Salut Padawan, moi c'est Melina ben comme vous l'aviez remarqué je suis une fille. Je vis en France, je suis en deuxième année BTS analyses biologiques (ouais je sais ça fait grand comme truc mais, pas du tout.) J'aime écrire, écouter de la musiques, certaines séries américaines. Mais aussi ne rien faire de mes journées. J'ai trouvé le forum grâce à Jay ! Honnetement le forum est magnifique, j'avais tenté plusieurs fois de m'inscrire mais j'avais rarement le temps. Mais me voila !
Dernière édition par L. Sharly Worthington le Mar 5 Avr - 17:59, édité 4 fois
Sujet: Re: Sharly → And I know that I'm drunk but I'll say the words Lun 28 Mar - 18:24
JUST GONNA STAY HERE.
Je franchis le pas de la porte comme à son habitude la maison était silencieuse. A force j’avais pris l’habitude de ce silence qui occupait chaque pièce de la maison de mes parents. D’ailleurs ces derniers n’étaient pratiquement jamais à la maison, je ne les voyais que pour les jours importants : noël, Thanksgiving, mes anniversaires…. Je me mis faisais petit à petit à leurs absences même s’ils me manquaient terriblement. Je profitais de leur visite pour me faire des souvenirs, j’en avais plein d’ailleurs mais, ils n’étaient pas beaucoup présent dans ces souvenirs. Il y avait plus mes grands-parents qui prenaient soin de moi depuis ma naissance. J’ai en quelque sorte une famille, ce qui m’apportait stabilité, bonheur tout ce que une fille de treize ans en avait besoin. J’enlevai mes chaussures et les envoyai dans un coin de l’entrée. Comme par habitude je me dirigeais vers le téléphone, aucun message. D’un air las je trainais les pieds vers le frigo qui se trouvait dans la cuisine. Fouillant un peu il n’y avait pas grand-chose à grignoter, je refermai la porte soupirant bruyamment comme pour briser ce silence perpétuel. Je m’installai confortablement dans le canapé, allumant la télévision. Je finis par zapper pour essayer de trouver quelque chose d’intéressant, mais rien ne m’attirer. Le téléphone me libera de cet ennui assommant. « Résidence des Worthington, j’écoute. » A chaque fois que ma grand-mère téléphonait à la maison, je sortais toujours cette phrase qui nous faisait bien rire. Mais, aujourd’hui elle ne semblait pas la faire rire. Elle sanglotait dans le combiné, je commençais à prendre peur. Pensant à l’imaginable, j’avais tendance à exagérer certains signes de la vie. « Sharly, j’ai une mauvaise nouvelle…. » Ma grand-mère prit une grande inspiration, ce suspens devenait insoutenable. Son mutisme précoce mettait mes nerfs en pelote, j’aurai voulu crier pour qu’elle dise un mot, une phrase n’importe quoi pour qu’elle daigne calmer mes tourments. Ces secondes semblaient être une éternité à mon esprit. « Grand-mère ?! Qu’est ce qui se passe ?!» On sentait l’inquiétude dans ma voix, j’avais presque cru qu’elle s’était étouffée au fond de ma gorge. « C’est grand-père, Sharly il a….. il a eu un accident. » Elle essaya de couvrir ses sanglots, surement pour montrer que tout va s’arranger même si elle ne croyait pas au fond. Mon cœur s’était emballé comme si je venais de courir le cent mètres haie sans m’arrêter. « Quand ? » « Il y a une heure, il est en ce moment dans la salle d’opération. Sharly je veux que tu restes à la maison tranquille. Si j’ai des nouvelles je t’appelle. » J’appuyai sur le bouton raccroché laissant glisser le combiné, mes yeux s’embuèrent je voulais hurler. Mais, rien ne sortait je ne tenais plus en place. Rester là sans rien faire je ne pouvais pas, je pris quelques affaires et sortit de la maison. Courir encore ne jamais s’arrêter, courir après une vie qui ne tenait qu’à un fil. J’ai failli de me faire tuer une centaine de fois par une voiture, je continuais à courir. Les poumons en feu le souffle court je me dirigeai vers les salles d’opérations de l’hôpital d’Arrowsic. « Grand-mère ! » Je couru dans ses bras et laissai aller mes larmes, elle me chuchotait quelques mots pour m’apaiser. Rien à faire je ne pouvais guère me calmer en sachant que mon grand-père était entre la vie et la mort. « Madame Worthington. » Un homme en blouse vint vers nous le visage aussi neutre que possible. Un médecin qui ne venait pas avec une bonne nouvelle selon moi. Ma grand-mère hocha la tête pour faire savoir que c’était elle. « Comment va mon mari docteur ? » « Je suis désolé madame Worthington, votre mari n’a pas survécu à l’opération. L’hémorragie était trop importante pour que…. » « Non vous mentez ! Essayer encore, il n’est pas mort non mon grand-père n’est pas mort. » Grand-mère resserra son étreinte pour essayer de sauver le peu d’espoir qu’il me restait. Je venais de prendre une massue sur la tête, perdre un être cher c’était douloureux ! Trop tôt pour moi, mon grand-père était un symbole pour moi. Je ne voulais pas croire qu’il soit mort non. ᘛ__ᘚ
« Sharly sors de ta chambre ! » Je balançai un oreiller contre ma porte, pour essayer de faire fuir ma mère qui se trouvait derrière. Je restai la plupart du temps dans mon lit, essayant d’oublier ce vide que mon grand-père avait laissé. Depuis la mort de celui-ci mes parents étaient revenus pour jouer leur rôle de parents. Je m’étais plongée depuis une semaine dans un mutisme, je vivais comme une pariât je m’étais renfermée sur moi-même. Plus personne ne me reconnaissait, même pas ma grand-mère qui me connaissait mieux que quiconque. Ma porte s’ouvrit laissant entrer le délicat parfait des cookies aux noix de maman. Les rideaux s’ouvrirent d’un coup, les rayons du soleil me piquèrent les yeux. Je me réfugiai sous mes couvertures mais, ces dernières glissèrent de mon lit trop rapidement à mon goût. « Lennon Sharly Worthington tu vas me faire le plaisir de sortir de cette chambre. » Je poussai un grognement sachant le caractère de ma mère je savais qu’elle ne lâcherait pas le morceau. Je capitulais déjà sans même essayer de gagner gain de cause. C’était joué d’avance. J’enfilai un pull et descendis à moitié endormi les escaliers. Mon père discutait avec un autre homme dans le salon, quelque chose se préparait mais j’ignorais le fin mot de l’histoire. « Ma puce tu devrais t’assoir en face de ce monsieur. » J’exécutai l’ordre ou le conseil je ne savais plus distinguer la différence. « Qui est cet homme ? » Un regard gêné fut échangé entre mes parents je craignais le pire. « Bonjour Sharly, je suis psychiatre tes parents…. » « Je ne suis pas folle ! Je n’ai pas besoin de vous, j’ai juste besoin de temps. Juste de temps, ce n’est pas compliqué ça ! » Les larmes aux yeux je me dirigeais vers la sortie, me dirigeant dans le jardin. Ils ne me comprenaient pas, je n’avais pas besoin d’un pseudo médecin pour m’en sortir. Tôt ou tard je redeviendrai une fille comme les autres, la douleur aurait disparu comme par magie.
« Howard nom de Dieu, tu vas finir par me rendre folle ! Nous avons assez de problèmes comme ça. Pense un peu à Sharly ! » Ma mère hurlait encore et encore contre mon père. Nous étions supposés être en vacances, dans un pays merveilleux. Ce rêve idyllique c’était transformer en cauchemar depuis quelques jours. Je savais que mes parents avaient de petites disputes, rien de bien méchant mais, ces derniers leurs crises devenaient de plus en plus violentes. M’incluant à contre partie dans leur mariage, je n’avais que seize je ne connaissais rien à tout cela. Tout ce qu’il voulait de moi, c’était que je sois gentille, première de la classe. En quelques mots une fille parfaite, qui ne reniera pas son éducation comme ces adolescents rebelles. Je dois dire un peu comme Jay Walker, où son mode de vie se résumait au sexe, fumé et d’autres choses que je devais surement ignorer. J’aurais voulu avoir une vie comme lui, faire comme si ce monde dans lequel je vivais n’existait que je vivais ma vie comme je le voulais. La vie avait l’air plus simple. Un rêve trop beau que je ne pouvais que toucher du bout des doigts. J’étais bien trop timide, gentille pour devenir comme cela. Le cri de ma mère me ramena à la réalité, l’atmosphère devait bien trop pesante. D’un pas las je sortis du bungalow, pour essayer de profiter de l’environnement. Le soleil commençait à se coucher. Quelques jeunes trainaient sur la plage, Cabo étaient réputaient pour ces fêtes déjantées. Les soirées mondains, c’était simple cette ville était en quelque sorte Ibiza enfin pour moi. Je m’assis sur le sable fin de la plage, je fixais l’horizon essayant de faire le vide. Chose impossible avec ces jeunes qui criaient à tout va. Ils devaient être déjà bien éméchés par l’alcool, un sourire triste apparu sur mon visage. Je les envie, eux et leur vie de débauche. Du haut de mes seize ans je devais être fier d’avoir une vie comme la mienne. Trop de pression, m’empêchait de faire ce que je veux. Ma vie était rythmée par fais pas si, fais pas ça. Les disputes entre mes parents étaient la goutte d’eau qui fit débordée le vase. « Hey blondie ! » Je regardais autour de moi, voyant que j’étais bien la seule blonde à qui ce type devait parler. « Oui toi, viens par ici ! » Sans que je sache pourquoi je marchai vers cette bande, étant de nature influençable je devais surement rentrer. Mais, je ne voulais plus être cette fille coincée. Je dois avouer que je n’avais pas vraiment confiance en moi. Une fois à leur hauteur je sentis les efflues de l’alcool jusqu’à mes narines. « Tu veux te rejoindre à nous, avec des potes on organise une fête pas loin. » Qu’est ce que je foutais là bon sang ?! Ma timidité m’empêchait de parler, ce n’est pas aujourd’hui que tout ça aller changer. La preuve je n’avais que deux amis au lycée, je n’essaie jamais de m’intégrer dans un club, ni même dans un groupe quelconque. « Je veux bien. » Je me surprenais moi-même d’accepter une chose pareille avec des inconnus. La plupart du temps j’étais avec Jay soit pour le sexe ou pour discuter. Même si cela fait des années que je crève d’amour pour ce junkie. L’inconnu passa son bras sur mon épaule pour m’emmener à destination.
« Sharly ce n’est pas trop tôt tu as vu l’heure ! » Je portais ma main sur ma tempe gauche essayant de calmer cette migraine. Les cris de ma mère n’arrangeaient pas grand-chose à mon état. « Sharly je ne veux plus que tu sors, tu vas finir par te tuer. » C’est reparti pour une leçon de moral de madame Worthington. A force je commençais à m’y habituer, depuis que j’avais succombé au joie de la fête j’étais devenue différente. J’avais en quelque sorte grandi, je n’étais plus cette jeune fille triste. Je souriais plus qu’avant, une chose pour moi était nouveau le regard des autres hommes sur moi. J’avais appris avec des adolescents de Cabo à devenir plus mature, plus sensuelle. Cette métamorphose avait dérangé mes parents, cette transformation n’était pas totalement terminée. Je n’avais pas changé au point de devenir une de ces bimbos, j’étais toujours timide. Un jour je serais plus extravertie, un jour je pense. « Arrête maman, je vais bien c’est ce que tu voulais non. Que je fasse comme les jeunes de mon âge voilà le résultat. » Frustrée je sortis de la maison claquant bien fort la porte. Pourquoi elle ne me comprenait pas ? De toute façon elle me traitera de stupide pour faire tout ceci pour un homme qui ne me remarquait pas, qui à ces yeux j’étais que la « bonne copine ». Je marchais les mains enfoncées dans les poches de ma veste. Je dois avouer que je ne pensais pas changer aussi rapidement mais, ça en valait la peine. Les rues d’Arrowsic n’avaient pas changé depuis mon retour des vacances, d’ailleurs pourquoi ça changerait ? Je regardais un peu autour de moi, et remarquai Jay dans le coin de la rue. Il était toujours le même, celui que j’aime secrètement. Je n’osais pas lui dire de peur de me faire rejeter. J’aurais aimé savoir ce qu’il pense de moins réellement, ça aurait arrangé bien des choses. « Qu'est ce qu'il s'est passé pendant tes vacances ? » « Rien de spécial, pourquoi ? » « Arrête de me prendre pour un con ! T'es une fille bien, alors reste comme tu es. » « Tu sais, je veux juste être comme toi. Libre. » « Être comme moi ? C'est pas aussi facile que tu le crois ! » Je sais que c’était un risque à prendre mais putain je l’aime ! Malgré ces haussements de voix envers moi, je me disais qu’il tenait à moi. Plus qu’une fille qu’il met dans son lit chaque nuit. C’était d’un tel ridicule de penser ça mais, c’était tout moi.
Dernière édition par L. Sharly Worthington le Mar 5 Avr - 5:02, édité 3 fois
Je t'avais bien dit que je te réservais un accueil digne de ce nom. En tout cas, je ne te remercierai jamais assez d'avoir pris mon scénario, et puis comme ça on pourra retrouver nos rp & nos musiques que j'adore d'ailleurs. Bonne chance pour ta fiche, et si tu as des questions, n'hésite pas ! J'oubliais: mais BIENVENUE évidemment.
OH, et pour quiconque qui voudrait faire des avances à MA Sharly, je le fusille
Sujet: Re: Sharly → And I know that I'm drunk but I'll say the words Lun 28 Mar - 18:41
Ouai et puis ça serait le seul moyen de l'empêcher de coucher à droite à gauche d'ailleurs il essaye de me draguer le vilain gamin On peut même l'acheter ensemble si tu veux ?
Sujet: Re: Sharly → And I know that I'm drunk but I'll say the words Lun 28 Mar - 19:03
Je parlais aux principales intéressées en fait. Je la connais, celle qui a pris MK et je ne pense pas que ça la dérangera. (; C'est surtout pour toi que je posais la question.