Sujet: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Lun 27 Juin - 0:35
« Nous avons tant de choses à se dire »
Parfois il faudrait à l'humain le don de voyance, que du moins pour les évènements heureux, cela le ferait plus vite lever de son lit pour continuer sa journée jusqu'à l'évènement qui redonne le sourire et remplie votre coeur de cette joie inexplicable. Comme en cette matinée, ou plutôt fin maintenant, a force de parler, de rire, la fin de matiné s'approchait à grands pas. Je n'y crois toujours pas, j'ai du mal à analyser la chose, j'ai Lorcan en face de moi, un ami d'enfance ou plutôt mon premier amour quand j'étais gamine, j'étais loin de m'imaginer le bien que cela fait quand on rencontre une personne perdu de vue depuis des années, avec qui on s'entendait tellement bien...Je ne sais même pas quel sentiment m'envahit, de la joie avant tout mais il y autre chose... je ne sais pas comment l'expliquer et surtout l'interpréter... c'est étrange non? Au fond dans un monde aussi vaste que le notre, on se retrouve, c'est le destin j'en suis certaine, nos chemins ont été fait pour qu'ils se recroisent un jour, et ce jour c'est celui-là mais...alors sont il fait aussi pour se séparer de nouveau? Je ne l'espère pas...si c'est le cas je ne dois pas m'attacher à lui, mais est-ce que j'y arriverai, je...je m'attache tellement vite, surtout à lui, que je connais d'avant.... Peut-être suis-je trop naïve ou simplement trop gentille... Pourtant j'en ai souffert de cette gentillesse... et je suis toujours la même, après tant de fois être torturé... lâcher par la personne que j'aimais... il y a si peu de temps... non non je ne dois pas repenser aux choses triste, c'était il y a des mois maintenant, c'est vrai j'ai du mal à m'en remettre... Il y a Lorcan devant-moi, il n'est pas n'importe qui, oh non il est loin de l'être.... Nous parlons de tout et de rien, le temps nous à tous les deux embellis, surtout lui, je ne dois pas avoir ce genre de penser à son égard, je ris lorsqu'il me dit d'avoir abandonné ses lunettes, dommage je les aimais bien et c'est sincère mais, c'est vrai il est bien mieux sans.... « Et bien… Il faudra te battre avec ma mère, je crois que les trois quarts des bouquins que j’ai vendu, je le lui dois. » petit sourire, humm j'ai eu envie de lui dire que je suis une très bonne combattante surtout si c'est pour quelque chose ou quelqu'un que j'aime mais ,disons...que ce genre de mots ne sont pas à prononcer à la légère, je me penche alors vers lui pour lui faire mine de lui chuchoter à l'oreille. « Je suis une très bonne combattante mais, avant tout j'ai le don de soudoyer les gens... on me refuse très peu de choses. » je ricane en me redressant, humm je ne dois faire attention à ce que je dis. « Ca ne seras donc pas un problème, même si elle est un dragon, je suis une valeureuse chevalière. » je penche la tête sur le côté, me trouvant débile. « Oublie ce titre, il est débile. » dis-je en agitant la main et rigolant. Je souris fièrement, une vraie gamine, à se demander si j'ai vraiment 23 ans... trouvant alors judicieux de couper notre discours pour le mettre derrière une tasse de café, lorsque mes collègues me font une petite remarque, je ne manque pas de tact et leur réponds sans aucune hésitation, mes chaussures sont très peu souvent écraser..« Après vous, Charmante Demoiselle… » je souris et ricane en faisant une légère courbette « Merci mon très cher. » je passe le pas de la porte, souriante et sans doute un peu rosée... c'est le froid , je sors de la tour radio, et referme ma veste entièrement.« Nous voilà tous seuls sans personne pour ne gêner » je me stoppe, je dois faire attention à ce que je dis, je souris un peu gênée, je plisse le nez avec un petit sourire. « C'était maladroit...excuse-moi. » je commence à marcher, c'est un peu étrange, nous sommes quittés, nous étions enfant, on se retrouve, nous sommes adultes. « Tu sais quoi? » je le regarde avec un petit sourire. « J'ai quoi d'être fière d'avoir un ami comme toi...écrivain, écossais et... » je me coupe je ne dois pas continuer, le mot charmant, ou beau a failli sortir « Gentil qui ne m'a jamais traité de Peggy et m'a reconnu après tant d''année sans s'être jamais revus. » bravo Meena, tu sais bien rattraper ta bourde. « C'est là » je lui montre du doigt, je pousse la porte, cherchant vite une place, nous nous asseyons, un petit sourire espiègle sur mes lèvres, je pose ma veste à côté de moi. « Pourquoi tu as quitté Boston pour Arrowsic? » je me demande bien, peut-être veut-il un peu de tranquillité. « Tu me diras qu'importe la raison, je suis bien contente que tu es prise cette décision » je me stoppe, ça fait bizarre, trop bizarre, je souris. « Sinon on ne se serait jamais revus... on aurait continué notre vie sans jamais nous revoir, repensant à notre enfance, sans jamais pouvoir retrouver cet ami... qui... » je fronce les sourcils et me trouve un peu bête. « Pardon c'est un peu stupide, ça peut-être pour une raison pas très joyeuse... » je baisse le regard, me mordille la lèvre inférieur et reprend. « Enfin commençons par le début. » est-ce qu'il y a un début d'ailleurs? « Ou par où tu veux. » la serveuse arrive à notre hauteur. « Bonjour vous désirez? » je finis de sourire à Lorcan et pose mon regard sur la serveuse. « Bonjour!! Un café au lait pour moi s'il vous plait. » dis-je souriante, elle le note et se tourne vers Lorcan. « Et pour monsieur? » il fait sa commande et elle tourne les talons. Je le regarde amusé, je le dévisage même, je souris ouvre la bouche pour parle mais me résigne, je détourne mon regard, ça me fait bizarre de le retrouver là, dans ce bled paumer... vraiment, je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens... « Enfin on n'est pas presser, on a tout le temps de se raconter tout et n'importe quoi » je ricane, ce n'est pas comme si on ne vas plus qe revoir après cette rencontre, non j'espère qu'on vas s'échanger nos numéros, et continuer à ce voir, encore et encore... houla qu'est ce qui me prend, reprend toi... je ricane intérieurement, levant mes yeux vers lui. « Je... bravo pour ton bouquin au fait, je ne te l'ai pas dit. » j'élargis mon sourire. « Je te l'ai déjà dis mais je l'ai dévoré, je... » je détourne le regard.
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Sam 9 Juil - 10:31
Lorsque je lui avoue que le poste de ma fane number one est déjà occupé par ma mère, elle se penche vers moi et me chuchote : « Je suis une très bonne combattante mais, avant tout j'ai le don de soudoyer les gens... on me refuse très peu de choses. » Elle se marre un peu, se redresse, peut-être pourrait-elle tenter de soudoyer ma mère mais avec trois enfants celle-ci à toujours réussi à garder la tête froide, et heureusement d’ailleurs. « Ca ne seras donc pas un problème, même si elle est un dragon, je suis une valeureuse chevalière… Oublie ce titre, il est débile. » C’est à mon tour de rire. « Non, ma mère n’est pas un dragon… Mon frère, je ne dis pas mais pas ma mère… Et… T’en fais pas je suis le seigneur des titres débiles… » Je ris. « D’ailleurs, rien que le fait de le dire… C’est assez… Craignos… » Je m’interromps un instant, fronce un peu les sourcils et poursuit à voix basse : « Bon je ne sais pas trop trop quelle catégorie de la population utilise ce mot mais on fera avec… ». S’en suit le passage avec ses collègues, apparemment oui, elle vous quitte pour un écossais, c’est tant pis mais c’est ainsi. Je me demande pourquoi j’ai parlé de mon frère, à partir du moment, ou elle le verra, s’en serra surement fini avec moi. Le beau mec intelligent et sympathique d’un côté, le bisexuel dans la lune et moyennement vivable de l’autre… Je n’avais aucune chance, n’est-ce pas ? Après tout, c’était compréhensible, moi-même, si je rencontrais un homme ayant des traits aussi beaux que ceux de mon aîné, je foncerais tête baissée ne serait-ce que pour un baiser. Encore faudrait-il que l’autre soit intéressé mais là n’est pas le propos. Meena revenait vers moi, ensemble, nous primes la direction de la sortie.
Nous sommes dehors, brr. Je redresse le col de ma veste, remonte un peu ma besace. « Nous voilà tous seuls sans personne pour nous gêner » Elle lit dans mes pensées, c’est fou, « C'était maladroit...excuse-moi. » je lui adresse un large sourire. « J’te comprends très bien… On a des montagnes de choses à se raconter héhé ! » Elle commence à marcher, je la suis. « Tu sais quoi? » me demande-t-elle soudain, Je me retourne vers elle, intrigué, un petit sourire aux lèvres et fait « non » de la tête : « J'ai quoi d'être fière d'avoir un ami comme toi...écrivain, écossais et... …Gentil qui ne m'a jamais traité de Peggy et m'a reconnu après tant d''année sans s'être jamais revus. » Je rougis légèrement, je ne sais pas trop où me placer, je bégaie un peu « Mer…Merci Meena. » J’ai vraiment l’air con ma parole ! Je me ressaisis : « C’est également un plaisir pour moi de t’avoir dans ma vie chère compatriote, tant agréable pour l’esprit que pour les yeux. » Je m’éclaircis la gorge, non ce n’est pas ce que je voulais dire. Si en fait, mais pas comme ça. Je ne veux pas qu’elle ait l’impression que je la drague où je ne sais quoi. « Euh… Je m’exprime mieux sur papier. Pardon… Hum. » Elle me montra un Café du doigt « C'est là » Nous allons jusqu’à un place. Je m’installe en face d’elle, pose mes affaires sur la chaise d’à côté « Pourquoi tu as quitté Boston pour Arrowsic? … Tu me diras qu'importe la raison, je suis bien contente que tu es prise cette décision » Apparemment, elle est lancée… « Sinon on ne se serait jamais revus... on aurait continué notre vie sans jamais nous revoir, repensant à notre enfance, sans jamais pouvoir retrouver cet ami... qui... …Pardon c'est un peu stupide, ça peut-être pour une raison pas très joyeuse... Enfin commençons par le début. …Ou par où tu veux. » Je ris, et vais pour lui répondre lorsque la serveuse arrive à notre hauteur : « Bonjour vous désirez? » J’attends quelle passe sa commande, un café au lait avant de faire la mienne, pas vraiment masculin pour deux sous « Un thé vert avec quatre sucres s’il vous plait. » Bon, c’était soit ça soit un irish coffee ou une bière. En fin de matinée, mieux vaut le thé non ? « Enfin on n'est pas pressé, on a tout le temps de se raconter tout et n'importe quoi … Je... bravo pour ton bouquin au fait, je ne te l'ai pas dit… Je te l'ai déjà dis mais je l'ai dévoré, je... » Je remarque qu’elle est plus bavarde que moi. Une prouesse, elle a tellement parlé en peu de temps que je ne sais pas trop par laquelle de ses questions commencer. « Aw. Merci beaucoup. Pour le bouquin. Ça me fait plaisir. Vraiment… Ensuite… Pourquoi revenir ? Parce que… Arrowsic signifie moins de distractions donc plus d’écriture. » Je fais un pause. « Signifiais moins d’amusements, plus de concentration… » Bien Lorcan, si elle a entendu le passé et qu’elle n’a pas envie de récupérer ton numéro ou n’importe qu’elle connerie tu ne vas pas avoir l’air à moitié débile non… Et puis j’aurais pu finir en disant que ma fiancé m’avait plaqué parce qu’elle avait apprit ma bisexualité alors que je lui en avais parlé, oh et puis, elle était vraiment chiante avec moi, a changer ma garde robe, à vouloir que je me coiffe comme-ci, comme-ça. Elle avait eu l’impression que j’étais un poupon dans un magasin pour enfant. Je préférais largement Meena qui était joviale et sincère à Elza qui ne mangeait qu’une feuille de salade par jour et ne supportait pas le moindre trait d’humour. D’ailleurs, comment avais-je manqué de me caser définitivement avec elle ? Je poursuivais dans mes réponses pour la jolie présentatrice radio : « Et si… Quand même, on peut être heureux de retrouver un vieil ami… Je l’espère en tout cas. Et toi alors ? Pourquoi avoir quitté notre beau pays pour venir à Arrowsic parce qu’honnêtement, je ne suis pas sure déjà que tous les yankees connaissent ce bled alors un scottish comme nous… » La serveuse revint avec son petit plateau et plaça le tout devant nous. Je lui souris en la remerciant avant de retourner toute mon attention sur la rouquine en face de moi. Je plaçais mes doigts autour de la tasse fumante. « Et t’es animatrice radio… C’est cool ça. Je déteste parler dans ce genre de truc, j’ai vraiment pris sur moi tout à l’heure,… Comment est-ce que tu peux faire ça tout les jours ? Tu n’as jamais le trac ? Tu fais d’autres choses aussi ou… ? » Elle m’avait transmis sa curiosite-aigue, j’avais peur d’être trop invasif… Elle me le dirait si j’en demandais trop non ?
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Sam 9 Juil - 15:53
« Nous avons tant de choses à se dire »
Nous voilà dehors, je dis quelques mots maladroits, et m'en excuse de suite, je ne veux pas qu'il croit que je suis une petite allumeuse de première, que ""sa petite rouquine enrobée est devenue une vraie catin, ce qui est faux, complètement faux, ça doit bien faire quelques mois je n'ai pas eu de rapport... intime avec un homme. Je vais finir vielle fille tout ça à cause d'une histoire qui s'est terminée mal... très mal... « J’te comprends très bien… On a des montagnes de choses à se raconter héhé ! » sur ces mots qui me réconforte et me font sourire car il a compris le vrai sens de ma phrase, sans aucune arrières pensées, nous nous sommes mis à marcher, sourire aux lèvres je lui avoue sans plus entendre ma joie de le revoir et surtout la chance que je l'ai de l'avoir revu et surtout en ami, je dois avouer que je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire, enfin dès que je finis ces quelques paroles je pose mon regard sur lui, remarquant ce teint rosée, je présume que c'est dû à ce que je viens de lui, je vais pour m'excuser mais préférant le laisser parler à son tour, je dois arrêter de toujours et toujours parler sans laisser le temps aux autres de répondre. « Mer…Merci Meena. » Je souris légèrement, voyant la gène qui doit l'envahir, il ne doit simplement pas avoir l'habitude d'entendre cela d'une bouche d'une femme... non je ne pense pas, vu comme il est et surtout grâce à sa célébrité et son argent, il doit être entourée de jolie filles, bien plus jolie que moi... même si je ne pense pas qu'il soit ainsi, loin de là, mais peut-être a t-il changé du bébé Lorcan que je connais, sans doute oui mais je n'ai pas encore l'impression. « C’est également un plaisir pour moi de t’avoir dans ma vie chère compatriote, tant agréable pour l’esprit que pour les yeux. » direct j'affiche un immense et large sourire, touché par ses propos bien plus joliment dit que les miens, il me trouve donc belle, j'en rougis mais reste fidèle à moi même large sourire et lui lançant un petit regard chaleureux, si c'était un autre homme que lui, j'aurais tout de suite penser qu'il fait son numéro de drague, les belles paroles c'est bien connu;« Euh… Je m’exprime mieux sur papier. Pardon… Hum. » je le regard amusée, et le pousse légèrement avec mon épaule « Arrête de te sous-estimer, merci beaucoup Loki... » idiote, surnom quand on était gamin, je me mordille les lèvres. « Lorcan pardon... tu t'exprimes bien mieux que le reste des ricains de cette planète! » je ricane et montre par la suite le café, ne lui laissant sans doute pas le temps de répondre. A peine assis je continue la conversation, je crois que le fait de le revoir me rend si heureuse que je ne trouve plus le temps du moindre silence, je parle et parle, seule la serveuse m'arrête, je commande, il commande et je reprends enfin je m'arrête trouvant judicieux de le laisser parler. Je lui souris gênée voyant que j'ai dû battre le record de celle qui parle le plus dans la minute« Aw. Merci beaucoup. Pour le bouquin. Ça me fait plaisir. Vraiment… Ensuite… Pourquoi revenir ? Parce que… Arrowsic signifie moins de distractions donc plus d’écriture. » Je fais un pause. « Signifiais moins d’amusements, plus de concentration… » je le regarde avec un petit sourire et l'élargie quand il le met au passé, oui car si on se revoit ce que j'espère vraiment, humm être avec moi ce n'est pas de tout repos mais bien plus de l'amusement. « Y as pas de quoi, je suis pressée que tu en sortes un nouveau... » je m'arrête, essayant de parler le moins possible. « Et c'est vrai Arrowsic est le droit idéal pour s'isoler et être coupé du monde extérieure...c'est très... comment dire..paisible, on profite du temps qui passe... lentement... »Je m'y suis attachée à cette ville et je le suis encore plus maintenant qu'il y a Lorcan, est-ce mal de que je pense cela? Non je ne pense pas, c'est même plutôt bon... « Oh puis je vais essayer de ne pas te couper dans une de tes inspirations avec mes folies et mes conversations sans fin! » je ricane, c'est un peu...maladroit, réfléchis avant de parle Meena, et s'il ne voulait plus me voir? Impossible, vu de la façon dont il me parle, je peu ressentir aussi sa joie quand il a croiser mon regard quand il s'est rendu compte de qui j'étais. « Et si… Quand même, on peut être heureux de retrouver un vieil ami… Je l’espère en tout cas. Et toi alors ? Pourquoi avoir quitté notre beau pays pour venir à Arrowsic parce qu’honnêtement, je ne suis pas sure déjà que tous les yankees connaissent ce bled alors un scottish comme nous… » la serveuse pose notre commande, je prend la tasse de café entre mes doigts, et la fait tourné, touillant avec la petite cuillère le contenue, j'attends patiemment qu'il finisse sa phrase, je vais le laisser aussi s'exprimer. Je reste avec ce petit sourire béat et très attentive à ce qu'il me dit, je prépare déjà même mes réponses. « Et t’es animatrice radio… C’est cool ça. Je déteste parler dans ce genre de truc, j’ai vraiment pris sur moi tout à l’heure,… Comment est-ce que tu peux faire ça tout les jours ? Tu n’as jamais le trac ? Tu fais d’autres choses aussi ou… ? » tiens donc, lui ai-je passé ma curiosité, je souris, sirote dans mon café brûlant, large sourire aux lèvres, je ricane à ce qu'il dit j'hausse les épaules, je ne sais pas c'est inné chez moi, j'ai toujours besoin de parler, je n'ai jamais eu peur d'aller vers les autres et je crois avoir assez de répondant pour le reste des temps. « Je crois que j'ai beaucoup besoin de parlé, et c'est une manière d'évacuer ce besoin... » je ricane pour montrer que je plaisante, je crois que ce n'est pas faux. « Le trac? Non jamais, vraiment je suis née pour parler et aller vers les autres, c'est pratique d'être avenante dans ce métier tu me diras, et surtout faut pas avoir peur de se faire lyncher par certaines personnes...mais bon, c'est vraiment super, j'ai appris beaucoup et ça m'a enlevé toutes petites traces de timidité que j'ai pu avoir... puis tu fais des rencontres et retrouve d'ancien ami que tu souhaitais revoir..bon j'avoue c'est ça exceptionnel!! » je souris en fronçant en haussant légèrement les épaules, moi timide? Oui sur certains points mais, maintenant je crois que je n'ai plus aucune once de timidité, je le regarde amusée, je m'humecte les lèvres et reprend en poussant mes mèches de cheveux rebelles. « Pour ma venu ici...Humm très longue histoire mais je vais essayer de faire court, tu sais que ma mère était comment dire... très spéciale avec moi, je lui faisais honte ou quelques chose dans le genre...quand tu es partie à ton tour... » je me stoppe, oui je fais allusion à mon père qui s'est en aller bien avant que Lorcan déménage et quand lui est partie je me suis retrouvée toute seule... « Je... j'ai eu beaucoup de mal à m'entendre avec ma mère,j'ai fait des fugues, j'étais partie dans l'idée de traverser l'océan atlantique à la nage ou à dos de dauphins... oui je sais très idiot mais j'étais jeune...après multiples conflits, j'ai réussi à aller à New-York pour vivre chez mon père, puis un jour on est partie en week-end tous les deux et il m'a amené ici en disant que c'était l'endroit où il se sentait le plus heureux et où il avait été le plus heureux...alors, j'ai voulu vivre dans ce village où mon père n'a connu que de la joie. J'ai aménagé, arrêter mes études, et j'ai postuler pour devenir animatrice radio. » je me stoppe sourit, et tourne ma tasse entre mes doigts, une trop longue histoire pour la simplifier en deux mots. « Whouaa, je parle beaucoup trop, ça doit être une maladie chez moi! » dis-je en riant, puis je viens de penser que j'ai oublié une petite chose, je bois quelques gorgées prenant attention de ne pas me brûler. « Je suis une simple animatrice radio et mangeuse de sucreries à mes heures perdues, voilà pourquoi je préfère la marche à pied que de prendre la voiture. » je ricane légèrement, oui étant donné que je ne fais pas très attention à ce que je mange, un peu de sport s'impose. « Et... au fait tu m'as parlé de ton frère tout à l'heure, comment il va? Et ta mère? » je souris, oui sa mère à toujours préférer son frère... je crois peut-être toucher un sujet sensible non? « Et... question plus personnelle après, je te laisse parler. » je ricane, puis je le regarde droit dans les yeux, je lui pose ou je lui pose pas. « Tu es venu seul à Arroswic ? » sourire espiègle aux lèvres. « simple curiosité. » dis-je en me justifiant même si j'ai vraiment envie de savoir si une femme...partage sa vie... ou bien un homme... « Je me demande si c'est typiquement écossais d'avoir une vie sentimentale bouleversante. » dis-je dans un murmure repensant à mon ancienne histoire d'amour, fragment de seconde où ma mine réjouie se dissipe mais, je me reprends vite en ouvrant le petit chocolat donné avec le café, je le coupe en deux et tends la moitié la plus grande à Lorcan; « Notre premier chocolat qui célèbre nos retrouvailles. » dis-je d'un ton espiègle, j'attends qu'il le prenne, « Ca ne ce refuse pas! » insistant légèrement même puis je souris. « Je te laisse parler c'est bon. » je suis trop bavarde, il faut que cela cesse, je mange mon bout de chocolat et le savoure.
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Sam 30 Juil - 17:32
Après m’être totalement ridiculisé en lui disant à quel point elle était d’une agréable compagnie, elle m’adressa un large sourire, ses joues rosissent. Nous ressemblons à deux adolescents, c’est à la fois drôle et étrangement bizarre. Puis je m’excuse du fait d’être tout simplement pas à l’aise à l’oral, elle me pousse à l’aide de son épaule, cela m’arrache un sourire, c’est comme si que nous nous étions jamais perdus de vue, c’est bizarre. « Arrête de te sous-estimer, merci beaucoup Loki... » elle se reprend instantanément : « Lorcan pardon... tu t'exprimes bien mieux que le reste des ricains de cette planète! » Elle rigole légèrement. Je murmure. « Tu peux continuer à m’appeler Loki… Si tu veux… Hum. Merci. Encore… » N’en aura-t-elle jamais marre de me placer plus haut que ce que suis ? De me prêter des qualités que je ne possède pas ? Je pousse la porte de la main pour la faire entrer avant moi. Nous parlons. Beaucoup. Je tente de glisser que je compte la revoir, je l’avoue, de manière très peu intelligente ni discrète. « Y as pas de quoi, je suis pressée que tu en sortes un nouveau... Et c'est vrai Arrowsic est le droit idéal pour s'isoler et être coupé du monde extérieure...c'est très... comment dire... paisible, on profite du temps qui passe... lentement... Oh puis je vais essayer de ne pas te couper dans une de tes inspirations avec mes folies et mes conversations sans fin! » Elle rit, moi aussi. A vrai dire, j’ai commencé il y a un petit moment. « Comment dire… J’ai commencé quelque chose mais je ne suis pas vraiment sur, mon éditeur doit être en train de lire les premiers chapitres avec son marqueur rouge à griffonner tous les deux mots… » Je rigole un peu plus. Il le fait toujours, la maladie du correcteur éditorial est l’une des pires que l’on pourrait trouver, n’est-ce pas ? « J’apprécies tes conversations sans fin à vrai dire… » Murmurais-je en posant le regard sur la serveuse qui apportait nos boissons. Je poursuivais en lui disant que je n’étais pas sur que tous les américains sachent où se situait cette petite ville puis remercie la jeune femme avant d’entourer la tasse de mes mains. Puis, lorsque je l’interroge sur le fait qu’elle soit une animatrice radio, brr, ce que je déteste parler en publique, vraiment, c’est détestable, et elle, elle a une telle aisance, une telle facilité lorsqu’elle parle, quelque chose qui la rend attrayante aux yeux, ou plutôt aux oreilles des autres, une jolie voix, quelque chose en plus. Et je ne peux pas dire que ce soit uniquement le fait qu’elle soit écossaise bien que ça a été, est et sera toujours un point plus que positif… Humour humour. Enfin. Et elle a commencé à m’expliquer pourquoi dans une longue tirade. Je l’écoutais passionnément : « Je crois que j'ai beaucoup besoin de parlé, et c'est une manière d'évacuer ce besoin... Le trac? Non jamais, vraiment je suis née pour parler et aller vers les autres, c'est pratique d'être avenante dans ce métier tu me diras, et surtout faut pas avoir peur de se faire lyncher par certaines personnes...mais bon, c'est vraiment super, j'ai appris beaucoup et ça m'a enlevé toutes petites traces de timidité que j'ai pu avoir... puis tu fais des rencontres et retrouve d'ancien ami que tu souhaitais revoir… bon j'avoue c'est ça exceptionnel!! Pour ma venue ici... Humm très longue histoire mais je vais essayer de faire court, tu sais que ma mère était comment dire... très spéciale avec moi, je lui faisais honte ou quelques chose dans le genre...quand tu es partie à ton tour... Je... j'ai eu beaucoup de mal à m'entendre avec ma mère, j'ai fait des fugues, j'étais partie dans l'idée de traverser l'océan atlantique à la nage ou à dos de dauphins... oui je sais très idiot mais j'étais jeune...après multiples conflits, j'ai réussi à aller à New-York pour vivre chez mon père, puis un jour on est partie en week-end tous les deux et il m'a amené ici en disant que c'était l'endroit où il se sentait le plus heureux et où il avait été le plus heureux...alors, j'ai voulu vivre dans ce village où mon père n'a connu que de la joie. J'ai aménagé, arrêter mes études, et j'ai postulé pour devenir animatrice radio. » Elle arrête de parler avant de reprendre en riant : « Whouaa, je parle beaucoup trop, ça doit être une maladie chez moi! Je suis une simple animatrice radio et mangeuse de sucreries à mes heures perdues, voilà pourquoi je préfère la marche à pied que de prendre la voiture. » Je lui souris. Tout ce qu’elle m’a raconté m’avait donné envie de la prendre dans les bras. Je me souvenais vaguement de sa mère qui la critiquait beaucoup, qui ne savait pas l’apprécier à sa juste valeur. Je plaçais ma main sur son poignet, comme pour lui dire que si elle avait besoin d’en parler un petit peu plus, j’étais là. « Et... au fait tu m'as parlé de ton frère tout à l'heure, comment il va? Et ta mère? Et... question plus personnelle après, je te laisse parler. » Je me mords la lèvre inférieure, bois une gorgée de thé avant de répondre, pendant ce temps, elle poursuit son idée : « Tu es venu seul à Arroswic ? Simple curiosité. Je me demande si c'est typiquement écossais d'avoir une vie sentimentale bouleversante. » Je ris et lui réponds enfin : « Alors je vis seul oui, mais je suis venu avec mes parents tu vois, et ma mère va bien, tout comme tout le monde à vrai dire. Dorian est devenu professeur… » Je me stoppais. Oui, il n’allait pas bien, mais il avait tout pour lui, il était beau, charmant, drôle, intelligent, il s’en remettrait à un moment où à un autre, quoiqu’il arrive. Je l’espérais. « Kaya, ma sœur, est grande et je déteste voir les garçons la draguer… Même juste la regarder en fait… » Je ne pouvais m’empêcher de rire. « Et par rapport au fait que les écossais ont une vie sentimentale bouleversante, et bien, je crois que c’est bien vrai. » Je riais, mais un peu jaune cette fois. « J’étais avec quelqu’un à Boston… Jusqu’au jour où je me suis retrouvé à la rue. Pour des conneries en plus… Enfin ! Le passé est passé… » Quel dicton débile. Elle ouvrit le petit chocolat qui se trouvait sur la sous-tasse et le cassa en deux, me donnant l’un des morceaux : « Notre premier chocolat qui célèbre nos retrouvailles… Ca ne ce refuse pas! » Je riais. « Célébrons donc nos retrouvailles !! » Je croquais dans ce bout de chocolat, je fus parcouru de frissons : chocolat noir. Ah, c’était bien pour lui faire plaisir que je le mangeais jusqu’au bout… D’un autre côté, quiconque pouvait m’acheter avec une tablette de chocolat à la pâte d’amande. J’en avais mangé pour la première fois en France, et tous mes proches savaient que s’ils voulaient quelque chose, c’était un plus non négligeable. « Je te laisse parler c'est bon. » Je riais. « Bon alors que dire sur moi ? Huuuum… Si… J’adore manger tout le temps. Je dois avoir quoi… Six repas par jour… Je suis un estomac sur pates. » Je rigolais à nouveau. Ça ne se voyait pas trop lorsque l’on me regardait comme ça, mais elle avait dû le constater à la radio où j’avais littéralement dévoré la moitié des croissants disponibles. « Surtout du sucré. J’adore les desserts. Je suis bourré de défauts je n’sais pas par où commencer… » Je ne peux m’empêcher de rire derechef, mais malheureusement, c’est réaliste. « Et bien… je fume, je bois, je n’ai pas de travail fixe, mais j’ai un grand appartement et je suis marrant. Ah. J’oubliais que l’on m’a dit que je n’avais aucun sens pour m’habiller… » J’éclatais littéralement de rire, c’était cette femme qui s’était occupé de moi lors de la dernière émission télévisée, elle avait carrément dit que je lui donnais envie de pleurer. Charmante demoiselle. En plus du fait qu’elle m’ait dit que je devais faire du sport parce que je n’avais aucun muscle. Charmante femme, n’est-ce pas ? Je revenais à la féline rouquine qui était juste devant moi et murmurais, lui adressant un sourire en coin : « Mais j’espère quand même que… ça ne te dissuadera pas de… me revoir. »
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Dim 31 Juil - 23:52
« Nous avons tant de choses à se dire »
J'ai l'impression qu'il y a quelques choses de différent avec lui, c'est même le cas je crois que c'est peut-être dû au passé qui nous unit, au passé commun pendant quelques années, que je l'aimais et qu'il est partie...Toutes les personnes que j'aime finisse par partir, Ben aussi est partit sans rien me dire pendant de long mois, je ne suis même pas certaine qu'il revienne un jour, me voir du moins car je sais qu'il est en ville, qu'importe mon père est partie, je ne l'ai revu que quelques années plus tard pourtant je me suis longtemps contentée de lettres et de sa voix à travers le combiné téléphonique, Lorcan est partie car ses parents ont divorcés, et je ne l'ai plus revus pendant dix jusqu'à cet instant même, le petit enfant qu'il était est devenu maintenant un grand écrivain, toujours aussi adorable, je ne me lasserais jamais de parler avec lui pendant des heures ou même simplement, resté dans la pièce juste à se regarder ou quelque chose du genre, oui je ferais presque n'importe quoi pour passer du temps avec lui et que nos chemins ne séparent plus comme ils l'ont fait... Je me demande si c'est vraiment correcte que je ressente cela, que ses paroles prononcées à mon égard me réchauffe le coeur et le fait s'accélérer... je ne devrais pas trop me tarder sur mes sentiments, non c'est juste de la joie, beaucoup de joie m'envahit, je suis tellement heureuse de pouvoir lui reparler, certes nos conversations ne sont pas les mêmes qu'il y a dix ans. Je ne cesse de parler, je lui laisse à peine le temps de répondre que je pars déjà sur un autre sujet, il faut que j'apprenne à me taire parfois, vraiment je crois qu'il va finir par croire que je suis une folle, ou pris de folie du bavardage... . « Comment dire... J'ai commencé quelque chose mais je ne suis pas vraiment sûre, mon éditeur doit être en train de lire les premiers chapitres avec son marqueur rouge à griffonner tous les deux mots... J'apprécie tes conversations sans fin à vrai dire... » je le regarde admirative, je pense qui si je pouvais avoir des étoiles dans les yeux comme dans les BD, j'en aurais, oui je bois ses paroles, pour me rendre compte qu'il n'y aucun indice sur son prochain bouquin, et puis sa dernière phrase étire mes lèvres d'un large sourire, je pense qu'il fait partie des rares personnes qui ne me disent pas « chut tu parles trop » ou bien plus vulgaire « tais-toi ou ferme-la, ta geule » bref j'en ai eu pleins dans la figure mais, cela ne m'a pas pour autant cousu la bouche, je parle toujours autant. Et tant mieux s'il apprécie, du moins pour l'instant il finira par se lasser, mais je finis toujours par parler moins hormis quand j'ai des choses à raconter.... Je le laisse enfin parler, je l'écoute attentivement, jusqu'à ce qu'il soit curieux à son tour, je crois en être ravie et je me lance dans ce genre de discours sans fin, me remémorant alors les peines que ma mère m'a infligés, je crois quand même que je l'aime un peu au fond, c'est ma mère après tout mais, en surface je la déteste, enfin elle n'a jamais eu l'occasion de revenir me parler, mais je crains qu'elle n'aurait jamais fait ses excuses...je crois qu'en parlant aussi ouvertement et aisément sur ce sujet, cela a réouvert une petite douleur, toutes les pressions que j'ai avais eu gamine, il n'y avait pas que ma mère qui m'insultait de boudin.... je.. je sens ses doigts m'agripper le poignet, et cela me remonte immédiatement le morale, je pose mes yeux sur nos mains puis je finis par mettre mes prunelles dans les siennes avec un petit sourire comme pour le remercier, et continue et finit par avouer que j'ai trop parlé en souriant, whoua ca fait étrange de reparler du passé comme ça, je préfère changer de sujet et de ne lui pas le laisser de répondre quoique ce soit, je lui pose à mon tour des questions sur sa famille, et curieuse je poursuis et fait ma curieuse en lui demandant s'il vivait seule, au fond j'espérais tellement qu'il dise oui. « Alors je vis seul oui, mais je suis venu avec mes parents tu vois, et ma mère va bien, tout comme tout le monde à vrai dire. Dorian est devenu professeur... » je suis d'un soulagée un petit sourire de joie ou de satisfaction se dessine sur mes lèvres « Kaya, ma sœur, est grande et je déteste voir les garçons la draguer… Même juste la regarder en fait… Et par rapport au fait que les écossais ont une vie sentimentale bouleversante, et bien, je crois que c’est bien vrai. J’étais avec quelqu’un à Boston… Jusqu’au jour où je me suis retrouvé à la rue. Pour des conneries en plus… Enfin ! Le passé est passé… »je l'écoute attentivement déballant le chocolat entre mes doigts, puis je me rend compte qu'il a un peu plus de chance que moi niveau relation familial. «Professeur? je n'y aurais jamais pensé. » c'est vrai le seul souvenir que j'ai de Dorian, est très vague, toutes les filles le trouvaient magnifique alors que je préférais largement Lorcan... Kaya, aussi je ne m'en souviens plus très bien, à vrai dire je ne me souviens que de lui... ah Meena stoppe pense pas ça. « Il faut que je revois ta mère et le reste ta famille, quoique je ne suis pas certaine qu'ils vont me reconnaitre. » puis quelque chose m'interpelle il a donc eu une liaison amoureuse à Boston, il s'est fait jeter, comment une personne peut mettre à la porte Lorcan, je ne le ferais jamais...j'y suis déjà tellement attachée...hum...« Qui a pu osé te mettre à la rue? C'est... insensé... tu es si...pardon pardon, oui c'est vrai, c'est ce qui forge notre fort caractère...» dis-je avec un petit sourire amusé pour faire comme si mes pensées ne sont pas reliées à mes paroles puis, c'est sûr je ne mettrais jamais Lorcan à la rue enfin je ne devrais pas lui dire cela et je fais enfin part du chocolat qui célèbre nos retrouvailles, il fallait bien que je sorte une bêtise après un discours aussi sérieux. « Célébrons donc nos retrouvailles !! » tellement que je l'observe depuis tout à l'heure, je remarque ce léger frisson quand il avale le morceau du chocolat croqué, c'est du noir, tout le monde n'aime pas, c'est sur j'aurais dû faire attention ,je suis touchée qu'il l'avale en entier malgré son dégout, cela se voit à son visage, c'est pour cela que je me mets à sourire bêtement. Je le laisse enfin reprendre la parole. « Bon alors que dire sur moi ? Huuuum… Si… J’adore manger tout le temps. Je dois avoir quoi… Six repas par jour… Je suis un estomac sur pates. » je joins mon rire au siens, le jalousant légèrement car voilà comment il est taillé alors qu'il mange selon lui comme un goinfre... « Surtout du sucré. J’adore les desserts. Je suis bourré de défauts je n’sais pas par où commencer… Et bien… je fume, je bois, je n’ai pas de travail fixe, mais j’ai un grand appartement et je suis marrant. Ah. J’oubliais que l’on m’a dit que je n’avais aucun sens pour m’habiller…Mais j’espère quand même que… ça ne te dissuadera pas de… me revoir. » je finis de rire, puis tapote le dos de sa main avec le bout de mon index. «Au contraire et puis... Il faut bien plus pour me faire fuir. » dis-je amusée et stoppant le petit geste que je fais. « Et tu n'aimes pas le chocolat noir je me trompe? » dis-je en ajoutant avec un petit sourire « Je t'offre quelque chose à manger alors, tu m'as payé le café je peux bien te payer ce que tu veux. » dis-je en souriant, il doit avoir faim après avoir tant parlé, et moi dont. « Ca fait beaucoup six repas, tu dois faire les courses pour trois au moins. » dis en le taquinant légèrement repensant à ce qu'il m'a dit. « Et tu es maigre comme tout, tu as de la chance de ne pas finir obèse. » dis-je en rigolant et sirotant dans mon café. « Boire est typiquement écossais..quoique tu me fais boire deux verres je suis complètement saoul. » oui je ne tiens pas l'alcool, ça n'a jamais été mon truc de rester le plus longtemps sobre... atroce pour une écossais, vraiment.... c'est même un délit qu'une écossaise est ivre au bout du deuxième verre... « Secret ne le dit à personne. » je ricane et puis je finis par croire que c'est lui qui va ma fuir... puis j'ai toujours perdu au roi du silence, je suis toujours la première éliminée... « Tu veux manger quoi? » dis-je avec fin sourire, je dois bien avouer que j'ai faim, je n'ai pas mangé grand-chose depuis que je me suis levée « Aufaite. » je joins mes mains entres elles et comme une gamine je rougis légèrement, je me demande si c'est approprier de lui demander cela; « il faut...qu'on échange nos numéros... pour rester en contact et qu'on puisse se revoir, si tu le souhaites...» je lui souris un peu gênée décolle mes mains et me tortille. « Hormis si tu veux laisser le...destin ou le hasard recroiser notre route... je dois avouer que tu sais où me trouver. » j'affiche une petite mimique et détourne mon regard du sien.
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Lun 1 Aoû - 18:45
J’en suis donc venu à parler de ma famille, et bien sûr, elle s’arrêta lorsque je parlais de Dorian. Peut-être qu’un jour arrêterais-je d’être jaloux de lui. Un jour, peut-être. Mais jusque là, je n’avais encore jamais réussi à taire ces mauvaises pensées qui me disaient qu’il était tellement mieux que moi. Même elle s’intéressait à lui. En même temps, qui ne le ferait pas ? « Professeur ? Je n'y aurais jamais pensé. » Je ris, il était vrai que mon frère, vu de l’extérieur avait plus le profil des joueurs de football américain que l’on voit dans les séries pour adolescentes. « Oui, en biologie en plus. Je n’y comprends rien… » « Il faut que je revois ta mère et le reste ta famille, quoique je ne suis pas certaine qu'ils vont me reconnaitre. » je ris avant de lui adresser un large sourire. « Je pense que ça leur fera plaisir de te voir. Et je pense que ma mère se souviendra de toi. » Puis, avec un sourire amusé, elle me dit : « Qui a pu oser te mettre à la rue? C'est... insensé... tu es si...pardon pardon, oui c'est vrai, c'est ce qui forge notre fort caractère... » Je ris. Puis décide d’être pleinement honnête avec elle : « Et bien c’était Elza ouais. Une américaine…. Ça fait un peu plus de deux ans maintenant… » En fait, non Lorcan, ne soit pas trop honnête, elle se barrera également sinon, non ? Je ne peux pas dire que c’est parce qu’elle a trouvé mes cartons à photos donc certaines où j’étais avec d’ex-petits amis… « Mais ces Yankees ne comprennent pas les Ecossais dans notre genre… » Je lui adresse un sourire en coin. D’ailleurs, qu’est-ce qui m’a prit de lui dire que l’on m’avait foutu à la rue. Rha ! Je n’étais qu’un irrécupérable idiot. Puis elle me raconta sa vie, et je lui faisais la liste de mes mauvaises habitudes. Lorsque je lui faisais part du fait que j’aimerais que ça ne l’a dissuade pas de me revoir, elle tapota du doigt le dos de ma main en ajoutant : « Au contraire et puis... Il faut bien plus pour me faire fuir. » Puis elle me sourie en poursuivant sa phrase « Et tu n'aimes pas le chocolat noir je me trompe? » Je lui adressais un sourire gêné avant de rire. « Oui, ce n’est pas ma tasse de thé dirons-nous… » Puis, elle proposa : « Je t'offre quelque chose à manger alors, tu m'as payé le café je peux bien te payer ce que tu veux. » Je lui souris de nouveau et fronça les sourcils en répondant : « Manger ? Ah c’est ça… Tu me prends par les sentiments Meena… » Je bus une gorgée du breuvage qui se trouvait dans ma tasse alors qu’elle me taquinait. Ou tout au moins, je prenais cela de cette manière : « Ca fait beaucoup six repas, tu dois faire les courses pour trois au moins. Et tu es maigre comme tout, tu as de la chance de ne pas finir obèse. » Je ris et réponds : « Et bien, je dévore dès que je vais dans les émissions de radio, de télévision. Et puis parfois je mange chez mes parents, et je dine au pub… En fait, je n’ai pas vraiment grand grand-chose dans le frigo… Mais… J’vais à la superette chaque jour. » Je finissais en riant. Je la regardais boire son café, elle était si jolie. Quelques siècles auparavant, elle aurait été brûlée à cause de ses magnifiques cheveux flamboyants et ses prunelles sombres, et encore avant cela, elle aurait été prise pour modèle dans les œuvres représentants tous les êtres angéliques du monde. Proust disait que la vraie beauté était si particulière, si nouvelle, qu’on ne la reconnaissait pas pour de la beauté. Mais elle, si différente des autres, je la trouvais si belle, si gracieuse, elle parlait et se mouvait avec aisance et grâce. « Boire est typiquement écossais… quoique tu me fais boire deux verres je suis complètement saoul. Secret ne le dit à personne. » Je joins mon rire au sien. « Une Ecossaise ivre au second verre ? Oh tu manques de technique ! » Je ris derechef. « On s’entrainera si tu veux… » Il n’y avait aucune arrière-pensée à ma proposition, je m’étais juste souvenu trop tard que certains garçons saoulaient l’autre sexe pour obtenir des faveurs. J’espérais qu’elle prendrait ma demande dans l’optique où je l’avais formulée et pas autrement. Je me sentais tellement ridicule. Elle me demanda ce que je voulais manger. « Tout ce que tu veux » répondis-je en souriant. « Mais pas de chocolat noir si possible. » Soudain, elle joignit ses mains entre elle en me disant « Au fait. » Je levais la tête de ma tasse, la penchais sur le côté pour l’écouter. Il fallait que j’arrête d’être distrait par... Elle. Je ne me comprenais plus vraiment, j’étais totalement à côté de la plaque. « Il faut...qu'on échange nos numéros... pour rester en contact et qu'on puisse se revoir, si tu le souhaites... » Elle semble un peu gênée, ça tombe bien, moi aussi, je rougis, je ne comprends pas pourquoi, je souris et l’écoute continuer de parler : « Hormis si tu veux laisser le...destin ou le hasard recroiser notre route... je dois avouer que tu sais où me trouver. », je crois que j’ai les yeux qui pétillent, c’est stupide, on dirait un gamin de quinze ans. « Je vais te passer mon numéro. Avec plaisir » Je lui souriais. Ce n’était pas normal que je m’attache aussi fortement et aussi rapidement à quelqu’un que je venais de rencontrer, ou plutôt, de retrouver. Non, il fallait que je sois honnête avec moi-même et que je ne me cache pas la face. Lorsque j’étais enfant, une fois, j’avais raconté à ma mère que je me marierais avec Meena Galloway parce que c’était la plus jolie fille du monde. Alors j’étais persuadée qu’elle se souviendrait d’elle. A l’époque beaucoup avait rit, lorsque je lui disais que les autres mentaient, qu’elle était jolie, ils tentaient de me signaler que je ne voyais pas bien, mais j’avais meilleure vue qu’eux tous réunis. J’avais toujours su qu’elle était superbe. Et elle, elle m’avait tellement protégée. Je ne pouvais m’empêcher de la regarder en souriant. Ça faisait des siècles que je ne m’étais pas senti bien comme ça. « Tu veux… Un autre café ? Ou autre chose ? » Demandais-je en voyant sa tasse vide.
Sujet: Re: Nous avons tant de choses à se dire|| Loki (l) Mer 3 Aoû - 21:44
« Nous avons tant de choses à se dire »
Nous voilà arriver sur le sujet de la famille, il a bien plus à raconter que moins, je suis une fille unique avec des parents divorcés, que lui il a des choses à raconter, sur son frère qui est devenu... professeur incroyable non? Il devait être l'un des mecs le plus convoiter du quartier et de l'école, enfin tout le monde finit par changer « Oui, en biologie en plus. Je n'y comprends rien... » pour la biologie en plus, ce n'est pas une matière de la plus passionnante, je ricane je dois avouer que moi aussi je n'ai jamais été très douée. « Ah Dorian professeur de biologie, incroyable, ça fait bizarre de le savoir prof'... il doit avoir la cote auprès de ses élèves » plaisantai-je, toutes les filles aiment Dorian enfin dans mes souvenirs...même ma mère... enfin en parlant de famille,cela me redonne envie de revoir sa mère, je lui avoue, même le reste de sa famille, j'aimais beaucoup sa famille et surtout lui en étant gamine alors, des les revoir ça serait vraiment sympa... « Je pense que ça leur fera plaisir de te voir. Et je pense que ma mère se souviendra de toi. » se souvenir oui mais me reconnaître, j'ai perdu quelques kilos même lui ne m'a pas reconnu, juste mes cheveux et mon accent écossais me trahissent sinon j'aurais pu totalement changer d'identité ...nous quittons la famille pour la vie sentimentale enfin plutôt la sienne, je suis tout de suite curieuse sur le fait qu'il soit fait mettre à la rue, je ne comprends d'ailleurs par pourquoi, lui avouant la moitié de mes pensées, j'attends une réponse de sa part pour avoir plus de renseignement. « Et bien c'était Elza ouais. Une américaine....Ça fait un peu plus de deux ans maintenant… » j'attends patiemment la suite, posant mes prunelles dans les siennes, je demande vraiment quelle est la raison pour que... hum Elza la mit dehors... « Mais ces Yankees ne comprennent pas les Ecossais dans notre genre... » je fronce légèrement les sourcils et finit par sourire, il ne veut donc pas me dire la raison exact, trop personnel sans doute, j'ai tellement envie de la savoir que je reste un petit moment avec un large sourire... « Oui tu as bien raison, sinon ils devraient se douter qu'on ne mets pas un écossais à la porte... Surtout toi. » dis-je en rigolant sirotant dans ma boisson presque vide et surtout je ne préfère pas penser à ma dernière relation amoureuse, cela me rendrait nostalgique alors, nous continuons sur toute autre chose, le temps passe si vite quand on parle aussi aisément, je parle de moi, il parle de lui, et plus il parle, plus je l'observe, et plus je me sens attiré... Hum Meena tu ne devrais pas penser ça, ça fait quoi à peine trois quatre heures que la rencontrer, enfin il est mon ami d'enfance perdu de vu mais, en dix ans tout le monde change et surtout c'est que nous sommes plus des gamins, qu'importe, cela doit être la joie de le revoir qui me fait penser cela alors, je dois facilement arrêter de l'admirer... alors pourquoi ai-je deviner qu'il n'aime pas le chocolat noir? Je l'observe trop, il va me prendre pour une folle, je lui propose alors vite de manger quelque chose, de parler autant m'a ouvert l'appétit. « Manger ? Ah c'est ça... Tu me prends par les sentiments Meena… » je le regarde amusée, oui c'est une façon de voir les choses car, je sais cela va permettre que nous nous parlons plus et que nous nous séparons donc moins tôt, je suppose donc qu'il n'allait pas décliner l'offre. « Humm Peut-être bien... Car je sais que tu n'allais pas refuser...tu ne refuses pas? » dis-je avec un large sourire, hum je ne pense pas m'arrêter sur le fait de ma réponse idiote et repensant alors qu'il mange six repas par jour c'est colossale, je lui dis, histoire qu'il ne fasse pas attention à ce que je lui ai dit. « Et bien, je dévore dès que je vais dans les émissions de radio, de télévision. Et puis parfois je mange chez mes parents, et je dîne au pub... En fait, je n'ai pas vraiment grand grand-chose dans le frigo... Mais... J'vais à la supérette chaque jour. » je l'écoute avec un petit sourire, adorable, sa façon de parler est... stop Meena réponds-lui. « Et tu ne grossis pas, incroyable, c'est quoi ta recette secrète?» il est vrai que depuis jeune j'ai été confrontée à me priver et à ne pas manger ce que je souhaite, dû à ma mère et je m'y suis légèrement habituée, c'est horrible mais du coup j'ai pris l'habitude de faire attention à ce que mange, même si je ne peux m'empêcher de grignoter et de dévorer des sucreries... « Une Écossaise ivre au second verre ? Oh tu manques de technique ! On s’entrainera si tu veux… » il a bien le droit de se moqué, je fait honte à mon pays... « Ne te moque pas!!! S'entrainer? Tu veux me bourrer pour profiter de moi? » je penche la tête sur le côté fronçant les sourcils, mais évidemment je plaisante, remarquant sa mine apeuré, je ris tout suite, posant ma main sur la sienne. « Loki je plaisante... » je retire ma main restant le plus souriante possible. « Écoute si tu le souhaite mais as tes risques et périls... » il est vrai que quand je bois, je deviens si bavarde que je crois ne jamais m'arrêter de parler plus de deux secondes, je saute partout, je ris tout le temps, je suis infernale car je crois avec ma délicatesse j'arrive toujours à casser au moins quelques choses qui m'entoure, c'est....atroce... je lui demande alors ce qui veut manger. « Tout ce que tu veux. Mais pas de chocolat noir si possible. » je préfère tout de suite lui demander, hésitante, je dois bien être ridicule, je lui demande qu'on échange nos coordonnées, oui j'aimerais tellement avoir son nom dans mon répertoire, pour me dire que je vais le revoir après... « Je vais te passer mon numéro. Avec plaisir » je souris soulagée, heureuse d'être certaine de pouvoir le revoir, que je vais pouvoir l'appeler...je ne souhaite plus jamais le perdre de vue... « Super, merci... heureuse que tu accepte.. avec plaisir en plus? je suis chanceuse . » je souris et finis ma tasse de café et fouille alors dans mon sac, pour trouver mon portable mais j'ai l'impression que plus mon sac est grand, plus je mets des choses inutiles dedans « Tu veux... Un autre café ? Ou autre chose ? » je relève la tête et je le regarde avec un petit sourire, je dois même dire que je l'admire, peut-être un peu trop longtemps d'ailleurs... Je n'arrive pas à détourner mon regard, il est si beau, irrésistible, je l'ai toujours pensé puis, j'ai juste finis par ne plus penser à lui quand il est partit, en quoi cela me servait-il ? Juste à me faire souffrir, même si j'étais qu'une gamine, il était la seule personne dont j'étais le plus proche... et qui disais que je n'étais pas grosse...« Humm non merci c'est gentil de demander.... j'ai eu ma dose de caféine pour la journée après tu vas devoir me promener en laisse pour pas me perdre.. » je fronce les sourcils, le jour où j'arrêterai de dire des bêtises des éléphant tomberont du ciel... « Enfin... façon de parler. » dis-je en ricanant gênée, puis je plonge discrètement ma main dans mon sac à la recherche de mon portable à l'aveuglette « Tu ne veux vraiment pas me dire pourquoi elle t'a mise à la porte? Ca peut toujours faire du bien en parler... » j'affiche un petit sourire, curieuse? Jamais, déterminée non plus ce n'est pas du tout mon genre...mon portable trouvée je le sors et le pose sur la table. « Pardon je suis trop indiscrète... » je le regarde amusée et puis je fais un signe pour qu'une serveuse vienne prendre une nouvelle commande.