LionelKIERKEGAARD

« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir.. »

NOM(S): KIERKEGAARD. ❖ PRÉNOM(S): David, Lionel. ❖ AGE: 27 ans. ❖ ORIGINE: Américain, Anglais et Français. ❖ STATUT CIVIL: Célibataire. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Psychologue. ❖ GROUPE: Adult’s world. ❖ AVATAR: Ben Barnes.

Je m’appelle David Lionel Kierkegaard. Je sais, c’est un nom barbare, hérité d’un grand-père danois. Je suis né à Londres le 17 mai 1984. Mon père, dont je porte le même prénom, était un Américain qui avait aussi des origines européennes et qui étaut médecin. Ma mère, Lily-Rose, était à la fois Anglaise et Française, et était professeur de lettres. Oui, ça fait un drôle de mélange tout ça. D’après ce que je sais, mes parents se sont rencontrés à la fac, quand ils étaient jeunes. J’étais leur premier enfant, et ils étaient impatients à l’idée de m’accueillir dans la famille. J’ai eu plus de chance que certains enfants : j’étais un enfant désiré.
Je suis donc né à Londres, mais j’avais seulement cinq ans quand mes parents décidèrent de déménager à San Francisco. Magnifique ville de San Francisco. C’est là-bas que j’ai grandi, avec tout ce que ça représente. Je peux affirmer que j’ai eu une enfance assez heureuse. Je ne pouvais pas demander grand-chose de plus. J’avais des parents aimants, et j’avais tout ce dont j’avais besoin même si nous n’étions pas riches. Oui, j’ai eu une enfance très agréable. J’étais choyé, élevé par mes propres parents, dans une superbe ville.
Quand je suis entré à l’école, j’ai tout de suite aimé ça. Ma mère, en digne enseignante, en exigeait beaucoup de moi. Elle m’aidait à faire mes devoirs et s’attendait toujours à ce que j’aie les meilleures notes. Résultat, j’étais généralement le premier de ma classe, ce qui n’était pas toujours apprécié. Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde. Ma mère m’a élevé avec un souci de la réussite évident : je devais savoir jouer du piano, avoir le meilleures notes, faire du sport… Nous partions souvent en vacances, généralement en Europe, et j’ai appris à parler plusieurs langues : le français, l’allemand, l’italien et l’espagnol. Encore une exigence de ma mère. Mais je ne m’en plaignais pas.
J’avais dix ans quand mes deux petites sœurs sont nées. Des jumelles : Juliet et Heaven. Je les ai tout de suite trouvées hyper mignonnes, ces bouts de chou. La vie de famille s’en trouvait changée. J’étais déjà suffisamment âgé pour avoir envie de m’occuper de mes petites sœurs. Ce que je fis. J’ai toujours aimé prendre soin d’elles. Avec leurs petites bouilles, elles me faisaient toujours craquer. Elles me taquinaient. J’étais heureux. Et c’est ainsi que je grandis. La primaire, le collège, le lycée. Tout se passa relativement bien.
Après le lycée, je décidai d’aller étudier à Cambridge. Je commençai donc une nouvelle vie en Angleterre, mon pays natal. J’étudiais la psychologie, et j’aimais beaucoup ça. C’était intéressant, vraiment. Je rentrais régulièrement chez moi, à San Francisco, pour voir ma famille. Je restais très proche d’elle. J’étudiais également à Paris, en programme d’échange. Nouvel élargissement de mes horizons, que j’appréciais beaucoup.
Mon diplôme en poche, je retournai au bercail, et m’installai dans un appartement à San Francisco. J’étais psychologue, c’était officiel. Ça commençait plutôt bien. J’aimais mon métier, et je voyais régulièrement ma famille.
Malheureusement, mes parents décédèrent d’un accident de voiture quelque temps après mon retour à San Francisco. Épreuve qui nous déchira, et dont nous eûmes bien évidemment énormément de mal à nous remettre. Mes petites sœurs étaient encore mineures et je devins leur tuteur officiel. Je m’occupai d’elles du mieux que je pouvais. Je ré-emménageai dans la maison familiale. Je ne voulais pas que mes petites sœurs puissent deviner ma souffrance, et je m’efforçais toujours de les consoler, d’être là pour elles. Une période bien sombre. Et peu à peu, la vie continua. Sans que rien ne fût pareil. Mais j’étais avec mes sœurs, et c’était tout ce qui comptait.
Mon travail me plaisait de plus en plus. J’aimais avoir le sentiment d’être utile, d’aider les gens. Je fis la connaissance d’une patiente qui s’appelait Olympe. Elle avait seize ans. Sans doute la patiente la plus intéressante que j’aie jamais eue. Elle semblait savoir pourquoi elle était là, et elle n’avait pas l’air d’en avoir particulièrement besoin. Au fil des séances, je voyais qu’elle s’efforçait de me séduire. Mais elle avait seulement seize ans, et j’étais son psychologue… Seulement, voilà, un jour, la passion fut plus forte. J’étais bel et bien tombé amoureux d’elle. Un an d’amour. Mais nous devions nous cacher. J’avais honte de moi-même, mais je l’aimais trop pour rompre.
Et puis, elle m’annonça qu’elle était enceinte. Oui, j’étais contrarié. Elle était encore tellement jeune ! Elle me proposa qu’on se sépare, et qu’elle invente qu’elle avait eu une aventure avec un garçon de son école, pour que je ne perde pas mon travail. C’est ainsi que d’un commun accord, nous nous sommes séparés. J’étais déchiré. J’avais envie de rester auprès d’Olympe, et j’avais envie d’élever mon enfant. Mais c’était impossible. Et les années passèrent. Je m’efforçai de me reconstruire. J’avais toujours mes sœurs avec moi. Je sortis avec deux ou trois femmes de mon âge, mais je ne parvenais pas à oublier Olympe. Des années plus tard, je finis par apprendre où elle vivait, par l’intermédiaire d’un de nos amis en commun. C’était plus fort que moi, il fallait que je la voie, et que je voie mon enfant.
Je décidai donc de déménager. Je pensais aussi que c’était mieux pour mes petites sœurs de vivre dans un village, c’était plus tranquille. Elles ont besoin de calme. Parfois, elles me mènent la vie dure. Parfois, j’ai l’impression de ne pas réussir à me débrouiller avec elles. Mais elles sont la seule famille qu’il me reste, et je ne les abandonnerai jamais. Nous avons donc déménagé à Arrowsic. Cela fait maintenant quelques semaines que nous sommes installés. J’ai fait la connaissance de la psychologue du village, Nastasia. Je m’adapte, petit à petit. Je veille toujours sur mes petites sœurs, même si elles vont sur leurs dix-huit ans. Et j’ai bien l’intention de retrouver Olympe… Qui sait ce que l’avenir me réserve ?

Je m’appelle Hana, j’ai dix-sept ans et je vis en Polynésie française (un coin paumé de l’Océanie, pour ceux qui ne connaîtraient pas). Je suis en Terminale L, donc je passe mon bac ce mois-ci. Je suis une passionnée de philosophie, de lettres et d’histoire. J’aime beaucoup les RPG, et j’ai trouvé celui-ci par partenariat. J’ai eu un vrai coup de cœur pour le scénario d’Olympe (a). Voilà, j’espère que tout se passera bien sur ce forum :).

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