Que font deux buveurs de coca dans un bar ?

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Robyn était là, regardant toutes les cinq secondes sa montre. Non, elle n'était pas le genre de demoiselles tout le temps presser qui ne supportait pas que quelqu'un arrive en retard. La belle n'avait tout simplement aucune envie de rester seul dans ce genre d'endroit. Où se trouvait-elle ? Dans un bar, près du comptoir de ce dernier pour être précis et cela ne lui plaisait nullement. La jeune femme de 25 ans n'était pas du genre à apprécier ce genre de lieu. Pour elle, il n'y avait plaisir à venir se saouler la gueule toute la journée. Ce n'était d'ailleurs pas pour ce genre de raison qu'elle était venue ici, contrairement à la plupart des personnes présentes. Il était un peu moins de 8 heures du soir et pourtant une grande partie des gens étaient déjà totalement bourrés. Pour l'infirmière qu'elle était, cela était un spectacle plus qu'affligeant mais elle ne pouvait cependant rien faire contre. Elle se contentait de boire son coca tout en en attendant avec impatiente que la personne qu'elle attendait arrive enfin. Qui était-elle ? Tout d'abord, un homme bien comme on en trouve tant d'autre mais tellement adorable que la belle avait accepté, sans aucun doute, sa proposition de venir passer un petit moment en sa compagnie. Félix était un jeune homme charmant qui avait en plus une petite fille tout aussi adorable que lui. Enfin, il était tout simplement le genre de personne avec qui la belle n'aurait aucun mal à passer un agréable moment même dans un lieu qu'elle aimait aussi peu que celui-ci. La belle était là, devant son verre de coca et elle espérait avec impatiente que le mec qui se rapprochait dangereusement ne comptait nullement la draguer. Si tel était le cas, jamais au grand jamais, elle ne la laisserait faire. La belle n'avait aucune chance et cela se percevait de plus en plus. « Un verre ça te dit poupée ? » Sa tête changea rapidement, non, elle ne voulait rien de lui. Ce n’était pas son genre et cela ne le serait jamais. La gentille demoiselle fit comme si de rien n’était mais cela ne semblait nullement plaire au pervers en question. « Je suis un bon gars tu sais. Un seul verre. » La belle n’avait aucune envie de parler mais il ne semblait pas avoir envie de la laisser s’en aller. Elle se retourna doucement vers lui et fit son regard le plus neutre possible. « Non, merci j’attends quelqu’un. » Cela ne sembla nullement inquiéter l’homme qui se rapprochait de plus en plus. Il commanda même un verre à sa place alors qu’elle n’avait aucune envie d’agir de la sorte. Elle n’aimait pas boire et encore moins en compagnie d’une personne pareille. Elle espérait de tout son cœur que son ami arriverait au plus tôt car jamais, au grand jamais, elle ne pourrait rester une minute de plus en sa compagnie. De tout son être, elle ne demandait qu’une seule chose, avoir en face d’elle la bonne personne, celle qui la faisait rire et non celle qui le rendait totalement folle de rage.

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J'avais rencontré Robyn à l'hôpital, alors que j'y étais allé avec Carlie car elle m'avait développé une maladie plutôt bizarre, quo heureusement n'était pas grave et dont elle ne souffrait plus aujourd'hui. Enfin il avait quand même fallu que ça arrive quand elle était avec moi. Du coup je m'étais pris un savon en ramenant Carlie chez sa mère, jusqu'à ce qu'elle comprenne que, bizarrement, je n'y pouvais rien si elle s'était découverte et s'était choppé un virus. Enfin bref, j'avais oublié mon porte-monnaie (oui c'était une très très bonne journée.) et Robyn avait accepté de m'avancer la somme que je lui devais. Nous nous étions finalement revus afin que je la rembourse et, la trouvant plutôt charmante, je n'avais pas résisté à la draguer. Oui bon, je n'étais pas franchement doué dans le domaine, voire pas du tout. Mais ça faisait rire, alors j'en profitais !

Nous nous étions donné rendez-vous au Jack's Lounge et comme d'habitude, j'étais un peu à la bourre. Rien de bien grave, juste une dizaine de minutes. Appuyant un peu plus sur la pédale d'accélérateur, j'avais finis par arriver au lieu de rendez-vous et je m'étais garé rapidement face au bar. J'avais ensuite poussé la porte du bar, rapidement agressé par les vapeurs d'alcool des gens qui se tenaient à mes côtés. Wow. Même moi je n'ai jamais senti l'alcool à ce point ! Pourtant je me suis déjà pris de belles cuites ! Relevant un peu la tête, je parcourais la salle du regard, recherchant Robyn. Je la vis au bar, accompagnée d'un homme à l'allure plutôt bien amochée. Je l'entendis lui proposer un verre, assurant qu'il était quelqu'un de bien... et elle n'avait pas l'air très ravie de le voir s'approcher d'elle ainsi. Un peu trop près d'ailleurs... J'avançais donc d'un pas assuré dans leur direction et l'homme était tellement dans ses pensées alcooliques qu'il ne me remarqua même pas. L'attrapant doucement par son manteau, je le tirais vers l'arrière. J'étais du genre bagarreur, mais pas au point de me battre avec des gens qui ne m'avaient rien fait directement, à moi je veux dire.

« Dégage tu veux. »

Clair, net, précis. Je n'aurais pas pu exprimer ma pensée plus clairement. Il me dévisagea d'un air étrange et je fis de même.

« Il te faut du temps pour que ça monte au cerveau ou quoi ? »

Après un petit moment de réflexion, il avait fini par partir. Peut-être pas très heureux, mais tant pis. Je tournais alors mon regard vers Robyn et reprit volontairement ce qu'avais dis l'homme.

« Un verre ça te dit poupée ? »

Affichant un petit sourire, je m'installais à ses côtés.

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Prier, c'est la seule et unique solution qui restait à la pauvre demoiselle. Non, elle n'avait jamais demandé à se retrouver dans une telle situation. Pourquoi est-ce que ce gros lourdaud ne comprenait-il pas qu'elle n'avait aucune envie de lui ? Cette phrase raisonnait en boucle dans sa tête et la blondinette avait déjà trouvé une réponse. Qu'elle était-elle ? Tout simplement le fait que la belle n'avait et n'aurait jamais aucune chance avec la gente masculine. De toute sa vie, elle n'avait jamais trouvé un garçon avec qui elle se serait vue rester toute sa vie. Chaque fois, il y avait quelque chose qui clochait. Souvent, c'était tout simplement parce que l'homme en question n'était qu'un grand lourdaud ne voulant que son petit corps et ce n'était pas le genre d'hommes avec qui elle voulait être. Il est pourtant vrai qu'adolescente, elle avait eu quelques histoires d'un soir mais c'était une partie de sa vie totalement différente qui se jouait maintenant. Robyn avait 25 ans et ce n'est nullement ce genre d'hommes dont elle rêvait. Tout ce qu'elle voulait c'est se casser mais l'amour ne voulait définitivement pas d'elle. Au cours des années, la plupart de ses petits amis s'étaient rapidement transformés en ami tout cours. Parfois, les pauvres garçons n'avaient même rien fait pour qu'une telle chose arrive. La seule et unique responsable, c'était elle mais cela ne la dérangeait pas. Rester en compagnie d'un homme qu'elle n'aimait pas ce n'était pas son style. Malheureusement, comme le prouvait la situation d'aujourd'hui, on ne choisit point qui vient à notre rencontre. La pauvre blondinette avait à faire à un lourdaud dont le regard ne semblait pas des plus rassurants. Une grande majorité d'homme pensent qu'avec quelques verres dans le nez, ils peuvent draguer toute créature sur terre. Parfois cela marche et pas qu'un peu mais ce n'était pas le cas de la belle demoiselle. Jamais, elle ne coucherait avec un type pareil et toutes les paroles qu'il pouvait bien sortir n'y changeait rien. L'emmerdeuse ne semblait pas l'entendre de cette oreille puisqu'il cherchait à chaque instant, une occasion supplémentaire de s'approcher d'elle. Robyn n'était pas très bien bâtit mais même avec sa faible force, elle était capable de le frapper s'il se montrait un peu trop instant. Cela n'allait sans doute pas tarder à arriver puisqu'il s'approchait encore et encore de sa pauvre personne. La belle posait son regard vers son verre comme pour lui faire comprendre que s'il ne partait pas bientôt, quelque chose de mal allait lui arriver. Robyn ne savait pas à quel point elle avait raison.

Avant qu'elle n'eut le temps de comprendre quelque chose, elle entendit une voix qu'elle connaissait assez bien. « Dégage tu veux. » La belle leva la tête et vit Félix en train de tenir le lourdaud par le manteau. La belle souriait en voyant son ami enfant là tout en espérant qu'il ne se battrait pas. La douce n'aimait pas la bagarre et surtout pas pour une raison aussi stupide qu'un homme l'embêtant. Elle trouvait, tout de même, cela très chevaleresque de sa pat d'agir de cette manière. « Il te faut du temps pour que ça monte au cerveau ou quoi ? » La blondinette ne put retenir un immense éclat de rire et surtout un soulagement quand l'homme s'en alla enfin. La belle remerciait du regard son ami qu'elle avait tout de même attendu, un petit moment mais qui était arrivé au bon moment. Est-ce que sa prière avait marché ? Elle n'y croyait pas du tout mais la seule chose qui comptait c'est qu'elle avait un bel homme à ses côtés et pas un emmerdeur qui la regardait comme un immense morceau de viande. « Un verre ça te dit poupée ? » Sa première réaction fut de faire un drôle de regard. Pourquoi est-ce qu'il reprenait les mots exacts de l'autre homme ? La belle éclata alors de rire, comprenant que c'était tout simplement une blague. Robyn souriait à son ami et attendit, par ailleurs, que ce dernier soit assis pour lui répondre. « Je ne sais pas. Je n'ai pas l'habitude d'accepter de verres mais tu m'as l'air tellement adorable. » Oui, la belle était en train de rire et cela se voyait sur son tendre sourire. « J'espère que tu n'as pas oublié ton portefeuille cette fois-ci. » Oui, elle se moquait de lui mais de la manière la plus gentille qu'il soit. La belle rigolait simplement à propos de ce qui lui était arrivé il y a peu de temps. Le pauvre avait oublié son argent alors qu'il avait amené sa fille se faire soigner. L'infirmière qu'elle était avait donc décider de l'aider en payant à sa place. Pour elle, c'était tout ce qu'il y a de plus naturel. Robyn rigolait de lui mais c'était de façon tout ce qu'il a de plus amicale. La demoiselle vida son verre de coca pour permettre à Félix de lui en payer un comme il le lui avait annoncé. « Comment tu vas ? » La blondinette n'était pas une immense parleuse, elle n'ouvrait la bouche que lorsqu'elle en avait envie et c'était ce dont elle avait le plus envie pour le moment.

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Quelqu'un qui venait d'entrer dans le bar et me voyait tenir ainsi un homme par son manteau, alors qu'il tentait un rapprochement plutôt rapide vers Robyn aurait sûrement pensé qu'un autre lien que de la simple amitié nous unissait. Soit que nous étions ensemble, soit que j'étais aussi bourré que l'autre et que j'aurais sorti quelque chose du genre "pas touche je l'ai vu avant toi, elle est à moi". Sauf que non. Bizarrement, j'étais plutôt sobre pour une fois, et cela ne m'empêchait pas de dire ce que je pensais des gens. Et puis ce n'était pas de l'amour que je ressentais pour Robyn, enfin je ne crois pas, juste de l'attirance physique. Disons qu'elle est une amie plutôt bien foutue. Oui voilà, c'est plutôt ça. Dans tous les cas, ce n'était pas avec lui que la jeune femme avait rendez-vous, alors c'était une bonne raison pour l'expédier un peu plus loin. Elle éclata de rire lorsque cet homme s'en alla et je lui jetais un regard amusé avant de reprendre mot pour mot la phrase du second dragueur bidon, surplombé de la phase ivre, et de m'asseoir à ses côté. Je continuais petit à petit mon jeu, ayant retenu les paroles de l'homme bizarre.

« Aller, juste un verre. Je suis un bon gars tu sais. »

Parfois, c'était bien d'avoir une bonne mémoire ! Je souris de nouveau à sa remarque et posais brutalement mes mains sur mes poches de veste puis de pantalon, avant d'en sortir mon porte-monnaie.

« C'est là qu'il est vide et j'ai l'air bien idiot. »

Je lui adressais un clin d'œil puis commandais deux verres de Coca. En attendant que le serveur revienne avec nos sodas, elle entama la conversation sur un sujet banal mais agréable : les nouvelles dans chacune de nos vies.

« Plutôt bien. Et toi ? Enfin tu ne devrais pas aller mal, beaucoup de gens doivent te complimenter et te faire plaisir. C'est ça d'être belle ! »

Je souris. Et c'est reparti ! Je misais une nouvelle fois sur la drague bidon, commençant par le plus simple : les compliments. En même temps, ce que je venais de dire n'était pas un mensonge, mais bon. Il faudrait vraiment que je prenne des cours de drague moi...

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La belle souriait sans même remarquer à quel point la situation pouvait paraître ambiguë de l'extérieur. Pour elle, si Félix l'avait sauvé des mains d'un emmerdeur c'était tout simplement pour l'aider et elle l'en remerciait. La belle demoiselle avait d'ailleurs été plus qu'heureuse qu'une pareille chose arrive. La belle n'aurait en effet pas supporter bien longtemps ce genre de personnes qui pensaient savoir ce qu'elle désirait au fond du coeur. Robyn était le genre de demoiselles qui n'aimait pas qu'on le drague ouvertement ou plutôt qui ne supportait pas qu'on vienne l'embêter pour ce genre de raisons alors qu'elle attendait quelqu'un. Pour elle, le principal ce n'était nullement le nombre de conquête qu'elle aurait sur son tableau de chasse à la fin de sa vie. Non, ce genre de choses ce n'était pas ce qui la motivait dans la vie. La belle préférait plutôt compter le nombre de personnes qui l'avait fait rire et vu ce qui venait de se passer, Félix pouvait être ajouté à cette liste. L'homme avait un certain humour qui n'avait point échappé à la demoiselle surtout quand il reprenait mot pour mot ce qu'avait prononcé l'autre garçon. La blondinette se demandait quand même comment il avait pu entendre avec exactitude les paroles de l'autre homme ? Est-ce qu'il était déjà dans la salle depuis un certain moment et que prise par son envie de se renfermer sur elle-même, elle ne l'avait pas aperçut ? C'était sans doute cela. Pour échapper aux paroles mais surtout à l'haleine imbibée d'alcool du lourdaud de tantôt. Enfin, il ne fallait pas revenir sur le passé, tout ce qui comptait c'est que le présent se déroule d'une excellente manière et cela serait le cas. La belle se trouvait dans un bar en compagnie d'un garçon charmant et qui savait se comporter comme une personne civilisée. Bref, dans son esprit, elle était persuadée de passer un agréable moment en sa compagnie et cet avis n’était pas près de changer. Toujours tout sourire, elle attendit qu’il vienne s’asseoir à ses côtés tout en se demandant si s’en aller vers une table ne serait pas plus pratique ? Pour le moment ce n’était point nécessaire. « Aller, juste un verre. Je suis un bon gars tu sais. » Et voilà, elle se remettait à rire de plus belle. Félix possédait une excellente mémoire puisqu’il disait mot pour moi ce que l’autre homme avait prononcé. La belle fit une drôle de moue comme si elle hésitait à le croire ou à l’envoyer bouler. La seule chose qu’elle faisait, c’était d’entrer dans son jeu et puis, elle était là pour s’amuser.« Je ne sais pas. Vous m’avez l’air d’un type génial mais je n’ai pas l’habitude de laisser des inconnus me payer des verres. » Robyn marqua une pause comme si elle était en train de réfléchir avant de continuer. « Bon, j’accepte mais c’est bien parce que vous avez l’air adorable. » A peine avait-elle finit de parler qu’elle éclatait de rire. Cette soirée s’annonçait tout ce qu’il y a de plus agréable.

La conversation s’en suivit sur l’oubli que l’homme avait fait le jour où il était venu à l’hôpital. La belle avait déjà vu pas mal de choses étranges de part son métier mais quelqu’un qui oubliait son portefeuille, c’était bien une première. Enfin, cela l’avait amené à découvrir une personne très sympathique et qu’elle apprenait encore à connaître à chaque fois qu’ils se revoyaient. Elle vit les mains du jeune homme s’en aller à la recherche de son portefeuille. S’il ne l’avait pas trouvé, elle aurait sans doute éclaté de rire. L’homme ne mit pas longtemps avant d’en sortir un petit porte-monnaie et son sourire s’allongea. « C'est là qu'il est vide et j'ai l'air bien idiot. » Un nouvel éclat de rire se fit entendre. Elle regarda avec attention ce que contenait le portefeuille de son ami avant de parler. « Je ne dirais pas idiot mais tête en l'air. De toute manière, il n'est pas vide mais si tel avait été le cas, je ne t'aurais pas trouvé idiot. » La belle pensait tout ce qu'elle disait. Elle fut contente de constater que Félix commandait du Coca puisqu'elle n'aimait pas tellement boire. Robyn décida de prendre des nouvelles de son ami et ce qui la poussa à lui demander comment il allait. C'était une simple question mais qui parfois pouvait amener des réponses auxquelles on aurait point penser. « Plutôt bien. Et toi ? Enfin tu ne devrais pas aller mal, beaucoup de gens doivent te complimenter et te faire plaisir. C'est ça d'être belle ! » Ce fut le cas avec la réponse du jeune homme. En une seconde, la belle devint rouge comme une pivoine et avait une énorme envie d'éclater de rire. Elle belle ? Il devait totalement se tromper de demoiselles. Elle n'était pas ce genre de filles, pas le moins du monde. Elle était la petite discrète et totalement timide pas la reine de promo. « Euh bien, je vais bien... » Elle marqua une petite pause essayant de calmer cette timidité qui l'avait tant ennuyé durant une partie de sa vie. « Merci pour le compliment mais je ne suis pas belle à ce point. Je suis la fille solitaire pas celle qui attire tous les regards. » La demoiselle se rappela alors les dernières paroles que lui avait dites sa meilleure amie avant de disparaître de sa vie. Non, elle n'était pas celle qui attirait tous les regards mais cela lui allait parfaitement. « En tout cas, je peux te dire que tu n'es pas mal non plus. » Elle approcha sa bouche de son oreille. « Je crois que la serveuse là-bas serait même contente de te mettre la main dessus. » La belle revint à sa place tout en souriant. Non, elle n'avait nullement compris que Félix était en train de la draguer.

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J'avais toujours eu cette tendance boute-en-train, toujours une envie de faire rire les autres par tous les moyens possibles et imaginables. Non voulue au départ, la drague bidon que j'exerçais très souvent était une des sources de rire pour les gens. Je ne vais pas me plaindre, ça m'avait créé une sorte de popularité lorsque j'étais à l'école. Je me calmais lorsque j'étais avec des demoiselles qui n'étaient que mes amies et n'étant pas forcément mon style de filles. Mais honnêtement, Robyn était plutôt belle. Alors pourquoi me priver ? Dans tous les cas, ma mémoire avait au moins lancé une conversation avec Robyn, la faisant de nouveau éclater de rire.

« C'est trop d'honneur Mademoiselle. »

Mes lèvre s'étirèrent en un nouveau sourire puis je passais mes mains sur mes poches, en ressortant mon porte-monnaie. Oui j'étais sûr que je l'avais, j'étais juste entré dans son jeu. En même temps, le jour de notre rencontre, Carlie m'avait tellement fait peur à exagérer tout ses symptômes que j'étais un peu parti sans faire attention à ce que je prenais ou non. Pour finir, elle avait juste une grippe... J'aurais très bien pu aller chez un médecin classique... sauf que je n'aurais pas rencontré Robyn et que je ne serais pas là en ce moment.

« ... Mais tête en l'air. Ouais, c'est pas faux. »

Je souris. J'ai une excellente mémoire des mots et de ce que je vois. Mais quand il s'agit de me souvenir de ce que je dois faire, c'est tout autre chose ! Je commandais finalement nos deux verres de Coca, après avoir constaté qu'elle en avait déjà pris un avant mon arrivée et qu'elle n'était probablement pas trop pour continuer à l'alcool. Le sujet dévia sur les nouvelles qu'elle me demandait. Pour moi, tout allait bien ! Franchement je n'avais pas à me plaindre, ma vie n'était pas des plus difficiles à vivre. Lui retournant la question, j'en profitais alors pour lui faire un compliment, suite auquel elle se mit à rougir.

« Au plus tu es solitaire, au plus tu attires les regards. Le côté mystérieux attire tu sais ? »

Je souris lorsqu'elle me retourna le compliment et la laissait se rapprocher, tournant ensuite la tête dans le direction qu'elle m'indiquait afin de voir la fameuse serveuse. En effet, elle avait un regard plutôt insistant dans ma direction et se dandinait en allant de table en table. Je reposais mon regard sur Robyn en haussant les épaules, affichant un sourire en coin.

« Mouais... Je connais mieux... »

Oui, bien sûr que je parlais de Robyn ! Après tout, c'est vrai qu'elle était beaucoup mieux physiquement que la serveuse. D'ailleurs, cette dernière passa juste à côté de nous en dandinant des fesses encore plus que lorsqu'elle était de l'autre côté de la salle. J'esquissais un sourire en direction de Robyn, me retenant même de rire. Non vraiment, ce genre d'attitude me faisait rire, tellement elle était exagérée !

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S’il y avait bien une chose pour laquelle la belle n’avait jamais été des plus douées, c’est bien pour remarque quand quelqu’un était en train de la draguer. La belle demoiselle était plus que timide et part ce fait, elle ne pouvait point comprendre comme puisse s’intéresser à elle. Robyn possédait un énorme défaut, elle n’avait aucune confiance en elle qui plus elle, la blondinette ne se trouvait pas si jolie que cela. Oui, elle s’aimait telle qu’elle était et ne changerait jamais d’apparence pour personne mais cela ne l’amenait pas à prendre confiance. Peut-être que sa vie l’avait poussé dans ce sens. En effet, petite, elle se cachait derrière sa sœur et en grandissant, ce fut derrière Sheila. La belle préférait laisser la vedette aux autres. Peut-être que cette façon d’agir n’était point la meilleure mais elle lui correspondait, c’est tout ce qu’elle voulait. Pour le moment, la belle n’en avait que faire de penser sur ses difficultés amoureuses, tout ce qui l’intéressait c’est de passer un bon moment en compagnie de son ami. Pour le moment, elle n’avait nullement à se plaindre de ce qui se passait. Félix était arrivé comme un chevalier servant et il avait empêcher un lourdaud de l’embêter plus longtemps. La douce n’avait dont rien à lui reprocher et puis, il était tellement drôle qu’être en sa compagnie était un délicieux moment de bonheur. La belle ne regrettait nullement de lui avoir payer son passage à l’hôpital surtout qu’il était devenu un ami. Qui plus est, depuis qu’il était arriver, la belle avait le sourire aux lèvres et ne s’arrêtait plus de rire. La raison ? Son ami était en train de répéter tout ce qu’avait prononcer l’emmerdeur et cela la faisait rire. La belle rentrait même dans son jeu ce qui ne semblait nullement lui déplaire. « C'est trop d'honneur Mademoiselle. » Robyn afficha un immense sourire sur son visage. « Oh Monsieur, tutoyons nous. » Oui, ils étaient partis dans un drôle de délire mais la belle s’amusait de toutes les manières possibles et inimaginables. Pour le moment, cela apparaissait par les délicates phrases qu’elle lançait à l’attention de son très cher ami. La conversation se suivit sur le jeune homme et sa grande manière d’oublier beaucoup de choses. La blondinette fut tout de même contente de constate qu’il n’avait point oublier son porte-monnaie et que ce dernier était rempli. Bien entendu, elle n’aurait point fait une maladie si ce dernier l’avait oublier ce n’était nullement ce qui comptait pour elle. « ... Mais tête en l'air. Ouais, c'est pas faux. » La belle sourit encore une fois. Son côté tête en l’air était loin de lui déplaire pour elle, ce n’était point un problème. « Je trouve que ça te donne un petit côté adorable. » Oui, elle disait ce qu’elle pensait sans pour autant, une seule seconde le draguer. C’était tout simplement des paroles gentilles d’une demoiselle qui ne voulait rien de plus que discuter.

Le Coca, cette douce boisson pétillante que la demoiselle adorait. A part l’eau, c’est sans doute celle qu’elle buvait le plus souvent. La belle adorait ce petit goût sucrer et puis, tout ce qui ne contenait pas d’alcool était son ami. Pourquoi détestait-elle tellement l’alcool ? Tout simplement parce qu’elle avait vu bien trop de jeunes finir en comas itylique pour qu’elle accepte ne serait-ce qu’un jour d’exagérer sur cela. Elle fut donc heureuse de se retrouver devant un verre de ce délicieux breuvage surtout quand le jeune homme lui déclara qu’elle était jolie. Pour elle, c’était un peu étrange de se considérer comme telle mais c’était toujours agréable d’entendre quelqu’un nous le faire remarquer. Robyn était encore rouge comme une tomate quand il reprit la parole. « Au plus tu es solitaire, au plus tu attires les regards. Le côté mystérieux attire tu sais ? » Et le prix de la demoiselle rogue pivoine est attribuée à la douce Robyn. La demoiselle n’avait jamais été des plus douées pour entendre des compliments surtout quand ils devenaient de plus en plus nombreux. Sa tête était celle d’une petite fille toute contente d’entendre ce qu’on disait d’elle. Son sourire s’étendait sur tout son visage. « Merci. Tu es sur que personne ne t’a payé pour me faire autant de compliments ? » Robyn ne se moquait pas de lui, elle ne comprenait pas pourquoi il la complimentait. La belle ne comprenait nullement qu’il était en train de la draguer.

A deux, ils formaient un drôle de duo. D’un côté, un homme qui ne savait pas draguer de manière conventionnelle. De l’autre, une demoiselle incapable de remarquer quand on la drague. La belle continua même la conversation en montrant une belle demoiselle qui paraissait avoie envie de faire un peu plus amie-amie avec le jeune homme. Elle y mettait d’ailleurs le paquet la petite serveuse puisqu’elle n’arrêtait point de le regarder. Robyn la trouvait assez jolie que ne fut pas son étonnement vu la réponse de son ami. « Mouais... Je connais mieux... » Intriguée, une certaine curiosité naquit en elle. La douce aimerait bien savoir de qui il parlait. Oui, savoir ce genre de choses pouvait être intéressant. Robyn se plaça plus près de lui avant de murmurer tout bas. « Qui est la jolie demoiselle qui a la chance de plaire au tête en l’air de Félix. » La belle était peut-être un peu trop curieuse mais c’était ainsi qu’elle était, simple et naturelle et non, elle ne changerait jamais. A peine avait-elle finit de parler que la serveuse vint tout près d’eux tout en roulant du cul comme jamais dans sa vie, elle n’avait vu ce genre de choses. La belle regarda le blondinet droit dans les yeux et elle ne réussit point à se retenir de rire. Est-ce que ce genre de demoiselles pouvait vraiment exister ? Non, ce n’était pas possible. Robyn, tout en rigolant toujours, s’approcha de Félix et lui toucha même l’épaule pour se retenir tellement elle riait. « Je suis persuadé que tu peux encore mieux rouler du cul qu’elle. » Est-ce que s’était un défi ? Pas tout à fait. La belle voulait tout simplement s’amuser.

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Nous étions partis dans un délire de vouvoiement et de petites manières qui, bizarrement, nous faisait rire. Elle m'autorisa ironiquement à la tutoyer et je souris. Non vraiment, c'était trop d'honneur !

« Ça me fait très plaisir d'avoir de le droit à cette familiarité avec v... toi. »

Je lui adressais un petit clin d'œil avant d'attraper le verre de Coca que le serveur venait de ramener devant nous. M'apprêtant à le payer tout de suite, je cherchais donc mon porte-monnaie, que je trouvais plutôt rapidement et, bien heureusement, rempli. Il était vrai en tout cas que j'avais un esprit plutôt étourdi, oubliant tout ce à quoi je devais penser, parfois même les choses d'une grande importance qu'il ne fallait absolument pas que j'oublie ! Je levais les yeux au ciel en souriant lorsqu'elle me dit que cela me donnait un côté adorable. Mon côté tête en l'air ? Pour moi, je le vivais plus comme une sorte de handicap. Toujours à perdre un temps fou pour retrouver des clés ou un papier important alors qu'une personne qui ferait attention où elle plaçait les choses les retrouverait en quelques secondes à peine. Moi non, il me faut un minimum de dix minutes à chaque fois. Laissant un peu de côté cette conversation sur mon caractère, je recommençais à "draguer" Robyn, la complimentant sur son physique et le fait qu'elle puisse attirer les regards des gens, contrairement à ce qu'elle pourrait penser.

« Non même pas. Et ne va pas croire que je dis ça parce que je suis ton ami. »

Je souris de nouveau. Profitant de cette petite drague que j'étais en train de réaliser sur Robyn, cette dernière s'approcha de moi en me signalant une serveuse qui semblait avoir des vues sur moi. Mais je retournais la tête vers la jeune femme, lui assurant que je connaissais beaucoup mieux. Beaucoup mieux ? Cela attira son attention et elle se rapprocha de moi pour me demander qui était "beaucoup mieux".

« Hum... Disons que j'aime bien les blondes, plutôt simples et n'ont pas forcément confiance en elles. »

J'affichais un petit sourire en coin puis jetais un regard à la serveuse, qui passait en roulant des fesses juste à côté de nous. J'avais réussi à me retenir, mais pas Robyn. Elle éclata de rire tout en posant une main sur mon épaule pour essayer de se calmer. La serveuse se tourna vers nous et la regarda avec un regard meurtrier du genre "tu l'as touché j'vais t'assassiner !".

« On parie ? »

J'avais toujours adoré les paris entre amis, alors rouler du cul n'était pas insurmontable. Non, j'avais déjà fait pire ! Le simple fait que je regarde la serveuse la fit sourire de nouveau et adoucir son regard. Mais finalement, mon attention se reporta sur Robyn, beaucoup plus intéressante, et également sur mon verre.

« Et puis... Elle vaut pas le cul... Le coup. »

J'étouffais un petit rire face à ma propre connerie. Non vraiment pour une fois, ce n'était pas fait exprès !

Héhé =P Bon c'est un tout petit lapsus, pas très original, mais il est là quand même ^^

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Parfois, il est plus facile de se comporter comme un être étrange que comme une personne totalement saine d’esprit et de corps. Pour le moment, Robyn ne désirait qu’une seule et unique chose : s’amuser. Pour le moment, cela se trouvait sur la bonne voix. En effet, depuis que Félix était venu à sa rencontre et bien, elle rigolait comme une petite folle. La raison ? Tout d’abord, la blondinette appréciait la compagnie du jeune homme et se trouvait donc en confiance. Qui plus elle, jamais, elle n’avait été le genre de demoiselles à rendre la vie impossible aux autres. Pour elle, passer un bon moment en compagnie d’une personne agréable était tout ce qu’il lui fallait. Et puis, la situation possédait un petit plus : l’humour de son ami qui était plus que communicatif, c’est d’ailleurs ce qui la poussait à rire à la plupart de ses phrases. Pour le moment, ils s’étaient, tous les deux, lancés dans une sorte de petit jeu consistant à du vouvoiement comme s’ils ne se connaissaient pas. Bien entendu, ce n’était point le cas mais il était tellement drôle de faire comme si. « Ça me fait très plaisir d'avoir de le droit à cette familiarité avec v... toi. » Un sourire se lisait, une fois de plus, sur son tendre visage. Elle le regardait de ses douces prunelles qui pétillaient d’amusement. La belle lui rendit son petit clin d’œil avant d’attraper, à son tour, son verre de Coca. Elle en but une gorgée avant de se mettre à parler. « Tout l’honneur est pour moi. Qui plus est, si tu es assez sage, je pourrais même me laisser aller à quelques confidences. » Un petit sourire en coin laissant apercevoir un petit air de mystères. Non, elle n’avait pas tellement de secrets mais il est tellement drôle d’agir comme si c’était le cas. Enfin, comme tout le monde, elle cachait certaines choses mais la belle n’était nullement capable d’en parler. Elle préférait les enfuir en elle, dans un coin de sa mémoire et les oublier. Repenser aux choses qui nous ont rendues triste, ce n’est nullement bon et cela, elle le savait mieux que personne. Tout ce qu’elle voulait, c’était rire, sourire, passer un moment agréable sans jamais repenser à son passé, parfois douloureux.

La suite de la conversation avait poussé la belle demoiselle à devenir aussi rouge qu’une pivoine. La belle n’avait nullement l’habitude d’être celle que l’on regardait dans une pièce. Non, elle ne se trouvait pas affreuse mais tout simplement le genre de demoiselles que l’on remarque en un seul regard. Elle aimait sa vie telle qu’elle était mais entendre Félix lui faire autant de compliments, c’était tellement étrange. Bien entendu, c’était totalement plaisant d’entendre ce genre de choses mais elle se demandait totalement ce qui le poussait à agir de la sorte. Pour elle, ce n’était pas un comportement habituel. Ce que ne comprenait nullement la pauvre enfant, c’est que son ami était tout simplement en train de la draguer. Non, c’était bien trop compliqué pour elle et cela n’arrangeait point les affaires du pauvre homme. « Non même pas. Et ne va pas croire que je dis ça parce que je suis ton ami. » La pivoine était de retour et sans même avoir prononcer un mot, tout son visage affichait un immense merci. Bien entendu, elle se demandait tout de même pourquoi il lui disait ses gentilles choses mais y trouver une raison lui semblait plus qu’impossible. « C’est gentil de ta part en tout cas. » Oui, cela pouvait paraître comme une phrase sans grand intérêt mais elle ne savait pas vraiment quoi lui répondre. Ce n’était pas tous les jours qu’elle avait droit à tant de compliment.

La serveuse totalement sous le charme de Félix était sans doute un cadeau tomber du ciel. En effet, depuis qu’ils avaient commencé à parler de cette dernière, Robyn rigolait encore davantage. La raison ? La demoiselle lançait des regards plus qu’évoquant à son ami et bons nombres d’hommes se seraient précipiter vers elle. La demoiselle était donc plus que curieuse de connaître la raison qui poussait son amie à ne point faire de mal. La réponse ? Il connaissait beaucoup mieux et la belle voulut alors savoir qui était ce mieux. Non, elle n’était pas curieuse ou du moins, pas si souvent que cela. Il est vrai que parfois, savoir ce que pensaient ses amis lui plaisait assez. La blondinette ne perdait tout de même pas de vue ses principes. Elle s’était approcher du blondinet pour être sûr et certain que personne n’entendrait sa question qui pouvait sembler quelque peu délicate. La belle ne tarda pas à avoir sa réponse. « Hum... Disons que j'aime bien les blondes, plutôt simples et n'ont pas forcément confiance en elles. » Les yeux de la belle se mirent alors à parcourir la salle des yeux. Maintenant qu’elle connaissait le genre de filles qui plaisait à son amie, elle allait lui donner un petit coup de main. Le voir heureux avec une belle demoiselle ne pouvait nullement être une mauvaise chose. Néanmoins, elle ne voyait personne correspondant à tous ses critères. Il y avait beaucoup de blondes mais celles-ci ne paraissaient pas forcément très simples de part leur vêtement. Elles avaient plutôt l’air d’aimer se retrouver dans les bras d’hommes très souvent. Non, elle ne voyait pas vraiment Félix avec ce genre de filles. « Je vois beaucoup de blondes dans la salle ce soir mais je ne pense pas qu’elles soient comme tu les aimes. Je suis sûr que la prochaine fois, tu en trouveras une. » La belle n’avait même pas pensé une seule seconde qu’il pouvait-être en train de parler d’elle. Pourtant elle possédait tous les critères qu’il venait de citer mais le comprendre, c’était beaucoup trop lui demander. La si adorable serveuse refit alors son apparition pour leur plus grand bonheur. Non, ce n’était pas possible de rouler autant du cul. Il fut impossible pour la blondinette de retenir son rire. Elle éclatait totalement, au point qu’elle s’appuya sur l’épaule de Félix pour ne pas tomber et pour se calmer un tant soit peu. La serveuse n’aimait nullement ce qui venait de se passer puisqu’elle assassinait la douce du regard et elle s’en moquait totalement. Elle décida même de proposer à Félix d’agir de la même manière, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’il le fasse. « On parie ? » Un sourire affirmatif naquit sur ses tendres lèvres. La belle adorait les paris et puis, pour voir son ami rouler du cul comme la belle, elle était prête à tout faire. Toujours proche de lui, elle prit sa main et la serra comme on le faisait habituellement pour un paris. « Bien sûr et j’ai tellement envie de te voir rouler du cul comme elle que je t’accorde tout ce que tu veux si tu le fais. » Agir de cette manière pouvait paraître risquer mais la demoiselle s’en moquait. Elle savait que son ami ne ferait jamais rien pour la mettre en danger. Elle avait assez confiance en lui pour agir de la sorte. Toujours debout et très proche de Félix, la belle souriait tout en ayant une vue imprenable sur les délicieuses prunelles de son ami. « Et puis... Elle vaut pas le cul... Le coup. » A l’instant même où elle l’entendit parler, la demoiselle fut obliger de mettre ses deux amis sur les épaules du jeune homme. Il lui fallut d’ailleurs quelques minutes pour retrouver son calme. Lorsque ce fut le cas, elle se remit droite devant lui avant de mimer une mine choquée. « Félix, je n’aurais jamais pensé que tu étais un petit pervers qui regardait le cul des filles. Je vais devoir faire attention maintenant. » Et comme pour montrer qu’elle rigolait, elle se retourna lui montrant son popotin, tout en bougeant un tout petit peu du cul et elle explosa à nouveau de rire avant de se retourner vers lui. « Est-ce que j’en vaux le cul ? » Elle se moquait gentiment de lui sans nullement comprendre que depuis tantôt, il essayait de la draguer mais tout peut changer en peu de temps…

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Des confidences ? Si j'avais su que ce petit jeu improvisé de vouvoiement allait me mener à en savoir plus sur Robyn, que finalement je ne connaissais que très peu, je l'aurais sûrement commencé avant. Je m'approchais alors dès, un peu comme un enfant l'aurait fait pour que son ami lui dise un secret dans l'oreille, sauf que je restais à une certaine distance tout de même, posant mon regard sur la jeune femme. Des confidences, moi, je n'en avais pas vraiment... Mis à part peut-être que très peu de gens savent la réelle histoire du moment où j'ai rencontré la mère de ma fille et à quel âge j'ai eu cette dernière. Et puis bon, c'était surtout car je n'avais pas envie d'en parler, ça n'apportait rien à personne sauf à moi peut-être. Alors ce n'était pas réellement une confidence non plus.

« Des confidences ? Vraiment ? J'ai hâte d'en entendre de ta jolie voix. »

Je répondis à son sourire puis, tout en sirotant mon Coca, continuait à la complimenter sur son physique, mais également sur son caractère. L'avantage était qu'en ce moment j'étais totalement sobre, contrairement à d'autres moments où l'alcool coule à flots et m'empêche de penser correctement et de dire des choses sensées. Ici, tout les compliments que je lui faisais étaient vrais et il n'y avait aucune part de mensonge dans aucun d'eux.

« Tu le mérites. »

En fait, ça va plutôt bien cette fois-ci. Je m'en sors plutôt pas mal pour le moment au niveau drague... Quoi que, je n'ai tenté que les compliments. Il faudrait peut-être que je me renouvelle... Dans tous les cas, sans que je ne la drague, une des serveuses du bar me lançait des regards assez aguicheurs depuis tout à l'heure. C'est ces regards lourds de sens qui avaient lancés la discussion sur mon genre de femme. Autant dire la vérité, Robyn me plaisait, tout comme la mère de ma fille m'avait plut à l'époque. Et elles étaient toutes les deux blondes, simples et n'avaient pas tellement confiance en elles. Robyn se mit à balayer la salle du regard, probablement à la recherche d'une femme qui correspondait à tous ces critères. Elle tourna finalement la tête vers moi, m'annonçant le résultat peu concluant de sa recherche.

« Tu as du mal regarder, je penses bien avoir une femme comme celle que je viens de te décrire très proche de moi en ce moment. »

Le petit sourire en coin que je venais d'afficher sur mon visage se transforma bien vite en immense sourire, proche de l'éclat de rire, lorsque la serveuse passa à côté de nous en balançant ouvertement du cul. Si elle voulait attirer mon regard, c'est sûr qu'elle a réussi ! Robyn se remit de son fou rire quelques instants après, réalisant que j'avais accepté une sorte de pari qui était tout simplement de rouler moi aussi du cul. Oui j'en étais capable, après tout j'avais déjà connu pire... Je lui serrais la main d'un air provocateur avant de reposer un léger sourire sur mes lèvres.

« Tu verras, après ce roulement de cul, tu ne pourras plus me résister. Et tu me verras d'une toute autre manière. »

Un nouveau clin d'œil... Accompagné quelques instants plus tard d'un beau lapsus ! Je m'étais repris rapidement, mais cela n'empêcha pas Robyn d'éclater de nouveau de rire, tandis que moi, j'essayais de me retenir. Je haussais les épaules à sa remarque, gardant mon sourire, puis éclatais à mon tour de rire lorsqu'elle se mit à remuer du popotin devant moi. Les gens du bar nous regardaient avec étonnement, la moitié bourrés. Le lourdaud de tout à l'heure dévorait Robyn du regard, mais aucun de nous deux n'y faisait attention. Nous étions en train de nous éclater entre amis, alors personne ne pourrait nous déranger.

« Franchement ? Oui. »

J'émis un léger rire puis lui attrapais la main pour la ramener vers moi, toujours sous le regard assassin de la serveuse. Alala, jalousie quand tu nous tiens !

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Parler d’elle-même était bien loin d’être le sujet préférer de la belle demoiselle. La raison ? Elle préférait nettement écouter les autres. Qui plus est, lorsqu’elle parlait d’elle-même, la belle avait toujours peur d’embêter les autres. En effet, Robyn avait peur de devenir le genre de demoiselles coupant la parole aux autres et que l’on déteste. Bien entendu, dans la réalité, elle n’était nullement cela. Non, elle était le genre de demoiselles qui n’attendait pas qu’on lui demande pour donner un coup de main mais aussi le genre qui était toujours prête à aider les autres. Oui, la petite infirmière était une fille bien même si parfois, elle se considérait comme tout le contraire. Si, durant leur petit jeu, elle lui avait proposé de lui faire des confidences et bien, elle ne s’en sentait pas capable. En réalité, c’était plus complexe que cela. La belle n’aimait point être le centre de conversations et les seuls secrets qu’elle possédait étaient impartageables. En effet, elle n’allait nullement parler à Félix du manque qu’elle ressentait dans son cœur chaque fois qu’elle pensait à Sheila et encore moins de sa sœur. Il y avait, sur cette terre, un nombre incroyablement réduit de personnes qui sont au courant de cette histoire. En parler, c’est faire remonter la douleur, encore et encore au point qu’on ne puisse plus s’arrêter de penser de façon négative. Alors, elle gardait tout pour elle. De toute manière, tout ce qui comptait pour le moment, c’était de passer un agréable moment en compagnie d’une personne qu’elle appréciait. « Des confidences ? Vraiment ? J'ai hâte d'en entendre de ta jolie voix. » Un sourire. Voilà la seule réponse qui était profitable par rapport à ce qu’il venait de dire. Robyn ne comprenait, malheureusement pas, ce qui poussait son ami à lui faire autant de compliments. Pour elle, sa voix n’avait rien d’extraordinaire. Elle était une fille comme tant d’autre et tout ce qui comptait c’est de ne pas l’oublier. La belle se rapprochait de l’oreille de son ami avant de parler. « Bien entendu, pour te les dire, je dois savoir si tu es un homme sage. » Elle se remit à sa place avant de sourire de toutes ses dents. « Néanmoins, ma vie n’a rein d’extraordinaire. » Oui, elle ne voyait pas les choses de la même manière mais cela ne l’empêchait pas d’être contente. D’ailleurs Félix n’arrêtait pas de la complimenter sans qu’elle n’arrive à comprendre qu’il était en train de la draguer. C’était trop compliqué pour elle de voir les choses de cette manière. La belle buvait un peu de son verre de coca tout en regardant le jeune homme. « Tu le mérites. » Madame pivoine le retour. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait pu faire pour mériter autant de jolies choses. C’était trop compliquer pour elle de le comprendre. La belle se contenta de sourire avant de murmurer un léger « Merci. » totalement sincère.

La conversation se poursuivit sur le type de filles qui plaisait au beau jeune homme. Robyn n’était pas le genre de filles curieuse à tout prix mais elle avait envie de voir son ami heureux et donc, au bras d’une fille qui lui correspondait. Son type de filles avait l’air des plus honorables mais personne, dans les environs n’y correspondait. Du moins, c’était son avis et non pas celui de Félix. Comment le remarqua-t-elle ? Tout simplement par les mots que prononcèrent son ami. « Tu as du mal regarder, je pense bien avoir une femme comme celle que je viens de te décrire très proche de moi en ce moment. » La belle arqua un sourcil ne sachant nullement de qui il pouvait bien parler. Robyn balaya donc la salle des yeux tout en cherchant très attentivement de qui elle pouvait bien parler. Son résultat le plus concluant était une blonde qui était en train de danser sur une table tout en montrant la raie de ses fesses à tous les passants. « Tu es sûr ? Personnellement, je n’en vois aucune. » Il lui était impossible de comprendre qu’il était en train de parler d’elle. Comment aurait-elle pu imaginer même une seule seconde que son ami n’aurait pas été contre un petit moment en sa compagnie bien plus intime. Pour son esprit, ce n’était pas possible. La belle fut chassée de ses pensées par la serveuse qui se rapprocha d’eux. Le pire ne fut pas le regard remplit de jalousie qu’elle lançait à Robyn mais plutôt, son roulement de cul. Morte de rire, il lui fallut plusieurs minutes avant de réussir à retrouver son calme. Elle eut d’ailleurs, énormément besoin, de son ami sur lequel elle s’appuya. Non, ce n’était pas imaginable d’être à ce point stupide. La belle décida même après avoir vu un telle élan de stupidité de proposer un petit paris à son ami. Non, elle ne s’attendait pas à ce qu’il le relève. Néanmoins, ce ne fut que d’autant plus d’amusement. La demoiselle était plus qu’impatiente d’observer le jeune homme en train de rouler du cul. Oui, elle n’allait pas pouvoir s’empêcher de rire. . Oui, elle n’allait pas pouvoir s’empêcher de rire. « Tu verras, après ce roulement de cul, tu ne pourras plus me résister. Et tu me verras d'une toute autre manière. » Robyn se mit à rire et pas qu’un peu. Il lui fallut un peu de temps avant de pendre son sérieux. Elle avait tout prix sur le ton de la rigolade, ne comprenant nullement qu’il était en train de la draguer. C’était bien trop compliquer pour elle. « Je suis certain que je te verrais d’une toute autre manière. » Elle répondit à son clin d’œil avant de reprendre la parole. « Pour ce qui est de ne plus être capable de te résister, je demande à voir les prouesses que tu es capable de faire avec ton petit popotin. » Un sourire malicieux naquit sur son visage. Le nouveau lapsus qui quitta ses lèvres fut par rapport au mot cul. La belle se mit à rire, n’en pouvant plus, elle décida de montrer son cul à Félix pour rire. Oui, c’était la seule et unique possibilité, s’amuser avec son ami qui se mit à rire en la voyant agir de la sorte. Il était rare de la voir se comporter ainsi. Il faut dire que, pour le moment, elle ne possédait aucun complexe et elle se sentait totalement bien. La belle revint se mettre tout près de lui quand il fit exprès de lui demander si elle en valait le cul. C’était une simple blague. « Franchement ? Oui. » La tête de Robyn changea quelque peu, se demandant où il voulait en venir. Elle n’eut pas le temps d’essayer d’en comprendre davantage que Félix prit doucement ses mains pour l’attirer à lui. La belle voulut parler mais plus aucun son ne sortait de sa bouche. Son regard était plongé dans les magnifiques yeux de son ami. Qu’est ce qu’il était en train de faire ? Elle n’en avait aucune idée. Sa seule certitude, c’est qu’elle était maintenant rouge comme une pivoine. Qui plus est, cette promiscuité lui faisait perdre tous ses mots. « Fé…euhm…mer…ci…euh… » Oui, elle ne savait plus parler, tout était si compliqué et surtout si flou pour lui.

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Je n'avais pas du tout fait le rapprochement entre la Robyn qui était en face de moi en ce moment, et celle dont Sheila m'avait parlé juste avant notre rupture. En fait, elle en était un peu la cause puisque c'était car Sheila était amoureuse d'elle que nous nous sommes séparés, d'un commun accord heureusement. J'ignorais ainsi que Robyn était la fameuse meilleure amie dont Sheila était amoureuse. Et si je l'avais su, je crois que je n'aurais pas commencé à la draguer comme je le faisais. Quoique, après tout, peut-être qu'elle aussi est lesbienne ! Je continuais à la draguer et lui faire des compliments, quand elle s'approcha de nouveau de mon oreille pour y chuchoter quelques mots.

« Je suis toujours sage moi ! ... Sauf que j'ai un peu bu... Mais bon ça compte pas ça ! »

Je souris. Il était vrai qu'un peu pompette je partais parfois dans de grands délires avec mes amis, des délires incompréhensibles pour les gens autour de nous, parfois même pour nous. Je haussais les épaules lorsque la jeune femme m'assura que sa vie n'était pas extraordinaire. La mienne ne l'était pas non plus. J'avais une vie tout à fait commune, mis à part le fait que j'avais eu une fille à dix-sept ans et que je n'en ai rien su pendant dix ans... Notre conversation dévia sur les femmes blondes, simples et sans une très grande confiance en elles, tandis que j'arrivais à la moitié de mon verre de soda. Lui assurant qu'il existait une femme telle que celle-ci près de moi en ce moment, Robyn balaya de nouveau la salle des yeux, revenant avec la même conclusion qu'auparavant : aucune femme ne correspondait à la description selon elle.

« Certain. Tu la connais très bien en plus. »

Oui c'était elle. Tout simplement car Robyn était l'une des femmes les plus simples que je connaissais. La plupart de mes amies étaient simples, parce que les filles comme celle qui se trémousse sur la table m'énerve. D'accord je suis du genre dragueur, même bidon, mais ce n'est pas pour autant que j'aime les filles siliconées qui adorent montrer leurs fesses et leurs seins à tout le monde. La serveuse passa à nos côtés en roulant du cul comme jamais. Cela fut la raison pour laquelle Robyn me donna le pari de faire la même chose. Je pense qu'elle ne pensait pas que j'allais le faire. Sauf que j'adorais les paris !

« Ne sous estime pas mon popotin ! »

Je ris doucement et, tellement plongé dans notre discussion sur le cul de la serveuse, je lançais un beau lapsus sur le sujet, ce qui eut le don de faire rire Robyn. Elle se mit alors à remuer des fesses face à moi, me demandant si elle en valait le cul. Je ne pus alors réprimer un sourire et acquiesçais à sa question. Autant être honnête non ? Alors oui elle en valait le cul ! Euh... Le coup ! J'eus à peine le temps de voir son expression changer que je lui attrapais les mains pour la ramener un peu vers moi. C'est là que j'eus un gros blocage : gardant ses mains dans les miennes, nos deux regards se croisèrent pendant un long moment et j'eus alors le loisir d'observer ses yeux pendant ce moment. Elle rompit le silence qui s'était installé entre nous en bégayant un remerciement. Je lâchais alors ses mains.

« Euh ben... De rien... »

Je lui adressais un petit sourire avant de reposer mon regard sur verre et de le prendre.

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Sourire, voilà tout ce dont la belle avait envie. La raison ? Elle se trouvait en charmante compagnie. Robyn ne regrettait nullement d’avoir accepter un petit moment en compagnie du père de famille. En effet, cela lui avait permis de découvrir l’adorable personne qui se cachait derrière la grande tête en l’air que la belle avait connu. Jamais la douce n’oublierait sa rencontre avec son ami mais ce n’était pas la seule fois que ce dernier l’avait fait rire. Au connaître, la belle blonde ne faisait que cela depuis son arrivée ici, c’est comme si elle était faite pour afficher un immense sourire sur son tendre visage. Il est vrai que la belle demoiselle préférait passer son temps à rire plutôt que pleurer. La vie pouvait n’était pas toujours joyeuse mais tout faire pour ne pas laisser les éléments négatifs pendre c’était sa façon de penser. Qui plus est, la blondinette appréciait fortement ce qui était en train de se passe. En effet, en compagnie de Félix, la belle retombait quelque peu en enfance, elle s’amusait et rien ne pourrait changer cela. Chaque fois que l’un ou l’autre se mettait à parler, ils rigolaient comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Cela était vraiment lui de déplaire à la belle demoiselle. « Je suis toujours sage moi ! ... Sauf que j'ai un peu bu... Mais bon ça compte pas ça ! » Et voilà, la belle éclaitait, encore une fois, de rire. Pendant une seconde, elle essayait d’imaginer son ami totalement bourrer. En tout cas, ce n’était pas le cas pour le moment et c’était une excellente chose. La donzelle possédait un réel problème avec les personnes buvant de trop. Sans doute, cela lui rappelait bien trop une certaine rouquine qu’elle essayait, tant bien que mal, de sortir de ses pensées. « Je ne suis pas si sûre de cela. Tu es totalement certain d’être quelqu’un de sage ? » La belle le regardait avec ses grands yeux inquisiteurs pour être totalement certaine qu’il n’était pas en train de lui mentir.

Comprendre quand on parle d’elle est, sans nul doute, l’une des qualités que ne possède nullement l’adorable demoiselle. En effet, depuis tantôt, Félix essayait de lui faire comprendre qu’il la trouvait à son goût et elle ne le remarquait pas. La douce n’avait jamais été très douée pour voir ce genre de choses. La belle aimait se trouver dans l’ombre et non au centre de la piste. Alors, elle pensait que les gens la voyaient tous de cette manière, comme l’amie de quelqu’un et non comme une belle fille. Oui, il était fou de penser de la sorte mais l’esprit humain ne voit pas toujours les choses de la meilleure façon qui soit. Robyn avait regardé partout à la recherche de cette fameuse blonde sans pour autant la trouver. Elle ne savait nullement de qui il pouvait bien parler mais ce n’était pas le cas du jeune homme. « Certain. Tu la connais très bien en plus. » La demoiselle était toujours aussi intriguée, elle avait vraiment envie de comprendre qui était cette fameuse demoiselle mais cela paraissait impossible. Elle regardait partout mais ne voyait personne qu’elle connaissait dans ce bar. « Félix, je ne vois nullement de qui tu parle. Ton âme charitable n’aurait-elle pas envie de me dire le doux prénom de cette personne ? » Robyn lui fit son regard le plus gentil pour qu’il comprenne qu’elle avait terriblement envie de connaître la réponse sans se douter une seule seconde que c’était d’elle dont on parlait.

Longue vie à la serveuse. Robyn n’en pouvait plus de rire comme une folle en observant la demoiselle passant à côté de Félix et essayant de la draguer. D’une certaine manière, la belle trouvait cela pitoyable. Comme si les femmes avaient besoin de devenir de simples objets pour plaire aux hommes ? La belle ne s’abaisserait jamais à un tel niveau, elle resterait toujours digne d’elle-même. Enfin, l’intervention de la serveuse eut au moins l’avantage d’amener un paris entre les deux amis et pas n’importe lequel non. La belle attendait patiemment que le jeune homme commence à rouler du cul comme l’avait fait la charmante demoiselle. Cella allait être drôle, elle en était certaine. « Ne sous estime pas mon popotin ! » Une nouvelle fois, elle éclatait de rire. Félix avait le don pour sortir des phrases plus que marrantes. La belle but une nouvelle gorgée de sa boisson avant de s’approcher du jeune homme. « Moi ! Jamais je n’oserais sous-estimer ton magnifique petit derrière. » Elle eut à peine le temps de terminer sa phrase qu’elle éclatait de rire. Parler de popotin, c’est toujours un sujet très drôle. Enfin, le pire, c’était tout de même le lapsus que venait de prononcer le jeune homme en échangeant le mot cul et coup. La belle en avait d’ailleurs profité pour s’amuser un peu de ce si joli lapsus. Robyn s’était alors, retournée et avait commencé à montrer son postérieur au jeune homme avant de revenir devant lui, totalement morte de rire. ? La belle ne s’arrêta pas là, non, elle décida même de lui demander si elle en valait le cul. Pour elle s’était une blague et en entendant la réponse du jeune homme elle crut la même chose. Néanmoins, cela changea quand sans qu’elle ne comprenne pourquoi, il lui attrapa les mains avant de la ramener vers lui. Robyn devint rouge pivoine ne sachant nullement pourquoi il agissait de la sorte. Ce n’était pas tous les jours qu’un garçon lui tenait les mains de cette manière et puis, il y avait ses regards qu’ils s’échangeaient. La belle mit un moment avant de lâcher un merci, c’est tout ce qu’elle avait réussit à prononcer. Félix rompit le contact et ce fut une délivrance pour la douce. En effet, la blondinette reprit un peu ses esprits tout en essayant de comprendre ce qui venait de se passer. « Euh ben... De rien... » Robyn lui rendit son sourire tout en s’éloignait un petit peu. La belle finit son verre d’une seule traite tout en cherchant de quoi elle pourrait bien parler. La belle eut alors une idée, la demoiselle n’aime pas tellement être dans ce bar et puis la serveuse paraissait de plus en plus avoir envie de la tuer. « Et si on allait faire un tour ? » Oui, cette question était quelque peu stupide mais la demoiselle ne savait pas du tout quoi dire, au moins elle avait parlé.

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M'imaginer bourré... C'est vrai que beaucoup me disent que je parais toujours sobre, ou en tout cas jamais bien amoché. Et pourtant, c'est parce qu'ils me voient dans les bons jours ! Il m'est déjà arrivé plusieurs fois d'avoir fait n'importe quoi pendant la soirée, me faisant tout le temps remarquer, et d'être complètement ivre au point de devoir me droguer à l'aspirine le lendemain matin. Ça devait pas être beau à voir, mais apparemment c'était drôle. Vous vous imaginez bien que, dans cet état, je ne me souvenais de rien mis à part des flashs par-ci par-là de ce qui m'a le plus marqué durant la soirée. Mais pour une fois, j'avais envie d'être... normal. Après tout, je n'étais pas ici avec Robyn pour me saouler, il y avait déjà assez d'ivrognes comme ça autour de nous, à commencer par l'autre lourdeau là-bas. À sa question, je levais la main droite tout en affichant un léger sourire au coin de mes lèvres.

« Je le jure Mademoiselle ! Je fais jamais de bêtises. »

Felix le gosse de retour ! Je ne peux pas m'empêcher d'avoir une âme d'enfant de toutes manières, alors autant en profiter ! Et puis c'est toujours mieux une âme d'enfant heureux qu'une âme d'adulte déprimé par son boulot et sa vie en général. Cela faisait au moins une bonne minute que Robyn parcourait la salle du regard à la recherche de ma "femme idéale". Pourtant, elle n'était pas obligée de chercher si loin... Enfin elle avait compris, sans que je le lui dise, qu'une femme comme celle qui se déhanchait sur une table en fourrant sa main dans ses cheveux d'un air provocateur n'était pas vraiment mon genre... Non, elle ne voyait pas de qui je voulais parler. Elle me lança un regard me faisant clairement comprendre que sa curiosité sur le nom de cette demoiselle que j'avais repéré avait repris le dessus.

« Ça m'étonne que tu n'aies pas pensé à toi. »

Lui lançant un regard en coin, je terminais mon verre de Coca. Je l'eus à peine reposé que la serveuse passa à côté de nous en remuant son popotin. Moi aussi j'en étais capable, de remuer mon popotin ! J'éclatais de rire à la remarque de Robyn et lui répondit juste après avoir repris un peu mon souffle.

« Tu voulais voir ses prouesses ? Tu vas les voir ! »

Les paris... J'avais déjà du me teindre les cheveux en vert... Sauf que j'avais fait un pacte avec le coiffeur, qu'il devait me faire une coloration qui s'en irait au lavage. Alors il m'avait simplement vaporisé un spray spécial fêtes de couleur verte, et j'avais gagné mon paris finalement ! Ils étaient tous... verts. C'est le mot ! Bref, alors que Robyn venait de remuer des fesses devant moi, je lui pris les mains, restant ainsi un bon moment, nos yeux plongés les uns dans les autres, jusqu'à ce que je reprenne mes esprit et que je lui lâche les mains. Elle termina son verre de soda et me proposa, après un petit silence presque gêné, d'aller faire un tour. Il faisait déjà nuit, mais peu impore !

« Si tu veux ! Tu me verras rouler du cul comme ça. »

Souriant, je me levais de mon tabouret et posais un billet sous mon verre. Comme promis, je lui offrais sa boisson. Robyn était alors un peu en avant lorsque je me retournais pour me diriger vers la sortie. Sauf que non... La serveuse tentait sa chance d'une façon plus franche : en venant me coller dès que j'étais un peu seul. Cette fois-ci, les rôles s'inversaient et c'était elle qui me draguait. Je jetais un petit regard vers Robyn qui attendait et levais discrètement les yeux au ciel en souriant. La seule chose que j'avais trouvé à répondre à ses avances c'était : "désolé je suis déjà pris", en désignant Robyn du regard. Comme elle insistait, j'en rajoutais une couche : "non vraiment, je n'ai pas le temps, nous devons rentrer pour aller coucher notre fille". Haha ! Son cul par terre ! Parfois, le fait de savoir que j'avais une fille repoussait certaines femmes plus... libertines. Alors que d'autres fois, c'était un argument du tonnerre ! Je repartis vers Robyn à la limite d'éclater de rire. De là où elle était, je pense qu'elle avait entendu toute ma conversation. Je sortis alors du bar avec elle.

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Robyn observait avec attention son ami. Depuis que ce dernier lui avait avoué qu’il n’était pas souvent très sage lorsqu’il était bourré, elle cherchait par tous les moyens de l’imaginer totalement saoule. Cela était plus facile à dire qu’à faire. En effet, la douce n’avait pas souvent été pompette et imaginer les autres dans un état qu’elle connaissait peu était très loin d’être des plus faciles. Néanmoins, cela ne l’empêchait pas de rire quelque peu rien qu’en imaginant la tête que ferait son ami le lendemain d’une gueule de bois. Elle préférait tout de même l’avoir devant elle et surtout totalement sombre. La demoiselle avait du mal à supporter bien longtemps les gens qui étaient totalement saoules mais comme elle connaissait bien Félix peut-être que si un jour, elle le voit dans un tel état, elle prendra tout de même la peine de le ramener jusque chez lui. Peut-être même, pour la remercier, l’amènerait -il encore boire un petit verre et elle ne dirait pas non Passer un moment en compagnie du blondinet était très loin d’être quelque chose de dérangeant. La demoiselle appréciait plus que tout sa compagnie et surtout sa façon d’agir. Il était doux et gentil et la regardait dans les yeux et non autre part ce qui était un énorme avantage. La belle suivait toujours du regard son ami qui se mit à lever la main droite ce qui surprenait la douce tout en la faisant sourire de plus belle. « Je le jure Mademoiselle ! Je fais jamais de bêtises. » Encore une fois, la belle éclatait de rire devant l’air si enfantin que prenait son ami. Ce n’était pas possible de s’amuser autant dans un pareil lieu et pourtant, c’était le cas. La belle était aux anges parce que le garçon qui l’accompagnait n’était nul autre qu’un ami. « Et bien si tel est le cas, je pense que je peux vous faire confiance. » Oui, ils jouaient comme des enfants alors qu’ils ne l’étaient plus vraiment mais c’est ce qui rendait le jeu si attractif.

Il y a souvent dans la vie des choses auxquelles on ne s’attend pas. Par exemple si l’on demande à quelqu’un comment il va, on pense qu’il répondra d’office oui. Néanmoins, on ne peut pas prévoir ce que l’autre s’apprête à nous dire. Robyn ne pouvait s’empêcher de se demande qui était la demoiselle qui plaisait à son ami. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle se trouvait dans cette salle et qu’en plus elle était blonde et peu sûre d’elle. En observant, elle n’avait point identifié qui était cette belle demoiselle. C’est sans doute pour cela que maintenant, elle était en train de faire ses yeux de cocker rien que pour avoir la réponse à cette question qui lui brûlait les lèvres. La douce savait que son ami ne pourrait jamais terre son nom, entre ami, en se confie tout ce que l’on a n’est-ce pas ? Alors, elle attendait encore et encore que ce prénom sorte de sa bouche. « Ça m'étonne que tu n'aies pas pensé à toi. » Une seule phrase et la douce était venue rouge pivoine. Pire, elle ne savait plus où se mettre. La douce regardait ses pieds ne pouvant lever les yeux vers Félix surtout après ce qu’il venait de dire. Est-ce qu’il était en train de dire qu’il la trouvait très à son goût et qu’elle représentait son idéal féminin ? Non, ce n’était pas possible, elle n’était pas le style de filles que l’on prenait en exemple et cela ne changerait jamais. Il fallut plusieurs minutes à la belle avant d’enfin oser relever la tête mais toujours pas en direction du jeune homme. « Merci… » Elle aurait aimé en dire plus mais rien d’autre ne sortait.

Enfin, la belle eut tout le loisir de reprendre ses esprits puisque la serveuse jalouse venait de balancer son gros popotin la faisant éclater de rire. Le mieux, c’est le pari qui était arrivé grâce à elle. Robyn était déjà tout impatiente de voir son ami balancer du cul. La belle ne pouvait s’empêcher de rire tout comme son ami et cela ne donnait que plus envie de le voir bouger son popotin. « Tu voulais voir ses prouesses ? Tu vas les voir ! » La belle continuait de rire avant d’observer attentivement le cul de son ami et attendant avec impatiente le moment où il balancerait ce dernier. « Je ne demande qu’à voir. »Robyn était aux anges car tout se passait merveilleusement bien et ce n’était pas près de s’arrêter. Pour pousser son ami à bien remuer le cul, elle lui fit une démonstration, juste pour rire. Le jeune homme parut apprécier mais la belle ne s’attendait nullement à ce qui allait suivre. Félix se mit à prendre doucement ses mains pour l’attirer à lui. Cela déconfit la belle qui redevint aussi rouge qu’une pivoine. Ce n’était pas tellement de sa faute si elle n’avait jamais réussi à supporter les compliments ou qu’elle se montre d’une timidité maladie avec la gente masculine. En plus, se trouver si proche et se regarder droit dans les yeux, c’était plus qu’étrange. La demoiselle fut donc rassurée quand il lui lâcha les mains, même si elle ne savait quoi lui dire. Il se passai un certain moment avant que la belle ne puisse reparler et cette dernière proposa d’aller dehors prendre un peu d’air. La belle en avait besoin pour se changer quelque peu les esprits. « Tu voulais voir ses prouesses ? Tu vas les voir ! » Proposer un tour à cette heure-ci pouvait paraître bizarre mais elle fut soulagée qu’il accepte et encore plus de ce qu’il venait de dire. La belle se mit à rire tout en gardant ce petit air gêné sur son tendre visage. « Je n’attends que cela. » Quand ils seraient sortis, tout serait beaucoup plus facile. Félix lui offrit son verre et pour la remercier, elle lui sourit tout en commençant à avancer. La belle n’était plus très loin de la sortie quand elle remarqua que son ami ne le suivait plus. En se retournant, la belle remarqua la serveuse qui était en train de se coller au pauvre Félix. Peut-être qu’elle aurait dû aller l’aider mais c’était tellement drôle à voir. Le pauvre essayait tant bien que mal de s’en aller et avait désigné Robyn comme sa petite amie et qu’en plus, ils avaient un enfant ensemble. La belle souriait et remarqua la tête de la serveuse changer à cette nouvelle. Elle le laissait enfin partir. La belle arriva rapidement dehors en compagnie du jeune homme et pu enfin éclater de rire. Elle n’en pouvait plus et s’accrocha au torse du jeune homme pour ne pas tomber à terre. « Tu sais, j’aurais quand même aimé savoir que nous avions fait un enfant. » Elle riait et le jeune homme allait comprendre que jamais au grand jamais, elle ne se moquait de lui. La douce se mit à lui sourire avant de reprendre peu à peu son souffle. « En tout cas, j’espère pour toi que cette serveuse ne va jamais venir chez moi pour me tuer parce que tu m’as désigné comme ta petite amie. » Elle lui sourit avant de se détacher doucement de lui tout en ne le lâchant pas du regard. La soirée ne faisait que commencer et la belle ne savait nullement où tout cela allait l’amener.

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Me voir bourré n'était peut-être pas une merveilleuse idée... En fait, seuls mes amis proches m'avaient vraiment vu dans un état... lamentable. Lorsque j'étais dans des petites fêtes de familles, je m'arrangeais pour passer pour le mec complètement sobre et qui ne boit jamais d'alcool, histoire de ne pas attirer les soupçons. En fait, je supportais bien l'alcool, très bien même. Sauf que je me poussais à chaque fois à mes limites, alors ça débordait. On m'avait raconté que j'avais une fois dansé et chanté - faux bien sûr - dans la rue à la suite d'une soirée, emportant mes amis dans ma danse. Bon, il fallait avouer qu'eux aussi étaient pas mal amochés ! Enfin tout ça pour dire que j'avais certifié ma sobriété et ma sagesse à Robyn, levant la main droite pour lui jurer que je disais la vérité, à la manière d'un enfant. Nous avions repris notre délire du vouvoiement, comme si nous nous connaissions à peine, comme si nous venions tout juste de nous rencontrer.

« C'est vrai ?? Alors balance tout, vas-y ! »

Je souris face à ma tendance commère qui voulait absolument tout savoir de la vie de ses amis. Robyn était mon amie, j'adorais passer du temps avec elle et à chaque fois que je le faisais je passais un bon moment. Alors non seulement je la draguais parce que j'en avais envie, mais aussi parce que je voulais qu'elle arrête de ne pas se trouver attirante ou je ne sais quoi. Merde après tout, elle l'était attirante ! Enfin pour moi en tout cas, elle était le genre de femme simple et pas bimbo que j'appréciais. Elle vira de nouveau au rouge pivoine lorsque je lui annonçais plus ou moins directement que je parlais d'elle, que cette femme "idéale" de qui je parlais depuis quelques minutes lui ressemblait étrangement. La jeune femme articula un "merci" et j'affichais un petit sourire tout en la regardant toujours.

« Tu vois que tu n'as pas confiance en toi. Je vois pas pourquoi tu veux pas avoir les regards sur toi. C'est pas comme si t'étais laide quoi. »

Oui bon, ça c'est aussi ce qu'on appelle un petit manque de subtilité, mais au moins, c'était direct et sincère. Elle n'était pas laide pour moi, elle le savait. Je terminais mon verre, pensant à ma promesse de remuer mon popotin comme l'avait fait la serveuse. Je le ferais dans la rue. Tant qu'à faire, il y aura peut-être plus de monde. Ou peut-être moins... Je me levais alors de mon tabouret lorsque Robyn me proposa d'aller faire un tour. C'est vrai que l'atmosphère imbibée d'alcool du bar commençait à devenir légèrement pesante... L'odeur d'alcool ne me dérangeais pas forcément, mais ce n'était peut-être pas le cas de Robyn. Par contre, l'odeur et le nuage de fumée de cigarettes m'agressaient les narines. J'allais rejoindre Robyn après avoir glissé un billet sous mon verre quand je me fis accoster par la "serveuse remueuse du cul" qui voulait absolument m'offrir un verre. Comme si ça ne se voyait pas que j'étais déjà avec quelqu'un... J'avais tenté de la repousser avec l'argument de la petite amie, mais comme ça n'avait pas l'air de la déranger, j'avais misé plus gros avec la fille. Là, sa tête se décomposa et je la saluais avant de rejoindre Robyn, retenant un rire.

Lorsque je sortis du bar, je ne pu me retenir et éclatais de rire. La jeune femme fis de même, s'accrochant à mon torse pour se retenir. Nous étions tellement hilares que nous avions du nous arrêter un peu, histoire de reprendre notre souffle.

« Tu savais pas ? Attends tu déconnes ? Moi aussi je viens de l'apprendre ! »

Je mêlais l'invention et la réalité, riant de plus belle face à ma propre bêtise. Ça doit être les bulles du Coca qui montent au cerveau, ça doit avoir un effet secondaire de folie...

« Je viendrai te protéger comme un preux chevalier. »

Je lui adressais un clin d'œil exagéré avant d'avancer de nouveau dans les rues en souriant. Je ne savais pas où nous allions, et après tout je m'en fichais un peu. Du moment que je passais un bon moment avec Robyn, l'endroit où nous étions n'avait pas vraiment d'importance.

« J'avais pas un pari moi au fait ? »

Prenant soudainement une attitude beaucoup plus efféminée, j'accélérais le pas de façon à me poster devant Robyn tout en roulant du cul, essayant d'imiter la serveuse du mieux possible. Bah oui, ce n'est pas vraiment quelque chose que j'ai l'habitude de faire tous les jours, alors je manque d'expérience. Je me retournais finalement, faisant subitement face à un homme qui me dévisageait. Je le saluais puis le regardais passer à côté de moi. En regardant Robyn, je ne pus de nouveau m'empêcher d'éclater de rire.

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Pour une fois dans son existence, la belle se sentait parfaitement à son aise dans un bar. Cette nouvelle avait le donc d'être incroyable lorsqu'on connaissait le spécimen auquel on avait à faire. En effet, la douce demoiselle était le genre de personne qui ne supportait pas vraiment les lieux où le seul et unique but était de se bourrer la gueule. Néanmoins, en compagnie de Félix, elle s'y sentait presque bien. La raison ? Il n'y en avait pas tellement ou plutôt, elles n'étaient nullement exceptionnelles. Il s'agissait tout simplement du jeune homme qui avait son humour n'arrêterait pas de faire rire la belle demoiselle. Pour le moment, ils étaient en train de parler de comment le jeune homme se comptait face à l'alcool mais aussi de la sagesse dont pouvait faire preuve son ami. Cette dite sagesse était plus que difficile à croire pour la pauvre demoiselle qui rigolait toutes les deux secondes aux blagues de son ami. Enfin, elle se remit à rire quand le jeune homme ne trouva rien de mieux à faire que de lever sa main droite et de jurer qu'il disait la vérité. Cela dans le seule et unique but que la douce rire encore plus et surtout comme à lui raconter ses petits secrets. Au fond, elle n'en avait pas vraiment, cela n'était qu'une mise en scène pour entrer dans le petit scénario qu'ils avaient créé. « C'est vrai ?? Alors, balance tout, vas-y ! » Son rire cristallin se faisait une fois de plus entendre dans tout le bar. La belle se mit alors à réfléchir à ce qu'elle pourrait bien lui lâcher comme fausse déclaration. Elle n'avait pas vraiment envie d'en dire beaucoup sur sa vie et elle n'avait pas vraiment de secrets du moins, elle ne cachait que ce qui était nécessaire et pour elle, c'était la seule bonne façon de faire. « Et bien, j'adore particulièrement passer ma soirée en compagnies de charmants jeunes hommes se prénommant Félix. » Non, elle ne se foutait pas de lui, elle prenait simplement plaisir à se trouver en sa compagnie et cela n'allait sans doute pas cesser. Et puis, elle lui avait confié quelque chose et c'est ce qu'il attendait n'est-ce pas. La conversation se poursuivit sur un tout autre sujet qui était de savoir qui était la demoiselle que le jeune homme trouvait à son goût et jamais la belle n'aurait pu se douter qu'il parlait d'elle. Robyn n'avait pas vraiment confiance en elle et ne se trouvait pas assez belle pour être celle qu'on remarque dans une pièce. Or, elle était selon son ami une femme idéale, cela la poussait à devenir rouge pivoine et surtout à perdre tous ses moyens. Le pire, c'est qu'il était totalement sérieux et que réagir d'une bonne manière dans une-t-elle situation, ce n'était tout simplement pas possible. « Tu vois que tu n'as pas confiance en toi. Je vois pas pourquoi tu veux pas avoir les regards sur toi. C'est pas comme si t'étais laide quoi. » Toujours incroyablement rouge, la demoiselle ne savait plus du tout où se mettre. Le pire, c'est que cela lui plaisait un petit peu de savoir une telle chose mais ce n'était pas non plus ce qu'elle préférait. Ne jamais être le centre d'attention était quelque chose qu'elle aimait particulièrement. « Merci Félix. J'aime tout simplement n'être qu'une parmie tant d'autres plutôt que de couvrir tous les regards et je n'ai pas envie de devoir me payer un garde-du-corps. » Oui, elle rigolait du moins, elle essayait mais cela était assez compliqué vu le ton de la conversation.

Ayant maintenant fini leur verre, ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie ou du moins, c'est ce qu'ils essayèrent de faire mais une serveuse totalement frappa-dingue décida de leur barrer la route ou plutôt de tout faire pour avoir le pauvre Félix dans ses filets. La pauvre Robyn était loin et surtout totalement impuissante à ce qui était en train de se passer. La seule chose qu'elle pouvait faire, c'est d'écouter et pour cela, elle était plus que douée. La blondinette buvait chaque parole du blondinet et essayait de ne pas éclater de rire mais c'était plus facile à dire qu'à faire. En effet, tout ce que disait le jeune homme ne lui donnait envie que de rire et pas qu'un peu. Il sortait des bêtises bien plus grandes que lui et incluait surtout la pauvre blondinette dans ses plans. A peine fut-elle dehors qu'elle éclata totalement de rire. Elle fut même obligée de se tenir à son ami pour ne pas totalement tomber de rire. Tout cela n'était la faute de personnes mais c'était tellement bon de rire de la sorte surtout avec un ami. Se calmant légèrement, elle avoua qu'elle n'était nullement au courant d'être mariée et la réponse de Félix ne se fit pas attendre. « Tu savais pas ? Attends tu déconnes ? Moi aussi je viens de l'apprendre ! » Un nouveau fou rire et surtout une demoiselle plus qu'heureuse. La belle lui prit la main comme si elle était totalement perturbée par ce qui était en train de se passe. « Comment est-ce possible que nous n'ayons aucun souvenir de notre relation ? Enfin, je dois tout de même avouer que tu es un mari tout ce qu'il y a de plus sexy. » Une nouvelle fois, elle tombait, totalement morte de rire et ce dernier se mettait à ceux de son ami qui semblait prendre un malin plaisir à la faire sourire et surtout éclater de rire. « Je viendrai te protéger comme un preux chevalier. » La belle se rapprocha du jeune homme, touchant son torse comme si elle avait absolument besoin de sa protection et décida même de le regarder comme dans les films à l'eau de roses où un prince sauve une jouvencelle en détresse. « Je ne pouvais pas espérer mieux comme preux chevalier. Oh messire, conduisez-moi dans votre château. » Elle essayait de rester sérieuse mais cela ne dura qu'une minute ou deux. Après, elle éclata de rire et rien ni personne n'aurait pu l'empêcher d'agir de la sorte.

Après un clin d'oeil, son ami s'éloigna et elle décida de le suivre sans savoir où il avait envie de l'emmener mais cela n'avait pas vraiment d'importance. La seule chose qui comptait c'est de s'amuser et pour le moment, elle n'arrêtait pas. « Je n'avais pas un pari moi au fait ? » La belle avait un immense sourire sur le visage mais ne répondit rien, se contentant d'élargir son tendre sourire. Ce fut à cet instant que tout changea. Le Félix garçon se transforma d'une façon plus que féminine qui ressemblait étrangement à la serveuse et lui donnait encore plus envie de rire. Elle ne se retient d'ailleurs pas surtout quand elle remarqua qu'un homme venait d'arriver et dévisageait plus que tout le blondinet éclata de rire et avant que quelqu'un n'ait eu le temps de réagir, elle prit la main de son ami et se mit à courir le plus loin possible de l'homme. Après quelques mètres, elle s'arrêta enfin et tout en se retournant, elle posa délicatement ses mains sur les fesses de son ami. « Elles remuent bien et puis qu'est-ce qu'elles sont fermes. » Tout en enlevant ses mains, elle éclata à nouveau de rire et tout était si parfait. La belle décida même de sauter au coup de son ami, rien que par pur plaisir et c'est là qu'elle se souvint qu'elle avait promis que s'il remuait du popotin, elle faisait tout ce qu'il voulait. La belle approcha doucement sa bouche de l'oreille de son ami et de sa voix la plus sexy elle lui parla. « Tu as rempli ta part du marché, dis-moi maintenant ce que je peux faire pour remplir la mienne. Tu n'as qu'à parler et j'exaucerais. » Oui, tout cela n'était qu'un délire du moins, c'est ce qu'elle pensait mais personne ne pouvait savoir comment tout cela allait finir même pas eux.

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Comme toujours lorsque j'étais avec Robyn, je passais un bon moment. Parce que nous étions tout simplement sur la même longueur d'ondes. Et puis en fait, heureusement que Carlie était tombée malade, sinon je n'aurais jamais rencontré la jeune blonde. En tout cas, la soirée se passait bien, sous nos éclats de rire face au déhanché exagéré de la serveuse et aussi à mes âneries. Parce que ça, je ne pouvais pas m'empêcher d'en dire. Robyn avait soi-disant un secret à me dire. Après m'avait fait promettre que je suis sage etc. à la manière d'un enfant, elle avait finalement parlé. Mais était-ce vraiment ce secret là ? Et d'ailleurs, en avait-elle ? Je lui adressais un petit clin d'œil.

« C'est tout ? Je le savais déjà ça ! »

Affichant un sourire pour la énième fois de la soirée, je la complimentais ensuite sur son physique, à travers une "femme idéale" qu'elle ne trouvait pas parmi toutes les jeunes femmes présentes dans le bar. Elle vira de nouveau au rouge pivoine tandis que je souriais toujours légèrement.

« Pourquoi t'aurais besoin d'un garde du corps ? Regarde la serveuse, elle a pas besoin d'un garde du corps elle... bon d'accord elle est moche, mauvais exemple. Hum... La fille là-bas qui... bouge sur la table et qui... enfin bref, si tu lui enlèves la chirurgie esthétique elle serait pas mal et elle a pas de garde du corps... Nan, elle en aurait besoin d'un vu les mecs qui lui attrapent les jambes... T'as raison, t'as besoin d'un garde du corps. »

Je ris doucement, n'ayant trouvé aucun jeune femme vraiment belle mis à part Robyn. Après avoir débattu sur le sujet, j'avais payé nos verres et nous nous étions dirigés vers la sortie... sauf que la serveuse qui roule du cul s'était approchée de moi et avait tenté une drague tout aussi pathétique ma propre technique. J'avais réussi à m'en débarrasser en m'imaginant une vie de famille idéale avec Robyn : femme et enfant. D'ailleurs, ma "femme" ne put se retenir de rire en sortant du bar et dû même s'accrocher à moi pour reprendre ses esprits. Elle me prit finalement la main tout en avançant dans la rue.

« Je sais, je sais. »

J'émis une nouvelle fois un petit rire avant de partir avec elle dans un de nos nombreux délires. Cette fois-ci, c'était le délire du chevalier. Elle s'accrocha à moi comme dans les films qui se passent au Moyen-Âge, où la femme vient de se faire sauver par un chevalier héroïque. Je souris, voyant alors la taille de mon appartement.

« Un château de quarante mètres carré, ça c'est du château ! »

J'avais le pari de rouler du cul comme la serveuse. Toujours partant pour ce genre de choses, j'avais alors pris une attitude plus qu'efféminée et avais exécuté mon pari sans gêne. En me retournant pour voir la réaction de Robyn, je fis face à un homme un peu plus grand que moi, qui me dévisageait de la tête aux pieds. Je me retins de rire, mais Robyn ne s'était pas gêné et je l'entendais éclater de rire derrière l'homme. Alors que nous étions hilares, elle m'attrapa de nouveau par la main et m'emmena un peu plus loin dans la rue. Il faisait déjà nuit. Apparemment nous étions restés longtemps dans le bar. Avec étonnement, je sentis ses mains se poser sur mes fesses et je me retournais alors en souriant.

« Ne sous-estime pas mes fesses je t'ai dis. »

Je me retrouvais finalement avec une Robyn accrochée autour de mon cou et elle me susurra à l'oreille, d'une voix étonnamment sexy et provocatrice, que je pouvais lui demander ce que je voulais, comme prévu.

« Je n'ai pas vraiment besoin de parler. »

Avec un petit sourire en coin, je m'approchais simplement de son visage jusqu'à poser mes lèvres sur les siennes.

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Rire voilà sans doute ce qui était le moteur de la vie de la belle blondinette. Personne sur terre ne pourrait imaginer que sa vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et que tout ne se passe pas toujours comme elle le veut. Robyn a adopté depuis longtemps comme philosophie de vie de ne jamais laisser le malheur dominé la vie. Pour bien vivre, il fallait voir le bonheur dans chaque chose plutôt que de toujours imaginer le pire. La belle pour le moment ne voyait d’ailleurs que la beauté du monde car elle passait un excellent moment en compagnie d’une personne qui l’était tout autant. En effet, son ami était loin d’être une personne en compagnie de laquelle on avait le sentiment de s’ennuyer. La blondinette riait tellement souvent qu’il était totalement impossible qu’elle passe une mauvaise soirée. Pour le moment, tout tournait autour de ce secret qu’elle devait confier. « C'est tout ? Je le savais déjà ça ! » Elle n’en avait pas vraiment, c’était tout simplement pour entrer dans le fil de la conversation mais maintenant, elle devait bien trouver quelque chose à lui dire mais aucune idée ne lui venait. La belle se contentait de sourire tout en cherchant au fond de sa mémoire une idée qui pourrait convenir. « Une femme ne doit jamais avouer ses petits secrets mon cher. » Ce n’était pas vraiment la vérité, elle était tout simplement dans l’incapacité de lui donner une bonne réponse car elle n’en avait aucune idée. La suite tourna autour de son corps ou plutôt sur le faire que son meilleur ami la trouvait plus qu'à son goût. La belle ne comprenait pas vraiment ce qu'il pouvait lui trouver mais un compliment, cela ne se refusait jamais surtout quand il était fait par un garçon aussi charmant. « Pourquoi t'aurais besoin d'un garde du corps ? Regarde la serveuse, elle a pas besoin d'un garde du corps elle... bon d'accord elle est moche, mauvais exemple. Hum... La fille là-bas qui... bouge sur la table et qui... enfin bref, si tu lui enlèves la chirurgie esthétique elle serait pas mal et elle a pas de garde du corps... Nan, elle en aurait besoin d'un vu les mecs qui lui attrapent les jambes... T'as raison, t'as besoin d'un garde du corps. » Une fois de plus, elle était totalement rouge pivoine devant ses compliments et en même temps totalement morte de rire par le raisonnement qu'avait appliqué son ami. Il était tout de même arrivé à la même conclusion qu'elle et cela la faisait encore plus rire. Robyn se demandait vraiment pourquoi elle n'avait pas été plus tôt boire un verre avec lui, elle se serait amuser depuis bien longtemps. La belle lui sourit cherchant ce qu'elle pourrait bien répondre. « Mais je me demande qui sera capable d'assumer ce si grand rôle. Je veux dire qu'il me faut un homme fort mais qui ne materais pas mon cul chaque fois qu'il me regardera. Je me demande qui je trouverais bien pour cette tâche difficile. » Elle lui fit un magnifique sourire avant d'éclater une nouvelle fois de rire.

Bien vite, ils se dirigèrent vers la sortie et après une petite discussion entre Félix et la fameuse serveuse, ils furent dehors pour son plus grand bonheur. C'était tellement mieux d'avoir son ami rien que pour elle et surtout dans un calme. Enfin, pas si calme que cela car chaque minute était ponctuée de leurs éclats de rire et cela n'était pas près de s'arrêter surtout avec la discussion qu'ils étaient en train d'avoir. En effet le jeune homme avait fait croire à la pauvre serveuse que lui et Robyn était mariée. La belle pour entrer dans le fil de la conversation décida même de dire qu'elle trouvait Félix plus que sexy ce qui n'était d'ailleurs pas vraiment un mensonge. « Je sais, je sais. » La belle prit alors son air le plus sérieux avant d'éclater de rire. Elle fit après, une mine totalement fâchée de ce qu'elle venait d'entendre. « Je suis mariée et mon mari est un vantard pauvre de moi. » Elle prit son air triste avant d'éclater de rire, c'était impossible d'agir autrement en compagnie de son ami. Cela reprit de plus belle lorsqu'ils s'amusèrent à jouer au chevalier et à la princesse. La belle se comportait comme une véritable gamine mais cela faisait à bien fou. Elle s'amusait et rien ne pouvait gâcher son bonheur. « Un château de quarante mètres carré, ça c'est du château ! » La belle se mit à sourire, c'est vrai que ce n'était pas un château mais la belle avait déjà la phrase parfaite en tête. « On ne t'a jamais dit que la taille n'avait aucune importance. » Elle lui sourit de plus belle tout en posant ses mains sur son torse avant de continuer. « Et puis la belle princesse se moque de l'endroit du moment qu'elle y est avec son preux chevalier. » Elle lui fit un petit bisou sur la joue avant de rire.

Félix décida ensuite d'enfin mettre à l'oeuvre son pari ce qui eut pour conséquence de faire éclater de rire la pauvre blondinette qui ne s'arrêtât plus. Qui plus est, le jeune homme avait roulé du cul devant un monsieur qui n'avait rien demandé et elle s'était mise à rire encore plus fort. Tout était si simple, comme si elle était une enfant qui pouvait agir de la manière qu'elle voulait. Ce fut ce qui la poussa à prendre la main du jeune homme pour s'éloigner un peu. Est-ce qu'elle avait envie d'être totalement seule avec lui ? Elle ne s'était même pas poser cette question. Robyn agissait sans réfléchir et c'est sans doute ce qui la poussa à poser ses mains sur les fesses du blondinet. Tout cela n'était que pour rire du moins c'est ce qu'elle imaginait sur le moment. La belle complimenta les fesses du jeune homme et surtout leur pouvoir ce qui sembla lui plaire. « Ne sous-estime pas mes fesses je t'ai dit. » Un sourire malicieux sur le visage et une petite tape sur les fesses plus tard, elle éclata à nouveau de rire. « C'est vrai qu'elles ont un certain pouvoir. » Tout cela n'était que de l'humour tout comme lorsqu'elle s'accrocha à son coup pour lui demander ce qu'il voulait avoir d'elle. La belle n'avait rien bu et pourtant, elle n'agissait pas comme à son habitude. En compagnie de Félix, elle se sentait libre et cela n'était nullement une mauvaise chose pour elle. Elle agissait comme une fille de son âge et passait un bon moment. « Je n'ai pas vraiment besoin de parler. » A l'entente de cette phrase, la belle observa attentivement son ami comme si elle cherchait ce qu'il voulait dire par-là. Toujours incapable de comprendre qu'elle pouvait la plaire, elle souriait tout en attendant avec impatience de savoir ce que le jeune homme attendait comme récompense. Il pouvait tout faire et cela était un avantage comme un inconvénient, elle ne pouvait point savoir à l'avance ce qu'il allait décider. Doucement, elle le vit approcher son visage du sien et elle fut incapable de bouger. Elle le regarda droit dans les yeux et sentit tout à coup ses lèvres se poser sur les siennes. Sans prendre le temps de réfléchir, ses mains se placèrent derrière le coup du jeune homme et touchèrent ses beaux cheveux blonds. Leurs regards se croisa et elle mit fin au baiser sans vraiment savoir comment réagir. Elle était rouge pivoine, totalement perturbée parce qui venait de se passer. Sa soirée entre amis était en train de tourner à tout autre chose et aucune réaction ne lui paraissait approprié. « Fé...euh... » Fut la seule réponse qu'elle fut capable de formuler avant de lui lâcher la nuque et de s'éloigner un tout petit peu. Tant de choses se bousculaient dans sa tête et aucune d'entre-elles ne lui apportait une réponse claire ou efficace au problème. La seule certitude qu'elle avait, c'est que ce moment avait été loin d'être désagréable.

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Robyn avait soi-disant un secret à me dire. En bon curieux que j'étais, je l'avais poussé à le faire, prétextant être l'homme le plus sage et le plus gentil du monde. Sauf que la seule chose qu'elle me dit était "qu'une femme ne doit pas avouer ses petits secrets". Je ressentis à ce moment la déception qu'un enfant peut ressentir quand il n'a pas réussi à découvrir ce que ses amis lui cachaient comme surprise pour son anniversaire... Mais je repris bien vite mon attitude normale.

« C'est bien les femmes ça ! Toujours dans le compliqué ! Vous être sur le point de nous dire quelque chose, et puis au dernier moment "ben non en fait, rien". »

J'affichais un petit sourire en direction de Robyn. Notre discussion vira vers les gardes du corps. J'éclatais moi-même de rire face à mon raisonnement presque inutile, puisque je revins à la même conclusion qu'au départ. En même temps, il était vraiment que la bimbo blonde qui dansait sur la table avait besoin d'une de ces armoires à glaces. Et je ne voyais d'ailleurs pas ce que les rapaces en furie qui était en train de la regarder et de hurler lui trouvaient... Sûrement la poitrine. Enfin bref, je reposais mon regard sur Robyn, beaucoup plus intéressante. Elle lança donc un avis de recherche de garde de corps, qui m'étais adressé.

« Ah merde... J'aurais bien dis moi, mais il y a une condition que je ne saurais pas respecter... Le matage de cul. »

Je souris de nouveau, me doutant qu'elle allait de nouveau rougir. Nous sortîmes finalement du bar, où notre histoire de garde du corps avait viré vers celle du chevalier et de sa princesse.

« Un chevalier c'est toujours vantard ! Ça sauve tellement de demoiselle en détresse que ça ne sent plus après ! »

J'éclatais de rire, mais à chaque fois que j'avais vu un film avec un chevalier, il était toujours tout heureux de sauver sa princesse et s'en vantait partout dans le village. Pourquoi je regardais ce genre de films d'ailleurs ? Pour elle, la taille de son château (en l'occurrence, mon minuscule appartement d'Arrowsic) importait peu, du moment qu'elle était avec son chevalier.

« Oh c'est mignon ! »

Je la laissais m'embrasser sur la joue, affichant un sourire, et exécutais mon pari de rouler du cul comme la serveuse. Un homme me vit, ce qui accentua nos rires... et son regard étonné. Robyn me tira par la main un peu plus loin dans la rue, où nous n'étions que deux et où nous pouvions rire et parler comme nous le souhaitions.

« Eh ouais ! C'est une de mes armes fatales ! »

Je ris face au faux pouvoir de mes fesses. Après tout, ça restait des fesses ! S'asseoir, c'était leur principale fonction. Robyn s'accrocha à mon cou, acceptant sa part du marché qui était de faire tout ce que je voulais. En fait, elle n'avait grand chose à faire, c'était moi qui m'étais approché d'elle pour l'embrasser. Je sentis juste ses mains passer dans mon cou et nos deux regards se croisèrent. Elle se recula de moi, en restant cependant toujours accrochée à ma nuque pendant un instant.

« Euh ouais désolé... Je sais pas pourquoi j'ai fais ça. »

C'était vrai, je l'avais embrassée sur le coup, sans vraiment réfléchir à ce que je faisais. Je souris doucement, l'embrassant sur la joue avant de commencer à m'éloigner de l'endroit où nous étions, l'invitant à me suivre. Après tout, pourquoi insister si elle n'en avait pas envie ?

Pardon, c'est pourri :/ Il faut que je me remette dans le bain !

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Etre là, avec lui semblait, à cet instant, l'une des meilleures choses qui lui était arrivé depuis des mois. La belle blondinette se sentait tellement bien en compagnie de ce charmant jeune homme. Jamais au grand jamais, elle n'aurait pensé que Félix était le genre de personne capable de la faire rire à ce point. Elle avait bien sûr descellé en lui une attitude de comique mais elle n'imaginait pas que c'était à ce point. Depuis le début de la soirée, la belle ne faisait que rire et sourire. Il faut dire qu'en si bonne compagnie, il aurait été plus que dommage de pleurer. Qui plus est, la belle demoiselle n'était pas du genre à voir les choses du mauvais côté. Elle s'amusait et c'était sans doute le principal. Pour l'instant, ils étaient, tous les deux partis, dans la découverte des secrets cachés de la blondinette. Contrairement à pas mal de gens, la belle n'en avait pas vraiment. S'il avait envie de raconter quelque chose à quelqu'un, elle le lui disait, dans le cas contraire, elle gardait le secret. C'est ce qu'elle avait toujours fait et qu'elle ferait encore pendant de nombreuses années. C'est pourquoi, à la question du jeune homme, elle n'avait rien répondu prétextant qu'une femme devait garder ses tendres secrets. « C'est bien les femmes ça ! Toujours dans le compliqué ! Vous être sur le point de nous dire quelque chose, et puis au dernier moment "ben non en fait, rien". » Cela ne sembla point plaire au jeune homme mais elle savait qu'il ne lui en voulait nullement, il rigolait avec elle, comme il l'avait fait tant de fois. Un petit sourire de la part de son ami et le sien s'agrandit. « Que veux-tu, c'est notre seul moyen de défenses contre les brutes que vous êtes. » Elle ne considérait pas vraiment le jeune homme comme une brute. La belle savait avec certitude qu'elle n'avait jamais rencontré plus gentil garçon que Félix. La conversation se poursuivit sur l'importance d'un garde du corps pour protéger Robyn. Au fond, elle ne pensait pas vraiment en avoir besoin mais le raisonnement de son ami était si tordant de rire qu'elle rentrait dans son jeu tout en y trouvant son compte. Toutefois, l'attitude de Félix avait le don de rendre la belle rouge pivoine. Pour le moment, elle se contentait de sourire tout en développant toutes les qualités que devrait posséder un bon garde du corps. Les deux principales étant qu'il devait être fort et ne pas lui mater le cul. « Ah merde... J'aurais bien dis moi, mais il y a une condition que je ne saurais pas respecter... Le matage de cul. » Son rire cristallin se fit entendre une fois de plus dans le bar tandis qu'elle faisait semblant de protéger son popotin tout en devenant rouge pivoine. « Je ne pense pas t'avoir autorisé à me mater le cul, espèce de vilain pervers. Je te pensais différent des autres Félix. » Bien sûr qu'elle rigolait, rien de toute cela n'était vrai. Elle ne le considérait nullement comme un pervers même si c'était un grand mateur de popotin.

A peine furent-ils sortis du bar que leur délire changea en preux chevalier et princesse en détresse. Cela était leur amusement, deux adultes piégés dans des corps d'enfants et aimant plus que tout ce qui était en train de se passer. « Un chevalier c'est toujours vantard ! Ça sauve tellement de demoiselle en détresse que ça ne sent plus après ! » Elle éclata de rire devant les propos de son cher ami et ce dernier n'était pas dans un meilleur état, ils étaient tous les deux totalement hilares devant leurs propres bêtises. « Et bien, le rôle du chevalier te va à merveilles alors. Je ne connais personne de plus vantard que toi. » Encore une bonne touche d'humour de sa part. Elle ne le considérait nullement comme le pire vantard de la terre, toutefois, elle avait décidé que ce soir, elle s'amuserait comme une petite folle et c'est exactement ce qu'elle était en train de faire. Des bêtises à la pelle et les étoiles pleins les yeux. Ils passèrent ensuite à la taille du château qui dans sa tête importait peu. Dans la vie, elle voyait les choses de la même manière. Pour elle, ce n'était nullement les possessions d'une personne qui la rendrait riche mais plutôt ce qu'elle avait dans le coeur. « Oh c'est mignon ! » Un baiser sur la joue et une demoiselle totalement pivoine plus tard, comme seule réponse, elle se contenta de sourire un peu plus. Juste après, il se mit à rouler du cul et là, la belle devint tellement hilare qu'elle avait bien du mal à rester debout. Malheureusement, un homme se trouvait là et bizarrement, elle était persuadée qu'il gâcherait son plaisir, c'est sans doute ce qui l'avait poussée à s'en aller plus loin en compagnie de son cher ami tandis qu'elle essayait tant bien que mal de reprendre son souffle. Elle parla ensuite des fesses qu'elle trouvait à son souhait, encore une autre plaisanterie que le jeune homme sembla apprécier. « Eh ouais ! C'est une de mes armes fatales ! » Il se mit à rire et la belle fit de même. « C'est vrai que je leur trouve un certain charme. Je parie qu'elles sont encore plus belles quand tu es en string. » Après cette douce blague, la demoiselle s'accrocha au coup de son ami attendant de savoir quel serait sa contrepartie. En effet, elle avait accepté de faire tout ce qu'il voulait s'il bougeait du cul. Comme Félix avait rempli sa part du contrat, elle attendait la sienne. Jamais au grand jamais, elle n'aurait pensé que son ami allait l'embrasser. Oui, ils étaient proches mais elle ne s'imaginait pas que ses lèvres allaient se poser sur les siennes. Ce qui la perturbait encore plus, c''est bel et bien son attitude à elle. La belle ne s'était pas éloignée, elle s'était au contraire rapprochée. Ses mains délicates s'étaient lovées dans les si beaux cheveux blonds de l'homme tout en continuer ce baiser. Cela ne pouvait malheureusement pas durer des heures et lorsqu'elle comprit ce qu'elle faisait, la belle s'éloigna de son ami. Ce n'est pas qu'elle lui en voulait mais tout simplement qu'elle avait besoin de reprendre ses esprits et cela serait totalement impossible en restant près de lui. « Euh ouais désolé... Je sais pas pourquoi j'ai fait ça. » La belle essayait de parler mais aucun mot ne sortait de sa tendre bouche, elle en était totalement incapable. La belle devint rouge pivoine quand il l'embrassa sur sa joue, tout en se demandant ce qu'il voulait. Sans un mot, il s'éloigna, elle le rattrapa en quelques enjambées avant de prendre délicatement sa main. Pourquoi, elle agissait de la sorte, elle n'en savait rien, toutefois, la pauvre n'était plus qu'une tomate, totalement rouge de la tête au pied. « Ce n'est rien... et puis euh...c'était loin d'être ... désagréable ... » Venait-elle vraiment de dire cela ? Il semblait bien que oui, toutefois, elle n'avait pas la force de réfléchir, simplement celle de baiser la tête pour ne pas croiser le regard interrogateur de son tendre ami.

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Robyn était sur le point de me dire quelque chose que je jugeais fort intéressant de par ma tendance un peu commère sur les bords, toujours prêt à savoir les derniers potins des gens qui m'entourent, mais finalement, elle n'avait pas réellement de secret à m'annoncer. Un peu déçu malgré moi, je finis par en rire, comme je le faisais avec tout depuis que j'avais mis les pieds dans ce bar pour rejoindre Robyn. Elle insinua que nous, les hommes, nous étions des brutes. D'un regard faussement choqué, accompagné encore une fois d'un sourire, je lui dis :

« Des brutes ? Nous ? »

La serveuse me lançait encore des regards de temps en temps, notamment attirée par nos rires, et notre conversation dévia sur le besoin pour Robyn d'avoir un garde du corps. Vraiment, j'aurais pu plus ou moins correspondre à ses critères, sauf que je n'arrivais pas à m'empêcher de la regarder... Et c'était l'un des critères. Alors malheureusement, je ne pourrais pas être son garde du corps...

« La vache ! Brute, pervers... t'as autre chose ? »

J'éclatais de rire face à l'image que la belle infirmière avait des hommes, sachant qu'elle était probablement fausse. À la place d'être son garde du corps, je pris la place de chevalier.

« Vantard aussi ?? En même temps, un chevalier a besoin d'être brute pour défendre sa princesse, d'être vantard parce que s'il se dévalorisait toujours, sa princesse irait voir ailleurs... par contre pervers... non je vois pas là. »

Dans un nouvel éclat de rire, je réalisais mon pari qui était de rouler du popotin comme la serveuse l'avait fait devant nous dans le bar. Comme j'adorais ce genre de défis, je l'avais fais sans contester, et le fait qu'un homme m'ait surpris dans cette position plutôt... étrange, n'avait put qu'accentuer mes rires. Robyn m'attira plus à l'écart de l'endroit où nous étions, et la discussion dévia bien vite sur mes fesses. En string ? J'avais du mal à m'imaginer en string mais bon... ça pourrait être une idée de pari !

« En string léopard ? Oui, j'en ai toute une collection chez moi. »

Je ne pus retenir un rire, imaginant la collection de strings léopard digne d'une diva milliardaire. En tout cas, comme j'avais accompli mon pari, Robyn avait promis de faire tout ce que je voudrais. En fait, je n'avais pas réellement d'idées... D'ailleurs, je n'avais pas prévu du tout de l'embrasser, et je m'étais moi-même un peu étonné quand j'avais senti ses lèvres sur les miennes, encore plus quand j'avais senti ses mains se resserrer dans mon cou. Elle m'avait finalement reculé d'elle et j'avais réalisé ce que je venais de faire. L'embrassa rapidement sur la joue, j'étais alors parti en avant, l'invitant à me suivre. Sa main se glissa bien vite dans la mienne, tandis que nous continuions à marcher dans la rue, et elle m'annonça que ce n'était "pas désagréable". Je lui lançais alors un regard interrogateur. Une petite minute ! Elle vient de m'écarter d'elle lorsque j'étais en train de l'embrasser, et là elle me dit que ce n'était pas désagréable... Décidement, c'est vraiment compliqué les femmes... En passant devant un lampadaire, la lumière éclaira son visage et me permit de voir qu'elle était rouge pivoine. J'affichais alors un petit sourire.

« Tu rougis. »

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Rire était sans doute la seule et unique chose dont elle était capable en compagnie de Félix. En effet, le jeune homme arrivait par sa simple présence à la rendre totalement hilare. Dans ce bar, lieu qu’elle n’aimait pas vraiment, elle s’amusait pourtant énormément en compagnie de cet homme avec qui elle sortait pour la première fois. Ils parlaient de tout et de rien et pour le moment, la belle le taquinait avec les pseudos secrets qu’elle pouvait bien avoir. En réalité la belle n’en avait pas vraiment, elle disait tout haut ce qu’elle pensait et n’étant pas du genre à détester les gens, cela lui arrivait peu souvent de se montrer méchante dans sa franchise. Bien entendu, elle avait bien deux, trois secrets mais ceux-là, seul sa psychiatre les connaissait. Même sa meilleure amie n’était pas au courant de la mort de sa sœur et de tout ce que cela avait entrainé pour elle. Robyn parla donc à Félix du fait qu’elle n’avait rien de croustillant à lui dire avant que cela ne parte sur le sujet des hommes et des filles et de la manière dont ils se comportaient avec le sexe opposé. Oui, ils étaient en train de s’amuser des clichés qui pouvaient exister. « Des brutes ? Nous ? » La belle se mit à rire de voir la tête de son amie et surtout ce qui était en train de se passer entre eux. Pour première réponse, elle se contenta de hocher de droite à gauche sa tête afin de faire un oui. Elle lui sourit une nouvelle fois avant d’approcher sa bouche de son oreille et d’y glisser quelques mots. .« Oui et en plus vous êtes tous des machos qui ont des manières de rustres. » Oui, elle racontait de plus en plus de bêtises mais cela simplement pour qu’ils s’amusent. La suite de la conversation dévia sur le fait d’avoir un garde du corps pour Robyn. A cet instant, si elle en avait eu un, elle l’aurait sans doute envoyé sur la serveuse qui la regardait comme si elle avait envie de la tuer. Félix se proposait pour le rôle mais il ne pouvait tenir l’une des caractéristiques principales qui était de ne pas mater son cul. Oui, le jeune homme le lui matait et pour se venger, elle continua de le taquiner en disant tout ce qui n’allait pas chez lui. « La vache ! Brute, pervers... t'as autre chose ? » Il éclata de rire et elle ne mit pas de temps à le rejoindre dans cet éclat. Puis, elle déposa un doux baiser sur sa joue avant de continuer à parler. « Oui, heureusement que tu es assez mignon, si tu serais carrément foutu. » Eclatant à nouveau de rire, elle le regarda droit dans les yeux avant de passer à un autre délire, celui du chevalier servant et de la demoiselle en détresse. « Vantard aussi ?? En même temps, un chevalier à besoin d'être brute pour défendre sa princesse, d'être vantard parce que s'il se dévalorisait toujours, sa princesse irait voir ailleurs... par contre pervers... non je vois pas là. » Elle mêla une fois de plus son rire au sien. Elle ne répondit rien de plus, ne sachant quoi dire pour enfoncer encore plus son ami. Ce fut ensuite au tour du roulage de cul, un moment plus que sacré. C’était le roulage de cul qui fut encore plus beau puisqu’un homme regardait et rendait la donzelle encore plus hilare. Elle entraina ensuite son amie dans un petit coin, voulant se moquer de lui en tout impunité. Oui, le jeune homme allait en entendre pour son grade et ce n’était pas encore finit. Les fesses de Félix devinrent alors le sujet de conversation préféré. Et surtout le fait qu’elles seraient plus que magnifique dans un beau string léopard. « En string léopard ? Oui, j'en ai toute une collection chez moi. » Et un nouveau rire, Robyn se demandait vraiment si un jour Félix avait porté ce genre de choses et elle allait sans doute lui en acheter un, rien que pour rire encore plus avec. Oui, cela la mettait dans un grand état de rire et cela ne changerait sans doute jamais. .« J’en étais sûre, tu pourras m’en passer un, un jour ? » Elle rigolait encore un peu. Puis, ce fut autour de Robyn de remplir sa part du pari. En effet, si le jeune homme arrivait à rouler du cul, elle acceptait de faire tout ce qu’il voulait. La donzelle n’avait aucune idée de ce qu’elle allait devoir faire et se demandait bien ce qu’il pouvait avoir en tête. Elle ne dut pas attendre longtemps avant de sentir les lèvres de son ami sur les siennes et sans même comprendre pourquoi, elle resserra cette éteinte comme pour l’apprécier davantage. Puis, elle se recula, totalement honteuse de ce qu’elle venait de faire et n’osant pas vraiment lui parler. Elle le suivit pourtant lorsqu’il se mit à marger et annonça même qu’elle avait aimé ce baiser avant de glisser sa main dans la sienne comme pour ne pas perdre le contact. En même temps, elle était devenue totalement rouge pivoine, oui, le baiser et tout ce qui avait suivi l’avait rendu totalement perplexe. « Tu rougis. » En entendant cette petite phrase, elle ne fit que rougir encore davantage avant de se poser devant Félix pour qu’il arrête d’avancer. .« Pourquoi… tu m’as embrassé ? » Elle prononça cette phrase le plus rapidement possible totalement honteuse de ce qu’elle venait de dire. Elle s’éloigna du jeune homme pour prendre un peu de distance et ayant surtout peur de la réponse qu’elle allait entendre de la part du jeune homme qui semblait plus complexe.

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Un remède contre les brutes que nous sommes ? Vraiment ? J'arborais alors une mine faussement choquée face à cette révélation. Étant donné que nous étions en plein délire depuis tout à l'heure, je savais que Robyn était en train de me taquiner, de rire à propos de ça et qu'elle ne le pensait pas. Enfin, j'espère ! Elle en rajouta une couche en prononçant les mots "machos qui ont des manières de rustres". J'ouvris alors la bouche de ce même air choqué et lui tournais le dos, affichant tout de même un léger sourire au coin de mes lèvres.

« C'est bon, t'as gagné. »

Je revenais face à elle en agrandissant mon sourire et notre discussion dévia sur ses besoins d'avoir un garde du corps. En fait, elle n'en aurait pas vraiment besoin, puisqu'elle n'était pas du genre à se montrer et se trémousser sur une table. Robyn semblait plutôt vouloir rester discrète dans son coin et rougissait au moindre compliment que je lui faisais, notamment sur son physique. Mais bon, en retour, entre quelques insultes sur les hommes en général, elle m'en faisait aussi.

« C'est déjà ça ! »

Je souris, la laissant m'embrasser sur la joue. La serveuse m'ayant accosté en plein milieu du bar en secouant toujours des fesses, sûrement dans l'espoir que je lui cède et que j'abandonne Robyn pour aller avec elle, j'étais finalement sorti avec la blonde, et non la brune. Bref, celle que je préférais largement à la serveuse ! Notre nouveau délire de preux chevalier et de sa princesse en détresse la faisait rire, et moi aussi. Mêlé en plus à mon pari parfaitement réussi de rouler du cul façon "serveuse de bar", nous éclations de rire en pleine rue, des gens se retournaient pour voir ce qui nous arrivait, mais nous n'en avions rien à faire et passions juste du bon temps ensemble. De vrais gamins ! Robyn m'entraîna plus loin dans la rue, à un endroit où il n'y avait presque plus personne qui passait, et commença l'éloge de mes fesses. Comme depuis le début de la soirée, j'entrais dans son jeu, en rajoutant à propos d'une soi-disante collection de strings léopard que j'aurais chez moi, bien cachée dans mon placard.

« Hum... Je ne suis pas certain qu'ils t'iraient... Disons que tu as plus une taille de guêpe que moi quoi. »

Je lui adressais un clin d'œil, qui accompagnait un nouveau compliment physique plutôt bien placé. Elle me demanda finalement ce qu'elle pouvait faire pour accomplir sa part du pari, étant donné que j'avais roulé du cul en pleine rue, comme prévu. Je n'avais pas vraiment parlé, je l'avais juste embrassé et elle avait resserré son étreinte autour de moi... avant de me repousser. Alors, m'excusant de ce geste sans que je ne le pense réellement, j'étais parti en avant dans la rue, et elle m'avait suivie, m'attrapant la main comme elle le faisait tout à l'heure. Elle rougissait de plus en plus, mais en même temps, on pouvait dire que c'était ce qui faisait son charme. Mais finalement, Robyn passa devant moi, gardant sa main dans la mienne, et m'empêcha d'avancer.

« Il te faut vraiment une raison ?? Alors, si je te dis que c'est juste parce que j'en avais envie, ça te va ? »

Je souris doucement puis me remis en route en gardant toujours la main de Robyn dans la mienne. Je réalisais alors que, par instinct, j'avais pris la route qui menait à chez moi. Après tout, si elle voulait bien passer chez moi, on passerait encore un peu de temps ensemble non ? D'autant plus que, tout d'un coup, une averse s'était mise en marche et nous trempait de la tête aux pieds, nous faisant encore plus rire.

« T'es partante pour courir un peu là ? »

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Rire, voilà la seule et unique chose qui comptait pour la jeune demoiselle. En compagnie de Félix, cela semblait d’ailleurs plus qu’aisé en compagnie d’un tel homme. Oui, son compagnon de soirée non alcooliser la rendait totalement heureuse. Les deux jeunes gens enchainaient éclat de rire sur éclat de rire et tout cela pour le plus grand plaisir de la demoiselle qui passait son temps à trouver de plus en plus de conneries. La dernière concernait les hommes ou plutôt la façon dont ses derniers pouvaient se comporter. Il est vrai que parfois, ces derniers pouvaient être les pires connards de la tête. Pour la belle demoiselle, cela correspondait à un homme qui ne la voyait que comme un objet sexuel qu’il pourrait se faire. Oui, la belle était une fille, certains la trouvaient très jolie toutefois, elle ne serait jamais un bout de viande qu’on avait le droit de manger. Alors d’une certaine manière, les préjugés qu’elle lançait était peut)-être fondée mais pas quand on parlait de ce cher Félix qu’elle adorait plus que tout. Sa dernière folie fut de le traiter de macho et rustre et rentrant totalement dans le jeu, le jeune homme imitait une mine choquée comme si elle venait de sortir la pire chose au monde. Il lui tourna même le dos toutefois, elle ne s’en inquiéta nullement. Tout allait parfaitement bien et rien ne pourrait changer cela. « C'est bon, t'as gagné. » Il était encore de dos néanmoins, la belle savait avec certitude qu’il rigolait, elle l’entendait grâce à son ton et surtout au sourire qui pris possession de son visage quand il osa enfin la regarder droit dans les yeux. La demoiselle le connaissait et pour toute réponse, elle se contenta de le serrer dans ses bras. Jamais elle ne serait le genre de personne à fanfaronner parce qu’elle venait de gagner, surtout qu’en réalité, il n’y avait pas tellement de batailles, rien que des taquineries presque d’adolescents. Le sujet suivant, celui du garde du corps parlait bien plus de Félix et des choses qu’il devrait changer pour être le sien que du fait qu’elle en ait besoin. En effet, la demoiselle n’était pas du genre à se mettre dans des situations qui la mettait en danger toutefois, devant le regarde de la serveuse, elle se demandait de plus en plus si elle n’avait point besoin de protection. Ce fut-là, après avoir dit des vilaines choses qu’il sortit son premier compliment. « C'est déjà ça ! » Il sourit, elle sourit et ils furent quelques instants plus tard dans la rue tandis qu’il dandinait du cul. Oui, c’était ce pari qu’ils avaient fait tout le deux, il devait agir comme la serveuse et en retour, elle ferait tout ce dont il aurait envie. La demoiselle se mit à rire comme une folle face à sa façon d’agir avant de l’entrainer dans une petite ruelle pour rire davantage. La conversation s’en alla alors vers le cul de son amie et le string qu’elle aurait bien aimé voir porter. Oui, la donzelle savait pertinemment que les choses n’étaient pas vraies mais sur le coup, elle imaginait son ami avec son string léopard et elle ne trouva rien de mieux que de lui dire qu’elle aurait bien aimé qu’il lui en passe un. Oui, elle était un peu voir beaucoup folle. « Hum... Je ne suis pas certain qu'ils t'iraient... Disons que tu as plus une taille de guêpe que moi quoi. » Une fois de plus, elle se mit à rougir face au compliment détourné du jeune homme. Même maintenant, il ne comprenait pas pourquoi il lui en faisait autant, elle ne se trouvait point jolie ou du moins pas autant que ce qu’il pensait. Passé le rouge de ses joues, elle lui répondit dans un murmure. « Tu es loin d’être gros et au pire, je mettrais une pince à linge mais je veux essayer ton string. » Elle tira ensuite la langue rigolant un peu plus avec lui. Puis, un évènement auquel elle n’aurait jamais pensé se produisait. Félix l’avait embrassé, c’était en quelque sorte sa part du pari tout en sachant pertinemment que ce n’était pas pour une question de pari qu’elle agisse de la sorte. Ce fut-là, à cet instant qu’elle se mit à rougir comme une tomate avant de lui prendre la main. Elle avait adoré ce baiser et en même temps, une question hantait son esprit, la demoiselle se demandait de plus en plus pourquoi il avait fait de la sorte. Alors, dans un élan de confiance, elle se décida à enfin poser la question qui lui brulait tellement fort les lèvres tout en n’arrivant plus à le regarder dans les yeux « Il te faut vraiment une raison ?? Alors, si je te dis que c'est juste parce que j'en avais envie, ça te va ? » Il sourit et elle ne savait en aucun cas lui répondre. Il est vrai qu’une raison n’était pas spécialement primordiale toutefois elle essayait de comprendre ce qui avait pris à son ami. « C’est juste que je me demande ce que cela inclue… » Une fois de plus elle tourna la tête. Oui, la donzelle se demandait surtout ce qu’il entendait par ce baiser, si ce qui venait de se passer voulait dire qu’il voulait d’elle ou autre. En effet, Robyn ne voulait rien de sérieux même si elle appréciait grandement Félix. Avançant toujours, il continua de garder la main alors que la pluie se mit à tomber et assez fortement. Robyn était très peu habillée et elle commençait même à greloter. « T'es partante pour courir un peu là ? » Au fond, elle ne l’était pas vraiment toutefois, pour ne pas mourir de froid, il n’y avait pas d’autre solution. Elle continua de garder sa main tout en se laissant entrainer vers une maison qui devait sans doute être celle de Félix. Cela ne la dérangeait nullement. « Vive la pluie. » Elle essayait de mettre un peu de bonne humeur dans ce temps totalement maussade. Courant toujours rapidement, la demoiselle glissa par la faute de ses talons. En effet, la douce avait bien du mal à courir sous la pluie avec ses chaussures. Le pire arriva lorsqu’elle tomba en avant, se retrouva totalement remplie de boue de son visage à ses pieds, la belle n’arrivait même pas à sortir de cet endroit vu l’était dans lequel elle se trouvait. Chaque fois qu’elle voulait se relever, elle retombait, une fois de plus, dans la boue et même sa bonne humeur commençait à en prendre un fameux coup. « Tu peux m’aider ? » Oui, à cet instant, la demoiselle avait besoin de beaucoup d’aide et surtout d’un bon bain. A ce moment précis, la douce aurait donné n’importe quoi pour se trouver à l’intérieur.

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