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 Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ]

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MessageSujet: Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ]   Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ] EmptyLun 20 Juin - 23:47

Quelle belle journée ensoleillée. Quel beau paysage. Quel endroit magnifique.... Quelle merde oui ! Joy était à la Gare et son train venait de la laisser seule avec ses bagages. Elle avait pourtant tenté d'utiliser un mec pour qu'il l'amène à l'hotel le plus proche, mais non, rien. En même temps, il descendait à l'arrêt prochain, et il est clair que si elle avait demandé avant où il descendait, elle n'aurait pas perdu son temps. Mais , qui à part elle descendrait à cette station ? Qui ? Personne à la Gare, la réponse devrait être très __ sélective. Alors, elle a inspirait un bon coup et a traîné comme elle pouvait ses bagages à l'intérieur du hall, pour ensuite quitter les lieux de cette gare presque desaffectée. Heureusement, il y avait plus de monde dehors , et elle se sentit un peu mieux. C'était une solitaire, par moment, mais elle n'aimait pas vivre dans un trou perdu. C'était pas elle. Elle, il lui fallait les fêtes, l'ambiance, etc etc, ...

Elle s'installa sur sa plus grande valise et sors de son Guess un paquet de clope. Remplie de tout autre chose. Elle alluma un joint et sourit aux gens qui l'entourait, s'amusant de les voir s'éloigner au fur et à mesure qu'elle recrachait la fumée. C'était presque comique, et la façon qu'avait Joy de s'en foutre l'était encore plus. Elle remarqua un commissariat non loin de là, et elle fit un troisième doigt en sa direction. Elle n'aurait pas eu ses valises, elle aurait engagé une partie de chat et de souris histoire de découvrir ce que les flics de ___ Arrowsic ont dans le ventre. Elle observait la fumée de son plaisir momentanée puis , après une dernière inspiration, elle le frotta le bout sur le bitume, replaçant le mégot dans son paquet, le tout remis dans son Guess qu'elle plaça sur son épaule, se relevant energiquement. Un taxi ! Elle devait trouver un foutu taxi, et lui demander où il y avait un hotel pas trop crade mais pas trop cher dans les environs. Histoire qu'elle se pose et réfléchisse à la marche à suivre. Elle fit quelques pas vers la rue et passa devant le commissariat sans même regarder à l'interieur. Son telephone à la main, elle n'arrêtait pas de regarder l'heure : 14h07. Puis, elle s'arrêta net face à un magasin. Le magasin. Elle n'aurait jamais pu espérer qu'ici, dans le trou du c*l du Maine, il pouvait y avoir une boutique CHANEL. C'était plus qu'une marque pour elle, mais tout un style de vie. La classe incarnée dans ses deux C qui s'entrecroisaient... Elle se sentait finalement honteuse d'avoir un Guess au bras, alors qu'elle était d'habitude plus attiré par cette marque là. Chanel .... Elle avait défilé pour eux à plusieurs reprises, et elle comptait bien reprendre cette activité. Un jour. Quand elle aura échanger Jack Daniel's par Haute Couture....

Elle remarqua une robe en vitrine. LA ROBE. Coupée parfaitement, la couleur d'un beige sublime, synonyme de légèreté et de pureté. Un paradoxe pour elle, mais elle aimait les paradoxe. Elle entra et la chercha dans la boutique, mais la femme lui expliqua que c'était le dernier modèle. Seulement, la jeune femme d'en face semblait avoir demandé la même chose à la collègue de Madame. Alors là, avant même de mieux observer la jeune femme et de la critiquer - réflexe chez elle - elle se mit à courir vers la vitrine, pour prendre SA robe ! La robe de ses rêves. Bordel, c'était sa taille, ça se voyait, y'a qu'à elle qu'une si belle robe peut aller, ça serait un affront sur elle. Mais alors, la jeune femme fit de même. S'en suivit une bagarre des plus monumental, crépage de chignon, et pour miss Joy, des coup de dent. De tête. Ouai, elle aimait la violence, et n'en était que peu choqué !

__ Sale garce, je lai vu avant ! Bouge de là avant que ...

Les clientes hurlaient, et une des vendeuses étaient déjà aux commissariats d'en face. Les deux filles continuaient à se taper tel des enfants qui se battraient pour un légo C'était assez risible, mais à vrai dire, personne ne riait ! Elles furent séparer par un gros type en uniforme, du sucre de beignet autour des lèvres, puis un autre type s'occupa de l'autre garce là, qui avait voulu volé les rêves de Joy.

__ Lache moi espèces de ***, me touche pas ! Me touche pas où je hurle !!!

Elle avait beau hurlé, un homme, ça reste un homme Et sa force ne fut pas suffisante. Alors elle fut emmené au poste ( trainé serait le mot ) et enfermé en Garde à Vue. Une cellule de cinq mètre sur 3 ...

__ Merci, je trouvais pas d'hôtel !

Un troisième policier arriva avec ses bagages, et elle en fut soulagé ... elle avait complétement zappé ça ! L'autre fille, brunette et tellement plus négligée qu'elle fut enfermé à côté, alors que les policiers partirent, laissant le Chef avec eux. Les deux femmes se toisaient du regard, c'était le regard de la mort.

" Pour une robe ? Vous n'êtes pas sérieuse ? Bon, qui a commencé ? "

La question qu'il n'aurait jamais du poser.... Quand elle le voulait, elle pouvait être une vraie vicieuse. Et comme elle le voulait toujours, elle l'était toujours.
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MessageSujet: Re: Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ]   Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ] EmptyDim 26 Juin - 16:47

Il y avait une seule chose de bien à Arrowsic, hormis le fait qu’ici on ne me forçait pas à coucher avec le grand patron pour garder ma place : c’était une boutique Chanel. Bon, en soit, c’était carrément une boutique ovni ici. Qu’est-ce que Chanel pouvait bien foutre ici ? En réalité, et seules les mannequins et les pétasses qui se la racontaient modeuses en lisant le Vogue US pour avoir l’air in le savaient, les fringues qu’on vendait là étaient peut-être des Chanel authentiques, mais elles venaient surtout des invendus des saisons précédentes. Mais comme les petites bourges d’ici l’ignoraient, les vendeuses se faisaient un blé monstre sur le dos de leur ignorance. J’avais pas du tout les moyens de me payer des vêtements Chanel, encore moins de regarder la vitrine pleine des fringues d’il y a trois ans. Cependant, c’étaient les soldes, et avec le peu d’argent que j’avais pu mettre de côté de ma carrière bien trop brève de top et les pourboires des pervers du bar où je bossais, je pouvais bien me permettre un petit extra. Une consolation pour le fait d’habiter ici et de m’ennuyer autant qu’un rat mort. Je franchis le seuil de la boutique, souriant comme une enfant devant le parc Disney. Que je me sentais ridicule ! Mais ces fringues, aussi démodées qu’elles soient, me rappelaient tout de mon ancienne vie. De mon éphémère passage sur les catwalks, de mes shootings trop courts, des backstages délirants… J’étais sûrement suicidaire de rêver à retourner dans ce monde pourri de l’intérieur, autant que de rentrer dans cette boutique pour me rappeler mon passé de mannequin. Je savais qu’en ressortant de là, je serais encore plus mal qu’avant, que j’aurais encore plus envie de vomir en rentrant chez moi. Il n’y avait pas de mots pour ce que je ressentais. A part peut-être « vide ». Parce que je ne ressentais rien, c’était bien ça le problème.

Les deux vendeuses étaient des fausses blondes aux racines apparentes. Elles étaient aussi dépassées que les vêtements qu’elles vendaient, mais ça, elles ne devaient pas s’en apercevoir non plus. Je me demandais si elles étaient conscientes de refiler la collection été 2008 à leurs clientes ou si elles étaient carrément persuadées qu’elles vendaient de la super came top tendance. A voir leur tête et leur look démodé, j’optai pour la seconde proposition. Toujours est-il qu’avec leur manucure impeccable et leur petit tailleur noir, elles avaient quand même plus d’allure que moi et qu’elles pouvaient se vanter d’avoir un lien quelconque avec la plus grande marque de tous les temps. Ce qui n’était malheureusement plus mon cas. Je fis le tour des rayons, bavant devant tout ce qui s’approchait de près ou de loin d’une robe. La dernière fois que j’en avais portée une, c’était sans doute lors de la soirée où j’avais pris la décision la plus conne de ma vie : celle de refuser de coucher avec le CEO d’IMG et de rentrer au bercail. Bien sûr, si je racontais ça, n’importe qui me disait que j’avais pris la bonne décision. Moi, j’étais persuadée du contraire. Si j’avais accepté que ce connard en costume Givenchy s’aplatisse sur mon corps, j’aurais encore été au top et peut-être qu’en ce moment, je poserais en bikini pour le Vogue Italie. Mais avec des si…

Je cherchai dans les rayons la superbe robe beige toute en légèreté qui trônait fièrement en vitrine. En vain. J’appelai une des pétasses décolorées qui m’expliqua avec son air condescendant qu’ils n’avaient qu’un modèle et que c’était « une taille zéro, mademoiselle » avec un rictus qui voulait dire « de toute façon tu ne rentreras jamais dedans ». « Ca tombe bien, c’est pile ma taille. Mais il faudra sûrement que je fasse retoucher les bretelles, le zéro c’est parfois trop grand pour moi. » Je lui balançai mon sourire le plus hypocrite et me dirigeai vers la robe, en espérant que la vendeuse débile me suive pour me l’offrir sur un plateau. Or, ô comble de l’horreur, je vis une autre fausse blonde encore plus ridicule que les vendeuses (un véritable épouvantail, si j’étais objective), se diriger vers le mannequin en plastique et s’apprêtait à la dessaper sans vergogne. Et j’ignore comment et pourquoi, parce que dans ma rage et ma fureur, je ne compris rien à ce qui se passait, trois secondes plus tard, un vieux flic me passait des menottes dans le dos alors que je lui hurlais dessus. Les clientes horrifiées du magasin, au même titre que les deux vendeuses, nous regardaient, moi et l’autre pétasse, nous faire emmener de l’autre côté de la rue. Hors de question que je me laisse faire, c’était elle qui m’avait cognée en premier. Si je l’avais griffée au sang en plein visage, c’était juste de la légitime défense. Je me débattis tant que je pouvais, mais autant dire que je me fatiguai plus qu’autre chose : une brindille de quarante deux kilos toute mouillée ne pouvait pas grand-chose contre un colosse d’un mètre quatre-vingt-dix et cent vingt kilos au bas mot. Je me retrouvai donc jetée de force dans une cellule plus petite que la salle de bain de mon appart à NY. Et pour ne rien arranger, on avait balancé la forcenée dans la cellule d’à côté. Je lui lançai un regard noir tout en serrant les dents. Si j’étais là, c’était sa faute. Le commissaire s’était assis en face de nous sur un fauteuil à roulettes dégoûtant de saleté. Il avait un sourire niais sur le visage.

« Pour une robe ? Vous n'êtes pas sérieuses ? Bon, qui a commencé ? »

Non, mais il croyait quoi lui ? Une robe ? Ce n’était pas une robe, c’était LA robe. Moi qui, au départ, était bien déterminée à ne pas me laisser faire et à tout mettre sur le dos de la blondasse, j’en oubliai toutes mes résolutions et je me mis à défendre Chanel.

« Déjà, ce n’est pas une robe. C’est LA robe. Et en plus c’est Chanel. Vous avez carrément l’air de ne pas savoir de quoi vous parlez. »

Je croisai les bras sur mon ventre et le toisai.

« Et pour répondre à votre question, elle m’a mordue et je l’ai griffée en retour. Bon, on est quittes ? »

Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais derrière les barreaux, mais pas pour une affaire aussi ridicule. Je ne m’étais jamais bagarrée pour une robe, aussi Chanel puisse-t-elle être. Mais je n’avais jamais été aussi désespérée de posséder une robe. Comme si ça allait me sortir de tous mes problèmes !
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MessageSujet: Re: Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ]   Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ] EmptyJeu 7 Juil - 11:29

Incroyable. Incroyable. Tout le monde aurait pu dire ça, mais Joy elle était bien determinée à ne pas se laisser faire. Une Chanel, c'est une Chanel, certains peuvent même tuer pour un modèle ! Et à ce prix là ? C'est même une honte à la marque de degriffer à ce point là ces modèles. Presque un crime. La jeune femme en face d'elle dans la cellule était peut-être le même genre de femme que Joy, peut-être même qu'elle se serait bien entendu dans d'autres circonstances. Mais le fait est que ça ne s'est pas passé comme ça. Le fait est que le tempérament de feu de Joy avait encore une fois parler, et pour une fois, elle avait eu une réponse de l'autre côté, alors voilà pourquoi ces deux filles se retrouvaient bloquées au poste de police. C'était à mourir de rire et Joy se foutait complètement d'être arrêté, seulement elle avait autre chose à faire, comme aller récupérer la robe. Et allez fumer son joint qui était dans son soutif. Put*in qu'ils sont cons ces flics sérieux. Quoi qu'ils auraient tentés de me fouillé à cet endroit elle aurait mordu et à sang. Elle sentait son visage lui piquer, les griffures de l'autre pétasse de brune avait laissé de microscopique marque, mais elle aimait bien cette sensation d'adrénaline. Les " Je vais te tuer sale **** " Elle adorait ... Alors le commissaire ou elle ne savait quoi avait posé une question débile. Déjà il avait donc osé salir ma marque et Joy se leva alors pour se rapprocher des barreaux. « Alors déjà ducon c'est pas une robe, c'est une robe de Chez Chanel et ça ça change tout. Même la pétasse là-bas pourra te confirmer mes dires ! Et si Laggerfeld t'entendait il réduirait ton poste de police de merd* à néant. » Voilà pour la première intervention de la jolie blonde. Puis elle se tourna vers la brunette et tendit la main vers elle.
« Vas-y, dis lui la vérité ... » Elle aimait jouer à ça... Croisant les bras elle attendait que l'autre prenne position ou fasse quelque chose quoi. « Et pour répondre à votre question, elle m’a mordue et je l’ai griffée en retour. Bon, on est quittes ? » Joy se mit à exploser de rire, et même à applaudir en s'accroupissant au sol. Mais elle croyait sincèrement qu'elle la laisserait s'échapper ainsi. Elle a voulu sa robe, a tenté de s'interposer entre Joy et l'objet de ses fantasmes des 5 minutes passées et elle croit s'en sortir là ? « Rectification ! Elle a commencé, elle m'a cogné en premier et JE me suis défendue. Légitime défense maintenant si ça pose un problème, c'est pareil ! » Mentir était pour elle une seconde nature, ça lui collait à la peau et elle en avait que faire des risques qu'elle prenait en continue. Elle ne pensait qu'à elle et au fait de toujours se sortir indemne de toute situation rencontrée, mêe les plus folles.
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MessageSujet: Re: Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ]   Le Diable s'habille en Chanel [ PV Tonia & Joy ] EmptyVen 19 Aoû - 22:33

Je n'étais pas du genre à faire des esclandres pour des bêtises, mais cette robe était vraiment tout sauf une bêtise. La bêtise c'était d'avoir daigné accompagner ce flic. Je n'avais pas eu beaucoup le choix, mais j'espérais toujours, dans un coin de ma tête, pouvoir m'en sortir assez rapidement que pour aller dégotter cette petite merveille. Si tant est que les vendeuses me laissent encore entrer dans leur boutique, ce qui était encore une autre affaire. Mais qu'elles aillent se plaindre ailleurs: au moins, la blondasse et moi avions mis un peu d'animation dans cette morne et ennuyeuse petite ville perdue au fond du Maine. Nul doute que tout le monde parlerait de nous dès demain matin. Si ce n'était pas déjà le sujet de prédilection des piliers de comptoir chez Jack. Cette fille et moi, nous étions déjà les stars du village. On nous regarderait probablement de travers, on chuchoterait sur notre passage, mais au fond, les gens adoreraient parler de nous. Ils nous inventeraient des vies, répandraient des rumeurs. Ca pourrait être l'enfer pour nous deux dès demain, mais au fond, je n'en n'avais rien à faire. Il me fallait cette robe, c'était une question de santé mentale. Je ne pardonnerais tout simplement pas d'avoir laissé passer cette si belle occasion de briller dans une robe Chanel de ma possession. Parce que oui, j'avais brillé dans des Chanel plus belles que cela, mais aucune n'était passée par ma garde-robe. Sachant ô combien le monde de la mode était un milieu volatile et futile, je n'aurais même pas dû me mettre dans une situation pareille pour une "simple" robe, si Chanel fût elle. Mais perdue dans ma ville natale, je m'étais laissée embarquée par mes réminiscences de vie passée.
Mais soit, il fallait que je sorte de ce commissariat et le plus vite possible encore. Et j'étais prête à tout. Littéralement. Au point où j'en étais... De toute façon, étant mineure, les flics avaient sûrement déjà appelé mes parents et j'aurais droit à une réprimande dans les règles dès que j'aurais franchi le seuil de ma cellule. J'imaginais déjà la scène.

La blondasse n'avait pas l'air de vouloir admettre qu'ELLE avait commencé. Mais je m'y attendais un peu. C'aurait été bien trop facile qu'elle avoue ses fautes. Mais ça aurait été aussi beaucoup plus pratique. Et je n'étais pas prête à endosser tous les torts non plus. Aucune chance que je porte le chapeau. Je me retins de fusiller la blonde du regard. Elle, c'était clair et limpide: je ne la porterais jamais dans mon coeur. Et elle pourrait même se déshabiller et faire une danse du ventre pour occuper le flic pendant que je m'échappe, je ne l'aimerais pas plus.

« Si ça pose un problème? Bien sûr que ça pose un problème. Tu mens comme tu respires ! »

Et subitement, alors que je l'imaginais en pleine danse du ventre hypnotisant le flic, j'eus une idée.

« Le truc, monsieur l'agent, c'est qu'elle ne veut pas que je lui offre des cadeaux. » J'eus beaucoup de mal à me retourner vers la blonde anonyme et à la regarder sans avoir envie de l'étrangler, mais je pris sur moi. « Oui, on sort ensemble. Et des petites disputes du genre, ça nous arrive souvent. Scène de ménage. La prochaine fois on évitera d'en venir aux mains en public. » Je me sentis mauvaise actrice au possible, mais le flic était plutôt bon public. Il avait l'air d'y croire un peu. Mais il aurait besoin de plus que ça. Je me forçai donc à lancer un regard vaguement tendre (faussement tendre) à l'encontre de la blondasse qui m'avait traînée ici. « La prochaine fois, chérie, contente toi de me dire merci. Et si ce mot t'arrache les lèvres, tu me remercieras autrement. » Dieu que cette attitude me dégoûtait, mais je lui décochai un regard coquin. Je sentis le flic mordre à l'hameçon. Que les hommes étaient primaires !



Avec toutes mes excuses pour le retard.
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