GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu...
Sujet: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:17
graziella (julia perdita) dos santos ramirez
Moi je te dis ne soit jamais complet, je te dis arrête d’être parfait. Je te dis qu’il faut évoluer et que ce qui doit arriver arrive.
nom : Dos Santos ❉ prénom : Graziella. ❉ âge : Vingt-deux ans. ❉ origines : Mexicaines. ❉ statut civil : Célibataire, le coeur préoccupé par un homme qu'elle aime encore, la tête cherchant une occupation ailleurs. ❉ occupation : Décoratrice à son compte désormais et artiste-peintre assumée. ❉ avatar : Minka Kelly. ❉ crédits : écrire ici. ❉ scénario : écrire ici. ❉
living young and wild and free
t'arrives d'où : de ma cuisine. j'suis mieux ici. ❉ pourquoi thub : on fait pas mieux les gars. ! ❉ des avis : que des positifs, ils sont inutiles. ❉ des questions : seulement : vous êtes au courant que je vous aime bande de nullos ? ❉ > règlement lu : t'inquiète pépé. ❉ > dernier mot : grazouiska. un jour ça voudra dire un truc genre : vous êtes beaux, je veux vous faire des bébés. ❉
Hola muchachos ! Vous savez déjà le principal, alors écoutez bien, je vais tenter de faire C-O-U-R-T ! Mon doux prénom c'est Louise alias Loulou the queen et parfois on me voit roder avec un pseudo genre Jellyskies. J'AI 19 ANS DANS QUINZE JOURS et je suis en prépa, génial ma vie. Surtout depuis que je suis en prépa et QU'EN PLUS j'ai cassé mon iPhone vieux de 3 semaines en regardant les Simpsons. Un drame moderne, ma vie. Ajoutez moi sur Twitter, les gars ! Grazouiska. (PS : Je crois être aussi à moitié alcoolique et ce que j'aime dans la vie c'est la comédie et l'indie-rock.)
Dernière édition par Graziella Dos Santos le Ven 30 Déc - 23:05, édité 5 fois
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:18
this is where we're meant to be
CHAPTER ONE - THE BEGINNING AND OTHER CRAP THINGS
Toute cette histoire démarre sur d'arides collines mexicaines. Il faisait chaud. Bien trop chaud pour un stupide mois de décembre d'ailleurs, mais le mexique est un pays mystérieux, vous savez. Et je suis née pendant que mon père était parti chercher de l'eau. Je l'aime quand même, ne vous en faites pas. C'était pour mon frère Leandro. Il va falloir que je vous parle de ce bougre. Leandro c'est bien la première personne que j'ai vraiment connue. On dit toujours que les relations entre frère et soeur sont difficiles. Elles le sont mais ce que les gens oublient de dire, c'est qu'elle sont tellement plus belles que difficiles, proportionnellement parlant. Si on me demandait d'abandonner mon âme et ma faculté de penser ou alors mon frère dans une maison en feu, je prendrai mon frère par le bras et le sortirai à toute allure en lui demandant de veiller sur moi. Pas comme si j'avais besoin de lui demander, mais juste au cas où il en ait trop marre. Car il faut être honnête, en bonne mexicaine, je n'ai pas un caractère très facile à vivre. Mais reprenons, allez, on se perd. J'ai quitté mon pays sans même m'en rendre compte un jour ou l'autre, je n'arrive même pas à me souvenir si il y avait du soleil, si il pleuvait, si la route fut longue. Il parait que j'étais énervée. J'avais quatre ans et on venait de me faire traverser deux pays, que voulez vous. Et bam! J'ai atterri au beau milieu du Maine. Le Maine, bon sang ! Qui a pour idée d'inventer un endroit aussi vide, aussi froid, aussi gris ? J'étais comme une petite enfant du soleil plongée au fond de l'océan. Mais je me suis habituée, comme tout le monde. La langue, je l'ai apprise plus ou moins, et mes parents ne m'ont pas facilité la tâche : ôtée à l'espagnol sans l'avoir totalement appris, on me foutait maintenant devant l'anglais. Mais j'ai réussi à avoir les deux, car déjà à quatre ans, croyez moi que j'obtenais ce que je voulais. Et puis au final je m'en suis même pas sortie trop mal. Il faut dire qu'après ça j'ai eu tout ce dont j'avais besoin dans ma jeune vie. Mes parents restent encore aujourd'hui les meilleurs du monde et j'avais un ange au dessus de ma tête qui me volait mes cd mais que j'aimais quand même, mon frère. Un été, on est partis au Mexique. On y retournait assez souvent en fin de compte, mais c'était un de mes premiers retours dans mon pays. Je comptais déjà les jours en mars, vous savez. Mais ça ne s'est pas exactement déroulé comme prévu. Quelques mois avant, j'ai commencé à être un peu bizarre. Imperceptible au début, je perdais de temps à autres l'appétit et j'avais parfois quelques vertiges en partant à l'école le matin, sans vraiment oser en parler. Je n'imaginais pas avoir quelque chose, jamais de la vie. L'hypocondrie, c'est un truc d'adulte. Quand on est un enfant, on ne connait même pas le nom des maladies ou reconnaitre un doliprane, aussi comment aurais-je pu vraiment m'inquiéter. Arrivée en juillet, j'étais amaigrie, mais rien de bien important : j'étais de toute manière une enfant un peu trop potelée à mon goût vis-à-vis de mes belles copines d'école fines et élégantes. Mais la situation empira à dire vrai. Des migraines, des migraines terribles, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu aussi mal de ma vie. Si bien qu'il me fut même difficile de sortir de mon lit ou d'avaler quelque chose. Et le verdict tomba un matin parce qu'il fallait bien qu'il tombe ; j'étais diagnostiquée diabétique. J'ai du dire adieu à des tas de choses que j'adorais mais tout le monde a essayé de m'aider avec ça. Et finalement avec un peu d'attention on s'y fait très bien. Et grâce à ça j'ai échappé aux repas de la cantine toute ma vie !
CHAPTER TWO - HEAD DOWN LITTLE GIRL
En arrivant au lycée, j'ai fait une chose folle. Le deuxième jour, avec mes cheveux tressés et mes vieux jeans, j'ai inscrit mon nom sur la liste des candidates pour l'équipe de cheerleaders. J'ai beaucoup fait de danse, et je me disais que ça irait peut-être. Je me souviens du jour de l'audition. Des filles belles comme le jour, bronzées et athlétiques, on aurait tellement dit qu'elles sortaient tout droit d'un film californien. En grandissant j'ai compris que ces filles n'avaient rien de naturel mais j'avais 16 ans et un désir puissant d'admirer. Je n'ai jamais autant stressé de ma vie. Je me trouvais minuscule et ridicule face à ces titans. Et puis le meilleur de cette histoire, c'est que j'ai été une des seules à rentrer cette année là. Sans savoir quoi y foutre cela dit. Je suppose que je voulais avoir le sentiment d'appartenir à un groupe. Avoir l'impression de connaître beaucoup de monde et d'avoir beaucoup d'amis. Enfin ce que tout lycéen cherche plus ou moins. Bien entendu, je n'ai jamais trouvé ça avec les filles. C'était peine perdue dès notre deuxième séance d'entrainement : mais le club de dessin a su m'accueillir assez bien pour que mon lycée se fasse dans la bonne humeur. Avec les cours, j'ai toujours été la bonne élève pas excellente. Vous voyez cette fille qui est douée mais qui est quand même en dehors de la tête de classe qu'elle ne peut qu'observer à côté d'elle. Et bien ça, c'était moi. Et je m'en fichais un peu. Mes buts dans la vie étaient très simples : faire mon boulot de cheerleader, suivre en cours, trouver une fac et dessiner. Ca n'a pas rebuté les garçons, pas au premier abord disons. J'ai eu pas mal de petits amis, en général des garçons assez idiots qui jouaient au baseball. Mais je les aimais bien, ces crétins : j'ai toujours eu un faible pour les garçons qui ne savent pas se débrouiller seul, les grands enfants, quoi ; un faible qui m'a attiré bien des misères mais on est comme on est. Mon frère n'était pas de cet avis : il a voulu taper sur tous mes petits copains, et parfois il l'a d'ailleurs un peu fait : mais j'étais bonne élève, je ne séchais pas les cours et j'avais l'accord de mes parents alors cet idiot ne pouvait rien faire. Malheureusement c'était toujours moi qui finissait par venir le voir, car un tel playboy m'avait marché dessus et en plus d'être blessée, je ne supportais pas ça, et mon frère le comprenait bien. Lui et moi, on a le même sens de l'honneur. Avec sa protection et ma double popularité, j'ai passé les années sans trop de fracas, des années où bien des gens sombrent. J'ai été diplomée à 17 ans, 6 mois et une semaine. Ma toque était trop grande pour moi mais je n'ai jamais autant rit de ma vie. J'ai eu de meilleures notes que ce que j'avais prévu et cela m'a permis d'intégrer un très bon cursus d'art à Portland. Art et design, voila, j'étais lancée. Je me suis perdue pour mon premier jour à la fac : j'ai eu tellement honte de me présenter avec deux heures de retard devant une foule d'inconnus que j'ai pris le bus de retour et j'ai pleuré toute l'après midi dans les bras de mon frère, mandé pour l'occasion. Il m'a forcée à y retourner pour s'excuser auprès de mes profs. Ce que j'ai fait. Et dès le lendemain, j'étais de retour sur le campus. Les mois ont passé comme ça. Après mes premiers examens, que j'ai obtenus avec les meilleures notes de la promo, mes parents nous ont fait la surprise d'un voyage retour au Mexique. Ce fut un merveilleux été. Et la rentrée. Les premiers cours. Je m'épanouissais et devenait ce qu'on appellait une femme. Mon frère devenait complètement fou. Parfois, il s'arrêtait sur le pas de ma porte et m'observait pendant une longue minute avant de secouer la tête d'un air énervée et profondément désespéré à la fois : "Hermanita. On a un gros problème." Amusée, je le regardais toujours avec un air interrogateur qui m'abstenait de prononcer des mots. "Tu es devenue bien trop belle. Je vais devoir te retenir ici." Venait alors le moment où je devais me jeter sur lui et tenter de sortir de la chambre, hilare. Nous étions follement heureux. Un jour, j'ai été invitée à une soirée très réputée sur le campus. Une amie d'une amie connaissait le propriétaire d'une grande maison dans les environs qui donnait, disait-on, la meilleure fête de l'année. Je resplendissais ce soir là. Après quelques verres, mes amies se dispersèrent rapidement. Au bout de quelques minutes, un jeune homme élégant, avec un sourire à la fois prétentieux et adorable, vint vers moi. J'appris plus tard qu'il était le meilleur ami du propriétaire du lieu. Mon regard ne le quitta pas une seconde lorsqu'il m'adressa la parole. Il s'appellait Alexander.
CHAPTER THREE - LOVE WILL ALWAYS REMAIN
J'avais pris l'habitude de me réveiller chaque jour quelques secondes avant lui. Depuis maintenant 6 mois, je prétendais aller voir des amies, les aider avec leurs travaux ou les consoler d'une peine de coeur. Pratiquement chaque soir, je désertais cet appartement que je partageais avec mon frère, que j'adorais pourtant, mais qui n'était pas la personne que j'avais envie de voir. Voir, je ne voulais voir que lui, à vrai dire. Chaque matin, et ne me demandez pas comment, mon corps avait inscrit un réveil de quelques minnutes avant que ses propres yeux ne rencontrent la lumière. Et chaque matin, le même élan balançait mon coeur en voyant sa figure calme, endormie au creu d'un immense oreiller. Je venais d'avoir vingt ans, et la veille, nous avions fait la fête en cet honneur. J'avais passé une excellente soirée. Mais j'étais aussi tombée follement amoureuse. C'était la première fois pour moi, malgré tout ces garçons si adorables qui m'avaient convoité au lycée. Pourquoi lui ? Il n'avait rien à voir avec le genre d'hommes qui cherchait d'habitude à m'approcher. Il avait tout pour lui, une belle gueule, un humour pointu, un très beau sourire, une situation extrèmement confortable, un corps de sportif. Mais c'est à moi qu'il disait de jolis mots et c'était mes lèvres qu'il embrassait souvent dans un sourire. Un jour, je decidai qu'il était temps d'assumer ma relation avec lui au yeux de la personne qui comptait le plus dans mon coeur : mon grand frère. Au fond de moi, je crois que j'ai toujours su que ça ne se passerait pas bien, et c'est sans doute pourquoi j'ai attendu si longtemps avant de les présenter. Mais à cette époque, je me disais juste qu'il allait râler de me voir avec quelqu'un, et aussi que je devais m'assurer que je vivais quelque chose de sérieux. Et non seulement ça l'était, mais j'avais l'air bien trop heureuse pour pouvoir continuer à le cacher trop longtemps. Alex était plutôt reluctant à cette idée, même si il finit par accepter ce passage obligatoire. Mes parents l'acceptèrent on ne peut mieux : sans se voiler la face, il avait de bonnes manières, mais c'est surtout sa situation qui fut acceptée par mes parents : éternels angoissés qu'ils étaient, voir leur seule fille aux bras d'un riche américain ne pouvait que les calmer. Mon frère lui se foutait bien de l'argent, lui même était dans de bonnes affaires, ce qui nous permettait d'ailleurs d'habiter un appartement magnifique et plutôt grand. Plus il revit Alexander, plus il le regarda avec animosité. Au bout de trois mois, il n'en pouvait plus. Il essaya des dizaines de fois de me faire le laisser. Il allait jusqu'à me présenter certains de ses amis, qui ressemblaient d'ailleurs beaucoup à Alexander, amis que je n'arrivais même pas à voir. J'étais complètement ailleurs. Cependant, je ne me suis jamais installée avec Alex. L'envie ne m'en a pas manqué, mais deux facteurs m'ont retenue : mon frère tout d'abord, à qui je ne voulais pas faire autant de mal, mais aussi Alexander lui même. J'avais bien senti qu'il n'était pas aussi partant que moi. Honnêtement, je n'en avais rien à faire. Toute contradiction dans ma tête fut éloignée le plus loin possible pour ne pas faire ombre à mon bonheur. Le plus longtemps possible aussi. Si il m'arrivait de remarquer des dissonances quelconques, je faisais toujours en sorte de les prendre et de les jeter derrière moi, me disant qu'elles ne me rattraperaient jamais. Je m'étais trompée.
CHAPTER FOUR - IF STUPID WAS A SURNAME YOU'D BE CALLED STUPID STUPID
Tout s'accélèra avec Leandro. Un jour, j'invitai Alexander à venir dormir à l'appartement. Leandro, bien qui tenté entre dégout et haine, fuite et accroche, resta une bonne partie de la nuit éveillé à nous épier. Cette nuit fut proprement affreuse. Alexander me convainquit de faire l'amour, évidemment pour mettre mon frère le plus mal à l'aise possible, mais j'étais naïve et très amoureuse. J'ai depuis du me faire pardonner à de nombreuses reprises auprès de Leandro, ce qui n'a fait qu'attiser le débat. Une fois, ils se sont battus. Devant mes yeux. Je n'ai pas revu ni l'un ni l'autre pendant trois jours. Le problème était que j'étais heureuse. Malgré cette haine ambiante et atrocement étouffante, j'étais toujours aussi amoureuse. Mon frère était ma vie et pourtant je ne pouvais me résoudre à le choisir car quelque chose m'attirait toujours inexorablement dans les bras d'Alex. Le fait est qu'il me fascinait, négativement, il m'hypnotisait totalement au point de me faire oublier bon nombre de mes priorités. Ma priorité c'était de toute manière lui. Et cependant je commençais à souffrir tout en sentant, au dessus de moi, passer mon bonheur. Je commençais à souffrir à mesure que je réalisais qui était vraiment Alex. A bout d'environ un an et demi, toutes ces magnifiques choses qui m'avaient rendues folles de lui, son assurance, son charisme, son côté protecteur, se transformèrent en affreux défauts : il devint prétentieux, orgueilleux et macho. J'essayai pourtant d'arranger les choses, sans en parler à quiconque et surtout pas à mon frère. Chaque fois que j'y pensais, je voyais sur moi se poser ce regard dur, froid, impersonnel, d'un frère déçu de sa soeur, sa vie, qui n'a pas su l'écouter. Nombreuses furent les disputes d'où je sortais toujours dévastée, au contraire de lui. Comme je l'ai toujours fait, je prenais les choses terriblement à coeur. Pour rester la seule détruite face à cette construction inébranlable. Finalement c'est moi qui l'ai quitté. En m'arrachant une partie du coeur en même temps. Je l'ai laissé comme ça, sur un parking, après une nouvelle engueulade. Il ne m'a pas crue sérieuse avant un moment. Il a commencé par ne plus me parler et au bout d'environ 4 jours, il m'avait envoyé des messages pour des choses absolument anodines : quand est-ce que je revenais, si j'avais mes clés. J'y suis allée en effet. C'était l'acte le plus courageux de ma vie. Après avoir pleuré environ 72h, je m'étais rendue en face de mon bourreau pour lui rendre ses clés, sans un mot de plus, et j'étais partie dans la nuit. Rien n'a été facile vous savez. J'avais passé deux ans dans un monde à part, un monde d'amour et de violence combinés. Leandro m'a aidée de nombreuses fois à revenir à la réalité, tout en rêvant de recroiser mon ancien petit ami pour lui éclater, à proprement parler, la tronche. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller mal durant des mois. Surtout lorsqu'il a commencé à vouloir me reparler. Son orgueil l'avait tenu à l'écart environ 3 mois, et il revenait à la charge avec une indécence folle. J'ai refusé nombre de ses rendez vous. Avec plus ou moins de conviction. Un jour j'en ai accepté un. Qui s'est terminé d'une façon ridicule et horrible. Et j'ai continué mes études, qui avaient maintenant un goût de paradis perdu, comme quand on retrouve une marque de bonbons qui était, dans notre enfance, notre préférée : et alors qu'on s'attend à retrouver une monde dans son goût, on se rend compte que la recette n'est plus du tout la même. Aucun des projets ne me disait encore quelque chose. Je continuais à sortir et à plaire aux hommes et pourtant mes amies pensèrent vite que je cherchais à m'éloigner d'elles. Les soirées à la maison, seule souvent, devinrent donc fréquentes. Je n'avais pas l'impression d'être malheureuse, et j'avais oublié comment être heureuse : je flottais donc dans mon propre espace temps.
CHAPTER FIVE - NEW GIRL IN TOWN.
C'était il y a deux mois. Un matin, peu après mes 22 ans, je me suis réveillée. Il était 4h28. J'ai été absolument incapable de me rendormir. Ce qui m'avait réveillée ? Un terrible doute. Un terrible doute qui n'avait pas voulu me lâcher jusqu'à ce que je le lâche moi même. Et si je me trompais ? Et si ma vie, ça n'était pas ma vraie vie ? Et si j'avais oublié mes rêves, mes espoirs, et si j'avais tout abandonné à seulement 22 ans ? J'avais tout sauf envie de me réveiller chaque matin en étant pas certaine d'être celle que j'étais, et de ne pas savoir où j'allais mais d'y aller quand même parce que c'est ce qui se faisait. La quatrième année de design me tendait les bras. J'avais de bonnes notes, voire de très bonnes, sans en faire beaucoup : comme souvent dans ce qui nous intéresse peu, contrairement à ce que l'on croit : c'est ce qui nous passionne qui nous parait à la fois beau et difficile. J'allais devenir une designeuse d'intérieur et relooker des stupides cafés et autres lofts de bobos toute ma vie. Pas mal de personnes auraient crevé pour ça, et le salaire qui allait aller avec, aussi. Mais moi douze heures plus tard, j'étais à l'administration de la fac pour me désinscrire. Tout le monde là-bas m'a regardé avec une incompréhension douloureuse : une aussi bonne élève qui quittait tout 7 mois avant le diplôme. C'était du pur suicide et c'était inscrit dans leurs yeux. Ils me firent beaucoup rire. J'ai regroupé les affaires de mon casier et j'ai dit sommairement aurevoir à mes profs, sans un état d'âme. Ma prof de technique de production versa une larme. C'était aussi ma prof préférée. Le jour de cette décision, j'ai voulu rentrer à pieds. Une bonne heure m'attendait. Il se mit à neiger. J'ai voulu interpréter ça comme une signe du bon choix. Pendant les deux semaines qui suivirent, je suis restée dans ma chambre, qui pour l'occasion se transforma en apocalypse inhumaine. Je peignais. Au départ rien n'était bon, et puis mes oeuvres commencèrent à prendre du sens. Mon frère, bien qu'en colère, était trop abasourdi pour oser me dire quelque chose. De toute façon je ne l'aurais pas écouté. Je suis aussi allée chez le coiffeur. C'était il y a trois semaines. J'ai éclairci mes cheveux, ce qui me donne l'air beaucoup plus vieille. J'ai rappelé mes amies. On est sorties, on s'est même envolées pour New-York le temps d'un weekend. J'ai rencontré des hommes follement intéressants. Depuis trois semaines, une trentaine de tableaux s'entassent dans ma chambre d'amis. Par logique, nous n'invitons plus d'amis. Je rigole constamment, comme si j'avais trop bu de champagne alors que rien n'est drôle. Mes anciens profs m'envoient régulièrement des mails désespérés pour me convaincre de revenir. Je rigole d'autant plus et leur répond : "Je vous souhaite tout le bonheur possible. Bientôt j'aurais le plaisir de vous inviter à admirer ce qui fait de moi, ma nouvelle moi. Bien à vous, Graziella.". Et puis je me lève, et regarde cette bonne vieille ville d'Arrowsic par la fenêtre, elle qui ne sait pas encore qu'après m'avoir tant apporté, c'est moi qui m'apprête à changer le cours des choses.
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Dernière édition par Graziella Dos Santos le Ven 10 Fév - 23:59, édité 13 fois
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:19
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:26
Merci mon grand. Vous allez voir la petite Grazie a un peu chamboulé sa vie, niark.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:28
Hate de lire ça alors. Elle a fait des photos de lélé en travestit ?
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:29
Ca, elle les avait déjà, la différence c'est qu'elle les montre maintenant. Huhu.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Ven 30 Déc - 21:35
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 31 Déc - 0:40
MA GRAZIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE (avec pleins de i, oui, c'est plus mieux )
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 31 Déc - 3:27
MON LELEEEEEE. (j'en met pas tant que ça parce que ça le fait moins.) :celestine: Tu m'aimes trop pour oser faire cela hermanito !
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 31 Déc - 3:29
C'est vrai, je suis faible! MAIS, je trouverais bien le moyen d'être encore plus chiant
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 31 Déc - 12:13
GRAZIE CHÉRIE. J'aime la citation de Fight Club dans le titre. Re-bienvenue parmi nous, hâte de voir le changement de Grazie. Bon courage pour ta fiche aussi. LOVE YOUUUUUU.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 1 Jan - 12:48
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Mar 3 Jan - 19:50
VOUS ETES BEAUX, BELLES, BONS, BONNES, JE VOUS EPOUSE TOUS. Et sinon, c'est la rentrée et mes profs m'effraient et j'ai beaucoup de boulot donc j'essaye de finir vite, j'ai tout dans la tête, mais je vais peut-être pas être exactement à temps. C'est pas grave ?
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Mar 3 Jan - 19:51
Pas de soucis, on sait que tu la finiras ta fiche. Bon courage pour les profs itou, alors.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 7 Jan - 14:08
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 1:45
Oh mais oui parfaitement. Cela dit je crois que je m'en sortirai mieux quand mon ordi aura stoppé ses caprices, mais je suis convaincue que c'est pour bientôt.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 9:34
Han Minka. Je l'aime bien depuis que j'ai vu 500 jours ensemble l'autre jour. (genre le film où elle apparait 5 minutes à tout casser ) Du courage pour la fiche.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 12:39
Elle a joué dans 500 jours ensemble ? Woaw, je suis choquée.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 13:14
C'est si étonnant que ça ? MDR Mais oui tout à la fin, l'espace de 5 mn
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 13:27
Ben en fait, je l'ai vu plusieurs fois et je ne l'ai jamais reconnue. J'suis un bou, un boubou, un boulet
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 14:13
Oui, c'est la fille qui vient changer la fin. (mais si, mais si, il faut le voir comme ça) Bon pour le moment ça marche ! Alors je vais terminer mon histoire et avancer cette fiche.
Oh et merci beaucoup Ethan. Bon choix aussi avec Gaspou entre nous.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Dim 8 Jan - 18:31
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Lun 9 Jan - 20:50
Oh oui, viens donc toi, faux innocent. Merci mon grand. Les gars ! J'ai une fâcheuse nouvelle. Mon ordinateur fait sérieusement la gueule et il veut plus charger. Je vais essayer de passer pour avancer un peu chez mon copain mais en tout cas ça va sans doute me ralentir, haha. Toujoursplusuneviedemerde bonjour !
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 11 Fév - 0:09
Putain t'es là depuis tellement longtemps que je sais même plus si t'es un scénario ou pas. Du coup je te revalide, si ya un truc à changer tu pourras toujours éditer hein. Et n'oublie pas que tu as dix jours pour poster un rp. :celestine: Bon tu connais la maison sinon hein.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu... Sam 11 Fév - 2:27
Je le suis, un scéna de notre cher Lélé bien sûr, mais je vais le rajouter ma belle, merci. Et dix jours, entendu. Contente d'être de retour à la maison même si c'est pas encore ça.
Sujet: Re: GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu...
GRAZIELLA ◮ Quittez votre travail. Commencez à vous battre. Prouvez que vous êtes en vie. Si vous ne revendiquez pas votre humanité, vous deviendrez une statistique. Vous êtes prévenu...