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 Rudy — My blues ain't blue, no babe

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Rudy — My blues ain't blue, no babe Empty
MessageSujet: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:44


RUDY GAVENNHAM


NOM: Gavennham ☇ PRÉNOM: Rodolf. Mais c'est assez laid, on optera Rudy ☇ ÂGE: 23 ans ☇ ORIGINES: américaines, avec du sang libanais maternel ☇ MÉTIER/ÉTUDES: dernière année de droit, vendeur dans un magasin de lingerie féminine à mi-temps et photographe du dimanche ☇ STATUT CIVIL: célibataire ☇ CRÉDITS: tumblr ☇ AVATAR: Grant Gustin
« Je fais des bulles dans de l'eau de rose, me noie pour un amour, à l'horizon des nuits moroses, des dieux je vais, je cours. Je fais des cercles de fumées avec mes cigarettes, je laisse griller les belles années mais n'en fais qu'à ma tête. Je fais des partitions au sol à l'encre de Chine, des mélodies pour jours d'écoles, faciles et sans épines. Je fais des remous dans le bain vingt mille lieux sous les mers, je verse dans l'eau ton parfum, coule et puis prends de l'air »

A TWIST IN MY STORY.




« Tu aurais pu aller à Yale, ou Columbia si t'avais pas fait de connerie. » Je le regarde. Ça c'est bien mon père; enfoncer le clou bien profond, qu'il me transperce encore et encore. Comme si je savais pas que j'avais foutu en l'air mes chances d'aller là-bas. Et puis ma mère, qui soutient mon père, silencieuse. Je regarde ensuite mon frère et ma sœur. La plus grande daigne me lancer un regard et garde les yeux rivés sur son assiette. L'autre, d'un an mon aîné, hausse les épaules, gardant son air désintéressé de d'habitude. « Rester à Arrowsic c'est assez... déplorable, toi qui était le seul à pouvoir te sortir de ce trou. » Je me lève brusquement, jetant ma serviette sur la table. « Merci, merci papa, de me soutenir. T'es pas fier de moi ? Tant pis, je peux pu revenir en arrière et jouer l'élève modèle. Alors j'assume les conséquences. Mais par pitié, laisse moi les assumer seul et ne tartine pas une autre couche par-dessus. Ça m'insupporte. » « C'est la petite bourgeoise, hein. Helena, la fille du PDG. » Je lui lance un regard noir, meurtrier. « Ça n'a rien à voir avec elle ! » Je pousse violemment ma chaise, histoire de me dégager de la table, puis quitte la pièce vers le jardin. La famille. Ça a beau être une des valeurs que je respecte le plus dans ce monde, c'est toujours le terrain le plus sensible où pour s'y aventurer, cela nécessite entraînement et sang-froid. Mon frère me rejoint bien vite, pour sa pause bédo, si bien dissimulé sous l'aspect d'une simple cigarette. « On a fini de bouffer, mec, si tu veux rentrer tranquille. » Lenny, dix-neuf ans, dealeur, et étudiant en théologie, et le plus grand ennemi de la religion que la Terre n'ait jamais porté (ce paradoxe m'a permis de comprendre qu'il était absolument défoncé le jour des inscriptions). Il me tend son pétard, avec ce sourire béat d'abruti. Nos parents lui répètent sans cesse qu'il a raté sa vie, et il les applaudit avec ferveur à chacun de ces moments. Lenny est une sorte de paysage. Un paysage où l'on s'y perd, un paysage qui a sa singularité, sa flore, sa faune, ses lois, où mis en peinture il allie des millions de couleurs. Lenny est une personne à part, ce que l'on appelle les marginaux. Il refuse le système, il refuse de s'y plier. Il est là, il vit sa vie, et il est heureux, peu importe sa place, médiocre ou honorifique, qu'il occupe dans la société. Bizarrement, son caractère déviant fait de lui le meilleur ami que j'ai jamais eut. Lenny c'est le monde dans lequel je peux me perdre. Et puis de l'autre côté il y a Eve, notre chère sœur, aussi connue sous le nom de "la fille qui tire le plus la gueule au monde". Cette forme de mutation n'a jamais encore existé. Le dédain, le mépris, le pessimisme, la misanthropie,... personne n'a su déterminer les causes de cette forme d'autisme. Le fait est qu'Eve n'esquisse jamais un seul sourire. Elle est froide, sèche, et c'est tout. Parfois ça nous fait de la peine, ça nous désole, parfois on en rit, et on se moque. Et en haut de la hiérarchie; nos parents aimant. D'un côté il y a Mister Gavennham, issu de la middle-class américaine aux revenus moyens-bas, né non loin d'Arrowsic, désormais cadre de la fonction publique (depuis sa dernière promotion, monsieur apprécie citer son beau et joli poste). Ancien défenseur de la cause hippie, il a subitement changé de bord dans sa jeunesse en allant toquer à la porte des républicains. Et puis, comme toute Gavennham, il a son paradoxe: Monsieur défend le racisme (et se bat contre l'interdiction des armes à feu, accessoirement) mais a choisit comme promise une belle femme aux origines orientales. Madame Gavennham tient en effet des origines libanaises de son père. Mais "ma femme n'est pas libanaise à 100%, donc le premier qui l'ouvre s'en prend une" (les voyages chez la belle famille restent tout de même sensibles), on pourrait donc se dire que tout va bien. Elle reste quand même mal vue de par les opinions de son mari, et par son statut de femme au foyer, née dans la classe ouvrière, sans diplôme glorieux. Et puis au milieu, il y a moi, scientifiquement normal, psychologiquement équilibré, socialement intégré et intégrable, au QI moyen-supérieur, non déviant, ni marginalisé, fondu dans le système, et vu comme brillant. Au fond je me dis que je suis trop normal.
« Du coup bro, tu fais quoi l'année prochaine ? » Je regarde mon frère, qui me sors de mon portrait de famille. Je n'ai strictement rien à lui répondre. Je pense, je réfléchis, et je lui sors mon plan B, devenu A depuis que mon dossier s'est vu être recalé par mes beaux espoirs d'écoles prestigieuses. « Du droit. » Lenny tousse. Je devine pourquoi. « C'est pas cool. A Arrowsic ? » Je hausse les épaules. « Tu dis ça parce que tu vis dans l'illégalité, mais au fond c'est le seul truc qui me botte. Et ouais, à Arrow'. T'façon tu veux que j'aille où ? J'ai rien à faire ailleurs. » « J'sais pas. Ailleurs c'est toujours mieux qu'ici. Arrowsic, c'est la mort. Moi je resterai jamais toute ma vie dans ce trou. Je préfère limite Horrocity. » Je ris. Horrocity, c'était le nom de la petite ville où vivaient nos grands-parents au Liban. Elle doit son surnom à l'ennui mortel qu'on y éprouve durant les vacances familiales. « Et puis sérieux, Rud', c'est pas trois petits tours en garde à vue qui vont te foutre en l'air ton avenir. L'année prochaine ils te prendront. » J'arrête de rire. « Si je me trompe pas j'en ai eu quinze, Lenny. Quinze c'est pas négligeables. » Je le vois qui lève les yeux au ciel, avec son "roooooh" habituel. L'interjection qui veut tout dire, oui. « Ce qu'ils comprennent pas c'est que les jeunes veulent s'amuser avant d'en pâtir chez eux. T'as même rien fait de grave, t'as fini bourré sur la voie publique, t'as fait un "fuck" à un policier, une fois. Puis voilà. Vraiment. T'façon, aujourd'hui, y'a rien qui ne vaille la peine dans c'pays. » Parfois, je le sentais presque philosophique. Lenny et sa capacité à tout dédramatiser. J'esquisse un sourire et lui fait signe de me passer son pétard. On devrait tous avoir un frère comme ça. On devrait tous tester au moins une fois les bienfaits de ces ondes positives qui émanaient de Lenny. « Quand t'auras finit tes cours, tu seras mon prophète. »



Helena était une de ces filles dont le prénom s'accrochait aux lèvres pour l'éternité. Helena laissait peu de place à l'oubli. Elle avait ce pouvoir insupportable de laisser son doux visage ancré dans les âmes de ces pauvres princes fous de cette reine aux yeux d'or. Ce soir-là, Helena brillait sur le plafond de ma chambre, en 2D, foudroyée par le regret. Enfin j'espérais. Je priais pour que ses douces mains soient en train de lui arracher la tête, pour qu'elle pleure toutes les larmes de son corps, pour qu'elle souffre. Ô douce Helena. Je souhaitais presque ta mort en cet instant. Je voulais te punir pour m'empêcher de trouver le sommeil en cette chaude nuit d'été. Helena, je voulais t'enfoncer un pieu dans le cœur, t'étrangler jusqu'à te retirer ton souffle, succulent, et arracher ta peau douce à ce corps cruel et médiocre. « Rudy, tu crains. J'en ai marre de vivre avec un fantôme, j'te vois jamais, quand t'es là t'es relou, tu fous rien, tu t'bouges pas. J'sais même pas pourquoi je suis restée aussi longtemps avec toi, on est jamais d'accords, on a rien en commun. T'sais quoi ? J'me casse. J'me casse parce que t'es égoïste, t'es immonde, t'es dégueulasse. J'arrive pas à savoir à quelle horreur de la terre je peux t'assimiler. T'es con, ouais. » Puis plus rien. Un souffle glacé qui avait pénétré mes veines. On aurait pu tout faire ensemble. On aurait été les rois du monde. On aurait méprisé notre avenir, et on aurait vécu notre amour naïf chaque jour comme s'il avait été le dernier. Mais non Helena, tu m'as poussé violemment face à la réalité, à l'injustice des sentiments. Je te hais.
Minuit et quart. Pourtant la sonnerie retentit dans cet appartement sombre et vide. Je me lève, éveillé comme au petit matin. J'attrape un tee-shirt et me dirige lentement vers la porte. Helena. Encore. Toujours. « J'suis désolée. » Sa petite voix mielleuse chuchote dans le noir. J'ai envie de la prendre dans mes bras. Je sais aussi que je ne veux pas lui pardonner. Cette manie récurrente de me traiter comme si le monde pouvait m'écraser, de m'assimiler à un esclave ayant la force d'encaisser toutes les insultes pouvant sortir de la bouche de cette fille (et je vous assure que ça en fait un paquet!). C'était le diable en personne. Et, je pouvais pas le nier, j'étais épris de la reine des enfers. « Tu m'en veux, hein ? » Je reste muet. Je sens que sa phrase s'est posée, le temps de voir ma réaction. Elle mâchouille encore des excuses, je les sens venir. Se justifier. Helena, tu veux justifier tes actes noirs d'atrocité. Un vrai massacre. Et la culpabilité a le bon goût de te passer à des années lumières au-dessus de la tête. « Écoute, j'suis pas facile à vivre, je sais. Mais je veux pas te perdre à cause d'une engueulade à la con. Je — » Je la coupe. Non Helena, j'en ai marre de tes motifs trouvés sur internet. Un jour tu te rendras compte du mal que tu causes, de l'équilibre que tu bouscules. Au début c'était un jeu, aujourd'hui c'est un tourment. « Ce que t'as pas compris c'est que je suis pas le serveur au nœud papillon qui a ta serviette sur le bras et qui vient t'essuyer la bouche quand madame à de la sauce aux bords des lèvres. Quand tu traiteras les êtres humains comme des êtres humains et non pas comme les chiots de la reine d'Angleterre, peut-être qu'on pourra négocier tes excuses. » Ses yeux se baissent, et scrutent ses petites chaussures. Je voulais pas lui faire mal. Je voulais pas la vexer. Cette fille est un monde à elle seul, et bousculer l'harmonie de son univers serait si infâme.. Et puis je la vois qui relève le regard, plus foudroyant, plus sec, plus dur que quelques secondes plus tôt. « Si tu m'aimais vraiment, t'aurais pas besoin d'excuses pour me pardonner. J'en conclus donc que je joue aussi les petits chiens. » Puis elle tourne les talons et entame la descente des escaliers. Je sors de l'encadrement de la porte précipitamment. Tant pis pour les voisins. En plus de voir un homme en caleçon dans les couloirs de l'immeuble, ils l'entendront crier. « Hel, t'as pas compris, y'a un truc qui s'appelle le respect, ok ?! Moi je demande juste ça. Et ton argument, je m'en fous. Je demande des excuses pour savoir si tu penses ou non à ce que tu dis, si tu te rends compte que tu blesses les gens quand tu leur balances les pires insultes. Je suis pas là pour encaisser tout ce que tu me dis. Sinon j'appelle pas ça un couple, mais un plan cul ! » Elle s'arrête. Elle lève la tête vers la rambarde par-dessus laquelle je la scrute, penché vers son visage à peine perceptible dans la pénombre. Je l'entends remonter les marches. Je la sens près de moi. Alors je caresse sa joue tendre et délicate avant de sentir ses lèvres mêlées aux miennes. Encore un soir où l'étreinte scellera la paix le temps de trouver un autre prétexte pour s'engueuler.



Lenny rouvre brutalement la porte des toilettes, clope au bec, en remontant sa braguette comme si le monde trouvait classe ce geste viril et peu élégant. Il s'avance dans le salon de l'appartement. « Arrête de bosser, Rudy. Ça m'énerve. Ça me fait culpabiliser d'avoir raté mon année, sérieux. » Je fais semblant de ne pas l'écouter et continue de gratter. « Et j't'ai dit qu'Helena avait rejoint Greenpeace ? » Je continue de l'ignorer. Helena, foutu prénom. La voir avec mon frère était encore plus étrange, à la limite du glauque, selon moi bien sûr. Mais j'en avais tellement ras-le-bol de cette fille ! Et puis je le savais, que Lenny guettait le moment où ça allait exploser entre nous, pour vite se jeter sur elle. C'est pas un gars qui s'occupe particulièrement de son statut civil. Il s'en fiche, et il saisit l'opportunité quand elle se présente à lui. Sauf pour Helena, qu'il matait depuis la première fois que je les avais présentés. « Non. » Mon ton est sec. Je veux pas en entendre plus. Pourtant Lenny n'était pas décidé à s'arrêter là. « Ouais, elle m'a largué ce matin, en me disant qu'elle partait jouer les hippies en Australie. J'ai rien compris. Enfin bref. Voilà. Je voulais te prévenir, parce que je sais qu'elle et toi... » Ça va trop loin. Je jette mon stylo. Je me lève avec violence, en manquant de renverser la table basse sur laquelle j'écrivais il y a encore une seconde. Lenny fait machinalement un mouvement de recul. Il le sens, que je suis énervé. C'est rare avec lui, mais je le vois, qu'il le sens. « Tu sais pas ce qu'il y a entre Helena et moi ok ? Et je m'en fiche, qu'elle soit partie à Moscou, ou à Pékin, ou où tu veux. Je veux pas savoir. » Il se met à faire la gueule. Quand on le remet à sa place, il s'écrase, ce Lenny. Parce qu'au fond il a la trouille. Et moi je reste là, debout, stupidement, en train de me demander si Helena va m'appeler, pour que j'entende de sa propre bouche qu'elle s'en va, comme une lâche, qu'elle fuit. Qu'elle me fuit, sûrement. C'est toujours moi de toute façon. Ses problèmes, c'est toujours de ma faute. Ses disputes avec Lenny, c'était moi qui les causais, dans les coulisses de leur relation platonique et fade. Elle était pitoyable. Je la haïssais, pour toutes les horreurs qu'elle crachait sur moi et que Lenny venait me raconter, d'un air naturel, comme s'il m'annonçait que demain il allait pleuvoir. Mais voilà, il y avait une chose que je détestais plus encore que ses airs de bourgeoise (maintenant devenue écolo anti-consumériste), ses cheveux crépus, sa silhouette difforme, son mauvais caractère, ses goûts de chiottes... non, je détestais encore plus être amoureux d'elle.
« Eh, c'est pas grave Rudy, me r'garde pas comme ça. Tu me fais flipper. » J'ai le regard vide, inconsciemment braqué sur Lenny, qui semblait être affolé. Il se leve et s'approche, me donnant une de ses tapes amicales. « Les femmes, bro, c'est pas pour toi. Et elle, elle t'a broyé le cerveau. Elle doit être en route pour l'aéroport à cette heure-ci. Je sais pas si — » Trop tard, la voix de Lenny s'efface déjà dans les escaliers. Mes chaussures rebondissent sur les marches, et je me jette dehors, manquant de laisser la porte ouverte. Je cours dans la rue, espérant trouver un taxi, un bus, n'importe quoi. J’aperçois un car, j'accours. Je descends à la troisième station, à la gare ferroviare, je trouve un taxi, je sursaute, je bondis. Je ne tiens pas en place. Pendant un quart d'heure, le quart d'heure de trajet, je manque de m'étouffer d'excitation. Non, ce n'est pas de l'excitation, c'est pire. C'est la peur. La peur de voir Helena partir sans un regard. La voiture s'arrête, je tends des billets au chauffeur sans demander la monnaie, je cours jusqu'au hall des départs. Je regarde, je promène mes yeux, je les fais travailler, je cherche la moindre chevelure digne de ce prénom. Un rapide coup d’œil sur le panneau électrique des guichets. Le cinquième. Vite, je m'élance, et ne la trouve pas dans la queue. Je vais ailleurs, lance mon regard d'un bout à l'autre du hall, et l'aperçois, prête à passer la douane. Je pousse, je barre la route, je me presse, et j'arrive à temps. A temps pour faire signe au douanier de ne pas la laisser passer. « Helena !!! » Je ne suis même pas encore à sa hauteur que j'ai déjà envie de frissonner, de bouillir de rage face aux mots qu'elle est capable de prononcer. J'arrive enfin face à elle et dans la continuité de ma course, je la prends hors de la queue. « Rudy, je vais rater mon avion si tu me laisses pas partir. » Je suis absolument essoufflé, haletant, et pourtant si heureux d'être arrivé à temps. « Je m'en fiche. Je m'en fiche Helena. Tu sais quoi ? Je veux pas que tu partes. J'accepte toutes les excuses du monde. Je m'en fiche. » Je reprends mon souffle peu à peu, m'appuyant sur la rambarde délimitant la file de la douane. « Je veux être avec toi, je veux rester avec toi. J'veux pas que tu partes pour une cause pareil. Greenpeace ? Ils sont gentils, ils sont utiles, mais tu crois pas que rester, avec quelqu'un fou de toi, ça vaille plus la peine que de partir pour défendre les dauphins ? » Elle me regarde. Elle est calme. Calme, face à mon visage agité par l'effort, et par l'effroi à l'idée de la voir partir. C'est le moment des aveux. J'ai envie de tout entendre, et de ne retenir qu'une chose. De retenir qu'elle ne s'en ira pas. « Rudy, tu sais, il y a un moment, dans la vie d'une femme, ou d'un homme, où nous sommes amenés à faire des choix. Celui-ci, il n'a pas été facile, crois-moi. Mais toutes les fois où nous souffrons, parce que... je sais pas, parce que mon caractère rend les choses difficiles, tous ces moments où je claque la porte, je n'arrive pas à les compenser. Même si nous nous réconcilions toujours, avec toi j'ai l'impression d'avoir plus d'instants meurtriers que de rires, qui valent certes au moins dix ans de douleur. Lenny, Lenny c'était pour remonter la pente, délirer un coup avant de partir. Mais Rudy, nous, c'était malsain. » Je tremble. Je tremble comme une feuille morte. Je suis mort. J'ai un trou béant, en pleine formation, qui ronge, qui creuse, qui mord ma peau, et m'arrache le cœur, pour le déchirer en lambeau, l'éplucher de toute joie. C'est niais, c'est naïf, mais un jour il faudra que je me l'avoue. Je crois en l'amour, le vrai. Je crois en ce coup de foudre, cette union de deux âmes en une parfaite harmonie. Oh oui, il y a des hauts, et beaucoup de bas, mais cette force, elle est inébranlable. Et Helena, je croyais en nous. Et tu fous tout, mais tout en l'air. « Tu... Tu pars pas, hein ? » Silence. « Je reviendrai, peut-être. C'est terrifiant, de bousculer la vie de quelqu'un, je le sais, et je m'excuse pour ça. Je m'excuse, Rudy, de brouiller tes habitudes. On s’appellera plus à quatre heure du matin, pour se pardonner. Je viendrai plus chez toi, tard, pour te dire combien mon caractère est désolant. Je mentirai plus à ton frère, pour t'embrasser après une dispute à la con. T'auras plus personne à haïr, plus personne sur qui cracher, à insulter. » Trente secondes secondes passent. Nos visages communiquent, sans émettre un son, se regardant dans le blanc des yeux. Pas un bruit, pas une inspiration trop forte. Une annonce retentit dans les hauts-parleurs et vient briser notre espoir, à nous deux, de se retrouver un jour. Les passagers embarquant pour le vol 78980 à destination de Sidney, sont priés de rejoindre la porte d’embarcation. J'ai le cœur qui bat la chamade. Helena me prend la main et la sert si fort. Si fort que ce souvenir s'imprègne dur comme fer dans mon esprit. Toujours, je pourrai me rappeler de nos mains mêlées, de cette dure volupté qui prend possession de ma paume, de ces doigts fins accaparant les miens. Et ses lèvres s'approchent de mon visage, je sens son souffle contre mon oreille. De sa voix douce, elle chuchote alors: « Tu as toujours le choix, Rudy. Et aujourd'hui de m'oublier. Un mauvais souvenir, voilà c'que j'suis. » Puis un dernier baiser, lent, et court à la fois. Trop pour être un baiser d'adieu. Un baiser d'au revoir, un baiser en suspens. Je la retiens, mais doucement elle se dégage. Je ne résiste pas. Et je scrute sa silhouette qui s'envole, je la regarde partir, sans se retourner, jusqu'à l'angle du hall, avant de voir une dernière fois ses yeux.



Je sors de l'université, tentant de me souvenir de la soirée d'hier. Encore un soir passé avec les étudiants en médecine. Je les aimais bien, parce qu'ils égayaient Arrowsic, avec leurs fêtes alcoolisées. Les black out étaient fréquents, mais c'était toujours mieux que ruminer seul chez soi devant la télé. Je prends alors mon téléphone, et regarde si je n'ai pas un semblant de photos, qui témoigneraient à ma place. De beaux clichés de Lenny complètement mort, et quelques uns d'une belle jeune fille. Des fragments reviennent peu à peu. Tout ce dont j'arrive à me souvenir, et que nous sommes rentrés chez moi. Ou chez elle. Enfin bref, une bonne soirée.
J'arrive enfin au boulot. Oui, dans ce magasin de lingerie féminine. C'est étrange, bizarre, drôle, stupide, horrible, obscène, c'est vous qui voyez. Au début, c'est totalement excitant. Lenny venait me chercher tous les jours, et j'étais devenu l'attraction centrale. "Est-ce que tu regardes les filles dans leur cabine ?", "Est-ce que ta boss t'apprends à estimer un bonnet avec des vrais modèles ?", "Est-ce que les nanas te demandent des conseil pendant l'essayage ?"... J'étais vu comme le petit pervers qui récupérait les numéros de toutes les filles de la ville. Du moins, celles, et les belles, qui venaient s'habiller là-bas. Alors oui, au début c'est un peu ça. Mais après, le pire, c'est de se rendre compte qu'on est immunisé devant la jolie lingerie. Avoir le nez fourré dedans 6/7 jours, ça soigne. Trop de lingerie tue la lingerie. Après, les vendeuses sont mignonnes, il faut le reconnaître. Les clientes aussi, et quand elles demandent une taille, c'est assez drôle, d'estimer à vu d’œil un bonnet. On se marre bien, on rigole. Néanmoins, la moitié de la ville doit me croire gay.
Je pousse la porte, et dis bonjour aux filles (ouais, "les filles", c'est les cinq autres vendeuses qui me racontent leur vie, leurs histoires de cœur, leur dernière dispute entre copine, leur soirée avec leur crush de la semaine, les problèmes de nanas que je n'ai jamais compris, et leur dilemme cornélien sur la couleur de vernis du mois). Les clientes pas habituées se retournent et tirent une sale grimace. Puis je vois une tête blonde, qui dépasse du rayon string estivales, familière. Je m'avance, et reconnais le coup d'hier soir. Damned. En quelques secondes, mes chances de réussirent une seconde tentative descendent au plus bas. « Ahah, Rudy, c'est ça ? Moi c'est Caleigh. Vu l'état dans lequel t'étais hier, je suis pas sûre que tu t'en souviennes. » Chances descendues à -20. Aïe. « Je suis... désolé. » J'essaye de prendre ça à la légère, mais pas trop. Je souris, un peu gêné. Puis elle me demande ce que je fais ici, seul. J'hésite. Je pourrais inventer un gros mensonge, histoire de pas passer pour un obsédé des soutiens-gorges. Mais en même temps je veux pas lui mentir. Alors avec honnêteté j'avoue. « Je travaille ici, depuis huit mois. » Elle rigole. C'est bien, ça, quand elles rient. Je pourrai néanmoins croire qu'elle se moque de moi, qu'elle me trouve pitoyable à accepter un job où l'on plie des culottes toute l'après-midi. Après tout est allé très vite.
Lenny, il me répétait que j'avais pas de chance avec les nanas. Que c'était notamment pour ça que je me retrouvais souvent en cellule de dégrisement (mais au fond surtout parce que j'avais le bon goût de toujours me retrouver dans les mauvaises situations). Il a pas tort d'ailleurs. Je pense que je m'attache trop aux filles. Helena, Caleigh... J'arrive pas à les garder. Lenny explique ça par mon caractère de chiotte. Et il m'a offert un chat pour me soigner. « Tu veux des explications ? Tu veux que je te dise ce que t'es Rud ? Fais gaffe, ça va faire mal. Bro, t'es égoïste, tu déconnes trop, et tu prends pas toujours ce qu'il faut à la légère. Et franchement, arrêtes d'être ultra-jaloux, c'est lourd. Enfin bref, t'es dur. » Quand il me dit ça, je m'imagine comme une vieille fille. Lui me répète que j'ai le temps. Oui, j'ai le temps. Mais je rêve, un peu trop. Je m'imagine avoir trouvé le grand amour, puis je le voir se barrer du jour au lendemain, en se justifiant par l'accumulation de mes défauts. C'est facile de s'y arrêter, sur les défauts, pour claquer la porte après un long débat sur la potentielle cruauté qui émane de moi.
« Le pire c'est que tu t'en rends pas compte, et que tu te ramènes pour pleurer sur mon épaule parce que ta nana est partie. » Au fond c'est sûrement ça, mon problème à moi.


DANCING WITH MYSELF.
Holà. Moi c'est Pauline, connue sous le nom de minor skull et je peux donner mon sang légalement. J'ai connu THUD, parce que je connais la grasse Abbey, et aussi parce que vous squattez à mort bazzart. Sinon le design est génial, le contexte est génial, le forum est top, quoi. Après dans la vie je sors en juin du lycée - espérons-le en tout cas -, j'aime regarder des séries (très handicapant d'en suivre 10 quand on a des priorités bachelières), je suis passionnée par le cinéma, la musique, toussa... et je vous aime déjà !


Dernière édition par Rudy Gavennham le Mar 20 Mar - 22:51, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:45

Bienvenue à toi Rudy — My blues ain't blue, no babe 432336
si tu as des questions le staff est là Rudy — My blues ain't blue, no babe 63951 et si mon post te gênes, dis-moi Rudy — My blues ain't blue, no babe 890765
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:47

HA BORDEL TON AVATAR Rudy — My blues ain't blue, no babe 266347159 je sais pas qui c'est m'ai j'aime quand c'est coloré comme ça Rudy — My blues ain't blue, no babe 413774

bienvenue sur thuuuub Rudy — My blues ain't blue, no babe 592955131
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:49

Non non il gène pas du tout Rudy — My blues ain't blue, no babe 890765
Merci beaucoup vous deux, vous avez des vavas de malade en passant! I love you
Ahah, merci Barbara. C'est Grant Gustin, de Glee (j'aime pas la 3e saison, je regarde juste pour ses beaux yeux. mais osef).
Par contre, j'hésite encore (sur l'avatar), donc celui-ci sera peut-être pas définitif.
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:51

Si t'es besoin d'un coup de main pour choisir, nous sommes là Rudy — My blues ain't blue, no babe 29362 Rudy — My blues ain't blue, no babe 432336
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 18:56

merci I love you j'connais pas je regarde pas glee Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 (ouais je sais c'est la honte Arrow)
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:01

    J'regarde pas Glee non plus Rudy — My blues ain't blue, no babe 566512
    Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:04

Je retiens Ella, si j'ai besoin de l'avis du public What a Face
Vous inquiétez pas, vous rater pas la série de l'année, hein. Laughing
Merci Blake !
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:05

Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 qu'est-ce que je le supporte pas dans glee Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 ( blaine c'est le meilleur Arrow )
mais sinon, bienvenue et quand même bon choix de personnage, parce que malgré tout, il est sexy Rudy — My blues ain't blue, no babe 242446 Rudy — My blues ain't blue, no babe 432336
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:07

Bienvenue parmi nous Rodolf (ich bin ton père Arrow)
Bon courage pour la suite Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284
Némo, je suis ton Dieu.
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:09

    glee quoi, glee! mais vous êtes nuls. Rudy — My blues ain't blue, no babe 768993 c'est la meilleure série. Rudy — My blues ain't blue, no babe 7985 et Grant. Rudy — My blues ain't blue, no babe 136437
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:09

(nan, blaine est devenu louuuurd ! x) Bah écoute, moi c'est le seul qui me tape pas sur le système. Les autres sont devenus des légumes. même Sue elle est gentille maintenant, où va le monde ? Rudy — My blues ain't blue, no babe 86663
Sinon merci Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:11

    j'avoue que Sue gentille ça pue, mais elle reviendra en force, j'en suis persuadée, et là, ça fera bien mal. Rudy — My blues ain't blue, no babe 29362
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:14

( blaine & brittany c'est les meilleurs Rudy — My blues ain't blue, no babe 63951 et puis blaine il est pas lourd, il aurait pu perdre son oeil a cause de sebastian Rudy — My blues ain't blue, no babe 1411664268 Laughing ) oui j'avoue que sue gentille & qui veux un bébé ... ça le fait pas Laughing Rudy — My blues ain't blue, no babe 372147
oui sullivan, tu es mon dieu et je te vénère. Rudy — My blues ain't blue, no babe 621506
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Ella B. Clarke-Jarvis
Ella B. Clarke-Jarvis
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:20

Et sinon si tu cherches Abbey, elle est en Angleterre Rudy — My blues ain't blue, no babe 562126 (juste pour changer de sujet de glee )
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https://hideunderbeds.1fr1.net/t2728-ella-le-meilleur-moyen-de-realiser-limpossible-est-de-croire-que-cest-possible https://hideunderbeds.1fr1.net/t2731-ella-dans-la-vie-les-choses-qui-ont-le-plus-de-valeur-sont-celles-qui-n-ont-pas-de-prix#91424
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:27

J'ai aussi l'espoir Jenna Rudy — My blues ain't blue, no babe 2763270137 (brittany, je rêve de savoir danser comme elle, quoi. sinon elle est un peu trop idiote, cette fille. ouais mais au fond seb il l'aime. et puis blaine je le trouve lourd quand même).

Ella, je sais oui, elle me l'a dit. c't'une surprise Rudy — My blues ain't blue, no babe 890765
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 19:31

    étant en retard dans Glee -shame on me- j'ai pu voir qu'un épisode avec Grant et il me les brise déjà Rudy — My blues ain't blue, no babe 3137150671 mais bon hors série il est canon Rudy — My blues ain't blue, no babe 432336

    bienvenue à toi I love you
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:29

Bienvenuuue & bon courage pour la fiche. Rudy — My blues ain't blue, no babe 537198
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:44

Ohmygad, ce type est tellement dfhsdofcbbsuozb Rudy — My blues ain't blue, no babe 561929 Rudy — My blues ain't blue, no babe 86663 Rudy — My blues ain't blue, no babe 161626 Rudy — My blues ain't blue, no babe 759523
Bienvenue, c'est la première fois que j'le vois sur un forum lui Rudy — My blues ain't blue, no babe 897760 M'enfin il est tellement sex. Rudy — My blues ain't blue, no babe 160806 En plus avec ton ava j'te violerais presque Rudy — My blues ain't blue, no babe 536240 C'est juste le prénom qui me retiens, il me fait penser à rudy de secret story Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 (genre la grosse fan de ss Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284 )
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:45

Matys Di Conti a écrit:
C'est juste le prénom qui me retiens, il me fait penser à rudy de secret story Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 (genre la grosse fan de ss Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284 )
c'est trop pareil pour moi, je crois que je vais plutôt l'appeller rudolf Laughing Rudy — My blues ain't blue, no babe 372147 Rudy — My blues ain't blue, no babe 161626
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:51

Némo N. Clarks-Grimm a écrit:
Matys Di Conti a écrit:
C'est juste le prénom qui me retiens, il me fait penser à rudy de secret story Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 (genre la grosse fan de ss Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284 )
c'est trop pareil pour moi, je crois que je vais plutôt l'appeller rudolf Laughing Rudy — My blues ain't blue, no babe 372147 Rudy — My blues ain't blue, no babe 161626

MDR pareil (a) et Rudy de secret... Rudy — My blues ain't blue, no babe 372147 Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284

Puis Glee... J'regarde pas donc.. Arrow Arrow je sers à rien, juste à te souhaiter la bienvenue et bonne chance pour ta fiche ♥️
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:54

MDR, j'vois que j'suis pas la seule a avoir été traumatisé de Rudy Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 j'le détestais ce mec, un truc de fooou Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284 J'ai rigolé quand il est parti d'ailleurs Rudy — My blues ain't blue, no babe 861647
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:56

Matys Di Conti a écrit:
MDR, j'vois que j'suis pas la seule a avoir été traumatisé de Rudy Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094 j'le détestais ce mec, un truc de fooou Rudy — My blues ain't blue, no babe 480284 J'ai rigolé quand il est parti d'ailleurs Rudy — My blues ain't blue, no babe 861647
Pareil, et il servait tellement à rien quoi Laughing en plus il était pire que moche avec ses cheveux Rudy — My blues ain't blue, no babe 556141 ( franchement ... me dit pas que tu préfère les cheveux de rudy à ceux de penn, je serai choqué Rudy — My blues ain't blue, no babe 759523 )
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 20:59

glee teaaam Rudy — My blues ain't blue, no babe 63951 Moi aussi je suis trop à la bourre, mais tu me dois quand même un lien Rudy — My blues ain't blue, no babe 2763270137
bienvenue! ♥️
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe EmptyDim 18 Mar - 21:25

Ayden, ce côté bad-boy-je-fais-chier, c'est ce qui fait tout son charme, j'ai envie de dire. Rudy — My blues ain't blue, no babe 890765
Matys, je regarde pas du tout ss, j'ai jamais suivi et être assimilé à ça, ça me fait flipper Rudy — My blues ain't blue, no babe 27094
Louve, of course, je te réserve un truc ;)

Merci beaucoup tout le monde ! I love you
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MessageSujet: Re: Rudy — My blues ain't blue, no babe   Rudy — My blues ain't blue, no babe Empty

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