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| Sujet: T.I.H | Even the stars refuse to shine Mer 28 Déc - 18:30 | |
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Tamina (Ionna) Hidelsheim
Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...
nom : Hidelsheim ❉ prénom : Tamina Ionna ❉ âge : 32 ans ❉ origines : Grecque et Américaine ❉ statut civil : c'est...vraiment compliqué ❉ occupation : Psychologue. ❉ Stana Katic : écrire ici. ❉ crédits : TUMBLR ❉ scénario : écrire ici. ❉ this is where we're meant to be Les vagues heurtent la plage sans aucune douceur, dans une cacophonie semblable à un cri de détresse. Je me tiens là, debout, les pieds dans cette eau trop froide, trop chaude, trop mouillée. Mes orteils s’enfoncent dans ce sable pas assez doux, pas assez granuleux. L’astre lunaire est trop argenté, pas assez brillant, trop plein, pas assez recouvert… depuis que tu es partie, tout est simplement trop ou pas assez. Le soleil est trop brillant, la nuit n’est pas assez noire et inversement. Cette plage, c’est celle de mes quinze ans, les pieds dans l’eau chaude, le feu crépitant dans mon dos, ta présence près de moi. Cette plage, c’est celle de notre histoire, là où toutes les chansons ont commencé à avoir un sens. Aujourd’hui, elle ne veut plus rien dire, si ce n’était que les souvenirs flous qui allaient et venaient, lentement avec l’écume des vagues. Je me souviens… et les souvenirs font mal. Je me souviens de ton rire chaud, de ta peau douce, de ton odeur rassurante… et ces souvenirs me détruisent petit à petit. Chaque fois qu’une vague se brise sur le sable froid, une larme s’écrase sur ma joue, y laissant une traînée salée. Un an. C’est les termes de notre accord. Un an à la guerre, pour retrouver ton frère. C’est un an de trop. J’aurais dû t’empêcher de partir, te retenir, coûte que coûte. Mais je t’ai perdu. Je n’ai aucune de tes nouvelles, aucune lettre. Promesse rompue sans explication. Et je panique. J’étouffe. Tu n’es pas là. Et si tu étais mort? Si tu ne me revenais pas? Mon regard humide caresse la plage où tu m’as tenu la main la première fois. À cette époque, j’étais la petite nouvelle, déboussolée perdue. La petite fille dont papa et maman avaient traîné dans cette petite ville sans lui demander son avis. Tu as été celui qui a fait en sorte que j’aime cette ville. Et tu étais, à ce moment précis, la raison pour laquelle je pleurais toutes les larmes de mon corps la nuit. Je n’aurais jamais dû te donner la clé de mon cœur, je n’aurais jamais dû te donner accès à mon âme. Parce que maintenant qu’il est trop tard, les dégâts sont trop nombreux. Tu es la raison pour laquelle le soleil est trop brillant, la raison qui rend l’eau trop glacée, la raison pour laquelle le sable semble si lointain… tu es la raison pour laquelle l’air que je respire est lames de rasoir. Quand j’étais petite, je me disais que le prince charmant viendrait pour moi. Quand j’étais petite, je me disais que les contes de fées existaient. Puis, j’ai grandi. Mes rêves d’enfants ont éclaté. L’amour est devenu fable. Pourtant, mes parents ont toujours été très amoureux l’un de l’autre. Mais l’amour était une fable pour les enfants, jusqu’à ce que tes yeux croisent les miens. Jamais je n’aurais pu croire que je trouverais ici l’amour d’une vie. J’ai eu de ces enfances heureuses, élevées dans un monde sucré et doux. Pourtant, jamais ma vie n’a été aussi sucrée et douce qu’avec toi. Tu étais mon pilé quand je me noyais, ma terre ferme quand je perdais pied. Tu étais – est — mon univers.
Souvent, longtemps, je me suis demander ce qui se passerait quand tu en auras assez de moi, quand tu ne voudras plus de ma présence près de la tienne, quand tu décideras que nos chemins n’allaient plus dans le même sens. Et chaque fois, tu me disais que jamais tu ne pourras de lasser de moi, que nos chemins ne font pas que s’entrecroiser, qu’ils sont liés… éternellement. Et quand je te disais que les obstacles nous feraient trébucher que le temps aurait raison de nous. Et chaque fois, tu me répondais que c’était ce que réussissaient toutes les grandes histoires d’amour… vaincre le temps. C’était pour cela que je t’aimais. Parce que tu as toujours été capable de rassurer mes peurs, calmer mes peines, essuyer mes larmes. Et maintenant que tu n’es plus là, il n’y a personne pour étancher mes larmes, pour chasser mes peurs, tu n’es pas là pour me serrer dans tes bras le soir, lorsque le temps semble finalement me rattraper après une dure journée. Et si tu avais su, serais-tu resté avec moi? Pourquoi n’as-tu pas répondu à mes lettres? Pourquoi n’as-tu pas donné signe de vie? Au moment même où tu es partie, les étoiles ont cessé de briller, trop triste pour s’allumer dans leur ciel vide. Tu les as apportés avec toi, dans ce monde de guerre et de destruction, tu les as éteintes quand tu es partie, comme pour signifier que tu ne partirais pas. Après ton départ, après que les étoiles se soient éteintes, après que le paradis soit devenu l’enfer, je suis partie. Partie au loin, vers les chemins tortueux d’un avenir incertain, parti avec mes souvenirs pèles-mêles et mes larmes de joies et de tristesses. Je n’avais plus la force de continuer sans toi. Partout autour de moi, je te cherchais, je te voyais. Des parties de toi, des brides de rires ou d’éclats de voix… en chaque geste, en chaque visage, en chaque mot. Et les lettres que je recevais de toi n’étaient que promesse d’éternité, jusqu’à ce qu’elles partent en fumées sans prévenir. Du jour au lendemain, plus de nouvelles, plus de lettres, plus de mots… plus rien de toi. C’est comme si tu n’existais plus, comme si tu n’étais plus de ce monde… comme si nous n’étions plus rien. Le monde éclatait et nous n’y pouvions rien, comme de simples pions attendant patiemment que la terre reprenne sa course autour du soleil, un soleil qui ne nous réchauffait plus. La glace emprisonnant nos cœurs étant trop épaisses pour pouvoir être réchauffé par sa lumière et sa chaleur. Nous étions déjà morts de l’intérieur. Du moins, je l’étais sans toi. Et debout sur cette plage, rien ne pouvait réussir à toucher à mon cœur prisonnier de sa cage de glace, coincé dans un étau perpétuel que rien ne pouvait libérer.
Quand tu es partie, jamais je n’aurais pu croire que j’aurais pu me rattacher à quelque chose. Puis, les anges se sont montrés cléments même si le monde avait toujours ce goût d’amertume. Mon âme restait souillée par les larmes, mon corps brûlé par la tristesse et mon cœur inerte dans ma poitrine, mort, partie avec toi dans ces contrées peu amène. Je n’étais que l’épave de moi-même, un simple fantôme, déconnectée de monde. Tu sais, ces moments où le ciel nous tombe sur la tête, où les nuages ne nous dévoilent pas le soleil pourtant éclatant et que soudain, comme par miracle, réponse à une prière futile, les rayons du soleil percent la surface grise de coton pour caresser les hommes avec la douceur des mères… La lumière au bout du tunnel... je l’ai enfin vu. Après plus d’un mois plongé dans le noir le plus total. Frêle petite chose, invisible, fragile et tremblotante, mais bien là. Une infime partie de toi qui ne me quittait jamais. J’ai mis mon monde en attente, j’ai appuyé sur la touche panique, j’ai plaqué tout et je suis partie. J’ai barricadé les fenêtres de notre maison, j’ai arraché les fleurs de notre jardin, j’ai effacé nos noms sur le sable de la plage et je suis partie. Sans un regard en arrière, sans un sourire, sans une larme. Mais j’emmenais ce petit morceau de toi avec moi. Partout. Je suis retournée chez mes parents, loin d’Arrowsic, m’éloignant de ces pièces de toi que je voyais partout, que je sentais partout, qui me heurtaient comme mille et un missiles. Je ne crois pas que mes parents t’ont un jour aimé. Tu étais le grand méchant loup qui venait voler ta petite fille, le prince trop charmant qui leur enlevait leur princesse. Ils t’ont haï quand ils ont su. Quand ils ont su que tu étais parti, comme ça, pour jouer les héros au Moyen-Orient. Et j’avais beau leur crier que ce n’était rien, qu’il ne fallait pas te blâmer, ils ne m’écoutaient pas, trop aveuglé par la douleur sourde que tu me faisais souffrir. Ma mère essayait de me jeter dans les bras des autres hommes, ceux aux chemises sales et aux bottes de Cowboy, ceux qui peuplent le Montana comme les cravates peuplent New York. Et je ne trouvai dans leurs traits que les peaux trop tannées par le soleil, que les yeux trop sombres de désirs, que leurs rides trop vieillottes pour moi, que leurs manières qui ne sont plus de ce temps. Chaque fois, je leur racontais la même histoire, frustrant mes parents et ma sœur. Cette histoire du preux combattant sur les terres ennemies, celui qui me reviendra dans quelques mois, celui que j’attendrai avec impatience, celui à qui j’envoyais nombre de lettres… Lettres que mon père postait chaque jeudi matin en allant travailler. Qui aurait pu croire qu’il ne le ferait pas? Qu’il jetterait ces lettres à la poubelle, qu’il se débarrasserait de celles que tu m’envoyais chaque semaine? Et doucement, j’ai perdu espoir. J’ai cru au pire, j’ai rêvé du plus atroce et au finale, je ne pouvais fermer l’œil un moment. L’espoir s’effilochait au rythme lent des saisons et l’hiver arriva avec son lot d’ennui et de douleur. Noël sans toi fut comme une torture, on posait des questions, se la jouait intéresser, mais je sentais les regards remplis de pitié sur moi. Où était passée la petite fille heureuse des temps révolus? Où jouait l’enfant espiègle des années passées? Quel idiot pouvait laisser femmes et enfants seuls derrière lui?Oui, mon amour, bel amour, cruel amour. Enfant. Un mois après ton départ, j’appris que cette petite chose grandissait en moi, un cœur battant avec la force de deux, remplaçant celui qui était mort avec ton départ. Il était beau, ce rêve que je caressais des doigts. Mais tu n’as jamais répondu à ma lettre, tu n’es jamais revenu pour voir naître ton enfant. Ton bébé. Et au bout du compte, j’ai décidé qu’elle serait mienne, juste mienne. Sans père, sans toi. J’ai appris à te détester, parce qu’il est plus facile de détester que d’aimer. Malgré que derrière cette haine artificielle, je ne cesserais jamais de t’aimer. Et cette contradiction ne fait que renforcer celle de mon âme. Quelque part, je me sens vide, comme si tu avais emmené avec toi toute trace de vie en moi. Il ne restait que cette petite chose qui s’agitait de temps à autre, violemment quand le chagrin agrippait mon cœur, le broyant dans une poigne de fer. Et quand elle est née, cette petite partie de toi, hurlant à plein poumon, j’ai senti un soulagement sans nom, comme si la vie reprenait son cours après s’être arrêté pendant reprenait sa course. Elle était là, cette petite chose, qui semblait vivre que pour moi. Et à ce moment précis, je me suis promis que personne ne lui briserait le cœur comme tu as brisé le mien. Mon monde changeait et tu n’étais pas là pour voir l’éclosion des coquelicots après mon hiver si long et pénible. Je l’ai appelé Maelys, ce petit être qui ne faisait que me rappeler l’amour que nous nous étions donné, cette histoire à la Roméo et Juliette massacrée. Tu me manques toujours, mais maintenant, j’ai une raison de continuer à vivre sans toi. Même si chaque matin, lorsque j’ouvre les yeux, je sens ce vide immense dans ma poitrine alors que je suis seule dans mon lit. J’aimerais que tu sois là, comme tu as toujours été là.
Tu sais, mon doux amour, je suis psychologue. Je suis celle qui aide les gens à gérer leurs émotions, mais je suis incapable de gérer les miens quand il s’agit de toi. Parce que tu me fais simplement perdre tout mes repères, parce que sans toi la vie à un goût amer et une odeur nauséabonde. Cela fait maintenant un peu plus d’un mois que tu devrais être revenu, mais je ne t’y ai pas attendu. J’avais trop peur. Peur que tu n’y sois pas, peur de ne voir qu’un homme en uniforme m’apprendre ta mort tragique, peur de croiser le regard désolée de ta mère. Comme j’avais peur que tu y sois, que tu me regardes avec tout l’amour du monde, que tu me vole ce que j’ai de plus précieux au monde, notre fille. Ma fille. Parce que depuis longtemps, j’ai décidée de te tenir loin de sa vie, parce que je ne veux pas la voir disparaître à son tour. Parce qu’elle est tout ce qui me rappel les brides de ces moments de notre jeunesse arrachée sur cette plage où je me tiens présentement. Mais l’eau froide n’a que d’égale la douleur dans ma poitrine à chaque battement de cœur. Je suis revenu à Arrowsic hier soir. Je peine à reprendre mes repères. Je suis comme cette gamine qui vient d’emménager et qui ne connait aucun visage. Sauf qu’ici, je connais tout le monde. Tous les visages me sont familier, tous les sourires me rappel des souvenirs. Mais encore une fois, tous ce que je vois sont des pièces de toi. Notre ancienne maison est vendue depuis des mois, j’en acheter une autre. Une maison où la décoration est la même que l’autre, où les fleurs du jardin sont disposées comme nous l’avion fait. Mais sur les murs, il n’y a plus de photos de toi, de nous. Je les ai entreposés dans un coin du grenier, loin des regards indiscrets, loin du mien qui ne faisait que te chercher partout. La seule qui reste est dans la chambre de Maelys, dans ce petit monde de bébé à construire. Elle résulte du fait que je ne savais pas si je pouvais me résoudre à privé la petite de père. Aujourd’hui, je suis sur cette plage de sable trop froid, les pieds léchés par l’eau trop trempée, regardant cette lune trop dorée et pas assez voilée alors que mon cœur saigne encore pour toi et je me dis que jamais, il ne pourra être guéri sans toi. Parce que tu es cette marque gravée au fer rouge sur mon coeur...
living young and wild and free t'arrives d'où : De mars! ❉ pourquoi thub : Parce que Sab à demander et je sais pas dire non. ❉ des avis : deuh...non ❉ des questions : Pourquoi j'en aurais? ❉ > règlement lu : Oui! vous voulez que je vous récite ma leçon? ❉ > dernier mot : Fin? ❉ Moi, j'ai 20 ans, j'ai les orteils gelés, il fait froid chez moi. Je mange du chocolat et je regarde Pinocchio. J'ai pas autre chose à dire alors je vais me taire et bouffer ce foutu chocolat! |
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