Sujet: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 19:24
Leslie Christofer Whitaker
It's easy to decieve but it's hard when the trust that's broken is mine. For better, or for worse, for the happy, for the hurt, everybody lies, lies, lies.
nom : Whitaker ❉ prénom : Leslie Christofer ❉ âge : trente-et-un ans, né le vingt-quatre janvier mille neuf cent quatre-vingt ❉ origines : américain et sud-africain ❉ statut civil : divorcé ❉ occupation : employé chez un bouquiniste ❉ avatar : Channing Tatum ❉ crédits : lilypadaldrin ❉ scénario : inventé (a) ❉
this is where we're meant to be
Arrowsic. C'est là que je suis né il y a maintenant plus de trente et un ans, comme mon frère Trey quatre ans plus tôt. La relation entre mes parents n'était pas faite pour durer, elle était de ces relations corrosives, malsaines, destructrices, le genre de relation qui ne pouvait terminer que dans la haine, les cris, et les larmes. Originaire de Johannesburg en Afrique du Sud, ma mère était arrivée comme fille au pair à Arrowsic lorsqu'elle avait vingt-et-un ans et y avait rencontré mon père, un type du même âge qu'elle dont le manque d'ambition dans la vie était égal à son incapacité à la fidélité. Pourtant elle s'y était accrochée, elle avait accepté de rester ici pour lui, elle avait fermé les yeux sur ses frasques et ses aventures pour ne pas le perdre, elle avait gardé les deux enfants qu'il lui avait fait en espérant qu'ainsi il finirait par l'aimer ... Mais non. J'avais quelques mois à peine lorsque ma mère se fit enfin une raison et décida de rentrer avec nous en Afrique du Sud. Nous avions emménagé dans la ville du Cap, une ville qui aujourd'hui encore reste le théâtre de mes plus beaux souvenirs d'enfance. Les maisons multicolores, les rues dévalées à toute vitesse en vélo avec Trey, l'animation constante du port de pêche, les après-midis sans cours à barboter dans la baie ou à jouer au Rugby ... C'était une enfance comme on ne pouvait pas en rêver de mieux. J'avais onze ans, nous étions en juin et en rentrant de l'école habillés de nos uniformes Trey et moi avions trouvé ma mère assise sur le canapé du salon, séchant quelques larmes tout en regardant la télévision « Maman, tu es triste ? » Tournant la tête vers lui, la jeune femme s'était levée et avait posé une main sur son épaule « Non mon poussin, pas du tout. » Fronçant les sourcils j'avais ajouté sans comprendre « Pourquoi tu pleures alors ? » et laissant échapper un léger rire elle m'avait pris dans ses bras et avait simplement répondu « Parce que je suis heureuse. » Ce jour là, l'apartheid avait été définitivement aboli dans notre pays, et quelques mois plus tard j'avais compris que Raees n'était pas seulement le "coloured" qui venait réparer le lave-linge et nous offrait des sucreries, il était aussi et surtout l'homme que ma mère voulait épouser.
Quatre années plus tard malheureusement Raees se retrouva veuf, et Trey et moi devinrent des orphelins. Maman avait eut un accident de voiture en rentrant à la maison, sur la route qui passait le long de la jetée et qu'elle empruntait avec nous lorsqu'elle nous emmenait au Rugby ; Elle n'était plus là. Et nous, nous fûmes mis dans le premier avion pour rejoindre notre géniteur "là, très haut sur la carte du monde" « Il se souvient de nous tu penses ? » J'avais quinze ans, et je n'avais encore jamais vu mon père une seule fois, pas même en photo ... Je ne le connaissais pas, et aller vivre avec lui m'effrayait. Mais je ne disais rien, Trey était venu pour être avec moi, il était majeur et rien ne l'y obligeait, alors je ne voulais pas qu'il me prenne pour une poule mouillée. Raees me manquait, je ne comprenais pas pourquoi je n'avais pas pu rester avec lui ; "Papa" n'était même pas venu nous chercher à l'aéroport, il n'était même pas là lorsque le car nous avait déposé à l'entrée d'Arrowsic. Il faisait nuit lorsqu'il était rentré chez lui et nous avait trouvé Trey et moi assis sur les marches devant sa porte, et tout ce qu'il nous avait dit c'était « Merde, c'est vrai que vous êtes là vous. » Ouais, ce furent les premiers mots qui sortirent de la bouche de mon géniteur le jour où je fis sa connaissance. Classe. Je n'eus cependant pas le loisir d'en apprendre beaucoup plus, puisque moins de quatre mois plus tard il avait mis les voiles, pour de bon. Sans rien dire, et surtout sans dire où il allait, il avait quitté Arrowsic en nous laissant à Trey et à moi une maison - ou plutôt un taudis - où les impayés de factures s'entassaient et où le confort était plus que spartiate, surtout pour nous qui étions habitués à notre grande maison du Cap. Trey travaillait comme carrossier dans un garage de la ville, quant à moi je distribuais le journal tôt le matin avant de partir au lycée, et je travaillais dans un fast-food le soir et les week-end pour essayer de ramener un peu d'argent en supplément ; J'essayais d'économiser en secret de quoi pouvoir payer deux allers simples pour Cap, mais il y avait toujours des imprévus, toujours besoin de puiser dans les réserves, et à chaque fois mes espoirs de quitter ce pays repartaient de zéro.
Le temps passant, ma vie s'était organisée autour de celle de mon frère ; Il représentait absolument tout pour moi, ma famille, mes repères, mon meilleur ami ... Tout. Depuis tout petit je lui avait voué une confiance aveugle et lorsque j'eus vingt ans les choses n'avaient pas tant changées entre nous, sans doute était-ce la raison pour laquelle la délinquance dans laquelle il avait glissé lentement, je l'avais suivie moi aussi. Rester honnête lorsque vous comptiez le moindre centime pour pouvoir avoir à la fois de l'électricité chez vous et des pâtes à mettre dans votre assiette, cela demandait un sacré effort et surtout une bonne dose de volonté ... Trey en avait peut-être manqué, il avait été attiré par le sentiment de nouvelle facilité qui résultait du non respect des lois, et il m'avait entrainé dans ses combines en me faisant miroiter un retour prochain dans notre pays d'enfance. J'avais abandonné le lycée, je n'y étais de toute manière pas très brillant, et comme disait Trey les bonnes notes n'aident pas à payer les factures. J'étais parfois barman, parfois coursier, parfois plongeur ... N'importe quoi qui ne demandait pas plus qu'un peu d'huile de coude et de volonté. Lorsque je ne travaillais pas je trainais avec "la bande", c'était ainsi que Trey appelait son groupe de copains, d'autres blasés de l'existence qui voyaient leur salut dans les petits cambriolages et les cailloux balancés dans les vitres du commissariat. Bref, le futur qui se profilait si féérique lorsque je vivais au Cap' devenait peu à peu orageux, et hypnotisé par un frère à qui je n'avais jamais su dire non je devenais un homme dont sans doute ma mère eut honte si elle avait toujours été là ...
Nous n'étions pas fréquentables, et dans une petite ville - un coin paumé quoi - comme Arrowsic il n'en fallait pas plus pour se couper totalement des autres et devenir une paria ; Ce fut le cas de "la bande" et c'est sans grande surprise que je me retrouvais mis dans le même panier, faut dire que je l'avais bien cherché. Je n'avais de toute façon pas dans l'idée de rester en ville éternellement, Arrowsic, sa banlieue, ses habitants, et ce pays dans son ensemble finissaient par me donner le tournis ... Je ne voyais que par mon retour au Cap et que je réalisais même pas que plus le temps passait plus je m'en éloignais. Je ne remarquais même pas que lorsque Trey répétait « Vivement que j'me casse d'ici ! » il ne semblait pas m'inclure dans ses plans ... Je ne voyais rien du tout, j'étais aussi myope qu'une taupe concernant ma situation, et probablement que tout seul je n'aurai pas su retrouver le droit chemin, le bon chemin ... mais tout seul, je ne le suis pas resté. Nous trainions dehors une fois encore, parce que nous ne savions pas faire grand chose d'autre que ça à vrai dire, "trainer" ... tromper l'ennui au dépend des autres, affalés sur les bancs municipaux comme des primates en quête de reconnaissance. Et elle était là, sur le trottoir d'en face. Y'avait bien sûr fallut que cet imbécile de Brett se la ramène « Hey ! Salut jolie brune ! » et ne la terrorise, réussissant simplement à la faire accélérer le pas « Hey ! J'te cause ! T'es sourde ? » Brett n'était pas méchant au fond, c'était un bourrin, mais il n'était pas méchant ... simplement un peu lourdaud sur les bords. Il avait déjà traversé la rue pour l'apostropher par le bras lorsque j'étais sortit de ma torpeur et lui avait emboité le pas « Arrête, laisse la tranquille ... t'es lourd quand tu t'y mets » J'avais à peine eut le temps de croiser son regard ; Elle avait les yeux bruns, et des sourcils en ailes d'oiseaux. « Oh l'autre, fallait le dire tout de suite si tu la voulais pour toi ! » Je ne l'écoutais pas mais elle avait profité pour filer, profitant de l'inattention de Brett elle avait littéralement pris ses jambes à son cou et j'étais resté là les bras ballants, à me demander ce qui venait de m'arriver. Le coup de foudre, le vrai, vous y croyez ? Parce que moi, oui.
Elle s'appelait Charlie, elle avait dix-sept ans et elle était élève au lycée d'Arrowsic. Pendant plusieurs jours j'avais tout fait pour forcer le destin et pour tenter de la recroiser ; Moi qui ne m'aventurait plus du côté du lycée j'avais finalement pris l'initiative d'y prendre racine une journée entière en espérant la retrouver ainsi. Et elle était là, elle était sortie et elle était passée à quelques mètres de moi, riant aux éclats avec deux copines ... et moi ? J'étais resté là, sans bouger, comme un imbécile. Le lendemain j'étais revenu, et le surlendemain également ; Elle m'hypnotisait, complètement, mais jamais je ne réussissais à décoller mes pieds du sol pour aller l'aborder. J'étais pourtant pas du genre farouche, loin de là même, mais là il n'y avait rien à faire, j'étais presque aussi tétanisé qu'un débutant à l'idée d'aller lui parler ... jusqu'à ce jour où elle m'avait vu, et où je n'avait plus eut le choix. Finalement on avait discuté, et on s'était présentés « Charlie. » elle m'avait lancé un regard, un de ces regards qui vous marquait définitivement. « Leslie. » Nous étions partis dans un éclat de rire ; Même nos prénoms étaient faits pour être ensemble. Je ne me souviens plus vraiment comment ça a commencé entre nous, sans doute parce que cela me semblait tellement couler de source que je n'avais pas été marqué par une quelconque évolution autre que spontanée. Je ne savais pas si j'étais ce qui lui était arrivé de mieux - ce n'était très certainement pas l'avis de ses parents en tout cas, et je pouvais les comprendre - mais elle était en tout cas ce qui m'était arrivé de mieux à moi, peu importe ce qu'en disait Trey. Entre Charlie et lui ce n'était pas vraiment l'amour fou, sans aucun doute parce qu'elle avait très vite compris la mauvaise influence qu'il avait sur moi à l'époque, et qu'elle tentait du coup par tous les moyens de me détacher de son emprise. Charlie était mon principal sujet de dispute avec Trey, tout comme Trey était mon principal sujet de dispute avec Charlie, c'était un véritable cercle vicieux duquel j'avais eut du mal à me sortir avant de finalement me résoudre à choisir un camp, non sans difficultés. Mon frère ne m'avait pas pardonné de vouloir repasser du bon côté de la barrière, de vouloir devenir quelqu'un de "bien", et en définitive il n'avait pas insisté tant que ça pour me garder avec lui, moi qui avait toujours pensé que jamais il ne me laisserait tomber ... C'est à cette période là que j'ai réalisé pour de bon que j'avais toujours beaucoup plus eut besoin de mon frère que lui de moi, et que muré dans la confiance aveugle que j'avais en lui je n'avais rien vu venir.
Mais Charlie ne m'avait pas seulement ouvert les yeux à propos de Trey, elle m'avait aussi ouvert les yeux à propos de moi-même, et de la personne que je pouvais être si je m'en donnais les moyens ; Je n'avais peut-être pas fait d'études mais cela ne devait pas m'empêcher de pouvoir trouver un boulot honnête et de le garder. J'avais finis par prendre un appartement seul, assez minable et dans un immeuble qui tombait en décrépitude, mais c'était toujours mieux que de continuer à vivre sous le même train qu'un frère qui vous regardait comme si vous étiez un traitre bon pour la guillotine. A nouveau j'étais un coup barman, un coup coursier, un coup serveur, un coup plongeur, mais je n'étais plus rien d'autre à côté et c'était tout ce qui importait pour Charlie. Au fond je n'aspirais à rien de très compliqué dans la vie si ce n'était être heureux ; J'avais toujours pensé que cela ne serait possible qu'une fois rentré en Afrique du Sud et puis finalement j'avais découvert que le bonheur pouvait être ailleurs, et que de vivre avec Charlie n'était pas un bonheur "au rabais" mais simplement un bonheur différent, un qui ne nécessitait plus de s'envoler à l'autre bout du monde. J'avais su que c'était elle dès la première fois que je l'avais vu, aussi ma décision cinq ans plus tard était mûrement réfléchie : nous étions coincés dans l'ascenseur de l'immeuble, qui tombait en panne régulièrement mais qui cette fois-ci avait décidé d'attendre que nous soyons à l'intérieur. J'avais appréhendé cette soirée toute la journée aussi assis dans l'ascenseur face à elle je n'avait pu m'empêcher de laisser échapper un rire nerveux « Pourquoi tu te marres ? » C'est vrai que la situation n'était pas des plus hilarante en fin de compte. « Rien, rien c'est juste ... » Juste que j'avais prévu de lui demander sa main, et que passer la soirée dans un ascenseur ne faisait en rien partie du scénario que je m'étais imaginé. « Je veux qu'on se marie. » C'était sortit comme ça d'un coup, et me contorsionnant pour atteindre la poche de mon jean j'en avait sortit l'écrin contenant une bague de fiançailles pour laquelle j'avais économisé pendant presque six mois. « D'accord. » C'était tout ce qu'elle avait répondu, et à ce moment là déjà j'aurai du me douter quelque chose ne tournait pas rond. Plus d'un an avait passé, le temps pour Charlie de terminer ses études, le temps d'organiser les choses pour qu'elles soient faites dans les règles de l'art ... le temps pour elle de regretter peut-être. Elle était devenue plus hésitante, plus distante, et sans doute que si je m'étais un peu moins voilée la face j'aurai pu m'en apercevoir ... Aurais-je compris si elle avait refusé ? Je ne sais pas, peut-être que non, ou peut-être que j'en aurais souffert ... Mais sans aucun doute moins que ce que j'ai pu ressentir ce soir où en rentrant à l'appartement je l'avais trouvé vide. Vidé de ses affaires, vidé de sa personne ... Charlie était partie, et tout ce qu'elle m'avait laissé c'était trois mots sur un bout de papier, un Je suis désolée laissé abandonné sur la table du salon.
C'est donc le cœur en miettes et sans plus aucune estime pour ma personne que j'étais allé frapper à la porte de Trey, lequel ne s'était pas gêné pour me faire comprendre que je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même et qu'il m'avait prévenu, avant de cérémonieusement accepter de me laisser à nouveau rentrer dans sa vie ; Comme si c'était moi le fautif. Je savais bien que de recommencer à trainer avec mon frangin ne m'apporterait rien de bon, mais à quoi bon faire des efforts quand je voyais où cela m'avait mené la première fois ? Charlie était peut-être la meilleure chose qui me soit arrivé mais elle était aussi la pire, elle avait réussi à me faire monter plus haut que je ne m'en croyais capable mais à l'arrivée la chute n'en fut que plus vertigineuse. Je m'étais accroché à Trey comme à une bouée de sauvetage, j'étais d'un pathétique à faire peur, mais je n'avais plus personne d'autre vers qui me tourner et dans ma naïveté je l'avais cru pavé de bonnes intentions et décidé à me changer les idées afin que nous puissions redevenir le duo inséparable que nous étions enfants ... Quel imbécile. Je n'avais rien vu venir, rien du tout ce soir où il m'avait demandé de le déposer au coin d'une rue en me demandant « Attends moi là j'en ai pas pour longtemps. » Je n'avais compris que lorsque j'avais entendu l'alarme se déclencher et que j'étais resté là, tétanisé devant mon volant, alors que j'aurai mieux fait de sauver ma peau et de le laisser se débrouiller tout seul. Lorsque Trey était rentré en trombe dans la voiture avec une cagoule sur la tête, tandis que deux autres de ses "potes" montaient dans une voiture qui s'était garée juste derrière la mienne, j'avais eut l'impression de recevoir un coup de poing « Tu t'es servi de moi ! » Et il m'aura fallut vint-cinq ans pour m'en rendre compte, j'étais vraiment tombé dans une famille qui se passait de commentaires. « Ta gueule ! Démarre bordel ! » Fulminant de l'intérieur, mais agissant par réflexe, j'avais écrasé la pédale de l'accélérateur au moment où des sirènes de polices venaient s'ajouter à l'alarme qui me perçait déjà les tympans ; Nous n'étions pas allés très loin, les flics avaient stoppé notre course à peine huit cent mètres plus bas. Mon frère venait de braquer un prêteur sur gage, et moi j'étais complice. Trey avait finalement réussi à m'amener jusqu'à l'irréparable, et la seule et unique fois où j'étais allé le voir en prison c'était pour lui dire que plus jamais je ne voulais entendre parler de lui, jamais. Pour ma part j'avais écopé de huit mois de prison, presque rien comparé à ce qui aurait pu m'attendre si Trey n'avait pas eut la "bonté" de confirmer que j'avais été entrainé dans toute cette histoire malgré moi ; Huit mois c'était pour avoir tenté de fuir malgré tout, mais c'était peur cher pays et surtout cela m'avait fait comprendre une bonne fois pour toute qu'il était temps que je me reprenne en main, et que le départ de Charlie ne pourrait pas éternellement être une excuse à mes dérives personnelles. Mais bon dieu ce que ça faisait encore mal. Sortit de prison mon retour à une vie normale avait été difficile, très vite catalogué en ville j'avais eut un mal fou à retrouver un emploi et j'avais finalement du me résoudre à chercher en dehors de la ville ; A nouveau les mêmes galères; serveur, plongeur, barman ... au fond je ne savais pas faire grand chose d'autre, mais j'avais tenu bon. Et alors que je n'y croyais même plus c'était enfin arrivé : j'avais mis assez d'argent de côté pour rentrer en Afrique du Sud. Lorsque le patron du bar où j'avais donné ma démission m'avait demandé où j'allais je lui avait simplement répondu « Je rentre chez moi. » C'était il y presque cinq ans.
Lorsque j'avais posé le pied à l'aéroport de Johannesburg j'avais eut l'impression de respirer un nouvel air, et quand enfin j'étais arrivé au Cap, j'avais eut la sensation que plus rien n'étais impossible, que j'allais pouvoir repartir de zéro. Raees était partit voilà longtemps, et la maison de ma mère avait pris la poussière mais dedans rien d'autre n'avait changé, comme si avant de s'en aller Raees avait voulu être sûr que Trey et moi retrouverions la maison telle qu'elle l'était dans nos souvenirs ... Cette maison était à moi désormais, entièrement à moi. C'était aussi à cela qu'avait servi ma visite à la prison pour voir mon frère, à lui faire céder sa part, lui qui n'avait jamais réellement eut l'espoir de revenir ici un jour, j'en étais maintenant certain. Très vite ma vie s'était organisée à nouveau dans le coin, ici je pouvais être qui je voulais, je n'avais de comptes à rendre à personne et aucune réputation pour me précéder et me desservir ... J'entrainais une équipe de rugby de lycée, c'était comme ça que je gagnais ma vie et c'était à des années lumière de ce que j'avais pu faire avant cela. Mes week-end je les passais sur cette plage que j'avais tant fréquenté plus jeune, ou simplement dans les rues, ces rues colorées et animées qui m'avaient tellement manquées durant toutes ces années. Quelques semaines après mon arrivée une nouvelle locataire avait pris possession de la maison à côté de la mienne, une new-yorkaise aussi belle que souriante. Oh ça belle elle l'était, de ce genre beauté qui vous faisait rêver en vous disant que vous n'aviez aucune chance, parce qu'elle était d'une classe largement au dessus de la votre. Neelah était au Cap pour terminer sa thèse, elle n'était pas habituée au rythme de vie tranquille des villes de ce type, bien loin du tourbillon new-yorkais, mais ce changement de rythme de vie bien que dépaysant n'était pas pour lui déplaire ... ça, je le savais j'avais fini par engager la conversation avec elle, un soir où son évier avait débordé et qu'elle avait demandé de l'aide au voisin en désespoir de cause ... c'est à dire moi. Je n'avais jamais été aussi content d'avoir une âme de bricoleur, qu'on se le dise. Après cet épisode il nous était arrivé régulièrement de partager une bière en début de soirée, avant de décider de sortir en ville tous les deux, je lui avait même proposé de lui faire découvrir des coins de la ville qu'on ne pouvait connaitre qu'en y ayant vécu longtemps ... et puis, de fil en aiguille, nous nous étions rapprochés. Je me souviens encore de notre baiser, au petit matin à la sortie d'un club où nous avions bu et dansé toute la nuit, de la première fois que je m'étais réveillé à côté d'elle quelques jours plus tard, de cette après-midi sur la plage avec elle où j'avais eut l'impression de guérir petit à petit de la blessure laissée par Charlie quelques années plus tôt. Ma relation avec Neelah était bien différente, plus passionnelle, moins raisonnée peut-être, mais elle comblait peu à peu le vide qui s'était installé en moi depuis que Charlie et Trey y avaient laissé un vide. Tout cela avait duré neuf mois, neuf aux allures de lune de miel, une lune de miel qui s'était finalement terminée par un mariage décidé au dernier moment et célébré en jean et baskets ; C'était beaucoup moins "féérique" que ce à quoi j'aurai eut le droit si j'avais épousé Charlie mais pour autant je n'avais pas eut l'impression de vivre un second choix, un mariage "faute de mieux" ... J'avais enfin réussi à tourner la page sur Charlie et sur le mal qu'elle m'avait fait en s'en allant, j'avais enfin l'impression d'avoir trouvé ma place. J'aimais réellement Neelah, et avec elle j'avais enfin l'impression d'avoir trouvé ce qui avait tant manqué à ma vie ces dernières années.
Il y a de cela un peu moins de quatre ans, la question d'un retour en Amérique se posa finalement. Je le savais, quand bien même Neelah aimait l'Afrique du Sud elle n'envisageait pas de s'y installer, et malgré mon propre désir de couler des jours paisibles dans la maison de mon enfance, voir d'y élever mes propres enfants, j'étais prêt à sacrifier cela au profit d'un retour aux États-Unis si c'était ce que Neelah désirait. Rentrée en avance pour y soutenir sa thèse, elle était revenue avec des dizaines d'annonces pour des maisons et des appartements dans New York et ses alentours plus ou moins éloignés ... Parmi toutes ces annonces, une en particulier avait retenu mon attention : une maison située à Arrowsic. Et c'est donc dans la ville que j'avais tant de fois rêvé de quitter par le passé que je posais à nouveau mes valises, à la différence près que cette fois-ci je n'étais plus seul. Sans doute plus confiant depuis mon expérience professionnelle en Afrique du Sud, et mon ancienne réputation s'étant quelque peu estompée en ville, j'avais eut moins de mal à retrouver un emploi, bien que l'acceptation presque immédiate de ce vieux bouquiniste de m'engager comme employé m'avait quelque peu surpris. Quoi que, j'avais souvent trainé dans sa boutique à une époque, j'avais peut-être pas terminé mes études mais cela ne m'avait jamais empêché d'adorer lire, chose qui avait toujours beaucoup exaspéré Trey qui n'en avait jamais vraiment vu l'utilité ... bah voyons. J'avais alors vint-huit ans, et une seule chose manquait à ma vie pour qu'elle soit telle que je la rêvais : je voulais un enfant. J'avais pris conscience avec Charlie de vouloir peut-être trop précipiter les choses, j'oubliais parfois qu'elle était plus jeune que moi et que les attentes dans notre couple n'étaient peut-être pas les mêmes ... Mon couple avec Neelah était plus adulte, c'était le genre de chose qui se montrait dans la continuité. Bien sûr l'idée de devenir père m'effrayait, le fait de ne pas avoir eut de modèle paternel moi-même m'inquiétait et des questions je m'en posais des tas, mais j'étais persuadé que je pourrais être un bon père, que je saurais m'en donner les moyens. Reste que Neelah ne semblait pas aussi pressée que moi ...
Et aujourd'hui voilà où j'en suis. Divorcé, et surtout entièrement désillusionné. On a coutume de dire que ce sont souvent les femmes qui se font avoir en amour, et qui y attachent trop d'importance, mais je ne pense pas que ce soit vrai ... Ou alors je ne suis peut-être pas normal, allez savoir. J'en demandais peut-être trop, je ne sais pas ... Mais construire une famille je ne pense pas que ce soit trop en demander, tellement de gens en rêvaient et réussissaient à l'avoir, alors pourquoi pas moi ? Pourquoi avait-il fallut que les deux seules femmes dont j'ai jamais été amoureux soient contre l'idée du mariage, puis contre l'idée de fonder une famille ... Vous parlez d'une veine. Toujours est-il que mon divorce a été prononcé il y a six mois à peine, et qu'aujourd'hui encore je me sens vide quand je me réveille le matin et que je réalise qu'il n'y a plus personne à mes côtés ; Neelah m'avait fait oublier la solitude, et depuis qu'elle n'est plus là cette solitude m'étrangle autant qu'elle me terrifie. Pourtant pour rien au monde je n'accepterai de retrouver ma vie avec elle, plus aujourd'hui, plus après ce qu'elle a fait ... Trop loin, elle a été bien trop loin, elle a réussi à me faire la détester presque, elle que j'ai tellement aimé, comment était-ce possible de passer d'autant d'amour à autant de dégoût et de griefs ? Elle n'avait pas fait d'histoires pour le divorce, elle n'avait pas essayé de me faire changer d'avis ... pas qu'elle ait cessé de m'aimer, je ne pense pas, simplement elle avait compris qu'il n'y avait plus rien à faire, que je ne pourrais plus jamais la regarder dans les yeux et lui dire honnêtement que j'avais confiance en elle. Et ça elle l'avait compris dès le départ ... « C'est fini, pas vrai ? » Neelah avait dit cela d'un air résigné, ce n'était pas une vraie question, c'était une constatation, empreinte de tristesse. « J'voudrais tellement pouvoir te dire non ... mais on sait tous les deux que je mentirai » J'essayais de ne pas trop le montrer, à quel point j'étais détruit à l'intérieur, à quel point elle m'avait fait mal. Je l'aimais encore, mais je lui en voulais tellement, et cet antagonisme des sentiments était tellement difficile à supporter. « Je voulais pas ça, je t'assure ... » Il fallait qu'elle arrête, il fallait qu'elle se taise, elle me rendait les choses encore plus difficiles, elle pensait que c'était facile pour moi ? Que notre mariage réduit en miettes à nos pieds ne me faisait rien du tout ? « Je te crois, mais ça change rien ... Je peux pas, je peux plus te regarder dans les yeux, je sais pas si tu réalises ... T'avais pas le droit, t'avais pas le droit tu comprends ça ? » Non elle n'avait- pas le droit, pas le droit de me mentir en disant vouloir une famille tout en continuant de prendre la pilule, pas le droit de m'avoir caché qu'elle était tombée enceinte "par accident" mais qu'elle avait pris la décision de ne pas le garder. Toute seule, sans m'en parler, sans même me demander mon avis « Cet enfant j'en voulais, et maintenant j'ai l'impression que tu m'as enlevé quelque chose que je n'aurai jamais plus, que tu m'as volé ça, ce bonheur ... Cet enfant c'était toi, et moi, c'était nous ... t'avais pas le droit de décider de tout ça toute seule. » C'était nous ... c'était ce "nous" que j'avais l'impression qu'elle nous avait enlevé, et sans lui plus rien ne serait jamais pareil. La Neelah que j'avais épousé dans mon coin de paradis me paraissait ne pas être la même, peut-être était-je un idéaliste, trop idéaliste ?
Et moi voilà désormais, seul, et vide. Arrowsic me semblait à nouveau être une prison, et cette fois-ci même l'Afrique du Sud ne réussissait pas à me faire rêver ... Ne me demandez plus quel est mon but dans la vie, je ne le sais moi-même plus vraiment. Je n'ai plus rien, plus de familles, pas réellement d'amis, tout ce qui me reste ce sont des souvenirs, et des regrets. Et mon boulot, un boulot qui au final avait finit par me plaire, à me plaire vraiment ... Au magasin, caché parmi des dizaines d’étagères de livres que j'avais soi lu soi projeté de lire, je me sentais à l'abri, comme si là-bas le vide que constituait ma vie quotidienne ne m'atteignait plus. Je faisais sans nul doute partie de ces rêveurs qui vivent par procuration faute de pouvoir vivre leurs rêves pour de bon ... Caché dans mon magasin j'étais tranquille, au chaud. Une fois dehors plus rien ne m'empêchait de sombrer, surtout pas l'alcool qui me tenait compagnie les soirs les plus moroses. Neelah a quitté Arrowsic pour rentrer à New-York, et Charlie n'est jamais revenue ... De la première j'étais certain que je finirai par guérir un jour, avec le temps, mais de la seconde ... je n'en étais plus si sûr. Sans doute que de votre premier amour vous ne faites jamais réellement votre deuil ...
living young and wild and free
t'arrives d'où : De PRD (a) ❉ pourquoi thub : Parce qu'il me fait de l'oeil depuis son ouverture et que fallait bien que je finisse par craquer ❉ des avis : Pas pour le moment non (a) ❉ des questions : Non plus, on a déjà répondu à la plupart ^^ ❉ > règlement lu : Oui mon capitaine (a) ❉ > dernier mot : J'ai hâââte de RP huhu ❉
Bonsoiir Moi c'est Elodie, mais je suis surtout connue - enfin, c'est une façon de parler XD - sous le pseudo de Yumita ; J'ai 20 ans, très bientôt 21 en fait, et ma passion dans la vie c'est de manger des kinders chocolat en cherchant par quel moyen je dominerai le monde plus tard En dehors de ça je suis un n'amour, si si demandez à Alison - Charlie - elle vous le confirmera, et remerciez là au passage d'avoir fini de me convaincre de m'inscrire parmi vous C'était pas difficile cela dit, votre forum est vraiment sublime, et je lorgne dessus depuis son ouverture, alors c'est vous dire qu'il me plait J'ai hâte de RP en tout cas, et en attendant faut que je dise : votre version bleue elle déchire tout, et vos smileys également
Dernière édition par Leslie C. Whitaker le Lun 2 Jan - 1:11, édité 22 fois
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 19:28
Yumichouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu & oui, c'est grâce à moi :) J'suis trop fière :) & j'suis aussi trop fière de te souhaiter la bienvenue parmi nous -ouais, ouais, j'fais genre j'suis grave ancienne *sbaaaf*- N'empêche que j'ai envie de dire ; toi un n'amour ? Mouahahahahah :p N'importe quoi ! T'es bien plus que ça ;) Mais t'es à moi
Bref, notre lien, il déchire sa mémé et nos sujets vont être géniaux !! & puis on va devenir dresseurs Pokémon tous les deux (aa) Notre amour amitié triomphera \o/ *okay je sors* J'ai hâte de lire la suite de ton histoire (aa) Et surtout au moment où je vais apparaître dedans
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 19:46
Bienvenue parmi nous et ravie de te voir débarquée après ses longues semaines d'observation. (non, je le jure, je n'ai pas épié le sujet invité ) En tout cas, j'adore le choix du gif et OMG, ton avatar est à tomber. Il est vraiment super, bravo. Ravie donc qu'Alison (ouais, je me permets toutes les familiarités et je vous emmerde *out* C'pour rire, roooooh. ) t'es trainée jusque là. Je te réserve Channing pour 48h ! Bon courage pour ta fiche ! Elle commence fort. Sympa le padre.
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 20:45
Charlie A. Hepburn a écrit:
Yumichouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu & oui, c'est grâce à moi :) J'suis trop fière :) & j'suis aussi trop fière de te souhaiter la bienvenue parmi nous -ouais, ouais, j'fais genre j'suis grave ancienne *sbaaaf*- N'empêche que j'ai envie de dire ; toi un n'amour ? Mouahahahahah :p N'importe quoi ! T'es bien plus que ça ;) Mais t'es à moi
Bref, notre lien, il déchire sa mémé et nos sujets vont être géniaux !! & puis on va devenir dresseurs Pokémon tous les deux (aa) Notre amour amitié triomphera \o/ *okay je sors* J'ai hâte de lire la suite de ton histoire (aa) Et surtout au moment où je vais apparaître dedans
Un jour nous serons les meilleurs dresseurs Je sais je sais, je suis à toi, t'en as de la chance quand même Vivement qu'on RP
Colton Aames a écrit:
Bienvenue parmi nous et ravie de te voir débarquée après ses longues semaines d'observation. (non, je le jure, je n'ai pas épié le sujet invité ) En tout cas, j'adore le choix du gif et OMG, ton avatar est à tomber. Il est vraiment super, bravo. Ravie donc qu'Alison (ouais, je me permets toutes les familiarités et je vous emmerde *out* C'pour rire, roooooh. ) t'es trainée jusque là. Je te réserve Channing pour 48h ! Bon courage pour ta fiche ! Elle commence fort. Sympa le padre.
Héhé, merci beaucouuup Et oui le papounet c'est un oiseau rare, il a pas tout compris à la définition du père lui Et merci pour la réservation, j'essaye de finir ça demain si possible (aa)
Sybil Burrows a écrit:
Bienvenue Personnage prometteur et en plus avec Channing *miam*
LILY COLLINS Merci beaucoup (aa)
Anyone a écrit:
Bienvenue ici & bon courage pour ta fiche
Je rêve ou tu cite Jason W. sur ton avatar ?
EDIT : va falloir que je retourne sur mon vrai compte Ici Lonie ;)
Aaaaah, un PNJ, j'ai peur (promis je serais sage ) Merci beaucoup (a) Et non tu ne rêves pas, c'est bien Jason Walker Ce type est officiellement devenu ma muse à RP, chacun de ses chansons que je découvre devient une obsession
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 21:09
Non mais l'autre. Elle fait genre qu'elle connait Jason Walker et tout. C'EST MOI QUI SUIS EN OVERKIFFE DESSUS. Je rigole, of course. Je suis d'accord pour dire que ses chansons sont juste à tomber. Sinon, CHANNING. Excellent choix d'avatar. Et puis pfiou ton premier gif, j'ai hâte de voir ce film, il a l'air génial. Que dire ? Que ton avatar est magnifique ? Que le prénom est trop canon ? Que je veux manger des kinder avec toi ? Enfin voilà, bienvenue hein, et bon courage pour faire ta fiche.
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Jeu 22 Déc - 21:36
Eh faites gaffes tous, c'est mon Leslie et c'est ma Yumita !! Je vais mordre si vous essayez de me les piquer !!!! Je suis pas une Alison qui rigole *sbaaaaf* Non mais ooooh !!
Vivement qu'on RP oui (aa)
Colton ; Vas y, permets toi, permets toi
EDIT ; c'est pas juste, tout le monde t'aime déjà et moi on m'aime pas alors qu'à la base, et ben, c'est moi qui t'ai ramenée ici quand même *va bouder dans son coin*
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 1:59
Abbey Jill Strugatsky a écrit:
Non mais l'autre. Elle fait genre qu'elle connait Jason Walker et tout. C'EST MOI QUI SUIS EN OVERKIFFE DESSUS. Je rigole, of course. Je suis d'accord pour dire que ses chansons sont juste à tomber. Sinon, CHANNING. Excellent choix d'avatar. Et puis pfiou ton premier gif, j'ai hâte de voir ce film, il a l'air génial. Que dire ? Que ton avatar est magnifique ? Que le prénom est trop canon ? Que je veux manger des kinder avec toi ? Enfin voilà, bienvenue hein, et bon courage pour faire ta fiche.
AHAHAH, va falloir partager maintenant Viens donc manger des kinders avec moi, on regardera la bande annonce du film et on jouera aux groupies owi Merci en tout cas
V. Camélia McCallum a écrit:
BIENVENUE! Ton avatar déchire sa maman!
Merciii beaucoup
Charlie A. Hepburn a écrit:
Eh faites gaffes tous, c'est mon Leslie et c'est ma Yumita !! Je vais mordre si vous essayez de me les piquer !!!! Je suis pas une Alison qui rigole *sbaaaaf* Non mais ooooh !!
Vivement qu'on RP oui (aa)
Colton ; Vas y, permets toi, permets toi
EDIT ; c'est pas juste, tout le monde t'aime déjà et moi on m'aime pas alors qu'à la base, et ben, c'est moi qui t'ai ramenée ici quand même *va bouder dans son coin*
Mais moi je t'aiiiiimeuh ♫ moi je n'étais rien mais voilà qu'aujourd'hui, je suis le gardien du ... ♫ TAGGLE FRANCIS J'aime quand tu veux me garder pour toi toute seule
Timothée A. De La Tour a écrit:
Bienvenue, et excellent choix d'avatar. Courage pour ta fiche.
Merci beaucoup, idem, SEXYWEASLEY Il est trop probable que je fonce vers ta fiche de liens direct après ma validation
Mattia Jarvis a écrit:
Je ne m'attendais pas du tout à voir un garçon en cliquant sur le titre "Leslie"
En tout cas, bienvenue parmi nous ! Et ouais, il a l'air prometteur !
Ahahah, oui c'est trompeur La maman de Leslie croyait attendre une fille la pauvre, et après elle a pas voulu changer Merci beaucoup en tout cas
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 5:37
Non mais petite Alison, tu nous a tous convaincu avec les pokémons toi, tu sais ! Sinon, j'aime le lapsus 'Weasley'. Je suis pas la seule a voir du HP partout. *out*
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 7:47
Ouiiiiiiiii allons tous "traquer avec espoir, les pokémons et leurs mystères, le secret de leur pouvoiiiiiiiiiiiiiir" :abbey: Nous serons une grande famille de dresseurs Pokémons (aa) Nous montrerons avec fierté nos Tortipouss, Pikachu, Chinchidou ou Pashmilla puisque telle est son évolution, mais aussi avec nos Lakmécygne, nos Doudouvet, nos Vivaldaims Bref, je crois qu'on a compris le truc
Oui, j'te veux pour moi toute seule et ça changera pas parce que tu ES à MOI !! Non, je ne suis pas possessive !
Mouhahaha, j'avoue que le lapsus est énorme J'aime (aa)
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 11:29
Colton Aames a écrit:
Non mais petite Alison, tu nous a tous convaincu avec les pokémons toi, tu sais ! Sinon, j'aime le lapsus 'Weasley'. Je suis pas la seule a voir du HP partout. *out*
Lapsus révélateur Et j'avoue Alichou tu nous a tous contaminés, même si pour le moment parmi ceux que tu as cité y'en a plein que je connais pas Je suis de la vieille école moi, dans mon esprit il n'y a que 250 Pokémons pas plus
Chaz J. Blueberry a écrit:
Bienvenue et bonne chance pour ta fifiche, Channing est un super choix, d'ailleurs vivement the vow
Merciii J'avoue que ce film, depuis le temps que la BA est sortie vivement le film **
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 13:45
Charlie A. Hepburn a écrit:
Ouiiiiiiiii allons tous "traquer avec espoir, les pokémons et leurs mystères, le secret de leur pouvoiiiiiiiiiiiiiir" :abbey: Nous serons une grande famille de dresseurs Pokémons (aa) Nous montrerons avec fierté nos Tortipouss, Pikachu, Chinchidou ou Pashmilla puisque telle est son évolution, mais aussi avec nos Lakmécygne, nos Doudouvet, nos Vivaldaims Bref, je crois qu'on a compris le truc
Oui, j'te veux pour moi toute seule et ça changera pas parce que tu ES à MOI !! Non, je ne suis pas possessive !
Mouhahaha, j'avoue que le lapsus est énorme J'aime (aa)
Sujet: Re: LESLIE ღ After climbing a great hill, one only finds that there are many more hills to climb. Nelson Mandela Ven 23 Déc - 21:10
Ah bah c'est moi qui fait déformer la page alors ^^' Pourtant chez moi, elle est bien donc je m'en étais pas rendue compte j'vais enlever le blockquote alors (aa)
Abbey, Pikachu c'est le mien !! Grrrr... Si tu veux, j'te donne Doudouvet (aa) J'garde Vivaldaim par contre *sbaaaaf*