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 Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime

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MessageSujet: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyLun 29 Aoû - 0:33

Jamais au court de son existence, Chaz n’avait éprouvé pareille sentiment. Depuis quelques jours, il errait comme une âme en peine cherchant simplement quelque chose à quoi s’accrocher. Depuis ce fameux soir où tout s’était mal fini avec Lucy, il ne pensait plus à rien. Cette nuit-là, il avait accompagné une Abbey totalement bourrée chez elle et pourtant, alors qu’elle n’aurait sans doute pas été contre, il n’avait nullement profité de la situation. Rien que l’idée de coucher avec elle le dégoutait. Non, il ne trouvait pas maintenant la donzelle moche ou autre, il était tout simplement bien trop en colère pour agir de cette manière. Ce qui lui fallait, c’était quelque chose à boire ou comme on pourrait plus communément l’appeler un moyen d’oublier tout cette haine qui avait rempli son cœur. S’en allant dans la boutique la plus proche, il s’acheta de l’alcool à en enflammer une baraque avant de se diriger vers sa chambre d’hôtel. A peine fut-il à l’intérieur, qu’il saccagea tout ce qui se trouvait sur son passage, enfonçant ses poings dans les murs, s’en voulant des conneries qu’il avait pu dire et de la tristesse qu’il avait vu dans les yeux de celle qu’il aimait tant. Et puis, il ouvrit une première bouteille, puis une seconde, il titubait sans pour autant arrêter ne seras-ce qu’une seule seconde de boire. Tout cela l’avait profondément détruit mais il s’en moquait, il voulait tout oublier et était en très bonne voie. Le premier jour, il ne fit que boire, dormir, boire, dormir et surtout essayer d’oublier le petit minois qui remplissait ce qui le servait de cœur. Deuxième jour, peu de temps réveillé cependant des rêves loin d’être agréable. Des Babe ou des Lucy crié en pleine nuit et un homme totalement désespéré qui se réveille en sursaut comprenant peu à peu le poids de ses erreurs. Alors, il boit, pour oublier, une fois de plus. Troisième jour, il sort, sans prendre la peine de se doucher, juste un allez retour pour rechercher son fut de bouteille, il brise le miroir de la salle de bain n’aimant en aucune cas l’image que la glace lui renvoi. Oui, il était foutu et pas qu’un peu seulement rien ne pouvait l’aider. Quatrième jour, augmentation de la dose d’alcool pour essayer d’échapper un autre manque qui lui déchire les entrailles. De nouveaux coups de poings et puis cette envie, de se déchirer une fois de plus mais d’une manière beaucoup plus forte, d’enlever un peu de cette culpabilité qu’il traine comme un boulet. Cinquième jour, première douche, enfilages rapide de vêtements, le ciel est sombre comme son cœur. Quelques instants avant d’entrer dans le bar. Immédiatement, il commande à boire, voit cette fille qui l’observe sans toutefois tenter quelque chose. Le plaisir de la chaire serait totalement incapable d’enlever cette froideur qui lui faisait officie de cœur mais surtout de calmer ce putain de tremblement causer par le manque d’une belle chevelure blonde. Il les voit, tous installés à la même table. Il prend sa énième bière avant de la renverser sur plusieurs types. Les mots fussent, le patron leur dit de régler cela dehors, ils sortent et Chaz sait exactement comment tout cela va se finir. Dans cette petite ruelle noire, il prend les coups, les un à la suite des autres sans même réagir. Oui, il se punit de tout le mal qu’il a pu causer et surtout d’avoir déchirer le cœur de celle qu’il aimait plus que tout au monde. Devant lui, il ne voyait pas le visage de ceux qu’il avait cherché, non c’était celui très triste de sa meilleure amie qui apparaissait. Elle ne donnait pas les coups, le tuant au bras d’un autre et il se laissait faire sachant au fond qu’elle serait sans doute mieux avec elle que sans lui. Pour ses beaux yeux, il était capable du meilleur et du pire, pour le moment, il se contentait de montrer une mauvaise partie de lui. Il resta de longues minutes seul dans cet allé avant qu’une infirmière finissant sa garde ne passe dans le coin et l’aide à retourner dans sa chambre. Il la fit dégager aussi sec, ne se souvenant même pas de son prénom. Rien ne comptait, même pas cette douleur qui le lançait de partout. Il ne pouvait avoir mal, il l’avait cherché mais surtout le méritait. Sixième et dernier jour, il ne boit pas, cela ne servirait à rien, la douleur se situe autre part. Il essaye de résister pendant quelques minutes sans tenir. Il prend alors une douche, avance doucement vers la penderie, sort un t-shirt et un jean propre avant de foncer dans sa voiture. Il manque plusieurs fois de sortir de la route, ayant du mal à tenir le volant, au moins ses jambes n’ont rien. Arrivant devant la demeure presque interdite, il reste assis au moins vingt minutes dans sa tendre voiture, hésitant. Il ne peut entrer ou plutôt ne se l’autorise point. Il l’aime et cela ne changera jamais toutefois, il se demande, se questionne, essaye de savoir si la douce ne serait pas mieux sans lui. Alors, il se décide enfin à sortir de sa putain de bagnole sans oser sonner. Il sait bien qu’elle ne lui ouvrira sans doute jamais la porte. Alors, il se met à chercher, une clé de secours. Non, il ne sait nullement où elle aurait pu la déposer toutefois, il lui suffit de penser comme elle et quelques instants plus tard, il la trouve. Entrant par la porte de derrière, il remarque qu’aucun bruit ne provient de la demeure. A cette heure, la belle doit sans doute être quelque part dehors. Il appela alors le livreur qui arrive quelques minutes plus tard, déposant dans tout le salon de la belle, des millions de roses, formés par des bouquets. Non, il ne veut pas acheter son amour, ni même son pardon, venir sans rien était tout simplement impossible pour lui. S’installant dans un fauteuil, il reste ainsi sans bouger, n’attendant qu’une seule chose, qu’elle passe le pas de la porte, qu’il puisse la revoir rien qu’un instant. Il était en effet persuadé que leur retrouvailles ne serait pas douce et réconfortante, toutefois, il ne pouvait se résoudre à ne pas essayer. Oui, Chaz était un homme que l’on pouvait traiter de beaucoup de choses toutefois, son amour pour la belle était sans faille, malheureusement, il ne s’autorisait pas à l’éprouver. Le pire de tout, c’est sans doute qu’à cet instant, il ressemblait plus au monstre de Frankenstein, le corps recouvert de bleus et de coupures, qu’à un homme désirant le pardon.


Dernière édition par Chaz J. Blueberry le Ven 30 Sep - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyJeu 1 Sep - 1:07

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »


Citation :
« J'y peux rien Babe si elles sont beaucoup plus sexy que toi. Et puis, t’es tellement occupé à baiser d’autres gars, il faut donc que je m’occupe à ma manière. Et puis que je sache toi et moi ne sommes pas ensemble alors j’ai le droit de sortir avec qui je veux. Qui plus est Abbey est plus que charmante. »

Les mots de Chaz résonnaient sans cesse dans la tête de la jolie blonde. Dès qu'elle s'accordait deux secondes de pause, en deux secondes de silence, les mots assassins de son seul amour lui brisaient le coeur encore et encore. Depuis cette fameuse nuit, pas de nouvelles. Elle ne voulait pas en avoir de toute façon. Pas après ça. Il ne se rendait certainement pas compte de ce qu'il avait dit là. Il ne se rendait pas compte que si un jour il daignait à revenir vers elle, il payerait très cher ces fameux mots qui volent plus haut que les pensées -ou pas d'ailleurs-. Depuis cette nuit-là, Lucy était de retour. Fini la blondinette fragile qui essaye de recoller chaque morceau de sa pitoyable vie. Elle avait recommencé à rouler sans casque. Elle avait fumé quelques pétards lors de la fête du village. Elle avait baisé avec un inconnu le soir même et autant le dire, elle se montrait très froide avec certaine personne. Une carapace était en train de se former et plus les jours passaient, plus elle se solidifiait.

La blondinette était aussi devenue un vrai bourreau de travail, elle enchaînait les shootings, elle fuyait chez elle, le silence et la solitude. Entre deux séances elle baisait les photographes. Entre deux séances elle allait boire quelques verres avant de se bourrer la gueule le soir, avant de s'enfariner les narines. « Lucy chérie, on se revoit demain, OK ? » Il la faisait rire avec ses mimiques incessantes et sa façon de tenir son sac à main, la belle hocha la tête positivement avant de se mordre la lèvre. « Mais, y avait pas une autre séance de prévu là ? » Le jeune homme la regarda un peu moqueur avant de reprendre avec sa voix efféminée. « Le photographe a dû annuler ! C'est pas plus mal, non ? C'était un petit contrat de misère. Au fait, je t'ai dit que j'adore ta nouvelle ligne ! » Il lâcha cette dernière phrase alors qu'il s'éloignait déjà d'elle. Petit contrat ou non, elle s'en foutait, elle n'avait plus qu'à retourner sur Arrowsic. Enfin, elle regarda son ventre, normal qu'il aime sa nouvelle ligne, elle avait perdu quatre cent vingt grammes depuis la soirée et même si ça semblait peu, ça se voyait. Lucy était déjà bien trop maigre et elle collait parfaitement au stéréotype du mannequin : grande et anorexique. Enfin, elle fila se rhabiller -non, elle ne faisait pas encore de la moto en sous-vêtement- pour retourner dans sa triste demeure.

En arrivant, elle salua hypocritement sa voisine avec un sourire des plus chaleureux. Donner le change, elle savait faire. Surtout quand elle était au plus mal. Elle savait jouer la comédie comme personne pour cacher ses émotions. Depuis les paroles de Chaz, personne n'avait vu son mal être. Pourtant, il était bien là mais, au fond si personne ne l'avait vu c'était certainement parce que personne ne voulait voir. Ouais, enfin peu importe. Elle pénétra chez elle, sans rien remarquer d'anormal, elle retira ses chaussures, prit un joint qu'elle alluma sans difficulté avant de jeter son sac sur le canapé. Puis, elle regarda autour d'elle : des roses, partout. Des roses à perte de vue Trop de roses. Son visage se ferma aussitôt, elle n'avait pas besoin de regarder sur le fauteuil, elle savait qui était derrière tout ça. Il n'y avait que Chaz pour entrer chez elle sans autorisation et faire livrer des fleurs. Il devrait savoir pourtant que ni l'amour ni le pardon de la belle ne peut s'acheter. Elle se planta, devant lui, n'ayant pas peur de le regarder en face, de lui prouver qu'elle ne se laisserait pas démonter et que cette fois, elle ne pardonnerait pas comme ça. Un frisson parcouru son corps quand au lieu du visage d'ange qu'elle connaissait elle aperçue un visage abîmé par les coups. S'il avait bu avant de venir ? S'il était venu pour lui faire encore plus de mal ? Si...si... elle ne savait plus quoi penser. La peur avait pris possession d'elle bien qu'elle ne se traduisait pas physiquement. Elle était de marbre, face à lui. Pourtant, à l'intérieur, c'était le bordel. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Son ton était froid. Elle n'avait pas envie de s'attarder, pas s'il avait bu, pas s'il voulait lui faire du mal et pas non plus s'il pensait qu'elle allait oublier comme ça.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyLun 5 Sep - 0:11

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L-U-C-Y. Quatre lettres que son tendre cerveau répétait en boucle. Pathétique, il l’avait toujours été à sa manière mais depuis le fameux incident avec sa blonde favorite, la situation était encore pire. Il ne se passait pas une seule minute sans que le jeune homme n’ait la gorge sèche. Il avait besoin d’alcool sans que cela ne soit la clé du problème, il savait que même en buvant des litres et des litres, il continuerait de ressentir cet état de manque. Son corps mais aussi son coeur lui montrait tout simplement que vivre loin de la jeune demoiselle était impossible. Cela faisait maintenant six jours qu’il ne l’avait plus revu et cette absence commençait à devenir plus qu’insupportable. Au début, il essayait de la faire passer en buvant tellement qu’il en oubliait son propre nom, sans que cela ne fonctionne vraiment. Chaque fois qu’il se réveillait, il était encore plus misérable et dans un état encore plus compliqué. Il se sentait mal, était parfois obligé de vomir sans que cela ne change les choses. Alors, il avait essayé d’autres techniques, plus pire que les unes que les autres. La dernière en date et sans doute celle dont il était le moins fière, c’était cette bagarre dans le bar. Se battre n’avait jamais été quelque chose qui le faisait honte et ce n’était pas différent pour le fait de provoquer des bagarres. Oui, il aimait faire usage de ses poings et provoquer n’était en aucun cas un problème. Chaz savait se défendre et cela ne changerait sans doute jamais. Là où la situation devenait étrange, c’était dans les faits, oui, le jeune homme avait bien cherché une bande de gars sans pour autant se défendre. Il avait encaissé coup après coup et cela dans l’unique but de se faire du mal. Oui, il voulait souffrir pour oublier une fois pour tout le visage de sa Babe malheureusement, c’était totalement impossible, il n’arrivait pas à s’enlever son doux visage de l’esprit. Tout ce qu’il avait réussi, c’était de s’enfoncer encore un peu plus dans les ennuis. Son corps lui faisait maintenant un mal de chien sans que le problème de manque ne soit réglé alors, il avait craqué. Lui qui s’était promis de ne pas retourner lui faire plus de mal, il n’avait pas résisté à l’envie de retourner dans sa tendre demeure. Il savait d’avance que cela ne serait pas la meilleure des idées, il était tout d’abord incapable de réfléchir à ce qu’il allait lui dire et surtout comment il allait pouvoir se faire pardonner ses paroles mais aussi son absence de six jours. Il attendait d’une certaine manière qu’elle fasse le premier pas, qu’il se sente moins con ou peut-être pour s’assurer qu’elle le voulait encore dans sa vie. Malheureusement, aucune nouvelle et il était perdu, sans elle, ce n’était plus lui et avec elle, il ne savait comment réagir, comment la garder sans la faire souffrir et se décomposer à son tour. Chaz était mal en point encore plus dans son cœur que dans son corps et ce fut, presque sur un coup de tête qu’il poursuivit son envie. Dix minutes plus tard, il se trouvait devant chez elle, il aurait du sortir et aller la voir mais la peur le tétanisait. Il avait peur que tout se passe mal, qu’elle n’ose pas lui ouvrir la porter et qu’il l’ait peut-être perdu pour toujours, cette simple pensée arrivait à le terrifier d’effroi. Ne plus jamais vivre avec elle, voir son visage, la toucher, c’était comme lui enlever sa raison de vivre. Au fond, elle était la seule personne qui l’empêchait de devenir un déchet ambulant qui ne ferait que boire et baiser de toutes ses journées. Un pauvre salaud sans cœur, encore pire que celui qu’il était à l’heure actuelle. Y allez, rester ici, cette interrogations dura pendant quelques minutes avant qu’il ne se décide à y aller coute que coute. Il était fort et surtout, il était au bout du rouleau, incapable de vivre lin d’elle un jour de plus. Il voulut sonner mais remarqua bien vite que sa douce n’était pas chez elle, rien d’étonnant là-dedans et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, de se demander avec qui elle était et surtout ce qu’elle était bien en train de faire. Il préférait chasser les idées de son esprit ne voulant point l’imagine rend compagnie d’un autre. Trouvant rapidement la clé, il rentra à l’intérieur avant d’appeler un fleuriste pour une commande astronomique de roses. Non, il ne voulait pas acheter son amour ni même se faire pardonner, il ne savait tout simplement pas quoi faire et les filles aimaient les roses. Peut-être qu’en venant de la sorte, il aurait plus de ne pas la faire fuir en courant. Oui, à cet instant, il ne demandait en aucun cas le pardon mais plutôt qu’elle reste près de lui, l’écoute et surtout ne lui ferme pas la porte de son cœur. Il savait qu’il l’avait blessé sans savoir encore l’étendu des dégâts qu’il avait causé. Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre qu’elle franchisse le pas de sa porte. C’est ce qu’il fit, pendant une durée assez courte avant que son sa belle n’arrive sans le remarquer au départ. Lui, il la voyait très bien et ses points se serrèrent à l’instant même où il la vit. Tout d’abord par le joint qu’elle avait au bord des lèvres et puis par ses traits, elle avait maigrit, il en était persuadé. Ses deux choses ensemble le détruisaient totalement. Il se sentait totalement con, indigne d’elle et surtout débile d’avoir osé faire du mal à la seule et unique femme qui comptait pour lui. Une seconde, elle remarqua les roses, une autre, elle se retourna vers lui, se plante juste devant lui et le regardant d’un air qui n’annonçait rien de bon. Oui, il allait souffrir et pas qu’un peu. La voir ainsi, ce n’était que le début, le pire, cela allait être les mots qui sortiraient de sa tendre bouche. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Un ton froid qui brisait son cœur, lui envoyait un couteau dans le cœur. Rester calme, il le devait s’il ne voulait pas la faire partir en courant, ils devaient se parler, régler un peu les choses trouver un terrain d’entente, une échappatoire à cette situation insupportable. « J’en sais rien… » Quelques mots, les seuls qui avaient pu s’échapper de ses lèvres tandis qu’il essayait de canaliser sa colère alors qu’elle fumait ce joint juste devant lui. Il était persuadé qu’il ne tiendrait sans doute pas longtemps mais il ferait tout son possible pour que cela arrive le moins rapidement possible. Il se releva alors, se tenant face à elle et sans lui laisser le temps de réagir, s’approcha à une distance tout de même raisonnable. « Je veux dire que je sais que je ne devrais pas être là, que je suis sans doute la dernière personne que tu as avais envie de voir mais… » Il marqua une légère pause. La regardant droit dans les yeux. « Je ne pouvais pas rester chez moi, loin de toi, faire comme si on se connaissait plus. Je sais que j’ai dit des choses affreuses mais je ne pouvais pas rester chez moi… Je ne pouvais pas rester loin de toi. » Il marqua encore une petite pause, se trouvant de plus en plus perturbé parce qui ornait ses lèvres et sans attendre une seconde de plus, il lui enleva le joint et l’écrasa à terre en mille morceaux. « La drogue n’arrangera jamais rien Babe. » Elle allait le tuer d’avoir agi de la sorte, il ne pouvait en aucun cas s’en empêcher, même si elle lui en voulait, même si tout partait en l’air, il n’arrêterait jamais de la sauver, surtout de lui et d’elle-même.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyMar 6 Sep - 21:25

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »


Le voir ainsi la rendait folle. Autant parce qu’il avait la visage amoché pour une raison qui n’était certainement pas recevable que parce qu’il était entré chez elle sans avoir l’autorisation. Elle ne savait pas vraiment si elle était prête à l’affronter. Elle avait besoin de laisser le temps faire son travail sur son cœur blessé mais, le photographe ne lui en laissait nullement l’occasion. Elle ignorait ce qu’il foutait là et tout ce qu’il trouva à lui rétorquer fut un pitoyable « J’en sais rien… » Elle aspire une bouffée de son joint comme si c’était la seule solution pour rester calme. Il n’en savait rien parce qu’il n’avait rien à faire là. Il n’avait pas le droit de s’acharner à lui faire du mal alors qu’elle était déjà si près du fond. Il avait réussi à la faire douté d’Abbey, il avait réussi à la blesser, à l’assassiner et… à part sa virginité, que ne lui avait-il pas pris ? Elle ne savait plus sa tête allait tout simplement explosé. Elle recracha doucement la fumée avant de reprendre d’un ton sec et distant. « C’est fou comme ça fait avancer les choses ce que tu me dis là. » Elle n’avait pas l’intention d’être tendre. Il ne comprenait pas. Il ne pouvait pas comprendre. Qu’il l’avait littéralement brisé. Il ne pouvait pas en avoir conscience, à moins qu’il soit suffisamment sadique pour continuer. Il se leva d’un bond, sans laisser la blondinette réagir. Elle eût un mouvement de recule malgré la distance raisonnable qu’il y avait entre eux. C’était insupportable. De vouloir se jeter de ses bras tout en voulant le fuir. De l’aimer et de vouloir le haïr. D’avoir si mal tout en ressentant une certaine joie dans cette douleur. Elle essayait vraiment de ne pas se laisser avoir par ses sentiments. De mettre ce fichu cœur en veilleuse. Il fallait qu’elle soit forte. Elle devait repousser l’homme qu’elle aimait… Mais, pourquoi faisait-elle ça ? Elle ne savait même plus tant il brouillait ses pensées. Peut-être était-ce parce qu’elle voulait se donner une chance de survivre puisqu’il ne l’aimait pas et qu’il ne l’aimerait jamais. Peut-être que la raison était simplement que son cœur avait cessé de battre et que plus rien ne pouvait l’assassiner, même pas son absence. Elle n’en savait rien. Elle ne savait plus. Elle était tout bonnement incapable de reconnaître les souffrances et les sentiments qu’elle ressentait. Il faisait d’elle tout et n’importe quoi. Cependant, cette fois, et même si elle ne savait plus pourquoi, elle ne devait pas retomber dans ses bras… pourtant si forts, si protecteurs si… Non, elle devait cesser d’y penser. « Je veux dire que je sais que je ne devrais pas être là, que je suis sans doute la dernière personne que tu as avais envie de voir mais… ». La dernière… oui c’est ça la dernière. Non, il fallait qu’elle arrête de se mentir. Malgré tout le mal qu’il lui avait fait, chaque jour son cœur voulait le voir mais, elle laissait la raison primer. Il ne savait rien, de ce qu’elle pouvait ressentir. De ce qu’il lui faisait vivre. Elle tira une nouvelle fois sur son joint. Elle voulait qu’il se taise, elle n’avait pas besoin d’en entendre plus. Il plongea son regard dans le sien alors qu’elle fuyait ses magnifiques pupilles tant qu’elle pouvait. « Je ne pouvais pas rester chez moi, loin de toi, faire comme si on se connaissait plus. Je sais que j’ai dit des choses affreuses mais je ne pouvais pas rester chez moi… Je ne pouvais pas rester loin de toi. » Elle avala sa salive avant de lâcher avec une impassibilité qui ne lui ressemblait pas et qui ne faisait que refléter son cœur brisé. « Abbey ou mes nombreuses amies bien plus sexy que moi n’était pas disponible ? » Il aurait probablement mieux fait de se taire. Il n’avait pas le droit de revenir et de lui dire des trucs comme ça. Il ne pouvait pas lui faire croire qu’il tenait à elle. Pas après avoir jouer au beau parleur pendant quatre ans pour tout détruire en une soirée. Elle ne voulait plus y croire, à ses belles paroles. Elle n’avait plus le courage, de rien. Certainement pas d’espérer. Puis, Chaz retira le joint de la belle blondinette sans laisser à la belle la possibilité de protester, il l’avait déjà écraser contre le sol. Il avait probablement commis un erreur qu’il n’aurait pas dû se permettre. « La drogue n’arrangera jamais rien Babe. » Et la baffe tomba. Il n’avait pas le droit de venir ici pour lui dire des trucs comme ça, pour lui poser des limites. Elle n’en avait plus. Elle faisait ce qui lui plaisait quand ça lui plaisait et le brunet n’y changerait rien. Il pensait à quoi en faisant ça ? À la sauver ? Mais, de quoi ? Elle était déjà fini ! La drogue, c’était encore l’une des choses qui lui donnait la sensation d’être vivante. D’être plus qu’une âme errante sur cette Terre. Oui, ce n’était qu’une impression mais, quand on a plus que ça, on s’y accroche. « Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire ou non, Chaz ! À ce que je sache, nous ne sommes pas ensemble… et puis tu peux parler mais, l’alcool n’arrange rien non plus ! Travaille d’abord sur toi-même avant de me juger ! » Elle était partie en trombe, dans la cuisine, l’évier le plus proche. Il fallait qu’elle se passe un peu d’eau sur le visage, avant de craquer. Non, elle n’avait pas été tendre et comment pourrait-elle l’être ? Elle lui renvoyait simplement les débris de ces putain de phrases qui l’avaient anéanti ce fameux soir. De plus, la drogue, l’alcool, l’anorexie et tous les autres trucs avaient toujours été des sujets sensibles entre eux. Ce n’était absolument pas le moment pour en parler. Elle attache vulgairement ses cheveux avec l’élastique qu’elle avait au poignet avant de s’asperger d’eau. Elle faisait dos à la porte ne souhaitant pas se retrouver face à l’homme de sa vie. Oui, il restait celui qu’il lui fallait malgré tout.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyMer 7 Sep - 21:08

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Chaz ne savait vraiment pas comment se comporter où plutôt qu’elle était la meilleure des manières de réagir face à Lucy. D’habitude, il agissait d’une façon tout à fait normale en sa compagnie, malheureusement, les choses n’étaient pas aussi aisées depuis qu’il y avait eu cette immense dispute. Oui, le jeune homme avait fait le con en lâchant des choses aussi blessantes à son amie, malheureusement, il ne pouvait point rattraper le mal qu’il avait commis et savait que cela serait à jamais impossible. Il le remarqua encore plus alors qu’il se trouvait dans le salon de sa belle blonde et qu’il apercevait une infime partie des dégâts qu’il avait faits sur la belle demoiselle. Oui, la belle paraissait beaucoup plus mince et surtout encore plus triste qu’avant. Le pire, c’était le ton qu’elle employait avec lui. Elle le tuait chaque fois qu’elle ouvrait la bouche et pourtant, elle n’avait parlé qu’une seule fois. Au fond, il commençait à prendre de peur de l’avoir perdu à jamais. Essayant de ne pas trop y penser, il se focalisait sur elle, tout en lui répondant qu’il ne savait point pourquoi il était venu. Au fond de lui, il savait très bien ce qui se passait dans sa tête mais l’exprimer par des mots paraissaient totalement impossible. Il la regarde, elle ne répond rien, prenant une bouffe de son joint ce qui le tue encore davantage. Oui, jamais il ne pourra accepter qu’elle se drogue, qu’elle fout sa vie et surtout sa santé en l’air. Il essaye de contrôler ses bras qui lui disent qu’il doit l’aider mais malheureusement il ne peut rien faire, à part la laisser se tuer à petit feu, du moins pour l’instant. « C’est fou comme ça fait avancer les choses ce que tu me dis là. » Un assassinat en bon et due forme, voilà ce qu’était le ton qu’elle employait. Babe ne se montrait pas tendre ni même gentille, elle agissait comme s’ils étaient des étrangers ou bien des personnes se haïssant plus que jamais. Au fond, c’était sans doute le cas, elle devait horriblement lui en vouloir et chaque minute qui passait il avait le choix entre aggraver son cas ou agir différemment. Pour un homme comme Chaz, impulsif à souhait, garder son calme était de plus en plus compliqué et surtout, il se sentait de plus en plus défaillir par les mots de la belle. « Tu me laisses même pas le temps d’essayer, avant même que je franchisse cette porte tu avais décidé de la tournure de cette conversation. Et je peux te dire que cela fait encore moins avancer les choses. » Il avait pris un ton posé et il essayait de tout son cœur de ne pas y mettre une pointe de colère mais cela fut malheureusement impossible. Le jeune homme se leva alors, bien décidé à lui parler et alors qu’il s’approchait, elle s’éloignait comme s’il était la peste voir pire et cela le tua. Ouai, jamais avant aujourd’hui, elle ne l’avait repoussé d’une telle manière qu’il se sentait plus que blesser. Bien entendu, il ne laissait rien paraitre mais dans son cœur tout n’était que tristesse et solitude. Perdre Lucy équivalait pour lui à perdre sa vie et il ne voulait en aucun cas que la petite blonde face la sienne loin de lui. Au fond, il n’était qu’un grand égoïste qui ne pouvait vivre sans sa Babe et que, même s’il était sans doute son pire poisson, ne pouvait assumer de s’éloigner d’elle. Il lui avoua d’ailleurs qu’il savait qu’elle ne voulait pas le voir et se coupant dans sa phrase, il essaya de capter son regard fuyant avant de rajouter qu’il ne pouvait rester loin d’elle-même s’il s’était mal comporter. Il ne pouvait rester loin de celle qu’il aimait plus que tout sur cette terre. « Abbey ou mes nombreuses amies bien plus sexy que moi n’était pas disponible ? » Cette phrase lui brisa le cœur et le ton qu’elle employa encore plus. Pendant quelques instants, on put lire sur soin visage toute la peine qu’il ressentait face aux parles qu’elle venait de prononcé. Ses poings s’étaient resserré et il ne savait plus la regarder droit dans les yeux, il se demandait où était passé cette femme qu’il aimait tant. Il ne voyant plus qu’un monstre froid qui ne lui ressemblait pas. Il savait que ce changement de comportement était uniquement de sa faute et qu’il allait devoir apprendre à vivre avec même si cela était loin d’être des plus aisés. « Putain Babe, tu crois vraiment que venir chez toi est une obligation ? Que je préférerais être ailleurs ? Mais merde ! Je m’en fous d’Abbey ou d’une autre, c’est avec toi que je veux être, que je veux partager des moments. Tu m’entends ! Je veux être ici, voir ton beau visage, entendre ta voix surtout quand elle est douce et pas la fille froide que tu es en ce moment. Elle, je l’aime beaucoup moins. » Il avait un peu crié mais il paraissait plutôt à bout comme s’il ne savait plus quoi faire pour que la demoiselle commence à le croire. Alors, pris dans un élan, il lui retira le joint qu’elle avait dans la bouche avant de l’écraser au sol, il savait qu’il le paierait cher mais il ne pouvait s’en empêcher. Comme à son habitude, il ne supportait pas de la voir se droguer et était obliger de réagir, à sa manière. Une seconde après qu’il eut terminé ses propos, il sentit cette baffe atterrir sur son visage, en plein sur son bleue et cela lui faisait un mal de chien, il ne laissait toutefois rien paraitre. Oui, il souffrait toutefois, la souffrance qui se trouvait dans son tendre cœur était encore bien plus importante. « Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire ou non, Chaz ! À ce que je sache, nous ne sommes pas ensemble… et puis tu peux parler mais, l’alcool n’arrange rien non plus ! Travaille d’abord sur toi-même avant de me juger ! » Il l’avait cherché, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même et réfléchir sur la conséquence que pouvait avoir ses actes. Ce qu’elle disait lui faisait tellement mal, il n’avait plus l’impression d’avoir sa douce Lucy à ses côté mais plutôt une créature venue d’ailleurs qui avait pu qu’envie de le déchirer en millions de petits morceaux et cela ne lui plaisait point. Avant qu’il n’ait le temps de réagir, il la vit se diriger dans la cuisine et passer son visage sous l’eau, qu’est ce qu’elle avait. Pourquoi tout paraissait aller si mal ? Il ne le savait pas mais allait découvrir à quel point il l’avait blessé. Sans attendre une seconde de plus, il se dirigea à son tour vers la cuisine, la voyant de dos alors qu’elle savait pertinemment qu’il était là. « LUCY REGARDE-MOI ! » Il avait crié comme il ne l’avait pas encore fait aujourd’hui et sans lui laisser le temps de réagir, il la fit se retourner avant de saisir sa main et de la mettre sur sa joue. « Frappe-moi encore Babe, si cela te fait plaisir. Je préfère mille fois ta violence à ton indifférence… » Il essayait de rester calme cependant tout son corps montre le contraire et cela devient de plus en plus difficile pour Chaz. « Non, on n’est pas un couple mais je suis ton meilleur ami et te voir te détruire, ça me tue bien plus que tout le reste. Alors, je ferais toujours mon chieur en t’empêchant de te droguer. Dès que je le pourrais, je t’en empêcherais parce que je suis ainsi… » Il avait failli dire parce qu’il l’aimait malheureusement, cela ne collait pas avec le discours du petit ami. S’éloignant un peu, il lui tourna pensant quelques secondes le dos. « Je te juge pas c’est juste que… » Il marqua une pause la regardant droit dans les yeux. « Je ne veux pas que tu en meures… pas comme Evie… » Il s’en voulait déjà d’avoir évoqué son nom et son poing atterrît dans le mur tandis qu’il essayait de calmer la violence qui avais pris possession de lui. « Je suis désolé de ce que j’ai pu te dire à la fête mais je ne pensais rien des horreurs que je t’ai sorti. La seule chose qui était sincère c’est que tu es celle qui compte le plus pour moi Babe. Tu es mon rayon de soleil et sans toi mon monde est totalement noir. » Il fut obligé de s’assoir pour ne pas totalement devenir chèvre et ne pas perdre le contrôle de son corps. Son regard était fixé sur cette bouteille qu’il voyait près de l’évier et il avait de plus en plus envie de s’en saisir. Ses résistances étaient faibles et il ne se donnait même pas 30 secondes avant de craquer. Oui Chaz n’était pas lui-même tout simplement parce qu’il ne pouvait se résoudre à devenir un étranger pour sa belle Lucy. Oui, il l’aime bien trop fort.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyVen 9 Sep - 23:47

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »


Elle n’était pas tendre, la jolie blonde, loin de là. Son ton n’était pas des plus agréables, en fait, Chaz semblait être le mec qu’elle détestait le plus à ce moment précis. Mais, ce n’était pas ça du tout, c’était simplement le dégoût qu’elle avait pour tout cet amour qu’elle éprouvait pour lui et qui devait rester sous silence. Bien évidemment, il n’y avait qu’elle pour savoir ça, Chaz aurait pu le savoir, s’il avait accepté tout cet amour mais, non, elle n’était qu’une gosse parmi tant d’autres aux yeux du photographe. Du moins, c’était ce qu’elle avait fini par croire. Ce qui était étonnant dans cette situation, c’était que pour le moment, Chaz était resté calme, il n’avait pas cillé face au ton de la demoiselle Holden. Pourtant, il était plus qu’impulsif comme garçon, tout le monde le savait, Lucy la première. « Tu me laisses même pas le temps d’essayer, avant même que je franchisse cette porte tu avais décidé de la tournure de cette conversation. Et je peux te dire que cela fait encore moins avancer les choses. » Il laissa une pointe de colère se faire entendre dans sa voix. Il n’était pas si calme, il essayait simplement. Enfin toujours est-il qu’il énervait sa douce blondinette. Comment voulait-il qu’elle l’accueille ? Après ce qu’il lui avait dit ! Bien évidemment qu’elle avait déjà décidé de la tournure des choses, elle ne pouvait lui sauter dans les bras comme s’ils étaient dans le monde des bisousnours. Bordel mais, à quoi pensait-il ? La blonde leva les yeux au ciel avant de répondre avec un air exaspéré, un air qu’elle n’avait pas fait depuis New York et qu’elle réservait bien souvent à toutes autres personnes que Chaz. « Tu voulais peut-être que je m’accroche à ton cou, après l’autre soir ? » Aimer quelqu’un et lui balancer des horreurs, le fuir, lui et son regard, c’était simplement pitoyable. Oui, elle aurait aimé se jeter à son cou mais, non, elle ne pouvait pas. Son Chaz, elle devait peut-être songer à l’oublier… La blague, ça faisait quatre ans qu’il était pire qu’une drogue pour lui, quatre ans qu’il ne sortait pas de ses pensées quatre ans que peu importe la souffrance qu’il lui procurait, elle l’aimait. Puis, il y avait aussi tout le bonheur qu’il lui procurait et ça… ça valait vraiment tout le reste.

La belle continuait à lancer ses paroles dignes d’une langue de vipère. Un instant, elle remarqua la détresse dans les yeux de son tendre amant. Son cœur se serra, compresser sous la douleur, était-elle si méchante ? Oui, sans aucun doute, elle voulait se protéger et le meilleur moyen était encore d’agir comme la salope qu’elle savait être. Le problème c’est qu’elle ne voulait pas, le problème c’est qu’elle n’aimait pas lui faire de la peine. Les poings du jeune homme serrèrent un peu plus, il ne la regardait plus dans les yeux. Elle avait certainement dépassé les limites du raisonnable… et elle n’avait probablement pas fini. « Putain Babe, tu crois vraiment que venir chez toi est une obligation ? Que je préférerais être ailleurs ? Mais merde ! Je m’en fous d’Abbey ou d’une autre, c’est avec toi que je veux être, que je veux partager des moments. Tu m’entends ! Je veux être ici, voir ton beau visage, entendre ta voix surtout quand elle est douce et pas la fille froide que tu es en ce moment. Elle, je l’aime beaucoup moins. » Il avait levé la voix, il était à bout, elle s’en rendait bien compte. Cependant elle n’aimait pas ses paroles. Elle ne pouvait pas se permettre de croire de telle`chose venant de lui. Pourquoi ? Simplement parce qu’elle risquait d’être blesser comme jamais après, quand il changerait de discours. Comme lors de cette fameuse soirée. Oui, elle avait peur. De plus, il n’avait pas le droit de critiquer son comportement, il en avait fait autant, elle ne pouvait pas toujours être heureuse et chaleureuse et certainement pas dans cette situation. « Rien ne t’oblige à rester non plus si tu ne me supporte pas ! » Elle savait pertinemment qu’il avait dit vouloir la voir mais, avec cette fin, Lucy n’en était pas certaine. Il savait très bien qu’elle savait se montrer froide et odieuse par moment, il avait vraiment cru que le monde deviendrait tout beau tout rose quand elle le verrait chez elle, dans son intimité, avec des roses hors de prix un peu partout ? Mais, où avait-il la tête ? C’était Lucy Jane Holden et non pas Poupée Barbie qu’on aime mettre dans son lit, celle qu’on entretient avec beaucoup d’argent.

Un joint détruit, une blonde en colère, un changement de salle. La suite des évènements n’avait pas été mieux, de toute façon comment pourrait-elle l’être ? Après tout, il y avait très peu de chances pour qu’il y ait une fin positive à tout ça. « LUCY REGARDE-MOI ! » Il ne lui avait pas laissé le choix de toute façon, il l’avait retourné de façon à ce qu’elle lui fasse face. Son visage humide était triste et apeuré, elle voulait s’échapper, elle ne voulait pas entendre ce qu’il avait à lui dire. Pourtant, il ne semblait pas décider à la laisser tranquille un instant, il ne semblait pas vouloir comprendre que les mots restaient là, dans sa tête et qu’il la blessait en permanence. C’était une douleur qui ne pourrait pas guérir comme ça et surtout pas tout de suite. Il prit la main de la blonde et la posa sur sa joue, elle ne bougea pas, elle regardait simplement ailleurs. Elle n’aimait pas voir ses prunelles qui l’appelaient à se noyer quand elle voulait résister. « Frappe-moi encore Babe, si cela te fait plaisir. Je préfère mille fois ta violence à ton indifférence… » Elle retira sa main aussitôt, il était fou de lui dire des choses comme ça. Elle ne voulait pas que ça lui fasse plaisir, elle ne voulait pas qu’il se sente bien. Elle ne voulait pas non plus qu’il se sente mal. En fait, elle voulait simplement qu’il la laisse, qu’il arrête avec tout ça et qu’il arrête de la provoquer avec de telles phrases ! Elle préféra ne rien répondre… parce que finalement c’était ça l’indifférence. Le jeune homme continua son discours. « Non, on n’est pas un couple mais je suis ton meilleur ami et te voir te détruire, ça me tue bien plus que tout le reste. Alors, je ferais toujours mon chieur en t’empêchant de te droguer. Dès que je le pourrais, je t’en empêcherais parce que je suis ainsi… » Les yeux de Lucy se fermèrent pour retenir autant de colère que de larmes. Elle s’en était arrêtée à meilleure amie. Elle était définitivement morte ! Elle ne voulait plus ce rôle bordel ! Elle avait trop donné ! Beaucoup trop, même. Il s’éloigna d’elle avant de lui tourner le dos, quelques secondes. Quelques secondes pour verser une larme de haine et l’essuyer. « Je te juge pas c’est juste que… » Il avait beau la regarder droit dans les yeux, elle ne le pensait pas sincère. Pour elle, ce qu’il faisait là c’était la juger, comme elle le jugeait quand il buvait. Mais, là, il n’avait pas le droit, elle était chez elle, ils étaient en froid et il était rentré sans invitation. Dans de telles circonstances, elle acceptait encore moins ses réflexions. « Je ne veux pas que tu en meures… pas comme Evie… » Et le premier poing dans le mur de la journée fut lancé. Evie… c’était qui encore celle là ? Il y avait eu tellement de femme dans la vie de Chaz que faire la liste serait bien trop compliquée. « Evie, c’est qui encore ? La seule que tu ais jamais aimé ? » La jalousie, la colère et l’exaspération de savoir qu’il y avait encore une autre fille se fit entendre dans sa voix. Là, elle n’y croyait vraiment plus. Elle était simplement la petite blonde qui servait de meilleure amie et qui par malheur avait servit de plan cul une fois. Elle n’était pas plus importante qu’une autre fille pour lui. Elle s’élevait au même niveau qu’une aventure… avec tout ce qu’il disait, oui, c’était vraiment ce qu’elle croyait, ce que son cœur brisé voulait croire.

Peu après, le jeune homme retourna sur un tout autre sujet, les paroles blessantes qu’il avait eu pour Blondie lors de la soirée, mauvaise idée. « Je suis désolé de ce que j’ai pu te dire à la fête mais je ne pensais rien des horreurs que je t’ai sorti. La seule chose qui était sincère c’est que tu es celle qui compte le plus pour moi Babe. Tu es mon rayon de soleil et sans toi mon monde est totalement noir. » C’était tellement simple, ce n’était que des mots qui s’enchaînaient les uns aux autres mais, comment être sûre qu’ils aient du sens ? Lucy ne pouvait plus se contenter de ça, pas maintenant qu’elle était si proche du fond. « C’est tellement simple, Chaz. Tu es désolé et tout doit s’envoler. Non, j’ai besoin de bien plus que des mots… » Des gestes, des preuves, tout ce qu’il ne lui apportera jamais puisqu’il refusait de l’aimer. Elle avait besoin de croire en lui à nouveau mais, pour le moment elle ne croyait plus en rien, certainement pas en elle-même. Enfin, elle remarqua que le regard de Chaz n’était plus sur elle mais, bel et bien sur la bouteille qui traînait à côté de l’évier. Une bouteille de vin, un grand cru, la bouteille n’était pas pleine, la blondinette n’avait pas résister à goûter un verre de ce délicieux breuvage, l’autre soir, quand cet adorable agent lui avait offert la bouteille avec un contrat. Elle prit un verre et versa un peu de vin dedans, elle bu une gorgée avant de poser la bouteille sur la table, sous le nez de Chaz. « Il est excellent ce vin… » Elle se pencha à son oreille comme elle aurait pu le faire pour lui dire qu’elle avait envie de sexe. « La bouteille ou moi, tu as les cartes en main… comme d’habitude. » Elle quitta la pièce verre de vin à la main.

Ses pas l’avaient guidé jusqu’à sa chambre, elle avait laissé la porte ouverte alors qu’elle était en petit tenue. Elle voulait se changer, retrouver une tenue moins élégante pour être un peu décontractée chez elle. La belle pensait à Chaz dans la cuisine, elle saurait immédiatement s’il avait bu ou non. C’était une des nombreuses preuves qu’il pouvait lui fournir mais, en était-il capable. Elle n’en savait rien. Elle brossait sa crinière blonde, toujours en lingerie dans sa chambre.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptySam 10 Sep - 17:16

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Tout était si compliqué alors que tout ce qu’il avait eu en tête en venant ici, c’était tout simplement son envie de la voir. A aucun moment, il n’avait réfléchi aux conséquences de ses actes ou encore de la peine qui régnait dans l’esprit de Lucy. Oui, en grand égoïste, il n’avait pensé qu’à lui et surtout à son envie dévorante de se trouver à ses côtés. Chaz aimait tout simplement la belle blonde et sans doute que rien ni personne n’aurait pu l’empêcher de se trouver ici aujourd’hui. Malheureusement, n’ayant rien prévu, il avait été plus que blessé par l’attitude de sa douce. Elle lui en voulait, sans doute à vie, et chaque fois qu’elle ouvrait sa si belle bouche c’était pour lui faire comprendre qu’elle le haïssait plus que n’importe qui sur cette terre. C’est, sans doute, après avoir compris cela et briser un peu de son cœur qu’il fut capable de garder son calme. Si sa Babe ne voulait plus de lui lorsqu’il était encore assez calme, il avait peur qu’elle lui demande de partir au moindre énervement. Oui, il essayait de faire des efforts, de lui montrer qu’il l’aimait tout simplement sans pour autant lui laisser la chance de le découvrir. Après d’autres paroles blessantes de la part de sa tendre amie, il ne put s’empêcher de hausser un peu le ton tandis qu’il lui répondait que son attitude n’aidait nullement. Au fond, il n’avait pas tort, en agissant de la sorte, elle lui laissait peu de chance d’avoir un jour le pardon pour sa mauvaise attitude d’un soir. A cet instant, il sentait que les paroles tellement meurtrières qui lui avait sorti, il y a quelques jours l’avait tout simplement tué ou du moins le bon en elle. Par moment, il se demandait même ce qui avait pu à ce point changer. Elle était habituée aux remarques vexantes qu’il sortait lorsqu’il était assez énervé et ce jour-là, ça avait été le cas. Comme première réponse à ses propos, elle leva les yeux au ciel ce qui ne plut nullement au jeune homme. « Tu voulais peut-être que je m’accroche à ton cou, après l’autre soir ? » Le plus désagréable n’était pas tellement les paroles qu’elle lui sortait mais plutôt le ton qu’elle employait. C’était un mélange d’exaspération et de rien à faire, tout ce qu’il détestait. Sa Babe était en train de tout faire pour l’atteindre et le pire c’est qu’elle était en train d’y arriver. Il la regarda, droit dans les yeux, et chercha au fond de lui la force de lui répondre. « Je n’ai pas dit cela. Je regrette sincèrement mes propos mais en agissant de la sorte, tu essayes de m’enlever totalement de ta vie et ça me fait mal Babe. » Il parlait, le cœur grand ouvert car au fond, il ne lui restait plus que cela à faire. Peut-être que cette technique marcherait, il espérait que ça soit le cas. La seule chose dont il était sûr c’est qu’il n’aimait nullement la langue de vipère qui lui faisait face. Où était passée la douce enfant, celle qu’il appréciait, qui lui souriait. Est-ce qu’il l’avait tué à coup de mots ? Sans doute, c’était même de plus en plus certain. Souffrant en silence, il la regardait agir de cette manière qui lui ressemblait si peu, serrant les poings pour ne pas craquer. Devant son attitude, il fut toutefois obliger de lui faire comprendre, en enlevant la voix, qu’il l’aimait et que s’il était là, c’était pour elle et non parce qu’une autre n’était pas là. La belle semblait ne pas vouloir le croire, comme s’il mentait et cela le tuait encore plus. Oui, il ne comprenait pas pourquoi elle s’entendait à le détester, lui qui voulait simplement une petit porte qui mènerait à un soupçon de pardon. Bien entendu, en demandant cela, il était surement en train de rêver tout haut. « Rien ne t’oblige à rester non plus si tu ne me supporte pas ! » Qu’elle lui pardonne, voilà tout ce dont il avait envie, toutefois, il remarquait de plus en plus que la belle voulait le mettre dehors comme si cela serait plus aisé. Chaz essayait, de plus en plus de comprendre ce qui se passait dans la tête de son amie. Il devait mettre de côté ses envies pour se concentrer sur les siennes. La rassurer était sans doute la première des étapes à réaliser. Il avança de quelques pas vers elle, la regarda droit dans les yeux avant de lui lâcher de sa voix la plus calme. « Non, je ne partirais pas. Tu peux me crier dessus, me faire mal, je ne t’abandonnerais pas. Tu es ma Babe et suis ici c’est pour toi, pas parce qu’une autre n’était pas là. Rentre toi au moins ça dans la tête. Quel que soit l’heure ou le jour, je viendrais toujours si tu m’appelles parce que je ne te laisserais jamais tomber. » Il voulait la rassurer, à sa manière, malheureusement, cela n’avait pas l’air de très bien marché pour le moment. Il espérait que ses quelques mots aideraient un peu, sans pourtant en avoir la certitude. Chaz continua donc de la regarder droit dans les yeux, cherchant à y trouver les réponses qui brulaient ses tendres lèvres.

Maintenant, dans la cuisine, les choses étaient loin de s’arranger. Il l’avait suivi après lui avoir totalement détruit son joint et il savait qu’elle ne se retournerait pas. Alors, pris d’un accès de colère, il s’était mis à crier. Lui faisant comprendre qu’il devait l’observer, qu’il se trouvait près d’elle et qu’il ne partirait point même si cela serait sans doute plus facile pour elle. Il fut pris dans une si grande spirale qu’il empoigna la demoiselle et l’obligea à se retourner. Cette solution n’était en aucun cas la bonne, il ne savait tout simplement pas comment agir différemment surtout avec elle. Posant sa main sur sa joue, il lui demande de la frapper. Oui, il était totalement malade, malade d’amour et pour lui, rien ne serait plus efficace qu’une nouvelle baffe. Si elle prenait la peine de lui en mettre une c’est qu’il devait encore compter pour lui et c’est pour cela qu’elle agissait de la sorte. Malheureusement, sa demande n’eut pas l’effet escomptée, elle resta là, sans rien faire, tombant peu à peu dans l’indifférence. Totalement déçu par son attitude, il ne put s’empêcher de rajouter, doucement tout en ayant une voix remplie de déception. « Ne fait pas ça… » Il continua de la regarder et lui annonça ensuite qu’il agirait toujours de cette manière avec elle. Il l’aimait trop pour la laisser se détruire, malheureusement, elle commença à avoir les larmes aux yeux. Il aurait aimé l’approcher mais il savait qu’elle ne l’aurait en aucun laissé faire et puis, il ne voulait pas lui faire plus de peines. Qu’est-ce qu’il avait pu dire pour la peiner encore. Peut-être le terme meilleure ami, c’est ce qu’il était et ce qu’il resterait sans doute jusqu’à la fin de sa vie. Parfois aimer quelqu’un était insuffisant et Chaz refusait d’accepter que par la faute de ses sentiments, il gâcherait sans doute la vie entière de la demoiselle. Il savait qu’au fond, il finirait comme son père et cela l’empêchait de laisser libre court à ses sentiments. Oui, il était comme un gamin effrayé de ressembler à l’être le plus abjecte de la terre. Autant aurait-il aimé poser ses lèvres sur celle de la douce, autant il ne le ferait point, n’agirait pas comme le voulait une partie de son ADN. Il savait pourtant quand se refusant l’amour de la belle, il se privait de la seule et unique histoire d’amour de sa vie. Depuis quatre ans, il savait qu’elle serait la seule femme qui pourrait devenir celle de sa vie, la mère de ses enfants, personne ne pourrait jamais prendre cette place dans son cœur. Il continua alors de parler, lui disant qu’il ne la jugeait point. Cela n’avait rien avoir avec cela, il avait simplement peur de la perdre et c’était plus de la protection que du jugement pur et dur. Voyant que la belle ne le croirait pas, pour la première fois de sa vie, il osait lui parler de son passé, ou du moins d’une partie. Il évoqua Evie, sa plus proche amie, celle qui était morte d’une overdose et qui l’avait poussé à ne jamais devenir un drogué et combattre à jamais la drogue. Pour une fois, il avait envie de lui raconter pourquoi il était ainsi, pour cela le tuait quand elle se droguait. Perdu dans sa tristesse et ne voulant pas craquer, il enfonça son point dans le mur, ne voulant pas montrer ses faiblesses, surtout pas devant la femme qu’il aimait plus que tout. « Evie, c’est qui encore ? La seule que tu ais jamais aimé ? » Il n’aimait pas son ton, encore moins son attitude, il détestait qu’elle le voit comme un homme dont le seul plaisir dans la vie était de baiser tout ce qui se trouvait sur son chemin. Ce n’était pas lui et il ne serait jamais un mec de cette trempe. Il la regarda et y vit des émotions négatives sans deviner ce qu’elles voulaient bien dire. « Pourquoi est-ce que pour toi tout doit toujours mener à de la baise ou de l’amour. Et pense ce que tu veux d’elle, de toute façon, tu la déjà cataloguer. » Il aurait voulu lui dire la vérité, il était maintenant trop énerver et envoya une fois de plus son poing dans le mur, c’était le seul moyen qu’il avait pour ne pas totalement craqué. « Et tu sais bien qui est la jeune femme à qui j’ai donné mon cœur. » Il n’en dit pas plus, ne voulant pas qu’elle se fasse de faux espoirs. Il ne pouvait pas l’aimer et cela ne changerait jamais. Il serait toujours le fils de son père et même s’il le voulait, rien ne pourrait changer cela. Se retournant, il la regarda droit dans les yeux et s’excusa de ce qu’il avait pu dire et surtout de ce qu’il n’avait jamais pensé. Pour lui, la seule chose vraie était qu’elle comptait plus que n’importe qui. Toutefois, il se doutait qu’elle ne le croirait pas vraiment, il l’avait vraiment atteint jusqu’à la moelle et il ne savait pas comment faire pour changer cela. « C’est tellement simple, Chaz. Tu es désolé et tout doit s’envoler. Non, j’ai besoin de bien plus que des mots… » Il comprenait au fond qu’elle ait du mal à le croire, parce qu’il avait été si loin, toutefois, que pouvait-il faire pour qu’elle le croit. L’embrasser ? Jamais de la vie, il se refusait les gestes tendres même s’il en mourrait d’envie encore une fois. Toutefois, ne pouvant rester sans rien faire, il continua de la regarder droit dans les yeux avant de lui dire droit dans les yeux. « Je n’ai pas dit que tu devais oublier, je comprends que j’ai pu te faire de la peine et sache que cela me tue. Je ne voulais nullement cela. Tu veux plus que des mots. Qu’est-ce que tu veux ? Que je dorme dans ton canapé pendant le restant de mes jours ? J’en serais capable. Te chanter mille et une chansons ? Avec plaisir. Tu comptes pour moi et je serais prêt à beaucoup de choses pour toi, n’en doute jamais. » Il continua de la regarder jusqu’à ce que son regard croise une bouteille. Trop pour lui, cela faisait bien trop longtemps qu’il ne s’était plus saouler et surtout, il était tellement à bout que l’alcool le rendait fou. Son cœur était en miette, son esprit aussi, il était dans un état de nerfs plus qu’intense et une seule goutte pourrait arranger tellement de choses. Il en mourrait d’envie et ce fut là qu’il la vit se servir un verre. Est-ce qu’elle jouait avec le feu ? Oui ? Elle le faisait exprès, elle voulait qu’il se sente mal. Elle y arrivait parfaitement. De l’alcool devant lui, la détestait-il à ce point ? Sans doute. Il la regarde les yeux remplis de tristesse, se demandant jusqu’où elle est prête à aller pour le tuer. Elle boit se verre, le pose sur la table, avant de venir près de lui. Il voit la bouteille, le verre et surtout le visage de la traitresse. « Il est excellent ce vin… » Il voudrait lui répondre qu’elle est un monstre, qu’il la haïssait, ce n’est malheureusement pas le cas. Il continue d’observer la bouteille et Lucy, en alternance. Elle se penche, il sent son odeur remplie de vin, il veut craquer sauter sur la bouteille et elle se met à parler. « La bouteille ou moi, tu as les cartes en main… comme d’habitude. » D’une voix suave, elle lui sort cette phrase avant de s’éloigner, quitter la pièce en prenant soin de laisser la bouteille mais en aucun cas le verre de vin. Pendant une minute, il reste sans bouger avant de prendre la bouteille de vin et d’en verser le contenu dans le meilleur de tous les entonnoirs. Une fois la bouteille vide, il monte les escaliers, la gardant en main comme une preuve et sait exactement où se trouve sa belle. Il avance et il la voit, en petite tenue, manque de lâcher la bouteille mais la tient fermement. Elle si belle, bien qu’elle soit de dos, en train de brosser sa belle crinière blonde. Il s’approcha assez pour que son image se reflète dans l’immense glace et il la regarde grâce au miroir. « Tu sais ce que je veux le plus maintenant. » Il marqua alors une pause, s’avance près d’elle, avant de poser la bouteille sur la commode la plus proche et s’avance doucement près de son oreille afin d’y murmurer quelques mots. « Ce dont j’ai le plus besoin, c’est toi. » Son haleine ne sent en aucun cas l’alcool, la bouteille, il la vider dans l’évier, là où était sa place. Pour elle, il était prêt à beaucoup de sacrifice dont celui de ne pas boire le contenue de la dite bouteille. Il la voit de dos et pourtant, elle est déjà magnifique, il est si proche et ne pas craquer devint de plus en plus compliquer. D’une main douce, il se saisit de sa brosse à cheveux et doucement comment à les lui brosser avant de faire tomber la brosse sous le poids de son envie. « Babe, tu devrais mettre quelque chose de plus habillé. » Sa voix dit quelque chose, son corps totalement l’inverse. D’une main, il lui caresse le dos, descendant proche du bord de sa culote mais ne fait rien. Il remonte, descend, ses mains passe à l’avant, sur son ventre, revienne en arrière, touche la fermeture de son soutien-gorge, hésite à l’ouvrir et s’y retrouve coincé. Toujours la bouche près de son oreille, il lui glisse dans un seul murmure. « Un seul mot et je m’arrête. » Elle sait ce qu’il veut faire, qu’il va totalement craquer, couvrir son corps de baisers, elle peut tout arrêter. Un simple mot et tout recommence comme avant. Oui, jamais le jeune homme n’a été aussi proche de craquer. Sa drogue à lui, ce n’est pas l’alcool, non c’est elle…
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyDim 11 Sep - 16:05

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »

Se montrer dur avec Chaz n'était pas ce qu'elle voulait mais, bien ce qu'elle devait faire. Son coeur avait besoin d'oxygène, elle avait besoin de temps, pour réapprendre à vivre convenablement malgré la douleur, malgré les sentiments. Non, depuis quatre ans, elle n'avait pas connu une telle souffrance. Qu'est-ce qui avait changé ? Ils avaient passé la nuit ensemble, voilà ce qui changeait, voilà pourquoi elle était plus rancunière, voilà pourquoi elle crevait d'amour. « Je n'ai pas dit cela. Je regrette sincèrement mes propos mais, en agissant de la sorte, tu essayes de m'enlever totalement de ta vie et ça me fait mal Babe. » C'était tellement faux ce qu'il disait là, elle n'essayait pas de l'enlever de sa vie. De toute façon, elle n'y parviendrait pas et ça il ne voulait toujours pas comprendre. La blondinette eue pour toute réponse un regard noir de haine, comme si Chaz lui avait lancé la pire insulte qui soit, comme si une fois de plus il l'avait assassiné à coup de mots. Elle l'aimait plus que tout, il ne comprenait pas qu'elle ne pouvait pas se passer de lui mais, qu'en ce moment elle avait besoin de temps, même si ça la faisait crever à petit feu de ne pas le voir chaque jour, de ne pas lui parler, de ne pas rire à ses côtés. Depuis combien de temps n'avaient-ils pas passé un bon moment ensemble sans que tout ne parte de travers ? Elle ne s'en souvenait même plus, elle ne l'avait pas assez savouré parce qu'elle ignorait que ça serait probablement le dernier. « Non, je ne partirais pas. Tu peux me crier dessus, me faire mal, je ne t'abandonnerais pas. Tu es ma Babe et suis ici c'est pour toi, pas parce qu'une autre n'était pas là. Rentre toi au moins ça dans la tête. Quel que soit l'heure ou le jour, je viendrais toujours si tu m'appelles parce que je ne te laisserais jamais tomber. ». Il s'était rapproché d'elle, en la regardant droit dans les yeux et parlant le plus calmement possible. Des mots, des mots, toujours des mots. Elle n'avait pas envie d'entendre de ça. Elle n'avait pas besoin d'entendre ça, parce qu'elle n'arrivait pas à y croire, parce qu'elle avait peur d'y croire. Elle fuyait son regard, parce qu'il y avait très peu de chance que Chaz comprenne le flot d'émotion qu'il pourrait y voir. Il ne comprendrait ni sa colère, ni son mépris, ni son doute et encore moins sa peur. Elle en était certaine.

Comment en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi fallait-il qu'elle tombe amoureuse de celui qui ne l'aimait pas ? Pourquoi ne pouvait-elle pas avoir de la chance pour une fois ? Elle savait bien que l'amour c'était compliqué, que rare étaient les fois où l'amour était réciproque... mais, elle ne voyait sa vie avec personne d'autre que son photographe. Cela voulait-elle dire qu'elle finirait seule ? Très certainement, sans aucun doute même, elle n'arriverait pas à faire semblant d'aimer un autre. De toute façon, sans Chaz elle savait pertinemment qu'elle ne tiendrait pas longtemps. C'était ridicule d'accrocher sa vie à une seule personne et c'était pourtant ce qu'elle avait fait alors qu'elle n'avait que seize ans à l'époque. Il fallait croire que c'était une erreur de jeunesse. Une erreur de jeunesse qu'elle referait malgré tout, parce que l'amour et la plus belle des conneries. « Ne fait pas ça... » Sa voix était remplie de déception parce qu'elle ne l'avait pas frappé, parce qu'elle tombait dans l'indifférence. Elle détourna le regard, la douleur de ses mots, la douleur d'agir autrement que comme elle le souhaitait, se lisait sur son visage. Elle ne voulait pas le frapper, elle aurait aimé caresser son doux visage mais, elle n'avait rien fait. Elle voulait lui prouver qu'elle était forte, qu'elle savait résister, qu'elle n'était plus une petite chose qui se laissait bêtement faire. Elle aurait voulu qu'il comprenne qu'elle n'avait plus seize ans, que tout avait changé en quatre ans. Tout, même son amour, il s'était amplifié jusqu'à devenir insupportable. Elle avait les larmes aux yeux mais, elle ne pleurerait pas, elle ne pleurerait plus face à lui, elle ne voulait plus. En fait, elle finissait par faire comme lui, elle finissait par faire ce qu'elle lui reprochait. « Pourquoi est-ce que pour toi tout doit toujours mener à de la baise ou de l'amour. Et pense ce que tu veux d'elle, de toute façon, tu la déjà cataloguer. » Lucy ne prit pas le temps de réfléchir à ce qu'elle allait dire que déjà les mots sortaient de sa bouche. « Parce qu'il faut bien que tu t'occupes pendant que je baise d'autres gars. » Elle avait dit cela pendant qu'il envoyait son poing dans ce pauvre mur innocent qui n'avait rien demandé à personne. Elle lui avait ressorti ce qu'il lui avait dit l'autre soir, il pouvait constater une nouvelle fois qu'elle ne parvenait pas à passer au-dessus. Il allait certainement mal le prendre mais, elle avait si mal qu'elle éprouvait sans cesse le besoin de lui rappeler ce qu'il avait dit, combien il l'avait blessé. « Et tu sais bien qui est la jeune femme à qui j'ai donné mon coeur. » Non justement, elle ne le savait pas. Elle ne savait qui faisait battre son coeur, il avait déjà prétendu qu'elle était la plus importante mais, ce n'était pas elle qui avait son coeur, c'était évident. Alors, non, elle ne savait pas et c'est bien pour cette raison qu'elle baissa les yeux en faisant un signe négatif de la tête. « Je n’ai pas dit que tu devais oublier, je comprends que j’ai pu te faire de la peine et sache que cela me tue. Je ne voulais nullement cela. Tu veux plus que des mots. Qu’est-ce que tu veux ? Que je dorme dans ton canapé pendant le restant de mes jours ? J’en serais capable. Te chanter mille et une chansons ? Avec plaisir. Tu comptes pour moi et je serais prêt à beaucoup de choses pour toi, n’en doute jamais. » À beaucoup de choses mais, pas à tout. La différence était là entre eux, Lucy elle aurait tout fait pour lui mais, Chaz n’était pas prêt à aimer la blondinette. Il n’était pas prêt à accepter son amour et c’était ça qu’elle voulait. Ou au moins qu’il cesse de la blesser avec les mots, qu’il cesse de la laisser espérer Voilà les preuves dont elle avait besoin mais, il ne le ferait jamais alors, elle préférait ne rien répondre, pousser simplement un long soupir. À quoi bon parler quand on sait déjà que la réaction de l’autre ne sera pas celle que vous voulez ? Elle n’était pas suicidaire pour confier ses pensées à son Chaz.

Elle savait qu'elle le rendait fou en agitant son plus gros problème devant son nez, l'alcool. Oui, elle le savait mais, rien ne l'empêcherait de le faire. Elle voulait voir le sens de ses priorités, elle voulait savoir si elle devait le foutre dehors où s'il avait suffisamment de respect pour elle pour ne pas boire chez elle, sous son nez. Il devait la haïr à cet instant. C'était même une certitude mais, elle n'avait que faire. Elle l'avait laissé dans la cuisine avec la bouteille de vin alors qu'elle était montée dans sa chambre, en buvant son verre de vin. En petite tenue dans sa chambre, elle ne savait pas quel choix il ferait. Elle n'osait pas espérer mais, dans tous les cas ce choix lui ouvrirait les yeux. S'il préférait une bouteille, ils n'avaient plus rien à se dire, à l'inverse, elle se rendrait compte qu'il tenait à elle, un minimum. Elle aperçue le reflet du photographe dans le miroir, elle continua comme si de rien était, attendant simplement le moment où elle comprendrait son choix. « Tu sais ce que je veux le plus maintenant. » La blondinette ne broncha pas en voyant la bouteille vide. Elle restait calme, parce qu'une bouteille n'était pas une preuve, elle savait que Chaz était capable d'avoir jeté le vin dans l'évier, ce n'était pas de l'espoir, loin de là, simplement la dernière chance pour Chaz de rester dans cette maison. Le jeune homme s'approcha d'elle en posant la bouteille sur la commode au passage. Tout doucement, ses lèvres s'approchèrent de l'oreille de la demoiselle Holden.« Ce dont j'ai le plus besoin, c'est toi. » Son haleine ne sentait nullement l'alcool et alors, pour la première fois depuis qu'elle avait vu Chaz, elle esquissa un beau sourire. Le sourire d'une jeune demoiselle touchée, rassurée, un sourire sincère. Chaz s'empara doucement de la brosse afin de continuer le travail qu'elle avait déjà commencé avant de la laisser tomber, sans explication. La blondinette ne bouge pas, elle garde son sourire sans vouloir gâcher l'instant. « Babe, tu devrais mettre quelque chose de plus habillé. » Si le corps du brunet n'avait pas dit autre chose, s'il n'avait pas fait glisser sa main le long du dos de la blonde, s'il n'avait pas effleuré son bas, elle l'aurait regardé droit dans les yeux avec un air de défis en retirant son soutien-gorge. Il la caressait doucement, avec subtilité, passant de son dos à son ventre. Elle ne répondait rien, c'était la raison qui avait parlé, pas l'envie et elle n'avait que faire de cette foutue raison. Elle le laissait simplement faire alors que son corps frissonnait de désir. Le jeune homme se stoppa au niveau de l'agrafe qui maintenait la poitrine de la belle blonde, à son oreille il murmura quelques mots « Un seul mot et je m'arrête. » Alors, la belle n'ajouta pas le moindre mot. Elle afficha un tendre sourire avant de se retourner, doucement, pour faire face à Chaz. Elle se plongea dans ses yeux bleus, un instant avant de l'embrasser avec toute la douceur et l'amour dont elle pouvait faire preuve. Elle faisait peut-être une énorme bêtise mais, elle ne pouvait plus lui résister, elle ne pouvait plus supporter de ne pas sentir ses bras autour d'elle de ne plus sentir son odeur, de ne plus se donner à lui. Elle en avait besoin, peu importe la douleur de demain, de toute façon, dans tous les cas, les choses n'allaient pas aller en s'améliorant alors, autant s'accorder un moment de plaisir, sans soucis.

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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyLun 12 Sep - 20:29

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L’attitude de Lucy troublait totalement Chaz, oui, il ne s’était pas bien comporté avec elle, toutefois, il voulait arranger les choses et le lui montrait depuis qu’il était arrivé chez elle. Alors, pourquoi agissait-elle de la sorte ? Lui montrant qu’il n’était pas grand-chose pour elle et qu’elle était capable de se passer de lui, de vivre sans son amitié, ses gestes tendres, tout ce qui faisait qu’ils étaient deux êtres totalement inséparables. Oui, il sentait chez son amie, une si grande fragilité qu’elle serait sans doute capable de l’évincer de sa vie très facilement. Une fois de plus, dans son salon, il essaya de lui faire comprendre qu’il s’en voulait terriblement de ce qu’il avait pu dire dans un instant de colère intense. Et qu’il ressentait cette impression qu’elle voulait absolument l’enlever de sa vie. Comme seule réponse, il eut droit à un regard de haine qu’il n’arrivait pas vraiment à déchiffrer. Toutefois, son attitude le laissait avec une grande interrogation, le faisait douter de plus en plus de la capacité avec laquelle il pourrait se faire pardonner. Il avait peut-être brisé à tout jamais leur si beau lien et même toutes les bonnes actions de la terre ne pourraient la faire changer d’avis. N’étant pas homme à admettre l’échec, il ne lâchait pas le morceau, continuant à lui parler, essayant de lui prouver par a+b qu’il ne l’abandonnerait pas parce qu’elle était vraiment la seule fille qui comptait à ses yeux. De la part de sa Babe, cela ne déclenchait aucune réaction, comme s’il parlait dans le vent ou plutôt qu’elle n’en avait que faire des conneries qu’il pourrait bien lui sortir. Là où était le souci, c’est qu’il ouvrait une grande partie de son cœur et lui montrait ce qu’il ressentait tout au fond. Il était ce type totalement amoureux d’elle et pourtant près à se faire passer pour son ami afin de sauver le bien tout au fond d’elle. Changement de pièce mais pas d’attitude. Lucy lui en voulait toujours autant et même s’il cherchait un moyen de le faire changer d’avis, il n’y arrivait point. Lui faisant face, il voulait qu’elle le frappe, non pas pour ressentir la douleur, plutôt pour avoir un signe de sa part et être sûre que tout n’avait disparu entre eux. Malheureusement, la belle ne semblait en aucun cas de cet avis et le lui faisait parfaitement comprendre. Oui, elle jouait l’indifférente alors qu’il la supliait presque de ne pas agir de la sorte. Sur ses traits, on pouvait lire de la déception, de la tristesse et un sentiment de rejet totale de la part de sa belle Babe. Il la voulait près de lui et heureuse, deux choses qu’elle n’était nullement pour le moment. Malgré la peine qu’il ressentait, Chaz savait tout de même qu’il faudrait du temps avant que la situation ne redevienne normale et il était prêt à se battre pour qu’elle lui reparle à nouveau. Il n’était pas un faible et quand il s’agissait de la demoiselle, les choses étaient encore plus importantes. Dans sa vie, perdre Lucy était égal à perdre la vie. Elle lui était plus importante que son métier, son argent, ses rares amis et même son cœur. Elle représentait un tout, sans lequel il était incapable de continuer d’exister. Pathétique, il était sans doute. Amoureux, sans l’ombre d’un doute. Prêt à tout avouer, très loin du compte. Oui Mister Blueberry suivait la règle que la meilleure façon de prouver son amour à quelqu’un était de ne pas laisser cet amour interférer dans leur amitié.

Evie, il n’aurait jamais dû aborder ce sujet. Il essayait juste de confier à son amie certaines choses qu’il gardait cacher, toutefois, cela ne se passait pas très bien. La belle avait en effet, pris Evie pour une conquête de Chaz ce qui avait eu le don d’énerver le jeune homme. Ce dernier commençait à en avoir de plus en plus mare que la belle ne le voit que comme une machine à baiser et que chaque demoiselle qu’il voyait ou côtoyait devait absolument finir dans son lit. Il savait d’ailleurs que la réponse de la blonde ne serait sans doute pas des plus plaisantes. « Parce qu'il faut bien que tu t'occupes pendant que je baise d'autres gars. » Sans même réfléchir, il enfonça son poing dans le mur si fort qu’il aurait pu se casser quelque chose. Rien que le fait d’imaginer sa belle et tendre dans les bras d’un autre lui donnait envie de vomir. Il la regardait sans même la voir totalement déboussolé par ce qu’elle venait de dire. « Aucun de ses cons ne te méritent Babe. » Il avait dit cela pour ne pas passer pour le mec trop jaloux même si cette phrase en elle-même était un peu prononcée sur le coup d’une jalousie plus que certaine. Bien entendu, jamais, il ne l’avouerait. Se concentrant sur sa belle, son poing atterrit une fois de plus dans le mur tandis qu’il essaye de lui faire comprendre qui est la femme qui a pris possessions de son cœur. Pour toute réponse de sa part, il eut droit à un non de la tête ce qui le désola un peu plus. Toutefois, il ne lui répondit rien, se contentant de la regarder d’une telle manière qu’il essayait de faire passer tout son amour dans un simple et unique regard. Il continua ensuite par lui dire qu’il était prêt à beaucoup de choses pour elle, qu’elle était ce qui comptait le plus et qu’il était prêt à faire tout ce qu’il fallait pour qu’elle croie à ce qu’il était en train de lui raconter. Toutefois, il voyait bien dans son regard qu’elle n’y croyait pas vraiment. Il ne savait d’ailleurs pour quoi faire pour que ça soit le cas. Cela semblait encore plus compliqué puisqu’elle ne lui répondit rien, ne lui confiant pas ses doutes ou toute infirmation qui lui aurait permis de comprendre ce qu'elle attendait de lui. Pour le moment, ce qui semblait surtout intéressée la belle demoiselle, c’était de le tester ou plutôt de le tuer avec son plus grand ennemi qui n’était nul autre que l’alcool. Oui, elle s’amusait à lui mettre la bouteille de vin devant sont tendre nez, à lui montrer encore et encore combien ce liquide avait l’air plus que délicieux. Ses lèvres et surtout sa gorge devinrent toute sèche comme s’il mourrait de soif et c’était un peu le cas. Cette bouteille, il la voulait sans doute à cet instant plus que n’importe quoi sur cette terre. Le pire dans tout cela, c’est que la belle le savait et s’en servait comme d’une arme contre lui, lui montrant, chaque seconde davantage combien il était faible contre l’une de ses drogues. Craquer n’était qu’une question de minute jusqu’à ce que la belle ne prononce son ultimatum. Il devait choisir entre la sublime bouteille ou sa belle. Hésitation et pourtant, il savait très bien qu’elle décision était la meilleure. Boire, il pourrait le faire plus tard, toutefois, s’il n’allait pas la rejoindre, sans doute la perdrait-il pour toujours. Il n’y avait pas photo, il buvait pour oublier cependant, aucune dose d’alcool ne serait assez forte pour combler le manque que provoquerait l’absence de la demoiselle. Lucy lui était vitale, bien plus que n’importe qui ou n’importe quoi sur cette terre et il versa donc le contenu de la bouteille dans l’évier avant de montrer. Chaque pas le rapprochant de sa bienaimée, était un pas de plus vers sa fin. Chaz l’aimait et c’est elle qu’il choisissait et c’était une de ses disions qu’il ne regretterait sans doute jamais. Se retrouvant en haut, il l’aperçut de dos, en sous-vêtement assise devant son miroir. Il la voyait et savait que c’était la même chose pour elle. Il lui apporta ensuite sa décision, posant sa bouche tout près de son oreille avant de lâcher dans un seul souffle que c’était elle. Qu’il n’avait pas bu et qu’il ne le ferait pas si cela lui faisait perdre celle qui comptait le plus pour lui. Dans la glace, il put d’ailleurs observer l’effet de ses mots sur la belle demoiselle. Elle souriait et cela lui faisait tellement de bien qu’il se mit à agir de la même manière avant de tout doucement brosser sa belle chevelure blonde. Ce qu’il faisait par-là, c’était d’une part faire plaisir à son amie et de l’autre, empêcher ses mains de toucher ce corps presque nu, juste devant lui. Une minute ou deux, ce fut le temps qu’il tint avant de lâcher la brosse devant le corps de la belle demoiselle. Oui, si peu de tissu, un si beau corps et tellement de choses dans sa tendre tête. Il fut d’ailleurs obligé de lui demander de remettre quelque chose. Pour lui, c’était le seul moyen de ne pas totalement craquer. Pour l’instant, en attente d’une réponse, il effleurait son corps, montant et descendant comme si c’était la seule et unique chose pour laquelle il était doué. Il ne voyait rien de ce qui se passait autour de lui, la seule chose qui importait c’était le corps de sa belle Lucy et il était à deux doigts de totalement craqué. Les mains posés sur l’agrafe de son soutien-gorge, il s’était arrêté, lui faisant comprendre que si elle ne l’arrêtait pas, il irait bien plus loin. Au fond, il ne savait point s’il espérait ou non qu’elle prononce un mot. Si elle le faisait, il serait sans doute déçu qu’elle ne veuille pas plus avec lui. Toutefois, si elle ne le faisait pas, que se passerait-il ? Allaient-ils allé jusqu’au bout ? Cette question, il devait absolument se la poser. Penser devenait malheureusement presque impossible, surtout quand la belle se retourna, plongea ses yeux dans les sien et l’embrassa. D’un seul coup, son corps s’électrifia et une vague de plaisir le parcourut. Sans attendre une seconde de plus, il répondit au baiser, le prolongeant, y apportant plus de passion. Il la regarde droit dans les yeux avant de la serrer fort contre lui. Oui, il ne veut plus jamais sentir son corps loin du sien et sien que rien ne pourra l’empêcher de craquer. Parler, il n’ose pas, n’en a pas envie, sait qu’il briserait la magie et surtout que ses mots seraient réprobateur. Ne plus penser, ils en auront le temps plus tard. La prenant par la taille tout en la surélevant, il l’embrasse dans le coup avant de la lâcher doucement au plein milieu du lit. Une paire de chaussures et de chaussettes plus tard, il la rejoint avant de poser ses lèvres sur les siennes. Son buste au-dessus d’elle, il laisse ses mains vagabonder dans ses cheveux avant de descendre doucement vers sa joue, son coup, le haut de sa poitrine encore couverte pas le soutien-gorge. Il descend vers son ventre et l’embrasse doucement, n’osant pas dépasser la marque de son sous-vêtement, remontant, il laisse l’une de ses mains se balader sur sa poitrine tandis qu’il lui sourit tout en la regardant dans les yeux. « Il faudrait qu’on se mette à égalité non ? » Une voix charmeuse, une phrase qui est sans équivoque. Il ne veut pas être tout habillé alors qu’elle est si simplement vêtue devant lui. Il l’embrasse, s’approche une nouvelle fois de son oreille avant de lui dire le plus simplement du monde. « Je suis tout à toi. Fait de moi ce que tu veux. » Oui, il ne veut qu’elle, n’a besoin que de sentir ses mains sur son corps pour se sentir bien, heureux. Il n’attend d’ailleurs que cela un simple contact, une chose qu’il avait connu à New York et qui depuis lors lui manque terriblement. Une fois de plus, il l’embrasse sa putain de drogue, celle qui le tuera sans doute un jour de son absence, de la complication de leur lien mais pour l’instant, il se contente de profiter, sachant combien ses moments rares restent tout de même important.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyJeu 15 Sep - 14:59

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »


Chaz enfonça une nouvelle fois son poing dans le mur sous le regard noir de la jolie blonde. Pourquoi s’énervait-il ainsi ? Il faisait face à ses propres termes ! Si ça l’énervait lui-même, pourquoi ne comprenait-il pas qu’elle soit vexée ? Elle était totalement perdue, elle ne comprenait plus sa logique, en fait, elle n’essayait même plus. « Aucun de ses cons ne te méritent Babe. » Elle haussa les épaules, totalement détachée à ce qu’il venait de dire. D’après elle, Chaz se trompait, c’était plutôt elle qui ne méritait pas tous ces cons. Elle ne valait pas grand-chose et n’importe qui pouvait lui arriver bien au-dessus de la cheville. Certes, les apparences font que chacun pense l’inverse, que beaucoup voit une femme redoutable, une femme forte avec beaucoup d’estime pour elle mais, ce n’est pas le cas, ce n’est qu’une façade, un mur de béton qui la protège autant qu’il peut. Un nouveau coup dans le mur et la blonde releva la tête, prête à hurler son soit disant meilleur ami. Les murs ne lui avaient rien fait et puis s’il ne savait pas tenir une conversation sans avoir à frapper, pourquoi était-il venu aujourd’hui ? Certes, il était préférable que ce soit dans le mur plutôt que sur elle mais, en fait aux yeux de la demoiselle ça ne changeait rien, c’était la colère du photographe qu’elle n’aimait pas. Surtout quand il frappait sous prétexte qu’elle ne savait pas qui était la femme qui détenait son cœur. Elle n’était pas médium et les sentiments du brunet lui était inaccessible, alors, comment devrait-elle le savoir ? Elle poussa un très long soupir, tout en fuyant ce regard insistant qu’elle lui lançait. Enfin, elle ne lui livrait pas non plus ses pensées concernant ce qu’il disait, concernant ses doutes, elle savait que tout cela était inutile, elle préférait se taire que lui avouer une nouvelle fois qu’il était l’homme de sa vie.

Faute de lui avouer son amour, elle le testa, avec son plus grand ennemi, l’alcool. C’était sans aucun doute sadique mesquin et méchant de faire ça. Mais, elle voulait savoir si son cœur avait raison de l’aimer autant, si Chaz tenait un minimum à elle pour qu’elle puisse croire en eux, encore, pour qu’elle ne mette pas un terme à tout cela. Est-ce qu’il le sentait ? Qu’elle était près du gouffre, que ceci était probablement l’une des seules solutions ? Avait-il conscience que la blondinette l’aimait d’un amour qui la maintenait éveillée toute la nuit par des sanglots, qui la maintenait vivante toute la journée avec pour seul espoir le fait de le voir ? Il ne pouvait pas le savoir, elle était certaine qu’il ne savait pas tout ça.

La suite se déroula dans la chambre de la belle, dans une toute autre atmosphère. Lucy souriait et Chaz aussi, il avait le bon choix pour eux. En la choisissant elle, c’était un peu de bonheur qui pénétrait dans le cœur de la demoiselle, c’était un peu de cet amour débordant qui s’autorisait à vivre. Elle l’aimait son photographe, il n’y avait pas l’ombre d’un doute. Il était l’homme de sa vie, ses souffrances, ses sourires, ses larmes, ses rires, ses joies, ses colères, il était présent dans chacune de ses pensées. Elle avait besoin de lui pour vivre, autant qu’elle avait besoin d’oxygène et maintenant que son cœur recommençait doucement à battre elle pouvait admettre que oui, il lui avait affreusement manqué. Il caressait son corps avec une douceur exquise, elle se sentait renaître, elle se sentait importante mais, par-dessus tout, elle se sentait bien. Elle n’avait pas envie de se rhabiller ou même de résister. Les mains de son amant lui avaient trop manqué, son odeur, sa tendresse, sa virilité, sa façon de faire, comment avait-elle survécu sans ça ? Comment avait-elle su respirer sans lui ? Il était son tout. À son tour, elle craqua, se plongeant dans un baiser tendre et amoureux. Un baiser auquel son prince n’hésita pas à répondre, avec plus d’intensité, en le prolongeant. Tous le sens de Lucy était en éveil, son corps était enseveli sous le poids de son désir ardent qu’elle avait pour le brunet. La demoiselle se perdit dans le regard azur de son unique amour, plus jamais elle ne voulait être loin de lui, elle refusait de penser à l’après, elle voulait simplement lui céder, lui appartenir, le temps d’une danse. Il la serra fort contre lui, elle s’imprégna de son odeur masculine qui lui avait tant manqué, de l’odeur qu’elle cherchait sans cesse sur ses oreillers, sur ses vêtements, partout où elle le pouvait. Chaz la prit par la taille, la soulevant légèrement. Il l’embrassa dans le cou, il savait combien la demoiselle était sensible à ce niveau, combien elle aimait les baisers dans le cou. Le souffle court, la belle ne savait pas comment retenir son plaisir, elle était tellement bien avec lui, elle avait envie d’aller plus loin, plus vite tout en allant plus lentement. Elle voulait que ce moment dure pour l’éternité, mourir dans ses bras, mourir d’avoir trop fait l’amour. Le jeune homme la posa au milieu du lit avant de la rejoindre, reprenant ses gestes tendre. Ses cheveux, sa joue, son cou, son ventre, il la désirait tout en faisant preuve de pudeur. Perdus dans le blancs des yeux, il n’y avait plus rien qui comptait autour d’eux, simplement l’instant présent, simplement le corps, l’amour de l’autre. La peau de la blondinette frissonnait de plaisir, son corps ne réclamait que lui, ça faisait si longtemps qu’elle n’avait pas désirer quelqu’un. Il a toujours été le seul qu’elle désirait.color=skyblue] « Il faudrait qu’on se mette à égalité non ? »[/color] Il avait employé une voix plus que charmeuse. Lucy lui offrit un sourire des plus provocateurs avant d’accepter son baiser, elle n’allait pas hésiter à prendre les choses en main. « Je suis tout à toi. Fait de moi ce que tu veux. » Il venait à peine de murmurer ses quelques mots à son oreille que déjà la jeune femme se lançait dans un baiser langoureux, sensuel et passionné. Elle prenait bien soin de passer au dessus de lui, elle y parvenait sans difficulté, en même temps, son Chaz n’avait qu’à assumer ses paroles. Elle afficha un tendre sourire, avant de retirer le t-shirt du jeune homme. Elle resta quelques secondes à observer ce torse musclé, il était bien plus que séduisant, bien plus que sexy. Elle se pencha à son oreille et avec une voix sensuelle elle murmura « J’espère que tu n’auras pas à regretter tes paroles. » Elle lui offrit un baiser, tout en caressant son torse du bout des doigts. Son cou, ses cheveux, son torse, elle faisait vagabonder ses mains partout, elle jouait à aller à la limité de son jean pour remonter après, elle caressait son torse du bout des doigts, jouait de ses ongles, elle embrassait son cou tout en passant ses mains dans ses cheveux. Sa bouche allait à l’encontre de ses abdominaux, de la limite de la ceinture. Elle jouait avec lui en faisant naître le désir et l’impatience. D’un regard farouche elle se décida à s’en prendre au pantalon de son amant. Elle y allait avec douceur et vitalité en même temps, avec innocence et provocation, elle jouait avec l’envie de Chaz tout en aillant, elle-même envie, d’accélérer les choses. Le t-shirt était tombé gentiment sur le sol mais, le pantalon se retrouva bien loin d’eux, au milieu de la chambre. Il était enfin en caleçon et elle pouvait admirer son corps plus que remarquable, tout son être le désirait, elle n’avait qu’une envie, s’offrir à lui. Toujours à califourchon sur lui elle afficha un sourire malicieux avant de rajouter «  Maintenant, je crois que nous sommes à égalité. » Ou presque, après tout, elle avait un haut, un bas, lui il n’avait plus que son bas. Elle se pencha sur lui afin d’embrasser ses lèvres avec amour.

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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyVen 30 Sep - 21:06

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“Aucun de ses cons ne te mérite Babe.” Cette phrase restait enfoncée tellement profondément dans son esprit qu’il avait l’impression qu’elle revenait encore et encore. Au fond, c’était le cas. Chaz avait envie de vomir rien qu’en imaginant un homme toucher sa Babe, sa meilleure amie. Oui, sot comme il l’était, il essayait, encore et toujours de se persuader que rien d’autre n’existaient entre eux. Le jeune homme voulait garder cette barrière qui lui permettait de se regarder dans une glace sans se dégouter. Pervertir sa belle blonde était pour lui la pire de toutes les choses et malheureusement, en essayant de la garder angélique, c’était bel et bien l’effet inverse qui se produisait. Depuis ce fameux soir à New York, leur relation était devenue pareille à une montagne russe. Parfois, ils retrouvaient un peu de leur complicité d’antan mais bien souvent, ils se disputaient comme des chiffonniers, n’osant point aborder ce qui se cachait au fond d’eux. Pour le moment, il se contentait de garder son rôle ou du moins de ne pas trop franchir la frontière séparant l’amitié de l’amour bouleversant qu’il éprouvait pour la belle demoiselle. Cet amour, il le lui prouvait, à sa manière, tout d’abord en ne lui sautant pas dessus et en la mettant sur un pied d’estale. Dans sa tête, il ne serait à tout jamais pas assez bien pour sa déesse et cela, ne changerait sans doute jamais. Enfin, pour l’instant, ce qui le perturbait le plus, c’était la situation qui s’était installée entre eux depuis l’ultimatum. Lucy lui avait demandé de choisir entre l’alcool ou elle. La décision n’avait nullement été compliquée, le jeune homme savait exactement ce qui lui était indispensable pour continuer à vivre et ce n’était nullement la boisson. Tout son être avait besoin de sa douceur, d’être près d’elle, de sentir la délicate odeur de la peau et même s’il ne se l’avouait toujours pas, de son amour. L’aimer à en mourir, à tout cacher, sauf que coincer avec elle, en haut, tandis qu’elle se brossait les cheveux en petite tenue, c’était bien trop douloureux pour lui. La partie calme et posé de son être, celle qui cacher dans son cerveau l’empêchait de laissait éclater sa passion en grand jour, était maintenant en train de se taire, pour son plus grand plaisir. Tout n’était que bonheur et envie et il ne lui fallut pas longtemps avant de totalement craquer. Deux mains qui se posent sur un corps, qui le parcoure tout en n’osant s’y aventurer. Une demande discrète, une invitation de la part de sa belle et il craque totalement. Un baiser de sa belle et tout devient paradis. Il devrait résister, lui dire que ce qu’ils font n’est pas bien, n’est pas comme il le faudrait, malheureusement, c’est au-dessus de ses forces. Alors, il craque, répondant à se délice, la touchant, se laissant imprégner de sa douce odeur. Pour la première fois depuis longtemps, son cœur respire, il se sent bien et n’a qu’une envie profiter de l’instant. L’après ça ne compte pas, du moins pas pour l’instant dans son esprit. Le jeune homme ne pense pas aux émotions qui vont le prendre demain, pour l’instant, tout se passe bien, il est heureux et n’a qu’une envie : rester près d’elle. La serrant fort, il entraine sa belle sur le grand lit avant de lui rejoindre, la comblant de caresse. Connaissant sa Babe, sa bouche se dirige immédiatement contre son tendre coup, qu’il embrasse tendrement. Réaction presque instantanée de sa belle qui ne lui donne que plus envie de continuer, de la combler, de lui montrer le poids de son amour. Oui, à cet instant, il veut l’étouffer de son amour lui montrer une fois pour toute qu’elle était la seule qui importe. Ensuite, une demande, simple et pourtant remplie de sous-entendus, être au même niveau qu’elle, se retrouver à son tour presque nu et surtout déshabillé par les soins de celle qu’il ne pouvait se résoudre à laisser partir. Un sourire provocateur de la part de sa mie et il sait ce qu’elle veut, ce qui va se passer et comme pour accélérer les choses, il affirme n’être qu’un objet entre ses mains. Elle peut tout lui faire, il acceptera sans ronchonner, totalement accroc à elle, à sa peau, ses baisser, cette manière qu’elle a de sourire, son caractère de cochon, tout ce qui fait qu’elle est elle-même et pas une autre. A peine le temps de terminer qu’elle l’embrasse sensuellement avant de prendre le dessus. Cette situation bien loin de lui déplaire le fait sourire, se demandant ce que sa douce peut bien avoir en tête. Sans résister, elle la laisse retirer son t-shirt et n’ose point agir, de peur de briser la magie qui est en train de naitre. Leur yeux se croisent et il se retrouve dans un océan de paradis où tout n’est que beauté, ses mains se posent doucement sur ses cuisses et remontent tendrement vers son bassin, sans qu’il ne la quitte une seule seconde des yeux. « J’espère que tu n’auras pas à regretter tes paroles. » Quelques paroles murmurées sensuellement à son oreille avant qu’un baiser ne fasse exploser son cœur. A peine quelque secondes plus tard, son corps s’électrifie tandis qu’elle passe doucement ses doigts sur son tendre torse avant de vagabonder sur presque chaque parcelle de son corps, s’approchant dangereusement de la ceinture et le rendant de plus en plus désireux d’aller plus loin. Lui, il la laisse faire appréciant ses actions et lui montrant par ses tendres mains se déplaçant sur chaque endroit de son corps qui lui était accessible. Et puis, il se bloque, les mains sur ses hanches tandis que la blondinette s’attaque à son pantalon, le remplissant d’un désir immense tandis qu’elle laisse passer le temps, agissant très doucement comme pour le tuer de désire. C’est d’ailleurs ce qui était en train de se passer tandis que la demoiselle prend un malin plaisir à se la jouer innocente et sauvage dans la voix. Une fois la séance déshabillage terminée, il continue de la regarder droit dans les yeux lui montrant tout son désir et surtout cette envie de la faire sienne pour l’éternité. Il aime la voir ainsi assise sur lui et n’a nullement envie que le temps avance et brise ce beau moment. Du plus profond de sa tendre tête, il essaye de ne point penser au futur, aux conséquences qui découleront de ce moment de plaisir. « Maintenant, je crois que nous sommes à égalité. » Il lui sourit, la regarde de haut en bas avant de prendre doucement son bassin et de la faire tomber sur le côté. Sans se mettre sur elle, il passe ses bras de chaque côté de son corps, pour avoir le buste au dessus d’elle. Il l’embrasse tendrement puis de plus en plus passionnément avant de la faire basculé pour se trouver de côté et plongé les yeux dans les siens tout en s’approchant de plus en plus. Il passe ensuite ses mains derrière elle, défait doucement les agrafes de son soutient avant de lui faire lever les bras pour le lui enlever. Ce dernier part dans un coin de la pièce toutefois, il n’en a que faire. Prenant doucement le drap blanc, il le remonte pour que sa belle n’ait pas froid tout en la serrant encore plus fortement contre lui. Un dernier baisé avant que ses lèvres ne s’approchent une nouvelle fois de sa tendre oreille. « Maintenant nous sommes totalement à égalité mon ange. » Il parle tout doucement et ne veut faire rien d’autre que rester près d’elle. De manière presque inattendue, il prend l’une de ses mains et la pose sur son cœur avant d’ajouter d’une voix faible et remplie d’amour. « Ne doute jamais de la personne qui le fait battre. » Comme pour lier les mots aux gestes, il embrasse avec passions tandis que ses mains s’emparent de son corps et que ses yeux ne quittent pas les siens, lui montrant tout l’amour donc il est capable. Accélérant ensuite les choses, il pose une fois de plus ses lèvres contre son coup voulant à son tour jouer avec elle, allier envie et attente, la faire tout simplement aller plus loin, jusqu’à l’instant ultime de plaisir, celui qu’ils rêvent tous les deux de recommencer.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyJeu 6 Oct - 20:07

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« Je suis un sale con mais, un sale con qui t'aime »

Elle se donnait totalement à lui, que ce soit elle qui ait les cartes en main ou l’inverse le résultat était le même. Elle ne pensait pas à demain, elle témoignait tout son amour à Chaz. Quelque part, elle devenait sa chose, quelque part, en cédant à de telles retrouvailles elle se perdait. Mais, d’un autre côté, elle faisait renaître tout ce qui avait été obligé de s’éteindre en l’absence de Chaz. Il la faisait frémir de plaisir, il la traitait comme une princesse. Elle n’avait jamais été aussi vivante et aussi morte à la fois. Elle n’avait jamais été aussi puissante et aussi faible. Son cœur, son cerveau, rien n’allait dans le bon sens mais, elle n’avait que faire. Rien n’avait d’importance, il n’y avait que ce beau photographe dont les yeux étaient devenus les flèches de cupidon, visant le cœur de la blondinette.

Il retira le soutien-gorge de la jeune femme, l'envoyant n'importe où. La demoiselle afficha un beau sourire, en le voyant remonter le draps blanc sur ses frêles épaules, un mélange d'attention et de pudeur, quelque chose d'extraordinaire et de délicat, un petit quelque chose qui lui laissa croire le temps d'un battement cil, qu'il y avait plus que du sexe, pour lui. Elle chassa cette pensée au moment où il reposa ses lèvres sur les siennes. C'était délicieux, de pouvoir goûter à ce doux poison, c'était pire que n'importe quelle addiction, bien pire que l'héroïne, la beuh ou encore l'ecstasy, c'était sa drogue sur mesure, celle pour laquelle elle crèverait, celle pour laquelle elle avait prévu de gâcher sa vie. « Maintenant nous sommes totalement à égalité mon ange. » Il avait murmuré ses quelques mots, la blondinette laissa un rire plein d'affection lui échapper, répondant positivement « oui... » Elle l'embrassa à nouveau, furtivement, avant d'être surprise par cette main, qu'il la faisait déposer sur son coeur. Elle le regarda dans les yeux, perdue par ce geste et perdue dans ses yeux bleus. « Ne doute jamais de la personne qui le fait battre. » Heureusement, il l'embrassa passionnément il coupa court à cette conversation. Elle n'avait pas besoin d'entendre ça, maintenant, parce qu'elle refusait d'y croire. Elle oubliait ce qu'il venait. Elle se laissait succomber aux plaisirs charnels dans les bras de son amant. Elle était à sa merci et elle aimait ça. Le fait qu'à son tour il joue avec elle. Le fait qu'à son tour, il fasse naître un désir presque douloureux. Il était l'homme de sa vie, celui qui la comblait parfaitement, chaque jour. Elle voulait revivre ce qu'elle avait vécu à New York avec lui. Ce n'était pas le septième ciel mais, au moins le quinzième !

Le reste restera sous silence, après tout, personne n'a besoin de savoir quelle partie du corps de Chaz on connu les lèvres de Lucy. Personne n'a besoin de savoir ce qu'ils ont fait de leurs mains. Personne n'a besoin de savoir avec exactitude ce qu'ils ont fait. Ce moment magique restera entre eux. Un moment intime, un moment où le bonheur parfait à exister. Un moment de félicité pour une nuit pleine de douceur.

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« Le mot liberté n’admet, par définition, aucune restriction. »


Lucy venait de passer sa plus belle nuit depuis longtemps. Cette nuit, elle avait dormi comme un bébé, cette nuit il n'y avait pas eu de cauchemars, cette nuit elle n'avait pas vomi ses boyaux d'avoir trop fait la fête, cette nuit avait été merveilleuse. La raison était simple comme bonjour, elle s'était endormie dans les bras de Chaz et pas en tant que simple meilleure amie. Elle ne regrettait nullement d'avoir recouché avec lui. Elle en avait besoin même si ce matin, elle se demandait si ça avait changé quelque chose pour Chaz. La réponse était certainement positive mais, le changement négatif. Elle avait peur mais, elle ne voulait pas y penser. Elle préférait s'autoriser toutes les libertés. Elle ouvrit doucement les paupières, les rayons du soleil l'ayant extirpés de son sommeil. Pour une fois, elle râlait pas, elle souriait tendrement alors que les bras de l'homme de sa vie encerclés son corps dénudé. Elle le regarda, les yeux encore clos, il était le plus bel homme qu'elle ait jamais vu, celui qu'elle désirait plus que n'importe qui et qu'elle désirerait toujours. Celui de qui elle aimerait des enfants même si ça, elle ne l'aurait jamais, tout comme son amour certainement. Pour chasser cette pensée, elle caressa doucement la joue du jeune homme avant de déposer un baiser sur ses lèvres et murmurer un tendre « Bonjour... ». Un réveil qu'elle aurait aimé vivre depuis longtemps, un réveil qu'elle n'avait jamais pu se permettre et d'ailleurs elle n'aurait peut-être jamais dû mais, vu la situation, c'était idiot de se priver, quitte à tout perdre autant savourer jusqu'au bout.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyDim 9 Oct - 16:16

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Le soleil était sans douter déjà haut dans le ciel et pourtant Chaz refusait obstinément d’ouvrir ses tendres yeux. Oui, le jeune homme ne voulait en aucun cas sortir de son tendre rêve. En effet, ce dernier lui paraissait si exceptionnel que s’en éloigner, même un tout petit peu lui paraissait presque criminel. Que se passait-il donc de si important ? Pas grand-chose, du moins au point de vue de l’humanité. Si l’on partait de Chaz, les choses étaient très différentes. En effet, il était en train de vivre un instant de pur bonheur, un moment, magique, inoubliable que rien ni personne ne pourrait l’ne éloigner. Jamais dans sa vie, un rêve ne lii avait autant tenu à cœur, il faut dire que bien souvent, ces derniers devenaient d’affreux cauchemars dont il voulait sortit à tout prix. Aujourd’hui, il n’en avait guère envie et cela pat la seule présence de la belle blonde dans ce dernier. Oui, c’était elle qui rendait tout plus merveilleux et surtout cet impression qu’ils avaient tous les deux passés un moment de pur bonheur. Il se sentait apaisée et surtout totalement amoureux. Dans son rêve, ils avaient passé une nuit de rêve, pire encore que celle de New-York et il revoyait en permanence ses délicates prunelles lui renvoyant un message d’amour. Pendant cette incroyable rêverie, Lucy l’aimait et il acceptait enfin de l’aimer à son tour. Non, il ne lui avait point dit ses trois mots et huit lettres dont elle avait sans doute très envie mais il le lui avait montré par ses gestes, ses intentions et surtout son regard. Ce dernier se montrait tendre, profond et surtout totalement dévoué pour la belle Babe. Tout cela, formait chez ce photographe un sentiment si puissant et heureux qu’il refusait obstinément de ne penser, même qu’une seconde, à sortir de ses songes. La fin du monde pourrait bien arrivée qu’il ne changerait rien à ses plans. Chaz préférait mille fois mourir en pensant à sa belle qu’en voyant l’horreur que serait devenu le monde. Fou ? Il l’était sans nul doute mais seulement d’elle. Lucy était la personne la plus importante pour lui et cela, rien ni personne ne pourrait le changer. Cela., il en était persuadé par le simple faite qu’il avait essayé mainte et mainte fois sans que cela ne fasse une différence. Contrôler l’amour que l’on peut ressentir pour quelqu’un, c’est absurde, vieux jeu et totalement impossible. La seule parade qu’il avait trouvé, c’était celle du faux semblant. Quand il se trouvait près d’elle, il insistait sur l’amitié, se montrait proche et distant, s’empêchait de franchir cette putain de frontière qui le terrifiait tellement. Voilà sans doute pourquoi ce songe lui paraissait si indispensable. Dans ce dernier, il s’était totalement laissé aller, aimant totalement sa belle et sans la moindre réserve. Rien ni personne ne pourrait l’en faire sortir c’est ce qu’il voulait. Malheureusement, dans la vie, on n’a pas toujours ce dont on a envie et cela se remarquait assez bien maintenant. Une main sur sa joue, voilà tout ce qu’il suffit pour que le rêve s’en aille. Bien entendu, au fond, il avait plus que cela. Sentir la présence de quelqu’un d’autre lui faisait comprendre qu’il n’était sans doute pas seul dans son lit et l’inquiéta un petit peu. Un baiser sur ses tendres lèvres, des doutes qui partent, de plus gros qui arrivent. Une seule femme sur terre pouvait avoir des lèvres aussi douce et agréable. Sans même s’en rendre compte, encore assez endormit, il répond tout de même au baiser parce que son cœur ne désire que cela. Emergent peu à peu dans la réalité, sans ouvrir les paupières, il sait que son si beau rêve n’en est pas un. Non, c’est la vraie vie et cela détruit tout. Oui, dans sa tête, ce moment si beau, ne devint ici-bas qu’une complication, un moyen d’éloigner encore plus celle sans qui il ne peut vivre. Les regrets, le dégout de lui-même, ce sentiment de n’être jamais assez bien pour elle, tout cela arrive au gallot à l’instant même ou elle prononça un tendre. « Bonjour... ». Hypnotiser par sa tendre voix, il ouvrit ses tendres yeux, encore en mode amoureux tandis que le reste de son tendre visage se montra totalement impassible. Il n’osait point la regarder droit dans les yeux de peur d’y voir tellement de bonheur qu’il craquerait totalement. Oui, il voudrait pouvoir se jeter dans ses bras, l’embrasser, lui dire que le simple fait de passer sa vie dans ses bras lui suffirait. Tous ses beaux mots sont toutefois impossibles et cela lui déchire le cœur. « Salut… » Maladroit, mal construit sur un ton tellement étrange qu’il est impossible de savoir ce qu’il veut dire. Sans attendre un instant de plus, il se leva doucement du lit, enfila son boxer avant de se revenir près de Lucy tout en restant assez loin d’elle. Il se trouvait sur le bord du lit dans une position qui n’invitait nullement aux déclarations d’amour. Ce fut à cet instant malheureux que son regard croisa celui de la belle demoiselle et il brisa totalement le cœur. Impossible, oui, c’est le mot exact. Comment allait-il pouvoir jouer la comédie ? Lui dire une fois de plus qu’il ne l’aimait pas alors que c’est tout l’inverse qui était en train de se passer. N’en pouvant plus, il fut obligé de détourner le regard tout en prononçant un petit « Lucy…. ». Que pouvait-il dire de plus sans la briser totalement, il n’avait aucun mot qui conviendrait, rien qui ne pourrait arriver à contenir ce qu’il avait sur le cœur. Alors, dans un élan plus qu’étrange, il se jeta presque sur elle, son corps au-dessus de la couette mais se trouvant tout de même collé au sien, son ventre cotre le dos de la demoiselle. Oui, tout cela était bien trop déchirant pour lui, il l’aimait, ne voulait point se séparer d’elle ou encore lui mentir sur ce qui s’était passé cette nuit. Sentant doucement ses cheveux, il essayait de trouver la force mentale de tout lui avouer, de lui faire comprendre que tout ce qu’ils vivaient n’était rien que cette nuit n’était qu’une erreur de plus. En prononçant ses quelques phrases dans son esprit, il essayait de se convaincre ce qui était par ailleurs totalement impossible. La seule chose qu’il pouvait faire c’était rester ainsi, proscrit contre elle, tout en cherchant une solution acceptable à ce qui était en train de se passer. « Je suis … désolé… » Voilà la seule et unique chose qu’il dut en mesure de lui dire. Trois mots en total désaccord avec ses gestes, ses yeux, sa façon de la tenir et ce foutu cœur. Malheureusement, il ne pouvait agir autrement, il ne pouvait compromettre sa belle ou l’amener dans une spirale infernale qui les détruisait tous les deux. Parce qu’au fond, malgré tout l’amour qu’il pouvait lui porter, une chose dominait le tout, son père et surtout cette peur de lui ressembler, encore plus présente en compagnie de sa belle Lucy. Alors pour elle, il allait, une fois de plus, se briser le cœur.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyDim 16 Oct - 17:48

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« Le mot liberté n’admet, par définition, aucune restriction. »


Il avait répondu à son baiser mais, Lucy savait pertinemment qu’il l’avait fait sans vraiment le faire. Il était encore tout ensommeillé, par encore assez éveillé pour se rendre compte de quoique ce soit, pour avoir la réalité sous ses doigts. Non, elle ne voulait pas se faire de faux espoir même si ce baiser était affreusement délicieux. En entendant la voix de la belle blondinette, il se décida à ouvrir les yeux et là, elle était certaine que rien se serait comme hier, parce que Chaz ne voulait pas d’elle et que cette nuit n’avait absolument rien changé. Il avait le regard amoureux mais, tout le reste n’était qu’un signe d’indifférence, d’ici peu elle n’aurait même plus droit à cette trace d’amour, elle le sentait. Elle en était persuadée. « Salut… » En disant cela, il avait l’air d’un adolescent maladroit qui avait couché avec la mauvaise personne, vous savez, celui qui finit par faire l’amour à la première venue parce qu’il n’arrive pas à avoir celle qu’il aime vraiment. Et puis, ça sonnait un peu près comme ça aux oreilles de Lucy même si elle ne parvenait pas vraiment à l’interpréter. De toute façon, il n’y avait pas d’amour dans ce piètre salut, parce qu’il ne l’aimait pas, parce que ce n’était pas elle qui faisait battre son cœur, contrairement à ce qu’il avait pu prétendre hier.

Le beau photographe se leva doucement du lit pour retrouver son boxer, preuve que tout était terminé, preuve qu’il n’allait pas tarder à partir, preuve qu’elle allait encore devoir ramper pour le retrouver. Oui, elle allait encore souffrir de son absence, elle allait encore souffrir de ses regrets à lui parce que malgré tout, malgré la réaction de Chaz, elle ne regrettait rien, elle le referait sans hésiter, parce qu’elle était totalement folle de lui et que cette nuit d’amour lui avait permis de goûter à nouveau au bonheur, le temps d’une nuit. Enfin, Chaz retrouva le lit ou du moins le bord, il la fuyait, ce n’était que le début de l’enfer. La blondinette poussa un long soupir, elle détestait cette situation, elle détestait le fait qu’il regrette, elle aurait tellement voulu lui confier son amour mais, il n’entendrait rien, il n’écouterait rien. C’est à cet instant que leurs regards se croisèrent, c’est à cet instant que Lucy comprit que la suite n’allait pas lui plaire, qu’il risquait de la blesser, de l’assassiner. Pourquoi fallait-il qu’il gâche tout comme ça ? Il pouvait aussi bien partir et abréger ses souffrances plutôt que de rester à ses côtés à tenter de la tuer le plus lentement possible. Son regard le suppliait de ne pas la blesser, de ne pas se montrer méchant, son regard le suppliait simplement de se taire. « Lucy…. » Eh bien non, il fallait qu’il parle, il fallait qu’il ajoute des mots pour amplifier la souffrance mais, pourquoi ? Et puis pourquoi détourner le regard ? Il avait peur de ses conséquences de ses mots ? Il avait peur de la faire souffrir ? Allons, il fallait être censé, ce n’était pas la première et certainement pas dernière fois qu’il la verrait au fond du trou puisque dans leur relation ils s’appliquaient à tout détruire, à commencer par eux-mêmes.

Sans qu’elle ne puisse réaliser quoique ce soit, Chaz se retrouva coller à elle, lui au-dessus de la couette, elle en dessous, néanmoins, ça ne l’empêchait pas de sentir la chaleur de son corps. Les souvenirs de la nuit passée remontaient en elle, c’était tellement merveilleux, tellement magique, il n’y avait pas de mot pour décrire ce qu’elle avait ressenti même si ce n’était qu’une nuit. Une nuit de baiser, une erreur certainement, pour son dit meilleur ami mais, elle l’avait vraiment apprécié, elle au moins elle n’avait pas de regrets, elle au moins, elle savait ce que cette nuit représentait pour elle. Si seulement Chaz pensait la même chose qu’elle, si seulement il l’aimait. Elle murmura un faible « Chaz… » Pour lui répondre. En somme, n’avait aucun sens, c’était plutôt la façon dont elle l’avait dit qui comptait, son ton n’invitait nullement à la conversation. N’importe qui aurait compris qu’elle ne voulait rien entendre, que s’il voulait faire quelque chose, il devait le faire mais, surtout, il ne devait pas prononcer un mot. Évidemment, l’homme de sa vie n’allait pas se taire, ce n’était pas dans ses habitudes. « Je suis … désolé… » Une larme roula sur sa joue, de bon matin, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable, cela signé le début d’une journée catastrophique. La blondinette se leva sans plus attendre, se foutant complètement du fait que son corps soit dénudé, que Chaz la regarde ou non. Elle essuya les larmes qui arrivaient en masse avant de cracher « Et moi je suis désolée de ne pas l’être. » Elle lui lança un regard noir, elle lui en voulait tellement d’avoir parlé, il savait que les mots avaient toujours eu un impact sur elle alors, pourquoi il ne s’abstenait pas ? C’était si difficile ? Quoiqu’il en soit, c’est les larmes aux yeux et énervée que Lucy quitta sa chambre, prenant grand soin de claquer la porte. Elle n’avait pas envie de discuter et elle devait se préparer pour aller bosser. Deux excuses recevables pour fuir l’homme de sa vie.
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MessageSujet: Re: Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime    Je suis qu'un sale con mais un sale con qui t'aime  EmptyVen 4 Nov - 18:19

Mourir pour une nuit, oui, il était tout à fait prêt à totalement perdre la tête, il pouvait s’éteindre à cet instant, il avait bien vécu ou avait plutôt bien fini. Un lit, lui mais surtout elle, une association qu’il voulait, désirait et pourtant s’empêchait à chaque instant. Hier soir, il avait craqué laissant de côté ces bonnes manières. Oui Chaz avait laissé ses pulsions prendre le dessus et même s’il regrettait maintenant cela plus qu’amèrement, il ne pouvait s’empêcher d’apprécier la nuit qu’il avait passé en compagnie de sa meilleure. En lui, comme toujours, subsistait cette ligne imaginaire et tellement étrange qui séparait ce qu’il pouvait faire ou non avec sa belle Lucy. Parfois, il se laissait plus aller que d’autre mais jamais cette frontière ne disparaissait totalement. Chaz se voulait le meilleur ami de la belle toutefois la réalité n’était pas vraiment la même. Au fond, il ne faisait que ce mentir en affirmant cela. Tout le monde savait depuis longtemps qu’il existait entre eux bien qu’une simple relation amicale. En un seul regard, le jeune homme était capable de montrer une étendue grande et en même temps si petite de son amour. Oui, ce dernier était tellement grand que le montrer complémentent était presque totalement impossible. Heureusement pour lui, il n’essayait presque jamais de le faire, au contraire, il le cachait si profondément enfuit que la belle ne pouvait pas en découvrir la source. D’une certaine manière, c’était une bonne chose pour lui de ne pas se faire totalement découvrir. Oui sa chère et tendre était plus que persuadé que le beau brun ne tenait pas du tout à elle ou du moins pas comme l’homme totalement fou amoureux qu’il était. A cet instant précis, cette certitude de non amour de la part de sa belle était sans doute sa seule et unique sortie. En effet, le jeune homme ne voulait en aucun cas lui briser le cœur, il savait pourtant à l’instant même où il avait ouvert les yeux que ça serait le cas. Oui, il vouait son regard, ses deux grands yeux brillant d’une joie sans fin qu’il avait malheureusement brisée. L’envie n’y était nullement, toutefois, il ne pouvait se permettre d’agir autrement, il devait faire cela, pour ne pas la briser comme tout ce qu’il touchait. Aimer n’était en aucun cas une action qu’il pourrait faire ou du moins pas d’une façon saine, pas de celle qu’elle méritait alors il allait, encore une fois, tuer l’envie grandissante en lui de l’aimer au grand jour, de passer tout son temps à ses côtés. Si les yeux pouvaient parler, elle aurait, sans l’ombre d’un doute, déjà entendu la puissance plus qu’énorme de son amour, celle qu’il s’obligeait à cacher pour ne pas se perdre, la perdre, ne pas franchir cette ligne qui semblait si importante pour lui. Un regard pour elle, un petit salut, un corps qui se lève afin de se rhabiller. Tout était fini, déprogrammer par sa faute, la regarder équivalait à l’enfer, il sentait le mal qu’il était en train de lui faire sans pour autant s’arrêter. Il la regardait tout simplement de loin et puis, lâcha dans un murmure son tendre prénom. Un simple mot qui exprimait tellement de choses. Tout d’abord, ses regrets de ne pas continuer cette nuit comme elle l’attendait, comme elle le méritait, comme il le fallait. Ensuite son amour, celui qui ne partirait jamais de son cœur, qui lui permettait de tenir chaque jour de ne pas sombrer dans la folie qui le guettait depuis des années. Et aussi, d’immenses excuses pour le mal qu’il était en train de faire, celui qu’elle ne méritait pas et qu’il était pourtant en train de lui faire subir. Le pire, c’est qu’il savait qu’en s’en allant maintenant, il réduirait sans doute un peu la peine, toutefois, cela lui était totalement impossible. A la place, il se jeta dans le lit et surtout sur son tendre corps. Oui, il voulait la serrer tout contre lui, oublier rien qu’un instant le mal qu’il était en train de lui faire. Fou ? Sans l’ombre d’un doute toutefois, il ne pouvait se résoudre à agir autrement, la culpabilité le tuait à petit feu et tout son être ne voulait qu’une chose : sa Babe, passer sa vie avec elle et surtout l’aimer jusqu’à la fin des temps. Malheureusement, ce n’était pas possible et même si la belle n’avait pas encore bougé, il savait que ces minutes à ses côtés étaient sans doute plus que comptées. « Chaz… » Bien que prononcer plus que faiblement, il sentait tout un tas d’émotions en dégager et surtout cette pointe de tristesse donc il était le seule et unique fautif. S’il s’en voulait ? Plus que quiconque toutefois, il ne pouvait agir autrement, il ne pouvait être l’homme parfait, celui dont elle avait besoin et surtout celui qui la rendait heureuse jusqu’à la fin des temps. Alors, il continuait de jouer au salaud même si pour l’instant, il profitait juste de la chaleur de son corps, de ses beaux yeux noisette et surtout de son cœur. Oui, il voulait simplement retarder l’inévitable. Ses mots ne furent sans doute pas une aide. Il lui annonça combien il était désolé. Pour toute réponse, il vit cette larme descendre de son œil vers sa joue et son cœur se mit à mourir à petit feu. Il ne supportait pas de la faire pleurer, enrager ou autre. Il se dé »testait du mal qui lui causait et sachant qu’il en était le seul responsable, il ne la sécha pas. Non, il la regardait droit dans les yeux et chaque seconde alors qu’elle descendait, il sentait son cœur se tordre de douleur. Il devait souffrir pour le mal qu’il lui faisait subir et en petit soldat acceptait le dur châtiment. Rapidement et avant qu’il n’ait pu réagir, elle se leva. Dans cet enfer, une courte vision de paradis provenant d’un corps qu’il ne pourrait jamais oublier. Devant lui, debout, se tenait une Lucy totalement dénudé mais ce n’était point son corps qui occupait toutes ses attention plutôt ses yeux pleurant à chaude larmes et le tuant. « Et moi je suis désolée de ne pas l’être. » La belle lui avait craché cette phrase à la figure tout en lui lançant un regard plus que noir. Elle le détestait et le lui montrait à chaque instant. Le pire pourtant, c’était ses paroles, cette façon qu’elle avait de lui montrer qu’elle ne regrettait rien, qu’elle était prête à assumer ce que lui ne pouvait s’empêcher de garder gâcher. Lui dire qu’il faisait cela pour elle ne servirait sans doute à rien. Les yeux toujours en larme, elle quitta la pièce dans un vacarme assourdissant tandis qu’elle le laissait seul avec ses doutes et ce dégout de lui-même. S’il s’écoutait, il aurait été immédiatement la rejoindre, lui aurait crié combien il l’aimait et surtout à quel point aucune autre ne pourrait prendre possession de son cœur comme elle le faisait. Malheureusement, agir de la sorte, c’était la condamner à un amour impossible une histoire où il n’y avait aucun gagnant, simplement deux âmes se détruisant à un point tel qu’elles se détesteront à tout jamais. C’est pour éviter cela qu’il ne disait rien, qu’il restait Chaz, le meilleur ami. Pour l’instant, il était sans doute plus le beau salaud. Rapidement, il sortit du lit, reprit ses affaires, s’habilla en quatrième vitesse et quitta la chambre. Marchant dans le couloir, il se dirigea vers les escaliers avant de voir la porte de la salle de bain, légèrement entrouverte. Sans même s’ne rendre compte, il se dirigea vers cette dernière pour arriver nez à nez avec une Lucy les cheveux mouillés, finissant seulement de s’habiller. Elle était de dos et pourtant, il était sûr qu’elle avait conscience de sa présence. Sans attendre un instant ni même approcher d’elle, il se mit à parler d’une voix forte peut-être même un peu trop dure. « Cette nuit n’est rien qu’une nuit. Je n’ai jamais dit qui aurait un lendemain ou quelque chose en plus. On s’est trop laisser aller mais ne m’en veut pas de ne pas vouloir plus. On est ami Lu et même si tu vas gueuler que tu n’es pas d’accord, nous sommes amis. Tu dois l’accepter et moi aussi et on ne doit plus faire ça. » Il était blessant, bien trop et il lui faisait sans doute beaucoup de mal toutefois, il était obligé, il ne voulait pas qu’elle revienne vers lui, du moins si elle pensait qu’un avenir était envisageable. Chaz n’aimerait jamais qu’elle mais rien que cela était bien trop compliqué.
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