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 On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo)

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MessageSujet: On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo)   On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo) EmptyDim 2 Oct - 20:45

iris & guillermo ♥
« What comes around goes around »


    Le monde, la foule, les gens qui se pressent de parts et d'autres. La petite main serrée de Charlie dans la mienne. Je ne veux pas la perdre de vue, je ne veux pas la perdre tout court. Elle est mon tout, mon essentiel. Je lui ai promis d'aller à la fête foraine, de l'emmener au cirque. Elle est contente, pas moi. Je ne suis pas à l'aise au milieu de tout ce monde. Je suis une solitaire, c'est comme ça. Charlie et moi arrivons devant le chapiteau, elle écarquille grand ses yeux. C'est la première fois qu'elle va au cirque. Elle ne sait pas encore bien parler mais son visage en dit long sur ce qu'elle pense. Charlie est très expressive, on sait facilement ce qu'elle a en tête. Un groupe de jeunes adolescentes me bousculèrent et je lâchai la main de Charlie, qui elle, en profita pour filer. « Papa, papa » dit-elle en se jetant dans les bras d'un inconnu. C'est vrai que la ressemblance était troublante. Le jeune homme ne la remballa pas, au contraire, il l'accueillit avec le sourire. J'étais un peu paniqué, j'étais du genre mère poule à flipper pour rien. Je m'approchai du jeune homme et de ma petite fille. Arrivée à leur hauteur je pris Charlie dans mes bras et levai les yeux vers l'inconnu qui se tenait devant moi. « Je suis désolée, son père est loin et vous lui ressemblez beaucoup. Moi c'est Iris. » Je me retrouvai à le fixer, il ressemblait clairement à mon ex. Si je ne connaissais pas ses traits par coeur, je les aurai surement confondu. Cette rencontre provoqua un drôle de sentiment en moi. Matthew, c'est mon premier amour, ma référence côté coeur. C'est celui qui me donna Charlie, mais c'est aussi celui qui m'abandonna, qui fut violent. C'est celui qui aimait les bars, et les filles. Celui en qui je ne croyais plus mais que j'aimerais toujours un peu. En clair, c'était ma faiblesse. J'avais hâte d'en savoir plus sur le bel inconnu qui se tenait devant moi, il me fascinait.


Dernière édition par Iris j. Hendrix le Mar 22 Nov - 19:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo)   On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo) EmptyMer 16 Nov - 19:05

On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo) Favim.com-2231
    << De deux choses lune: l'autre, c'est le soleil.>> Jacques Prévert


La colère! De celle qui vous dévore d'un coup, comme une sorte de combustion spontanée. Elle ne vient de nulle part, et y repartira certainement très vite, mais en attendant, elle vous hante, elle vous crame, vicieuse petite créature. C'est un malin petit diable qui a l'instar du froid se glisse dans vos vêtements, votre cou, s'installe jusqu'à temps que vous l'ayez débusquée. Oh, mais elle est bénigne, bien sûr. Ephémère, évidemment. Ce n'est qu'un effet étrange de la mécanique du corps, qui se dérègle parfois.
Son corps pourtant, Guillermo devrait le connaître par coeur, et le maîtriser avec dextérité. Seulement voyez vous, là où la réflexion s'immisce dans la partie, la chose n'a plus rien à voir. Un corps d'homme séparé de toute chose permet qu'on avance, permet de se faire matériau splendide et idéal de l'art. Si l'on se met à réfléchir, ou plutôt à sentir au sens figuré du terme - c'est à dire, quand les sentiments interviennent- le corps n'obéit plus, il est inégal, ses actions sont les fruits du hasard, et on se ridiculise, et on cesse d'exister puisque notre volonté est annihilée.
Guillermo, descendu de ton perchoir qui lui sert de trapèze, ou plutôt l'inverse, hurle maintenant, son corps tendu - on aurait dit "hérissé de tous poils", s'il avait été chat - son visage frôlant celui de son interlocuteur. Comprenez moi bien: Guillermo n'est ni adulte, ni enfant. S'il s'engueule, c'est parfois pour de vrai, et ça fini mal, très mal, souvent à coup de poing et de pied, mais c'est aussi parfois pour de faux, comme ça, pour entretenir la flamme avec ceux qu'on aime. Cette fois ci, et vous avez bien de la chance parce qu'un Guillermo vraiment en colère, ce n'est pas bien drôle, ce n'est qu'un jeu. Une mascarade, une sorte de mini scène de théâtre qui s'est engagée avec Jules, qui gueule pareil, juste en face. Deux hommes? Deux gosses, plutôt. Demi ours qui se battent pour des broutilles, et pour rire en plus. Jules, c'est complètement con ce que tu raconte! iJoder! Tu ne vas pas supprimer ton numéro parce que j'en rajoute hein, non? Mierda, t'es vraiment con, mais merde, merde, merde, t'as quel âge bordel? Cette répétition de "merde", c'est la marque même de la colère joueuse d'Ashworth. Quand il s'énerve véritablement, l'acrobate ne s'embête pas de tant de formalités. Il entame vaguement un putain, puis renonce à exposer son argumentation qui, il le sait, ne sera pas écoutée, et il frappe. La violence est chez lui aveugle. S'il n'avait pas été circassien, il aurait sans doute été voyou. Mais voilà: ce n'est pas ce que Mary, Jules et tous les autres lui ont inculqués. Et bientôt, après que Jules lui ai répondu qu'il pouvait se les mettre au cul, ses insultes en espagnol, il perd son air de chat qui crache, sa bouche se fend en un sourire qui se transforme bientôt en hilarité complète, et il saute dans les bras du robuste Jules, accrochant ses pieds à ses hanches, bousculant l'homme tout en muscles qui pourtant ne fléchi pas. Ils se marrent tous les deux, puis Guillermo se laisse tomber. Voilà, c'est plié. Jules fera le numéro, Guillermo aussi, et tout ça ce n'était qu'une purgation des passions comme une autre.

¿Mama? Je sors fumer un clope, je reviens. C'est que la Mère Supérieure est passée en régie, et qu'il faut lui dire ses faits et gestes pour qu'elle organise les répétitions. Guillermo sort, derrière lui Jules qui vient de se mettre du talc sur les mains court, impose sa marque dans son dos. Guillermo ricane, enfourne une cigarette entre ses lèvres, et sort.
Il fait plus chaud dehors qu'a l'intérieur. Guillermo retrousse les manches de sa chemise blanche avant d'allumer le petit tube de nicotine. Il ne porte pratiquement jamais de chemises, c'est un vêtement bien trop compliqué pour lui, c'est simplement un élément de son costume. Il prend deux longues taffes qu'il relâche en lentes bouffées qu'il prend le temps d'observer s'envoler. Il est le seul de la troupe à fumer - on lui reproche souvent. A vrai dire, il s'en fout: il apprécie trop le fait de fumer pour s'en priver. Porter le tube à sa bouche, inspirer profondément, expirer profondément, regarder la fumée fabriquer des rigoles et des danses étranges, presque dionysiaques...C'aurait presque pu être un exercice de détente, si ça n'avait pas été aussi toxique.
Et détendu, Guillermo l'est, au moment même ou un espèce de projectile vient de nouveau mettre à l'oeuvre tous ses muscles. Il se retrouve avec un petit machin qui raconte continuellement la même histoire dans les bras, avec une minuscule voix ridicule. L'acrobate considère la toute petite fille qui vient de se jeter dans ses bras, marmonnant "papa" en boucle. Il n'a rien contre les enfants, et il faut dire qu'elle est mignonne, cette petite, mais se faire appeler papa à dix neuf ans quand on a jamais connu le sien, ça a quelque chose de déstabilisant. Alors il tente de ne pas souffler sa fumée au nez de l'enfant, et se tord le cou dans des positions grotesques pour essayer de trouver le propriétaire de cette petite oeuvre d'art manifestement détraquée. Il finit par la trouver en la présence d'une charmante jeune femme qui s'adresse à lui, de loin. Beaucoup moins charmante quand il décrypte ce qu'elle lui a dit. Il repose précautionneusement la petite sur le sol, l'oeil trouble. Gênant, cette histoire. La petite n'est pas détraquée, non, c'est juste lui qui manifestement ressemble comme deux oeufs à un jeune papa.

Oh... Il tente de reprendre une contenance. Il va y arriver. C'est assez étrange de s'entendre dire ce genre de trucs je dois dire! Guillermo. dit-il, tendant la main, puis se sentant con de tendre la main parce que plus personne ne se sert la main de nos jours, héoh, on est au 21ème siècle. Il parlerait bien à la mère par l'intermédiaire de la petite, il parait que ça se fait, mais non, il ne se sent pas si à l'aise que ça avec les progénitures qui a priori ressemblent à celles qu'il aura plus tard. Et alors...Il est où, ce papa? Il se passe la main dans les cheveux, joli-coeur. Il a compris depuis longtemps qu'on pardonne tout, même les questions indiscrètes, aux belles personnes. Et puisqu'elle a fait un enfant avec son sosie, elle ne doit pas le trouver si laid, si? Sans bouger physiquement, Guillermo se fout une claque mentale. C'est fini, d'être aussi pédant dans ses raisonnements, sale gosse? Non, mais.
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MessageSujet: Re: On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo)   On a tous besoin d'un papa et d'une maman. (FT. Guillermo) EmptyMar 22 Nov - 19:13

iris & guillermo ♥
« What comes around goes around »


    « Guilermo » Quel joli prénom... Je restai un moment silencieuse à détailler le jeune homme face à moi. C'était vraiment une ressemblance incroyable, il y avait tout: Le visage, la taille, la façon de se tenir, les mimiques, la façon de parler et surtout la voix. Cette rencontre était plus que troublante et j'avais du mal à trouver mes mots. Le beau brun posait des questions plutôt personnel, mais pourtant quelque chose qui émanait de lui me donnait confiance. J'avais confiance en ce jeune homme que je ne connaissais pas. Peut-être une confiance aveugle, mais de toute façon, à quoi bon mentir ? À quoi bon cacher la vérité ? Après tout il fallait bien que je le dise au moins une fois. Ce serait plus facile devant un inconnu, quelqu'un ne connaissant pas tout mon passé, quelqu'un qui ne serait pas en mesure de me juger. Enfin si, il se dirait certainement "Quelle pauvre mère célibataire", comme la plupart des gens se le disaient. Je n'avais besoin d'aucune pitié, j'élevai Charlie avec un grand soin et ce n'était pas si dur de vivre sans ce père. Quel père aurait-il pu être ? Je respirai à plein poumon avant de lui répondre, tout en jetant un oeil furtif à ma petite fille qui serrait très fort ma main dans la sienne comme pour me rassurer face à ces douloureux souvenirs. « Pour être honnête je n'en ai aucune idée... » Je regardai ma montre, il était quatorze heures trente, « A l'heure qu'il est il doit déjà être dans l'un de ses bars fétiches ou alors dans un vieux motel avec sa conquête du moment » dis-je avec un tel détachement que cela sonnait terriblement faux. C'était vrai... C'était ce qu'il avait toujours fait: se jeter sur la première blonde, brune ou rousse, n'importe laquelle tant qu'elle était de sexe féminin et à peu près jolie et picoler jusqu'à n'en plus pouvoir. La relation que j'avais entretenu avec cet homme avait toujours été compliquée. Il avait ce pouvoir d'attraction, ce charme que ce jeune homme en face de moi semblait avoir aussi, aucune fille ne lui resistait. C'était à la fois ce que j'aimais et détestais le plus chez lui. Comment ne pas toujours retomber dans ses bras lorsqu'il me sortait son sourire de tombeur, comment ne pas laisser tomber ma fierté quand il débalait ses grands discours. Les "Je veux être présent pour toi et notre bébé", combien de fois les avais-je entendu ? Des sombres mensonges, voilà ce que c'était. M'éloigner de ma ville natale, tout plaquer pour Arrowsic était peut-être la meilleure de mes décisions. Pourtant, il y avait ce Guilermo devant moi, ce type qui semblait avoir quelques années de moins que moi, ce jeune homme qui provoquait ce sentiment de déjà vu en moi. Cette rencontre était comme une grosse claque, une claque qui me rappelait qu'on ne peut pas fuir ce que l'on ressent. Le père de Charlie ce sera toujours une profonde blessure...
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