ENFANCE;New-York; Elizabeth, 8 ans.
Je me souviens, c'était une après-midi de juillet. Je venais tout juste d'avoir mes huit-ans, puisque mes parents étaient débordés c'était Zwei qui était venu me chercher. Zwei était un homme engagé pour veiller sur moi, maman ne voulait pas engager de "femme" nounou, sachant les infidelités de mon père à son égard. Elle avait donc engagée cet homme originaire de l'Afrique pour remplir les fonctions qu'eux-même n'avaient pas le temps de faire. M'enfin, revenons à ce que je disais... C'était un après-midi de juillet, il était venu me chercher avec sa vieille voiture verte, dès que j'eus posée mes fesses sur le siège à l'avant, il comprit que ça n'allait pas. «Qu'est-ce que tu as, ça va pas? Mes yeux bleus se possèrent sur l'homme à la grande carrure, puis j'haussai les épaules à peine convaincue de ce que j'allais dire; «Vendredi prochain, c'est la journée des métiers à l'école... On doit absolument faire venir un membre de la famille. Je me tus, et aussitôt Zwei fit un hôchement de tête en disant; «Hum.. Je vois, et tu penses que tes parents ne pourront pas être là? C'était clair, ils ne participaient jamais aux activitées organiser avec l'école, c'était comme ça. Ils étaient des gens extrêmement important dans le domaine de la médecine, donc prendre congé était casiment impossible pour eux. «Et si jamais moi, je venais à la journée des métiers?» Un sourire apparut sur mon visage, Zwei avait le mot magique pour rendre ma vie plus belle. Il avait lui aussi des enfants, qui demeuraient à l'autre bout dans son pays d'origine en compagnie de leur mère. N'ayant pas les moyens pour les faire venir aux États-Unis, il travaillait en triple dans l'espoir d'un jour les faire venir, dans un climat meilleur. Combien de fois, il me parlait d'eux, de son pays. De la guerre qui y rêgnait... Je n'arrive plus à dire le nombre exacts, mais à chaque fois j'avais l'impression de partir en voyage avec lui. «Tu ferais ça?» Il se mis à rire démontrant sa dentition blanche et répondit; «Pourquoi pas! Mais avant tout, je voudrais que tu le demandes à tes parents, que tu leur parles de ton projet. Peut-être qu'il pourront se libérer.» J'acquissai même si au fond, je connaissais déjà la réponse. Finalement, j'entrai chez moi souhaitant le bonsoir à Zwei, appréhendant déjà la discussion que j'aurais avec eux, durant l'heure du repas.
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J'étais extrêmement anxieuse, peut-être à cause du silence qui rêgnait à table. Mes parents mangeaient en silence, et je faisais de même, tentant de préparer ma requête dans ma tête. Quand j'ouvrais la bouche, je sentais un noeud dans ma gorge donc je m'empressai de reprendre une bouchée de mon repas. «Comment c'est passé ta journée Elizabeth? Merci maman, tu viens d'ouvrir une porte. Je l'a regardai en souriant légèrement, ma mère un modèle que je chéris encore aujourd'hui, ses yeux bleus-gris, sa grande silhouette élancée lui donnait tant de prestance malgré les heures d'insomnies accumulées. «Plutôt bien... Et toi maman? Elle afficha un petit sourire et répondit possitivement de la tête, je savais que son travail était exigeant, je passais parfois des heures avec elle, lorsque Zwei ne pouvait pas me garder à la maison. L'hôpital était leur deuxième chez eux. Finalement, je pris mon courage à deux mains et demanda; «Vendredi prochain, il y a une activitée pour l'école...» Mes parents me sourirent puis je poursuivis sur ma lancée; «J'aimerais beaucoup que vous veniez... Vous pourriez parler de votre travail, et du fait que vous soignez des enfants très malades. Et que... Ils coupèrent mon élan, semblant très touchés par cette déclaration mais à croire que se n'était pas assez pour les convaincre. «On ne peut pas ma chérie... Nous n'avons pas de remplaçants. Nos horaires sont très occupés... Je sentais dans la voix de mon père qu'il était très déçu de me décevoir, mais avait-il d'autres choix? Je sentis les larmes me monter aux yeux, et sans attendre je quittai la table, montant l'escalier à toute vitesse pour m'enfermer à double tours, dans ma chambre. Ce soir là, je m'endormis avec mon ourson en peluche épuisée par les larmes & la déception.



ADOLESCENCE; New-York; Elizabeth, 16 ans.

Ahh l'adolescence! Certains font des crises d'autres pas (a) Et bien moi, je fais partie de celles qui en n'ont fait voir de toutes les couleurs à maman & papa. Peut-être dut à leurs absences continuelles? Ou simplement les hormones qui venaient tout chambouler ma petite vie, de petite fille tranquille? Je sais pas, mais je me rappelle très bien de cette période. [color=indigo]«Elizabeth Mary Winston!!!! Qu'as-tu fais à tes beau cheveux blonds» Me demanda ma mère complétement abasourdie lorsque je suis rentrée après le collège avec une nouvelle tête, c'est à dire quelque mèches de couleur du rose. «Bah.. quoi? Ça fait ressortir mes yeux non? La seule chose sur laquelle ma charmante mère ne pouvait pas "chialer" c'est que j'étais une étudiante assidue au collège, j'obtenais d'excellents résultats. Qu'est-ce que je faisais dans mes temps libres? Je fais utilisée l'engliscisme "skate board" ou plutôt "planche à roulettes" en français. J'étais la seule fille dans mon groupe d'amis composé uniquement de garçons, évidemment si on ne compte pas les copines des garçons. J'ai toujours eu du mal à m'entendre avec les femmes, et ce encore aujourd'hui. J'ai l'impression qu'être entouré de femmes c'est un danger potentiel, une machine à râgots & tout le tralala. Mais en vieillissant j'ai bien dut m'adapter, et ma vision à quelque peu changer. Mais à 16 ans, le fait d'être la fille du groupe me plaisait. Je défiais les lois, j'ai été quelque fois raccompagnée par les gentils agents, du quartier qui apprirent à me connaître. Même que pour l'un deux, ça l'amusait parce que aux yeux de la loi, j'étais en tord dans mes gestes, mais il se disait que j'avais juste une adolescence à vivre. Le rapport entre mes parents et moi, demeurait toujours le même distant. Heureusement que mes amis étaient près de moi, mais encore une fois Zwei venait jouer un rôle majeur dans cette tempête, il demeurait mon phare me ramenant sur terre quand je débassais les limites. Sa peut paraître étrange à dire comme ça, mais Zwei fut en quelque sorte mon "premier amour" de petite fille. Sa famille est venue le rejoindre à mon 15e anniversaire. Je fis la connaissance de Martha sa charmante épouse, ainsi que ses deux filles Camila & Ophélie toutes les deux agées de 6 et 17 ans. Ophélia devint aussi une bonne source pour moi, étant d'un ans plus vieille que moi, elle me faisait découvrir des choses de sa culture et moi je lui apprenais comment on vivait ici.
«C'est qui le garçon sur la photographie?» J'eus un petit sourire et répliqua; «C'est Peter...» Mes joues prirent une teinte rosée, Peter le garçon le plus populaire du lycée rien à voir avec les mecs de ma bande avec leurs planches à roulettes. Peter était bien plus que ça, c'était le gendre idéal, le garçon parfait. «C'est ton petit ami?» Me demanda-t-elle par la suite totalement intriguée. Je me mis à rire tout en expliquant; «Peter & moi sa date de loin. Nos mères étaient de grandes amies, on jouaient souvent ensembles, puis quand sa mère est décédée il a changé, il est devenu populaire et j'existais plus tu vois?» Un silence fit son apparition, puis elle termina en me demandant; «Il te manque?» J'haussai les épaules, je ne savais pas s'il me manquait, je me disais qu'il avait été une petite parcelle dans ma vie, et maintenant il vivait entouré d'autres gens.



JEUNE ADULTE; New-York; Elizabeth dans la vingtaine.
Comme mes parents le souhaitèrent, et comme je le souhaitais aussi. À la fin du lycée, j'intégrai NUY. «New-York University" pour me spécialiser dans le domaine de la medecine. Plutôt peu original, comme choix de carrière diriez-vous? Mais je me rendis compte en grandissant que je désirais aider les gens, m'investir à rendre leurs qualitées de vie meilleur et tout. Je débutai mes études donc à 18-19 ans, je me rendais également compte que le domaine dans laquel mes parents étaient également n'était pas de tout repos. Mais je bossai dur pour parvenir à mes fins. Évidemment, comme tout bon étudiants il m'arrivait de sortir faire la fête, mais je devais faire toutefois attention étant sous la responsabilité d'un tuteur, je ne voulais pas me faire sermoner le lendemain en entrant au boulot amochée. Je fis également la connaissance de gens qui devinrent mes amis proches. Puis je fis également sa connaissance. Ross Bradford, étudiant lui aussi également mais plus âgé. «Tiens, tiens. Encore dans les bouquins? Étrangement ça ne me surprend pas.» Je n'appréciais pas trop son air arrogant & bouffon, il plaisait à la gente féminine les femmes gloussaient espérant obtenir un regard de lui, moi je demandais rien et voilà qu'il me cherchait constament. «Bradford. À croire que la théorie ne t'intéresse pas, puisque tu préfères venir m'emmerder, qu'est-ce que je peux faire pour toi? Je le dévisageai puis il répliqua avec un ton malicieux; «Viens prendre un verre avec moi samedi soir.» Je me mis à rire mais remarqua qu'il était des plus sérieux. Je m'empressai de ramasser mes livres et répliqua en tournant les talons; «On se rejoins au bar à 21h00.»

Puis tranquillement, de fil en aiguilles nous devinrent plus proches, les sentiments prirent le dessus sur l'attirance physique & les prises de têtes. Je me rendais bien contre que Ross n'était pas seulement ce qu'il osait dégager. Nous formions un couple officiel alors que j'atteignis mes vingt et un ans, à la grande surprise de tous. Puis nous sommes déménager à Arrowsic à l'obtention de nos diplômes. Adorant voir du nouveau, c'était le moment idéal pour faire une nouvelle page d'histoire avec celui que je considérais secrètement comme l'homme de ma vie. Puis peu après notre arrivé, il fit sa grande demande. Je devins donc madame Elizabeth Bradford! Je décrochai quelque années après, un poste à l'hôpital de la ville travaillant aux urgences.



MAINTENANT; Arrowsic, Elizabeth, 33 ans.

Un bon moment, que je suis établis que j'ai un bon emploi que j'adore. Un mari que j'aime de plus en plus chaque jours. Que demander de plus? Des enfants! Du moins un enfant pour commencer, c'est mon souhait le plus cher. J'arrive à 33 ans, les filles avec qui je travaille ont déjà leurs petites familles, alors que moi pas encore. Il me manque cette chose, terrifiante & instinctive celle de devenir maman. Étrangement, moi qui aurait crut que Ross serait du même avis, il repousse ce projet depuis fort longtemps, ce qui crée parfois d'énormes tensions entre nous. Il dit que nous avons encore des projets à réaliser avant d'avoir des enfants, que son poste pour lequel il a postulé est important... Et moi, là dedans? Je me sens tout simplement blessée, déçue... J'ai l'impression que je suis entrain de passer à côté de quelque chose et ça m'effraie. J'ai peur de me réveiller un matin et me dire que je n'ai pas eu d'enfants. Je ne suis pas une fille qui désespère, mais je commence tranquillement à faire mon deuil de cette éventualitée en silence.

Reed S. McKeenan a écrit:

DEJA !? XD C'est du rapide, en effet !
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche ^^

Charlize, elle est canon. On a nos papis et mamies d'Arrowsic, sortez le tapis rouge. En tout cas bienvenue, et bonne chance pour ta fiche.

Pourquoi tu vois du mal partout toi ? J'ai juste dit la vérité, voyons. Vous voulez une crème anti-ride ? C'est gratuit pour ceux qui sont sexy.

On va attendre l'avis de notre très cher Ross.