Je ne guérirai pas de cet amour.

MATHESSON, ELEANOR ROMY

[justify]NOM Mathesson. ۱ PRÉNOM(S) Eleanor Romy. ۱ ÂGEVingt-huit ans. ۱ ORIGINE Américaine. ۱ STATUT CIVIL Célibataire au coeur brisé. ۱ OCCUPATION Dirigeante d'une grande société de parfums et de cosmétiques en Amérique. ۱ GROUPE Adult's Word. ۱ AVATAR Anna Torv (exclusivement blonde). ۱ CREDITS janerizzolii | tumblr.[/justify]

Préface d'un coeur brisé

Quand c’est la fin, vous le sentez. Quelques secondes avant, une étrange sensation s’immisce en vous. Jamais encore une quiétude aussi profonde ne vous avez effleuré, et encore moins envahi. Vous avez l’impression que plus rien ne peut vous atteindre et que vous quitter ce monde sans regret ni remord. Ce n’est pas comme si quelqu’un vous obligiez à partir, c’est plutôt comme si vous vouliez partir parce qu’une seule chose traverse votre esprit : ressentir ce calme plat dans la continuité. Alors la mort ne vous effraie plus, elle a perdu l’apparence chaotique que vous lui donniez, elle est votre chemin vers la paix. La paix éternelle. Malheureusement, cette sensation disparait aussi tôt que vous mourrez. Vous n’avez plus qu’un bref souvenir d'elle, et la seule chose que vous pouvez sentir est le vide intense dans votre cœur. Comme s’il en manquait une partie, une moitié. Vous avez du mal à respirer, votre vue devient floue, et vous angoissez constamment. Petit à petit vous vous rendez compte que vous avez le souffle coupé et que cet état perdure, à votre plus grand désarroi. Vous êtes malade comme si vous aviez une gastro incurable. Les vomissements, les insomnies, les cernes, les pincements à la poitrine, les vertiges, les cauchemars. Et cette plaie saignante dans la seule partie restante de votre cœur. Vous avez terriblement mal et vous ne savez pas comment stopper la douleur. En faîte, elle ne s’arrête jamais mais d’une façon inexplicable le temps permet de s’y habituer. Vous ne l’oubliez pas, elle est présente comme aux premières prémices de son apparition mais cette souffrance vous est tellement familière qu’elle semble faire partie de vous. Et les souvenirs dans votre tête, les chansons qui vous rappellent le passé, les photos, les odeurs, les visages, vous détruisent avec une cruauté sans nom. C'est ce qui s'appelle: avoir le coeur brisé.

Chapitre I

Guillaume Musso a écrit : Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m'as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Tous les jours, j'attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m'as laissée et que tu me dises pourquoi.

Je crois que nous avons tous des illusions sur le monde. La plupart du temps, elles sont de nous, parce qu'il est plus facile de dresser sur la vérité un voile de mensonge, afin de mieux l'accepter. Nous le faisons constamment. Nous créons des euphémismes. L'image que nous avons de l'amour en est un. Beau, fort, authentique, intense et tangible. Pourtant c'est un leurre. D'une certain façon. Au début, nous sommes euphoriques et heureux, tellement optimistes et naïfs. Il n'y a rien qui nous fasse reculer devant l'obstacle parce que nous avons diverses forces à notre portée et puiser en elles ne nous demandent guère un grand effort. Mais au fil du temps, la fatigue s'insinue en nous, comme un virus qui prend position dans notre corps. Nous nous montrons moins acharnés, impliqués, entêtés, sans même nous en rendre compte. Car l'illusion rend la réalité opaque. Cependant, toute bonne chose a une fin. Et c'est alors que nous découvrons ce que l'amour signifie vraiment. C'est épique, douloureux, éprouvant, dangereux et fragile. Et ça n'a jamais été tangible. Nous nous endormons le cœur apaisé et lorsque le soleil vint effleurer nos paupières closes, ce même cœur se retrouve meurtri et déchiré. Les raisons sont nombreuses et variées. Tromperie, adultère, mort, etc. J'ai découvert à mes risques et périls la signification de l'amour. J'ai vécu des moments magiques qui me rappellent pourquoi il est si beau d'aimer. Mais en contre partie, j'ai un trou dans la poitrine. Un trou béant. Il porte le sceau de deux personnes, très particulières. J'aurais donné ma vie pour elles. J'aurais vendu mon âme au diable pour leur sourire. J'aurais fait n'importe quoi. Parce qu'elles étaient les personnes les plus importantes à mes yeux. Et jamais je n'aurais imaginé qu'elles puissent me trahir. Je vivais dans une illusion qui me semblait pourtant si réelle. J'étais heureuse. Je suis devenue malheureuse. Ma sœur, mon propre sang, m'a plantée un couteau dans le dos. De tous les gens qui existent sur cette terre et dans une autre galaxie, je pensais qu'elle était la seule sur qui je pouvais compter quoi qu'il arrive. Mais le mensonge a pris fin. Maël, l'homme qui représentait tout pour moi, a brulé mon cœur pour en faire des cendres. Je voulais passer le reste de ma vie à ses côtés, lui dire oui à l'église devant nos familles respectives, donner mon dernier souffle en sa présence. Je l'aimais tellement. Je n'imaginais pas une seconde mon monde sans qu'il n'en fasse parti. Et ce malgré nos disputes. Mon monde s'est alors écroulé comme un château de cartes sur lequel le vent a soufflé. A deux, ils m'ont tout pris. Ils ont volé mon bonheur. Et le seul mot qui n'a cessé de sortir de leur bouche, fut désolé. De quoi ? D'avoir brisé ma vie ? D'avoir gâché mes rêves et mes espoirs ? D'avoir infligé une souffrance cruelle à mon cœur ? D'avoir commis le seul acte irréparable ensemble ? D'avoir mis un terme à l'illusion dans laquelle je me berçais pour ne pas voir la réalité ? Qu'ils aillent en enfer. Et qu'ils sachent que moi, je ne suis pas désolée de vouloir les envoyer là-bas. Je refuse de m'apitoyer sur mon sort. Je ne mérite pas de devenir une larve qui n'accepte pas sa pauvre existence. Je ne suis pas comme ça. Je ne le serais pas. Et si je dois m'accorder à une nouvelle illusion dans laquelle je nie la douleur insupportable que je ressens, je suis prête à vivre dans cette nouvelle réalité. Parce qu'il est plus facile de dresser sur la vérité un voile de mensonge, afin de mieux l'accepter. Nous le faisons constamment. Nous créons des euphémismes.

Chapitre I

J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.    

Je n'ai plus de famille. Mes parents sont morts, ma sœur ne l'est plus et l'amour de ma vie est devenu mon plus grand ennemi. Je ne me confie à personne. Je mange devant ma télévision. Je dors seule dans un lit froid. Je ne fréquente aucun homme. Je ne ris plus. Je travaille tout le temps. J'ai décidé de m'accrocher à la vie mais ce n'est pas facile quand tous vos repères s'écroulent sans crier gare. Vous avez l'impression de ne plus rien contrôler et d'avoir tout perdu. Vous vous sentez étranger par moment. Surtout au début. Je me réveillais souvent en l'appelant par son prénom ... Maël. Je rêvais de lui. Je sentais mon cœur se serrer en apercevant son reflet dans une vitre, reflet qui n'était qu'une illusion, une hallucination. J'avais parfois l'impression qu'il était prêt de moi, qu'il me regardait. J'entendais sa voix partout. Puis petit à petit, quand la douleur me sembla familière, son absence se fit moins oppressante. Je retombais lentement dans une vie de célibataire. Je m'obligeais à sortir. Je buvais parfois. Juste pour oublier quelques heures. Je m'acharnais à faire marcher mon entreprise professionnelle. Mon métier était devenu la chose la plus importante à mes yeux. Ce n'était pas vrai. J'avais simplement envie d'y croire. Je faisais tout pour maintenir ma tête hors de l'eau mais parfois il est dur de ne pas se noyer. Je continue de me battre. Mais comment gagner un combat perdu d'avance ? Quand le destin s'acharne contre vous, que faire ? Je suis censée expulser Maël définitivement de ma vie, tirer un trait sur notre passé, ne ressentir que haine et dégout à son égard, ne même pas penser à lui ... mais un événement a changé la donne. Il va mourir. Il est malade. A cause de son travail, une histoire de gaz. Belle connerie. Tellement d'heures passées au boulot pour finir comme ça. Quel gâchis. Je le hais, de tout mon être. Je le déteste. Je me déteste ... pour l'aimer encore, pour avoir la certitude malgré sa trahison qu'il est l'homme de ma vie. Jamais quelqu'un ne pourra le remplacer. Et ce connard va crever. Après ce qu'il m'a fait, il ose de nouveau me briser le cœur. La première fois ne suffisait-elle pas ? Pourquoi tant de mal ? Je ne supporte pas l'idée qu'il quitte ce monde. Et puis de quel droit ? Il m'a infligée une douleur abominable, il doit rester en vie pour culpabiliser. Il n'a pas le droit de partir si vite, il doit rester. Je m'offusque de penser de cette façon. Je ne mérite pas d'avoir de la compassion pour lui, et pourtant. Je n'imagine pas la terre tourner s'il s'en va, ni les oiseaux voler, ni le vent souffler, ni mon cœur battre. Je m'en veux d'ors et déjà de partir le rejoindre pour le voir, lui parler, le haïr et l'aimer. Il ne s'en rend pas compte mais ses erreurs ont un impact sur moi, sa souffrance devient mienne. J'ignore comment les choses vont se dérouler, s'il a revu Leo. J'évite cette dernière et refuse de lui adresser la parole. Je n'ai pas pu la virer, elle a des parts dans l'entreprise. Quel dommage. En tout cas, c'est certain, ma vie est en lambeaux. Je touche le fond. La situation ne peut guère être pire, c'est évident.

PSEUDO OU PRÉNOM Angie. ۱ ÂGE 17 ans. ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? Bazzart. ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? Je veux la même chez moi. C'est combien ? ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS Maël I love u. ۱