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Fruzzy Golden-Mistral
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NOM(S): Fruzzy (Winson). PRÉNOM(S): Golden-Mistral Arlow AGE: 24 ans datés ORIGINE: françaises, américaines STATUT CIVIL: en couple, très compliqué. MÉTIER OU ÉTUDES:Esthéticienne GROUPE: adult's world. AVATAR: Sienna Miller.

Bon et bien je commence alors, je m'appelle Magali, et je vais avoir dix-sept ans dans deux semaines (a) . J'adore rp, (voir même trop au goût de mes parents et au goût des mes études /SBAFF/ Je suis super contente d'avoir choisi ce forum, il m'a l'air tout simplement démentiel. Design et contexte hyper simple mais attirant ; je parle pas de l'accueil qui est fait, (: Bref. Je suis une vraie DINGUE de la vie, et sur tous les forums où je suis passée (ou presque) on a réussie à me surnommer la perverse (enfin le pervers, je jouais des mecs à ces moments-là. ) Au passage vos émoticones sont tout simplement géniaux :D . J'espère bien m'intégrer avec vous bande de cornichons, :celestine: Enfin, pour finir, have fun

The golden age
Vous savez, je me suis toujours demandée pourquoi fallait-il que l'on nous donne des prénoms, puisque la plupart du temps les gens les oublient au fur et à mesure. Je trouve vraiment ça inutile ; on a la faculté d'inventer des préfixes comme elle, lui ... Il y a une raison à ça peut-être : donner un sens unique à chacun d'entre nous.

« Yo frangine, tu t'magne ou bien? » La voix grésillante du fumeur qu'était Preston se faisait entendre dans tout le salon. Les parents étaient partis, se faire un virée en amoureux, et n'avaient pas eu peur de laisser les deux jeunes gens totalement libre ce week-end. De plus Golden venait d'avoir dix-neuf ans, et s'était acheté tout récemment une voiture. Preston attendait impatiemment que sa grande soeur descende pour qu'ils puissent enfin aller à la soirée . Son pied tapait le carrelage, et sa tête se balançait de droite à gauche. Comme presque à chaque fois, Golden se débrouillait pour se préparer à la dernière minute et arriver "comme une star" en dernière. Seulement ce soir-là plus rien n'était pareil. La cause de son départ retardé? Elle était retenue aux toilettes. Son frère décida de lui lancer un "je t"attends dans la bagnole", et se contenta de s'exécuter sans même se pré-occuper d'elle. La jeune femme sortit enfin des toilettes, s'essuyant brièvement la bouche, et se dirigea dans la salle de bain pour se mettre de l'eau fraiche sur le visage. Ce soir-là, elle se forçait à partir. Ce soir-là, elle ne pensait qu'à son petit frère de dix-sept ans, qu'à son petit bonheur. Elle ne prit pas même la peine d'éteindre les lumières, et elle sortit en trombe pour ne pas se faire totalement tremper par la pluie, se dirigeant vers sa voiture. Son frère, qui avait allumé la musique, la regardait comme si il venait de voir une revenante, et soudain eu un excès de gentillesse et de paroles censées. « Tu vas bien ? » Elle acquiesça; se détourna pour cacher son visage pâle dans l'obscurité de la nuit, et démarra sans un mot. Son coeur battait la chamade, elle se sentait bizarrement affaiblie depuis quelques jours. Sur le trajet, aucuns mots ne furent échangés, bien trop avaient étés devinés par l'adolescent. Ils se respectaient mutuellement, et avaient des affinités très fortes; cependant ils savaient quand il ne fallait pas se chercher.
Arrivés à l'endroit voulu, la fête battait déjà son plein. Preston sortit de la voiture le sourire aux lèvres, pour rejoindre sa copine qui était déjà éméchée, et qui se tenait à son amie. Il n'était que 23 heures, et presque la totalité étaient allongés, dehors, sur l'herbe, dans les canapés, sur les escaliers.. Golden trouvait ça presque minable, voir pittoresque. Cependant, afin d'oublier ses quelques dernières pensées, elle prit un verre qui se présentait à elle, et le but d'une traite. Fatale erreur. Golden retrouvait ses sales habitudes qu'étaient celles de boire, de fumer, et de coucher. Pour le moment, l'étape une n'était pas encore franchie, mais une fois qu'elle serait rendue au point de voir la maison bouger d'elle-même, elle se mettra très rapidement aux autres étapes. Encore une fois , rien ne se passa comme d'habitude. Elle but quelques verres, dont elle ne savait exactement la composition, et commença à s'assoir. Quelque chose ne tournait pas rond. D'habitude, la belle demoiselle restait vive et pimpante jusqu'à au moins cinq heures du matin. Voilà une heure qu'elle était là, et la voilà affalée sur le fauteuil en cuir. Une violente secousse la prit, remontant jusqu'à la bouche, et elle ne put à peine ouvrir ses yeux endoloris, qu'elle savait ce qu'il allait se passer. Elle se dirigea au plus vite dehors, pour ne pas salir le fauteuil, et se mit à vomir sans qu'elle ne pu se retenir. Malgré sa tentative de paraitre inaperçue, elle ne pu faire autrement que de constater qu'elle n'avait pas louper une jeune ado qui s'était écroulée sur la terrasse peu de temps avant. Elle soupira, et alla s'allonger dehors, au loin, pour ne plus déranger personne. Bizarre. Tout le monde était comme elle ce soir, mais elle se sentait étrangement différente, étrangement, ... Dérangée. Elle ne pensa plus à rien, s'endormit lentement et eu comme dernier réflexe de se mettre en boule pour ne pas sentir le froid la prendre de plein fouet.
Son réveil fut mouvementé. Non seulement, le sol sur lequel elle était n'était plus aussi confortable que la pelouse, mais en plus de ça, des lumières surfaites de puissance l'éclairait. Quelque chose lui avait été enfoncé dans la gorge, et ses yeux n'arrivaient pas à s'ouvrir. En plus de ça, ses membres ne répondaient plus au message qu'elle leur envoyait. Lorsqu'elle pu enfin ouvrir les yeux, elle se prit tout en pleine figure et son stress lui fit augmenter sa tension déjà très haute naturellement. Un médecin, deux infirmières la toisait, et affichaient un sourire à demi-heureux. Le médecin se rapprocha et les deux infirmières sortirent. « Bienvenue parmi nous. » Cette phrase la toucha énormément. Comme si il lui offrait une nouvelle vie... A dix-neuf ans. Il lui expliqua qu'elle avait fait un coma, et cela depuis trois jours. Ce n'était pas énorme, mais assez pour inquiéter ses parents. Ils arrivèrent en trombe, et elle put apercevoir son frère derrière. Sa mère avait les larmes aux yeux, et son père tremblait, chose qu'elle n'avait jamais remarqué de sa vie. Son frère se contentait de baisser la tête, sans doute peu fier de ce qu'il venait de lui arriver. Après des retrouvailles un peu molasses, le médecin fit sortir la famille au complet pour pouvoir parler à la jeune. « Ecoute ma petite. Tu as sans doute remarqué que ton état alcoolisé a très... trop vite pris influence sur toi. Une chose en est à l'origine. Tu étais enceinte, et tu as fait une fausse-couche. Je pense que c'est mieux ainsi de toute façon, car avec tout ce que tu as ingéré ces derniers temps.. L'embryon devait être dans un sale état. » c C'était donc ça cette douleur intense en bas du ventre? Elle détourna la tête comme pour éviter le discours qu'il était en train de tenir. Elle ne voulait rien entendre. Elle ne savait même plus quoi penser à ce moment présent. Bien ou mal d'avoir perdu un futur enfant à dix-neuf ans? Bien ou mal d'avoir bu autant ? Bien ou mal de tout simplement ... Avoir désobéi.

Someday, I whish upon a star
Je pense que.. Quoiqu'on dise, quoi qu'on fasse, on restera toujours celui qu'on est devenu lors de notre adolescence. Les méprisants peuvent se dire sympathiques, ils ne le seront jamais réellement. Et inversement. On joue tous un rôle, qu'on arrivera jamais à tenir parfaitement. Le mien étant celui d'être heureuse.

« Mademoiselle, je suis heureux de vous annoncer que vous avez été prise parmi les 120 autres femmes qui se sont présentées. » Elle arbora un sourire des plus radieux, et le remercia infiniment. Depuis sa "sale période" elle s'était promise de devenir mannequin. Comment ça lui était survenu? Et bien, après son coma, elle avait perdu du poids, beaucoup de poids. Et presque toutes ses amies la qualifiait de "parfaite" pour exercer ce métier qui nécessitait d'être un poids plume. Elle n'était pas spécialement convaincue de son élégance, mais ce en quoi elle croyait était sa réussite. Elle était prête à tout et n'importe quoi pour ça. Le soir-même, après avoir annoncé la bonne nouvelle à ses parents, elle monta se coucher, et des questions survinrent, la faisant cogiter. Pourquoi l'avait-elle choisie elle? Parce qu'elle était très fine, ou bien parce que son visage les intéressait ? Parce qu'elle savait se tenir ? Seulement elle ne pensa pas à une réponse, une seule : et si ils l'avaient choisie parce qu'ils avaient remarqué que c'était une bonne poire? Rien ne pouvait la détrôner de son nuage. Elle venait, en une journée, de prouver à tout ceux qui la traitait de fille malsaine, qu'elle pouvait réussir sa vie, comme toutes les autres.
Les premiers jours de mannequinats furent rudes, mais elle ne prenait pas compte dans son jugement ce qu'on lui demandait de faire : comme se faire vomir pour rester d'une finesse irréprochable, ou bien encore de snober les autres concurrentes. Le célèbre organisateur des shoots, des défilés... était vraiment très craquant. Il suffisait de voir sa démarche pour presque s'écrouler. Alors, dès qu'il adressa la parole à Golden, son habituel stress prit le dessus et elle fit, pour ainsi dire, mauvaise impression en lui tombant dessus. Elle pensait ne plus jamais pu avoir faire à lui, et pourtant, il se re-pointa , toujours aussi sûr de lui. En réalité, il venait lui parler "affaires".

Cinq jours étaient passés après la discussion avec cet homme très célèbre. Elle ne lui avait toujours pas répondu, mais elle savait pertinemment qu'elle devait faire vite pour ne pas perdre son job. C'est ainsi qu'elle se décida enfin à l'appeler. « Allo ? C'est Golden. » La voix au bout du téléphone lâcha un bref, "oui je t'écoute". « C'est d'accord. » Deux jours après, ils s'étaient retrouvés. L'homme lui fit des avances, et elle du y céder à contre-coeur. Au fur et à mesure qu'elle avait perçu ses intentions, il la dégoutait de plus en plus. Et de savoir qu'il devait faire ça avec toutes les autres la répugnait deux fois plus. Ils passèrent la nuit ensemble et c'est telle une femme abusée qu'elle s'enfuit le lendemain matin. Une semaine après, sans qu'il ait eu envie de reprendre contact, ils se revirent lors d'un défilé.
FLASH-BACK

Dans les coulisses, Golden s'était hâtivement préparée, car elle passait dans très peu de temps. Soudain elle aperçu ce même homme entouré de cinq autres. Tous vêtus de costards, elle prit panique, et fit semblant de ne pas le remarquer. Elle demanda à la maquilleuse de s'occuper d'elle alors qu'elle venait de finir son travail, ce qui la fit réagir. Belle erreur, cette minuscule scène prit l'attention des fameux personnages. Ils s'approchèrent d'elle, et sans même qu'elle n'ai pu leur dire qu'elle n'avait pas le temps, ils lui annoncèrent que ce défilé serait son dernier. Le sadique affichait un sourire démoniaque, qui donnait presque des envies de vomir à Golden rien qu'en repensant à leur nuit passée ensemble. Elle fut totalement déstabilisée ce soir-là, et défila, telle une princesse, qui sait qu'elle ne sera plus en dessous des projecteurs, les larmes aux yeux.

FIN FLASH-BACK

Depuis plus de six mois, Golden mentait à sa famille. Elle se disait encore travailler dans le mannequinat, et gardait son appartement pour faire bonne figure, alors qu'elle était au chômage. Elle leur demandait de l'argent, prétextant qu'elle n'aurait pas son argent avant un bout de temps. Seul son frère, une fois de plus comprenait ce qu'il se tramait. « T'as pas fini de t'embarquer dans tes merdiers Gold'? » Dit-il d'un langage qui laissait toujours à désirer. « De quoi tu parle ? » répondit-elle innocemment. « De tes mensonges imbécile. » Il avait cet air si compatissant qui gagnait son visage, qu'elle baissa la tête pour tout avouer, telle une gosse qui venait de faire une bêtise. Son frère, vit enfin la vrai facette de sa soeur, pour la première fois. Celle qui était si forte, qui se montrait si débrouillarde et qui semblait parfaite sous toutes les coutures s'était mise à pleurer devant lui. Elle craquait. Ses nerfs lâchèrent, et elle se détendit enfin. Son visage d'habitude tiré reprit son apparence naturelle.
C'est à partir de cette après-midi d'hiver que Preston avait décidé de l'aider financièrement pour pas qu'elle ne coule, et pour qu'elle puisse continuer à mener en bateaux leurs parents. Seulement il n'était pas assez bien rémunéré pour qu'elle continue à vivre à ses crochets. Sa dernière solution : cet homme. Cet .... Elle alla le chercher, jusqu'à son appartement, pour lui demander une aide. Il était en compagnie de deux filles blondes, à demi-nues; elle fit une croix sur cette scène. Il accepta cette aide, et lui offrit un job d'esthéticienne. Evidemment il fallait par derrière, s'exécuter quant à ses désirs.
Par la suite, elle relativisa très rapidement pour ne pas que ses vieux démons reviennent au grand galop: elle avait reprit du poids, elle avait un job stable tant qu'elle entretenait une relation avec lui, elle ne mentait plus à ses parents, elle laissait son frère vivre normalement, elle se sentait, soi-disant heureuse.