sensation que je ne la reverrai pas de sitôt. On se fait quand même la bise en partant. Je suis nostalgique de nos baisers passionés. On se jète un dernier regard qui pourrait en dire long mais que j'ai du mal à analyser. Sans plus réfléchir, je pars, dos à elle, dos à notre nuit d'amour, les mains dans les poches, le cœur serré. Je soupire.

AUJOURD'HUI - 11 mars 2013
Malgré tout l’alcool ingurgité cette nuit là, je n’ai rien oublié. Du moins, j’ai encore en tête et avec précision la toute première image que j’ai eu de Kai. Je me souviens m’être retourné, l’avoir vue et avoir été attiré par elle tel un aimant. L’évidence de notre lien ne m’avait pas frappé tout de suite, j’étais bien trop bourré pour le comprendre. L’alcool m’avait peut-être brouillé les idées, mais mon coeur, lui, était bien en place. Il était prêt à inscrire le nom de Kai, de le graver à tout jamais. Déjà, le lendemain matin, je m’étais aperçu de quelque chose. Cette nuit m’avait changé. Mon coeur battait plus vite. Mon coeur ratait des battements lorsque j’entendais sa voix ou que je sentais son parfum. Mon coeur s’était serré lorsque j’avais cru que tout était perdu et que je m’en étais allé. J’avais changé. Pour le meilleur et pour le pire.

« Joyeux anniversaire, mon amour. » Je dépose un tendre baiser sur les lèvres de mon amoureuse que je laisse doucement émerger. C’est notre premier anniversaire ensemble, nos 1 an. Pour l’occasion, Kai a pris congé et moi, et moi, de toute façon je ne vais plus tellement au travail. On a pris congé d’autre chose également: de mon cancer. J’avais promis. « On va faire plein de belles choses aujourd’hui, tu verras. Et d’ailleurs, habilles toi, ça commence tout de suite ! Je te traîne dehors que tu le veuilles ou non ! » Je l’embrasse une nouvelle fois avant de me lever brusquement du lit. « Et puis, tu ne peux rien refuser à un mec aussi sexy que moi ! » J’ajoute avec un clin d’oeil. Je souris de toutes mes lèvres, pour la première fois depuis longtemps. Je me sens bien. Je sais que cette journée sera belle, mémorable et je compte profiter de chaque instant.

J’entends Kai remuer dans le lit et émettre quelques légers grognements. Je sais que ça ne l’emballe pas du tout de sortir du loft, d’ailleurs ça fait plusieurs jours qu’elle ne l’a pas fait. « Allez, allez, on se dépêche. J’vais prendre ma douche, tu... » Je stoppe net. J’ai une idée. Je retourne, presque en courant, dans la chambre et je tire Kai hors du lit. « Allez, râles pas. » Je l’embrasse dans le cou pour lui arracher un petit sourire. Je sais que c’est son petit endroit sensible et j’en joue. « Je suis pressé qu’on y aille donc ça ira plus vite si on se douche ensemble. »

Je retire son large tshirt et sa petite culotte. Elle est nue, là devant moi, pour la première fois depuis des semaines. Son petit ventre rond de femme enceinte est clairement visible. Alors que j’ai les yeux rivés dessus, je sens le mal aise de Kai. Elle tente de se cacher, elle recule. « Non, Kai ! » Je m’approche d’elle et je la prends dans mes bras. Elle tremble. Je sais qu’elle vit encore très mal la situation et qu’elle n’accepte pas ses nouvelles formes. « Tu es tellement magnifique, ma chérie. » Je lui chuchote dans le creux de l’oreille. Je caresse ses cheveux roux et je me blottis dans son cou. « Tu seras toujours la plus belle. Tu peux dire ce que tu veux, mais pour moi ce sera toujours vrai. » Je m’éloigne quelque peu, j’attrape sa main et je l’emmène dans la cabine de douche.


Nous marchons dans les rues d’Arrowsic, main dans la main. J’ai toujours ce sourire, ce sourire jusqu’aux oreilles. Ça en devient presque indescent de sourire autant, ça en devient presque trop. Kai me regarde bizarrement, je remarque qu’elle retient un petit rire. « Ben quoi ? Je suis heureux de me balader avec la femme que j’aime. » Gentillement, je ralentis le pas, nous sommes arrivés à destinations, nous sommes arrivés devant mon ancien immeuble. Je n’ai plus mon appartement, le bail est arrivé à son terme la semaine dernière. Il est vide, mais j’ai encore les clés. Je dois les rendre vendredi. Kai semble ne pas comprendre ce qu’on fait là. [color=brown]« J’ai encore deux trois trucs à récupérer avant qu’on aille dans l’endroit où je veux vraiment t’emmener. C’est un mensonge, mais comme je n’ai pas perdu mon talent de menteur, il passe comme une lettre à la poste.

On monte les escaliers, lentement. Je sors les clés de ma poche. J’ouvre la porte. Nous entrons. Ça fait bizarre de voir mon appartement comme ça, vide. Il ne reste plus rien de mon passage, si ce n’est les souvenirs. Les pièces semblent beaucoup plus grandes sans les meubles qui les habillaient. J’avance silencieusement dans ce qui était mon salon et je balaye la pièce du regard. Sans un mot, Kai me rejoint et attrape ma main. « En fait, je n’ai absolument rien à récupérer. » Je plonge mon regard dans le sien. « Tu te souviens, la première fois que tu es venue là ? »

FLASH BACK - 2 Mai 2012

« Des nouvelles de la fille que je convoite ? Bon sang Kai ! » Alors que je le répète, je réalise à quel point c'est aberrant. Comment il me semble impossible, inimaginable d'avoir une seule pensée pour une autre fille qu'elle. C'est Kai. C'est tout. Elle doit le savoir bon sang, au moins au fond d'elle. J'attrape son visage entre mes mains, presque avec force. Je le fais avec conviction. Je ne doute pas. Je ne doute pas non plus quand je m'approche toujours plus d'elle. Je ne doute pas non plus quand nos lèvres se croisent, se touchent, s'entremêlent. Je ne doute pas un instant. Je suis sur. Je suis bien. Je n'ai plus envie de décrocher. Je préférerai mille fois que nos deux bouches restent soudées, qu'on s'aime à l'infini, qu'on ne se lâche plus, plus jamais. Je ne veux pas quitter la perfection de cet instant. Et pourtant, on s'éloigne, doucement, le sourire aux lèvres. « Je t'... » je commence, mais je ne finis pas. Je ne finis pas, parce que je suis interrompu...

« On s’est dit qu’on s’aimait, pour la première fois. On assumait enfin nos sentiments, enfin. C’était important pour moi. C’était important parce que, parce que c’était la première fois que je disais « je t’aime » à quelqu’un. » Je souris. Je me tais quelques instants. Je suis nerveux. Mon coeur bat la chamade. Pour me calmer, je l’embrasse encore une fois. Je ne m’en lasserai jamais, de l’embrasser et c’est bien pour ça que je dois trouver le courage de dire ce que j’ai à dire. « L’autre jour, tu m’as fait promettre de t’accorder une journée de bonheur, une journée où on prétendrait que tout va bien, qu’on a de nombreuses années encore devant nous et qu’il n’y a aucun obstacle qui nous y empêche. Je te l’ai promis et une promesse reste une promesse. J’ai beaucoup réfléchi et je me suis dit que si je devais tenir cette promesse, je devais en tenir une autre, de promesse. Une promesse que je me suis faite à moi-même, il y a un an. »

Son visage se transforme, elle a compris. Elle sait ce que je m’apprête à faire, dans cette pièce vide: vide de meuble, mais remplie d’amour et de souvenirs. Je mets un genou à terre, comme le veut la tradition. J’attrape un petit coffret dans ma poche arrière. Je l’ouvre. La bague de ma mère est bien là, sa bague fétiche, celle qu’elle avait reçu de la part de ma grand mère, à ma naissance. Je l’avais découvert dans les quelques affaires que j’avais récupéré après sa mort. Elle était dans un autre coffret, avec un mot: « Soyez heureux ». C’est à ça que ma mère destinait cette bague, à ma demande en mariage à la femme de mes rêves. Il fallait que je le fasse comme ça, en hommage à la première femme de ma vie.

« Kai, peu importe les problèmes, peu importe les obstacles, tu es la femme que j’aime et ça, rien ne peut le changer. Kai, peu importe les circonstances, j’aimerais toujours rester avec toi. Kai, tu es ma famille. J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps, à toi, à ma vie, à tout. Et il n’y a qu’une seule chose que je n’ai pas encore: la reconnaissance de notre amour aux yeux de tous. J’aimerais que nos destins soient liés, j’aimerais pouvoir coché la case « marié » dans les documents officiels, j’aimerais qu’on ne soit qu’un aux yeux de la loi et non deux entités distinctes, j’aimerais te promettre de t’aimer et de te chérir jusqu’à la fin de mes jours devant tous nos amis, j’aimerais que notre enfant soit accueillis dans une vraie famille, j’aimerais qu’on puisse lui montrer nos photos de mariage quand il sera plus grand, j’aimerais qu’on soit vraiment une famille Kai, toi et moi. J’y ai pensé, j’ai retourné la question dans ma tête un bon million de fois et, malgré tout ce que j’ai pu te dire, je ne vois aucune raison de ne pas le faire... Alors, Kai... Veux-tu m’épouser ? »
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Kai Eowyn Bonistaw
Kai Eowyn Bonistaw
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Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. Empty
MessageSujet: Re: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyDim 17 Mar - 22:49

« La passion est un feu si ardent que même un fois éteint, il nous habite encore longtemps. C’est une pulsion si puissante qu’elle nous pousse dans les bras d’amours improbables. C’est une sensation si bouleversante qu’elle peut briser les murs que l’on avait érigés pour protéger notre cœur. C’est un sentiment si intense qu’il refait surface malgré les efforts déployés pour l’enterrer. Oui, de toutes les émotions, la passion est celle qui nous donne une raison de vivre, et une excuse pour commettre toute sorte de crimes. »

« Joyeux anniversaire, mon amour. » Kai sentit les lèvres de Fernando se poser tendrement sur les siennes, un doux et agréable baiser qui lui permit de réussir à ouvrir un œil sur les deux et murmurer quelques mots « A toi aussi mon cœur… ». Aujourd’hui, lundi onze mars, cela faisait qu’ils étaient ensemble, un an qu’ils s’aimaient comme des fous. Ce onze mars ils avaient décidé que ça serait leur journée, une journée durant laquelle ils allaient prendre congés de tout, du boulot comme des soucis, des gros comme des petits. « On va faire plein de belles choses aujourd’hui, tu verras. Et d’ailleurs, habilles toi, ça commence tout de suite ! Je te traîne dehors que tu le veuilles ou non ! ». Il l’embrassa une nouvelle fois l’empêchant de bougonner, sortir, sortir elle évitait ces derniers temps, il le savait pertinemment c’était bien pour ça qu’il précisait qu’elle le veuille ou non. Enfin bref, Fernando se leva brusquement du lit avant d’en rajouter un peu « Et puis, tu ne peux rien refuser à un mec aussi sexy que moi ! ». Elle se mit à rire doucement, observant du coin de l’œil son petit clin d’œil et surtout son si beau sourire, son sourire qui lui avait tant manqué, qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps.

Malgré les superbes arguments de Fernando, la rouquine remonta la couverture sur ses épaules et attrapa l’oreiller de son chéri, n’arrivant pas –et n’ayant pas envie- à s’extirper du lit. « Allez, allez, on se dépêche. J’vais prendre ma douche, tu... ». Le jeune homme ne termina pas sa phrase mais fit demi-tour en direction de sa chérie pour… la tirer du lit. « Hum… qu’est-ce tu fais ? » Elle avait une mine toute boudeuse, elle était bien loin d’être réveillée la miss, à l’inverse de Fernando. « Allez, râles pas. » Les lèvres de Fernando se posèrent dans le cou de la rouquine, sa peau se mit alors à frissonner et sur ses lèvres un beau sourire se dessina enfin, le cou son endroit sensible. « Je suis pressé qu’on y aille donc ça ira plus vite si on se douche ensemble. ». Elle embrassa ses lèvres en guise d’accord, n’ayant pas encore calculé qu’elle allait se retrouver nue devant lui, avec son petit ventre rond.

Une fois dans la salle de bain, Fernando retira la totalité des vêtements de la jolie rouquine. C’était la première fois depuis des semaines, des mois mêmes que son amoureux la voyait nue, elle sentait ses yeux rivés sur elle, elle était de plus en plus mal à l’aise, elle tentait de se cacher, elle rêvait de prendre une serviette, n’importe quoi pour se cacher, elle voulait fuir et d’ailleurs elle commença à reculer. « Non, Kai ! » Il s’approcha d’elle pour la prendre tendrement dans ses bras, son corps tremblait, elle ne supportait pas de se voir comme ça, elle n’aimait pas du tout ce nouveau physique, elle n’acceptait pas d’être enceinte. « Tu es tellement magnifique, ma chérie. » Il lui avait chuchoté ces quelques mots au creux de l’oreille avant de venir se nicher dans son cou « Tu seras toujours la plus belle. Tu peux dire ce que tu veux, mais pour moi ce sera toujours vrai. ». Elle peinait à y croire, elle avait tellement peur que dans les mois à venir elle soit tellement repoussante qu’elle retrouverait son Fernando dans les bras d’une autre. Elle n’ajouta rien et il s’éloigna un peu d’elle pour l’attirer dans la douche.

Une douche avant de se retrouver dans les rues d’Arrowsic main dans la main, Fernando abordait un sourire, un magnifique sourire, un sourire qui était presque trop, un sourire tellement surprenant que Kai ne pouvait s’empêcher de le regarder bizarrement, elle peinait à ne pas rire. « Ben quoi ? Je suis heureux de me balader avec la femme que j’aime. » Elle lui offrit un sourire, un beau sourire sans rien ajouter alors que Fernando ralentit doucement le pas, proche de là où il voulait l’emmenait certainement. Enfin non… parce qu’elle constater qu’il l’emmenait… dans son ancien appartement « J’ai encore deux trois trucs à récupérer avant qu’on aille dans l’endroit où je veux vraiment t’emmener. ». Kai hocha simplement la tête, bon bah d’accord, si vraiment il en avait besoin –imaginer un mensonge ? Non même pas.-

Ils se retrouvèrent dans l’appartement plus vide que jamais. C’était étrange, elle n’avait jamais pu imaginer cet appartement vide, sans tout ce qui appartenait à Fernando, sans sa présence à lui, sans ses toiles, sans une marque de sa présence… « En fait, je n’ai absolument rien à récupérer. ». Elle le regarda sans comprendre alors que lui il plongea son regard dans le sien. « Tu te souviens, la première fois que tu es venue là ? ». Oh ça oui elle s’en souvenait, elle se souvenait très bien, merveilleusement bien de la première fois où ils s’étaient dit je t’aime, où ils avaient assumé leurs sentiments et justement, Fernando ne tarda pas à dire exactement ce dont elle se rappelait de ce jour-là. « On s’est dit qu’on s’aimait, pour la première fois. On assumait enfin nos sentiments, enfin. C’était important pour moi. C’était important parce que, parce que c’était la première fois que je disais « je t’aime » à quelqu’un. » Pour elle non apparemment, mais c’était la première fois depuis la sortie du coma, c’était la première fois qu’elle aimait comme ça, c’était important parce que c’était je t’aime à l’homme de sa vie. Il lui offrit un beau sourire alors qu’il laissait le silence prendre place, silence que Kai brisa rapidement « C’était la première fois et certainement pas la dernière, c’était magique. ». En y repensant elle avait à nouveau des étoiles plein les yeux. Fernando s’approcha d’elle pour l’embrasser à nouveau, des baisers elle en voulait par millier.

« L’autre jour, tu m’as fait promettre de t’accorder une journée de bonheur, une journée où on prétendrait que tout va bien, qu’on a de nombreuses années encore devant nous et qu’il n’y a aucun obstacle qui nous y empêche. Je te l’ai promis et une promesse reste une promesse. J’ai beaucoup réfléchi et je me suis dit que si je devais tenir cette promesse, je devais en tenir une autre, de promesse. Une promesse que je me suis faite à moi-même, il y a un an. » Des larmes de joies perlèrent les yeux de Kai, elle avait compris, elle savait ce qu’il s’apprêtait à faire, elle n’osait même pas y croire tant ça lui semblait improbable. Il posa un genou au sol alors qu’elle avait déjà envie de lui sauter de les bras et de lui dire oui, oui et encore oui.

« Kai, peu importe les problèmes, peu importe les obstacles, tu es la femme que j’aime et ça, rien ne peut le changer. Kai, peu importe les circonstances, j’aimerais toujours rester avec toi. Kai, tu es ma famille. J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps, à toi, à ma vie, à tout. Et il n’y a qu’une seule chose que je n’ai pas encore: la reconnaissance de notre amour aux yeux de tous. J’aimerais que nos destins soient liés, j’aimerais pouvoir coché la case « marié » dans les documents officiels, j’aimerais qu’on ne soit qu’un aux yeux de la loi et non deux entités distinctes, j’aimerais te promettre de t’aimer et de te chérir jusqu’à la fin de mes jours devant tous nos amis, j’aimerais que notre enfant soit accueillis dans une vraie famille, j’aimerais qu’on puisse lui montrer nos photos de mariage quand il sera plus grand, j’aimerais qu’on soit vraiment une famille Kai, toi et moi. J’y ai pensé, j’ai retourné la question dans ma tête un bon million de fois et, malgré tout ce que j’ai pu te dire, je ne vois aucune raison de ne pas le faire... Alors, Kai... Veux-tu m’épouser ? ». Elle se jeta à son cou sans plus attendre, sans réfléchir, elle l’aimait son Fernando et il lui avait le plus beau cadeau du monde, un an qu’ils étaient ensemble, en un an ils en avaient traversé des épreuves, en un an ils s’étaient aimés comme personne. « Oh que oui je le veux… ». Ses lèvres se posèrent sur les siennes avec passion pendant un long moment, elle aurait pu l’embrasser durant des heures, des années, elle aurait pu ne jamais déceler ses lèvres des siennes mais il fallait qu’elle lui dise quelques mots elle aussi. « Fernando, tu me fais là le plus cadeau que tu pouvais me faire, c’est pour moi quelque chose de très important, d’aussi important que la première fois que l’on s’est dit je t’aime, notre amour sera le plus beau, pas seulement parce que j’y mettrais toute mon énergie mais parce que je t’aime passionnément, parce qu’on s’aime passionnément, je veux t’épouser mon amour et je peux déjà te jurer que l’on s’aimera toujours. ». Elle l’embrassa encore, Fernando elle l’aimait, plus que tout, personne ne pouvait en douter.



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Fernando Gautier-Perez
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MessageSujet: Re: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyJeu 28 Mar - 12:49

Le coeur qui bat, la respiration qui s'accélère. C'est le grand moment, le moment tant attendu. Le truc qu'on imagine déjà depuis tout petit quand on pense aveuglément que l'amour de ses parents est sincère, quand on rêve de faire pareil; de créer un sourire, un rire et un bonheur chez la femme dont on est amoureux. Avec l'amour d'une mère comme la mienne, je n'ai pu que souhaiter trouver un jour une femme à qui je pourrais donner ce qu'elle n'a jamais eu. Et je l'ai trouvé. Je l'ai trouvé en la personne de Kai. C'est sûr, c'est évident. Je le sais depuis le premier jour que c'est elle. Ça peut semble pathétique de dire ça, beaucoup rirait de moi. Peu importe. Je sais ce qu'il en est. C'est l'évidence qui parle.

Nous sommes là, dans cet appartement vide, mais si plein de beaux souvenirs. J'aurais pu l'emmener à des dizaines d'endroits différents pour faire ma demande, mais celui-ci m'est apparu tout de suite comme étant le plus approprié. Je lui en explique très vite la raison. Je lui rappelle que c'est ici que l'on s'est dit je t'aime pour la première fois. « C’était la première fois et certainement pas la dernière, c’était magique. » Je m'approche d'elle pour déposer un léger baiser sur ses lèvres comme pour acquiesser ses dires.

Et enfin, enfin je me lance. Je me dévoile, je me déclare, je fais enfin ma demande. Encore une fois, je tiens à partager avec elle l'ampleur de mes sentiments. J'ai le coeur qui bat de plus en plus fort, à mesure que je parle. Je vois qu'elle est pendue à mes lèvres, qu'elle sait de quoi il s'agit, quel sera la dernière phrase, à la fin. Et je constate à quel point elle a du mal à rester en place. À peine je pose la question qu'elle se jette dans mes bras. « Oh que oui je le veux… » Elle m'embrasse encore et encore. L'émotion transparait dans ses yeux. Ça me met la larme à l'oeil. Mon battement de coeur de se calme pas, bien au contraire. Je lui passe la bague au doigt. C'est encore plus beau que ce que j'imaginais. Je suis heureux, vraiment. « Fernando, tu me fais là le plus cadeau que tu pouvais me faire, c’est pour moi quelque chose de très important, d’aussi important que la première fois que l’on s’est dit je t’aime, notre amour sera le plus beau, pas seulement parce que j’y mettrais toute mon énergie mais parce que je t’aime passionnément, parce qu’on s’aime passionnément, je veux t’épouser mon amour et je peux déjà te jurer que l’on s’aimera toujours. » On s'embrasse encore. Je n'ai rien à ajouter. Je n'ai rien à redire. Je l'aime. Elle m'aime. On s'aime et on s'est promis l'un à l'autre. Pour toujours. « Tu fais de moi le plus heureux des hommes. J'en ai rien à foutre si c'est cliché ce que je dis... C'est juste tellement vrai. »
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Kai Eowyn Bonistaw
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MessageSujet: Re: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyMar 2 Avr - 20:32

« La passion est un feu si ardent que même un fois éteint, il nous habite encore longtemps. C’est une pulsion si puissante qu’elle nous pousse dans les bras d’amours improbables. C’est une sensation si bouleversante qu’elle peut briser les murs que l’on avait érigés pour protéger notre cœur. C’est un sentiment si intense qu’il refait surface malgré les efforts déployés pour l’enterrer. Oui, de toutes les émotions, la passion est celle qui nous donne une raison de vivre, et une excuse pour commettre toute sorte de crimes. »
« Tu fais de moi le plus heureux des hommes. J'en ai rien à foutre si c'est cliché ce que je dis... C'est juste tellement vrai. ». Kai embrassa encore une fois son amoureux, elle n’avait rien à faire des clichés, si ces clichés amoureux n’avaient pas trouvé maître c’était peut-être parce que exprimer l’amour en étant juste et réaliste, c’était impossible, alors on faisait comme on pouvait, on faisait mieux voilà tout, l’essentiel c’était de le penser et de pouvoir sentir cet amour si fort, si puissant à tout moment. « Je me fous des clichés, tu ne pouvais pas me rendre plus heureuse. ». Ses lèvres embrassèrent avec passion celle de Fernando, ses mains glissèrent sous le t-shirt du jeune, laissant ces dernières parcourir son torse, le griffant légèrement avec ses longs ongles. Elle fit remonter ses mains, les glissant dans les cheveux de son beau ténébreux de futur mari avant de quitter ses lèvres, pour le regarder droit dans les yeux. « Mais par contre, tu sais dans quoi tu t’engages ? On va devoir se prendre la tête pour une date… et je vais avoir besoin de toi pour tout organisé. ». Elle eut un petit sourire amusé sur le visage, elle allait le faire paniquer avec ses bêtises mais, bon c’était juste pour l’embêter parce que certes ils allaient avoir un beau mariage –le plus que Kai n’aurait jamais préparé sans aucun doute- mais, elle ne voulait pas tomber dans le piège des jeunes mariés. Vous savez ceux qui se disputent dans un peu partout, même dans leur lit, pour la date, le plan de table, le lieu, la couleur des serviettes, la taille et la forme de la pièce montée, le choix du DJ, tout ce que Kai avait l’habitude de voir, elle avait l’intention de faire les choses avec Fernando et avec leur amour et leur communion, elle était intimement persuadée que tout allait être parfait –oui, elle faisait peut-être preuve de beaucoup d’optimiste là mais, n’allons pas lui gâcher son bonheur-. « Bon attendra que je dégonfle hein ? ». Elle le regarda toujours amusé de l’embêter avec des trucs comme ça même si oui, ils avaient plutôt intérêt à attendre qu’elle dégonfle, parce qu’elle n’avait pas très très très envie de se marier enceinte, avec sa chance, elle allait accoucher le jour de son mariage alors merci bien !

Et puis plongeant son regard dans celui de Fernando, elle céda doucement et simplement, elle abandonna ce sourire amusé pour un sourire tendre et amoureux, cessant de parler pour laisser Fernando explorer son cou, ses joues, ses lèvres. Elle glissait ses mains dans ses cheveux, susurrant des mots d’amour à son oreille, la faisant frissonner sous ses ongles. Sans réfléchir une seule seconde, elle retira le t-shirt du jeune homme, sachant très bien qu’elle risquait de se retrouver nue, de sentir les mains de Fernando sur son ventre mais… qu’importe, elle en avait envie, elle voulait faire l’amour avec lui, elle voulait fêter cet anniversaire et cette demande en mariage dignement.




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MessageSujet: Re: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyJeu 11 Avr - 16:19

Il n’y a que Kai et moi, que moi et Kai. Nous sommes deux ou plutôt nous ne sommes qu’un, au centre de cet appartement à la fois vide de ces meubles mais rempli de cet amour infini. Elle sera ma femme et je serai son mari. On se dira oui, on se dira pour toujours. Et j’y crois. Même si les statistiques sont contre nous, même si plus d’un mariage sur trois se termine par un divorce, même si la mort me guette et veut m’arracher à mon amoureuse. J’y crois encore, malgré tout. Je crois bien que cet amour-là, celui qui a traversé bien des malheurs, a la force d’en combattre encore quelques uns. « Je me fous des clichés, tu ne pouvais pas me rendre plus heureuse. » Un grand sourire s’affiche sur mon visage. Je suis trop heureux, trop heureux à ce moment précis. Elle m’embrasse à nouveau. Je ne peux m’en lasser : de ses lèvres cherchant les miennes, de ses mains se baladant sous mon tshirt. Je retrouve ma sirène, ma belle rousse un peu sauvage qui n’hésite pas à griffer doucement ma peau pour me rappeler que je lui appartiens. « Mais par contre, tu sais dans quoi tu t’engages ? On va devoir se prendre la tête pour une date... Et je vais avoir besoin de toi pour tout organiser. » C’est vrai que ça, je n’y avais pas forcément songé. J’avais juste envie de l’épouser, de sceller cet amour une fois pour toute.

Je plonge mes yeux dans les siens et je caresse sa belle chevelure flamboyante. « Bien sûr que je le sais. » Cependant, je tiens à ajouter quelque chose, à apporter une petite précision. « Par contre il faut que tu saches que moi, ce que je veux, c’est que TOI tu aies le mariage de tes rêves. C’est tout ce qui m’importe. Donc tu auras toujours le dernier mot en cas de désaccord, saches le ! » Et alors que je sens qu’elle s’apprête à réfuter quelque chose, j’ajoute : « Et pas de protestation ! »

« Bon on attendra que je dégonfle hein ? » Quelques mois d’attente, c’est une requête plutôt raisonnable. Pourtant, j’ai envie de dire non, j’ai envie de lui dire que je veux l’épouser tout de suite, que peut-être le cancer ne m’autorisera pas à attendre son accouchement. Et puis, ce n’est même pas dit que je puisse un jour voir mon enfant naître. J’ai envie de lui dire tout ça, mais à la place je reste silencieux et je baisse doucement la tête, perdant mon sourire. Puis, je réalise qu’elle pourrait comprendre, deviner ce qui se trame dans mon esprit. Ça gâcherait tout. On avait dit qu’aujourd’hui pas de maladie, pas la moindre allusion. C’est notre journée et tout va bien. « Oui, bien sûr. On aura peut-être une belle petite demoiselle d’honneur ou... un demoiseau ? » Nous éclatons de rire. Je sais que ça ne veut rien dire, je sais que ça sonne ridicule sorti de ma bouche comme ça, mais je sais aussi que cette petite blague est nécessaire pour faire doucement oublié mon silence.

Et puis tout à coup, les rires passés, nous nous oublions quelque peu. Je me réfugie dans le cou de la jeune femme, lui infligeant mille baisers tandis que ses doigts parcours rapidement mon torse. Très vite, mon tshirt vole et mon jeans, tout aussi rapidement, se retrouve au sol. Avec un peu d’appréhension, je décide d’ôter sa chemise. Je me demande si elle m’en empêchera, si elle dira non, une fois de plus. Mais elle n’en fait rien. Un beau sourire s’affiche sur mon visage. « Je t’aime tellement. » Il ne faut pas plus d’une minute ou deux pour que la température monte de quelques degrés. Nos vêtements, tous au sol, sont déjà les témoins de nos corps rapprochés par cet amour si puissant qui nous unit. Et ainsi, nous ne faisons vraiment plus qu’un.
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Kai Eowyn Bonistaw
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MessageSujet: Re: Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois.   Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. EmptyLun 15 Avr - 20:10

« La passion est un feu si ardent que même un fois éteint, il nous habite encore longtemps. C’est une pulsion si puissante qu’elle nous pousse dans les bras d’amours improbables. C’est une sensation si bouleversante qu’elle peut briser les murs que l’on avait érigés pour protéger notre cœur. C’est un sentiment si intense qu’il refait surface malgré les efforts déployés pour l’enterrer. Oui, de toutes les émotions, la passion est celle qui nous donne une raison de vivre, et une excuse pour commettre toute sorte de crimes. »
« Par contre il faut que tu saches que moi, ce que je veux, c’est que TOI tu aies le mariage de tes rêves. C’est tout ce qui m’importe. Donc tu auras toujours le dernier mot en cas de désaccord, saches-le ! ». Qui que quoi ? Ah ça non, elle n’était pas d’accord, il fallait qu’ils mettent leur grain de sel tous les deux, il ne fallait pas que ce soit elle qui ait toujours le dernier mot, non…elle s’apprêtait à protester mais, Ferny ne lui en laissa pas l’occasion. « Et pas de protestation ! ». Elle ronchonna un peu avant de l’embrasser, ce sujet était à remettre en débat, elle n’allait pas le laisser faire aussi facilement.

La rouquine lui demanda alors d’attendre jusqu’à ce qu’elle accouche, jusqu’à qu’elle se trouve belle à nouveau, jusqu’à ce qu’elle ne pète pas un câble en se voyant dans sa robe. Ça tenait en l’histoire de quelques mois, ce n’était rien et pourtant Ferny resta silencieux, elle n’ajouta rien, ne montra pas non plus qu’elle savait. Elle savait très bien qu’il pensait à la maladie, s’il n’avait pas le temps d’arriver à l’accouchement ? Eh bien ils ne seraient pas mariés, ça ne ferait que rendre le tableau plus affreux. « Oui, bien sûr. On aura peut-être une belle petite demoiselle d’honneur ou... un demoiseau ? ». Un peu d’humour pour oublier ce moment de flottement, toutefois, Kai ria de bon cœur.

Leurs lèvres s’embrassèrent, les vêtements tombèrent, ils ne faisaient plus qu’un et ça faisait du bien, c’était leur journée de bonheur, celle qui leur avait tant manqué, c’était ce jour où ils étaient à nouveau le couple des premiers jours. Une journée rien qu’à eux, une journée pour respirer, une trêve avant la reprise de la bataille.

HJ- voilà une petite fin Tu ne t'en souviens peut-être pas, mais c'est là que je t'ai dit « je t'aime » pour la première fois. 556141

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