Sujet: BRANDON I. FERGESSON • Il y a des fantômes dans les yeux des filles à qui tu as dit non. Sam 24 Sep - 20:57
Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme.
Brandon I. Fergesson
ft. Matt Lanter
NOM Fergesson ۱ PRÉNOM(S) Brandon Idiana ۱ ÂGE 23 ans ۱ ORIGINE Américaine ۱ STATUT CIVIL Célibataire ۱ OCCUPATION Nothing. ۱ GROUPE Filthy Youth ۱ AVATAR Matt Lanter ۱ CREDITS Chamallow | Freeze
feel the shine and cast the line
Paris, le 22 Janvier 2005
A celle qui occupe mes pensées où que je sois.
Voilà la toute première lettre que je t'envoie. Peut être la seule. J'ai tant de choses à te dire. J'aimerais simplement que tu lises cette lettre, que tu comprennes, que tu me laisses t'expliquer. Je ne te demande pas de me pardonner, je sais que tu n'en serais pas capable mais je veux au moins que tu lises ces quelques lignes en espérant que tu me comprennes un jour. Tout d'abord, sache que je t'ai toujours aimé, depuis la première fois où l'on s'est parlé. Je me souviens de ta réaction quand j'avais fait tomber ton livre sur le sol.. Tu semblais si énervée.. Je me suis excusé mais tu n'as rien voulu savoir, me détestant amèrement ce qui me refroidit aussitôt. Il m'arrivait parfois de venir à la bibliothèque pour te voir travailler, tu me faisais rire avec tes airs supérieurs. Enfermé en retenue ensemble, nous fûmes contraint de cohabité et ce fut la naissance d'une grande amitié qui aboutit sur une relation assez compliqué. Je sais que j'ai fais beaucoup d'erreurs, que je t'ai déçue, qu'à mainte reprise tu m'as fait confiance et moi je ne t'ai pas respecté. Tu dois comprendre que je n'ai jamais eu de vraies relations. Tu étais au courant, tu savais que tout ça n’était pas pour moi. J'ai couché avec cette fille oui, mais j'étais bourré et j'étais mal.. On s'était séparé.. Mais ça ne comptait pas, je pensais à toi à chaque seconde. Je sais que j'ai vraiment déconné mais je t'en supplie.. Pardonne-moi. Forgive me. J'ai tant de choses à me faire pardonner et je sais que tu n'en as pas la force, mais je t'en supplie, ne m'en veut pas éternellement. Je m'excuse. Je suis désolé. Je sais que les conditions ne sont pas propices à une réconciliation et que le faite que je sois partis n'arrange pas les choses, mais je continuerais à t'écrire des lettres, crois moi, je le ferais. Je te l'ai promis et je tiendrais ma promesse.
Brandon.
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Il lui écrivit une lettre tout les mois, lui racontant son séjour en France. Il lui écrivait pendant des mois et des mois, sans perdre espoir. Il espérait des tas de choses, mais surtout de la retrouver.
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Londres, le 15 Avril 2007
A celle qui occupe mes pensées où que je sois.
Me voilà à Londres. Je mets énormément de temps à t'écrire mais je ne pensais pas que suivre mes parents serait aussi dur. Je n'ai eu aucunes réponses, j'espère simplement que tu as reçu ma lettre précédente. M'as-tu pardonné? Tu sais, parfois, il m'arrive de repenser au passé. Comme j'aimerais revenir en arrière. Mes parents semblaient si heureux quand nous étions encore à Arrowsic. La vie n'était pas aussi dure qu'en Europe. Tout est bien plus cher ici et c'est difficile de circuler. Il y a énormément de grève en ce moment et c'est dur. J'ai aussi un peu plus de facilité à réussir en cours. Si tu me voyais.. Je suis là avec mon accent Américain au milieu de tout ces Anglais et il me regarde comme si j'arrivais d'Asie ou quelque chose comme ça. C'est toujours mieux qu'en France où ils parlent tous français mais tout de même.. J'espère que tu vas bien toi.. J'aimerais te téléphoner mais c'est bien trop cher et mes parents s'en sortent mais avec beaucoup de difficultés. Je pense sans cesse à toi. Tu hantes mes pensées. J'aimerais tant être à tes côtés, te serrer contre moi.. J'ai comme un énorme manque dans mon cœur. J'ai tant de mal à m'ouvrir aux autres. Tu sais, j'ai peur de m'attacher à d'autre personne et de finir par perdre cette image que j'ai de toi. Ne plus me souvenir de ta voix, de ton odeur, de cette façon que tu as de marcher. Me croirais-tu si je te disais que tu es la seule à qui je raconte tout, encore maintenant? Je continue de t'écrire en espérant qu'un jour ton silence se comble par une lettre. Je n'en demande qu'une seule. Rien d'autre. Je ne l'exigeais pas mais à présent j'en ai besoin. J'ai besoin de savoir. Demande le moi et j'arrêterais. Dis moi que tu ne m'aimes plus et alors, cette fois, je me résignerais et ne te contacterais plus. Dis le et je te laisserais.
Brandon.
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Il attendit plusieurs semaine et enfin il eu une réponse. En quelques mots, ils fut alors anéantit et changea à jamais.
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Arrowsic, le 19 Juin 2007
Je suis fiancée. Je suis passée à autre chose. Ne m'écris plus.
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J'avais alors 19 ans. Je finissais à peine le lycée. En septembre je serais en Australie et je venais de perdre la personne qui comptait le plus à mes yeux. Stupide j'ai été, égoïste et immature. J'avais pris peur de l'engagement et j'avais anéantit tout ça dans une pauvre dispute. Mal dans ma peau de l'avoir perdu, j'étais allé noyer mon chagrin contre un autre corps. Cette fille dans ma classe qui bavait sur moi. Peu prétentieux, je me suis quand même dis qu'il serait simple de l'avoir dans mon lit. Passant la nuit à ses côtés, je croyais faire disparaitre la douleur qu'elle avait fait naitre en moi mais rien à faire, elle persistait. Elle le découvrit quelques jours plus tard et une semaine après je partais parcourir le monde avec mes parents. Je n'avais pas eu le choix et je devais les suivre. Envie de découvrir le monde, ils ne savaient pas à quel point ce départ aurait de terrible conséquence dans ma vie. Vagabondant de pays en pays, je découvrais des tas de nouvelles choses. Gamin plutôt instable émotionnellement, je les suivais sans broncher mais n'en pensais pas moins. Il y eu d'abord la France, Paris. Puis Londres et ce fut à ce moment que mon cœur fut anéantit. Adolescent sage et respectueux, elle avait réveillé en moi des tas de choses que je ne connaissais pas. J'eus beaucoup de mal à m'en remettre.
Je passais ma 20ème année en Australie. Année des découvertes. J'avais finis par l'oublier. J’étais passé à autre chose et un fabuleux avenir s'offrait à moi. Inscris dans une grande université de lettres, j'allais apprendre des tas de langues, étudier énormément de livres, connaitre des tas d'histoires de grand écrivant, d'humaniste, de philosophes et j'en passe. J'allais me donner corps et âme dans l'apprentissage. C’était sans compter mes camarades de dortoirs. Nous étions séparés des filles, pourtant, les fêtes étaient bien plus présentes que les livres dans les couloirs. Des tas de fils de riches avait aussi des maisons libres les week end et parfois même en semaine et j'avais la chance d'avoir une bonne gueule pour être l'un des premiers qu'on invite. Petit américain sexy, j'avais toutes les filles que je voulais et j'en profitais. Sexe, drogue, alcool.. Stéréotype des soirées américaines, ici, c'était un remake en bien plus trash. Des tas de camés dans tous les coins, des filles qui se font violer à chaque coin de rues, on est bien loin du calme de Arrowsic et j'en étais presque effrayé. Je me suis pourtant laissé embarquer dans tout ça. Commençant par boire énormément, j'avais pris même l'habitude de trainer après les cours avec mes potes pour aller dans les bars. C'est vers mes 21 ans que je me suis plongé dans une terrible spiral. Drogues. Beuh, Ecstasy, Héroïne, Champignons hallucinogènes.. et des tas d'autre. Je touchais à tout et ne savais pas dans quoi je m'embarquais.
Triste débauche, j'étais le parfait stéréotype du mec raté qui gâchait sa vie alors qu'il semblait avoir un futur bien tracé. Je flânais dans les couloirs, j'allais en cour, je suivais à peine, je ratais examens sur examens, je travaillais peu et je passais mes soirées et mes nuits à boire, à baiser, et à m'en mettre pleins le nez. Je ne pouvais pas dire que j'étais heureux mais quand j'étais dans un état second, je me sentais si bien que je ne trouvais plus la force de me chercher des raisons d'arrêter, le bien-être qui m'habitait était une bonne raison et cela me suffisait. Jusqu'au jour où j'ai vu cette fille, allongé sur le sol. J'étais allé la prendre et la poser sur un canapé. J'étais retourné boire dehors, profitant de la soirée et j'ai finis par rentrer accompagner d'une fille dont je ne connaissais même pas le prénom. Le lendemain, j'appris par des bruits de couloirs que cette fille, de qui je m'étais foutu, que j'avais abandonné sur ce canapé sale était morte. Coma éthylique. Je fus comme sous le choc. Je restais là, devant ma porte. Statique, inerte, je me remémorais ce moment, me disant que si j'avais fait quelque chose j'aurais pu la sauver. Je décidais de n'en parler à personne, de garder tout ça pour moi et de l'enfouir au plus profond de moi pour ne plus m'en souvenir.
2 ans se sont passés. J'avais arrêté les cours ne pouvant plus supporter tout ça. J'avais essayé de me sortir de la drogue, l'alcool et toute cette ambiance à laquelle je m'étais habitué. J'ai encore du mal aujourd'hui, résistant chaque jour à la tentation. Je n'étais pas fort, j'étais un terrible faible et je tentais de m'en sortir, replongeant de temps à autres. J'en étais devenu pitoyable et je ne pouvais plus me voir dans un tel état. Il était temps que je recommence, que je me remette à vivre. Renfermé, craintif, solitaire, cela allait être dur. Je faisais semblant d'y croire mais je savais très bien que ça serait difficile. Le tout était de changer de ville, de partir, partir loin. J'étais près à tout abandonner ici. Bien trop blessé par le passé, je ne m'étais accordé aucune attache et j'avais décidé de partir sans regretter.
Mais où aller? Quel continent? Le monde s'offrait à moi. Vous savez, un auteur célèbre à dit: le plaisir de voyager est plus important que la destination. Je trouvais que c'était n'importe quoi. C'est parce que je pensais qu'il n'y avait qu'une voie possible pour parvenir au but qu'on s'est fixé dans la vie mais choisir une voie n'implique pas qu'on s'interdise toute les autres. J'ai pris conscience du faite que ce qui était le plus enrichissant c'était le parcoure, les incertitudes, tomber et se relever, les belle rencontres, enfin le voyage quoi, pas la destination. Alors revenir au point de départ n'est pas forcément un échec mais me permettra de repartir sur de meilleur base, de mieux réussir et qui sait, recommencer une nouvelle vie. Arrowsic était peut-être la clé de tous mes problèmes depuis bien longtemps.
PSEUDO OU PRÉNOM C. ۱ ÂGE 17 ans ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? Via un partenaire. ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? J'aime beaucoup le design et je dois dire que le vert est l'une de mes couleurs préférés. ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS «Votre raison et votre passion sont le gouvernail de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent, vous ne pouvez qu'être balloté et aller à la dérive ou rester encré au milieu de la mer car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan et la passion, livrée à elle même, est une flamme qui se consume jusqu'à sa propre extinction.» ۱
Dernière édition par Brandon I. Fergesson le Dim 25 Sep - 13:53, édité 16 fois
Sujet: Re: BRANDON I. FERGESSON • Il y a des fantômes dans les yeux des filles à qui tu as dit non. Sam 24 Sep - 23:17
Putain j'allais dire bon anniversaire. Ouais là je crois que j'ai un sérieux problème. Enfin, je rectifie donc: bienvenue. Et puis bah bonne chance pour ta fiche.
Sujet: Re: BRANDON I. FERGESSON • Il y a des fantômes dans les yeux des filles à qui tu as dit non. Dim 25 Sep - 9:48
Citation :
«Votre raison et votre passion sont le gouvernail de votre âme qui navigue de port en port. Si votre gouvernail ou vos voiles se brisent, vous ne pouvez qu'être balloté et aller à la dérive ou rester encré au milieu de la mer car la raison régnant seule est une force qui brise tout élan et la passion, livrée à elle même, est une flamme qui se consume jusqu'à sa propre extinction.»
tu m'épouses ? sinon, bienvenue parmi nous ! matt est un excellent choix.