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Loïs Cléo Meery ☂
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☂ NOM(S): Meery. ☂ PRÉNOM(S): Loïs, Cléo ☂ AGE: Vingt-deux ans ☂ ORIGINE: Anglaise ☂ STATUT CIVIL: Célibataire ☂ MÉTIER OU ÉTUDES: Fille à papa. ☂ GROUPE: filthy youth. ☂ AVATAR: Rosie Huntington-Whiteley

Alors depuis c'est décidé, j'ai arrété de réver, comme on arrète de fumer, j'ai arrété de réver

Plus je regardais ce qui m'entourait et plus j'avais l'impression que ma vie était faite pour être un véritable cauchemar. Du rose, partout, sur les murs, sur le lit, sur mes cahiers, sur chacun des objets, du rose à en vomir. Du rose à vous arracher les yeux. Du rose encore et toujours. J'étais dans une maison de poupée géante, un enfer sur Terre et surtout j'étais au bord du suicide à chaque fois que j'étais consignée dans ma chambre. Ce qui était actuellement le cas d'ailleurs. Pourquoi j'étais punie ? J'avais mordu le bras de ma prof de danse. Pourquoi l'avais-je fait ? Tout simplement, parce que son putain de chignon merdique m'énervait, sa voix avec cet accent bidon sorti tout droit du dernier film à l'eau de rose qu'elle avait visionné m'énervait mais, plus encore cette sensation d'être un simple cabot m'énervait. « Tes pointes Loïs ! Plus gracieuse ! Élégance ! Finesse ! Recommence ! Encore ! Non ! Oui ! Continue ! Souffle ! Ne t'arrêtes pas ! En rythme ! Tu n'y es pas du tout ! Plus de conviction ! Loïs ! LOÏS ! » À force elle arrivait même à me faire détester mon propre prénom. Je n'ai jamais aimé la danse et on peut dire qu'elle m'avait définitivement dégoûté de ce truc pour barbie articulé. Vous ne pouvez pas comprendre à quel point elle m'a poussé à bout, à quel point l'emprise de sa main sur mon poignet m'a fait mal et j'avais beau hurler, j'avais beau pleurer, elle serrait toujours plus fort dans l'optique que je recommence, encore et encore jusqu'à réussir ce pas si merdique. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autre hein ? À part la mordre pour qu'elle me lâche hein ? C'était la seule solution qui était réalisable pour une gamine de six ans contrainte de danser dans un tutu immonde pour le seul plaisir de sa mère. Qu'est-ce que ça pouvait lui foutre à elle -ma mère-, que je fasse de la danse ou que je joue à la guerre dans le jardin du voisin ? Je n'ai jamais vraiment su mais, j'ai bien compris que c'était encore et toujours une question de réputation parce qu'il faut bien présenter. Il fallait que je sois la petite fille exemplaire, parce qu'il fallait me préparer à être une épouse modèle. Ouais, la danse c'était pour commencer la propagande sur la féminité et le devoir de la femme au foyer. Je devais devenir le sosie de ma mère et pour être honnête cette idée ne m'a jamais plu. Alors, j'étais là, assise sur ce lit, pleurant de la douleur que m'avait infligé la prise sur mon poignet ainsi que la gifle que j'avais reçue de plein fouet sur mon visage de gosse. Je pleurais jusqu'à inonder ma chambre, je pleurais et dès que je levais les yeux je voyais ce rose et tout ce que je détestais, cette chambre qui n'était pas à mon image. Je voyais cet enfer et plus je regardais plus l'envie de tout détruire naissait en moi. Ce fut les barbies qui trinquèrent les premières, je ne voulais pas être une poupée vivante, je voulais être un petit soldat. Je rêvais de l'armée et d'aventure, ma passion était un truc de mec et alors ? Où était le problème ? Moi je n'en voyais aucun contrairement à mes parents. J'arrachais la tête des poupées en me disant que j'irais toujours à l'encontre de ce que veut l'éthique, la morale. À peine six ans et je refusais d'être formatée par les codes de la vie bourgeoise.

Je suis perdu, je suis perdu, sur des chemins de pierre, je marche nu

Le vent glacial venait fouetter mon visage souillé par le maquillage qui coulait le long de mes joues, conséquence de nombreuses larmes qui tombaient de mes yeux. Qu'est-ce que j'étais devenue ? Quatorze ans et j'étais déjà une catin, j'avais baisé autant de personnes que j'avais mangé de bols de céréales dans ma misérable petite vie. Chaque soir, je baisais avec un inconnu pour en prendre un autre le lendemain. Qu'est-ce que je voulais en faisant ça ? Un peu d'amour, de pitié, d'attention. Je voulais qu'on s'intéresse à moi. Je voulais que mes parents s'inquiètent, je voulais simplement trouver un sens à ma vie. Je n'avais rien obtenu de tout ça. Je n'étais devenue qu'une gamine aux allures de femme, irrespectueuse et hautaine. Une gosse détruite par sa propre vie, par ses propres choix. Ce n'est pas parce qu'en apparence j'étais fière -habituellement du moins- que je n'avais pas conscience de qui j'étais, de ce que j'étais. Bien souvent je voulais oublier dans les bras de n'importe qui, dans une bouteille de vodka ou encore à l'aide d'un rail de coke, qui j'étais.
Ce soir, dans cette grande rue noire, la bouteille à la main, les larmes le long des joues et le coeur rempli de souffrance je voulais oublier qu'hier on m'avait rendu la monnaie de ma pièce. À force de provoquer, de porter des tenues trop courtes, trop sexy, trop vulgaire, à force de toujours vouloir plaire, on m'avait violé. Trois mecs, une rue sombre comme celle-ci et tout s'était enchaîné. Est-ce que je leur en voulais ? Même pas non. Ils avaient agi comme des hommes, ne pensant que violence et sexe. Je m'en voulais personnellement parce que je ne cessais pas de me dire que je l'avais cherché, que je l'avais mérité. Je me sentais sale et ma vie qui n'avait déjà aucun sens, aucun but ni objectif me semblait soudainement tellement inutile qu'une envie intense de me foutre en l'air avait pris possession de moi. J'ai compris par la suite que même si je m'habillais comme une pute, même si j'agissais comme tel et même si j'étais paumée au point de n'avoir aucune estime pour moi, ils n'avaient pas le droit de me faire ça. Ils n'avaient pas le droit de m'infliger une telle souffrance, une telle humiliation. Plus tard, je leur en ai voulu, énormément. Mais, sur le moment, je n'en voulais qu'à moi et j'avais beau boire je continuais à revivre la scène encore et encore, je me souvenais de chaque coup, je ressentais à nouveau la même douleur. J'avais cette infâme sensation que tout recommençait. Ce soir-là, je ne sais pas ce qui m'a poussé à rester en vie alors que la mort m'appelait doucement, avec sensualité. Je rêvais sincèrement d'entendre les sirènes ambulances annonçant que les secours arrivaient trop tard et que pour moi c'était fini. J'étais usée par ma vie.

Je te promets des yeux pour les aveugles. Et des battements cardiaques pour le mari d'la veuve. Et pour le martinet, deux claques, je te le promets, la preuve, c'est que j'ai dit promis. Afin de promener mon oeuvre...Et les crédules, aussi...

Est-ce que j'aurais agi différemment si j'avais connu la suite des évènements ? Certainement. Mais, assise dans ce lit d'hôpital, le cerveau déconnecté je ne pouvais pas retourner en arrière. La seule chose que j'avais entendu c'était "stérile" et à partir de ce moment-là, je n'entendais plus rien, je ne voulais même pas savoir les causes exactes, quelle erreur avait été commise. J'en avais rien à foutre, le résultat était le même.

Tout avait commencé quelques mois auparavant. Rien n'avait vraiment changé depuis que je m'étais fait violer si ce n'est que j'étais probablement pire qu'avant. Drogue, alcool et sexe, je ne demandais rien de plus, je ne voyais pas ma vie autrement, j'en avais rien à foutre du reste, des gens. Je vivais très bien jusqu'à ce que je croise la route d'Andréa. Il avait peut-être un nom de fille je peux vous assurer que c'était un mec, un vrai. Dans le quartier où je vivais, il était le dealer en puissance, celui que tout le monde respectait et qui était jalousé par tous les autres. Moi j'avais besoin de drogue, la vraie, celle qui s'avère être de la qualité. Petit à petit, il était le seul à pouvoir m'apporter ce dont j'avais besoin. Seulement, il n'était pas fou et quand il voyait une jolie junkie il savait qu'il pouvait obtenir d'elle tout ce qu'il voulait. C'était un peu comme de la prostitution mais, pour de la drogue j'étais prête à tout. Je n'étais pas la seule et nous étions ses « filles » comme il disait si bien. Le deal était simple, je faisais tout ce qu'il désirait en échange de quoi, j'obtenais toute la drogue dont j'avais besoin. Quelque part, je lui appartenais et il me donnait toujours la sensation de lui devoir quelque chose, le pire, c'est que j'étais sa "préférée". En d'autres termes, je devais toujours en faire deux fois plus que les autres. J'étais tantôt la strip-teaseuse dans son bar miteux, tantôt son activité sexuelle sur commande et un tas d'autres choses que vous n'imaginez même pas. En conclusion : j'étais le jouet d'Andréa. Le problème c'est que ce qui devait finir par arriver, arriva. J'étais enceinte et évidemment, il était hors de questions que je lui en parle, d'abord parce qu'il n'était pas le seul avec qui je partageais des nuits endiablées -même s'il était le seul avec qui je faisais ça sans protection- et parce qu'il en aurait rien à foutre, au mieux il me donnerait un peu d'argent avant de m'ordonner de me barrer. Est-ce que je voulais le garder ? Oui et non, je ne savais pas vraiment. C'était l'enfant d'Andréa que j'avais dans le bide j'en avais l'intime conviction et je devais admettre que je n'avais jamais été aussi heureuse qu'avec lui, même s'il m'a fait vivre un enfer - je suis paradoxale dites-vous ? Ouais, j'assume- mais, en même temps, je ne voulais pas détruire la vie d'un gamin innocent. Je devais choisir vite et sans en parler à qui que ce soit. J'ai fini par tuer cet enfant alors qu'il était tout ce que je voulais parce que, oui, malgré le fait que je ne sois qu'une catin, j'aime vraiment les enfants et c'est bien la seule chose qui aurait pu me sauver de la débauche.

Je parle bien au passé parce que ce n'est plus possible. En effet, deux mois après mon avortement alors que j'en pleurais encore la nuit, j'ai dû subir une opération des ovaires. Mon monde s'est écroulé au moment où - comme je l'ai dit plus haut- on m'a annoncé que j'étais stérile. BAM ! Dans ta gueule Loïs, la prochaine fois, tu réfléchiras et tu te souviendras que ta vie est faite pour n'être qu'une succession de souffrance, de conneries et de malheurs.

Je vais légaliser l'herbe, éradiquer la ménopause...Te rembourser tes cigarettes : Elles font travailler les médecins! Un euro, la bouteille de vin

La fête battait son plein, la musique était si forte que les murs n'étaient pas loin de trembler, l'alcool coulait à flot et tout le monde semblait se laisser aller dans le monde de la nuit et de la débauche. Je saisissais vivement une petite main frêle et froide tout en affichant un beau sourire pour la personne à qui appartenait cette main. Avec une certaine assurance et surtout avec beaucoup d'élégance, je la guidais vers la porte des toilettes. Elle me suivait sans la moindre hésitation et je l'entendais rire. Qu'est-ce qu'elle pouvait être sexy quand elle riait, elle était tellement désirable cette blondinette que parfois j'avais envie de la bouffer sur place. Je vous assure, si elle n'était pas ma meilleure amie et que je n'avais pas autant de respect et d'estime pour elle, je l'aurais foutu dans mon pieu depuis des années, depuis quatre ans en fait. Bref, la petite porte passé, un petit sachet de poudre arriva entre mes doigts et en regardant la belle Lucy, d'une façon pleine de sous-entendu, je préparais une ligne de coke, sur le bord de l'évier, comme d'autre le faisait à côté de nous. Ni elle ni moi n'étions des anges et nous l'assumions tout à fait. Nous étions les mêmes bien qu'elle était mon modèle réduit. Peu importe ce qui avait fait de nous ce que nous sommes, ce qui comptait c'était le présent. Or, depuis quatre ans, mon présent je ne le voyais pas sans elle. Ma blonde était pire qu'un coup de foudre amical, je n'essayais même plus d'expliquer notre relation parce que visiblement il n'y avait que nous pour comprendre.
La drogue consommée, nous sommes retournés sur la piste de danse, comme d'habitude. Il fallut peu de temps avant que les premiers effets arrivent, je me surprenais toujours à apprécier de voir Lucy se lâchait plus que jamais, j'aimais sa façon de bouger, son petit cul si sexy toujours moulé dans des vêtements d'une beauté extraordinaire. J'aimais sa façon d'être provocante et sulfureuse mais, plus encore sa façon d'oublier Chaz. En effet, je ne la connaissais que trop bien, depuis quatre ans j'avais eu le temps de la cerner. Je savais quand elle embrassait cet homme que ce n'était que par dépit, parce qu'elle n'avait pas mieux, parce qu'elle n'avait pas Chaz et aussi parce que la drogue l'aider à accepter d'autres hommes que ce dernier. Je l'ai toujours trouvé incroyablement attirante quand je la vois aussi déprimée, quand je ressens la douleur dans chacun de ses gestes. Oui, je suis sadique mais, en fait c'est surtout parce que Lucy est un peu mon miroir je vois en elle tout ce que je suis. Nous n'avons pas pris les mêmes chemins mais, on se retrouve au même endroit.

Vous voyez, c'est pour cette fille qui se fait à moitié déshabiller sur la piste de danse alors qu'elle rêve de fuir et d'aimer plus intensément son beau photographe que j'ai quitté ma ville natale. C'est pour cette blonde si canon que j'ai accepté de venir dans l'endroit le plus paumé du monde pour une fille comme moi. Mais, ce qui est certain c'est qu'en mettant les pieds sur Arrowsic, je n'ai pas du tout l'intention d'être une adorable petite fille sage

Bon, moi on m'appelle Lou-Ann enfin à la base parce que sinon c'est Lou'. Je le trouve chou mon prénom, on voit que c'est ma mère qui l'a choisi *SBAFF* En fait j'ai pas mis les pieds sur un forum RPG depuis un an je crois enfin certainement plus mais, bon. C'est une espèce de folle aux bouclettes brunes qui voulait que je reprenne mais, je cherchais THE forum et surtout THE scénario. Bon après je vais pas tout vous expliquer, ça sert à rien (a) & Bref me voilà avec le scena de Lucy ( que je connais très bien puisque c'est elle fille aux bouclettes même si elle sait même pas que c'est moi derrière Loïs, enfin pas avant de lire ça xD). En tout cas le forum est magnifique et je suis désolé pour vous mais, vous allez devoir supporter une chieuse de plus *OUUUT*