Sujet: ARTHUR ϟ hero or not hero, that's the question. Sam 26 Nov - 10:45
arthur caliban o'seeley
Je m'oppose à la violence parce que lorsqu'elle semble produire le bien, le bien qui en résulte n'est que transitoire, tandis que le mal produit est permanent.
Que dire, que dire? Vous pouvez m'appeler Fidélice (ou fidie), j'ai dix-huit ans et je suis étudiante en histoire. Mes passions? Bradley , les chevaux, l'écriture..... Je ne sais pas trop quoi vous dire de plus donc je vais m'arrêter là.
Dernière édition par Arthur O'Seeley le Sam 26 Nov - 10:53, édité 2 fois
Sujet: Re: ARTHUR ϟ hero or not hero, that's the question. Sam 26 Nov - 10:45
reveal yourself.
Le soleil se couchait doucement sur Gaza, une journée qui aurait du être sur le point de se terminer pour l'ensemble de la population de cette partie du monde, et pourtant, pour certains, elle ne faisait que commencer. Les snipers américains venaient de recevoir un ordre de mission par téléphone satellite. Une attaque serait apparemment prévu dans un quartier de petits commerçants. Et par une attaque, il entendait d'avantage à un nouvel attentat. Arthur O'Seeley, jeune membre du bureau fédéral d'investigation de New York se trouvait parmi eux. Il se trouvait à l'extrémité droite de la ligne que formait les soldats, attentif, il réagit rapidement lorsque leur leader leur fit signe de se lancer. Furtivement, toujours. Il se fondit dans le mur d'une ancienne demeure à demi en ruine, suivi de près par l'un de ses compagnons, qu'il savait être Ethan Hullian. Un peu plus loin, il vit le meneur de l'expédition lui faire un signe vers le haut. Observant rapidement son environnement, il vit que la ruine possédait une partie supérieure qui semblait encore pouvoir accueillir quelques personnes sans risquer de s'effondrer. La planque parfaite. C'était également la conclusion à laquelle était arrivé Ethan qui marmonna vivement avant de se diriger vers le passage qui permettait d'y accéder : « Parfait! De là haut, on verra toute la rue! » Cette phrase coupa net la réflexion de Arthur, qui fronça les sourcils avant de se retourner vers le jeune homme de deux ans son cadet pour s'apercevoir que celui-ci c'était déjà engouffré dans le passage. Serrant la mâchoire, il se précipita à sa suite, mais il n'était qu'à la moitié des vieux escaliers lorsque le coup retentis déchirant le silence. Préparant son arme, il se précipita et la première chose qu'il vit fut un homme portant un turban qui braquait son arme sur lui. Il ne réflechit pas d'avantage et tira sur son adversaire... en visant sa main, le désarmant. L'homme hurla de douleur dans une langue dont il ne connaissait rien, mais il avait d'autres chats à fouetter, l'envoyant au sol, il le ligota prenant soin à vérifier que l'autre ne caché aucune arme supplémentaire sur lui avant de rejoindre Ethan qui allongeait sur le sol, ne donnait aucun signe de vie. D'une main, il chercha à capter son pou tandis que l'autre tournait délicatement la tête du jeune homme. Lorsqu'il découvrit l'endroit par lequel était entrée la balle, il su que c'était fini. Il frappa le sol de son poing, ému et énervé contre lui-même. Ce type n'avait que vingt-deux ans et il était mort. Attrapant son emetteur, il prit une grande respiration et contacta son supérieur : « Seeley? Qu'est-ce qui c'est passé? On a entendus des coups de feus! » Se pinça la lèvre inférieure, il se reprit et répondit : « Hullian est parti avant moi à l'étage. Il est... mort. J'ai attaché l'autre. » Il y eut un bref silence suivi d'un soupire, puis l'homme d'une quarantaine d'années répliqua simplement : « Je t'envois Spencer et O'donnel. Bouges pas! » Et la communication fut coupé tandis qu'il ramenait son regard sur le corps étendu à côté de lui. La vie éphèmère. Voilà ce qu'il fallait retenir.
THREE MONTH LATER
L'ascenseur montait lentement. Dans son costume noir, Arthur se sentait quelques peu mal à l'aise. Celà faisait une semaine qu'il était rentrée d'Israel et il avait un du mal à se dire que les commandos armés et les missions anti-attentat étaient derrière lui. Pour arranger le tout, il partageait la cabine avec un homme étrange qui ne cessait de le fixer de ses grands yeux bleus perçants. Fronçant légèrement les sourcils, il se détourna tentant de reporter son attention sur les chiffres des étages qui défilaient. Lorsque les portes s'ouvrirent sur le sixième, il failli faire un pas en avant. C'était son étage, là ou se trouvait son bureau - qui devait d'ailleurs être en ce moment même celui de quelqu'un d'autre. A sa grande surprise, l'autre homme descendis avec une aisance qui ressemblait fort à de l'habitude - il était pourtant certain de ne l'avoir jamais croisé par le passé. Les portes se refermèrent et avec elle, les pensées du brun se reconcentrèrent sur ce qui l'attendait au dixième : test psychologique de retour de mission. Cet après-midi s'annonçait extrêmement sympathique! Si il y avait une chose qui lui faisait encore plus peur que les discours scientifiques des intervenants sur ses enquêtes, c'était bien les psychologues. D'après lui, si la plupart des gens qui consultaient ont besoin de suivre des thérapies, c'est parce qu'ils ont été traumatisés par le psy lui même. De plus, il se sentait parfaitement bien. Certes, il avait besoin de reprendre ses repères avant de pouvoir réellement prétendre reprendre le cour normal de son existence mais ce n'était qu'une question de temps. Si l'autre s'attendait à découvrir un dépressif, il risquait d'être déçu.
Quittant l'ascenseur, il suivi le couloir qui menait à la salle réserver à ce genre de séance - qu'il connaissait pour y avoir déjà eu droit avant de partir. Frappant à la porte, il découvrit que celle-ci était occupé mais pas par l'espèce de vieux débris pervers qu'il avait rencontré la fois précédente. Une magnifique jeune femme se tenait sur un fauteuil, occupé à classer un tas de feuilles volantes. Surpris mais pas mécontent pour un sous, il allait signaler sa présence quand une voix dans son dos le fit sursauter. Ouvrant de grand yeux, il vit entrer un jeune homme brun, fluet qui devait être plus jeune que lui : « Agent Seeley! Pile à l'heure, nous allons donc pouvoir commencer. Je me présente, je suis le Docteur Sullivan. » Arthur referma la bouche, hébété et serra la main que le Docteur lui tendis, son regard faisant la navette entre la jeune femme qui mes regardait et lui. Ce dernier invita l'agent à s'asseoir, ce que celui-ci fis. Se plaçant en face de lui, il vit la blonde attraper un carnet et un stylo avant de s'installer à l'écart dans la pièce. Voyant que Arthur était d'avantage concentré sur celle-ci, le jeune psychologue ajouta : « Je vous présente Mademoiselle Coleman, elle est en stage chez nous et va assister à la séance, si cela ne vous dérange pas. » Reportant son attention sur l'homme, le brun fit signe de que non dans un mouvement de tête. Se laissant tomber d'avantage dans le fauteuil, il lança un sourire ironique à ce dernier pour lui signaler qu'il était également près à débuter. Plus commencé, plus vite fini comme dit le dicton! « Bien, j'ai rapidement regardé votre dossier mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à vous voir si en forme... » Seul le silence lui répondit. Que voulait-il que Arthur ne réplique à cela, désolé? Il poursuivit alors « Donc, étant donné que vous ne semblez rien à me dire en particulier, j'aimerai que vous me parliez un peu de vous, en générale, de votre enfance, votre adolescence, étant donné que nous travaillerons certainement ensemble dans le futur... » Pardon? Le psy-en-couches-culottes avait dis quoi? Arthur ouvrit de grands yeux, se rendant compte par la même occasion que son séjour à Gaza l'avait rendu peu loquace. L'autre ne se formalisa cependant pas de l'expression qu'avait pris l'agent et préféra en revenir à ce pourquoi ils étaient là : « Commençons par le début, vous venez d'Irlande, c'est bien celà? » Il ouvrit un petit carnet et attrapa un stylo, tandis que le brun se remettait de ses émotions et se raclai brevement la gorge avant de répondre : « Oui. Je suis né à Dublin, le vingt-six novembre mille neuf cent soixante dix-sept. J'y ai résidé pendant seize ans, jusqu'à la mort de ma mère... » Il s'y voyait encore comme si c'était hier.
Ourane O'Seeley était une femme tout ce qu'il y a de plus généreux et de plus angélique. Lorsqu'elle était plus jeune, elle avait été le sujet de bien des avances mais elle avait eût le malheur de rencontrer Daniel Cage, un jeune avocat américain ambitieux venu faire ses études à Dublin. Elle était tombé éperdument amoureuse et de cet amour à sens unique, était né quelques temps plus tard, le jeune Arthur. Enfant non désiré à la base, son paternel avait eu tôt fait de prendre la poudre d'escampette à l'annonce de la jeune femme. C'est ainsi que la pauvre Ourane s'était retrouvé seule à s'occuper de son enfant et dénigré par ses parents qui n'acceptaient pas cet enfant illégitime. Prenant deux à trois emplois en même temps, elle avait fait de son mieux pour élever son garçon pendant quinze ans, suite à quoi les médecins lui avait diagnostiqué un cancer des poumons. Malgré les traîtements, il n'avait pas fallut plus d'un an à la maladie pour emporter la partie. Bien qu'un adolescent plus que turbulent, Arthur avait réellement aimé sa mère et avait tenu à passer ses derniers instants en sa compagnie. Il se souvenait encore de leurs derniers échanges à la perfection : épuisé, Ourane lui avait demandé si il se souvenait de la chanson qu'elle lui chantait lorsqu'il était petit. Après un instant de réflexion, il avait acquiesçé puis elle avait ajouté : « Tu la chantera à tes enfants mon ange? Ca sera comme si je les avais un peu connu comme ça... » Il avait approuvé, les yeux au bord des larmes. Et ce n'était que maintenant qu'il y repensait sérieusement qu'il se rendait compte qu'il n'avait jamais tenue cette promesse.
La voix calme du psychologue le ramena à la réalité. Il semblait à la fois extrêmement sérieux et quelque peu curieux d'en connaître d'avantage. Pourtant, si il avait lu son dossier, il devait en savoir autant que lui à cette heure : « Pas d'épisodes traumatisants durant cette partie de votre vie? Pas de bizarreries, de violence, problèmes de drogue... oncle trop affectueux? » Arthur arqua un sourcil. Mais qu'est-ce que c'était que ce guignole? Pensa-t-il avant de répondre d'une voix qui laissait sous entendre qu'il se posait des questions sur le propre passé du jeune homme en face de lui : « Rien de spécial... Hormsi si vous considérez que voir son lapin nain se faire dévorer par le python de votre voisin de palier soit pris en compte..? » Il se pencha légèrement vers l'avant et demanda, le plus sérieux du monde : « Cela dépend... Avez-vous le sentiment de devoir venger votre lapin? » Euh... Note pour plus tard : l'ironie, on évite. Il le savait, les psys étaient en réalité des psychopathes à la recherche d'autres psychopathes. C'était une manigance pour qu'un jour les cinglés dominent le monde! La théorie du complot remasteurisé par Arthur O'Seeley mesdames et messieurs... Devant ce silence, l'autre prit parti de poursuivre leur entretien, bien que gardant la question du rongeur en mémoire : « Et donc, vous étes aller habiter chez votre père? Ici même, à New York..? » Il acquiesça.
Daniel Cage, après avoir été l'homme qui avait fuis ses responsabilités, avait été l'avocat à la carrière rêvé. Il avait ouvert son propre cabinet d'associés, acheter un immense appartement dans l'Upper East Side et était devenu l'un des hommes les plus demandés dans sa branche professionnel. Vivant seul, il n'avait jamais eu de réelle relation sérieuse et ne s'était jamais soucié de son soit disant enfant, avant qu'il ne reçoive une lettre. Celle-ci venait d'Ourane et lui annoncé qu'elle était atteinte d'un cancer. Il aurait refusé d'avoir quoi que se soit à voir avec celui qu'il ne considérait comme rien de plus qu'une erreur de parcours, si à cette période, on avait pas commencé à lui parler de la succession de son empire. Il avait vu alors en Arthur, la solution miracle. Et aussi, c'était empressé de recueillir le jeune orphelin chez lui. Le changement de vie avait été soudain pour le jeune homme qui avait bien failli très mal tourner. Tandis que son paternel tentait de créer des liens entre eux et lui prévoyait une carrière enrichissante en tant qu'avocat, l'adolescent qui se contenta au départ d'esquiver le sujet, fini par très sérieusement se rebeller contre cette idée qui obsédé Daniel et fit tout ce qui était en son pouvoir pour faire de sa vie, ce qu'il en voulait. Même si il avait du pour cela jouer gros sur certains mensonges et se voir rapidement couper les vivres.
« Et vous avez fait des études de... Criminologie de ce que je lis ici... » Poursuivit l'autre tout en jetant un coup d'oeil à son dossier. « A Colombia, oui. » Le Docteur approuva d'un signe de tête avant de relever les yeux vers son interlocuteur. « Des anecdotes sur cette période de votre vie ou..? » Arthur remarqua la manière prudente dont le jeune psychologue prononçait cette phrase, comme si il avait peur que la question n'énerve sérieusement l'agent. Bon, certes, il avait raison et les nerfs du brun commençaient sérieusement à être mis à rude épreuve avec cette entretien qui n'avait ni queue, ni tête mais néanmoins, celui-ci prit de nouveau sur lui, pour répondre avec un certain sarcasme dans la voix : « Rien de bien spécial. J'ai passé mon diplome en la matière avec mention, j'ai coupé les ponts avec mon soit disant paternel, j'ai rencontré une fille, on ai sorti ensemble, je l'ai trompé, elle est partis, elle est revenue, et elle repartis aussi sec... » Il eût un sourire crispé ressemblant d'avantage à une grimace qu'autre chose, tout en accordant un bref regard à la jeune femme, qui toujours installé, muette, un peu plus loin avait eut un mouvement lorsqu'il avait dis avoir trompé son ex-copine. Si on commençait à le juger là dessus! Pensa-t-il en levant les yeux au ciel intérieurement. Ca ne lui était arrivé qu'une seule et unique fois et il c'était fait prendre, ce n'était pas de sa faute... Le manque d'expérience en tromperies, peut-être... Ou une malchance du à un quelconque mauvais oeil, qui sait...
Arthur, avisant un verre et un pichet d'eau posé sur la petite table qui les séparés, se servit et porta celui-ci à ses lèvres lorsque : « A quand remonte la dernière fois que vous avez vu votre fille? » Il failli s'étouffer avec son eau et se retint de justesse de ne pas tout recracher au visage du type en face de lui. Ce dernier resta parfaitement impassible, comme si de rien n'était. Le sujet sensible par excellence. Bien sûr, il aurait du s'en douter qu'il finirai bien par être mis sur le tapis. Reprenant contenance, il s'éclaircie la voix avant de répondre : « Quand j'ai su que j'avais une fille, un an et demie après sa naissance, deux semaines avant que je ne parte en mission à Gaza. » Il avait dis cela fermement et on ressentait une certaine colère dans sa voix, sauf que lui même n'était pas certain de savoir contre qui il la vouait : Ever pour ne pas lui avoir appris la nouvelle avant? Ou lui, pour ne pas avoir tenue la promesse qu'il s'était faite à lui même, comme quoi jamais il ne serait comme son paternel. Un lâche fuyant ses responsabilités et sans connaître son enfant? Il avala sa salive avec difficulté. Depuis qu'il connaissait l'existence de Madison, il ne se passait pas un jour sans qu'il ne pense à elle. Mais malheureusement, il n'était pas certain qu'Everleigh le laisserai rentré dans la vie de sa fille aussi facilement. Un des nombreux problèmes qu'il lui faudra résoudre prochainement.
« Des projets que vous comptez mettre en route maintenant que vous êtes de retour? » Sortant de ses pensées, Arthur regarda pour la première fois depuis le début de la séance son homologue comme si il n'était pas cinglé et dit : « Reprendre les enquêtes avec ma coéquipière, comme avant principalement... Et... » Il hésita quelques instants avant d'ajouter : « Tenter de faire partie de la vie de ma fille... » L'autre eut un sourire et acquiesça. Sur quoi, il referma son carnet et dis simplement : « Alors je crois que nous en avons fini..? » Quoi? Pas de "ça vous a fait quoi de tuer des gens", de voir des enfants se faire tuer par des bonbons ou des ours en peluches piégés et j'en passe?! Pensa-t-il, étonné. Se levant l'autre revint quand même poser une dernière question : « Juste... Comment s'appelait votre lapin? » Il se moquait de lui, c'était impossible autrement! Les yeux ronds comme des soucoupes, firent rire le jeune Docteur Sullivan qui ajouta en lui ouvrant la porte : « Je rigolais... Je transmettrai votre acceptation à reprendre du service à l'administration ce soir. » Il lui tendis une main qu'Arthur sera une fois debout. Hébété mais reconnaissant, il sourit légèrement au jeune homme et le remercia avant de le saluer ainsi que la stagiaire et sortis de la salle. Enfin!
Il remonta dans l'ascenseur et appuya sur le numéro six. Quand les portes s'ouvrirent et qu'il pénétra dans le couloir de celui, il se sentis comme revivre. Il était chez lui. Le sourire aux lèvres, il salua la standardiste qui le lui rendis en lui demandant comment il allait puis partis d'un bon pas jusqu'à son bureau. L'un des plus grands de l'étage et d'après lui, celui avec le meilleur fauteuil. Il fut heureux, en arrivant de trouver celui-ci vide. Lançant un regard à droite, à gauche, il ne vit personne et aussi alla-t-il s'installer dans ce dernier. La faisant pivoter, il soupira d'aise. Regardant vaguement la paperasse qui traînait, il fut étonné de voir que son mini panier de basket et la photo prise lors de sa première enquête avec toute l'équipe était toujours là. Tournant le dos à l'entrée, il fit un bond lorsqu'une voix s'éleva : « Je peux savoir qui vous a permis d'entrer et de vous installer là? » Cette voix. Il fit pivoter le fauteuil, dévoilant sa silhouette et tombant dans deux yeux bruns presque noirs qu'il connaissait bien. La dites personne resta sans voix, la bouche ouverte, ressemblant vaguement à un poisson hors de l'eau : « Je me suis permis moi même, d'entrer dans mon bureau et de m'asseoir sur mon fauteuil... » Il eut un sourire ironique et le premier réflexe de la jeune femme fut de lui lancer le ballon de basket - en mousse! - qui traînait, au visage! Il esquiva de peu, ahuris. Qu'est-ce que..? « Comment oses-tu?! Espèce de... de... Tu ne m'as même pas appeler pour me dire que tu étais vivant!! Crétin d'égoïste de...! » Il leva les mains en signe de paix, stoppant la litanie de l'agent qui continua néanmoins à le fusciller du regard. Il se leva, hébété. « Ouais, désolé. Mais tu peux continuer à me taper dessus ou on peut aussi se tomber dans les bras pour un super-câlin de retrouvaille? » Il ouvrit grand les bras, arborant un sourire idiot. Elle se rapprocha avec le sourire... et lui écrasa le pied avec violence. Il grimaça de douleur et retint une plainte. La vache, il avait oublié à quel point elle pouvait être violente!
Au même moment, une femme assez imposante d'une cinquantaine d'années avec les cheveux rouges fit son apparition dans l'encadrement : « Tiens, heureuse de vous revoir entier mon chéri... » Il grimaça en se massant le pied et lui fis un petit signe de main tandis qu'elle continuait déjà : « Roxane ma belle, y a un allumé qui t'attend dans mon bureau. » La brune parut perplexe. « Qu'est-ce qu'il fait dans votre bureau? » La vieille femme eut une moue. « J'ai été obligé de l'y enfermer, il faisait peur à la standardiste et son horrible trench-coat n'arrange rien, on dirait que Sherlock Holmes s'est transformé en exhibitionniste... » Sur cette dernière parole pleine de sagesse, elle quitta le bureau tandis que Roxane se tournait vers Arthur : « Tu viens? Je vais te présenter notre nouveau partenaire! » Nouveau partenaire? Il fronça les sourcils, depuis quand ils avaient un "nouveau partenaire" et qui en plus, d'après ce qu'il avait compris, ne semblait pas très net... Il acquiesça néanmoins et suivi la jeune femme jusqu'au bureau de la conseillère juridique. Là, en train d'inspecter un bibelot avec curiosité se trouvait... le type bizarre qu'il avait croisé le matin même dans l'ascenceur! Il eut un temps d'arrêt sur le seuil avant de se décider à suivre son "amie" : « Arthur, je te présente le Docteur Gabriel Humphrey. Anthropologue judiciaire. Gabriel, Agent Arthur O'Seeley, Crétin en Chef. » Prévisible. Il lui tendis une main par politesse et ce dernier se contenta de la fixer avec curiosité. D'accord... Ils n'étaient pas sortis de l'auberge...
TWO WEEKS LATER
« A la meilleure équipe que le F.B.I. n'ai jamais eux! » Ils trinquèrent tous dans la bonne humeur sauf un. Arthur, un large sourire aux lèvres se tourna vers leur nouveau coéquipier. Celui paraisait hébété, comme si il ne comprenait pas quelque chose. Lorsqu'il vit que l'agent le regardait avec insistance, il tourna son regard bleu vers lui et dis en fronçant les sourcils : « Je pensais que l'on trinquerai pour nous... » Un silence accueillit cette parole avant que la brune et la blonde n'éclatent de rire à l'autre bout de la table. Celle-ci étant assez petite, une table de bar, cela donna un peu l'impression qu'elles éclataient littéralement de rire au nez de l'anthropologue. Le brun, lui, se retenait tant bien que mal de ne pas en faire de même. Habituellement, il aurait sûrement trouvé cela légèrement insultant et aurait passé un bon quart d'heure à faire la leçon à Gabriel, mais là, alors qu'il avait juste suffisamment pour être joyeux, il n'en avait pas le coeur. « Ou est ce que vous avez trouvé ce type? » Demanda Taylor une fois qu'elle fut à peu près calmé. Ce dernier se tourna vers elle, interrogatif tandis que Roxane répondait à la blonde entre deux gorgées de sa bière : « A l'institut des Sciences de New York... Crois le ou pas, mais c'est le type le plus intelligent que j'ai jamais rencontré! » La psychologue arcqua un sourcil dubitatif tandis que Arthur s'offusquait : « Et moi? » Les deux jeunes femmes échangèrent un regard... puis repartirent à rire de tel façon que bientôt des larmes commencèrent à perler au coin des yeux de la brune. Le brun, quant à lui, eut une moue vexé et croisa les bras sur son torse. Là, il avait beau avoir pris quelques verres, il ne trouvait absolument pas ça drôle. Le scientifique, quant à lui, n'avait absolument rien compris à ce qui venait de se passer et d'ailleurs, ça ne le dérangé pas plus que ça. Une question d'habitude sans doute, se dit Arthur en constatant que le brun aux yeux bleus s'était plongé dans le menu avec intérêt.
Dernière édition par Arthur O'Seeley le Sam 26 Nov - 11:00, édité 3 fois
Sujet: Re: ARTHUR ϟ hero or not hero, that's the question. Sam 26 Nov - 22:08
LA BANNIÈRE DE MALADE. Ce mec il a des yeux de ouf. Si j'ai un mari comme ça quand je serais plus grande, bah je serais contente. Anyway, je m'égare. Bienvenue parmi nous beau monsieur, et bon courage pour ta fiche. ps: ton prénom est super original, j'adore !
Sujet: Re: ARTHUR ϟ hero or not hero, that's the question. Lun 19 Déc - 1:21
HEY. Cela fait plus d'une semaine que tu as posté ta fiche, aurais-tu besoin d'un délai ? Tu as trois jours pour donner de tes nouvelles. En attendant, je déplace. (: