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 |  Sujet: Re: Charlie E. Parker ●● Le destin ne décide pas de tout. Mer 13 Avr - 18:33 | |
| JUST GONNA STAY HERE.
14 février 1999. New York.
C'était la saint valentin, une journée pas comme les autres pour tous les couples d'amoureux. C'était l'un des seuls jours de l'année où tous les conflits étaient mis de côtés et où seul les bons moments comptaient; tout était fait pour que ce soit la journée parfaite. Les hommes, dès le petit matin, se montraient plus galants que jamais, en apportant le petit déjeuner à leur belle encore endormie, après avoir au préalable fait un petit tour chez le fleuriste et réserver une table dans l'un des plus beaux restaurant des alentours. Les femmes, elles, passaient la journée à se faire belle pour leur valentin, et en se montrant bien moins tyranniques et intransigeantes envers leur conjoint en ce jour particulier.
Assis à une des tables d'un restaurant huppé de New York, un couple dinait tranquillement; se remémorant de tous leurs souvenirs communs. Le dessert arriva, et le jeune homme mis un genoux à terre, c'était un acte surprenant et à la fois tellement prévisible ce jour là.
« Charlie Elizabeth Parker, veux tu être ma femme ?
« Peter, arrêtes tes bêtises ! Lèves toi tout le monde nous regarde !
Après quelques minutes de silence la jeune femme réalisa que son petit ami ne lui avait pas fait une blague de mauvais goût, mais que sa demande était réelle.
« Oh mon dieu... Pete... Tu.... Oh mon oui.... Oui, bien sur que je veux... Oh mon dieu ... !
Sous les regards attendris et les applaudissements des autres clients, le jeune couple échangea un baiser passionné.
07 décembre 1999
Les rues de la "Big Apple" étaient recouvertes de neige; les passants s'emmitouflaient dans leurs grands manteaux. L'esprit de noël commençait à se faire sentir. Les New Yorkais se faisaient plus souriants, plus chaleureux, comme si les cœurs débordaient soudainement d'amour. Que c'était agréable...! Chacun commençait à installer leurs plus belles décorations afin de donner à leur modeste habitation une dimension féérique. Et beaucoup commençaient déjà à faire leurs emplettes de noël, afin de ne pas avoir a faire tous les achats la veille de noël, comme l'an passé...
Après avoir fait ses premiers achats de noël, et essayer, pour la première fois, sa robe de mariée, la locataire de l'appartement 1845 rentra chez elle, sourire aux lèvres, les yeux rougis d'avoir pleurer d'émotion en affilant sa robe de princesse, entourée de sa mère et meilleures amies.
« Chéri ?! C'est moi ! Je suis rentrée... Où es tu ?
La jeune femme découvrit alors une bouteille de vin ouverte sur la table du salon ainsi que deux verres vides.
« On a eu de la visite ?
La future mariée se dirigea vers la chambre, où devait se trouver son fiancé, à en voir la lumière allumée. Lorsque la jeune femme ouvrit la porte, ce qu'elle vit la choqua profondément. Elle lâcha les sacs qu'elle avait en main.
« Peter...
« Charlie... Chéri... C'est pas ce que tu crois... C'est tout ce stress... Avec le mariage tu comprend...
«Je vous donne 2 minutes pour sortir de chez moi et sortir définitivement de ma vie... ! avait elle prononcer dans un souffle, d'une voix à peine audible.
Son petit ami depuis l'âge de 14 ans, son fiancé et meilleur ami venait de la trompée avec l'une de ses demoiselles d'honneur, et tout cela quelques mois à peine avant le jour J.
New york, 05 janvier 2000.
Une jeune femme était assise au comptoir d'un des nombreux cafés de New York. Cette jeune femme était une jolie petite blonde de vingt et un ans. C'était une jeune femme comme tant d'autres, venu boire un chocolat chaud pour se réchauffer par ce froid glacial, avant de rejoindre son appartement, ou personne ne l'attendrait ce soir, ni les prochains soirs d'ailleurs... Cette jeune femme tout à fait ordinaire, c'était Charlie Elizabeth Parker. Et ce soir, son existence allait être chamboulée.
Un jeune homme s'approcha d'elle et sortit une de ces phrases typique "plan drague à deux balles "; en temps normal, Charlie lui aurait rit au nez, et l'aurait vite expédier, or, ce soir, la jeune femme n'avait pas envie d'être seule, elle avait besoin d'un peu de compagnie... C'était un charmant jeune homme. Jeune ... sans doute trop pour elle...
« Quel âge avez-vous ?
« Vingt-et-un ans... Et vous ?
« Alors il est possible que l'on se soit déjà rencontrés. Et j'ai vingt-et-un ans également.
La conservation s'engagea, une complicité s'installa, mais en aucun cas, les prénoms furent échangés. L'aiguille tournait, il se faisait tard, Charlie n'avait qu'une hâte, rejoindre les bras de Morphée, cette journée avait été très longue pour elle et riche en émotion, et malgré l'agréable compagnie que représentait ce jeune homme, elle décida d'écourter la soirée et de rentrer à son appartement.
En bon gentleman, l'inconnu lui proposa de la raccompagner, "c'est plus sur" avait il prétexté. Charlie accepta, et une fois devant la porte de l'appartement 1845, elle lui proposa de rentrer... Au petit matin, la belle se réveilla seule, dans ce lit bien trop grand pour elle. Son beau gentleman s'était envolé, et n'ayant laissé derrière lui qu'un immense sentiment de honte, et un numéro de téléphone inscrit sur un post-it.
New York, 14 février 2000.
« Hannah ?! Qu'est ce que tu fais là ?
« Je pensais que c'était pas le jour à te laisser seule..
« Hanna, ça va. Je vais bien. Je gère très bien cette rupture, ne t'en fait pas pour moi ! dit elle en faisant rentrer son amie.
«Oui, c'est ce qu'on dit, mais ça fait plus de 3 mois que tu es une vraie loque, honney ! Tu veux que je te dise, c'est même une bonne chose que ça n'est pas marché ! Il est temps de se secouer et d'oublier de sale type !Et pour fêter ce grand jour, j'ai amené quelqu'un avec moi, dis bonjour à Mr Jack Daniel's ! dit elle en sortant une bouteille de son sac.
Quelques instants plus tard, les deux jeunes femmes trinquèrent, et s’apprêtèrent à boire cul-sec, mais lorsque Charlie approcha le verre de son visage, l'odeur de cet alcool fort lui donna un haut le cœur. La jeune femme n'eut d'autres choix que de se précipiter vers les toilettes. Son amie la suivit jusque dans le couloir.
« Cha' ?! Qu'est ce qui t'arrive ?! Tu n'arrêtes pas de vomir ces derniers temps ! Tu n'aurais pas un polichinelle dans le tiroir toi ?! lui dit elle a travers la porte de la salle de bain
« Arrête un peu tes bêtises ! J'ai une mauvaise digestion ces derniers jours, c'est tout ! Je te signale que pour être enceinte il faut avoir eut des rapports sexuels au préalable, or depuis Peter, je n'ai pas ... Charlie s'arrêta en pleine phrase.
« L'inconnu du café ...?!
« L'inconnu du café !
Charlie eut un nouveau haut le cœur.
New York. 22 septembre 2000.
« Bon anniversaire ma Charlie chérie ...
« Merci Papa...
« Tu te rend compte chérie, c'est le plus beau cadeau d'anniversaire que tu puisses jamais avoir...
« J'en suis consciente maman... Elle est magnifique... C'est un cadeau du ciel...
Charlie Elizabeth Parker, fille de Lilianne Delacourt et de Paul Parker, venait de donner naissance à sa fille Katie Rose Parker, le jour de ses 22 ans. Durant tout le long de sa grossesse, la jeune femme n'avait cessé de se demander si elle avait fait le bon choix en gardant cet enfant. Après tout, elle serait seule à élever cet enfant, il n'y avait pas de père. Qu'allait elle répondre à sa fille lorsque cette dernière lui demanderait qui était son père ? Allait elle être à la hauteur d'une aussi grande responsabilité ? Allait elle être une bonne mère, assez aimante pour donner toute la tendresse d'une mère et d'un père à la fois ? Tant de doutes pour une seule personne. Mais lorsque Charlie posa son regard sur sa fille, dormant paisiblement, tout ces doutes s'évanouirent. Elle avait pris la bonne décision, à présent, elle en était sûre...
Arrowsic, 07 avril 2011.
C'était une belle matinée pour ce mois d'avril. Il faisait bon et chaud.
Charlie était assise à la table de la terrasse, buvant son café, tout en observant sa fille jouer dans le jardin. Cela faisait près de 5 ans qu'elles avaient emménagées dans cette petite ville tranquille qu'était Arrowsic. Elles y vivaient une petite vie paisible, et y avaient leurs petites habitudes.
Charlie était aujourd'hui institutrice à l'école maternelle de la ville et maman d'une merveilleuse petite fille de 10 ans. Elles avaient tout pour être heureuses, elles l'étaient, mais Charlie voyait bien que l'absence de ce père préoccupait de plus en plus sa fille. Mais après tant d'année, pouvait elle encore tenter de rappeller cet inconnu ? Aurait il garder le même numéro de téléphone ? Et puis, avait il donné son vrai numéro de téléphone ? La jeune femme savait qu'elle allait un jour où l'autre franchir le pas, mais elle ne se sentait pas encore prête...
Un fois son café avalé, Charlie s'activa afin de mettre de l'ordre à la maison familiale. Arrivée dans la chambre de sa "petite princesse", comme elle l'appellait, elle ramassa les poupées se trouvant sur le sol et les rangea à lors place. Elle regroupa ensuite les feuilles éparpillées sur son bureau. Une dessin attira l'attention de la belle blonde.
C'était un dessin où était représenté leur famille, grâce aux annotations Charlie put savoir qui y était représenté. On pouvait y voir Lilianne et Paul, les grands parents de la petite fille, Ted et Lisa, son oncle et sa tante, et au centre se trouvait des personnages représentant Charlie et Katie, puis la silhouette d'un homme, ayant pour visage un point d'interrogation.
Ce dessin émue aux larmes la jeune femme. Elle se précipita alors dans sa chambre, où elle ouvrit sa penderie et se lança à la recherche d'une boite à chaussure en particulier. Après quelques secondes, elle déposa la boite désirée sur le lit et en sortit un petit post-it, sur lequel un inconnu dix ans auparavant son numéro de téléphone. Avait il changé de numéro depuis le temps ? Si non, accepterait il de la revoir ? Elle ne connaissait pas son nom, ni son prénom, ni le lieux où il habitait à cet époque là et elle se doutait que le jeune homme avait mentit sur son âge au moment des faits, mais elle se devait d'essayer, de tenter le coup pour sa fille, c'était la seule chance pour sa fille de savoir qui était son père... Et la chance serait peut être avec elle...
« Allo ?
« Euh... Bonjour... Euh... J'aurais une question à vous poser Monsieur... Ce n'est pas un truc de pub ou je ne sais quoi. Mais, où étiez-vous le cinq janvier deux mille ?
« Oula... Vous vous rendez compte que vous me demandez quelque chose qui s'est passé il y a plus de dix ans ? Attendez ! Le cinq... Je crois que j'étais à New-York. Mais qui êtes-vous ?
« Une femme blonde, dans un café New-Yorkais, le soir du cinq janvier. Ça te rappelle quelqu'un ?
« Euh je... Oui... Mais...
« Il faudrait que je te vois. C'est assez urgent. Est-ce que tu connais Arrowsic ?
« Oui, j'y habite. J'y suis en ce moment même.
« Parfait ! Alors rejoins-moi dans une demie-heure au bar s'il te plaît. Je dois te laisser. À tout à l'heure !
Ça avait marché ! Charlie n'en revenait pas. Elle avait retrouvé cet inconnu, il n'avait pas changé de numéro depuis toutes ces années...et il ne l'avait pas oublié...et surtout, il avait accepté de la revoir. Mais, comment allait il réagir lorsqu'elle allait lui annoncer qu'il était papa d'une petite fille de 10 ans ?
Après avoir remis ses idées au clair, Charlie alla rejoindre sa fille qui jouait dans le salon. Elle lui annonça alors, qu'elles allaient rencontrer le père de cette dernière, mais, elle l'informa, avec les mots justes, qu'il ne fallait pas qu'elle espère trop de cette première rencontre car, cet homme ne savait pas qu'il avait un enfant et cela serait sans aucun doute un choc pour lui, et il pouvait réagir de façon inattendue.
La petite fille sauta de joie, et rassura sa mère en lui disant que le simple fait de savoir à quoi son père ressemblait était déjà pour elle une chance inespérée.
Une demi heure plus tard, les deux blondinettes prirent place à l'un des tables du bar. Le jeune inconnu, toujours aussi séduisant fit alors son apparition.
« C'est ta fille ? C'est cool que tu sois devenu maman !
« Oui c'est super. Et c'est aussi un peu pour ça que je t'ai fais venir ici... Je ne pense pas que nous avions eu le temps de voir cette question... Comment t'appelles-tu ?
« Euh Felix.
« Je t'ai fais venir dans ce bar parce que... parce qu'elle est aussi ta fille, Felix.
L'annonce avait été brutale, Charlie s'en rendait bien compte. Mais elle ne pouvait pas tourner autour du pot. Cela faisait 10 ans qu'elle devait lui annoncer, elle ne pouvait pas retenir cela plus longtemps. La jeune femme sentit un poid s'enlever de ses épaules, ce qui la soulagea profondément. Mais elle redoutait tout de même sa réaction. Felix semblait en état de choc, et elle comprenait tout à fait pourquoi...
« Ça va ?
« Euh oui... Désolé, faut juste que je m'en remette là...
Charlie proposa alors au jeune homme, qui avait a présent un nom pour elle, de passer l'après midi ensemble afin qu'ils puissent tous trois faire connaissance. Par chance, Felix accepta. Ce qui ravit autant la mère que la fille....
Depuis, ce jour là, Felix, Katie et Charlie tentent de rattraper le temps perdu en faisant chaque jour un peu plus connaissance. Il se trouve même que les rapports entre les deux jeunes parents se fasse de plus en plus amicaux... Affaire à suivre.
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Dernière édition par Charlie E. Parker le Ven 15 Avr - 13:47, édité 9 fois |
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| | Sujet: Re: Charlie E. Parker ●● Le destin ne décide pas de tout. Mer 13 Avr - 18:34 | |
| WALKING IN THE DARK. Oyez Oyez Braves Gens, faites place à sa majesté la Reine :nate: :nate2: Hey, Hey, Salut les Loulous ! Moi c'est Marika, alias MK. J'ai 19 ans. J'habite dans le sud de la France, là où il fait beau et chaud toute l'année.:celestine: -Don't be jealous- xD La grosse vantarde, en plus c'est pas vrai, il fait pas un temps de rêve toute l'année ! Sinon, plus sérieusement,Je suis en première année à la fac et j'étudie la psychologie. Euh... Je crois que c'est tout, en tout cas, je pense que je vais bien me plaire ici. :abbey: :chazi&abbey:   :chazi&abbey: :abbey: |
Dernière édition par Charlie E. Parker le Mer 13 Avr - 23:35, édité 4 fois |
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