Sujet: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Sam 2 Avr - 2:15
« protect me from them, protect me from you, protect me from us. »
ϟ De nombreuses heures plus tôt.
« ▬ T'en as pas marre de lire toutes ces conneries ? » Valentyne était allongée sur son lit, et se retourna sur son demi-frère qui était entré dans sa chambre sans autorisation bien évidemment, et qui était en train de maltraiter un livre de médecine, sans l'autorisation encore. « ▬ Lâche ça ! » Il la regarda mais, tenait toujours fermement le livre. L'adolescente se leva, prit le livre avec peu de délicatesse, et s'installa de nouveau sur son lit. « ▬ Peut-être que tu ne te soucies pas de ton avenir, et ça ne regarde que toi mais, moi je veux faire quelque chose de ma vie. » Duncan poussa un petit rire moqueur, ce qui donna l'envie à Valentyne de se retourner de nouveau, ce qu'elle fit. « ▬ T'sais quoi ? Fait ce que tu veux. Amuses-toi avec tes putain de bouquins à la con. Vas-y, si ça te fait jouir. Mais, ce que je sais c'est que t'es en train de cacher ta vie et, ça tu le fais magnifiquement bien. » Dit-il en s'installant malicieusement sur son lit, et se rapprochant doucement de son visage. « ▬ La ferme ! » Dit-elle un peu perturbée. « ▬ Tu sais quoi, Valentyne ? » Dit-il avec sensualité. « ▬ Quoi ? » Répondit-elle gênée mais, une certaine envie pouvait se lire dans ses yeux. « ▬ Tu me fais absolument pas bander, et tu me fais limite pitié. » Dit-il en se levant, et en allant sur le seuil de la porte de la chambre de Valentyne. « ▬ Réagis, bordel. » Dit-il en quittant la chambre. Valentyne se leva immédiatement pour fermer la porte d'un grand coup, et commença à sentir des larmes lui monter aux yeux. Il l'avait humiliée. Elle. Valentyne Ambre Bartholomew se faire humilier ? Puis elle l'entendit rire à grands éclats, elle ne supporta pas, c'était comme la goûte qui fit déborder le vase, elle sortit précipitamment de sa chambre, prit sa veste au passage, et partit sans dire un mots. Elle se ferait certainement crier dessus en rentrant mais, pour une fois, elle allait désobéir un peu. Juste cette fois.
ϟ Maintenant.
Valentyne sortait du petit café où travaillait sa nouvelle amie Cassiopea, et lui fit un signe de la main ainsi qu'un petit sourire pour lui dire au revoir. Quand elle fût enfin dehors, une arrivée de nombreux frissons l'envahirent, étant donné qu'elle était partie précipitamment de chez elle, elle n'avait pas eu l'idée de prendre une veste, et donc elle commençait sérieusement à avoir terriblement froid alors que ça ne faisait peut-être que une ou deux minutes qu'elle se trouvait dehors, elle voulait déjà rentrer de nouveau dans le petit café mais, il devait être très très tard à présent, c'est pour cela qu'elle fit quelques frictions avec ses mains sur ses bras pour tenter de ressentir une légère source de chaleur. Elle souffla un petit peu et une sorte de brume à moitié chaude sortit de sa bouche pour s'échapper, et se fondre dans les airs. Elle était toujours devant le petit café, et se regarda brièvement, elle était un peu sale tout de même. Pourquoi ? Après sa dispute avec son demi-frère, Valentyne était tombée à cause de la fatigue occasionnée en courant de nombreux kilomètres ainsi, elle avait tenté de nettoyer rapidement les taches brunâtres qui étaient apparues sur sa robe suite à sa chute avant de rentrer dans le petit café, et faire la connaissance d'une jeune et gentille serveuse. Les tâches étaient toujours là, elle s'en chargerait plus tard, se dit-elle donc. Elle se retourna rapidement pour regarder l'intérieur du magasin à travers la baie vitrée, et vit que Cassiopea était en train de ranger pour surement s'en aller ensuite. Elle avait été heureuse d'avoir pu parler, et presque se confier. C'était une personne réellement charmante, et Valentyne se promit de revenir assez souvent pour prendre un café au lait avec une part de tarte au citron à discuter avec elle, de tout et de rien. La jeune Bartholomew regarda sa montre, et vit qu'il était minuit passé, tout le monde dormait sans doute à cette heure mais, il ne valait mieux pas tenter le diable, et de rentrer à la maison. C'est ainsi que Valentyne se mit à marcher pour aller vers chez elle, s'éloignant de plus en plus de son refuge. Elle ne marchait pas spécialement très vite, n'étant pas non plus très pressée de rentrer, et de retrouver Duncan. Sur son chemin, elle passa devant un bar de la ville qui semblait très animé, quand elle dépassa le bars de quelques mètre sans la moindre inquiétude, elle entendit une bande d'hommes un peu saoul sortir et à parler bruyamment. « ▬ Hey ! Les gars ! Regardez la petite minette là-bas. Elle est en chaleur ou quoi ? » Valentyne comprit rapidement que la « minette » en question était en réalité elle-même, et que ce sous-entendu à propos de la chaleur était en réalité à cause de sa simple petite robe. Bon dieu, ce n'était pas de sa faute si elle était partie sous le coup de la colère et que donc elle n'avait pensé à prendre quelque chose pour justement éviter ce genre de commentaires. Valentyne n'était pas encore inquiète, elle continuait juste son chemin, ignorant totalement les imbéciles qui venaient de quitter le bars. Puis, elle entendit des pas non loin d'elle, et des voix tentant de murmurer discrètement mais, qui ne se trouvaient être pas très discrètes étant donné certainement leurs taux d’alcoolémie dans le sang. La jeune femme se retourna donc brièvement, et vit que cette bande, qui se trouvait être une bande de quatre, semblait la suivre. Peut-être se faisait-elle des idées, pensa Valentyne. C'est ainsi qu'elle tourna sans réfléchir pour aller dans une petite rue, idée très stupide. Malgré avoir tourné dans cette fameuse rue qui s'éloignait un peu de sa demeure, les hommes la suivait toujours, et avançaient de plus en plus rapidement. La jeune adolescente commença à marcher elle aussi de plus en plus, puis à trottiner, et finit par courir. Là elle était inquiète. Terriblement inquiète. Et son inquiétude ne fit que grandir quand elle se rendit compte qu'elle était cernée, et qu'elle était tombée dans un cul de sac. Elle se tourna précipitamment, et vit que les hommes qui ne semblaient guère rassurants étaient pratiquement prêts d'elle. Son coeur commençait à battre de plus en plus vite, et plus elle reculait, plus ils se rapprochaient. Quand elle se trouva contre le mur, elle comprit qu'elle était définitivement cernée. Valentyne avait quelques notions de combats mais, cela serait assurément pas suffisants pour mettre à terre quatre hommes, saoul et plus forts qu'elle. Celui qui lui avait parlé tout à l'heure, se rapprocha tellement d'elle, que Valentyne pouvait sentir son haleine écœurante qui sentait à plein nez le whisky et autres boissons alcoolisés. « ▬ Ça va, chérie ? » Dit-il en se rapprochant d'elle, et en lui attrapant une mèche de cheveux. Valentyne n'osait plus faire le moindre gestes, elle voulait crier, appeler à l'aide mais, elle restait sans voix. C'était la première fois de sa vie qu'elle se sentait aussi impuissante.
HJ : J'ai repris un peu du rp que je fais avec Cassi. Où en gros on s'est disputé, je suis partit de la maison précipitament, et très tard dans la nuit, et puis je me suis réfugiée dans le café où travaille Cassi., on a discuté, et je décide de rentrer à la maison et là BADABOUM. Méchants qui arrivent. :)
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Dim 3 Avr - 15:42
Valentyne & Duncan ♥
« you are my white knight . »
CRÉDIT - CSS
Duncan était assis sur son lit, son livre de mathématiques devant lui, sur la couette et son cahier sur ses genoux. Ça faisait plus d'une heure qu'il était devant ses exercices, quelques équations de mathématiques très simples dont-il n'arrivait pas à trouver leur solution. Son esprit divaguait, voyageait et dans sa tête, une seule image y était présente : celle de Valentyne. Il n'arrêtait pas de se remémorer sans cesse la violente dispute qu'ils avaient eu quelques heures plus tôt. Il l'avait humilié et avait dit des mots durs et crus envers elle, une habitude depuis bien longtemps maintenant. Il s'en voulait quand même, il n'aimait pas lui parler de cette manière, même si elle l'avait un peu cherché. Elle était en train de gâcher sa vie, de gâcher les meilleurs moments de sa vie où elle était jeune et où elle devait profiter, à travailler sans relâche la médecine, pour honorer une promesse qu'elle n'a peut-être plus envie maintenant. Peut-être avait-elle changer d'avis pendant ses années, peut-être rêvait-elle maintenant de faire un autre et passionnant métier lui l'intéresserait beaucoup plus que celui de devenir un grand médecin. Oui enfin, pardon, le meilleur médecin. Il était très tard et elle n'était toujours pas revenue. Il avait entendu de sa chambre la porte claquer après leur dispute puis plus rien, elle n'avait pas réapparut ensuite. Et à presque minuit, Duncan commençait sérieusement à s'inquiéter pour sa demi-sœur. Il devait aller la chercher, il ne pouvait pas rester à la maison à cette heure-ci sans savoir où elle était. Il se leva d'un bond, laissant ses affaires de mathématiques sur le lit : c'était beaucoup moins important que de retrouver sa demi-sœur, beaucoup moins. Il dévala les escaliers quatre à quatre, en prenant bien soin de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller sa mère et son beau-père qui dormaient profondément à cette heure-ci et attrapa sa veste d'une main avant de sortir de la maison. Il enfila vite sa veste : il ne faisait vraiment pas chaud à Arrowsick en cette saison, surtout la nuit. Il commença à marcher dans les rues, regardant de tous les côtés, se demandant ou avait-elle bien pu prendre refuge. Surement pas au bar ou travaillait Duncan. Ne sachant pas s'il devait travailler ou non ce soir-là, par précaution, elle avait-du éviter cet endroit. Et s'il lui était arrivé quelques chose ? Non, il préférait ne pas y penser, ce serait horrible. Il la chercha de partout, dans les rues principales de la ville, en vain. Aucune trace de Valentyne. Le cœur de Duncan se mit à battre de plus en plus, dans la mesure ou la recherche continuait, mais n'avait pas avancé d'un millimètre. Il décida d'aller la chercher dans toutes les ruelles, avenue, impasse ... Elle devait bien se trouver quelque part. Ce n'était pas possible de l'avoir perdu comme ça. Duncan marchait sans trop savoir où il allait, se perdant dans les petites avenues sombres. Il ne se repérait plus dans le noir, lorsqu'il entendu une voix d'homme non loin de là. « ▬ Ça va, chérie ? » Il tourna sa tête vers la petite et sombre ruelle qui se finissait en cul-de-sac, voulant savoir ce qui se pouvait bien se passer dans ce coin perdu à une heure si tardive. Ou si matinale, tout dépend pour qui. Il avait un peu de mal à distinguer les silhouettes dans le noir. Il remarqua deux-trois silhouettes, d'hommes apparemment, qui étaient de dos, au premier plan. Puis il fronça les sourcils, son cœur commençant à battre un peu plus vite, ayant une appréhension. Il ne reconnu pas de suite sa demi-sœur, effacer par la présence des hommes mais lorsqu'il remarqua un peu de la robe, celle-ci lui disait quelque chose. Puis, ses yeux s'habituant à la noirceur de la petite impasse, il distinguait les magnifiques cheveux de la jeune fille puis sont visage, apeurée. Valentyne. C'était elle, avec ces hommes. Et, sauf si elle jouait bien la comédie, elle n'avait pas vraiment l'air enchanté d'être à leur côté, ici, dans cette ruelle, si près d'eux. Duncan sera les points et la mâchoire, puis cria, courant rapidement vers eux. « ▬ Toi le gros porc, tu la lâche tout de suite ! » L'homme se retourna d'un cou, voulant connaître le visage de celui qui avait osé prendre la parole et l'obligeant à se détourner de la belle demoiselle qu'il avait devant les yeux. Il n'eut pas très bien le temps de voir Duncan, car le jeune homme le prit fermement par le col de la chemise, lui mit une grosse droite qui lui marqua le visage, pour l'étourdir un peu et le poussa violemment plus loin, le faisant tomber au sol. Puis il se mit rapidement devant Valentyne, comme un garde-du-corps. Il avait un regard noir et glacial et sa bouche était défigurée par la colère. Pour qui se prenaient-ils à être aussi près d'elle ? Pour qui se prenaient-ils tous à pouvoir croire une seule seconde qu'ils allaient pouvoir l'embrasser, la toucher, la caresser, coucher avec elle dans une impasse délabré, alors qu'ils puaient l'alcool à plein nez et qu'elle n'était apparemment loin d'être consentante ? C'était sa Valentyne, la sienne, quoique tout le monde et même elle, puissent en penser. Il savait très bien qu'elle et lui ne pourraient surement jamais faire ça tous les deux, mais ce n'était pas une raison pour qu'elle le fasse avec n'importe qui. C'est elle qui choisira toute seule avec qui elle voudrait faire sa première fois. Enfin, si ce n'était pas déjà fait. Il ferma un instant les yeux pour arrêter de penser à ça, ce n'était vraiment pas le moment. Il re-ouvra ses yeux et les trois autres hommes approchèrent de lui. Duncan avait effectivement cassé l'ambiance en arrivant et ça ne plaisait pas du tout aux alcooliques qui se tenaient devant lui. « ▬ Vas jouer ailleurs petit, et laisse-nous nous amusez un peu ... » Duncan secoua la tête. Ils étaient fous ou quoi ? Comme s'il allait laisser Valentyne entre les mains de ces quatre pervers, franchement. Il n'était pas aussi con. Jamais il ne la laisserai dans une situation pareille, elle était bien trop fragile et ne pouvait rien faire face à eux. « ▬ Si tu y tiens tellement, on te la passera après, tu pourras faire ce que tu voudra d'elle ...» Un rictus malicieux apparu sur le visage d'un autre des hommes. Il avait l'air légèrement plus jeunes des trois autres. Duncan regarda le premier homme, qui était toujours par terre. Il sourit légèrement intérieurement, content de voir que ses droites faisaient leur petit effet. Seulement, ils étaient quatre. Manquait plus qu'à en mettre trois à terre et c'était presque finit. Plus facile à dire qu'à faire. Même s'il avait un peu la carrure, se battre contre trois gros pervers bagarreur était totalement différent. Et bien plus dur. Mais il fallait qu'il réussisse. Il fallait qu'il sorte sa demi-sœur de cette galère. C'était sa famille. La fille qu'il aimait. Il ne pouvait pas la laisser tomber. « ▬ Tu rêves, vous ne toucherez pas à un de ses cheveux ! » Il sera les poings et poussa violemment l'homme qui lui faisait face sur le deuxième, histoire de pouvoir s'occuper du troisième un peu mieux. Malheureusement, celui-ci frappa Duncan au visage et le jeune Bartholomew poussa un gémissement de douleur puis toucha doucement son nez. Super, il était encore plus énerver. Il se jeta sur lui et le frappa à son tour plusieurs fois avec violence. « ▬ Valentyne, pars ! » cria-t-il en continuant de s'occuper de l'un des hommes. Il fallait qu'elle court, jusqu'à la maison, sans se retourner et qu'elle reste en sécurité là-bas. Et puis, il n'avait pas vraiment envie qu'elle assiste à la scène, d'autant plus que Duncan n'était pas un super-héros et avait de nombreux doutes de pouvoir s'occuper des quatre hommes et de s'en sortir en un morceau.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Dim 3 Avr - 21:48
« protect me from them, protect me from you, protect me from us. »
Ce sentiment d'impuissance perdurait, et il était pour le moment impossible pour Valentyne de s'en défaire. Elle lança des brefs regards aux autres hommes que celui qui était en face d'elle, et vit que les monstres l'entouraient, l'empêchant littéralement de toucher l'espoir de s'échapper. Elle était tout bonnement cernée. La jeune femme commença à prendre une respiration haletante, en voyant l'obscurité et le calme de la ruelle, oui elle était bien seule face à eux, sans aucun espoir de s'échapper de cette impasse. Qu'est-ce qui allait lui arriver ? Et quand le chef de cette mascarade toucha doucement sa joue, tout en la regardant avec envie comme un enfant qui pourrait regarder un jouet à travers une vitrine, la jeune adolescente eut sa réponse. Elle se mit à trembloter, se mordant violemment la lèvre inférieure pour stopper cette envie de pleurer. Et ferma les yeux, tentant d'arrêter le flot d'images venant de son imagination, des images de ce qui pourrait peut-être arriver dans quelques minutes, elle ne voulait plus voir ça, elle se concentra donc sur des pensées heureuses, et vit alors le visage souriant et doux de son demi-frère. Si elle devait souffrir, si elle devait peut-être mourir, alors elle vivrait tout cela en ayant son amoureux dans la tête. Quand Valentyne ouvrit de nouveau les yeux, le visage de l'être qu'elle aimait peut-être le plus au monde disparut pour laisser à un visage hideux déformé par des envies perverses, et bien-évidemment malsaines. La jeune Bartholomew se mit à serrer de toutes ses forces ses avant-bras, priant de tout son coeur que tout cela se termine bientôt. Son coeur s’accéléra, il battait si vite, que sur le moment Valentyne cru qu'il allait exploser. Quand l'homme avait enfin arrêté de jouer avec sa mèche de cheveux, il se rapprocha davantage, comme-ci cette promiscuité n'était pas assez dérangeante, la jeune femme tenta de penser à autre chose, et si tout s'arrêtait là, si jamais elle ne ré-ouvrirait jamais les yeux sur cette terre, Duncan ne connaîtrait donc jamais l'existence des sentiments de la jeune demoiselle envers lui. Mais, était-ce peut-être mieux ainsi ? Ne plus à devoir se contrôler, à ne plus souffrir en le voyant avec une autre femme, à ne plus se contredire... Oui, c'était peut-être une solution. Une horrible, et violente solution mais, une solution quand même. Valentyne tenta donc de reprendre un semblant de calme, et fixa avec rage les hommes en face d'elle. Puis quelques secondes plus tard, elle repartit en sanglots quand elle vit un homme, le plus jeune, défaire sa ceinture. « ▬ Toi le gros porc, tu la lâche tout de suite ! » Cette voix. Elle la connaissait. Elle la connaissait même plus que bien. Elle regarda donc en direction de cette voix salvatrice, tentant de percer la pénombre pour vérifier que cet espoir était bien celui qu'elle croyait être. L'homme qui était le plus proche de Valentyne, se tourna lui aussi pour vérifier qui était la personne qui le dérangeait dans son petit jeu. Puis tout se passa très vite, Duncan frappa violemment un des hommes, et se mit directement devant elle. Valentyne se trouvait à présent un peu plus rassurée, et était sur le point de tomber dans les bras de son sauveur mais, ce n'était pas le moment pour ça. Ils étaient encore trois debouts. « ▬ Vas jouer ailleurs petit, et laisse-nous nous amusez un peu ... » Valentyne se tourna immédiatement vers celui qui venait de dire ça, il semblait être le plus âgé, et aussi le plus sobre. Le plus écoeurant en somme. La jeune femme se mit de nouveau à trembloter légèrement, de peur que son frère l’abandonne à son sort. Mais, le léger mouvement de tête de Duncan effaça immédiatement cette idée tordue et effrayante de la tête de la jeune Bartholomew. « ▬ Si tu y tiens tellement, on te la passera après, tu pourras faire ce que tu voudra d'elle ... » Dit le plus jeune, et celui qui avait commencé à détacher sa ceinture quelques minutes plus tôt. Comment de tels hommes pouvaient exister ? Valentyne n'était pas du genre à être naïve mais, pourtant elle semblait complètement surprise de rencontrer des gens avec un si grand manque d'humanité. Elle avait peur. Mais, pas seulement pour elle-même mais, aussi pour son frère. S'il lui arrivait quelque chose, Valentyne préférait décidément mourir aussi. C'était étrange d'aimer autant quelqu'un, étrange et nécessaire. Mais, les sentiments amoureux que ressentaient Valentyne envers Duncan n'était pas pour le moment le plus important, il restait encore trois hommes qui ne souhaitaient apparemment pas partir comme ça. « ▬ Tu rêves, vous ne toucherez pas à un de ses cheveux ! » Cette simple phrase, qui n'était pas anodine pour Valentyne, fit battre le coeur de la jeune fille. Elle releva un peu la tête, et regarda le dos de son amoureux, elle voulait ardemment le serrer dans ses bras mais, quand elle vit que celui-ci se jeta sur les hommes elle abandonna cette idée. Valentyne regarda la scène silencieuse, dans l'incapacité totale de bouger, elle était terrorisée. Quand elle vit que Duncan se prit lui aussi un violent coup au visage, Valentyne eut un gémissement de terreur. Elle était en train de regarder son demi-frère, l'être qu'elle aimait le plus monde, se battre pour elle, et elle restait là, sans pouvoir rien faire en échange pour son sauveur. Puis elle vit que celui-ci se tourna légèrement vers elle pour lui crier : « ▬ Valentyne, pars ! » Quand elle croisa le regard de l'homme qui avait osé la toucher, Valentyne ne fit qu'obéir, lâchement. Elle se mit à courir de toutes ses forces pour quitter cette sordide et obscure ruelle, puis le visage ensanglanté de son frère se battant pour elle, pour lui sauver la vie lui revint en mémoire. Elle s'arrêta donc, se retourna tout en entendant des bruits de coups et de cris de douleurs. Bien-évidemment elle n'avait pas son portable pour prévenir quelqu'un, et temps qu'elle trouve quelqu'un pour les aider à cette heure de la nuit, son frère serait certainement dans un état critique. Comment pouvait-elle le laisser là ? L'être humain avait un tel instinct de survie, qui lui arrivait d'abandonner les autres pour sa propre survie. Mais, un être humain amoureux, c'était autre chose. C'est pour cela que Valentyne se mit à courir encore plus vite, revenant sur ses pas. Elle vit de loin son frère au sol, un homme sur lui, les trois autres à terre tentant de se remettre de leurs blessures. La jeune adolescente inspira un grand coup, s'armant de courage par la même occasion, et prit le couvercle d'une poubelle, et s'avança discrètement vers l'homme qui battait à mort l'homme qu'elle aimait, elle mit donc un violent coup avec l'objet sur la tête de l'assaillant. Et lâcha le couvercle au sol voyant que celui-ci tomba dans les vapes au sol. Elle se tourna vers son frère qui n'était pas au meilleure de sa forme, c'était comme-ci quelque chose se briser en elle quand elle vit cela mais, ce n'était pas encore le moment de s'émouvoir. « ▬ Viens, il faut qu'on parte d'ici. » Dit-elle en lui prenant le bras pour l'aider à marcher, ils trottinèrent donc vers la sortie de la ruelle, tout en s'éloignant davantage pour éviter de recroiser ces alcooliques. Après tout ça, Valentyne commençait à fatiguer, et décida de faire une pause sur un banc public, elle aida son frère à s'installer convenablement d'abord, puis s'installa ensuite à ses côtés. La jeune femme se tourna ensuite vers son demi-frère, le regardant droit dans les yeux, avec les larmes aux yeux. Elle avait eu peut-être la peur de sa vie. Pas seulement parce qu'elle avait faillit être agressée mais, aussi parce que Duncan avait peut-être faillit ne plus être là. Et c'est ainsi que Valentyne se rendit compte que malgré tout leurs problèmes, malgré que surement ses sentiments n'étaient pas réciproques, vivre dans un monde où Duncan n'y vivait pas, était inconcevable.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Dim 10 Avr - 2:33
Valentyne & Duncan ♥
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Même si Duncan avait été plusieurs fois très perdu au niveau de ses sentiments auparavant, de ce qu'il pouvait ressentir pour Valentyne, si c'était du véritable amour ou non et de toutes ses choses, là, s'il n'avait toujours pas trouvé sa réponse, c'était fait. Il comprit à ce moment-là, qu'il pourrait tout faire pour elle. Que quoi qu'il l'arrive, il la défendrai comme il pourrai - du mieux qu'il pourrai. Il ne cesserai pas de se battre tant qu'elle ne sera pas totalement en sécurité et que pour elle, il pourrait même laborieusement mourir dans cette impasse délabrée. Duncan avait toujours rêvé - ou du moins, vu le jeune âge qu'il avait et les longues années qu'il restait à vivre devant lui, il avait espéré - mourir un jour, sans le savoir, tranquillement dans son sommeil. Sans douleur ni souffrance horrible, sans appréhension ni peur, seulement que ça lui tombe dessus comme ça. Et si un jour il avait imaginé qu'il risquerai sa vie pour sauver sa demi-soeur, et qui était par ailleurs la personne dont-il était amoureux, dans une petite ville perdue, il ne l'aura jamais cru. Déjà, Duncan avait toujours pensé & qu'il ne tomberai pas amoureux. Jamais. Ou peut-être lorsqu'il aurait eu un travail stable et une trentaine d'années déchues. Et non, amoureux à seize ans. C'est beau. Ça fait rêver. Le premier amour, celui qui dure toujours... Sauf que celui-ci d'amour, risquait déjà de ne pas se vivre du tout. Comment avait-il pu tomber de sa demi-soeur ? D'elle ? De Valentyne ? Il ne comprenait toujours pas.
Il ressentit une sorte de soulagement lorsqu'il vit Valentyne lui obéir et courir loin de cette ruelle. Il n'était pas mécontent que, pour une fois, elle l'avait écouté plutôt que de contester ce qu'il avait décidé et de faire tout l'inverse que ce qu'il voulait. Valentyne allait être en sécurité, en vie, et c'était tout ce qui importait. Pendant une demi-seconde d'absence, la regardant courir, Duncan se fit mettre à terre et l'autre homme maintenant le dominait, s'étant mis sur lui. Le jeune Bartholomew poussait des gémissements de douleurs. Il avait déjà mal de ses blessures du aux coups et maintenant, il devait supporter le poids de l'alcoolique qui l'écrasait. Il était très lourd, et lui écrasait le ventre, ce qui donnait des difficultés à Duncan de respirer normalement. Il allait mourir, lâchement abandonné , laisser par terre pour mort. Plus jamais il n'allait pouvoir regarder Valentyne, admirer son magnifique visage et ses traits fins, fantasmer sur les courbes parfaites de son corps qui lui faisaient - il faut l'avouer - très envie, ... Il voulait la voir avant de mourir, rien qu'une dernière fois, même cacher par la noirceur de la nuit. Mais non, il n'avait que ses souvenirs, des moments passées heureux, d'autres l'étant un peu moins. Du mal qu'il avait pu souvent lui faire, de ses paroles qui avaient pu la blesser et puis, d'autres, qui avait pu la réconforter et lui donner du courage. Duncan essayait de se battre encore contre l'homme, mais il était épuisé et à bout de force. Il essayait de commander son cerveau, de lui demander de cogner encore et plus fort sur le pédophile qui se trouvait devant lui, mais il n'y arrivait pas. Il commençait par être un peu sonné par les coups qu'il recevait, se tordant de douleur. Puis, il vu une ombre derrière celui qui le frappait. Il pensait d'abord à l'un des autres qui se trouvaient par terre et qui s'était rétablit, n'arrivant pas bien à distinguer la silhouette. Puis, il vu Valentyne. Le voilà qui perdait la raison. Il voulait tellement la voir, qu'il se l'imaginait devant lui. Puis, il attendit un bruit de métal et l'homme qui le battait se retrouva à terre. N'ayant plus son poids qui l'écrasait, il essaya doucement de reprendre une respiration normale. Puis, la voix de celle qui comptait le plus pour lui arriva jusqu'à ses oreilles. « ▬ Viens, il faut qu'on parte d'ici. » Elle avait raison. Ils ne pouvaient pas rester ici. C'était encore trop dangereux pour les deux adolescents. Il arriva à se lever tant bien que mal et il la suivi hors de l'impasse, essayant d'aller du plus vite qu'ils pouvaient. Duncan n'étant pas au meilleur de sa forme, il la ralentissait. Ils finissent par marcher vers des rues et des endroits moins perdus, qu'ils connaissaient plus et, exténués, Valentyne aida Duncan à s'asseoir sur un banc public, puis elle s'assit à ses côtés. Même s'il était content qu'elle ne l'avait pas abandonné avec les autres hommes, elle aurait pu tomber nez à nez avec l'un des hommes qui se serait relevé et, au final, aucun des deux n'aurait pu survivre. « ▬ Je .. Je t'avais dit de partir. » réussit-il à prononcer, assez durement, comme s'il lui en voulait. Puis, il croisa les yeux pleins de larmes de Valentyne et cette image lui donna un coup au cœur. Il avait du mal à la voir comme ça, mal, pleurant, apeuré par ce qui était arrivé. « ▬ Ne pleures pas ... » Il ne voulait pas qu'elle pleure, il ne savait pas ce qu'il fallait dire, il n'avait jamais les mots pour aider les personnes qui en avaient besoin. Il la regarda puis, rassemblant le peu de force qui lui restait, la prit doucement dans ses bras, pour la réconforter un peu. Même si Duncan pouvait-être un vrai monstre sans coeur avec elle, là, il ne pouvait pas. Avec ce qui venait de se passer, ce qui aurait pu arriver et l'état de la jeune fille, il ne pouvait pas lui dire des choses méchantes ou blessantes. Et même s'il le voulait, il ne saura pas quoi dire. Il la sera doucement contre lui, comme s'il avait l'une des merveilles du monde entre ses bras. Il avait tellement pensé ne jamais la revoir.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Mar 26 Avr - 22:36
« protect me from them, protect me from you, protect me from us. »
Valentyne n'arrivait pas à stopper ces maudites larmes, elles arrivaient doucement, malicieusement, lui brouillant davantage la vue, l'empêchant de prononcer le moindre mots de peur que si elle ouvrait la bouche, les larmes couleraient alors le long de ses joues, la mettant à nue, ou encore comme-ci elle serait sous les projecteurs devant Duncan. Elle tourna sa tête sur le côté, regardant une petite épicerie, sans vraiment la regarder en réalité, pour tenter que ce liquide de tristesse s'en aille tout simplement, aussi rapidement qu'il était apparu. La jeune Bartholomew pensant que ses larmes ne couleraient à présent plus, se retourna pour regarder de nouveau son frère. Et puis en voyant du sang à la commissure des lèvres qu'elle a toujours ardemment désiré, en voyant des égratignures sur le visage de l'homme qu'elle avait toujours aimé, cela fût de trop pour le coeur encore un peu fragile de Valentyne. La jeune femme abandonna, elles avaient gagnés : Les larmes coulèrent donc. L'adolescente baissa la tête, honteuse de pleurer ainsi. Mais pourtant c'était dès plus compréhensible, si Duncan n'était pas arrivé... Elle ne préférait même pas imaginé ce qui aurait pu se passer. Sa respiration devenait haletante, son corps commençait à trembloter. Elle était en train de vivre le contre coup d'une agression, et Valentyne n'arrivait pas à gérer ça. La Bartholomew était le genre de personne qui ne désirait qu'une seule chose : Etre parfaite dans tous les domaines, comme elle l'avait promis des années de ça à son père. En ayant vécut cela, Valentyne se sentait sale, souillée, imparfaite. Comment avait-elle pu être aussi stupide pour aller dans une ruelle ? Comment avait-elle pu être si terrorisée pour ne plus faire le moindre geste ? Comment avait-elle pu être aussi impuissante ? L'adolescente savait bien pourquoi : Parce qu'elle était encore jeune, faible et finalement pas si parfaite que ça. « ▬ Je .. Je t'avais dit de partir. » Elle releva immédiatement la tête quand son frère lui annonça cela, et des larmes apparurent de nouveau. Elle était choquée par ce qu'il venait de dire. Comment aurait-elle pu l'abandonner ? Comment aurait-elle pu le laisser ainsi alors que c'était pour elle qu'il avait fait ça ? Serte elle avait commencé à s'enfuir lorsqu'il lui avait ordonné de le faire mais, elle était revenue sur ses pas, se rendant rapidement compte que c'était inconcevable de le laisser. Parce qu'elle devait bien se l'avouer une bonne fois pour toute : Elle était irrévocablement amoureuse de son demi-frère. « ▬ Ne pleures pas ... » Il n'aurait pas dû dire ça, parce que c'est exactement ce que Valentyne continua de faire : Pleurer. Quand Duncan la prit doucement, douceur qu'il prit certainement à cause de la douleur, dans ses bras, Valentyne crut que son coeur allait exploser. Elle resta quelques secondes immobile, silencieuse, puis avec une main un peu timide, elle s'accrocha à se chemise, et elle se blottit contre son torse. « ▬ Comment aurais-je pu te laisser là-bas avec eux ? » Dit-elle la voix chargée de douleur. La jeune Bartholomew était tellement proche de lui qu'elle pouvait entendre son coeur battre, elle aurait aimé rester ainsi pour toujours, aussi impossible que cette idée pouvait l'être. Son parfum était enivrant, tout était absolument parfait. Peut-être trop parfait même. Valentyne se rendit compte qu'elle aurait pu jamais revoir Duncan, que l'idée qu'un jour elle puisse révéler ses sentiments soit détruite. Elle était sur le point de craquer, de tout dire une bonne pour toute. Son cerveau cessa de fonctionner, c'était peut-être, surement d'ailleurs, à cause de tout qui venait de lui arriver ce soir mais, Valentyne commença à quitter les bras protecteurs de son frère, agissant presque comme un robot qui aurait perdu les pédales, elle regarda d'abord le sol, puis les yeux de Duncan. Elle ne comprenait pas ce qu'elle était en train de faire, elle n'allait d'ailleurs pas dire à son frère cela, n'est ce pas ? « ▬ Je t'aime. » Et pourtant c'est ce qu'elle fit. Parfois tout dépend d'un geste fou.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Mer 27 Avr - 0:59
Valentyne & Duncan
« you are my white knight . »
CRÉDIT - CSS
Valentyne pleurait. Elle ne faisait que ça en fait. Surement le choc de ce qu'elle a failli vivre, de ce qui s'était passé. Il n'avait aucune idée de comment la calmer. Il avait du mal à penser et à réfléchir avec la douleur qu'il ressentait de ses blessures. Ça le brulait un peu et il n'avait qu'une envie, c'était de rentrer chez eux, d'enlever ses vêtements sales et salît par le sang, de prendre une bonne douche et de se nettoyer le visage. Duncan ne devait vraiment pas être beau à regarder, avec ses hématomes, ses bleus, son sang qui coulait un peu auparavant et qui maintenant était sec sur sa peau. Il se sentait sale et mal et devait être probablement bien amoché. Il remarqua que lorsqu'il essaya de la consoler en lui disant de ne pas pleurer, Valentyne pleura de plus belle. Il aura peut-être du se taire. Il la sera tendrement dans ses bras tandis qu'elle se blottit contre lui. « ▬ Comment aurais-je pu te laisser là-bas avec eux ? » L'entendre parler comme ça lui donna un cou au cœur. Il l'aimait plus que tout et il détestait la voir pleurer comme ça. « ▬ Je te l'avait demandé ... Il fallait que tu sauves ta vie ... » Il la regarda doucement et caressa sa joue lentement avec sa main. Il était bien là, la serrant dans ses bras, la sentant tout contre lui ... Il n'y avait qu'eux et personne d'autre, ils étaient dans leur monde. Un monde parfait ou tout serait beau et où ils pourraient être ensemble. Puis, Valentyne se détacha doucement de son frère, mécaniquement. Il la laissa faire, un peu déçu de ne pas l'avoir enlacer plus longtemps. Puis elle fixa le sol, tel un robot. Qu'avait-elle ? Ses yeux se reposèrent sur ceux de Duncan et elle prononça dans la pénombre les trois mots qu'il avait toujours voulus entendre de la bouche de la jeune fille : « ▬ Je t'aime. » Il la regarda, sans comprendre. Pour tout avouer, il était choqué par ce qu'il venait d'entendre. Ses mots qu'il rêvait d'entendre de sa bouche depuis des années, ses mots aussi qu'il rêvait de lui dire depuis qu'il avait comprit quels étaient ses sentiments. Ce qu'il venait d'entendre semblait tellement beau, merveilleux, parfait comme moment.. Que ça y semblait surtout irréel. Il avait l'impression de rêver, comme si ses hallucinations lui jouaient un tour. Elle n'a pas pu lui dire ça, pas dans ces circonstances la. Elle ne peut pas ressentir la même chose que lui, il en était sur. Tellement de fois il s'était répété qu'elle ne l'aimait pas, que ce n'était pas possible et qu'elle ne l'aimerait jamais. Tous les jours, Duncan se répétait ça, se bourrait le crâne de ses phrases, comme une mauvaise propagande, juste pour qu'il comprenne enfin que ce n'était qu'un rêve, qu'eux deux ne serait jamais possible et qu'il fallait qu'il enterre ses sentiments au plus profond de lui, qu'ils partent, de gré ou de force. Il avait même couché avec des tas de filles, juste pour un soir, pour essayer d'oublier son visage, d'oublier qui elle était, d'oublier ses sentiments ... Ça ne marchait jamais. Et que tout d'un coup Valentyne lui sort ça, ce n'était pas possible. Elle devait dire ça d'une autre manière, son Je t'aime ne signifiait certainement pas de l'amour. Qui pouvait aimer Duncan ? Un mec méchant, dur, impulsif et égoïste, qui se battait pour un rien et qui disait méchancetés sur méchancetés, tous les jours, à la seule femme dont-il était amoureux. Duncan se mit alors à la regarder et il lui sourit tendrement. « ▬ Moi aussi Valentyne, tu es ma demi-sœur. » Voilà, c'était certainement de ça dont-elle voulait parler. L'amour entre frère et soeur. Duncan n'avait pas eu la force de rajouté un « Je t'aime » dans sa phrase, du genre : « Je t'aime aussi Valentyne » . Car pour lui, ça prenait tout un autre sens et il n'avait pas eu le courage de l'annoncer comme tel. Il le dira quand il sera près et qu'il saura que leur amour est réciproque. C'est-à-dire peut-être jamais ?
HS : Mais nan c'est bien Par contre moi c'est vraiment nul :/
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Sam 30 Avr - 3:22
« and all collapsed within seconds. »
Valentyne était en attente, elle regardait Duncan presque avec un regard suppliant, elle était désireuse de connaitre sa réponse. Les simples secondes qui s'étaient écoulés depuis sa déclaration étaient comme des poignards qui transperçait le coeur de la jeune femme. De simple secondes, et pourtant cela semblait être une éternité pour elle. Elle n'en pouvait plus d'attendre, c'était comme-ci sa vie dépendait de la réponse de Duncan. Elle se sentait encore plus pitoyable, pitoyable de dépendre autant de quelqu'un. Enfin de compte, elle détestait cela. Elle détestait que sa vie, que ses réactions, ses envies dépendent de quelqu'un. Elle préférait être seule dans son monde, son monde parfait. Parce qu'en réalité dans son monde parfait, qui était au passage utopique, personne ne pouvait la blesser, personne ne pouvait l'atteindre. Et Duncan était entré dans son monde, et l'avait totalement atteinte. C'était surement pour cela qu'elle se disputait autant avec lui, parce que non seulement elle l'aimait mais, il était le seul à pouvoir enfin de compte la blesser, et c'était insupportable. Valentyne tentait donc d'éloigner son demi-frère autant qu'elle le pouvait. Mais, ce soir, après tout ça, elle avait décidé de tout lui dire. De lui ouvrir clairement les portes de son monde. Et à présent elle attendait de voir s'il oserait entrer, ou s'il resterait au seuil de ses portes d'aciers qui gardent le monde de la jeune Bartholomew. Le stress commençait à monter, les battements de son coeur s’accéléraient tellement que Valentyne crut de nouveau que sa poitrine allait exploser, elle se planta les ongles dans son bras pour tenter de se calmer. La jeune femme ne quittait pas le regard azuré de son demi-frère, qui semblait surpris, puis Valentyne vit que Duncan commençait à entrouvrir les lèvres. Il allait parler, il allait lui répondre. Tout dépendait de cet instant, juste de ce tout petit instant « ▬ Moi aussi Valentyne, tu es ma demi-sœur. » Et tout s'effondra. Il n'avait même pas été question de rester au seuil ou d'entrer dans le monde de Valentyne, Duncan avait surement pensé qu'il était impensable que sa propre soeur ressente quoi que se soit pour lui. Impensable, et pourtant... Valentyne baissa immédiatement le regard pour éviter que Duncan y décèle une quelconque tristesse. Elle devait se calmer. Pas pleurer. Pas pleurer. Pas trembler. Pas trembler. Elle le regarda de nouveau, avec un petit sourire aux lèvres, et le tapa légèrement l'épaule pour le taquiner. Mon dieu, qu'elle était bonne comédienne, pensa t-elle immédiatement tout en faisant ce geste. Valentyne regarda en face d'elle, la rue était calme, froide, humide. Au moins, elle était fixée mais, enfin de compte, ne rien savoir donnait de l'espoir. A présent elle n'en avait plus. Duncan ne l'aimait juste que comme sa soeur, comme il se devait être. La jeune femme pensa donc qu'elle devait apprendre à en faire autant. Mais, était-ce possible ? Sachant déjà la réponse, Valentyne se tourna vers son frère avec un sourire factice. « ▬ Il ne faut pas que mon père apprenne cela, Tête de requin. Sinon je ne pourrai certainement jamais ressortir de ma vie. » Enfin, avait-elle encore envie de sortir après tout ça ? Elle n'avait qu'une envie à l'heure actuel, c'était de se terrer, se cacher dans sa chambre, et ne plus en sortir. « ▬ Mais, avec tes blessures, ça ne va pas être évident... » Dit-elle en fronçant les sourcils. Puis, elle regarda l'hématome qui se dessinait de plus en plus précisément sur le visage de Duncan. Ce n'était pas le moment de penser à ça. Serte ses sentiments n'étaient pas réciproques mais, aimer c'était aussi protéger, et aider la personne. Réciproque ou non. Valentyne toucha doucement le visage de Duncan, le regardant d'un peu plus près pour voir davantage ses blessures. « ▬ Mais, pour le moment on devait rentrer pour s'occuper de ça. »
HJ : Mais, nan c'est super ! :chazi&abbey: Nouvelle chanson, citation, image.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Sam 30 Avr - 19:57
valentyne & duncan . you are my white knight.
Il aurait voulu lui dire ce qu'il ressentait, lui avouer qu'il était fou amoureux d'elle, lui dire tout ce qu'il avait sur le coeur durant toutes ses années. Comment son amour pour elle le détruisait petit à petit. Comment ça lui brisait le coeur lorsqu'elle traînait avec d'autres garçons. Comment il avait mal lorsqu'il lui parlait mal et durement. Ce qu'il ressentait en la voyant en sous-vêtements, à quelle vitesse son coeur battait lorsqu'elle se retrouvait très près de lui. Tous les moments où il aurait voulu se jeter sur elle, l'embrasser à en jamais finir, la serrer tout contre lui. Il avait failli la perdre et il n'y aurait surement aucun autre moment plus opportun pour lui de lui dire toute la vérité, de se vider le coeur de ce poids lourd. Seulement, il avait été lâche et n'y été pas arriver. S'il lui aurai tout dit, elle se serait moquée surement de lui et il n'avait pas fini d'entendre cette histoire. Le jour ou Duncan perdit la tête et dit à sa demi-soeur qu'il était fou amoureux d'elle. La honte assurée. Et pourtant, il n'arrivait pas à enterrer et défaire les sentiments qu'il éprouvait et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Et il ne pourrait surement pas vivre toute sa vie comme ça. Elle était la femme de sa vie, il le savait, il le sentait. Mais ce n'était pas possible, ils s'appelaient déjà Bartholomew et ils ne pouvaient rien y faire. Foutu mariage. « ▬ Il ne faut pas que mon père apprenne cela, Tête de requin. Sinon je ne pourrai certainement jamais ressortir de ma vie. » Oui, si le beau-père de Duncan apprenait ce qu'il s'était passé, il serait beaucoup plus réticent sur le fait de laisser sortir sa fille, le soir surtout et elle serait comme emprisonnée dans le manoir des Bartholomew. Elle ne pourrait voir que très peu de monde et sortirai seulement pendant les heures de cours. De peur que sa fille ne se refasse agresser. « ▬ En même temps, sortir pour se faire agresser .. Vaux mieux rester chez soi .. » Duncan ne pourrai pas l'attacher chez les Bartholomew, fermer les portes à clés, barricader toutes les fenêtres et la garder auprès d'elle à vie. Mais c'est vrai que maintenant, lorsqu'elle sortira, Duncan aura toujours un peu peur, repensant à cette soirée qui aurait pu très mal tourner. Mais il ne pouvait pas l'empêcher de sortir, elle avait sa vie et il fallait qu'elle passe outre ce soir. « ▬ Mais, avec tes blessures, ça ne va pas être évident... » Tout le monde en le voyant pouvait vite comprendre que le jeune garçon s'était battu. Ce n'était pas la première fois, mais là, c'était assez violent. Il avait plus de blessures que d'habitudes et ça lui faisait bien plus mal. Il grimaça légèrement. « ▬ Ouais, ça vas être la galère à cacher .. » Il la regardait longtemps, pendant qu'elle examinait de plus près les blessures que le jeune garçon avait. Il n'aimait pas la sentir près comme ça, à le regarder ... Il voulait tellement plus lorsqu'elle était là. « ▬ Mais, pour le moment on devait rentrer pour s'occuper de ça. » Il la regarda puis ferma doucement les yeux un instant. Elle était près et il fallait qu'il résiste. Il l'avait déjà fait tant de fois et il fallait qu'il y arrive une fois de plus. Ce n'était pas très dur de résister en apparence, mais à l'intérieur, c'était un vrai supplice. Le pire, c'est qu'il était sûr que se n'était pas réciproque. Il le sentait. Mais lorsqu'elle avait dit qu'elle l'aimait, il avait tellement cru que son rêve était en train de se réaliser. Et pourtant, pas du tout. Il rouvrit doucement ses yeux, ravalant sa salive. Elle était là, devant lui. Toujours aussi belle. Elle était près, examinant ses blessures. Et c'est à ce moment-là que tout arriva. Duncan posa doucement ses lèvres sur celle de la jeune fille.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Mar 3 Mai - 21:52
« and all collapsed within seconds. »
Valentyne regarda devant elle, tout en se disant qu'il était peut-être temps qu'ils rentrent chez eux, car plus le temps passait, plus la chance que leurs parents découvrent leur sortie de minuit soit possible. Mais, elle se sentait complètement vidée, elle n'avait plus aucune énergie dans son corps, la soirée avait été bien trop riche en émotions pour la jeune adolescente de seize ans. Puis elle porta son attention sur son bras qui était encore endolori par la pression qu'elle avait faite quand elle avait tant attendu la réponse de son demi-frère, qui c'était avérée négative. Son avant-bras possédait encore les traces de ses ongles qui s'étaient plantés dans sa peau. Et c'est en voyant son bras presque meurtri que Valentyne comprit de nouveau que oublier son frère, se dire une bonne fois pour toute qu'il n'était qu'un membre de sa famille allait être plus difficile que prévu. Car Duncan était comme les traces de ses ongles sur son bras, il était là marqué partout sur elle, dans son esprit, sur son coeur. Duncan était une trace indélébile, marqué au fer, et finalement inoubliable. Pourtant elle se devait d'essayer. Au moins essayer. « ▬ En même temps, sortir pour se faire agresser .. Vaux mieux rester chez soi .. » Cette phrase avait été cassante pour Valentyne. Elle l'avait trouvé cruelle mais, tellement vrai finalement. Elle se disait qu'elle se souciait d'être privée de sortis mais, finalement elle ne souhaitait que ça. Ne plus jamais pouvoir sortir, rester dans son cocon protecteur, intouchable. La jeune Bartholomew esquissa un sourire amusée, un sourire faussement amusée. « ▬ Ouais, ça vas être la galère à cacher .. » Il était difficile pour Valentyne de regarder le visage si abîmé de Duncan sans avoir une envie irrésistible de pleurer mais, la jeune femme se retourna quand même vers lui, pour réévaluer de nouveau l'état des blessures du jeune homme. Il était en effet dans un sale état, et cela serait assurément dur à cacher, même avec le fond de teint de Valentyne. Cela lui rappela alors un souvenir assez amusant où Duncan était rentré blessé à cause d'une mauvaise bagarre, et que Valentyne avait dû le maquiller pour cacher les dégâts pour éviter que la mère du jeune homme fasse une crise de panique. Mais, cette fois-ci cela serait insuffisant. Mais, ils verraient le moment venu. Pour le moment, plus rien ne pouvait inquiéter Valentyne, après tout ça, rien n'avait vraiment d'importance finalement. « ▬ On verra bien au moment venu. » Dit-elle simplement, en regardant dans le vague. Valentyne était le genre de personne qui aimait tout prévoir à l'avance, et qui n'aimait pas du tout les imprévus, et là elle ne voulait même pas préparer un quelconque plan. Cette soirée l'avait fait mûrir d'une certaine manière. Valentyne continuait de regarder son frère, continuait à le toucher. Elle ne voulait pas s'arrêter, elle voulait continuer à avoir ce minuscule contact avec lui. Puis elle le vit se rapprocher doucement, la jeune femme se stoppa net, ne faisant plus le moindre mouvement, ne comprenant même pas ce qui était en train de se passer entre eux. Elle sentit alors une pression se poser sur ses lèvres. Une sensation douce et sucrée, agréable en somme. Cela avait été un baiser timide mais, un merveilleux baiser. La même sensation que quand il l'avait embrassé alors qu'il était bourré. Quand le jeune homme quitta les lèvres de Valentyne, la jeune femme resta bouche-bée. Ses membres devinrent engourdis, son coeur s'accélérait de plus en plus, et se laissant complètement submerger par ses nouvelles émotions, Valentyne glissa sa main derrière la nuque de Duncan, et plaqua ses lèvres sur les siennes. Elle l'embrassait passionnément, presque violemment. Tout cette accumulation de désir refoulé explosait enfin. Son autre main glissait avidement sur son torse, la jeune femme était dans l'incapacité total de réfléchir. Elle ne voulait qu'une seule chose. Une toute petite chose mais, qui avait une grande importance : Lui et lui seul. Maintenant. Malheureusement, tout bonheur a une fin. « ▬ Et les amoureux ! Prenez plutôt une chambre d’hôtel ! » Valentyne s'arrêta donc dans son élan, et son cerveau se reconnecta. Elle regarda le passant puis son demi-frère, et la honte arriva vite. Elle se décolla immédiatement de lui, encore hors d'haleine par ces baisers, et se leva tout aussi vite. « ▬ Je... Hum... Je ne sais pas du tout ce qui m'a pris. Hum, c'était complètement stupide. Je pense que c'est ce qui m'est arrivé qui m'a poussée à faire ça, et t'a poussé à faire cela aussi. » Valentyne se passa une main dans les cheveux, la mine complètement déboussolée. « ▬ On ferait mieux d'oublier ça... » Dit-elle osant à peine regarder Duncan dans les yeux.
Sujet: Re: you are my white knight ϟ duncan bartholomew ♥ Mer 4 Mai - 21:41
valentyne & duncan . you are my white knight.
Duncan avait toujours mal, un peu de partout. Heureusement, plus les minutes défilaient, plus il se faisait à la douleur et elle devenait supportable. Il avait encore un peu la joue engourdit par les coups de poing que l'homme lui avait donné. Et il ressentait des pointes de douleur au niveau du torse. Il avait déjà eu mieux comme soirée. Engueulades avec sa demi-sœur puis agression de celle-ci et bagarre. Ce n'était surement pas le meilleur programme du siècle. Enfin bon. Duncan passa un coup d'œil sur une horloge accrochée sur un mur. Il était très tard ... Ou très tôt, tout dépend comment on voyait les choses. Il était minuit passé et, pour une fois, le fait que le père de Valentyne avait un travail très prenant qui le faisait souvent rentrer à des heures pas possibles leur servaient bien. Et puis, même s'il découvrait la chose. Peut-être serait-il content ? Content que les deux adolescents ai appris ce soir-là ce qui était la solidarité familiale et que les deux s'en soient bien sortis. Mouais ... Il ne valait mieux pas trop y croire. « ? On verra bien au moment venu. » Cette phrase interloqua Duncan. Valentyne qui n'aimait pas les imprévus et qui était toujours en train d'établir des plans et des solutions dans chaque situation de la vie quotidienne allait, pour une fois, attendre et voir ça tranquillement lorsqu'ils seront chez eux. Duncan sourie faiblement. Lui n'était pas du genre à tout prévoir tout le temps et prenait plutôt la vie comme elle venait. Et ça lui faisait plutôt plaisir pour une fois de l'entre dire ça. Elle changeait un peu. En même temps, vu dans l'état où il était, ils ne pouvaient pas prévoir grand-chose. Ça relèverai du miracle si le beau-père de Duncan ne remarquait rien. Il avait des bleus un peu partout, quelques hématomes, du sang à cause des coups - mais ça encore, avec de l'eau, ça partait vite. Et puis cette chemise bleue claire, elle va surement passer à la poubelle, il ne pourrait jamais la remettre vue dans l'état ou elle était à présent.
Il avait pensé que Valentyne le repousse violemment, ou soi choquée par le baiser qu'il venait de lui donner. Entre demi-frère et sœur, il ne doit pas y avoir vraiment ce genre de relation ... Il l'avait déjà embrassé une fois, lorsqu'il était revenu à la maison bourré. Il avait fait semblant de ne plus s'en souvenir le lendemain, mais comment aurait-il pu oublier. On peut même dire que c'était l'un des plus beaux jours de sa vie. C'était une sensation incroyable, qui recommençait aujourd'hui. Il la regarda doucement, détacha lentement ses lèvres. Il aurait voulu que ça dure plus longtemps, mais il n'avait aucune envie de se prendre un baffe dans la gueule, surtout avec tous les coups qu'il avait reçus auparavant. Il ne savait plus trop se comporter après l'avoir embrassé. Mais il n'eut pas eu le temps de penser à quoi que ce soi, que Valentyne glissa une main sur la nuque du jeune homme et l'embrassa à son tour. Il prolongeant fougueusement, glissant une main dans la chevelure brune de la jeune fille et posant l'autre sur sa hanche. Il frémit longuement au contact de sa main sur son torse et il ferma ses yeux en prolongeant puis intensément. Il voulait l'embrasser à ne jamais pouvoir s'arrêter, voulant rattraper en quelque sorte toutes ses années perdues. Mais malheureusement, toute bonne chose à une fin. Si seulement le passant c'était mêlé de ses affaires, ils auraient peut-être continué longtemps comme ça. Enfin, maintenant, on ne pourra plus savoir. « ▬ Et les amoureux ! Prenez plutôt une chambre d’hôtel ! » Les deux jeunes adolescents décollèrent leurs lèvres et ils regardèrent le passant. Pourquoi avait-il fallu qu'il l'ouvre lui ? Il soupira intérieurement puis croisa le regard de sa demi-sœur. Elle se décolla rapidement de lui et se leva. « ▬ Je... Hum... Je ne sais pas du tout ce qui m'a pris. Hum, c'était complètement stupide. Je pense que c'est ce qui m'est arrivé qui m'a poussée à faire ça, et t'a poussé à faire cela aussi. » Il la regarda puis s'empressa de répondre d'un « ▬ Ouais surement ... » pas très convainquant. Non, ce n'était pas à cause de tout ce qui était arrivé qu'il l'avait embrassé. Surement pas. Et pourtant, c'est vrai qu'il avait profité une fois de plus de la faiblesse de la jeune fille, de sa confusion et du petit traumatisme qui était arrivé pour une fois de plus s'emparer de ses lèvres. Il l'avait embrassé parce qu'il était complètement fou amoureux d'elle et il aimait espéré qu'elle avait ré-embrasser pour cette raison aussi. Et non à cause de ce qui était arrivé. Malheureusement, Valentyne n'avait pas l'air de ressentir la même chose. Il s'était passé quelque chose durant ce baiser. Mais elle l'avait dit, c'était complètement stupide. Elle ne l'aimait pas. Il passa à son tour une main dans ses cheveux et gratta légèrement sa tête. « ▬ On ferait mieux d'oublier ça... » Il la regarda longuement. Oui, il serait surement plus sage pour eux de tout oublier. Mais Duncan ne pourrait pas, il le savait. Il ne pourra jamais oublier quoi que ce soit de ce qui s'était passé cette nuit-là. Il ne savait pas trop quoi lui répondre. Enfin, surement pas ça. Alors, une fois de plus, il fit mine de se ranger à ses côtés. « ▬ Ouais, t'as raison, vaux mieux. Il s'est rien passé. » Il lui fit un petit sourire forcer puis commença doucement à marcher avec elle vers la demeure des Bartholomew, évitant de trop la regarder.