Dormir était parfois une chose des plus compliquées et c’est exactement ce qui s’était passer pour le jeune homme cette nuit. Chaz s’était tournée et retourner dans son lit n’arrivant pas à trouver le sommeil. Le jeune homme ne pouvait s’empêcher de penser à la belle demoiselle qui se trouvait si près et en même temps si loin de lui. C’est fou comme la vie peut-être compliquer parfois. Le photographe voulait de tout son cœur être bien plus qu’un ami pour la belle demoiselle chez laquelle il avait dormit et en même temps, son esprit lui refusait cela, prétextant qu’il ne serait jamais assez bien pour elle et que pour leur suivie, ils devaient rester amis. Néanmoins, dans ses rêves, tout était différent, il pouvait s’imaginer bien plus avec sa belle personne et c’est d’ailleurs ce qu’il faisait. Un homme peut-être arriver à contenir durant quelques temps ses pulsions quand il était réveillé mais nullement lorsqu’il était en train de dormir et c’est exactement ce qui se passait pour le jeune homme. Les seuls moments où il ferma les yeux furent pour penser à la belle demoiselle qui partageait sa vie en tant que meilleure amie. Le matin, il aurait tout de même préféré que tout soit différent. Après une courte nuit, il s’était levé et avait préparé un petit déjeuné. Il ne s’attendait pas à ce que sa meilleure amie le mange totalement mais il voulait lui laisser le choix. Bien sûr, avec son anorexie, elle n’allait pas tout dévorer même s’il l’espérait. A la fin du repas, il fut tout de même content de constater qu’elle avait bien entamé, il lui avait d’ailleurs fait un gros câlin avant de constater qu’il puait vraiment le fauve. Le jeune homme décida donc de prendre une douce tout à fait méritée. Rapidement, il demanda à sa belle de lui indiquer la salle de bain et il entra. Pas une seule seconde, il n’avait pensé fermer la porte. Tout d’abord, dans la demeure, il n’y avait que lui et Lucy et la belle n’allait pas y entrer quand il étai. Ne point fermer la porte à clé n’était donc à priori pas une si mauvaise idée que cela. Malheureusement, la réalité se trouva totalement différente. A peine fut-il sortit de sa douche qu’il remarqua quelque chose de plus qu’étrange. Où était passé toutes ses affaires ? Il n’était pas devenu fou, le jeune homme savait exactement où il les avait posés mais elles n’y étaient plus. Dans sa tête, il ne pouvait y avoir qu’une seule et unique explication à tout ce qui venait de se passer. La réponse tenait en un seul nom : Lucy.

Ce fut avec pour seul vêtement une serviette autour de la taille et encore un petit peu mouillé qu’il sortit de la salle de bain pour se diriger rapidement vers la belle demoiselle. Il voyait sur le visage de son amie qu’elle appréciait particulièrement cette situation. Chaz allait lui faire payer ce qu’elle venait de faire. Il riait tout comme elle. Les deux amis étaient en train de courir dans toute la maison comme s’ils étaient des enfants. Le photographe tenta une bifurcation et réussit à bloquer sa tendre amie entre lui et le canapé. Un sourire apparut sur son visage lorsqu’il la vit laisser tomber les vêtements sur le sol, c’était déjà cela. Le beau brun voulait surtout récupérer autre chose. S’il y avait bien un objet donc le jeune homme ne faisait pas vraiment attention, c’était bien son portable. Il l’utilisait surtout pour son boulot mais le voir entre les mains de son amie ne lui semblait point une bonne idée. Certaines demoiselles avaient tendance à lui envoyer des messages assez coquins auxquels il ne répondait pas tout le temps. Si sa Babe voyait de tels messages, elle ne serait nullement contente. Il l’attrapa par les hanches et tenta d’attraper son téléphone mais la demoiselle passa par-dessus le canapé et tous ses efforts furent vains. « Tu le veux hein ? Prouve-le. » Un immense sourire apparu sur le visage de Chaz qui commença à chatouiller son amie sachant que c’était le meilleur moyen de lui faire lâcher le dit appareil. Cela réussit assez bien puisqu’il eut enfin son portable. « Alors, Jenna hein ? La dernière petite pétasse qui est passé dans ton lit ? Dis-moi que c’est pas du même genre qu’Ellie hein ? » Sa tête changea tout à coup. Elle avait donc lu ses messages. Comment avait-elle osée regarder dans son téléphone, c’était un endroit privé et puis. Le jeune homme pour la punir décida de le chatouiller. « Tu n’as pas honte de regarder dans mon téléphone ! Oui, j’ai couché avec Jenna mais moi je ne regarde pas dans ton téléphone quel mec a envie de te baiser… » Il n’aimait pas qu’on aille fouiller dans sa vie privée et cela ne changerait jamais.

La belle rigolait et lui essayait tant bien que mal de ne pas s’énerver. Les deux jeunes gens se tenaient à côté l’un de l’autre sur le canapé. Le jeune homme aimait cette proximité avec son amie même si cela lui faisait en même temps si mal. Chaz adorait sentir la tête de la jeune femme tout contre son torse. Oui, il était toujours en serviette mais cela n’était pas vraiment le plus important. De toute manière, son amie était toujours en nuisette et cela ne le dérangeait nullement. Le photographe appréciait le peu d’habillement de son amie même si cela lui donnait encore plus envie de toucher son cœur. Il faisait d’ailleurs aller l’une de ses mains tout contre les magnifiques cheveux de son amie. « ça fait longtemps que tu ne m’as pas joué un morceau.. » Oui, il n’avait plus joué depuis longtemps mais tout était si compliqué pour le moment. Peut-être qu’un jour il jouerait à nouveau mais pour le moment, tout ce plaisir était bien trop loin, tout ce qu’il voyait, c’est la douleur de l’aimer. Le jeune homme allait lui dire qu’un jour, il rejouerait pour elle mais il n’en eut pas le temps. « Ma blondasse ! » Chaz eut un baiser de la part de Lucy mais il ne comprenait pas d’où venait cette voix. Non, ce n’était pas Lucy qui avait parlé. Le jeune homme se releva et c’est là qu’il remarqua qui se tenait devant lui. Loïs ? Qu’est ce qu’elle faisait ici. Au fond de lui, il était content de la revoir mais vu leur passé, il était tout de même un peu inquiet de ce qu’elle allait dire. Le pire c’est qu’elle pouvait facilement se demander ce qu’ils faisaient en petite tenue. « Ma Loïs, alors, tu te fais chier à Arrowsic, donc tu viens me voir ? » Les deux meilleures amies se parlaient comme toujours et il n’allait bien entendu pas interrompre leur petit moment de complicité. « Je te présente pas Chaz hein, puisque tu le connais dans son intimité, n’est-ce pas Loïs ? » La tête de Chaz changea tout à coup. Est-ce qu’elle venait vraiment de dire ce qu’il avait entendu ? Oui, mais ce n’était pas possible, elle ne pouvait tout de même pas dire cela. Chaz ne réussit pas à s’empêcher de fusiller du regard sa meilleure amie, il n’aimait pas qu’elle remette cela sur le tapis surtout vu tout ce qui se passait entre-eux. « Salut Loïs. » Il ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait dire d’autre. Tout cela était bien trop compliqué. La femme qu’il aimait plus que tout au monde en compagnie de celle avec qui il avait couché. « Tu bois quelque chose ma chérie ? Chaz d'amour ? » Elle paraissait totalement calme mais ce n’était point mon cas. Il n’avait qu’une seule envie, boire quelque chose de bien fort et surtout ne plus penser à tout ce qui allait se passer. « Euh…ouai. » Il ne précisa point ce qu’il avait envie de boire ne voulant pas énerver sa belle demoiselle. Tout allait se compliquer au moment où Loïs ouvrirait la bouche car avec la belle brune rien ne restait totalement simple.

Aujourd’hui ne devait nullement être la journée du pauvre Chaz. Enfin, le début avait bien été loin d’être déplaisant. Le jeune homme s’était levé et puis avait passé un bon moment en compagnie de sa meilleure amie Lucy. Tout était toujours tendu entre-eux mais ils faisaient comme si tout allait bien, que rien ne viendrait jamais gâcher leur amitié et cela devenait de plus en plus difficile. Ce matin, il voulait tout simplement, sa présence, essayer d’oublier rien qu’une seconde que l’avoir de la manière qu’il désire tant est totalement impossible et que rien ne changera jamais cela. La vie est un long fleuve bien loin d’être tranquille mais qui ne suit jamais la voie qu’on essaye de lui donner. Alors que tout ce qu’il voulait, c’est rendre les choses bien plus simples, il avait réussit à tout compliquer tandis qu’il s’en était allé prendre une petite douche. Dans ce geste, tout était simple mais la complexité apparaissait par le bruit qui sortait de sa bouche tandis qu’il s’occupait de cette dernière. Le beau photographe, totalement occupé à chanter, n’avait nullement entendu les petits pas d’une souris très spéciale venir lui piquer tous ses vêtements et aussi son délicieux portable. En lui-même, ce geste n’avait rien d’embêtant puisque son téléphone n’était point l’objet le plus vital à sa vie. Il s’en servait surtout pour son boulot mais cela devenait beaucoup plus compromettant quand on savait que de nombreuses demoiselles en connaissait le numéro par contre. Bien souvent, il lui arrivait de recevoir quelques délicieux messages qui avaient le don d’être plus qu’explicites. La plupart du temps, il ne prenait même pas la peine d’y répondre sauf si ce séducteur n’avait personne à séduire durant la soirée et qu’il avait besoin de son quota de jolies demoiselles. Mister Blueberry était un homme à femmes et cela ne changerait jamais du moins pas avant qu’il soit trop vieux pour se servir de ce qu’il avait entre les jambes. Sans ses informations compromettantes, il ne serait sans doute pas sortir aussi inquiet de la salle de bain mais en sachant tout ce que contenait son petit appareil et l’amour qu’il portait pour sa belle. Non, il n’avait pas envie qu’elle voit ce genre de message et qu’elle pense que ses beaux yeux ne comptaient point. C’était totalement l’inverse. Pour ses magnifiques prunelles, il serait prêt à tout arrêter et à devenir moine. Pour elle, il était prêt à s’en aller chercher la lune mais ce n’était pas vraiment à l’ordre du jour. A la place, il était sortir en trombe de la salle de bain, une petite serviette autour de la taille et d’une humeur de chien prêt à tout pour reprendre son dû.

Une petite course se déroula pour que le jeune récupère un peu ses dus mais cela fut bien plus compliquer que l’on aurait pu y croire au premier abord. La raison était tout simplement que la belle Lucy faisait tout son possible pour embêter le pauvre jeune homme qui n’aimait nullement l’entendre parler de ses conquêtes et surtout, il trouvait que cela ne concernait pas sa bien aimée. Ils s’étaient tous les deux disputer gentiment et avaient fini sur le fauteuil jusqu’à l’arrivée d’une certaine demoiselle qu’il n’avait pas vraiment envie de revoir. Sa belle, s’était levée, pour aller saluer sa tendre ami mais lui, il était resté en retrait, se cachant quelque peu, de peur que la situation ne se détériore. L’était dans lequel se trouvait le beau photographe était plus que précaire, ses émotions étaient toujours à vif et une seule parole pouvait le faire basculer du côté obscur de la force. « Ça doit être un truc comme ça, j’ai rien de mieux à faire que de voir ta vieille gueule. » Les deux demoiselles étaient en train de parler et lui, il suivait tout ce qui se passait comme s’il ne faisait nullement partie de la conversation. Il était parfois compliqué de comprendre ce qui pouvait bien se tramer dans les cerveaux des deux demoiselles et puis, rester en retrait lui offrait plus d’un avantage. Le jeune homme fit tout de même acte de présence en laissant sa tête dépasser du canapé sans pour autant qu’un son ne sorte de sa bouche. Bien vite, il fut néanmoins pris à partit quand Lucy parla de lui et surtout de son passé avec Loïs chose qui ne lui plaisait nullement. Il fut un temps où le beau brun connaissait intimement la meilleure amie de la fille qu’il rêve d’aimer à jamais. C’était avant qu’il ne l’aime et qu’il la connaisse mais l’entendre remettre cela sur la table était bien loin de lui plaire. « Et tu ne sais pas tout beauté… » Chaz était loin d’être content de la conversation mais ce que venait d’ajouter Loïs ne faisait qu’envenimer son état. Ses yeux n’étaient que des braises de colères qui ne demandaient qu’à éclater. Non, il ne laisserait pas la demoiselle parler à Lucy de leurs anciens ébats. Il n’avait pas envie que son tendre amour entende parler de tels choses. Il ne voulait pas la perdre et leurs expériences sexuelles étaient un sujet tabou entre-eux. « Je me passerais bien des détails » Cette réponse eut le don de le soulager quelque peu. Les deux demoiselles rigolaient de lui et cela était bien loin de lui plaire. Il le fit d’ailleurs bien comprendre dans l’accueil peu chaleureux qu’il réservait à Loïs, ce n’était pas vraiment contre elle mais il n’avait pas du tout envie de l’entendre parler de leur passer.

Le pauvre Chaz ne s’attendait nullement à ce que la brunette choisisse de venir s’asseoir à ses côtés. Dans l’esprit de la demoiselle, cela voulait dire qu’elle préparait un mauvais coup et il n’avait pas du tout envie de découvrir lequel. « Eh bien…Lucy tu dis de moi mais… la douche pourquoi pas… » Elle n’avait tout de même pas dit cela ? Il semblait bien que ça soit le cas et le jeune homme lui lançait un regard glacial tout en cherchant les forces pour ne point lui crier dessus. Non mais elle dépassait vraiment les bornes et il allait bientôt être totalement incapable de se contrôler. Le pire, ce ne fut pas les mots qu’elle prononça mais plutôt l’attitude qu’elle avait. Loïs ne voulait qu’une seule chose montrer à Chaz qu’elle était encore bien capable de l’exciter et dans ce domaine, elle était assez performante. Néanmoins, il gardait toujours son visage remplit de colère sur le visage et ce n’était nullement les doigts de la belle en train de caresser son torse qui changerait quelque chose. Elle pouvait bien se mettre toute nue et frotter ses seins contre son torse qu’il empêcherait toujours Chaz junior de se mettre au garde à vous. « Mais, venant de toi, je m’attendais à plus original, tu n’as pas envie de faire découvrir à Lucy de quoi tu es capable ? » Il était plus qu’énerver surtout qu’elle était à deux doigts de totalement le déshabiller et ne pas être exciter par autant d’attention était plus que compliqué. S’il se mettait à parler dans une telle situation, il allait craquer et c’est sans doute ce qui le poussait à rester aussi silencieux. Rapidement, il enleva la main de la belle pour bien lui faire comprendre que ce petit jeu ne l’amusait guère. Il allait d’ailleurs lui répondre quand une voix dans son dos se fit entendre. « Disons qu’on essaye toutes les pièces de la maison, une à une, demain on fait les chiottes. » Alors là, c’était le pompon, si Lucy s’y mettait aussi, il allait devenir maboul. Le photographe tourna sa tête dans sa direction avec une expression presque triste sur le visage. Elle avait sans doute dit cela pour rire mais il n’arrivait pas à le prendre de cette manière. La belle ne comprenait pas qu’il lui était impossible d’oublier ce qui s’était passer à New York et que depuis lors, son corps ne réclamait que le sien. Le jeune homme se tourna enfin vers Loïs tout en gardant son regard noir. « Aurais-tu oublié que Lucy est ma meilleure amie et pas l’une de ses filles qui passent dans mon lit pour satisfaire mes envies pacagèrent. » Oui, il était méchant et sans doute un peu trop mais il n’allait pas se laisser faire et surtout pas laisser la belle avoir le dessous. Oh non, elle n’aurait pas le privilège de le faire tourner en bourrique aujourd’hui.

Sa belle demoiselle proposa alors de boire un coup. Tout ce que désirait le photographe c’est d’un peu d’alcool mais il n’osait nullement parler de peur d’envenimer la situation. Il préférait laisser les deux belles demoiselles se mètrent d’accord au préalable. « Vodka! » Cette réponse eut le don de plaire à Chaz. Il mourrait d’envie de se bourrer la veule et d’oublier rien qu’un seul instant où et surtout en compagnie de qui il se trouvait. Il avait envie de répondre oui et c’est ce qui allait faire quand il se retourna et vit le visage de sa meilleure amie changer de couleur. La belle ne pouvait pas qu’il boive et elle pouvait le comprendre. Pour elle, il était prêt à faire un effort même si à cet instant, un bon verre d’alcool l’aiderait à oublier tout ce qui était en train de se passer. « Ah non, encore mieux, fait péter le champagne ma petite chérie ! » Le champagne n’était peut-être pas aussi fort que la vodka mais le jeune homme décida d’accepter, sachant que de toute manière, il aurait le loisir de boire un bon coup quand il s’en irait et laisserait les deux meilleures amies toutes seules. Il lui fallait simplement attendre quelque peu. De toute façon, même s’il s’agissait de champagne, il pouvait en boire en grandes quantités et cela le mettrait dans un état plus agréable à subir les paroles sans équivoques de la brunette et la blondinette qui semblait porter sur ses multiples relations. « Champagne pour tout le monde ? » Il lui sourit, essayant de calmer un peu la petite colère qu’il avait faillit faire. « Ouai Babe, tu peux faire péter le champagne. » Son sourire était celui d’un homme qui pourrait bientôt assoiffer une petite partie de cette soif qui ne se séparait jamais longtemps de lui. La belle ramena alors la bouteille sur la table et il avait plus qu’envie de l’ouvrir, il n’avait plus qu’à attendre quelques secondes et tout serait mieux.

C’est du moins, ce qu’il pensait avant qu’une certaine demoiselle n’ouvre la bouche. « En vrai, t’aurais pu prévenir, un plan à trois c’était pas plus mal non ? » En une seule seconde la tête du jeune homme avait totalement changé et cette fois-ci, il était rempli d’une colère si grande qu’il tenait ses poings pour ne pas les enfoncer sur les joues de Loïs. Jamais, cela n’arriverait, il ne laisserait personne, même pas la brunette, baiser sa Babe. Personne n’avait le droit de poser ses mains sur cette beauté divine. Lorsque sa Lucy se mit à rire. Il se retourna vers elle tout en lui montrant qu’il n’aimait nullement cette idée. « Mais, oui bien sûr ma chérie, invite-toi demain, dans les toilettes. » Sa tête fut encore pire. Il ne comprenait nullement pourquoi elle venait d’ajouter une pareille chose. Est-ce qu’elle avait vraiment envie d’un plan à trois ? Est-ce qu’il n’était pour elle qu’une distraction ? Cette nuit à New York voulait tout dire pour lui mais il avait de plus en plus l’impression que ce sentiment n’était point partagé. Il lui en voulait beaucoup, encore plus qu’à sa meilleure amie. La belle semblait d’ailleurs l’avoir remarquer puisqu’elle prit sa main et cela lui fit un effet fou même s’il était totalement en colère contre elle. Il ne pouvait pas faire comme si de rien n’était et surtout comme si elle n’avait pas ris de la situation. Il lâcha sa main avant de se mettre à parler. « Mais bien sûr allons tous baiser et même maintenant ! » Il marqua une courte pause. « Non mais vous êtes folles. Oui je suis un homme à femme mais j’aime les baises une à la fois. » Non, il n’était pas de bonne humeur et cela n’était pas près de s’arranger.

Personne ne se remit à parler jusqu’à ce que sa belle demoiselle prenne la parole tout en s’éloignant. « Je reviens dans une minute et j’amène les verres. » Il n’aimait pas la voir partir mais lorsqu’elle monta les escaliers, une idée arriva dans son esprit. C’était le meilleur régler ses vieux comptes et surtout de faire comprendre à Loïs qu’elle dépassait vraiment les bornes. Il attrapa son poignet et la regarda avec son regard des plus menaçant. « Non mais tu as perdu l’esprit ! Tu es totalement folle d’agir de cette manière. Tu ne vois pas ce que tu es en train de lui faire. Je t’entendis de lui faire du mal en parlant du passé. Oui j’ai baissé avec toi mais ça ne te donne pas le droit de te servir de ce fait à la moindre occasion. » Chaz marqua une pause tout en gardant cette mine non contente sur le visage. « Écoute-moi bien Meery, je ne te laisserais pas faire. Tu peux être une salope avec qui tu veux mais je t’interdis de foutre en l’air mon amitié avec Lucy avec tes conneries de petites filles à papa. Et puis merde soit pas aussi chienne ! » Et ce fut là, qu’il décida de donner le coup de grâce. « Et je t’interdis de mettre tes pattes sur moi ! Si t’as envie de baisser, va te trouver un connard mais je ne serais pas ce mec là. Tu te comportes comme une pute et je ne serais pas ton client. » Non, il n’était pas du tout content et la demoiselle avait sans doute du le comprendre vu le ton qu’il avait employé avec elle. Ce n’était pas une bonne façon de faire mais il était énervé. Chaz avait cherché le démon et il allait le trouver sans aucun doute.