« C'est moi ! » criais-je au travers de l'appartement. Je refermai la porte d'entrée derrière moi, alors que je déposai -ou lançai plus exactement- mes clés sur un petit meuble à l'entrée. Aucune réponse. Bon, peut-être que Leona était sortie, ou qu'elle ne m'avait pas entendu. C'était dur à croire, mais possible. Elle pouvait être trop occupée pour se soucier du retour de sa meilleure amie. Je me dirigeai alors dans la cuisine où je déposai les quelques courses que j'avais fait. J'avais profité d'être en ville pour acheter de quoi manger -de quoi se goinfrer serait plus juste-. J'avais dû travailler en ce samedi matin, mais heureusement juste quelques heures. J'avais maudit Leona au réveil de m'avoir fait sortir et boire la veille, et je l'avais détestée toute la matinée en l'imaginant encore au lit à pioncer. D'ailleurs, peut-être qu'elle dormait encore. Après tout, on avait un peu -beaucoup- forcé sur la boisson -comme d'habitude-.
J'arpentai alors notre appartement, évitai quelques tas de journaux et de coussins au milieu du salon pour me retrouver devant la chambre de Leona.

« Je peux entrer où t'es en train de te faire galocher ? » demandais-je tout en laissant mon doigt frapper contre sa porte. La porte n'était pas complètement fermée et à dire vrai, quelle que serait sa réponse j'allais entrer. Qu'importe ce que Leona était en train de faire, et avec qui, j'allais l'interrompre. Histoire de lui montrer que je venais de rentrer, pour discuter, la réveiller, l'emmerder et puis … parce que j'en avais envie. C'était une raison suffisante non? Je poussai complètement la porte et vint m'appuyer dans l'embrasure de celle-ci.

« Regardez moi ça ! Miss Leona lit autre chose qu'un magazine de mode ! » J'affichai un sourire taquin. Elle n'était pas illettrée, loin de là et je la voyais réviser parfois, mais ce n'était pas son activité favorite. C'était même rare. Alors la voir s'endormir sur ses cours me faisait rire. J'avais eu ma dose de révision l'année précédente et j'étais plus que ravie d'en avoir fini avec ça. L'avantage de travailler, qu'importe le travail, c'était de pouvoir rentrer le soir et ne rien avoir à faire. Bon je n'avais pas été une élève modèle et j'avais passé bon nombre de soirées à ne pas faire mes devoirs, mais désormais ma conscience ne pouvait plus me le reprocher. On était enfin en paix.

« T'étudies la composition d'un mojito ou tu t'es remises d'hier soir poulette ? » Moi-même je n'étais pas complètement remise. Une voix dans ma tête continuait de me dire de ne plus jamais boire, et mes paupières ne demandaient qu'à se refermer.

« Bon allez pousse toi je vais t'aider. » Je m'approchai alors d'elle et la poussa sur son lit d'une tape amicale. Je pris place à ses côtés, couchée à plat ventre, les jambes relevées. « T'étudies quoi de chiant ? » J'étais pratiquement collée à elle alors que je tentais de déchiffrer ce qu'elle avait sous les yeux. Le programme s'annonçait emmerdant -plus que si on allait simplement parler de la soirée précédente en essayant de se remémorer nos actes-, mais je souriais. J'étais contente de passer du temps avec elle, comme toujours. Quoiqu'on pouvait faire, ça m'allait. Je savais qu'on finirait par rire et délirer. Leona me faisait de toute façon délirer. Par ses remarques, ses commentaires, ses gestes, ses imitations bidons ou sa mauvaise foi apparente. On se ressemblait au fond et on se complétait. Un parfait mélange pour se divertir.

« C'est moi ! » Ah voilà le retour de la blonde à l'appartement. Enfin je dis ça, mais j'étais tellement occupée que j'avais même pas fait attention qu'elle était rentrée, d'ailleurs je savais même plus où elle était passée. J'étais dans la chambre, je n'avais même pas pris la peine d'aller ranger un peu l'appart' qui soit disant passant était un bordel. Nous étions deux filles à vivre ici, chose assez compréhensible, mais surtout que la veille, nous sommes rentrés dans un état pas possible, donc le bordel était inévitable. Je ne tenais presque plus debout et Talya, n'en parlons pas. C'était toujours comme ça quand je l'entrainais dehors, dans un bar ou dans une boite, on forçait toujours un peu trop sur la boisson, ce qui fait que le lendemain la tête toquait fort. Heureusement pour moi que c'était samedi et que je n'avais pas cours, par contre ce n'était pas le cas de ma meilleure amie, elle bossait ce matin il me semble. Encore un avantage d'être encore au lycée, à moi les professeurs sexy, à moi les sorties tout le week end et surtout à moi les grasses mat'. Je savais qu'elle avait du me maudire ce matin, mais ça lui passera quand elle verra ma belle gueule de petit ange, qu'est-ce que je l'aimais cette femme.

J'eus un petit saut au cœur quand j'entendis qu'on frappa à la porte de ma chambre, bordel j'étais tellement concentrée que j'avais eu peur. Je me calma quand j'entendis la douce voix de Talya, je souris même. « Je peux entrer où t'es en train de te faire galocher ? » En parlant de ça, j'aurais bien aimé être en train de me faire galocher si elle savait. « Ouais, comme d'hab'. » Dis-je en m'allongeant sur mon lit. J’aperçus la tête blonde de Talya entrer dans ma chambre, je lui me redressa, non elle n'avait pas eu de mauvaises surprises aujourd'hui, heureusement parce qu'elle en avait vu avec moi. Elle s’accouda en me regardant, un petit sourire au coin. « Regardez moi ça ! Miss Leona lit autre chose qu'un magazine de mode ! » Taquine la Talya. Ouais, je savais aussi qu'il fallait parfois réviser, même si j'avoue que j'étais plutôt pas douée et la concentration n'était pas mon point fort. Tant pis, au pire je savais que j'avais relu mon cours c'était assez bien. Talya pouvait rire, c'est vrai elle était indépendante de l'école elle, ça faisait un an qu'elle avait terminé avec ces conneries et maintenant elle travaillait. Je parlais des avantages de l'école, maintenant des inconvénients, les devoirs et les révisions. On ne dirait pas comme ça, mais j'avais de bonnes notes au lycée, même si j'avais décidé de passer mes exams au feeling, je voulais quand même relire un peu au cas où j'allais me planter méchant.

« T'étudies la composition d'un mojito ou tu t'es remises d'hier soir poulette ? » « Me parles pas de ça, sinon j'te jure que j'te vomi dessus. » Dis-je en souriant, cela voulait dire que je ne m'étais pas encore remise de la soirée d'hier, j'avais beaucoup bu et même si j'avais mis une limite, je n'avais pas tenu ma promesse, arrêter de boire. Foutaise, c'est impossible l'alcool m'appelait, je ne pouvais pas laisser un pauvre petit verre rempli tout seul, voyons. La seule chose que j'avais regretté, c'est de ne pas avoir ramené un garçon, me voilà en train de réviser, mes yeux suivaient les mots mais je pensais aux mecs, malin la Leona. Mes yeux se posèrent sur Talya, je fis à cet instant une bonne petite tête de chien battu, j'avais vraiment besoin d'aide et par pitié, Talya allait m'aider. « Bon allez pousse toi je vais t'aider. » Un sourire sur mes lèvres, elle s'installa à côté de moi dans la même position. Je posa des feuilles sous son nez, elle avait surement du mal à comprendre, j'écrivais toujours très rapidement mes cours donc mon écriture n'était pas au top, pourtant moi j'arrivais à me relire. « T'étudies quoi de chiant ? » « La chimie, la matière où je suis trop nulle. » Je fis la moue, c'est vrai que je n'étais pas douée, je pensais toujours à autre chose quand la prof parlait de faire des mélanges de je ne sais pas quoi, CO², O², c'était du chinois pour moi. « Je comprend rien, pourquoi on parle pas de la chimie ou de l'alchimie entre un homme et une femme ? » Dis-je en posant ma tête dans ma main. « S'ils veulent que j'ai mes examens, pourquoi ils font pas des cours de sexologie ? J'aurais 20 à coup sur. » Je rigola, je me demanda quand même ce que ça pouvait donner un cours de sexologie. D'ailleurs, je ne savais même pas ce que j'allais faire plus tard. Tant pis, j'avais encore des années devant moi.

« Ouais, comme d'hab'. » Elle mentait. Pas que c'était impossible qu'elle soit en pleine séance de galochage avec un mec, mais si ça avait été le cas, elle n'aurait pas pris la peine de me répondre. Non. Elle s'en fichait que j'interrompe un moment avec un potentiel copain. Elle préférait peut-être même me rendre jalouse parfois. Du coup, j'avais poussé la porte de sa chambre sans craindre de tomber sur une Leo les jambes en l'air. Chose qui était déjà arrivée une fois ou deux. Je souriais plutôt, amusée de sa réponse.

Et sérieusement, la voir allongée sur son lit en tête à tête avec ses feuilles de cours était très amusant. Elle n'était pas du genre assidue et cette scène était rare. Je me devais d'en profiter. Surtout que ça risquait de ne pas durer après mon arrivée. Mais je m'en faisais pas pour ma Leo. Elle n'était peut-être pas assise au premier rang à chaque cours, elle séchait peut-être la moitié du temps, et elle n'avait peut-être pas les meilleures notes du monde, mais elle s'en sortirait. C'était le genre de personne qui savait ce qu'elle voulait et qui arrivait toujours, oui toujours à l'obtenir. Elle était intelligente, maline, coquine et disons-le, très jolie. Le monde lui appartenait. Une tête bien remplie sur un corps parfaitement proportionné … la clé du succès de nos jours.

Je m'approchais de son lit, mentionnant la soirée précédente. « Me parles pas de ça, sinon j'te jure que j'te vomi dessus. » J'affichais alors une grimace avant de rire. « Charmant ma petite … mais t'en fais pas, je crois pas pouvoir te dire beaucoup plus de choses sur hier soir. » Oh non. J'avais du mal à rassembler tous mes souvenirs de cette soirée. Je savais qu'on avait mis près d'une heure à se préparer -si ce n'était plus-, on était allée dans un bar, on avait rapidement commandé deux verres, envoyé bouler deux mecs … et par la suite les verres avaient du suivre. J'avais dû tomber à un moment donné parce qu'un magnifique bleu trônait sur ma cuisse au petit matin … mais les circonstances de cet incident restaient floues.

Leo me fit alors son air de chien battu auquel je ne résistais pas. Cet air me faisait sourire tendrement avant de craquer pour ce qu'elle désirait. Là, c'était clair. De l'aide. C'était comme si elle lançait des SOS en morse avec ses yeux, qu'elle avait fait imprimer un appel au secours sur son front et qu'elle demandait à être distraite. Normal. Les cours, c'était une horreur. Les révisions encore pire, et avec une gueule de bois … n'en parlons même pas. Je vins me coucher à ses côtés sur son lit, repoussant mes longs cheveux sur mon épaule droite. Elle poussa ses feuilles vers moi et je du me concentrer pour la relire. Elle était belle … mais elle écrivait au bol total. « T'avais bu en cours ou quoi meuf ? » J'aimais bien la taquiner. C'était un peu la base de notre relation d'ailleurs. On se cherchait, on se trouvait … et quelques fois on se trouvait plus que d'habitude. « La chimie, la matière où je suis trop nulle. » Aaaaah, tout s'expliquait. Enfin je voulais dire, les petits chiffres, les abréviations et surtout le fait que je n'y comprenais rien. J'avais kiffé la chimie à l'époque -oui, l'année précédente-, mais je n'en avais pas beaucoup de souvenirs. « T'as pas le prof sexy qui donne envie de faire de la chimie à deux heures du mat' ? » Parce que moi je l'avais eu. Un prof d'une trentaine d'année, brun, les yeux verts, assez musclé, un sourire ravageur, et des fesses ultra sexy. Je bavais à son cours, c'était tout simple.

« Je comprend rien, pourquoi on parle pas de la chimie ou de l'alchimie entre un homme et une femme ? » Je riais. On était sur la même longueur d'onde. Il nous fallait un truc motivant, comme un âne pour avancer. Et dès qu'on se mettait à parler entre fille, nos conversations viraient sur les mecs et les plans avec. « S'ils veulent que j'ai mes examens, pourquoi ils font pas des cours de sexologie ? J'aurais 20 à coup sur.  » « Tu m'étonnes ! Je crois même que c'est toi qui donnerait ce cours … t'as assez d'expérience en tout cas. » Je lui donnais alors un petit coup de coude en souriant. « Mais tu peux avoir une bonne note en chimie … pas 20 ok, mais assez pour passer sans coucher avec tous tes profs. » Non, je ne pouvais pas être sérieuse plus de trois minutes en compagnie de ma Leo. « Qu'est-ce que tu piges pas ? » Je reposais alors mon regard sur son cahier. « C'est super clair pourtant ...» Phrase complétement ironique bien sûr, et ma moue le prouvait. « Les mélanges chimiques provoquent des réactions ... » J'avais simplement lu une phrase de Leo. Elle faisait dans le clair dans ses notes de cours. « C'est comme quand t'échanges ta salive avec quelqu'un … y a une réaction. Soit tu veux de la personne, soit tu te retrouves dégoutées … les atomes aussi ont une vie sexuelle. » Où était-passée mon intelligence ? Pff aucune idée. Mais j'avais peu dormi, de l'alcool dans le sang encore … et une énorme envie de m'amuser avec Leo. Mais si elle voulait être sérieuse, je ferais un effort.

Non, je n'étais pas en partie de jambes en l'air et heureusement pour Talya, parce qu'elle n'avait pas hésité de pousser la porte, de toute manière elle m'avait déjà vu dans toutes les situations. Oui, une fois elle avait poussé la porte, mais bon elle avait un bon coup dans le nez aussi, et j'étais en pleine relation avec un garçon, on était dans le noir mais quand elle a allumé j'étais un peu gênée, normal. Enfin, à l'instant présent, j'étais toute seule dans ma chambre, allongée sur le ventre, essayant de déchiffrer mes fiches de révisions, enfin mon cours. Même si j'avais envie en ce moment d'être dans les bras d'un mec, je n'avais pas trop le choix, je devais réviser, même si j'avoue que je ne savais pas rester concentré bien longtemps et comment rester sérieuse quand Talya rentre à la maison ? Impossible, surtout quand elle avait décidé de me taquiner aujourd'hui, elle n'avait pas l'habitude de me voir bosser, alors maintenant elle en profite, ça me faisait bien rire malgré tout. Elle était là, devant la porte à me regarder avec un sourire au coin, elle se fichait un peu de moi, mais je ne le prenais pas mal, j'aimais bien quand elle était comme ça, elle était drôle et cette discussion allait surement partir sur un bon délire, comme d'habitude. Elle me demanda ce que j'étais en train de faire, en déviant la question évidemment, elle me demanda par la même occasion si je m'étais remise de la soirée d'hier soir et à vrai dire, pas vraiment. Quand j'entendis mojito, ça me donnait envie de vomir. La soirée avait été bonne, même plus qu'excellente, mais le lendemain était digne d'un lendemain de bonne grosse cuite.

« Charmant ma petite … mais t'en fais pas, je crois pas pouvoir te dire beaucoup plus de choses sur hier soir. » Je fis un petit sourire au coin, elle était dans le même état que moi, au moins je n'étais pas la seule qui devait se doper au doliprane aujourd'hui. Personnellement, je ne me souvenais de pas grand chose, juste du début de soirée plutôt pas mal, il y avait une bonne ambiance, on c'était vite trouvé des compagnons de soirée, deux mecs, mais le reste était encore flou et ça me donnait mal au crâne d'essayer de me souvenir de mes gestes et du reste. Je posa ma main sur mon front en souriant à Talya, c'était désespérant.

Mes yeux et mon regard en disait long, une bonne gueule de chien battu, chose trop mignonne sur mon visage et trop rare, mais je savais qu'elle ne réussirait jamais à passer à côté de mes yeux qui disait que j'avais beaucoup mais beaucoup besoin d'aide, de plus essayer de me relire était un vrai défi, j'avais encore plus de mal de me relire que d'apprendre ma leçon, en même temps je ne m'étais pas donnée à fond et je n'en avais pas envie. Elle me demanda ce que j'étudiais, je lui répondis que c'était de la chimie, la matière la plus chiante au monde, prise de tête assurée et obligatoire pour mes examens, fuck off. Elle s'installa près de moi et je poussa mes fiches sous ses yeux. « T'avais bu en cours ou quoi meuf ? » Je riais, je savais que j'écrivais comme une merde, mais j'étais pressée et surtout perdue dans mes pensées, c'était encore un miracle que j'écrivais mes cours. « T'as un problème avec mon écriture peut-être meuf ? » Dis-je en la cherchant un peu, j'aimais bien l'emmerder aussi à ma manière, surtout quand ça finissait en mini baston, pour la rigolade, toujours. Je parlais de chimie et Talya pensait à ses cours de l'an passé, tu m'étonnes qu'elle s'en souvienne encore. « T'as pas le prof sexy qui donne envie de faire de la chimie à deux heures du mat' ? » Je sourie, elle était mon portrait craché même si j'étais surement dix fois pire qu'elle sur ce terrain là, mais elle me faisait rêver, je l'aimais cette femme. « Personnellement mon prof m'empêche simplement de dormir avec son odeur de transpi et si j'ai le malheur de mettre un peu de déo pour pouvoir survivre, il me vire de cours. » Dis-je en souriant, je ne parlais pas du même prof mais j'enviais Talya, c'était tellement cool d'avoir quelque chose de plus intéressant sur laquelle se concentrer en cours, le prof, au moins il n'ira plus dire que tu ne l'écoutes pas.

Je sourie à ma seconde phrase, l'alchimie entre un homme et une femme, ainsi que les réactions chimiques de ceux-ci étaient mille fois plus intéressant que les ions positifs ou négatifs, parfois avoir des pensées de telles m'aidait un peu, c'est vrai dans le fond c'est un peu près pareil, sauf que les atomes c'étaient plus compliqué. Je savais que cette manière n'était pas faite pour moi, par contre si les profs donnaient des cours d'éducation sexuelle, je serais parfaite. « Tu m'étonnes ! Je crois même que c'est toi qui donnerait ce cours … t'as assez d'expérience en tout cas. » Je sourie et lui tira la langue quand je reçu le coup de coude de Talya, elle n'avait pas tord. « Tu pourrais donner des cours avec moi, à nous deux je pense qu'on a assez d'expérience, pas besoin de diplôme. » Dis-je en plaisantant. « Mais tu peux avoir une bonne note en chimie … pas 20 ok, mais assez pour passer sans coucher avec tous tes profs. » Je donna une tape amicale à cette blondasse de Talya, je rigolais en même temps. « Pouffiasse. » C'était notre insulte, nous étions tout simplement deux pouffiasses, mais c'était pour rigoler. Je sentais que cette partie de révision allait tourner à tout autre chose, c'était toujours la même chose avec Talya. « Qu'est-ce que tu piges pas ? » Je fis une drôle de tête, ce que je pige pas ? La totalité. « C'est super clair pourtant ... » Je rigolais pour me moquer de l'expression de Talya qui prouvait pourtant le contraire. Je me mis sur le dos, jouant avec les cheveux de Talya. Je n'étais plus vraiment dans mes révisions, j'étais déjà déconcentrée, c'était mort.

« Les mélanges chimiques provoquent des réactions ... » J'écoutais la façon dont elle me faisait le cours, c'était marrant, je ne m’ennuyais jamais avec elle. « C'est comme quand t'échanges ta salive avec quelqu'un … y a une réaction. Soit tu veux de la personne, soit tu te retrouves dégoutées … les atomes aussi ont une vie sexuelle. » Alors là, j'explosais de rire, je m'attendais à tout sauf à ça. Elle me faisait tellement rire. Je m'installa sur ses fesses, caressant son dos pour lui faire un sorte de massage, je devais bien la détendre, après tout elle essayait de lire mes notes. « Ouais, et comment t'expliques le fait que les atomes ne bandent pas ? » Dis-je en la suivant dans son délire, j'étais loin d'être une fille sérieuse, pour la peine je pouvais le prouver.

Je n'avais pas plus de souvenir qu'elle sur la soirée de la veille, c'est vrai que l'alcool m'avait rapidement monté à la tête et j'étais surement bourrée avant elle, donc il ne fallait pas compter sur moi pour se souvenir de quoi que se soit. Je ne tenais pas tellement l'alcool, je l'avoue, honte à moi j'étais quand même dans un sale état quand j'avais trop bu. C'est simple, je pouvais pleurer, rigoler ou alors danser comme une folle sur le bar ou contre un inconnu. Je parlais tout le temps aussi, une vraie pipelette et c'était gavant parce que je répétais toujours la même question ou la même histoire. Talya a toujours été une bavarde alors bourrée ou pas ça ne change pas, mais elle doit avoir drôlement chaud quand elle a prit un coup dans le nez, parce qu'elle a tendance à faire rapidement tomber les vêtements la coquine. Elle n'a aucune pudeur, elle n'est pas timide et c'est ça que j'aime chez elle. Au moins, il est clair qu'on ne passait pas une seule soirée à rouiller ou à s'emmerder au comptoir. Si nous étions seule, on pouvait se raconter des trucs, des scénarii qu'on se faisait dans nos têtes rien que pour rigoler et pour passer le temps, mais généralement nous ne sommes pas seule bien longtemps, c'est vrai qu'on est assez attirante et on passe toujours une bonne soirée en notre compagnie, parfois on retrouve même des rencontres comme ça un soir, c'est agréable.

J'étais partis à des bornes de mon cours de chimie alors qu'elle était toujours là à lire ou du moins essayer de lire mes notes. Je n'étais pas une fille sérieuse, en cours c'est exactement la même chose, je restais genre concentrée dix minutes avant de dévier mon attention quitte à entrainer quelques personnes de ma classe avec moi. Les professeurs disent parfois que je suis l'élément perturbateur de ma classe, mais au moins l'heure de cours passe dix fois plus vite. La preuve, alors qu'on parlait de mon écriture, elle fit une remarque alors je répondis, lui demandant si elle avait un problème avec mon écriture, mais tout ça avec une pointe d'humeur en rajoutant "meuf". « Clairement ! » On explosa de rire ensemble, on était encore sous l'emprise de l'alcool de la veille alors un rien pouvait nous faire rire, dans ce cas c'était mon écriture illisible. Alors qu'elle me narguait en disant qu'elle avait eu le prof le plus canon du lycée, moi je lui décrivais mon magnifique professeur *ironique* « Beurk. Heureusement que je l'ai pas eu. Moi je dormais pas parce que je fantasmais grave sur mon prof … il m'a d'ailleurs fait un tas de truc cochon dans ma tête ... » Je souriais, elle était vraiment très forte et me connaissait par cœur, elle savait que c'était ce genre de conversation mes préférés et que j'étais toujours op à parler dans ce genre de chose, de plus son petit sourire coquin en disait long. J'avais besoin de détails ! Des détails ! « Dans ta tête il a jamais voulu faire un truc à trois avec ta charmante meilleure amie Leona ? » Dis-je en plaisantant. Personnellement, si c'était une vraie demande, je ne dirais jamais non, ça serait mal me connaitre. « Va en cours avec un masque et un tuba, t'évitera de le sentir comme ça … ou sniffe ton parfum pendant le cours. » Pas mal les idées. « J'ai déjà voulu sniffer de la gomme en cours, mais il me l'a confisqué. Tu vois j'ai même pas le droit de sniffer tranquillement en cours. » Dis-je avec un air sérieux, comme si c'était normal de sniffer en cours, évidemment je savais que c'était interdit mais bon c'est aussi une question de vie ou de mort. Surtout avec ce prof.

Je vis la langue de ma blondasse préférée sortir de sa bouche. Je souriais, j'aimais bien quand on jouait aux gamines, c'était un jeu comme les autres même si dans le fond nous étions toutes les deux matures. Nous étions vraiment semblable toutes les deux, c'était la femme de ma vie. On était passé du cours de chimie au cours d'éducation sexuelle, comme quoi en quelques secondes on pouvait passer du coq à l'âne, même si dans ce cas je préférais largement parler des "faux" cours d'éducation sexuelle. « Mouais … j'aurais encore besoin de quelques cours de ta part pour atteindre ton niveau de connaissance en la chose … mais on se débrouillerait pas mal toutes les deux. » Ce n'était pas faux, la plus catin des deux c'était bien moi. Je m'étais déjà fait la moitié de mon lycée, j'avais pas honte même si les filles n'avaient pas beaucoup de sympathie pour moi, voilà pourquoi je n'avais pas beaucoup d'amies, plus des ennemies pensant être mes rivales. Heureusement que Talya était là, elle valait toutes les amies du monde. « Faudra juste te contrôler pour pas violer tes élèves. » Je rigola. « Moi violer les élèves ? Jamais de la vie, ils seront tous consentent. » Je lui rendit son sourire à son insulte aussi. C'était ma pouffiasse, j'étais sa garce, ça marchait comme ça entre nous. « Garce. »

Elle était à la limite plus concentrée que moi sur mes propres cours, moi je m'étais déjà enfuit. Je n'étais pas étude, c'était gavant et sachant que j'avais déjà des acquits parce que je n'étais pas qu'une simple garce, mais j'étais aussi dotée d'une grande intelligence. Il ne faut pas se fier aux apparences, je ne suis pas une bimbo nymphomane comme tout le monde le pense, quelque chose je plus sincère se cache au fond de moi, il suffit juste de bien creuser, c'est aussi du à mon passé, ma famille d'accueil et ma famille biologique, tout ce que j'ai du vivre seule sans l'aide de personne. C'est le genre de chose que je cache à tout le monde, restant mystérieuse sur mon histoire et préférant être traitée de biatch que blablater sur ma vie. J'étais comme ça et pourtant j'étais intelligente, si je bossais, je pourrais même être la première de la classe mais je n'avais pas de motivation, c'était ce manque qui me poussait à me reposer sur mes acquits et à être paresseuse même si mes notes me convenaient parfaitement. Je savais que j'allais avoir mes examens, j'étais confiante. Bref, après d'avoir joué avec ses cheveux, je me mis sur elle pour lui faire un petit massage, on disait que j'étais plutôt douée, que j'avais des doigts de fée, alors j'en profitais pour faire un peu de bien à ma meilleure amie, il fallait bien que ça serve à quelque chose.

Restons concentrée dans nos explications des atomes et autres choses super compliqué qui rentrait dans une oreille et sortait de l'autre. Elle compara les atomes à un homme et aux relations entre un mec et une fille, elle partait assez loin et moi je l'a suivais en lui demandant pourquoi les atomes ne bandaient pas, pourquoi ils ne réagissaient pas de la même manière qu'un mec. « Hum ben ... » Je souriais, j'attendais son explication avec impatience, elle a toujours su me faire rire et délirer. « Plusieurs possibilités. Soit ils ont pas les attributs nécessaires, soit les atomettes avec leur cape ont besoin de tes fameux cours d'éducation sexuelle au chapitre 'comment faire bander un mec ?' » Je l'a voyais prendre un stylo et tourner les pages de mon cahier alors que je ne répondis rien, la laissant faire son cours de chimie bien à elle. « Mais pour l'atomette c'est pas si facile d'atteindre le cœur de l'atome tu vois. » Ce que je voyais à l'instant c'était un gribouillage. « Faudrait lui trouver un moyen simple de contourner les ions et les électrons qui sont en manque grave … sans parler des neutrons qui sont les pervers de l'histoire. » Elle me perdait encore plus, j'avais totalement décroché depuis le mot cape alors que j'étais passionnée par le dessin qu'elle venait de faire sur mon cahier. Je vis la tête de la blonde se relever vers moi, attendant une réponse de ma part alors que mon sourire était toujours dessiné sur mon visage. « Pour faire court, je vais donner des cours d'éducation sexuelle aux atomettes histoire de leur apprendre à provoquer une réaction chez les atomes pour qu'ils produisent des autres atomes. » Dis-je sérieusement. « Le problème c'est qu'éviter les ions en manque c'est plutôt difficile. » Je me gratta le menton avant de prendre l'oreiller derrière moi et de m'éloigner du lit en le jetant sur Talya. « Ca t'apprendra à me distraire avec tes histoires d'atomette. » Dis-je en rigolant et en courant jusqu'au salon, appréhendant le retour de Talya, j'en rigolait d'avance.

Ce n'était pas notre faute, notre relation était basée sur ça. C'était ma meilleure amie et j'étais de nature ouverte et sans gêne alors je savais que je pouvais parler de tout avec elle. Elle ne se plaignait pas, aucun tabou entre nous, on pouvait passer des heures à parler de sexe que se soit des fantasmes ou alors de nos expériences à nous, comme on pouvait parler d'autre chose. Évidemment même si nous passons pour deux cruches nymphomanes nous étions beaucoup plus que ça, nous avons des valeurs et voilà, sauf que nous nous ne sommes pas coincée comme la plupart des élèves du lycée ou des gens de la ville. On sait s'amuser et à votre avis pourquoi je m'entend aussi bien avec Talya ? Parce qu'elle est comme moi, en moins pire heureusement pour elle, mais dans le fond nous étions presque pareille. Ainsi était notre quotidien, passer des heures à parler de tout et de rien, de rigoler, de s'imaginer notre vie en mieux, de rêvasser et de vivre quoi, c'était comme ça que je voyais ma vie, avec Talya pour toujours. Sans elle, elle serait bien morose ma vie quand même, c'était un peu comme un rayon de soleil, je suis trop romantique. C'est tout simplement la meilleure chose qui ai pu m'arriver dans ce monde -après ma naissance of course-.

Bref revenons à nos moutons, nous parlions encore du professeur sexy que Talya avait eu la chance d'avoir, elle me dit qu'elle s'imaginait pleins de trucs coquins dans sa tête et pour plaisanter je lui demanda si elle avait déjà imaginé que j'étais là, en gros une partie à trois. Elle fit mine de réfléchir, comme si elle n'y avait jamais pensé. Menteuse ! Je rigolais d'avance. « Mmmh, dans ma tête il a voulu faire un tas de choses … et on en a d'ailleurs fait un tas. Mais à trois … » Petit suspens de sa part. « Oh oui deux fois. La première il voulait simplement que tu filmes et que tu nous apportes des boissons une fois fini … et la seconde ... » Je laissa un petit rire s'échapper. Déjà je n'étais pas d'une grande utilité pour la première fois et ce n'était pas vraiment un truc à trois, je fis donc la moue. Moi je ne voulais pas tenir la caméra, je n'étais pas voyeuse non plus. Elle fit un pause avant de parler de la seconde fois qu'il avait eu envie de faire un plan à trois. Elle me faisait languir, alors pour qu'elle se dépêche le lui donna une tape amicale, sans être méchante mais elle savait que je voulais savoir. « Ouais, là tu participais vraiment … d'ailleurs t'y embrassais comme une déesse. » Ah c'était pas trop tôt. « Normal, je suis une déesse. » J'affichai un sourire avant de me lever du lit et de défiler comme un mannequin, rien que pour taquiner Talya. Elle avait l'habitude de ce genre de remarque et c'était pour plaisanter. Je fis un mouvement de la tête, lança mes cheveux et tapa la pause. Je pense que j'embrasse bien, en tout cas personne ne m'a jamais dis d'arrêter, au contraire on en redemande. Je retourna sur le lit. « Je suis sûre que vous avez kiffé tous les deux quand j'ai participé. Il t'a même redemandé, hein le coquin. » Dis-je en lui tirant la langue.

Voilà un bon exemple, on pourrait parler deux heures du professeur sexy qu'avait eu Talya. Mais bon, il fallait bien qu'on se stoppe à un moment rien que pour parler du prof, le grand contraire du prof sexy, que j'avais le droit d'avoir en cours. Un cauchemar, un mec trop dégueulasse. Rien de mieux pour casser l'humeur coquine des filles que de parler de ce prof qui ne sait pas que le déodorant existe, d'ailleurs je suis sûre qu'il ne sait pas que le savon sert à se laver le corps. Rien que d'imaginer ça me donnait la gerbe. On parlait de sniffer de la gomme histoire de trouver une solution pour que je puisse dormir en cours sans être dérangée par la superbe odeur de mon prof. « Oooh ma pauvre chouchounette … » Oui pauvre de moi, je n'avais même pas le droit de sniffer de la gomme tranquillement. Je fis mine de bouder quand elle me plaignait. « Il abuse quand même … si on peut même plus sniffer en cours … t'as plus qu'à lui imaginer une tête plus sexy ou à sécher ses cours. » Essayer d'imaginer mon prof avec une tête plus sexy... un peu bizarre je pense. Sécher les cours, j'y ai déjà pensé mais pour l’assiduité je dois aller en cours, histoire de ne pas me faire virer du lycée quoi. « Et tu peux aller taper l'incruste dans la classe de Monsieur Sexy ! » Ah ! Pas conne l'idée. « Han ouais... mais non. Il donne des cours au niveau d'en dessous, aux premières. » Je posa ma tête dans ma main. Ouais, pourquoi pas aller squatter les cours de monsieur sexy.

Parlons un peu de sexologie. C'est vrai qu'on y pensons bien nous deux associées on ferait des malheurs. Nous sommes douées niveau sexe & on pourrait donner des cours. Vu toute la thune que les profs gagnent, on pourrait devenir à l'aise avec ça. Heureusement ce n'était qu'un délire parmi tant d'autre, mais c'était bien de parler de ça, ça me faisait oublier mes révisions mais tant pis. Je serais le prof et Talya mon assistante, en cas de démonstration, je veux bien me dévouer. Talya me lança un pique en disant que je devrais me contrôler afin de ne pas violer les élèves. Je répondis qu'ils seront tous consentent alors il n'y a pas de soucis avec ça. « Garce ! » Quand elle se faisait passer pour une prude coincée, j'adorais ça. Son visage outrée me faisait rire, alors je riais. Un petit sourire coquin sur mes lèvres et je passe une main dans les cheveux de mon amie afin de la décoiffer. Ouais, j'aimais l'emmerder. « Genre c'est quoi cette gueule de prude. Madame j'ai dansé à moitié à poil sur le bar hier soir. » Je ne me souvenais pas vraiment de la soirée d'hier soir, mais quand elle était bourrée elle dansait, on avait même le droit à un stip tease gratis avec elle. Je rigolais. J'avais bien de la chance d'avoir Talya, je m'amusais avec elle comme avec personne, moi qui n'a pas beaucoup d'amis ici. Bien que je sois assez connue dans le ville, ma réputation n'est pas au beau fixe, voilà pourquoi pas beaucoup m'appréciait dans la ville, mais Talya passe au dessus de tout cela. Elle avait besoin de s'intégrer en revenant de Russie et on s'est rencontrée, un duo invraisemblable avant, mais maintenant c'est une évidence, on se ressemble tellement intérieurement. Sans cela, elle ne serait pas ma meilleure amie.

Tout à commencé par une petite discussion et maintenant nous sommes colocataires dans notre petit appartement. Si c'est pas beau ça ? Depuis presque deux ans, nous sommes inséparables, la meilleure des amitiés que je rêvais d'avoir. Elle c'est ma meilleure amie et elle était là à essayer de m'aider dans mes révisions, enfin m'aider à sa manière en rigolant et en déconnant. Alors que j'essayais de réviser ma chimie, elle partait loin. Tellement loin que j'avais décroché à la première fois qu'elle avait dit le mot atomette. Je n'avais pas besoin de réviser de toute manière, j'avais des acquits et je savais que j'avais l'intelligence nécessaire pour réussir mes examens. J'avais écouté en diagonal et je résuma un peu près, c'était tellement con ce que venait de dire. « Ouais, pas plus compliqué que ça. » Pas plus compliqué que ça ? C'est vrai dit comme ça je comprenais bien mieux ma chimie avec les mots de Talya mais je ne pouvais pas aller aux exams en disant ça comme ça. « C'est tout aussi difficile que d'éviter une Leo en manque … tu devrais avoir la solution du coup nan ? » Je resta bouche bée et puis j'explosais de rire. C'était une garce quand elle s'y mettait elle aussi mais c'était toujours pour rigoler, je le comprenais bien. « Sale garce ! » Dis-je pour répondre à son pique. « Une Leo en manque ? On n'y échappe pas. » Un sourire coquin aux lèvres.

Pour prouver que j'étais bel et bien parti et je m'étais éloignée du sujet, je m'étais même levée du lit pour laisser Talya galérait avec mes fiches de cours mais pas pour longtemps car j'eus l'idée de l'emmerder un peu, lui lançant un coussin à la gueule. J'étais une gamine je le savais, mais j'aimais me distraire en emmerdant les autres, Talya la première c'était toujours plus marrant. Je me dirigea dans le salon avant de me faire rattraper par Talya, j'attendais sa vengeance et d'ailleurs elle cria dans l'appartement. « Tu vas voir ce que tu mérites toi ! » Je l'entendais courir, elle venait de se lever du lit pour venir me rejoindre au salon. Elle courrait drôlement vite, elle me rattrapa et me donna un coup de coussin dans les jambes. Je tomba comme une grosse merde sur le canapé, heureusement qu'il était là. Ce n'était pas fini, elle se jeta sur moi pour me chatouiller, horrible je détestais ça, j'étais méga chatouilleuse. Je criais comme une folle avant d'exploser de rire, je détestais quand elle me faisait ça, je pouvais rien faire quand elle me chatouiller juste bouger comme un asticot, ce qui la déstabilisait. « La vengeance de l'atomette ! » Elle était fière mais pas pour longtemps. A force de bouger j'écartais les jambes et elle tomba sur les fesses au sol.

Je me leva sur le canapé pour passer par derrière pour l'échapper. Je ne savais plus trop quoi faire pour me venger, je me dirigea donc vers la salle de bain, saisissant une vieille mousse à raser mais pas le temps de me retourner que Talya était déjà derrière moi. Je sursauta, elle m'avait fait peur et par reflex j’appuie et baaaam la mousse à raser sur la blonde.