Sujet: CAMERON ϟ close enough to start a war. Mer 13 Juil - 0:51
Cameron Riley Lennox
« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir. »
NOM(S):Lennox. ❖ PRÉNOM(S):Cameron Riley. ❖ AGE:Vingt et un ans. ❖ ORIGINE:d'ici. ❖ STATUT CIVIL:Célibataire. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES:Employé à la bibliothèque. ❖ GROUPE:Filthy youth. ❖ AVATAR:Josh Beech.
just the way you are
Je mène une double vie. Le jour, je suis livreuse de journaux dans une petite ville du Kansas. Et le soir, je sors mon costume en cuir et mon fouet, et je sauve Gotham City bon okay, je suis une prostituée, et batman a toujours eu des fantasmes sm. Bref sinon ? Sinon je suis totalement inconnue, je me la joue mystérieuse, je suis juste venue pour Lys car il m'a fait une offre que je ne pouvais pas refuser. Bon allez, simple : j'ai dix neuf ans – et demi depuis aujourd'hui, la se-cla -. Ce forum est tout simplement parfaiiiit, j'accroche totalement au contexte et le deisgn est à se rouler par terre – d'ailleurs je me roule en ce moment même -. Niveau présence je dirais bonne, vu que je peux passer à peu près tous les jours – je suis une geek, comme chacun d'entre vous, arrêtons de le nier -. mais je suis une geek sociale, donc il m'arrivera sûrement de disparaître deux trois jours pour cause de fiesta. Ou cause de ma double vie. Allez, j'arrête de m'étaler. Tchu :loni2: .
bannière de catwalk culture & icon de marley smith.
Dernière édition par Cameron R. Lennox le Mer 13 Juil - 21:30, édité 7 fois
Sujet: Re: CAMERON ϟ close enough to start a war. Mer 13 Juil - 0:52
nothing's gonna change my world
Arrowsic • 16 ans
Ma mère tapote doucement sur la table, ses ongles claquant contre le support en bois. Elle laisse échapper un soupire, pliant finalement le bras pour reposer son visage sur sa main, tendant l'autre vers moi pour m'ébouriffer les cheveux. Je me recule un peu en souriant, essayant tant bien que mal de remettre un peu d'ordre dans ma chevelure brune, jetant un rapide coup d'œil à la grande horloge. Trente minutes de retard. Quand j'étais gosse, j'étais persuadé qu'il sauvait le monde, et que les méchants lui donnaient plus de fil à retordre quand il n'arrivait pas à l'heure pour le dîner. C'est ce que maman me racontait aussi, en essayant de me rassurer, en prenant des tons d'aventure pour me faire rêver, pour que je me jette dans les bras de mon paternel une fois le seuil de la cuisine passé. Maintenant c'était différent, maintenant que je n'étais plus un gamin, qu'il m'était arrivé de traîner en soirée ; assez loin, assez con pour voir mon père passer ses deux dernières heures de travail à s'enfiler des bières avec ses collègues. On n'est pas à Gotham city, mon père n'allume pas les feux du haut de son commissariat pour alerter batman. Arrowsic, rien que le nom sonnait pitoyable, indigne d'un grand justicier. Pas de Joker, la plus grande menace que l'on pouvait subir ici ? Des vols dans la maison de Madame Johnston, la vieille voisine et ses trente chats. Vieille folle qui laissait sa piaule ouverte la majorité du temps. J'avais arrêté de voir mon père comme un héros ; commissaire peut être, mais juste bon à pourchasser les voleurs de poule. Arrowsic, c'est le lieu de retraite anticipée pour un flic. Bières, gentilles femmes, petite maison et l'éternel clébard qui raportait le journal et jouait avec les enfants. Tableau parfait, de la famille moyenne. La porte claque, je l'entends tousser, balancer son manteau sur la chaise de l'entrée et s'approcher de ma mère, déposant un baiser brut sur le haut de son crâne. Sa main passe dans mes cheveux juste remis de l'attaque de ma génitrice et il se pose en soufflant sur sa chaise, jetant un regard en coin à ma mère qui se lève directement pour le servir. « Journée à la con encore. Le vieux Sam c'est fait voler sa voiture par deux mioches. Les gamins Lovegood. » Il secoue la tête. Retrouver le pick up du vieux Sam. Rouge, en mauvais état, ça lui avait pris quoi avec son armada de collègue ? Une heure à tout casser ? Et ensuite : bar. Après l'effort, le réconfort. Ma mère nous sert la bouffe, retrouve sa place et mon père continue à nous raconter son épopée journalière. Eclat de rire soudain, quand il plante sa fourchette dans la viande. « On en a eu deux aujourd'hui, qui sont venus au commissariat. C'est Bill qui les a reçu. 'sont plaint d'insultes. » Ma mère hausse un sourcil, pince des lèvres. « Et vous les avez aidé ? » Haussement d'épaule, nouvel éclat de rire de la part de mon paternel. « On n'aide pas ces gens là. Ce n'était pas des insultes, juste des remarques. On n'arrête pas le gamin Wilson quand il traite Martha de putain. » Mon père se penche doucement vers ma mère. « Pas de ça chez nous. Chacun chez soi et les moutons s'ront bien gardés... Enfin s'ils avaient un chez eux. » Et de nouveau ce rire gras, qui se retrouve étouffé par une gorgée de bière. Je repose doucement mes couverts, baissant la tête. Eux, la façon polie qu'il avait trouvé pour parler des pédés – version mal polie quand ma mère n'était pas là -. Mon père me pointe de la main. « Regarde, le gosse aussi ça le rend malade. » Même pas la force de relever les yeux vers lui. « Je peux aller chez Lys ? » Si tu savais papa. « Bien sûr fils. » Si tu savais que t'en héberge un sous ton toit. […] J'allonge le pas, traversant le jardin pour finalement m'arrêter devant la porte, frappant quelques coups dessus. La maison de la grand mère de Lys était devenue, au fil du temps, comme un refuge, l'endroit où je venais me planquer quand mon père avait un peu trop abusé de l'alcool, quand il balançait son venin sur tout ce qui pouvait l'entourer. Tout y passait, du gouvernement aux jeunes de maintenant, de sa femme à son fils incompétent, de Harry qui servait de la mauvaise bière au maire qui faisait mal son boulot. Tout et n'importe quoi, des hommes d'églises aux pédérastes du coin. Surtout ces derniers d'ailleurs. Et moi j'avais eu honte, j'avais encore honte, parfois, de ce baiser. Ça compte pas avec son meilleur ami hein ? La porte s'ouvre sur la grand mère de Lys, qui reste figée face à moi. Je lève la main, signe de salut. J'ai dû la réveiller, elle est plus lente que d'habitude. « Il est parti Cameron, tu ne le savais pas ? »
Arrowsic • 21 ans
A moitié allongé sur le lit, tête posée contre un oreiller, je m'amuser depuis une bonne vingtaine de minutes à balancer en l'air un ours en peluche, et à le rattraper tant bien que mal avant qu'il ne vienne à s'écraser sur ma figure. La chambre de nana par excellence ; mais plus de jeune ado, pas celle qui avait la vingtaine passée depuis longtemps. A chaque fois que je me retrouve ici, posé sur le lit telle la loque, j'ai l'impression d'être un pédophile prêt à kidnapper une gamine. Sauf que la gosse en question, elle avait déjà un an de plus que moi, et ne s'arrêtait pas de parler, de critiquer ses supers copines qui lui avaient encore fait des coups tordus, auxquels elle comptait bien répliquer. La vie de Sarah est tellement banale. Sarah est tellement banale, incapable de grandir, coincée dans sa piaule rose bonbon, entourée de peluches en tout genre et de posters. Parfois j'ai envie de l'attraper par les épaules et de la secouer en lui criant d'évoluer un peu, de partir avec moi à Londres, ou une autre grande capitale, de quitter Arrowsic, lieu où nous avions toujours vécu … Mais je n'en fais rien, peur d'un refus, de briser mes rêves. Autant prendre les devants, faire l'autruche et rester tranquillement dans mon coin en attendant que les changements s'opèrent d'eux même. Rien ne viens, tout stagne. L'ours en peluche prend une nouvelle fois son envol, et s'arrête brusquement dans son ascension. Coupé dans son élan par Sarah qui le balance un peu plus loin, plaçant ses cuisses de part et d'autre de mon torse. « Cam, tu m'écoutes ? » Je hoche la tête de haut en bas en cherchant du regard une autre peluche. « Mes parents sont pas là ... » Oui, Sarah, vingt deux ans, toujours chez papa maman, à attendre que le train passe. La jeune fille se penche doucement, venant nicher ses lèvres dans mon cou, sa main posée sur mon torse glissant jusqu'à mon bas ventre. Electro choc, j'attrape ses hanches pour la faire basculer sur le côté. « T'es devenue folle ? » Sarah passe une main dans ses cheveux bruns, ouvre des yeux ronds. « C'est pas franchement la réaction que j'attendais ... » C'était pas non plus ce à quoi je m'attendais avec elle. Fille du pasteur, catin de première il semblerait. Faux ange. Je me lève, fais quelques pas vers la porte. « Écoute, on … On devrait s'arrêter là. » Pas un mot de plus de ma part, je file. Lâche je sais. Je commence à l'entendre hurler au bout du couloir et j'allonge le pas vers la sortie. Dire que je m'étais mis en couple avec elle, fille d'un homme de dieu, en pensant qu'elle croyait à toutes ses conneries de se préserver jusqu'au mariage … J'avais tenté une fois avec une nana. Une seule et unique fois, il y a trois ans, à une fête. Impossible. J'avais mis ça sur le dos de l'alcool, histoire de paraître un brin crédible, de sauver l'honneur si tenté qu'il existe encore, et de façon à me cacher. Ce n'était pas compliqué pourtant, j'aime les hommes, mais personne ne doit le savoir. Pas même mon père qui me prend pour un bon petit chrétien, à me préserver. J'aime les hommes, j'aime un homme. Ce connard de Lys qui était parti comme ça, sans laisser de mot, sans venir me voir pour me dire au revoir. Fucking heartbreaker que je n'espérais plus revoir. Il m'a laissé en plan, mais impossible de le faire quitter ma tête. Foutue situation. Foutue bibliothèque dans laquelle je me crève à trier des bouquins pour gagner un peu d'argent. Foutue Sarah et les rumeurs qui vont courir demain. Foutu Arrowsic. Foutu Lys.
Dernière édition par Cameron R. Lennox le Mer 13 Juil - 21:21, édité 5 fois
Sujet: Re: CAMERON ϟ close enough to start a war. Mer 13 Juil - 0:56
AAAAAAAAAAAAAASH STYMEST. Épouse-moi sur le champ, maintenant tout de suite. Ou non encore mieux viens faire des bisous avec moi. Bon j'arrête de faire ma perverse, parce que bon je veux pas passer pour une folle (parce qu'en vrai je le suis pas), et j'arrête de faire la cochonne aussi parce que encore une fois je passe pour un gay (et je le suis pas non plus ). Mais bon, c'est la GAY PRIDE ce soir sur THUB. Je raconte de la MERDE putain, toutes mes condoléances. En tout cas bienvenue et bonne chance pour ta fiche. Il est tard, alors je m'excuse.
Sujet: Re: CAMERON ϟ close enough to start a war. Mer 13 Juil - 18:50
HAN MERDE ! Han putain shame on me. J'aurais pu supprimer mon message mais bon, je vais laisser parce que je rigole comme une conne là. RAPHOU, je te déteste, arrête de te moquer là ! Bon j'avoue c'est drôle mais bon.