Sujet: Antoine ✝ live fast; die young Jeu 5 Jan - 17:27
Antoine Johnsen
Au fond, j'crois qu'la terre est ronde pour une seule bonne raison : après avoir fait le tour du monde, tout c'qu'on veut c'est être à la maison.
nom : Johnsen ❉ prénom : Antoine ❉ âge : 24 ans. ❉ origines : Norvégiennes et françaises ❉ statut civil : célibataire ❉ occupation : Étudiant en droit ❉ avatar : Ed Westwick ❉ crédits : ROMS. ❉ scénario : Oui mais Axelle est partie. ❉
this is where we're meant to be
Si je devais aujourd'hui résumer ma vie, je dirais que je n'ai pas vécu que du bon. En regardant derrière moi, j'arrive maintenant à voir toute la merde qui m'a suivi. On ne peut pas dire que j'ai été très chanceux mais par miracle, les choses se sont arrangées lorsque j'ai atteint ma majorité. On m'a souvent répété que j'aurais dut aller voir un psychologue depuis tout gamin. Seulement, ce n'est que maintenant que l'on me fait cette remarque. Ce n'est que depuis que les gens ont remarqué que mes souffrances passée s'étaient gravées sur mon visage et mon caractère. Leurs réactions quand ils apprennent qui je suis vraiment, me glacent le sang. Ils éprouvent de la pitié, de la peur ou du dégoût. C'est idiot, je hais ces trois comportements. Je ne supporte pas que quelqu'un ait pitié pour moi, c'est inutile, cela ne guérit pas les cicatrices. La peur, est un sentiment naturel dans ce genre de situation mais dès lors qu'ils regardent dans mes yeux, ce n'est plus moi qu'ils voient, mais mon père. Alors je ne parle même pas du dégoût. Tel père tel fils, je devrais alors aussitôt être envoyé en taule ou à l'asile. Débiles. Ils sont incapables d'avoir une réaction sensée et juste. Ils m'identifient forcément à lui. Mon père. Ce bâtard. J'ai rarement eut la force d'en parler. La plupart du temps, je préfère oublier, me dire que je n'ai jamais eut de paternel. Mais puisque c'est ainsi, autant tout déballer dès maintenant...
Mon père n'a jamais été un tendre. Sobre, il avait déjà des tendances violentes. Pas spécialement envers moi, mais plutôt envers ma mère. Ma mère était une femme formidable. Oui était et non pas est. C'est une si longue histoire. Si pénible et si déprimante. Mais peu importe, je dois la raconter. Mon paternel était donc plutôt violent. Enfant, je le voyais souvent lever la main sur ma mère. Mais dès qu'il buvait, il devenait incontrôlable. Elle ne recevait plus une gifle, mais il la mettait à terre, la tabassait à coup de pieds dans le ventre, tentait de l’assommer avec n'importe quel objet,... Tous les soirs, j'observais cette scène, incapable de faire quoi que ce soit. Qu'est-ce qu'un enfant peut bien faire contre un énorme gaillard mûr et sans toute sa raison ? Absolument rien. Alors je restais, passif, à haïr mon géniteur d'infliger ça à ma mère et à me détester par la même occasion, de ne pas pouvoir agir. A chaque fois, après l'avoir assommé de coups, il s'enfuyait la laissant pratiquement inerte sur le sol froid. Je ne supportais pas de la voir dans un état pareil et je me promettais toujours un peu plus sérieusement, qu'un jour, je la vengerait. Jusqu'à l'âge de neuf ans, je restais avec cette rancœur contre mon père. Un soir de décembre où je rentrais de l'école, j'apprenais que mon père s'était fait la malle.
Je grandissais avec une amertume surprenante pour la vie. Adolescent, je ne tardais donc pas à dériver, à prendre les mauvais chemins. Peu de temps après sa disparition, j'apprenais que mon père était interné en hôpital psychiatrique. Selon les juges et les psychologues, il n'était pas réellement responsable. Pour moi, ce n'était qu'un salaud qui battait sa femme car il avait raté sa vie. C'était une façon de posséder le pouvoir qu'il n'avait jamais pu acquérir. Mon paternel était un raté, un moins que rien, un assassin. Mais tout était entièrement de sa faute. Il n'était juste pas assez courageux pour l'assumer. A quinze ans, je refusais de mouiller mes lèvres dans de l'alcool. Cela ressemblait trop à ce que faisait mon géniteur. Je ne supportais pas l'idée de pouvoir lui ressembler en quoi que ce soit. En laissant l'alcool de côté, je me rattrapais sur bien d'autres domaines. Notamment la drogue. Il avait suffit d'une soirée entre potes pour que je plonge tête baissée là-dedans. Et après cet essai insensé, je ne parvenais plus à m'en sortir. Des amis m’initièrent aussi aux jeux d'argent. Je devenais alors tout aussi dépendant de cette activité alors qu'elle semblait inoffensive. Je misais mes objets de valeur, mon argent de poche et même des choses que je dérobais. J'étais devenu un démon, agressif avec tout le monde sans même le vouloir. Je me refermais véritablement dans une coquille, que je ne m'apprêtais à ouvrir à personne. J'allais devenir l'homme le plus dur, le plus solitaire et le plus sans pitié du monde. J'allais devenir un connard, un salaud fini, un mec détestable et imbuvable...
Toute ma vie, j'avais fréquenté cette fille un peu trop sage, Axelle O'Hara. Déjà gamine, elle était jolie. Ses belles boucles rousses, ses yeux verts pailletés de bleu,... Non, elle n'avait été repoussante mais bien trop sérieuse et froide. Déjà enfants, on remarquait nettement le décalage de tempérament. Je parvenais à la supporter, jusqu'à ce que ma mère s'en occupe à la mort de la maman de la jeune fille. Nous étions jeunes à l'époque. Du jour au lendemain, je m'étais mit à la détester comme un véritable connard imbu de lui-même. À l'école, j'essayais de lui faire vivre un enfer, un peu plus insupportable chaque jours. Je voulais la pousser à bout, alors qu'elle n'en avait pas besoin à la vue de ce qu'elle venait de traverser. Jusqu'à l'âge de vingt ans, j'ai refusé de lier tout lien d'amitié avec cette fille. Je la détestais sans même comprendre d'où venait cette méchanceté que j'éprouvais pour elle. Plus nous grandissions, plus l'écart se creusait entre nos deux personnalités. Alors que j'étais devenu addict à la drogue, aux jeux d'argent et aux femmes, elle n'avait encore jamais posé ses lèvres sur celles d'un homme. Mon honneur remit en question, je me mettais dans le crâne de la décoincer. Après tout, c'était pour son bien aussi... Parfois, je lui donnais alors rendez-vous. Elle était naïve et me faisait confiance. Un de ces soirs-là, je tentais de la pousser à bout. Sensible et fragile, je lui laissais entendre que ce n'était qu'une gamine coincée, prude et sans audace. Je glissais en même temps, que je ne l'aimais pas. Ce soir-là, je l'avais embrassé pour la première fois. Mes lèvres s'étaient posées le temps d'un court instant sur les siennes. Et même si j'avais reçu une gifle en retour, je savais que j'y arriverais. Cependant, je comprenais aussi que les sentiments commençaient à s'en mêler. Moi, l'homme au cœur de pierre, était apparemment en train de tomber amoureux d'une enfant sotte et coincée.
living young and wild and free
t'arrives d'où : Bazzart je crois ❉ pourquoi thub : Il est superbe l'ambiance à l'air bonne et le scénario m'intéressait ! ❉ des avis : Oui, ce forum est splendide ! ❉ des questions : Aucune ! ❉ > règlement lu : Oui ! ❉ > dernier mot : Ça ira ! ❉
ROMS. 17 ans. Je suis fille eh oui ! Je fais du piano et de la guitare. Je suis passionnée de musique et de mode. Je suis plutôt sociable. Je suis en Terminale Littéraire. Enfin voilà, c'est les choses les plus importantes à savoir sur moi !
Sujet: Re: Antoine ✝ live fast; die young Jeu 5 Jan - 18:34
Tiens, une fan de Lana Del Ray. Rebienvenue parmi nous en tout cas. Et du coup, tu comptes refaire Antoine à ta façon ou tu vas créer le scénario d'Axelle? (c'est pour savoir hein, tu fais comme tu veux! ) En tout cas Westwick est toujours aussi canon. Bon courage pour la suite de ta fiche.
Sujet: Re: Antoine ✝ live fast; die young Jeu 5 Jan - 21:17
Merci beaucoup ! Je pense que je vais refaire le scénario de Axelle oui, mais à ma façon. Garder l'idée principale mais le remanier. Et oui, j'adore Lana Del Rey. J'aime bien son allure un peu torturée qu'on retrouve bien dans ses chansons.