CHAPTER ONE ♠ The beginning of my nightmare
Toute vie a une manière de commencer bien à elle. La mienne a vu le jour normalement. Mes parents ont couché ensembles à l'arrière d'une voiture pour me concevoir et je suis arrivée donc quelques temps après. Neuf mois. Pas de précocité, pas de retard, pile poil à l'heure. Pas comme le lapin blanc. Mes parents étaient censés être heureux mais non. Je les avais réuni ensembles. On aime jamais son premier amour de lycée, soyons en certains et ils en étaient la preuve vivante. Je m'en fichai, je n'étais qu'un bambin qui n'a pas demandé à être là. J'ai donc grandi parmi les disputes, à apprendre comment esquiver une assiette, comment courir vite pour éviter les coups. Puis, mon père, policier militaire était souvent en déplacement mais c'est vivre avec ma propre mère qui m'a donné du fil à retordre. Elle ne m'avait jamais estimé et elle a emporté sa haine jusqu'à sa dernière heure. Comment est-elle morte ? Surement due à cause de ses nombreux excès, me reprochant de ne pas être une bonne fille mais était-ce de ma faute si je suis tombée sur le mauvais garçon, si je n'ai pas su être une gentille petite fille, si je n'ai pas respecté les convenances. Désolée maman mais j'ai connu cet homme, un petit garnement qui a grandi à côté de chez nous à Dublin. «
Je m'appelle Derek. » Je lui avais souri comme ferait n'importe quelle petite fille et je ne me doutais pas qu'il serait la cause de ma présence devant vous messieurs. La cause de mon bonheur, de mon malheur, de mon envie de rester à ses côtés même si je savais que ce n'était pas quelque chose de bien, que je devais résister mais le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder, non ?
CHAPTER TWO ♠ I can't forget...
Je suis rapidement tombée sous le charme de Derek aussi jeune sois-je. Je ne savais pas comment me dépêtrer de cette situation, de cet homme qui avait des biens mauvaises fréquentations. Pendant que je suivais les traces de mon père, lui ne respectait pas la loi, multipliant les petits larcins. Je devais sans cesse lui dire de rester sage. «
Mais pourquoi Alice ? Je ne suis pas ton petit lapin blanc. » Alors, j'ai pris la décision du haut de mes dix sept ans de le quitter et de ne plus jamais le revoir. Je n'ai pas quitté la ville, j'ai juste déménagé, j'ai coupé mon portable et comme ci cela suffisait. «
Tu seras toujours à moi, Alice. » On dirait un mauvais roman feuilleton. Comment faire ? Que devais-je dire pour qu'il comprenne. Je suis rentrée à l'armée où je suis devenue flic rapidement, je faisais respecter la loi, j'étais la loi mais je ressentais toujours un vide dans ma vie. J'allais me marier avec un collègue, Zacharia, nous étions fiancés depuis des mois et j'étais plus ou moins heureuse avec lui. J'avais une bonne situation mais étant capitaine d'une équipe de choc dans la police militaire, je n'étais pas souvent présente. Et puis, Zac comprenait, je n'avais pas besoin de lui dire quoi que ce soit. Nous nous étions rencontrés durant notre service et rapprocher durant une planque tellement classique et pourtant...
La veille de mon mariage, j'étais en compagnie de toute ma famille. Du haut de mes vingt quatre ans, je me voulais resplendissante dans ma robe de mariée. Je n'aurai pas imaginé une seule seconde ce qui allait se produire. Je me préparai en mettant mes boucles d'oreilles et souriant, pleinement heureuse. Sauf que quelqu'un est entrée dans la pièce. Il est venu à moi. Sept ans après. Je me suis tournée et je l'ai regardé qui me souriait comme un crétin. «
Sors d'ici Derek. » Il s'est contenter de hausser un sourcil tandis que je me levai furieuse pour lui en mettre une mais retrouvai à nouveau faible devant lui. Un baiser, un sentiment de malaise mais je suis quand même partie me marier et il a assisté à la cérémonie, sourire aux lèvres. Derek, Derek, pourquoi es-tu ici ? Ne peux-tu pas me laisser en paix ? Ne peux-tu pas m'abandonner ? «
Et vous Alice Nolan, voulez vous prendre... » Je n'ai même pas le temps de répondre que Zac interrompt la cérémonie et me dit qu'il comprend, qu'il ne peut pas m'épouser si j'en aime un autre. Et part. Je me suis faite abandonner devant l'autel par sa faute. Et Derek m'a fait un clin d'oeil avant de partir, me laissant toute seule en robe de mariée, assise sur les marches, pleurant toutes les larmes de mon corps.
CHAPTER THREE ♠ Just a new life in a new tow, without you.
Derek avait une fois de plus foutu ma vie en l'air. Mais pas complètement. Il me restait encore mon job. Plus pour longtemps. En effet, l'armée s'est faite voler des armes qui ont ensuite été revendu au marché noir. Seul un homme aurait pu faire le coup. Toujours le même. Je suis emprisonnée, vouée à le revoir éternellement. Alors, je me suis rechigné à l'arrêter. Ce qui devait arrivée c'est finalement produit. «
Tiens tu me passes enfin les menottes Alice. » Je sens une larme couler à nouveau et je lui en mets une bonne. Celle qu'il mérite pour me faire souffrir, celle que j'aurai du lui mettre bien des années auparavant. Là, je lui crache tout mon ressenti au visage. Je me montre odieuse, je lui dis des choses que je ne regrette pas mais qui m'ont fait tellement de bien et il a compris. Je pense. Son habituel sourire en coin a disparu. «
Tu aurais du me le dire plus tôt. » C'est trop tard. L'histoire d'Alice et Derek est finie selon moi et je l'ai laissé à son sort. Alors pourquoi suis-je devant le tribunal fédéral maintenant. Parce que je suis une faible. Qu'il a une emprise sur moi, qu'il m'a manipulée pour que je le délivre et c'est ce que j'ai fait. Je suis faible si vous saviez. J'ai tout perdu. Mes amis, mon fiancé, mon boulot, il ne me reste plus rien. Et la sentence tombe. Suspendue. Je ne suis pas virée parce qu'il a été repris aussitôt et croupi toujours en prison. Si je suis allée le voir depuis ces trois années ? Non, merci. Je veux me le sortir de la tête. Je suis venue ici pour me changer les idées, retrouvant par la même occasion Calleen ma cousine et sans le savoir mon demi-frère. J'espère pouvoir faire mon deuil. Mais comment oublier quelqu'un qui a fait parti de votre vie durant quinze ans ? On ne sait pas, on vit avec. Point...