Alors ça, ce n’est pas une bonne idée. Mais alors vraiment pas. On ne dit pas à quelqu’un comme moi qu’elle à une partie pour dire ce qu’elle veut et qu’elle peut faire des blagues pourries. Faut être pro-suicide pour m’autoriser ça. Parce que, de un, je parle souvent pour ne rien dire. De deux, je vais faire une montagne de pas grand-chose et de trois, je risque de faire un pavé que personne ne lira. Mais bon, je promets de garder la blague pourrie pour la fin. Histoire que seul les courageux y ait droit. Oui, je suis cruelle dans mon genre, veuillez m’excuser. *sbaf* Bref. Mon pseudo sur la toile est HARETON V. (histoire tout à fait passionnante, que celle de mon pseudo… Je vous la raconterais bien, mais on risque d’y mettre des jours.), mon prénom est Sabrina (mais tout le monde m’appelle Sab et d’ailleurs, si vous voulez, c’est de mise pour vous aussi. :p) et j’ai dix-neuf violons. J’approche doucement de ma deuxième décennie, j’avoue que je flippe ! *out* Je suis belge de Belgique (incroyable, je sais) et je suis totalement insupportable. (a) CE FORUM DECHIRE LE STRING DE MEME. Et en plus, il me permet de rp avec ma Mie chérie. Ce n’est donc que du bonheur. De l’extase en petite bouteille. Un début d’orgasme jouissif. ---->[] Et donc, je vais me taire pour enfin faire la petite blague tant attendue… Jésus demanda à Croco de dealer, et Croco deal ! (j’espère que je ne vous ai pas fait peur, sinon, je suis dans la merde.)
je suis parti d'un bout du monde, On vous a déjà parlé de la vie et de la merde qui en découle ? Chez Colton Aames, c’était tous les jours que ce genre de soliloque avait lieu. Il avait toujours été un enfant sage et discipliné. Lorsque les voisins l’apercevaient dans le jardin, ils ne pouvaient s’empêcher de sourire. Cet enfant était un petit trésor. Une merveille de petit prince. Il était poli, soigné et respectueux. On ne pouvait pas en dire autant de tous les autres sacripants qui peuplaient leur quartier. Les autres étaient tous turbulents, violents et trop bruyants. Alors que lui, assis au milieu de l’herbe, il se contentait de lire une bande dessinée. Vous savez, ces livres remplis d’images. Cette façon que les artistes avaient de peindre un nouveau monde. Un monde plus beau et parfois plus juste. Avec des héros en collant que les enfants adulaient plus que tout. C’était sa passion à lui. Parce que justement, dans son monde, il n’y avait personne pour lui porter secours. Les voisins avaient beau le trouver adorable et charmant, aucun ne savait ce qu’il se passait derrière la jolie barrière blanche. Le père Aames n’était pas exactement le genre de père parfait sans le moindre défaut. Mais après tout, la perfection était ennuyeuse et ce n’était donc pas cela que Colton trouvait gênant. Ce qu’il n’aimait pas, c’était de voir que tous étaient capables de l’aimer… Sauf lui. Il n’avait jamais eu le cran de lui dire qu’aimer, c’était beau et facile. Qu’aimer, ça ne s’apprenait pas et que c’était naturel. Qu’aimer, c’était l’une des choses qui nous rendait vivant. Jamais il n’avait sur lui murmurer ces trois mots que tout enfant est en droit d’entendre : je t’aime. Au fond, lui aussi avait dû l’aimer. Au fond, lui aussi devait le trouver charmant. Mais peut-être que c’était enfui trop profondément pour qu’il ne puisse l’exploiter. Peut-être que les choses étaient plus compliquées qu’il ne le pensait, lui, petit garçon. Pourtant, Colton avait toujours eu l’impression de faire de son mieux et d’aider son père à accepter les choses telles qu’elles étaient et non telles qu’elles auraient du être. Oui, sa mère travaillait tout le temps. Oui, elle n’avait pas tout son temps à leur consacrer. Et alors ? La vie ne devait-elle pas continuer malgré tout ? La vie n’étaient-elle pas telle un fleuve, un courant un bravé ? C’est ce qu’il avait lu et c’est ce qu’il avait cru. Alors, il se montrait toujours présent et disponible. Négligeant par moment ses devoirs pour s’occuper de son père déprimé. Négligeant sa vie d’enfant pour le voir sourire à nouveau. Il avait huit ans. Il avait besoin de tendresse, de câlin, d’amour, de compréhension, d’écoute, de soutien, de présence… Il avait huit ans et il avait besoin d’un père. Au lieu de ça, il n’avait écopé que d’un vieux personnage trop fatigué et aigri. Devenu vulgaire, méchant, blessant et parfois violent, même. Mais il l’aimait. Il l’aimait plus que cela n’était permis. Et puis, il y avait Angus qui lui permettait de tenir le coup… j'étais trop grand pour me courber, « Arrête de croire ce que tu lis, Colt. Les livres, c’est que des mensonges. » Une voix résonna dans la maison, alors qu’installé dans le canapé, le jeune garçon lisait sa quinzième bande dessinée de la journée. Il leva les yeux vers son père et retint un soupir exaspéré. Ce refrain, il l’entendait tous les jours. Il lui répétait sans cesse que ses héros favoris n’existaient pas et que jamais la fiction ne rejoindrait la réalité. La vie ce n’était pas un combat entre Batman et Joker, la vie c’était pire que ça. Plus dur. Plus douloureux. Plus injuste. Et il fallait qu’il s’y fasse. « Je le sais. » Au début, il avait essayé de lui expliquer qu’il avait tort. Que tout cela ne pouvait pas être uniquement fantaisie. Quelque part, ici et là, il devait bien y avoir une once de vérité. C’était juste que les adultes étaient incapable de la voir et qu’il était plus simple pour un enfant d’y croire. Il s’était souvent défendu et avait crié combien il avait tort. Qu’il aurait beau croire que tout était fini, ce ne serait jamais le cas s’il y avait des gens pour y croire. Mais avec le temps, il avait appris à laisser tomber. À lâcher prise face à lui. Ses monologues entêtés et vulgaires avaenit eu raison de lui. Il était fatigué, fatigué de lutter. L’enfant qu’il était était déjà bien trop abîmé, de toute façon, alors à quoi bon ? « Et tu commences à me gonfler avec tes grands airs ! Tu te prends pour qui, hein ? L’homme de la maison peut-être ? Mais tu n’es rien ici, tu n’es personne. Tu n’as jamais compté d’ailleurs. Si ta salope de mère avait au moins eu la décence de m’ôter cette épine du pied. Mais non, bien sûr ! Fallait qu’on garde le marmot hein. Je suis certain qu’elle a pensé que t’étais un putain de cadeau. Pauvre conne. Tu dois tenir d’elle. » Il referma la BD qu’il tenait à la main, s’approcha de son père et déposa un baiser sur sa joue. Comme si tout ce qu’il venait de dire n’avait pas la moindre importance. Et ça n’en avait pas la moindre à ses yeux. Il savait qu’il l’aimait. C’était juste qu’il était incapable de le montrer, voilà tout. D’ailleurs, avec le temps, il était devenu comme lui. Il restait poli, avenant et disponible. Sauf qu’il se refusait tout bonnement de verser une larme ou de montrer son affection. Les câlins, les bisous et autres caresses étaient proscrites. Il était presque aussi froid que la pierre. Mais il avait passé tellement de temps à être adulte étant enfant, qu’il était devenu enfant en vieillissant. Peut-être comme Benjamin Button. Sauf que lui, ce n’était que spirituellement. Quoi qu’il en soit, il avait aimé son père mais quelle ne fut pas sa joie lorsque par un beau matin, alors qu’il fêtait ses huit ans, il avait quitté le domicile familial. et j'ai marché le long des routes.
chapitre deuxième ; imaginary friend
danse, petite, danse, « T’es plutôt mignon, tu sais, Colton. ». Je suis un gamin et j’agis comme tel. J’emmêle mes doigts, baisse les yeux et murmure un inaudible merci. Cette nana est vraiment très belle. Sa voix suave chamboule tout dans mon boxer et je n’y comprends rien. Bon sang, comment peut-elle me trouver mignon ? Je ne suis qu’un môme de dix-sept ans qui ne connait rien à la vie et qui n’est jamais sorti de chez lui. Je ne sais même pas ce qu’elle fout dans ma piaule, c’est vrai, merde qu’est-ce qu’elle fout là. Le pire c’est qu’elle prend ses aises. Ses doigts courent partout sur mes meubles. Sur mes stupides collections de figurines Star Wars. Bordel, ce que je m’en veux de ne pas les avoir bazardés quand ma mère m’a si gentiment fait remarquer que je n’avais plus l’âge pour ces bidules sans intérêt. Je rougis violemment lorsqu’elle s’y attarde et rit de bon cœur. Serait-elle entrain de se moquer de moi ? Je ne préfère pas y songer. Renfrognant mon visage boudeur, je découvre mes baskets pour la première fois… et bon sang, j’ai vraiment mauvais goût. Je tente quand même un regard vers la belle et m’aperçoit qu’elle a stoppé ses investigations. Tout son être est centré sur le mien, ce qui me fait rougir de plus belle. Seigneur, est-ce que cette bombe est entrain de me mater de son regard d’acier ? Une chose est sûre, il me transperce de part en part, j’ai l’impression de n’être qu’un stupide ectoplasme incapable de foutre un pied devant l’autre pour prendre la fuite. Alors je souris. Comme un abruti de première : je souris. Je me giflerais bien ! Je suis entrain de ma taper la honte de ma vie et ce devant un cadeau de la nature dont je ne sais rien mais qui squatte ma chambre comme si tout lui était acquis. Et franchement… Tout lui est acquis. Je n’ai pas la force de la faire fuir. Je n’ai pas la force de la repousser. Et je n’ai même pas envie qu’elle franchise cette fichue porte. Et inconsciemment je me place devant. Comme si je pouvais lutter et l’interdire de sortir. On se croirait dans un film à petit budget. Effet spécial : ni vu, ni connu, l’acteur n’a pas d’arme mais sa main derrière le dos fait frissonner le public. Oui, ou pas. Qui frissonnerait pour une main dans le dos ? Sans doute personne. Et comme je ne suis personne, je frissonne de la voir s’approcher de moi. Tout en lenteur. Tout en douceur. Tout en candeur. Mon cœur palpite à du cent à l’heure. Mais bordel, qu’est-ce qu’elle me veut cette fille ? Et c’est alors que je me rends compte d’une chose. Mais je suis chez moi ! Je fais ce que je veux, je dis ce que je veux. Pourquoi je me la boucle ? Prenant mon courage à deux mains, que je place au niveau de mon bas-ventre histoire de ne pas subir pire humiliation, je la défie du regard. « Euh. Excusez-moi mais… Qui êtes-vous ? On se connaît ? » Elle me sourit et ses dents tellement blanches m’éblouissent. Ouah, est-ce qu’elle utilise Colgate ?! Voilà que je me perds encore en pensées débiles. Mais tout cela s’envole bien vite lorsqu’elle est à deux centimètres à peine de moi. Elle caresse mon nez du bout de son index et m’offre un clin d’œil comme jamais personne ne m’en a déjà fait auparavant. « Je suis attristée de te voir poser la question. Je pensais que tout était évident, claire même, entre nous. » Quoi ? Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? Je n’y comprends rien. Ses mains glissent le long de mes épaules et s’emparent de mes mains. « Allons mon mignon, ferme les yeux. » Je fais ce qu’elle me dit. Docile, j’obéis. Comme un bambin à sa maman chérie. Je crois même que je n’ai jamais écouté ma mère comme je viens de le faire avec cette parfaite inconnue. Mais je me sens en confiance. Comme si elle et moi, nous ne faisions qu’un. C’est un étrange sentiment que je n’ai encore jamais éprouvé avant cela et j’ai un peu peur. Je ne sais pas où elle veut en venir et pourtant je le suis. Elle continue de parler et sa voix me berce. Ma barque avance au gré de sa rivière. C’est une drôle d’image que j’ai sous les yeux mais j’aime plutôt cela. Et soudain, c’est le trou noir. j'aimerais entrer dans tes rêves pour tout détruire, « Alors ‘man, ça fait quoi d’avoir un fils barjo ? » – je faisais allusion au fait que pendant longtemps je m’étais cru au pays des merveilles. Tu sais, comme cette gourdasse qui poursuivait un lapin blanc avec une montre. Sauf que moi, ce n’était pas un lapin blanc que je poursuivais mais une poupée gonflable du nom de Daisy Daisy. Je ne te raconte même pas comme elle était belle, à tomber. Je crois que, quelque part, je devais être amoureux de cette Daisy. Mais ça on s’en tape. On retiendra juste le fait que j’ai du prendre des cachets pendant plusieurs années. Parce que Daisy représentait pour mes parents une entrave à mon éducation. Je n’avais jamais rien entendu de plus débile que ça. Et pourtant, Daisy disparut. Enfin, je le fis croire au début. Mais par la suite, mon fabuleux mirage s’estompa ne laissant derrière lui que des trainées de poudre. J’en avais mal au bide. J’aurais aimé en crever plutôt que de perdre ma seule alliée. Pourtant, je m’y suis fait. Je n’ai pas eu le choix. Mais je suis sûr que quelque part en moi, il y a toujours une part de Daisy Daisy. « C’est merveilleux... » Merveilleux. Mielleux. Fabuleux. Spongieux. Elle en avait des tas. Des mots dans son vocabulaire. Des tas qu’elle me balançait à la voler. « Mais Colt, sache que je ne me délecte de ta présence que lorsque tu ne fais pas ce regard de chien battu. » Ma mère. Elle était vraiment trop mignonne. Toujours le mot pour rire. Les répliques assassines, celles qui te transpercent de part en part et qui te dis qui tu dois être. Ma mère. Cette fichue bonne femme. Qu’est-ce que je pouvais l’aimer. Pour son vocabulaire extravaguant, les tenues flash qu’elle portait, son fanatisme pour les séries à l’eau de rose, la facilité avec laquelle elle me cernait, cette façon de m’aimer sans jamais me trahir, la confiance qu’elle avait en l’être humain, sa passion pour l’art abstrait et complètement minable. Simplement parce qu’elle était elle-même et ce peu importe l’endroit où elle se trouvait, ma mère, c’était une déesse. « Oh ‘man, déconne pas. Tu sais bien que ça de la faute de Ted en plus. » - « Oui, c’est toujours la faute de Ted si tu tire une gueule jusque par terre et que tu nous les casses avec tes jérémiades d’ado boutonneux. » Ma mère. Cette déesse. Tout l’inverse de Ted. Je le détestais. Ted. Ted. Ted. Elle pensait que Ted était l’un de mes meilleurs amis du lycée. Ce gars complètement disjoncté qui passait devant la maison avec son skate. Je n’ai jamais osé lui dire que Ted, c’était le gars qui me triturait la cervelle à longueur de journée. Je lui parlais de Ted comme d’un gars réel. Comme d’un gars que tout le monde connait mais dont tout le monde n’en à rien à foutre. Je lui disais que Ted, c’était un mec que je supportais par pur esprit de générosité. « Ted s’est fait largué aujourd’hui et il était dans tout ces états. Je te jure ‘man, ce n’était pas beau à voir. » Ce Ted là… C’était moi. Parce qu’au fond, on a tous un Ted en nous. Ce gars qui n’en fait qu’à ça tête. Celui qui pense connaître tout sur tout mais qui ne sait même pas écrire son prénom. Celui qui voudrait changer de vie mais ne sait pas comment s’y prendre. Celui qui pourrait prendre notre place que personne ne pourrait s’en rendre compte. « Putain. Ce que je suis génial. Je m’aime. » Et en plus, c'est un putain de vantard. Sa voix martelait mes tempes. Je devais être malade. Incompris. Fous. Inconscient. Je ne sais pas mais une chose était sûr, jamais ma mère ne serait au courant de ce petit passage à vide de ma vie. Personne ne le saurait d’ailleurs, même pas lui. Foutu con qui pour un oui, pour un non, disparait de la circulation. empoisonner l'air que tu respires.
chapitre troisième ; one word
je ferme les yeux quand c'est toi qui conduis, souvent, je fais semblant de rire pour camoufler mes soupirs. Le monde m’ennuie. J’ai beau regarder l’horizon avec passion, je n’y vois que des désillusions. Mais je ne compte pas faire de ma vie un sordide conte de fées. Je veux avancer, rire, crier ! Je veux être libre. Mais la liberté… c’est illusoire selon moi. Je n’y ai jamais rien compris et je ne suis pas sûr de vouloir y comprendre quoi que ce soit. La liberté est illusoire. La liberté est un mensonge. C’est un leurre qu’on offre aux gens trop naïf. Un cadeau empoisonné de la vie. Et je n’aime pas ce genre de cadeau. Pendant longtemps j’y ai cru. Sans le comprendre, je croyais en tout ça. Je croyais en mon rêve d’évasion, à mon rêve de vie, à la liberté d’un avenir adoré. Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’y cru. Longtemps. Trop longtemps. Et pour rien. La liberté n’existe pas. La liberté est un mensonge. J’ai beau le répéter, ça n’y changera absolument rien. Tout ça n’a beau être que du vent, je suis un putain de con. Je veux croire en tout, sourire pour rien et me régaler de la vie. Mais cette foutue liberté… Bon Dieu, ce que j’ai pu y croire ! Pourtant, la liberté, c’est plutôt paradoxale comme concept. On ne peut être libre s’il n’y a aucune barrière à transgresser. Mais à partir du moment où il y a des règles, la liberté ne se voit-elle pas bafouée ? Au fond, la liberté, si durement acquise, n'est autre qu'un exil déguisé. On cherche à fuir une vie qui ne nous plait pas. Un environnement qui ne nous ressemble pas. Tout autour de nous est pâle, sans couleur, sans saveur. Ça nous fait peur, limite on pleure. On ne comprend rien et pourtant, on continue d’avancer. Je ne connaissais rien à la liberté mais je rêvais d’y goûter. C’était un rêve, une envie inavouée, une passion à assouvir. Alors, j’ai cessé d’y croire pour enfin voir. Voir ce que tout cela était, voir où tout cela pourrait me mener. Voir simplement la vie comme elle est et la prendre comme elle vient. Je quittais tout. Je vivais pour tout quitter. Je le savais depuis longtemps, je n’étais pas fait pour une vie de pépère minable. Moi ce que j’aimais, c’était la sensation de vivre chaque jour comme le dernier. Je ne suis pas un anarchiste, je conçois juste qu’il est impossible de ne pas saisir sa liberté quand l’occasion nous est offerte. Et ça, y est, j’avais eu mon occasion. Je ne suis pas un anarchiste, juste un marginal. Comme on dit, chaque chose en son temps. Je présume donc que chaque temps a sa chose. Et moi, je suis la chose de mon temps. Je ne suis pas celui que l’on voudrait que je sois. Je ne suis pas comme tout le monde. Visiblement, je n’ai pas été fondu dans le même moule que tous les êtres qui peuplent cette planète. Je suis la pièce de trop. Vous êtes-vous déjà amusé à rassembler des puzzles? Vous est-il souvent arrivé d’avoir une pièce que vous ne saviez pas où placer? On aurait pu la mettre n’importe où, elle ne correspondait pas. Et bien voilà. Je suis la pièce qu’on ne sait placée à aucun endroit. Je ne peux m’intégrer à aucun groupe. Je suis cette fichue pièce de trop. Et je n’attends qu’une chose… Trouver ma place. Est-ce que quelqu’un pourrait me guider? Y a-t-il une personne assez aimable pour m’expliquer la jeunesse d’aujourd’hui? Parce qu’il semblerait que je mette mon point d’honneur à ne pas être dans le vent. J’en avais marre d’être cette pièce de trop. Je voulais découvrir le monde. La liberté. Et puis, je l’ai retrouvé. Comme un signe du destin, devant ma porte il avait échoué. Voilà l’opportunité. Il ne fallait pas la laisser filer ! j'aime bien fermer les yeux et que le monde disparaisse, De mes yeux froids je détaillais la silhouette allongée à mes côtés. Mes doigts brûlaient de désir à l’idée de caresser cette peau légèrement halé. Pourtant interdit, je me refusais d’y toucher. Seul mes yeux sournois se réjouissait et jouissait de ce plaisir interdit. Le contempler. Comme la huitième merveille du monde, comme un coucher de soleil tant aimé, comme une friandise aux milles saveurs. Il était ce tout et ce rien qui me faisait chavirer. Les sentiments que je ressentais à son égard était si contrasté et inadapté que je ne parvenais plus à les déchiffrer. Avais-je cédé à l’une des mes nombreuses folies ? Sans doute. J’étais devenu fou, inconscient. Lorsque nous n’étions que des enfants, la vie m’avait toujours paru simple à ses côtés. Nous formions les deux parties d’un tout. S’il était le chaud, je demeurais le froid. S’il se prétendait être noir, j’hurlais être blanc. Les deux parties d’un tout, deux parties qui se suffisaient à elles-mêmes. Et pourtant, les choses avaient changées. Un matin, je m’étais levé, et plus rien n’avait été pareil. Lui, moi, nous… Ce n’était qu’un souvenir. Douloureux souvenir qui dans le noir, faisait naître à l’orée de mes yeux d’horribles perles de pluie. Mais avec le temps, les blessures guérissent et si je n’avais rien oublié, je m’étais habitué à son absence. Avec beaucoup de difficulté au début, avec nettement plus de facilité par la suite. J’occupais mon temps comme je pouvais. Crayonnant dans des calepins multiples que je dissimulais sous mon matelas. Ils n’étaient emplis que de lui. Ses yeux, ses mains, son visage. Tout y passait. Puis, lassé, je m’étais mis à reproduire les images inintéressantes que m’offrait la vie. Ce vieux assit sur un banc, cet enfant courant dans le vent, ce chat arpentant les rues. Mes dessins perdaient peu à peu la vie qu’il avait fait naître en moi. Sans doute était-ce pour ça que je m’étais créé un monde imaginaire. Constitué d’être vivant inexistant. L’avaient-ils seulement surpassé un jour ? M’avaient-ils seulement permis de l’oublier ? Jamais. Je devenais un artiste raté, malgré moi. Ce que je peignais devenait horrible et sombre. Ce que je dessinais était effrayant et dépourvu de beauté. J’étais un Van Gogh, un déchet, un rien. Mais j’avais accepté ma destinée telle qu’on me l’avait tracée. Puis finalement, lorsqu’il est revenu et qu’elle nous a quitté… J’ai compris que jamais je n’aurais pu vivre dans un monde où il n’était pas. Parce qu’il était en quelque sorte, mon propre monde. Mon oxygène, ma drogue personnelle. Et voilà qu’aujourd’hui, alors que son corps frôlait le mieux, je ne rêvais plus que de m’enfuir. Car si j’étais son remède, il était mon poison. Un venin incandescent qui s’infiltrait dans chaque parcelle de mon être. Si j’étais son remède, je demeurais sa chose. Son pantin de bois, dirigé par les ficelles invisible de son esprit ténébreux. Pourquoi ? Il n’y avait pas de raison. Il n’y plus de raison lorsque l’on devient fou. Et j’étais fou. Fou de tout. En silence, je m’arrachais les cheveux un à un, essayant de me rappeler pourquoi je m’accrochais désespérément à la vie. Il passait son temps à se détruire, je passais le mien à m’accrocher à la vie. Je voulais m’y accrocher et une fois que j’y étais bien installé, je voulais l’emmener avec moi. Je voulais lui montrer que la vie, ça ne se jouait pas qu’à pile ou face. Parfois, je voulais juste lui dire ; arrête Angus, tu n’es pas le seul que tu détruis. Finalement, j’étais plus abîmé qu’il ne l’était. même si je peinais à le montrer et à me l’avouer. Poupée de chiffon dans son putain de monde en carton. Qu’il y mette le feu, je n’ai pas besoin d’essence pour m’embraser. j'aime bien ma vodka du soir et l'odeur du kérosène.
Dernière édition par Colton Aames le Jeu 28 Juil - 20:53, édité 8 fois
HANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN je connaisais pas Jeremy mais maintenant que je le vois, j'aio envie de l'épouser. Bienvenue et bionne chance pour ta fifiche
JEREMY JEREMY JEREMY Il est tellement Bon j'arrête de baver sinon il va y avoir inondation. Je trouve que c'est un très bon choix d'avatar ! Haha, on sait qu'on déchire le string de mémé, mais bon, c'est gentil de le rappeler :65: (moi ? la grosse tête ? mais pas du tout ! ) "Ce n’est donc que du bonheur. De l’extase en petite bouteille. Un début d’orgasme jouissif." Contente de te faire cet effet-là mon coco. HAN J'AI COMPRIS TA BLAGUE ! Je me sens trop fière, parce que d'habitude je comprends jamais rien ! Et j'en oublie l'essentiel: bienvenue & bonne chance pour ta fiche !
HANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN je connaisais pas Jeremy mais maintenant que je le vois, j'aio envie de l'épouser. Bienvenue et bionne chance pour ta fifiche
TOUT PAREIIIL !
ABBEY! Tu te calmes, maintenant ! (tu m'aimes quand je fais l'autoritaire, hein ? ) BREF! Moi aussi j'ai compris ta blague Et contrairement à Abbey, moi je comprends toujours tout très vite (oupas ) En tout cas, j'espère -je pense- que tu vas te plaire parmi toutes cette bande de zinzins délurés venu de l'espace cosmique dont je ne fais pas partie, évidemment !
*vient en crisant et tape des pieds* maiiis laiisseeeez moi passeeeer !! laiiiisseeeez moiiii passer *couine* XD YOUHOUHOUUUU MA MIE DE PAIN CELESTE !! Ouais... t'es sex en jeremy je plussoie.
Bon ok c'est bon... c'est bonnnn ! je pars faire ma fiche. mais... c'est quand même la classe non, premier post officiel, c'est du flood ? #SBIM#
Mais putain on a des adeptes du fouet partout ici ou quoi ? BANDE DE SADOS ! Je t'excuse, je t'excuse mon enfant voyons. (haha oui j'aime me prendre pour un prêtre )
Alors, je sais bien que j'ai dit que j'étais folle toussa toussa mais... C'est quoi ce flood de malade ? JE SUIS CONTRE. (c'est moi qui devrait avoir droit au fouet, bordel de luc !) Ahem. Et si, je commentais d'abord dans l'ordre hein ?
Robyn, jolie demoiselle, merci beaucoup. Et je suis ravie tout plein de te faire découvrir le beau Jeremy ! (ne mouille pas ta culotte, ceylemal )
Après... Je ne sais plus qui a posté quoi et c'est la déchéance ! TOUT CA PARCE QU'UNE BANDE D'ALLUMES DU SIFFLET FAIT MUMUSE. Donc, je vais dire un merci général hein. (a) Et en même temps, pour ne pas comprendre la vanne, faut être fort. J'ai mis la plus nulle que j'avais en stock. Mais je vous jure que pour vous, j'en sortirai plein d'autres !
Mouahah. Alors c'ton nouveau surnom *ptit sourire de vieux lubrique* #SBAFF#
et et et mais mais maaa miiiie maaa miiie *couine et se jette a ses pieds en mode soumis* ne... me... ne me... aaaaah *larmes de crocodile - ouais t'as vu rappel de la blague et tout ? avoue.. avoue... que tu m'aimes è_é DIS LE ! DIS LEEE !*
Haha, j'avoue, on fait de mauvais admins, pourtant je suis un ange, je comprends pas trop ce qui m'arrive. Tout le monde a le droit au fouet, on fait pas d'injustice ici. Tiens, rien que pour toi.
J'espère que t'es content. (T'as intérêt, en fait :cam:) Purée mais on fait on a eu une débarquation de sados, c'est ouf
"ne mouille pas ta culotte, ceylemal " TKT, elle en a plein en stock de culotte. :65:
... Tu sais bien que mon égocentrisme n'est plus à refaire, ma mie ! J'adore savoir qu'on lit mes conneries. Je trouve que c'est un bon moyen pour distraire de mon style d'écriture pourrave et dégoûtant. Et genre, c'est toi qui va faire le soumis ? J'ai pas vraiment l'impression que c'est ce qu'on avait défini hein.
Abbey. T'es folle. Tu sais quoi ? JE T'ADOPTE. Faut pas être sage. On se sent super bien accueilli comme ça et c'est pas aussi rédibitoire que les "attention au flood, svp" qu'on voit tout le temps; ET CA JE KEAFFE. (oui, j'suis une d'jeuns mi môdame ! ) Je ne suis pas maso, j'aime juste me sentir vivante. Note la grande différence, s'il te plait !
Et si elle a des culottes en stock, on va pouvoir se débrouiller pour les lui arracher avec les dents alors.
Mais voyons. On est pas masos.. Nous sommes simplement euh... on dit... original ? Prodigieux ! Fantasmagorique aussi. quoique, j'ai toujours eu un doute sur la signification de ce mot. mais ça fait toujours bien de le placer dans une convers', comme gargantuesque quoi.
oui oui. je vais... euh... allez coucher au panier.
*mord très très très fort sa mie de pain* MAIS T'ARRETE OUAIS! moi... moi j'aime comment t'écris é_è. tu m'émoustilles. Et puis en plus ! Euh... Je sais plus ce que je voulais dire mais dans ma tete ça avait l'air super cool. j'ai oublié :( *chouine*
TU M'ADOPTES ? TROP COOOOOOOOOOOOOL. Je me sentais seule ces derniers temps aussi. T'as une laisse ? (Ah non je confonds avec les animaux, j'suis con ) Ouais vous vous êtes le mal en personne sérieux ! Ou plutôt les rebelles de la vie. Enfin comme vous voulez en fait. Han mais quelle belle philosophie. La classe.
édit. Vous avez répondu trop vite ! Oh merde, j'ai encore confondu banane ? J'suis trop une boulette sérieux Et sinon j'aime tes mots que je n'ai pas retenu celui qui a un regard de tueur (je confonds vos noms, désolé )
Leandro, je t'adopte aussi ma banane ! Tu sais, je suis contre la discrimination. Alors, je prend tout. Banane, carotte, cornichon..! Tu as une place toute prête, toute chaude à la gac de mon lit. (lit une place, faudra se coller/serrer darling)
Robyn... Toute une histoire de culote entre toi et moi !
Ma mie... shut up ta gueule, je t'aime silencieuse. (a) Mais c'est beau comme tu parles. C'est vraiment hyper sexcitant. Trop fantasmagoriquent orgasmique. JITAIME POUR CA !