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 « J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. » [R.]

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MessageSujet: « J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. » [R.]   « J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. » [R.] EmptyDim 6 Mar - 19:28

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« J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. »

La soirée aurait dû se dérouler de la façon la plus normale qui soit. Un soir de plus, sans accrochage, sans complication et sans problème. Oui, tout aurait dû se dérouler de cette manière. C'est ce que Ginger s'était dit en se levant vers dix-sept heures trente. Elle était restée coincée chez elle, cloîtrer derrière les volets et les rideaux qui la protégeaient du soleil. Sa mère était dans la maison elle aussi, s'occupant à faire ses tâches ménagères quotidiennes. Son frère était rentré un peu plus tard et son père en avait fait de même. Jusque là, tout se déroulait de la même façon que les soirées précédentes. Le seul problème, c'est que la demoiselle n'avait pas prévu que le chien s'échappe à minuit passé. Un petit chien bâtard qui passait son temps à se sauver. Gin' était sortie de la maison en courant pour rattraper cette maudite bête qu'elle adorait, les cheveux encore mouillés et en survêtement. Hé oui, à l'origine, cette nuit là, elle n'avait pas prévue de sortir, pourquoi se faire belle si c'est pour rester cloîtrer à l'intérieur ? Au fond, sortir dans cet état sinistre ne lui posait pas de problème, elle se fichait pas mal de l'avis des autres. Pour en rajouter une couche, il était plus de minuit et il faisait nuit noire, elle n'allait croiser personne ça, elle en était sûre.

Avec la lumière des réverbères et l'aide d'une lampe torche, la brunette regardait dans tous les jardins, les coins et les rues où elle passait. Cette bestiole n'en ratait pas une pour faire des conneries. S'enfuir en pleine nuit ! Elle n'aurait pas pût choisir un autre moment, non, il avait fallu que ça tombe la nuit … La laisse dans une main et la lampe de l'autre, elle chuchotait toutes les trente secondes le nom du chien, espérant vainement qu'il apparaisse devant-elle, sans qu'elle n'ait à vagabonder dans toute la ville pour le retrouver. Mais c'était trop beau pour être vrai, au bout d'une heure, ses recherches étaient toujours infructueuses. Mentalement, elle ne pouvait pas s’empêcher de maudire son chien chéri. D'habitude elle le couvrait de caresses, de bisous, lui disait même des mots doux, mais là à cet instant précis, si elle l'avait eu sous la main, elle aurait pût l'étrangler sur-le-champ. L'écarteler, l'éventrer ou encore le décapiter …

Ginger soupira d'exaspération prête à abandonner toute recherche, mais sans vraiment qu'elle comprenne le pourquoi du comment, elle sentie quelque chose la frôler puis se faufiler entre ses jambes. De nature peureuse, elle n'hésita pas une seule seconde à hurler dans la rue complètement déserte. Son cri résonna dans celle-ci pendant quelques secondes. Quand les yeux de la demoiselle se posèrent sur l’objet de sa terreur, elle crut que son cœur allait lâcher. « NOM DE DIEU ! Jésus ! -pour information, c'est le nom du chien- » Elle prit la bête entre ses bras et lui colla un coup sur le museau. « Tu m'as fait peur espèce de ... » Elle n'eut même pas le temps de terminer sa phrase que le chien lui sauta des bras pour se mettre à courir dans le noir. « JÉSUS ! Reviens ici tout de suite ! » La pauvre fille se mit à elle aussi à courir dans le but de rattraper la bête. Non, ce n'était pas son jour aujourd'hui. Elle réussit enfin à le rattraper à un croisement. Complètement exténuée et à bout de force. Elle s'agenouilla vers son animal et lui passa furieusement la laisse au cou. « Sale bestiole, tu m'as fait courir comme une furie, dit-elle en se relevant, je te jure que je vais ... » Cette fois encore elle ne termina pas sa phrase, elle venait d’apercevoir une silhouette dans le noir et se mit -encore une fois- à hurler de peur et de surprise. Si ça continuait, son cœur allait vraiment finir par lâcher.
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MessageSujet: Re: « J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. » [R.]   « J'ai moins peur des vampires que de ton souvenir. » [R.] EmptyMer 9 Mar - 21:38

Ce soir, ce n'était nullement son soir. La raison ? Elle était plus que simple : il s'était laissé aller à ses addictions. Qui était ce il ? Nul autre que Chaz Jeremiah Blueberry. Que faisait-il ici ? Peu et beaucoup de choses à la fois. Tout était si compliqué pour lui et malheureusement, les choses n'étaient pas sur le point de s'arranger. La tête du photographe était remplie d'un tas de pensées différentes mais qui se rejoignaient en un seul point sous le nom de la belle Lucy. Le photographe commençait à ne plus supporter ce qui se passait entre elle et lui. La raison ? Cela lui broyait le coeur et l'âme mais il ne pouvait nullement change ce qu'il ressentait pour elle. Le pauvre garçon ne pouvait pas non plus changer ce qu'il était. En effet, lorsqu'on voit le jeune homme, une seule et unique chose vient à l'esprit : s'enfuir. Non, il n'a pas une bonne aura. Le jeune homme passait son temps à boire, s'amuser et se rendre dans les pires situations. Il n'aimait nullement faire le bien autour de lui. En réalité, c'était beaucoup plus compliqué que cela. Lorsque le jeune homme était enfant, on lui avait tellement répété qu'il ne serait jamais bon à rien qu'il avait fini par le croire. Cette pensée, avait influencé sur toute sa vie. Cela était sans doute compliqué à comprendre mais le pauvre garçon manquait totalement de confiance en lui. Il ne se voyait pas comme un beau et séduisant jeune homme mais comme quelqu'un qui gâcherait sa vie et celle des autres par la même occasion. En même temps, le comportement qu'il adoptait, la plupart du temps, ne plaidait nullement en sa faveur. Chaz avait la manie de tout faire pour que les autres ne l'aime nullement. Il avait tout d'abord cette manie de se moquer totalement des autres. Peu de monde avait la chance d'être dans le cercle très privilégié des gens pou lequel il s'inquiétait. En réalité, ce cercle était tellement petit qu'il ne contenait pas assez de point pour en former un. Il aurait plutôt l'allure d'un immense rond où on ne verrait que la belle Lucy et autour, d'autres personnes mais principalement la belle. Voilà son second soucis, c'est qu'il ne pensait qu'à la belle au point qu'il en devenait extrêmement violent. Le jeune homme n'avait pas assez de main pour compter le nombre de fois qu'il avait envoyé une autre personne à l'hôpital. Presque toutes ses personnes étaient, bien entendu, des hommes. Le photographe n'est nullement le genre de personne qui aime frapper les femmes mais parfois, quand il ne se contrôle plus, il est capable de tout. Du meilleur comme du pire.

Ce soir, le meilleur ne semblait nullement être au rendez-vous. En effet, le jeune homme avait été pris d'une immense crise ce soir. Comment tout avait commencé ? Un homme qu'il ne connaissait nullement l'avait cherché et il avait répliqué. Le problème c'est que des amis à lui s'était ramené et que le pauvre Chaz s'était retrouvé roué de coups. Non, il n'était nullement beau à voir ce soir et puis il n'y avait pas que cela. Le jeune homme avait en effet dans l'une de ses mains une grande bouteille de whisky qu'il buvait petit à petit. Une chose était sûre, le jeune homme n'avait aucunement l'envie de rentrer chez lui ou du moins à l'hôtel où il avait élu domicile. Il marchait donc dans les rues sans vraiment savoir où aller tout ce qu'il voulait, c'est oublier tout ce qu'il avait dans la tête et la douleur provoquée par les coups commençait à lui faire de plus en plus de mal. Tout à coup, dans cette rue déserte, il vit une silhouette qu'il ne reconnaissait pas. Il avançait pourtant vers cette dernière sans savoir pourquoi. Peu à peu, il reconnut ses traits et cela le fit rire. Le jeune homme se revit, quelques années en arrière. Chaz se revoyait au lit avec une demoiselle qui avant son passage était tout ce qu'il y avait de plus frêle et innocente. « AH, une revenante. » Il se mit à rire pour rien du tout, juste l'effet de l'alcool. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas revu la demoiselle mais pour le moment, ce qui l'intéressait le plus c'est le chien. Qu'est ce qu'il était beau. Tout ce qu'il voulait c'est le caresser. Oui, il y avait des comportements qu'on ne pourrait jamais comprendre chez lui. L'un de deux-ci étant de s'intéresser aux animaux plutôt qu'aux humains.
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