« On va exploser le four d’accord ? » Il me l’avait demander d’une voix très malicieuse, mais également, cette phrase sonna comme un mot d’ordre. J’hocha de la tête, avec une grimace, et je lui répondis en boudant « T’est fou ! Tout va exploser ! Ou il y aura du feu partout ! Je veux pas vivre dehors, moi ! Si tu veux tellement le faire, t’a que le faire chez toi. » D’abord le garçonnet me regarde avec visage moue, comme si on lui avait interdit un jouet. Puis il haussa des épaules, se leva, me prit par la main et me conduit dans mon jardin. Arrivés sur place, il lâche ma frêle main, puis il prit avec ses main, une motte de terre qu’il arracha en grinçant des dents, mais très fière de lui. « Tient sa va être marrant, on a qu’a fourrer des verres de terres dans la nouriturre pour ton chien, Bailar. T’inquiète sa va être juste marrant, il ne va rien lui arriver » Il me fit un jolie sourire. Je le regardais pendant un temps précis, puis leva mes mains au ciel en sautillant « D’accord ! Sa va être trop marrant ! Va dénicher des verres de terres dedans, moi je vais mettre la viande pour Bailar. »
5 minutes plus tard, il y avait dans l’écuelle de mon chien, de la viande qui avait une drôle d’odeur, de la soupe qu’à fait maman, et bien sûr deux verres de terres. Quand j’appela mon chien, et qu’il étai venu, il mit son museau dans l’écuelle et l’air de rien commença à manger tout. On s’échangea de regard avec mon complice.
« Coucou ma chérie ! Sa va ma petite Kaya ? Il est où Orlando? » Ma mère m’aimait bien m’appeler Kaya, alors que mon père c’était plutôt ‘’ ma petite Cléo ‘’. J’étais arrivé, l’air penaud, et je commençais à pleurnicher. « Eduardo est tr … train de … l’est sur le di … divan. Bai … bailar est … mort ! » Malheureusement c’était une horrible vérite, ma mère fut choquée, me saisit pas la main et se précipita dans le jardin. Bailar était étendu, avec quelque chose de dégoutant à côté de lui. A partir de ce jour-là je n’avais plus jamais eut d’animal de compagnie. Enfaite j’avais mentis à maman à propos de la mort de Bailar, j’avais dit qu’il c’était promener et quand il était revenu, il était mal en point, il avait commencer à déglutir quelque chose, puis il est tombé par terre. En tout cas, Orlando ne faisait que de m’approuvé, bref la vérité n’a jamais été dévoiler. En plus, ma mère m’y avait crut ! J’avais 5 ans à l’époque.
Bon je vous expliquez ma petite vie inscouciante et folle. Déjà je suis de pure souche espagnol et j’ai presque toujours vécut à Barcelone. Mais oui, vous avez bien entendut, Barcelone ! Déjà étant petite j’étais une ch’tite boule d’énergie qui faisait n’importe quoi, faisait des ânneries pas possible, mais je pense que sans Orlando je n’aurais jamais put ‘’ empoisonner ‘’ mon chien, ou faire tomber ‘’ sans faire exprès ‘’ mon tonton des escaliers ! Orlando ? Oh lui ! C’est le pire des pires et le meilleure des meilleures ! C’est mon meilleure ami de l’âge enfantin, de bébé aussi, d’adolesecence, et tant qu’on y est de jeune adulte ! Lui il a toujours été, il est, et je ne sais pas si il sera, mon meilleure des meilleure des amis, mon grand frère protecteur, mon tout ! Enfaite ce n’est pas un hasard si depuis nos couches-culottes qu’on se connaient … nos pères étaient également les meilleures amis du monde, et quand ils avaient rencontrer nos mères, elles étaient aussi très amies entres elles. Bref, les vacances, les week-end, tout on se partagent entre nos deux familles ! Il est, en quelque sorte, mon demi-frère, mon frère d’âme quoi. Lui aussi c’est un p’tit
spanish. Il a 2 ans de plus que moi. D’ailleurs on a une telle complicité, quand même il était devenu un peu violent et bagarreur, qu’il baisait avec toutes les filles qu’ils voyaient, ou qu’il était un garçon ‘’ intouchable ‘’ j’étais toujours là pour lui, et moi pour lui. Il était même prêt à sacrifier l’une de ses relations avec une jolie fille, pour par exemple aller taper le frère de sa jeune fille, car il m’avait fait du mal. Bref sans lui, cela aurait été toute une autre vie complètement, mais complètement quoi. Bon bien sûr que son entrée au collège, mon entrée au collège, et l’adolscence nous apporta tellement d’ennuies … en même temps c’est logique, non ?
La rentrée en 6ème, non je vous assure je n’ai jamais stressé autant de ma vie ! Enfin peut-être que si déjà, quand je suis aller la première fois à l’école … hum … hum … non mais j’entre en collège ! C’est tout simplement fabuleux ! A vrai dire, je m’apaisée à l’idée que mon cher protecteur, Orlando, qui entré en 4ème m’allait pouvoir me défendre si il y avait des méchants qui pourraient venir m’embêter, donc je me sentais plutôt exciter à l’idée qu’une nouvelle vie aller commencer ! Bouhaha, que j’avais déjà hâte, en ce temps, d’être au lycée ! De finir l’écol ! D’être adulte ! Bon maintenant que je suis une adulte je regrette ces vieux temps …
C’étais enfin l’après-midi, et moi avec deux autres de mes copines, on avaient le ventre qui gargouiller et se tenaient dans la longue file à la cantine. C’était très bientôt notre tour de prendre la nourriture, bien que des 4èmes s’y glissèrent devant nous, en nous poussant, tellement fort même, que l’un deux me fit tomber par terre en me disant que la p’tite 6ème devait se dégager pour faire place a eux. Haha. C’était l’un de mes meilleures souvenirs. Oh je ne nous vous dit pas le scandale créer par Orlando ! Bien, bien, et si vous le voulez tant, le voilà en détail précis ! :
« Hey mec, ta un blem’ hein ? Ricardo, sa va pas ou quoi de poussez ma chère Cléo ? HEIN ?! Tu veux que je te défonce la gueule ? Nan je te jure, ma bande est là, ainsi que la tienne » Orlando avait bien l’air ménaçant, il jetait un regard bien noir, vers ce dénommé de Ricardo. Celui-ci fit un tour sur lui-même, me jeta un regard de degoût, puis lui riposta « Hmm … j’en n’ai rien à foutre de cette larve, donc oui j’ai un blem. Alors dégage si tu veux pas avoir des problèmes à me fair chier comme sa » Je crois que c’était le pire moment de sa vie … Oh non, ooh jamais n’avait le droit de parler comme sa à Orlando ! Surtout que la cause principale était moi ! Mon protecteur l’avait saisit par la main
– ou plutôt il lui envoya dans la gueule un coup de poing bien placé – et c’était partie ! Il était sortie en dehors de la cantine, et c’était un véritable carnage de 4ème ! Malheureusement, leur séance de combat fut stoppé par la surveillante … on leur colla tous 5 heures de colles. Bref, j’en rie toujours, moi !