Sujet: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Dim 8 Mai - 18:31
« i need your arms surrounding me, protecting me from all which could hurt me. i need you. »
ϟ Dans la rue.
Valentyne tenta de se recoiffer quelque peu, et de reprendre au passage le contrôle de son coeur, et de ses membres tremblotants. Mais, plus elle se concentrait à ne plus faire tout ça, plus son coeur et ses membres lui refusaient de lui obéir, et continuaient leur danse. La jeune femme se mit donc à faire une tentative désespérée de cacher ses tremblements, et de prendre un visage le plus naturel du monde, qui ne montrait aucune gêne, aucun trouble. Valentyne se sentait déjà un peu plus calme mais, ses lèvres lui brûlaient toujours, elle avait encore l'impression que les lèvres de son demi-frère étaient toujours sur les siennes mais, quand le jeune femme releva la tête et qu'elle vit son frère assis sur le banc à quelques mètres d'elle, elle réalisa immédiatement que c'était un leurre, et que son frère était bien loin d'elle. Elle attendait patiemment de voir ce qu'il allait réagir. Allait-il se moquer d'elle ? La prendre pour une folle ? « ▬ Ouais surement ... » Le moins qu'on puisse dire c'est que Valentyne ne s'attendait absolument pas à ça. Il était étrangement calme, impassible. Comme-ci ce baiser ne lui avait strictement rien fait. C'était encore pire, cela blessait davantage la jeune adolescente. Elle aurait préféré des moqueries ou une bonne dispute, que rien du tout. La jeune femme tenta de cacher qu'elle était déçu, voire même triste. « ▬ Ouais, t'as raison, vaux mieux. Il s'est rien passé. » Rien passé ? Comment pouvait-il dire ça ? Cette simple phrase mettait Valentyne dans une rage folle mais, que pouvait-elle faire ? Lui redire clairement qu'elle l'aimait ? Si elle faisait ça, et qu'il réagissait mal - ce qu'il ferait sans aucun doute pensa Valentyne - elle ne pourrait plus utiliser l'excuse que c'était à cause de ce qu'il s'était passé il y a une heure. « ▬ Allez viens, on rentre, il fait très tard. » Dit-elle alors simplement commençant à marcher lentement pour attendre que son frère l'a rejoigne, ce qu'il fit, et alors elle commença à marcher un tout petit peu plus vite mais, pas trop pour éviter que son frère blessé ne se fatigue davantage. Et ils partirent donc en direction de leur manoir sans dire mots.
ϟ Chez les Bartholomew.
Après peut-être une heure de marche sans parler, les deux jeunes Bartholomew arrivèrent enfin chez eux. Valentyne dépassa son frère pour se trouver devant la porte avant lui, elle l'ouvrit sans difficulté, Duncan avait dû oublier de fermer la demeure après lui quand il était partit à sa recherche. Ils entrèrent doucement, tentant d'être les plus discrets du monde pour éviter que leur parents les entende. Valentyne lança un bref regard à l'étage, aucunes lumières n'étaient allumées quand ils furent rentrés chez eux. Les parents Bartholomew dormaient donc toujours, ce qui rassura le demoiselle. La jeune femme s'empressa d'aller vers la porte prenant les clés sur le buffet pour la fermer. Ensuite, elle regarda de nouveau le visage de son frère, il était vraiment dans un sale état. Pour éviter de faire du bruit, et donc de réveiller les adultes de la maison, Valentyne prit le bras de Duncan en lui indiquant la cuisine. Ils s'installèrent donc en silence dans l'une des salles les plus importantes de la maison, et l'adolescente partit vers un placard pour prendre une trousse de secours. Elle l'enmena avec elle, la posa sur la table, et commença à soigner Duncan. Elle se trouvait proche de lui pour soigner ses blessures, ce qui la perturbait un peu mais, elle devait calmer ses ardeurs. Après tout, elle devait apprendre à passer à autre chose, à oublier ses sentiments envers son demi-frère. Plus facile à dire, qu'à faire pensa immédiatement Valentyne. Quand tout cela fût fait, la jeune femme afficha un petit sourire envers le jeune homme pour lui dire silencieusement que c'était finit. Ils partirent donc vers l'étage, marchant à pas de velours. « ▬ Bonne nuit, Duncan. » Dit-elle devant la porte de sa chambre, puis elle entra tout simplement, refermant doucement la porte derrière elle. Valentyne essayait de ne penser à rien, rien à propos de cette soirée. C'était le genre de soirée dont il valait mieux oublier l'existence, pour différentes raisons. Valentyne se déshabilla donc, enfila une chemise de nuit, éteignit la lumière, et se faufila sous les couvertures de son lit. Elle eut quelques difficultés à trouver le sommeil mais, elle finit par le trouver. Pas pour très longtemps, par contre. En effet, après une heure de sommeil agiter, Valentyne se réveilla en sursaut, complètement apeurée. Elle avait fait un cauchemar, elle avait rêvé de ces monstres qu'elle avait croisé dans la rue. Sa respiration était haletante, elle commençait à avoir les larmes aux yeux. Puis, elle balaya sa chambre du regard, et trouva la pièce comme terrifiante. Elle n'était absolument pas rassurée toute seule, quoi de plus normal il faut dire. Alors, Valentyne se leva immédiatement, ouvrit doucement la porte de chambre, et se trouva devant la porte de la chambre de Duncan. Elle posa sa main hésitante sur la poignet, et se demanda brièvement si c'était vraiment une bonne idée. Elle n'avait jamais été dans la chambre de son demi-frère ainsi au beau milieu de la nuit, pourtant elle ne voulait pas être seule. Et aller dans la chambre de son père n'était pas non plus une excellente idée, sinon il allait lui demander pourquoi elle était dans cet état, et elle ne voulait pas mentir à son paternel. Alors, sans plus se poser de question, Valentyne ouvrit la porte, et entra dans la pièce. Elle vit alors son frère torse nu, endormi dans son lit. La jeune femme marcha délicatement, et se plaça à genoux devant le lit de Duncan. Elle le regarda dormir, et ne put s'empêcher de le trouver tout simplement parfait. Puis, elle se décida qu'il n'était pas temps à l’émerveillement, elle pressa son bras d'abord timidement, puis avec un peu plus d'insistance pour le réveiller. Elle vit alors des petits yeux bleu s'ouvrir tout doucement. « ▬ Est-ce que je peux rester là cette nuit ? » Enfin une nuit bien entamée tout de même. « ▬ Je... Je ne suis pas très à l'aise toute seule dans ma chambre... » Dit-elle un peu timide, n'osant à peine regarder Duncan dans les yeux. Valentyne n'aimait pas dépendre de quelqu'un mais, là elle ne se sentait pas capable d'affronter ça toute seule. Elle avait besoin de lui. Encore une fois.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Mer 18 Mai - 20:23
in your arms, nothing can happen ♥
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Valentyne devait être un peu surprise par ses réponses. Elle qui avait l'habitude qu'il se moque d'elle à chaque occasions, cette fois si, il ne fit rien. Ça l'avait un peu surpris le fait qu'elle répond à son baiser et qu'elle prolonge. Et il n'en été pas mécontent, peut-être ressentait-elle la même chose. Mais non. Elle n'était pas amoureuse de lui. Elle avait seulement fait ça sous le coup de l'émotion. Duncan lui, feignait l'indifférence. Il ne pouvait pas laisser paraître nul once de désir, d'envie et de bonheur après qu'ils se soient embrassés. Elle ne devait pas se douter en le regardant qu'il en avait rêvé depuis si longtemps. Alors, il faisait comme si de rien n'était, comme si ça ne lui avait rien fait et qu'il n'avait pas eu envie d'aller plus loin que ça. Et c'était dur, car il l'aimait. « ▬ Allez viens, on rentre, il fait très tard. » Il hocha doucement la tête et se leva, puis marcha avec elle, doucement, car il était déjà assez fatigué. Le chemin jusqu'à leur maison dura environ une heure et fut silencieux. Duncan évita de croiser le regard de sa soeur et ne savais pas vraiment quoi lui dire. Puis, ils arrivèrent enfin enfin chez eux et ouvrirent la porte, qui n'était pas fermé. Ni lumières ni bruits n'étaient présent dans la grande demeure ou résident les deux adolescents. Duncan sourit légèrement : leurs parents dormaient toujours, au moins, leur petite sortie nocturne ne sera pas découverte de suite. Il suit sa demi-soeur qui l'avait prit par le bras et ils se dirigèrent vers la cuisine. Il s'assied sur une chaise et regarda la grande pièce en attendant que Valentyne revienne avec la trousse de secours. Elle commença à soigner ses blessures et le jeune adolescent évita de trop la regarder. A vrai dire, il avait du mal à la regarder dans les yeux avec tout ce qui s'était passé. Il s'était déjà laissé allez ce soir-là, laissant ses pulsions l'emporter, et ça ne devait pas recommencer avant un moment. Voir jamais du tout. Il la laissa faire, faisant quelques petites grimaces quelquefois lorsque le produit piquait sur ses blessures mais c'était largement supportable, ce n'était pas comme si c'était sa première bagarre. Ils ne s'échangèrent aucun mot puis il se leva doucement lorsqu'il comprit que la jeune fille avait fini. Il rejoignit le premier étage ou se trouvait leur chambre et il sourit doucement lorsqu'il entendit enfin sa voix. « ▬ Bonne nuit, Duncan. » Il se tourna doucement vers elle en posant une main sur la poignée de sa chambre. « ▬ Bonne nuit Valentyne. » Il esquissa un sourire puis entra dans sa chambre et ferma doucement sa porte sans faire de bruits. Il se regarda d'abord doucement dans la glace et toucha légèrement son visage. Il avait l'air d'aller un peu mieux et était beaucoup moins marqué. Elle avait fait du bon boulot. Il se déshabilla pour aller au lit et se blottit doucement entre les couvertures. Bizarrement, il s'endormit de suite, épuisé par la soirée qu'il venait de passer. Soudainement, Duncan sentit une petite pression sur bras. Endormit profondément, son esprit ni fit pas réellement attention. Puis, la même pression, un plus forte, le tira des bras de Morphée. Qui cela pouvait-être à cet heure-ci ? Il ouvrit lentement ses yeux et vu un visage magnifique devant lui, celui de Valentyne, le regardant. La jeune fille était accroupie et ne semblait pas avoir passé une bonne nuit jusque là. « ▬ Est-ce que je peux rester là cette nuit ? » Pourquoi venait-elle dans sa chambre ? Elle en avait une et elle préférait surement dormit dans sa chambre que dans celle de son frère. Elle s'y sentirai surement mieux, dans son cocon. Elle ne venait jamais d'habitude, en plein milieu de la nuit. Et puis, elle devait savoir que si elle le réveillait alors que le lendemain ils devaient aller au lycée, elle se ferait surement remballer. On ne réveille pas Duncan en pleine nuit. Heureusement pour elle que c'était le week-end. « ▬ Je... Je ne suis pas très à l'aise toute seule dans ma chambre... » Il la regarda et hocha doucement la tête pour acquiescer. Après ce qui venait de se passer, il était vrai qu'être seule dans sa chambre et dans le noir ne devait pas trop la rassurer. Il pouvait comprendre. Lui-même, sans vivre ça, lorsqu'il était petit, il détestait le noir. C'est bête, car c'est surtout les filles qui ont cette phobie, elles ont plus besoin d'une veilleuse que les garçons en général. Mais lui, ça l'effrayait de rester tout seul dans le noir et surtout, il avait toujours peur de voir apparaître la silhouette de son père, ivre et ayant quelques pulsions de violences. Il se poussa comme il pouvait pour lui faire de la place, son lit n'étant pas très grand et il tapota doucement à ses côtés. « ▬ Viens ici. » Il ouvra un peu les couvertures pour lui permettre de venir dans le lit, découvrant un Duncan torse-nu et en boxer, comme à son habitude.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Mar 31 Mai - 20:45
« i need your arms surrounding me, protecting me from all which could hurt me. i need you. »
Valentyne était toujours accroupie, attendant patiemment si son frère allait accepter sa demande. Une demande qui était peu orthodoxe par le fait qu'il n'était absolument pas dans l'habitude la jeune femme de venir ainsi voir son frère par alliance. Pourquoi ? Premièrement, aller dans l'antre de son demi-frère ne rassurait jamais vraiment Valentyne, elle ignorait pourquoi, peut-être parce qu'elle entrait quelque part dans l'intimité de Duncan, une partie qu'elle se devait de ne pas connaitre, et que entrer totalement dans le monde de la personne qu'elle aimait lui donnerait l'insatiable envie de ne plus en sortir. Une simple chambre, penserez-vous alors mais, pour Valentyne, cette simple chambre était bien plus importante. Elle était la sienne. Et rien qu'avec cette toute petite phrase, si vous connaissiez si bien Valentyne Ambre Bartholomew, vous comprendriez alors que c'était déjà largement suffisant. Deuxièmement, en plus de ce détail très important qu'est le fait qu'elle se trouve dans cette pièce de son manoir, c'est de s'y trouver alors qu'il faisait nuit. La nuit rajoutait une intimité encore plus forte à cette situation, ce qui ne pouvait qu'être que gênant pour l'adolescente qui tentait presque chaque jours de garder en elle toute l'affection qu'elle portait au jeune homme, de se battre sans cesse contre son coeur avec la force de sa raison. Une affection qui encore et toujours ne devait tout simplement pas exister. Duncan regardait la jeune femme avec un air quelque peu surpris, le jeune homme avait bien-évidemment remarqué la singularité de cette demande et Valentyne savait bien avant d'avoir prononcé ces mots que son demi-frère allait être étonné par cela. Mais, qu'importe, pensa-t-elle, qui ne tente rien n'a rien, après tout. Toujours en attendant que son frère décide de répondre à sa requête, Valentyne se demanda alors subitement : Pourquoi lui ? Pourquoi parmi tous les garçons de son âge qui vivaient ici, c'était lui ? Pourquoi le seul garçon qu'elle ne devait pas ? Était-ce un goût un peu malsain pour l'inaccessible familial ? Oui, finalement, pourquoi lui ? Puis elle le vit tout simplement hoché la tête, se pousser un peu pour lui laisser la place nécessaire et lui dit tout simplement, tout naturellement un : « ▬ Viens ici. » Et c'est ainsi que la réponse vint. Parce que c'était juste lui, que finalement ça toujours été lui et que peut-être, ou du moins dans l'esprit romanesque de Valentyne, ça serait toujours lui. Parce que Duncan était Duncan, et qu'il n'y avait finalement pas d'autres questions à se poser, c'était ainsi et pas autrement. C'était un amour fataliste et que malgré ses efforts pour effacer cela, Valentyne ne pouvait rien y faire. Quelles options s'offraient finalement à elle ? A eux ? Mais, comme d'habitude ces questions resteraient pour le moment sans réponses, dans un coin de la tête de la jeune Bartholomew, devenant de plus en plus une douloureuse attente. Il n'y avait qu'une chose à faire : Tout dire à Duncan, et voir ce qu'il adviendrait. Mais, c'était un risque énorme et Valentyne ne voulait pas tenter cet acte désespéré. Acte qu'elle avait presque commis dans la rue mais, Duncan n'avait apparemment pas compris, ou en tout cas avait fait semblant de ne pas comprendre. Pour le moment elle attendrait, patiente. Comme toujours. La jeune demoiselle vit son frère soulever les couettes pour l'inviter à prendre place près de lui, ce simple geste alors laissa paraître les courbes du corps dénudé du jeune homme ce qui mit lamentablement la jeune femme mal à l'aise, elle tenta donc de cacher cela, et y arriva remarquablement. Valentyne quitta donc enfin sa position accroupie pour rejoindre ce lit douillé. Elle posa un genou, tentant de s'installer doucement pour ne pas trop perturber ce Duncan à moitié endormis, et s'installa ensuite. Elle était soulagée enfin de compte de ce manque de luminosité car sinon son frère aurait certainement remarqué les rougeurs qui se devaient être sur les joues, d'habitude si pâles, de Valentyne. Quand la jeune femme fût confortablement installée, elle tenta de ne pas s'attarder aux frôlements de ses jambes contre celles de Duncan, à la promiscuité de leurs deux corps et tenta plutôt à se concentrer à ne pas se jeter sur lui comme une nymphomane en manque, et à calmer sa respiration. Elle se concentra alors sur ceci : Valentyne! Tu es juste dans son lit, rien ne se passe et rien ne se passera. Tout va bien. Ce n'est rien. Calme-toi. Et pourtant rien n'y faisait. La jeune femme décida donc d'entamer la conversation, pensant que cela pourrait la faire penser à autre chose. « ▬ Merci pour tout, Duncan. » dit-elle alors avec un petit sourire tout en levant les yeux vers ceux de Duncan. Malgré l'obscurité, Valentyne fût agréablement surprise de voir avec autant de précision le visage du jeune homme, et continua donc ses remerciements pour ne pas s'attarder de nouveau sur des légers détails gênants : « ▬ Merci pour tout à l'heure. Merci pour maintenant. Tout simplement merci, Duncan. » dit-elle avec sérieux.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Sam 4 Juin - 0:24
in your arms, nothing can happen ♥
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Après la réponse de Duncan, la jeune fille le rejoignit donc, s'installant à ses côtés. Le lit de Duncan n'étant qu'un lit une place, leurs jambes et leurs bras se frôlèrent plusieurs fois. La encore, il était très proche d'elle. Mais il essayait de se calmer, inspirant et expirant intérieurement, essayant de calmer de même ses battements de coeur qui commençaient à s'affoler. C'était évidement loin d'être la première fois qu'il faisait ça, mais il avait maintenant de plus en plus de mal de se conduire naturellement avec elle. Surtout là. La jeune fille était dans son lit quand même, ce n'était pas rien. Evidement, il n'allait rien se passer, Duncan n'allait pas se jeter sur la jeune fille, comme il l'avait un peu fait tout à l'heure. Il avait du mal à comprendre pourquoi il se conduisait de cette manière et qu'est-ce qui faisait qu'il n'arrivait plus aussi facilement à contrôler ses pulsions d'adolescent envers sa demi-soeur. En ce moment, il était en train de craquer. Toutes ces années sans rien dire, à garder le secret de son amour pour elle, ça commençait à devenir trop long pour lui. Plus ils grandissaient et plus il la trouvait magnifique. Tout en elle le faisait chaviré. Et il avait déjà commencé à se laisser aller en l'embrassant. C'était la deuxième fois pour être précis, deux fois qui n'aurait jamais dû se produire. Puis Valentyne prit la parole, le coupant dans ses réflexions. « ▬ Merci pour tout, Duncan. » Il la regarda longuement dans l'obscurité, distinguant de mieux en mieux son visage, Duncan étant maintenant bien mieux réveillé que lorsqu'elle lui avait posé la question. « ▬ Merci pour tout à l'heure. Merci pour maintenant. Tout simplement merci, Duncan. »« ▬ J'ai pas fait grand chose. » Il lui sourit doucement, en la regardant. Il n'avait rien fait d'extraordinaire à vrai dire. Il s'était seulement comporté pour un bon grand-frère, une fois dans sa vie. Il lui devait bien ça après le mal qu'il avait pu lui faire et lui dire depuis toutes ses années. Et puis, si on lui avait dit ou si la jeune fille lui aurait avoué qu'elle s'était fait violer juste après leur dispute, il s'en aurait voulu à mort. Jamais il n'aurait pu se le pardonner. Tout d'abord, car c'était à cause de lui que Valentyne était sortie ce soir-là. S'il ne lui avait pas dit qu'elle gâchait sa vie à ne faire que réviser et s'il ne l'avait pas humilié, elle ne serait jamais sortie aussi tard, traînant dans les rues au lieu d'être dans son lit. Et puis aussi, parce que c'était elle, tout simplement. C'était Valentyne. Celle qu'il aimait plus que tout au monde. Et si on lui aurait dit que la jeune fille avait perdue sa virginité sans son consentement à cause de trois gros pédophiles ivres qui passaient par là, il aurait péter un plomb. Pire que ça même. Il n'aurait pas pu le supporter et serait devenu littéralement fou. Heureusement, rien de tout ça n'était arrivé aujourd'hui et espérons-le, n'arrivera jamais.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Lun 20 Juin - 12:24
« i need your arms surrounding me, protecting me from all which could hurt me. i need you. »
Valentyne sentait que le regard de Duncan était posé sur elle mais, elle ne se sentait pas assez forte pour le regarder elle-aussi, elle baissa donc le regard et tomba sur le torse nu de l'homme qu'elle aime. La vision, certes agréable, n'était pas pour autant très chaste, elle regarda donc sur le côté, en fixant avec attention son oreiller. « ▬ J'ai pas fait grand chose. » Valentyne releva le regard suite à cette phrase pour enfin le regarder dans les yeux. Comment pouvait-il dire ça ? Il l'avait littéralement sauvé de ces monstres, il la protégeait encore à présent, alors qu'en soit rien ne l'y obligeait. Pour elle, à cet instant présent, il était le plus parfait des hommes sur cette terre. Surtout après ceux qu'elle venait de rencontrer. Mais, elle ne pouvait pas lui dire ça. Non elle ne pouvait pas. Elle joua donc sur la carte de l'humour. Comme d'habitude. « ▬ Ne fait pas ton modeste, tête de requin. » Dit-elle avec un petit rire. Quelques minutes de silence passèrent, et le coeur de Valentyne s'accélérait plus que de raison. Comment en était-elle arrivée là ? Comment Duncan avait pris une si grande place dans son coeur ? Pourtant elle se sentait sale, en contradiction sans cesse avec elle-même, et elle n'en pouvait plus. Après cette nuit, Valentyne avait compris que la vie pouvait partir très vite, sans donner l'occasion de dire au revoir à ses proches. Si ça c'était mal passé, Duncan n'aurait finalement jamais su pour les sentiments de Valentyne. Et malgré qu'elle soit toujours là, il n'est finalement toujours pas au courant. Et si... Valentyne ouvrit grands les yeux, tout en se pinçant légèrement la lèvre inférieure. Et si elle lui disait tout. Si elle lui disait tout mais, très clairement cette fois-ci. Peut-être qu'après avoir mal réagi, il l'aiderait, comme il l'a fait ce soir. De tout manière, la Bartholomew savait qu'elle ne pouvait pas continuer comme ça, mêle au risque de perdre définitivement son frère, elle n'avait plus le choix. Elle ne pouvait plus tout garder pour elle. L'adolescente se redressa donc, laissant Duncan un peu surpris par ce geste. Elle s'éloigna un peu de celui-ci, s'asseyant convenablement sur le lit. « ▬ Je sais que ce n'est ni le lieu, ni le moment mais... » Elle se sentait d'or et déjà extrêmement mal à l'aise. Mais, elle se devait continuer ! « ▬ Je dois te dire quelque chose. Je t'en prie, écoute-moi, sans m'interrompre... » Dit-elle tout en se tiraillant les doigts pour se détresser. « ▬ Si je te dégoûte, dis-le moi, et je partirai aussi vite que je peux dans ma chambre. » Elle imaginait déjà la scène de son frère lui disant qu'elle était limite un monstre, et elle, partant en direction de sa chambre en pleurant, le coeur brisé. Mais, c'était trop tard maintenant. Elle devait finir ce qu'elle avait décidé d'annoncer à Duncan. « ▬ Euh... En faite... Euh... Je sais pas vraiment comment commencer... » Dit-elle presque avec une respiration haletante. « ▬ Bon sang ! » Dit-elle en relevant la tête pour stopper les flots de larmes qui commençaient à arriver. Puis elle baissa la tête pour regarder son frère dans les yeux. « ▬ Duncan ! Je... » Elle se stoppa. Est-ce c'était vraiment la seule solution ? L'adolescente se mit à réfléchir pendant quelques secondes. Oui, elle ne pouvait plus continuer à vivre comme ça. Dans l'attente, dans le doute, dans la frustration... « ▬ Je t'aime... » murmura-t-elle d'abord. « ▬ Je t'aime ! » dit-elle alors plus fort, avec conviction. « ▬ Mais, pas de la manière qu'on devrait aimer son demi-frère... » Dit-elle en cachant son visage. « ▬ Je te dégoûte, heins ? Je pouvais pas... Je pouvais pas continuer à garder ça pour moi... Je suis désolée... » finit-elle donc, laissant ses larmes couler. Elle l'avait finalement fait. Après toutes ces années, tout avait été dit. Valentyne ressentait un grand soulagement, tout en ayant une boule au ventre. Elle avait joué le tout pour le tout. Avait-elle bien fait ?
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Lun 11 Juil - 3:52
in your arms, nothing can happen ♥
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« ▬ Ne fait pas ton modeste, tête de requin. » Duncan ria doucement avec elle. Après cette histoire, ça lui faisait vraiment du bien. Ce n'était pas un fou rire interminable mais rien que de rire quelques secondes le faisait se sentir mieux à cet instant. « ▬ Je ne fais pas mon modeste miss je-sais-tout, c'est vrai. Je suis ton frère et mon devoir c'est de te protéger, c'est tout. » Et il disait la vérité. Après avoir vu pendant des années son père se comporter de manière violente à son égard, mais surtout celui de sa mère, il s'était juré à lui-même de ne jamais être comme lui. Évidemment, en lui parlant mal ou l'humiliant, il faisait du mal à la jeune fille, même si celle-ci savait bien cacher ses émotions et ne laissait rien paraître. Mais c'était sa carapace et il ne fallait pas lui en vouloir pour ça. Après ce qu'il avait vécu, il ne pouvait plus être joyeux, souriant et débordant de joie de vivre comme avant. C'était tout bonnement impossible. Il avait trop souffert et trop vu la femme qu'il aimait à le plus au monde cet âge-là, sa mère, souffrir devant ses yeux, qu'il ne pouvait se sortir de toutes ses années sans cicatrices et étant resté le même. Et oui, il était donc devenu renfermé, froid et méchant, il ne se laissait plus faire par ceux qui pouvaient l'emmerder et il commença à ce foutre des cours et du lycée. C'était plutôt radical comme changement. Il s'énervait vite et lorsqu'un mec le faisait royalement chier, ça passait rapidement à la bagarre. Non, il ne voulait pas devenir comme son père, mais ça ne voulait pas dire se laisser emmerder par les autres. Juste qu'il ne frapperait jamais des femmes, c'était certain. Et que si quelqu'un à ce jour voulait violenter quelqu'un qu'il appréciait, il savait enfin quoi faire. Encore plus si on osait toucher à Valentyne. Cette dernière se redressa et s'éloigna un peu de son frère, s'asseyant mieux sur son lit. Duncan fut un peu surpris pas ce geste et il la regarda faire. « ▬ Je sais que ce n'est ni le lieu, ni le moment mais...» Le jeune garçon se redressa doucement à son tour. « ▬ Je dois te dire quelque chose. Je t'en prie, écoute-moi, sans m'interrompre... » Il la regarda, inclinant doucement sa tête et il hocha cette dernière en signe d'approbation. « ▬ Si je te dégoûte, dis-le moi, et je partirai aussi vite que je peux dans ma chambre. » Le jeune garçon fronça légèrement ses sourcils, ne comprenant pas vraiment. Elle commençait réellement à lui faire peur. Qu'avait-elle à lui dire de si nerveux et important que ça ? « ▬ Euh... En faite... Euh... Je sais pas vraiment comment commencer... » Duncan pris doucement la main de sa soeur, en guise de réconfort et pour qu'elle se calme un peu. Elle n'avait encore rien dit mais il avait du mal à être patient face à la situation et il voulait absolument savoir ce qu'elle n'arrivait pas à annoncer. « ▬ Bon sang ! » Il remarqua les larmes qu'elle retenait et il n'aimait pas voir ça. Ce ne devait vraiment pas être facile pour elle. « ▬ Duncan ! Je... » Il la regarda dans les yeux et attendit qu'elle avoue enfin. « ▬ Je t'aime... » Duncan la fixa interloqué. Avait-il bien entendu ? « ▬ Je t'aime ! » Apparemment, oui. Le coeur du jeune homme tambourinait contre sa poitrine à vive allure, comme jamais auparavant. C'était la deuxième fois qu'elle le lui disait ce soir-là, mais ça avait l'air d'être plus que ça à ce moment-là. « ▬ Mais, pas de la manière qu'on devrait aimer son demi-frère... » Alors ... Comment l'aimait-elle ? Ressentait-elle vraiment les mêmes sentiments que Duncan avait pour son égard ? Le garçon avait vraiment du mal à le croire. Pendant toutes ses années, il avait été imbuvable avec elle et elle, elle lui annonçait qu'elle l'aimait ? Il n'aurait jamais pu y penser. Elle avait surtout eu beaucoup de courage de faire le premier pas. Se connaissant, Duncan ne l'aurait surement pas fait. Il l'avait déjà embrassé deux fois et s'était suffisant comme ça. Mais il n'aurait pas pu lui avouer qu'il était fou amoureux d'elle sans être sûr de ce que pouvait ressentir la jeune fille. Même si tout cacher finirait par le détruire un jour. Rien que pour cela, il admirait profondément Valentyne. « ▬ Je te dégoûte, heins ? Je pouvais pas... Je pouvais pas continuer à garder ça pour moi... Je suis désolée... » Il l'a comprenait tellement. Il avait tellement eu du mal pendant ces années à contenir ça en lui, à ne rien laisser sortir de ce qu'il pouvait ressentir. Il y était arriver jusqu'à ces derniers mois ou s'était vraiment devenu très difficile et pratiquement impossible à vivre. Lui aussi se sentait comme un monstre quelquefois en sachant qu'il était tombé amoureux de sa demi-soeur. Même s'ils n'avaient aucun lien de sang, ils n'avaient pas le droit. C'était comme ça, il ne pouvait pas l'aimer. Il ne fallait pas. C'était interdit et après tout ce qu'il avait pu essayer de faire pour enterrer ces sentiments et les détruire, il n'y était jamais arrivé. Ils étaient bien plus fort que tout et que la volonté de Duncan. Il n'y avait donc qu'une solution : apprendre à vivre avec. « ▬ Non tu ne me dégoûtes pas … » dit-il en la prenant délicatement contre lui. Non que ses blessures le faisait encore souffrir, mais plus pour ne pas l'effrayer. Il se demandait si tout ceci était réel et si ce n'était pas une farce. Elle pouvait très bien dire ça pour rire. Mais elle avait tellement l'air sincère et malheureuse de toute cette situation. « ▬ Chhhut … Calme-toi … » Il caressait lentement ses cheveux en la serrant contre elle. Il n'arrivait pas à la regarder, pas quand elle pleurait. Ça lui déchirait le coeur, encore plus lorsque c'était de sa faute. Et là, c'était indirectement à cause de lui qu'elle pleurait. Elle pleurait littéralement toutes les larmes de son corps et l'adolescent ne savait que faire pour la calmer. Reculant légèrement sa tête en restant toujours contre elle, il glissa lentement l'une de ses mains sur la joue de Valentyne et, avançant son visage doucement, il posa tendrement ses lèvres sur celle de la jeune fille. Légèrement, juste pour la calmer de toutes ses émotions, en espérant que ça ne la fasse pas pleurer encore plus. Décollant lentement ses lèvres, il la regarda dans les yeux. « ▬ Je t'aime aussi … Vraiment … » Maintenant qu'elle l'avait fait, c'était à son tour de l'avouer. Enfin. Bizarrement, lui aussi se sentait bien mieux après avoir mit ses sentiments à nu. Maintenant, elle savait. Elle savait qu'il l'aimait et s'était aussi réciproque de son côté. Même si leur amour était impossible, c'était surement le plus beau jour de la vie de Duncan.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Mar 23 Aoû - 23:53
→ tumblr ; yeah yeah yeahs ▶ down boy
« are we an us? are you me? am i you? are we a couple ? a secret couple... ? »
Malgré cette main qui lui tenait la sienne, malgré son air inquiet à propos de sa demi-soeur, Valentyne ne pouvait décidément par regarder Duncan dans les yeux. A ce moment précis elle n'avait qu'une seule envie, s'enfuir très très loin pour s'enterrer en Afrique ou un autre pays loin d'ici et ne jamais sortir de son trou. Elle avait honte, non pas honte, le mot était trop faible, elle se dégoûtait par ce qu'elle venait de faire. Elle se dégoûtait elle-même. Mais, à quoi avait-elle bien pu penser en lui déballant tout ça ? Qu'il allait se jeter dans ses bras et lui dire que depuis toujours il avait les mêmes sentiments qu'elle ? Non, elle devait arrêter de rêver, ce n'était plus une enfant, elle s'approchait dangereusement du monde des adultes, et elle devait voir la réalité en face, aussi dur soit-elle, les rêves deviennent rarement vrai. Duncan n'allait pas lui dire qu'il l'aimait lui aussi. Ce n'est pas être pessimiste, juste réaliste, pensa alors l'adolescente. Mais, à présent qu'elle avait lancé tout ça, que pouvait-elle bien faire ? Partir dans un internat à Londres ? C'était une solution mais, que pouvait-elle donner comme raison valable à son père ? Il était intelligent, et savait exactement quand sa fille tentait, même si c'était très rare, de lui mentir. Elle n'avait aucune chance. La jeune femme commença alors à paniquer, à regarder dans tous les sens, elle avait l'impression d'être vidée de toutes ses forces, qu'elle allait bientôt s’évanouir. « ▬ Non tu ne me dégoûtes pas … » Valentyne eut à peine le temps de relever la tête, surprise par ce que venait de dire son frère, d'habitude si blagueur et qui, sans cesse, n'arrêtait pas de la rabaisser, qu'elle se trouvait déjà dans ses bras. A quoi jouait-il ? Avait-il finalement pitié de cette pauvre fille si désespérée qu'elle en était arrivée à aimer son quasi-frère ? Pourtant la jeune femme n'avait pas assez de force pour lui demander s'il éprouvait la même chose, ou même quoi que ce soit d'autre. Elle ne réussit qu'à pleurer davantage, libérant enfin toutes les larmes qu'elle gardait précieusement cachées au fond d'elle, s’agrippant doucement à la peau du dos de son demi-frère. « ▬ Chhhut … Calme-toi … » Comment pouvait-elle se calmer dans un moment pareil ?! Quand soudain, quand elle sentit la main de Duncan lui caresser doucement les cheveux, elle se calma petit à petit. Les suffoquements causés par les larmes commençaient doucement à disparaître, elle commençait de nouveau à respirer un peu plus normalement. Duncan était-il secrètement un magicien ? Pensa-t-elle. Puis, elle vit le jeune homme se décoller lentement d'elle. C'était le moment du verdict. Le moment de vérité. Il allait enfin lui répondre. Valentyne n'osait toujours pas le regarder dans les yeux, toujours aussi pétrifiée. Pourtant, elle arriva ensuite à penser : " Peu importe sa réponse, pour une fois dans ta vie, oui pour une fois, Valentyne , tu auras été sincère avec toi-même. " Alors avec un grand courage, elle arriva à relever la tête pour faire face au regard de l'homme qu'elle aimait. Ses yeux étaient encore humides, chargés d'émotions pourtant elle continua à regarder ces yeux si bleu, commençant à s'y perdre même. Puis elle vit la main qu'elle avait toujours ardemment désirée se poser sur sa joue, et à partir de ce moment-là tout se passa très vite. Le visage de Duncan s'était rapproché du sien, et il avait posé doucement ses lèvres sur les siennes. Un troisième baiser. Il était différent des deux premiers, il était plus doux, presque timide mais, tout aussi agréable. Quand Valentyne ouvrit de nouveau les yeux, elle crut rêver. « ▬ Je t'aime aussi … Vraiment … » Valentyne laissa glisser quelques larmes, de joie cette fois-ci, et commença à sourire lentement. Puis sans réfléchir, elle se jeta dans les bras de son demi-frère, comme-ci cela faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vus. Comme s'ils venaient de se retrouver après une longue séparation. Au bout de quelques minutes, Valentyne osa de nouveau parler, toujours serrée dans les bras de son frère. « ▬ Tu sais... » Commença-t-elle à dire timidement. Devait-elle poursuivre ? Oh puis, au point où elle en était, elle n'était pas à ça près. « ▬ Tu sais ça fait très longtemps que j'ai ses sentiments pour toi, je les ai toujours combattu mais, chaque jours cela devenait encore plus difficile... » Dit-elle en tressaillant quelque peu, se retenant au passage une nouvelle arrivée de larmes. « ▬ Je t'aime tellement que cela en était parfois, même souvent, douloureux... » Poursuivi-t-elle avec émotion toujours dans les bras de son amoureux. Puis, elle se mit à rire et à se détacher lentement, à regret, de Duncan. « ▬ Hum désolé, je deviens peut-être un peu trop cucu là. » Dit-elle complètement gênée, au point qu'on pouvait décidément bien le voir grâce aux couleurs qu'elle avait aux joues. Puis, soudainement le côté sérieux de l'élève la plus douée du lycée du coin revint à la surface. « ▬ Maintenant la question c'est : Comment on va faire ? » Dit-elle comme-ci elle parlait d'une question posée dans un devoir. « ▬ Il ne vaudrait mieux pas en parler à nos parents mais, vraiment pas... » Dit-elle presque affolée tout en imaginant le visage décomposé et trahit de son père qu'elle aimait lui aussi très fort. « ▬ Et puis en même temps ils vont peut-être s'en rendre compte, non ? » Se demanda-t-elle à elle même avec les sourcils froncés. « ▬ Mais en même temps... » Ce n'était peut-être pas une solution. Bon sang, que devaient-ils faire ?! Puis, Valentyne vit le sourire amusé de Duncan et s'arrêta immédiatement dans ses réflexions. « ▬ Je dois me taire ? » Dit-elle gênée. Puis, la Bartholomew se mit à détailler le visage qu'elle avait depuis toujours tant regardé, elle se rapprocha doucement de celui-ci, mit sa main derrière sa nuque, et embrassa le jeune homme. Puis elle arrêta le baiser, sans pour autant se décoller de Duncan. « ▬ Désolé juste pour être que ce n'était pas encore un de mes rêves. » Dit-elle avec un petit sourire.
Sujet: Re: in your arms, nothing can happen ϟ duncan bartholomew ♥ Mer 26 Oct - 16:17
Duncan était comme dans un rêve. Ça paraissait d'ailleurs si soudain et tellement irréel qu'il en venait à se demander si toute cette manigance n'était pas seulement le fruit de son imagination. C'était bizarre de voir comment une situation pouvait changer du tout au tout en quelques secondes et comment un simple aveu pouvait se faire sentir tellement mieux et plus léger. Cela faisait tellement d'années qu'il attendait ça, tellement d'années qu'il n'espérait plus un amour à double sens et qu'il vivait en essayant de faire taire ses sentiments en vain. Et là, ils étaient enfin réunis. Il pouvait enfin faire éclater leur amour et se dire ce qu'ils ressentaient depuis un moment. Le jeune homme laissa échapper un petit rire lorsque la belle brune se jeta dans ses bras et il enfouit son visage dans ses cheveux, la serrant tendrement contre lui pendant quelques minutes. « ▬ Tu sais ... » Commença sa demi-soeur. Elle avait l'air hésitante à poursuivre, mais continua finalement sur sa lancé. « ▬ Tu sais ça fait très longtemps que j'ai ses sentiments pour toi, je les ai toujours combattu mais, chaque jours cela devenait encore plus difficile ... » Il la sentit doucement tressaillir et il glissa une main dans son dos pendant qu'elle poursuivait. « ▬ Je t'aime tellement que cela en était parfois, même souvent, douloureux ... » Duncan la comprenait plus que quiconque. Lui aussi avait tellement combattu, jours après jours, semaines après semaines, mois après mois, années après années ses sentiments en lui qui ne faisaient que s'intensifier au fil du temps, devenant plus important, plus fort, prenant toujours plus de place dans son coeur et dans sa tête. Lui aussi en avait souffert, toujours plus, jusqu'à se saouler pour oublier, chose qui au final, n'avait même pas marché. Il sortit de ses pensées quand il entendit le rire de Valentyne qui se décollait doucement de lui. « ▬ Hum désolé, je deviens peut-être un peu trop cucu là. » Duncan ria doucement en la regardant. « ▬ Oh, je devrais arriver à y faire.» Puis il glissa doucement sa main sur la joue de la jeune Bartholomew et il lui sourit doucement. « ▬ Tu sais, pour moi aussi ça a été très dur tous ces sentiments que j'ai pour toi. Les cacher, faire semblant qu'ils n'existaient pas ... Ces dernières semaines, j'en pouvais vraiment plus. » Il en arrivait même à se demander comment il avait fait à être si bon acteur ses dernières années. Toujours faire semblant, montrer la plupart du temps quelqu'un qui n'est pas toujours soit et faire croire à une haine constante était loin d'être facile pour un adolescent. Trop jouer, trop faire semblant, alors que finalement, elle l'aimait aussi. « ▬ Mais maintenant la question c'est : Comment on va faire ? » Oui, de suite tout devenait subitement plus compliquer. Ils ne pouvaient pas crier leur amour sur tous les toits comme le ferait un couple normal, car ils n'avaient tout simplement pas le droit d'être ensemble. Demi-soeur ... Ces simples petits mots pouvaient vraiment agacé Duncan au plus au point. A cause de leur lien familiaux, ils n'avaient plus qu'une solution : se cacher aux yeux des autres, et essayer d'être discret malgré le fait qu'ils s'aiment. S'ils voulaient être ensemble, personne ne devait le savoir. Il faut avouer que la tâche ne sera pas des plus faciles. « ▬ Il ne vaudrait mieux pas en parler à nos parents mais, vraiment pas ... » Oh non, ça il ne fallait pas ! Il n'osait même pas imaginer la tête que feraient leurs parents s'ils leur en parlaient et qu'ils savaient. Et il ne voulait pas s'avancer sur leur réaction, ils seraient surement très déçu, ils ne comprendraient pas comment cela avait-il pu arriver et ... Peut-être même chercheraient-ils à les séparer. Et là, c'était juste pas possible pour Duncan. Ils venaient enfin de se retrouver, leur amour était réciproque et le jeune ne supporterai pas d'être arraché à sa bien aimée maintenant. « ▬ Non non, on n'en parle surtout pas ! Ni aux parents, ni à personne. Ils ne comprendraient pas. » En même temps, qui comprendrait ? Pour la plupart des gens, un demi-frère et une demi-soeur qui s'aimaient est quelque chose de contre-nature, et qui ne doit donc pas exister. « ▬ Et pis en même temps ils vont peut-être s'en rendre compte, non ? Mais en même temps ... » Duncan regardait Valentyne avec un petit sourire amusé : il n'avait pas le temps de lui répondre qu'elle repartait déjà sur une autre question. D'ailleurs, elle s'en rendit compte puisqu'elle lui demanda d'une petite voix gênée « ▬ Je dois me taire ? » Il ria doucement en déposant un baiser sur sa tempe. « ▬ Ne t'inquiète pas de tout ça, on a qu'à continuer de jouer notre petit jeu de frère et soeur comme d'habitude et ils ne verront rien. » Il lui sourit tendrement. Ils jouaient si bien à ce jeu-là qu'eux-mêmes ne s'étaient pas rendu compte avant aujourd'hui que l'autre ressentait quelque chose pour leur personne, c'est pour dire ! Évidemment, Duncan ne pourrai pas cacher toujours ses émotions devant ses parents lorsqu'il serait avec Valentyne et ne pourra pas être méchant ou désagréable à chaque fois, mais il essaiera de faire au mieux et si jamais ses parents commençaient à se douter un tant soit peu de quelque chose, il sortirai quelques excuses débiles qui marchent toujours et qui les enverrait sur un tout autre problème factice. Le jeune Bartholomew admira un moment le visage de sa belle - c'était vraiment la plus parfaite à ses yeux - et il prolongea tendrement le baiser en l'attirant plus à lui, enlaçant sa taille de ses bras. « ▬ Désolé juste pour être sur que ce n'était pas encore un de mes rêves. » Duncan sourit tendrement en collant son front sur celui de la jeune fille et la regarda dans les yeux. « ▬ Non, c'est bien réel, et je serai toujours là jusqu'à tant que tu te lasses de moi. » Qui avait dit que Duncan Andrew Bartholomew ne pouvait pas faire preuve d'un minimum de romantisme et de sentiments ?
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