Sujet: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 4:06
levi gabriel delmonte
This could be the end of everything, so why don't we go somewhere only we know.
nom : delmonte, parfois j'ai l'impression que le nom est craint à cause de la profession que mon père a exercé presque toute sa vie jusqu'à maintenant, soit : mafieux retraité. ❉ prénom : levi gabriel, mes parents se décidaient pas sur un nom fixe à deux, alors ils m'ont mis les deux noms. Levi est le nom du père de mon père et Gabriel le nom de celui de ma mère. Originalité, ça y a été. ❉ âge : 32 ans et toutes mes dents, j'imagine. ❉ origines : italiennes, j'dois être né quelque part entre vérone et rome, mes parents étaient en plein mouvement et ma mère m'a eu sur un siège de voiture... pas très utile, vu qu'aucune des deux villes voulait reconnaître ma naissance, bref. ❉ statut civil : célibataire, tant que j'aurais pas repris mes bases et mes connexions. ❉ occupation : avocat, pour les bonnes personnes cette fois-ci. ❉ avatar : Jim Sturgess. ❉ crédits : tumblr, évidemment. ❉ scénario : nope. ❉
this is where we're meant to be
« Fais tes bagages, on déménage. » Que ma mère vient me dire dans ma chambre, en italien bien sûr. Je comprends pas pourquoi, mais je pose pas non plus de questions. J’tiens pas particulièrement à me faire shut down encore une fois et dire que je suis trop curieux et que j’ai pas besoin de savoir tout ça. Non, effectivement, j’ai pas besoin de savoir pourquoi c’est la quatrième fois dans la dernière année et demi qu’on déménage sans dire au revoir aux voisins et surtout, sans que j’aie le temps de me faire des bases où que ce soit avant de me faire fracasser par le déménagement dans une maison aussi monotone que la dernière. J’ai pas non plus besoin de savoir pourquoi je dois jamais donner mon premier prénom comme nom aux gens quand j’me présente. J’utilise donc Gabriel Delmonte, parce qu’apparemment je peux pas me faire retracer comme ça. Mais retracer pour quoi ? Mes parents ont même été jusqu’à dire à l’école de changer mon premier prénom pour mon deuxième quand j’devrais me faire appeler à l’interphone ou quoi que ce soit. Oh, ouais, en y pensant plus sérieusement, je sais pourquoi, c’est juste con de penser que ça veut pas dire que mon père fait partie de la mafia que nécessairement, on est en danger. Putain, dire que j’ai eu l’audace de penser que les conséquences de ça reflèteraient pas sur la vie de famille qu’on tente d’avoir, la vie sereine que ma mère essaie de nous vivre à mon frère et moi. C’est quand même foutrement emmerdant de devoir changer de milieu à chaque 6 mois parce qu’on est jamais capable de vraiment garder un low profile. Y’a toujours un salopard trop près qui se joue de nous et défait notre couverture, nous dénonçant directement à Pop (le dit grand-père de toute l’opération). Soit, j’vais pas broncher, j’vais pas dire c’que je pense parce que tout le monde s’en fout, j’vais me contenter d’me lever et de ranger mes affaires. Alec débarque dans ma chambre, tranquille. « On bouge encore ? » J’ai pas envie de répondre, il connaît la réponse et sait que ça m’exaspère. On a intérêt à aller quelque part où on pourra enfin être nous-mêmes, j’en ai marre d’exister à moitié et donner une pale impression de moi aux gens qui essaient de créer des liens. T’façon, avec tout ça j’ai bien appris à pas m’attacher, ça sert à rien. Pas de copines, pas de potes, juste des gens qui me courent après pour le plaisir d’aller rapporter au monde entier qu’ils ont ‘côtoyé Gabriel Delmonte’. Des conneries, fuck off. « J’ai pas envie de partir d’ici, j’commençais à m’y plaire. » J’soupire, ouvrant ma première valise. « J’t’ai dit de pas t’ouvrir aux gens parce que ça durerait pas, non ? J’t’avais prévenu. J’peux rien faire pour toi si tu m’as pas écouté et que t’as préféré faire à ta tête. » On emballe, les déménageurs viennent le lendemain. Direction : Arrowsic. Je sais pas où ça se situe sur la carte du monde, je savais même pas que ça existait, quoi qu’il en soit c’est là qu’on va et c’est aussi à cet endroit qu’on est sensés repartir à zéro.
Nouvelle maison, nouveau quartier, nouveaux voisins, nouvel entourage. Trop de nouveauté tue la nouveauté. J’en ai marre de désemballer pour réemballer quelques mois après, donc j’fais la grève et je défais rien. Que mon lit et quelques vêtements nécessaires au fait que j’doive pas avoir l’air d’un attardé mon premier jour d’école qui est d’ailleurs dans… trois jours. Magnifique, d’autres gosses de riches en manque d’affection et surtout d’attention m’agressant pour savoir d’où je viens et ce que ma famille fait vraiment parce qu’on a aucunement l’air crédible quand au moins cinq escalades noires se trimballent autour de chez nous quand les parents sont sensés être professeure et vendeur de bagnoles. Bref, j’suis dans ma chambre et j’entends des bruits de pas qui se dirigent vers moi. Ma mère, elle cogne légèrement et entre-ouvre ma porte. « Je peux te parler ? » J’dirais bien non, parce que j’ai pas envie de parler à qui que ce soit, mais c’est ma mère, je l’aime et je lui dois le respect total et capital. J’hoche simplement la tête alors qu’elle entre. « Je suis désolée… C’est la dernière fois qu’on déménage, promis. J’ai parlé à ton père de tout ça, je sais que ce n’est pas facile pour Alec et toi, mais on fait de notre mieux pour que vous soyez protégés. » C’est pas en nous ballotant derrière comme des marionnettes que ça va fonctionner. Je réponds par « Hm, hm. » et elle se casse, sûrement pour aller préparer le premier dîner dans cette maison de merde. J’suis pas encore sorti voir la marchandise, si y’avait des gens potables avec qui j’pouvais faire semblant d’être ami jusqu'au prochain mouvement. Des gens qui vont penser que j’leur accorde une telle importance que j’vais prendre la peine de les appeler une fois que j’aurais disparu. Combien de fois est-ce que j’ai laissé planer le faux espoir à des tas de filles de les appeler pour leur dire qu’elles me manquaient et que j’allais me débrouiller pour revenir les voir quand j’aurais la majorité et l’argent pour le faire. Bullshit, je l’aurais fait pour personne et j’ai pas envie de refoutre les pieds dans les villes où on est passés. J’ai encore le temps, j’viens de déballer quelques trucs essentiels et j’me suis permis de sortir dehors, aller voir un peu le voisinage. À gauche, une maison de vieux. Ça paraît, rien qu’aux chaises « berçantes » sur le patio. À droite, je sais pas encore, j’ai pas pu évaluer. En tout cas, ils sont stylés, le gazon est bien fait, deux voitures massives sont stationnées devant. J’suis perplexe, les bras croisés sur mon torse, j’attends de voir s’il va se passer quelque chose. J’suis bon pour détailler, mais là y’a rien qui vient. C’est un vibe différent qui me vient. J’reste posé où j’suis, la porte s’ouvre et j’en vois une brunette sortir. Elle va sûrement à l’école du quartier, pas envie de poser de questions encore. Elle s’apprête à se retourner et m’apercevoir l’observer, mais ses parents sortent de la maison. Deux hommes… Okay, à date je procède lentement les informations. Bref, peut-être que c’est le pote ou le frère de son père. De toute façon, c’est pas ça qui m’importe. La brunette se retourne vers moi, j’ai toujours les bras croisés. Elle me fait un signe bref de la tête et se casse. Elle est canon, c’est tout c’que j’ai pu en retirer. Je connais ni son nom, ni son âge. J’crois que finalement ce sera pas si pire que ça ici.
Rendu à l’école, Alec est allé socialiser avec les gens de sa classe, j’suis resté dans mon coin. J’suis pas le social outcast que tout le monde pense que j’suis. J’aime observer de loin, ça me permet de me faire une idée préconçue des gens et ce qui me fait rire, c’est que la plupart du temps, j’ai raison. Bref, en me promenant dans les couloirs, j’cherche la prochaine classe dans laquelle j’dois me rendre. J’recroise la brunette de ce matin. « Hey, toi là… » Elle se retourne, me dévisageant et se pointant elle-même, savoir si c’est à quelle je parle. « Oui, toi. Tu peux me dire où est cette classe ? » Elle regarde autour d’elle et tente de voir si elle peut sortir un truc utile. « Non, désolée. J’suis pas dans ton année, j’peux pas t’aider. » Elle se casse sans même dire au revoir ou bonne chance ou son nom. « C’EST QUOI TON NOM ? » Elle s’éloigne en faisant signe qu’elle entend pas c’que j’ai dit. Je sais que c’est faux, j’ai crié assez fort pour qu’elle entende, j’ai même eu des réponses d’autres filles qui passaient par là. Damn… C’est pas grave, c’est pas comme si elle habitait pas à 30 secondes de chez moi.
Après plusieurs mois, Siobhàn – ouais, j’connais enfin son nom, elle a seulement cédé après qu’une de ses potes l’ait dénoncée devant moi – fait toujours la rebelle. Elle croit qu’elle va réussir à passer outre mon charme incessant. Elle arrive à peine à se tenir correctement quand elle est devant moi, je le sais, je le vois. En fait, j’pourrais pas réellement dire si elle est intéressée ou si elle se fout de ma gueule. Y’a personne ici qui sait que j’ai encore rien fait avec une gonzesse. J’peux pas détruire ma réputation, alors j’les laisse croire ce qu’ils veulent. J’ai pas encore fait d’attache assez profonde pour dire quoi que ce soit à l’un des jocks qui traînent avec moi pendant et après les pratiques de foot. Parce qu’évidemment, pour faire typiquement intégré, faut se joindre à l’équipe quand on a les capacités, sinon on est considérés comme : geek, ou pas assez cool pour faire partie de rien. C’est pas grave, je me considère pas comme un roi, contrairement à Sean, Philip, Cade et les autres. Parce qu’ils sont dans l’équipe de foot, ils croient que ce sont eux qui font les règles ici. J’aime leur prouver le contraire, quand après les parties c’est moi qu’on applaudit pour mes talents incroyables. On se demande souvent d’où ça me vient, parce que j’ai jamais vraiment rien fait de grandiose avant. J’réponds que je sais pas et que j’suis un naturel. J’ai pas eu le temps d’apprendre à me connaître en interagissant avec d’autres gens pendant longtemps. Voir quelles habitudes j’ai, les tics, les manies, les conneries qui en ressortent. « Delmonte, tu retournes chez toi après l’école ? » Tiens, un visage familier. Driscoll a finalement décidé qu’on serait potes quand elle le voudrait bien, ce qui fait que la plupart du temps j’dois lui courir après pour qu’elle daigne m’adresser la parole. Son petit jeu me fait rire et la fait sentir spéciale, si c’est seulement ça que ça prend, ça me dérange pas. Le down side, c’est qu’elle se fait emmerder par les gens parce que ses parents sont deux mecs et qu’ils sont gays. Moi qui pensais qu’ils étaient de la même famille ou même amis… Enfin, c’est pas ça le plus important, c’est surtout le fait que les gens qui l’emmerdaient c’étaient les gens dans mon année et avec qui il m’arrive de me tenir une fois de temps en temps. Quoi qu’il en soit, le soir où j’ai fermé le clapet de la petite connasse qui avait traité les pères de Driscoll de pédés, personne a recommencé. J’lui ai fait comprendre que quiconque se permettait d’en faire des commentaires aurait affaire à moi. Faut croire que ça a fonctionné, elle est pas toujours aussi morose à l’école et apprend à apprécier les gens pour ce qu’ils sont. « Nope, je vais perdre mon âme en buvant au bar avec des potes. Tant pis pour toi. » Faut aussi voir le bon côté des choses, c’est pas parce que Sio a deux parents du même sexe qu’ils sont particulièrement différents pour autant. La preuve : ma mère les invite tous les dimanches à venir manger avec nous. Elle a instauré ça en tant que tradition et y tient. Au début, les gens du quartier ouvraient leurs gueules pour parler mal, mais depuis que ma mère a foutu la honte à la voisine en diagonale en exposant son mari en tant que gay… Damn, parfois je ris à la stupidité des situations dans lesquelles les gens se foutent. Ils prétendent avoir des vies parfaites et dès qu’un détail va de travers, ils perdent la tête. C’est foutrement bon de savoir que les Delmonte se font pas juger parce qu’ils ont le franc-parler et qu’ils osent confronter les richards de merde qui se pensent en haut de tout.
Ce soir, match de soccer. Pas à la télé, en live à l’école, le grand terrain en arrière qui sert normalement au foot américain est prêté à l’équipe de soccer féminine qui va sûrement buter l’équipe adverse. La pluie est légère pour l’instant, ça va encore. Le terrain glisse pas tant, putain ça me rappelle les matches où il pleut à vouloir s’en tirer une balle et où on glisse tellement que quand on plaque le mec de l’autre équipe, c’comme si on lui sautait direct dans les bras pour lui faire une accolade. J’grimace à cette image, ça me fait quand même sourire. Driscoll est sensée jouer, elle va toutes les battre, j’le sais. Elle est douée, je lui dis jamais parce que ça flatterait trop son égo, mais elle l’est. Je lui dis pas non plus que parfois j’la regarde de la fenêtre de ma chambre jouer dehors en pensant que personne peut la voir de l’angle qu’elle se place. Elle est spéciale, unique, elle a quelque chose que les autres ont pas. Et non, c’est pas parce que je veux me foutre de sa gueule ou que je veux la pointer du doigt que j’essaie de sympathiser avec elle. La première fois que je l’ai repérée, entrain de sortir de chez elle, saluer ses deux pères et se diriger vers l’école comme si c’était l’endroit le plus merdique sur terre. Elle m’a rappelé moi à son âge, peut-être… On a que trois ans de différence, mais en scolarité ça fait tout changer. Je la vois arriver sur le terrain en compagnie de son équipe. Elle relève la tête pour saluer ses parents, assis juste en haut de moi, et elle me regarde ensuite. Étonnement, elle m’accorde un sourire auquel j’ai jamais droit d’habitude. Le sourire qu’elle garde exclusivement pour ses potes qui lui font constamment des remarques sur le pourquoi du comment elle et moi on est amis. Lui répétant sans cesse que l’amitié fille-garçon est un mythe et qu’un jour, un de nous deux finira par craquer. Ce qu’elle sait pas, c’est que j’ai déjà craqué depuis longtemps, elle veut juste pas le voir parce qu’elle a pas envie de me voir « de cette manière ». Elle a pas envie de casser l’amitié qu’elle porte au seul mec qui fait partie de son entourage sans que ce soit pour la regarder de haut et qui la respecte. Bref, le match commence, on encourage autant qu’on peut. Ses pères sont derrière moi et on se tape parfois la conversation sur comment elle va foutre un croche-pied à la petite connasse blonde qui se pense trop bonne. On s’esclaffe, jusqu’à temps que le match prenne à sa fin. Notre équipe a gagné, et a complètement lynché l’autre parti. J’crois qu’elles vont rentrer chez elles et pleurer ce soir, mais c’tant pis pour elles. C’est pas comme si elles avaient une offense solide et qu’elles savaient jouer correctement. Genre qu’une fille tombe sans que l’autre l’ait même toucher en prétendant qu’elle l’a fait. La pluie bat maintenant de son plein, exactement après que le dernier signal pour la fin de la partie ait résonné. Tout le monde se lève, applaudit en grand, crie comme des malades, saute de joie. J’me contente d’applaudir et de la regarder. Elle est élevée sur deux épaules différentes, sûrement acclamée pour le jeu qu’elle a fourni. « Levi, on te laisse la ramener à la maison. Conduis prudemment, s’il-te-plait. » Je me contente d’hocher la tête et de continuer de sourire, encaissant la victoire épatante qui restera certainement marquée dans les cahiers. J’descends des estrades, elle me repère et court vers moi, ce qui a le don de me choquer vu que… putain. « T’es lourde, grosse. » Elle me tape l’épaule et éclate de rire. Elle entoure ma taille de ses jambes et on tournoie pendant quelques instants. « T’étais vraiment… » Elle relève la tête et nos regards se croisent. J’finis pas ma phrase, j’peux pas finir ma phrase. « Douée, je sais. » Elle reste à califourchon sur moi pendant quelques instants, avant qu’une de ses potes crie son nom et que j’me rende compte que j’dois la déposer. Elle s’éloigne quelques minutes, savourer sa victoire avec ses co-équipières. J’ai les mains dans les poches, la pluie est entrain de me mouiller jusqu’aux os. Rien à foutre…
Les années passent, on s’en rend pas compte. On se dit qu’on a toute la vie devant nous – ce qui est vrai pour la plupart – et ensuite on se fait baiser parce qu’on réalise que le Destin nous a joué un mauvais tour et qu’on est déjà dans la vingtaine, complètement perdu, sans aucune idée de où la vie s’en va ou ce qu’on va devenir parce que clairement, c’est pas seulement ça qui compte. Deux ans que j’suis avec Siobhàn. Notre relation est très rapidement devenue sérieuse, on s’est pas fait chier à se demander si on voulait vraiment que ça fonctionne, on l’a juste fait et on est heureux comme jamais. On a bougé de chez nos parents, on a notre petit appartement. Ils sont inquiets, nous rendent souvent des visites « inattendues » voir si on s’est pas encore arrachés la face et si on arrive encore à subvenir à nos propres besoins. Évidemment, pour l’instant ils ont agréé de payer les frais, mais dès que j’me trouve un job stable après mes études – même chose pour Sio – ils coupent court et on s’arrange seuls. C’est pas comme si on en avait pas déjà parlé, genre 1000 fois. On sait jamais ce qu’on va faire, quand on va le faire, ce qu’on prévoit est tracé et même si ça paraît encore invraisemblable à d’autres, Sio et moi c’est pas prêt de se terminer. Je lui ai dit un soir que j’serais toujours là pour elle, j’crois aussi que c’est la première promesse que je fais à quelqu’un et que je compte vraiment tenir. J’ai pas envie de la laisser tomber pour quoi que ce soit, à travers toutes les merdes par lesquelles ma famille a dû passer en low profile depuis qu’on est ici, c’est la seule à toujours avoir voulu porter de l’aide comme elle pouvait. M’enfin, mon portable sonne, c’est ma mère, elle me demande de venir la voir pour manger. Je sens déjà qu’il y a un truc qui cloche dans sa voix, elle est pas régulière et je sais déjà qu’elle s’apprête à m’annoncer quelque chose que je vais pas aimer. J’prends les clefs de ma caisse et me rends à la maison familiale le plus rapidement possible. « Mamma ? » Que je dis, en ouvrant la porte d’entrée. Elle est dans la cuisine, mais m’a pas entendu. Elle sursaute en me voyant, me disant que j’aurais pu la prévenir que j’étais là. Je l’ai fait pourtant. « Levi, il faut que je te parle de quelque chose, mais assieds-toi avant, je vais te servir. » Elle va pas manger, c’était pour m’amadouer. Évidemment, elle me sert mon plat préféré, elle sait que y’a que ça qui va me faire rester un tant soit peu calme… « On… On doit déménager. » J’arrête de manger un instant, tentant d’encaisser ce qu’elle vient de me dire. Il est hors de question que je bouge de cet endroit. Ça fait trois bonnes années qu’on y est, ce qui est un putain de miracle depuis perpette parce qu’avant c’était à coups de six mois et ça c’était quand on était chanceux. « Siobhàn, mama. What about her ? Tu crois sérieusement que j’vais partir en la laissant derrière ? Et je l’emmène nulle part, sa vie est ici avec ses parents et ses amis. » Elle a l’air encore plus contrariée que quand je suis arrivé tout à l’heure. Elle se mord la lèvre inférieure et se noue les mains. Elle finit par baisser la tête et prendre de grandes respirations avant de soupirer. C’est la première fois de ma vie que je vois Alessandra Basini-Delmonte aussi chamboulée. J’crois que c’est le fait que maintenant y’ait des gens qu’on puisse mettre à risque. Mes parents ont jamais pris la peine de faire des connexions dans les autres quartiers et dans celui-ci on a les parents de Siobhàn. Ils nous connaissent, viennent encore manger chez nous chaque dimanche et partagent plusieurs trucs avec nous. C’est trop compliqué, si on doit disparaître, il va falloir qu’ils disparaissent eux aussi et c’est certainement pas en les tuant qu’on va faire ça. Ce serait stupide, ils nous font confiance tout autant qu’on leur fait confiance. C’est un merdier dans lequel on se retrouve en ce moment, si on doit encore bouger. De toute façon, je vois pas pourquoi je pense à bouger, parce que je le ferais pas. Je me battrais et j’trouverais la solution qui fera qu’on pourra rester ici, continuer de paraître en tant qu’une famille complètement normale et surtout la famille la plus courageuse parce qu’ils sont amis avec les gays du quartier. Parfois les gens sont tellement stupides que ça me donne la gerbe et l’envie de les brûler vifs. Soit, je regarde ma mère perplexe, l’air de demander pourquoi. « Tu… Il est temps que tu saches la vérité. Il est temps que tu comprennes pourquoi on a été aussi nomades les années avant d’arriver ici. J’estime que tu es assez vieux pour le savoir et pour prendre tes propres décisions. Ton père travaille pour la mafia, bambino. On a souvent déménagé parce qu’à chaque fois, on courait le risque de se faire prendre et de se faire tuer, surtout. » Je savais que papa était dans la mafia, je savais aussi que c’était pour ça qu’on déménageait, je disais juste rien, pour garder les apparences et faire en sorte que mes parents se soucient pas de ça en plus de tous les autres problèmes. « Dis-moi ce qu’il faut faire pour qu’ils arrêtent. » Elle relève la tête vers moi et prend un tout autre air, du genre offusqué. « Quoi ? J’ai mal entendu. » Elle croise les bras et je soupire. J’croise les bras à mon tour, prenant mes aises dans ma chaise. « Mamma, tu l’as dit toi-même, ils vont nous tuer si on bouge pas, et je veux pas bouger, je sais que tu veux pas non plus parce que t’as enfin la chance d’avoir une vie normale et des amis. » Elle décroise enfin les bras et s’assied en face de moi, me prenant les mains. « Bambino, tu sais que je t’aime de tout mon cœur, mais je ne peux pas te laisser régler les problèmes de ton père. » Au contraire, si elle m’aimait vraiment, elle me laisserait faire ce que j’ai à faire pour toutes ces mascarades s’arrêtent. Les valeurs familiales sont sacrées chez les Italiens et c’est en aucun cas quelque chose sur lequel on crache tout simplement. La porte d’entrée s’ouvre, c’est mon père, je reconnais sa manière de marcher. Il vient nous rejoindre dans la cuisine et voit à mon expression qu’il doit dire quelque chose pour tenter d’expliquer la situation mieux que Mamma. « Levi… » J’ai plus faim, d’un coup. Les soucis de mes parents viennent de bouffer le peu d’appétit qu’il me restait. « Ta mère a raison. » Oh, donc il nous entendait de là où il était, à moins qu’il soit rentré en douce et qu’il ait fait semblant de rentrer à l’instant-même. J’ai pas envie d’écouter ce qu’ils ont à me dire. « À partir de demain, je ferais partie de la mafia. » C’est la seule phrase que j’ai dite avant de me casser. Je sais qu’ils veulent pas, mais quand on a pas le choix, on a pas le choix et on fait ce qu’on a à faire sans broncher.
Je comprends pas comment ma mère a pu suivre mon père parmi tout ça. Toutes ces années où ils sont restés ensemble alors que mon père était trempé dans des affaires pas nettes du tout. Je comprends tout simplement pas le concept de suivre une personne à travers tout ça si on peut rien en retirer, c’est complètement débile quand même. Après, je repense au fait que ma mère m’ait toujours dit qu’elle aimait mon père plus que tout au monde, ainsi qu’Alec et moi, et que quoi qu’il arrive, leurs vœux de mariage étaient encrés en elle et qu’elle s’était promis de toujours faire les efforts nécessaires pour préserver son mariage. Ça a fonctionné, la preuve : ça fait bientôt trente ans qu’ils sont ensemble. Ils se sont rencontrés au lycée, comme Sio et moi, mais les circonstances ont commencé à changer après le mariage. Ma mère s’est retrouvée avec un mari légèrement mafioso, jusqu’à temps qu’elle décide de faire sa part et de contribuer à s’enfoncer avec lui. Erreur de jeunesse probablement. Puis j’suis arrivé, ils ont arrêté un temps et quand ils étaient rendus trop pauvres pour payer le loyer du studio dans lequel on vivait quand j’étais bébé, ils ont recommencé. Enfin, mon père. Ma mère est restée à la maison, attendant tous les jours que mon père rentre, attendant constamment un coup de fil qui lui dirait qu’il est mort d’une balle en plein cœur. D’un coup, j’me demande pourquoi Siobhàn aurait à subir tout ça, et pourquoi elle me suivrait. Je l’aime, c’est vrai, je l’aime plus que tout ce qui existe sur cette terre et je me ferais arracher le cœur pour lui donner si c’était possible de le faire sans mourir, mais je doute de sa volonté à exercer les tâches ménagères de la mafia et devoir se cacher de tout le monde et se faire rayer de la liste d’endroits à visiter parce qu’un deal a mal tourné à un tel ou un tel endroit. Quand je pense à tout ça, je vois le visage de la femme de ma vie, je vois le visage de la brunette avec qui je partage un appartement qu’éventuellement, je demanderais en mariage et lui ferait des enfants, je m’imagine ce que serait notre vie ensemble, si on vivrait ici ou ailleurs, combien d’enfants on aurait… jusqu’au moment où la réalité me frappe et me fait réaliser que je suis entrain de m’éloigner d’elle parce que je peux pas lui la vérité. Je peux pas lui dire que je risque ma vie tous les jours – et la sienne, par-dessus tout – parce que mes parents se font poursuivre et qu’il y a aucun moyen de sortir des affaires de la mafia sauf en repayant sa dette. Mes parents en ont tellement fait que parfois j’ai l’impression qu’Alec devrait me filer un coup de main pour qu’on s’en sorte une bonne fois pour toutes. Après je réalise qu’Alec a 15 ans et que je voudrais jamais qu’il sache pourquoi on déménageait, pourquoi on est ici depuis plus longtemps et surtout pourquoi mes parents sont constamment sur la défensive depuis que j’ai fait le deal avec le Parrain. Quand on était plus jeunes, vu qu’Alec avait pas encore vraiment conscience des changements, il posait pas de questions, mais ici… Peut-être que cette ville a quelque chose de spécial, mais j’en doute. Soit, je fais ce que j’ai à faire sans broncher, je tiens pas particulièrement à organiser l’enterrement de ma famille de si tôt, j’y tiens trop et ça me tuerait plus que je décide de le montrer d’en perdre un seul membre. Déjà, la famille en Italie est lointaine, aucune envie de me présenter en Europe, connaissant personne et ayant l’air complètement perdu. Question de dignité, quand même. Depuis mon enrôlement, je rentre moins souvent, j’esquive les conversations importantes et je me cache derrière ce masque que je me suis instauré pour pas que Siobhàn décèle mes mensonges et qu’elle sache que je lui cache quelque chose de grave. J’peux voir dans ses yeux qu’elle le sait, mais qu’elle connaît pas les détails et que ça la tue. On s’éloigne, elle m’en veut, mais y’a rien que je puisse faire pour améliorer la situation sauf espérer qu’elle comprenne un jour que j’faisais ça pour qu’on puisse être heureux et vivre la vie qui nous a toujours été destinée. Je sais pas encore combien de temps j’peux garder les apparences, elle va finir par tout découvrir et ça va me péter au visage. Elle va sûrement rompre et je la comprendrais parfaitement, bien que c’est loin d’être c’que j’veux vraiment. J’aime Driscoll, j’donnerais sans hésiter ma vie pour elle, et quand on y pense, c’est littéralement ça que j’suis entrain de faire, pas vrai ?
« On est officiellement divorcés, tu crois pas que c’est une raison de célébrer ? » Que je lui dis, la regardant droit dans les yeux, me remémorant que je lui ai fait l’amour pour la dernière fois hier soir. On a passé la nuit à froisser les draps qu’on partageait autrefois ensemble, qu’on a partagé pendant 13 longues années… Je me suis jamais vu avec quelqu’un d’autre qu’elle pour finir ma vie, avoir des gosses et m’établir une firme un jour, mais faut croire que toutes les conneries qu’on a pu faire de notre côté sont venues nous rattraper pour nous foutre une race dans la gueule. Je sais pas ce qui nous a mené là…. Ah, oui, je sais. Les disputes, les erreurs, l’éloignement, le voyagement, les autres et finalement : notre manque d’intimité. Quand on se retrouvait, on se retrouvait pas complètement parce qu’on arrivait même pas à être dans la même pièce plus que 30 minutes sans devoir faire un commentaire désobligeant à l’autre. On se parlait plus autant et au lieu d’affronter tout ça, on le cachait derrière les piles de boulot qu’on accumulait et qu’on ramenait exprès à la maison pour pas devoir se faire face et prendre conscience qu’on était entrain de se perdre de vue. Damn, si j’avais pu lui faire comprendre que jamais mon intention avait été de la blesser, ou de lui faire croire qu’elle avait moins d’importance à mes yeux juste à cause de mon horaire chargé. Et pourtant… les larmes dans ses yeux après que le divorce ait été prononcé m’ont fait réaliser que c’était sûrement la plus grosse erreur que j’aie faite de ma vie, d’accepter – après tout ce temps – de me séparer de la seule fille avec qui j’aie jamais partagé quoi que ce soit. De toute façon, il est trop tard maintenant. Trop tard pour que j’efface ma signature et que je demande à Siobhàn Delmonte – nouvellement redevenue Driscoll – de me donner une dernière chance, de lui dire que je ferais tout pour que ça s’arrange et que malgré tout, je veux pas qu’on arrête d’essayer parce que même si elle le voit pas en ce moment, c’est elle… C’est elle avec qui je veux tout faire, avec qui je veux prendre les gros risques, pour qui je veux faire des sacrifices. « Je blaguais, je tentais juste de détendre un peu l’atmosphère… Sois pas triste Siobhàn, tu trouveras mieux que moi éventuellement, j’en suis sûr. » Je m’approche d’elle, tentant d’envahir encore un peu son espace avant qu’elle impose une distance entre nous. « Plus dur à dire qu’à faire. » Qu’elle me dit, essuyant une larme coulant sur sa joue. Elle a l’air fatiguée, exténuée de tout ça. Notre déménagement mutuel se fera bientôt, la maison est en vente et on a des acheteurs potentiels. Je vais me diriger vers d’autres villes, sûrement pour tenter d’oublier tout ça et je crois qu’elle va rester ici… Ça nous fera des vacances de l’autre et on pourra enfin avoir la chance de tourner la page. Je la prends dans mes bras, m’enivrant de son parfum à la vanille et la serrant le plus fort et longtemps possible. Je dépose un baiser sur la commissure de ses lèvres, puis je l’embrasse tendrement avant de défaire mon étreinte et de lui faire signe que je dois partir. J’ai déjà booké mon billet et j’dois aller finir de faire mes bagages. Mon intérieur m’a brûlé et j’ai senti mes entrailles défaillir et me faire comprendre qu’ils nécessitaient la présence d’un parti féminin, un parti féminin spécifique. La frustration, la peine, l’anxiété sont trois mots bien distincts qui n’arrivent pas à la cheville de la compréhension de ce que je ressens vraiment. Je sais pas où mes voyages vont me mener, tout c’que j’sais, c’est que je vais revenir bientôt et que… que je veux parvenir à être passé à autre chose d’ici là.
Moi qui croyais que les relations étaient faciles parce que j’en ai jamais vraiment eu, j’me suis clairement trompé. Allie est une fille géniale dans son genre… Explosive, canon, joviale, party animal. Exactement le genre de fille que ma mère déteste parce qu’elle dit que ce genre de femmes vont jamais arriver à rien dans la vie. À date, je crois qu’Allie se débrouille pas mal, elle étudie – je sais plus où – et fait… bon je sais plus où elle travaille, mais j’crois qu’elle a encore des ambitions. « Levi, y’a de la pizza d’hier soir dans le frigo si t’as faim ! » Il est 10h AM et normalement – enfin, de ce que j’ai pu entendre dire sur les gens normaux – on déjeune à cette heure. « Merci, mais non merci, je passe. J’vais me chercher à déjeuner ailleurs. » Elle hausse les épaules et retourne dans sa chambre, sûrement en recherche des vêtements qu’elle va porter aujourd’hui. J’aime bien Allie, je crois. Je pense qu’on fait un beau couple, c’est ce que toutes ses amies semblent dire, et elles l’envient parce qu’elle sort avec un avocat dans mon genre. Je vois pas de quoi il y a à se vanter, j’suis pas extraordinaire. Allie me rappelle tous les jours qu’elle m’aime et qu’elle pourrait jamais vivre sans moi. J’crois surtout que c’est le confort que je lui offre quand elle vient chez moi dont elle pourrait pas se passer. Je me gêne pas pour lui faire comprendre ce que je pense quand elle va trop loin, et elle se rétracte, s’excuse et on passe à autre chose. On se dispute pas, on baise et on parle de sujets intéressants, du genre : où est-ce qu’on se présente la prochaine fois ensemble et habillés comment. Ou si je vais pouvoir l’accompagner au club avec ses potes, sinon… Je tente d’oublier le reste des sujets, parce que ça concerne mon passé et que j’aime pas en parler à n’importe qui. Quoi qu’à ce stade, je devrais peut-être la considérer sérieusement et non pas comme « n’importe qui », mais je vois pas le but de pousser une relation qui dure depuis 3 mois à plus loin que ce qu’elle est en ce moment. C’est déjà bon que je réussisse à avancer légèrement, mettant encore un pied devant l’autre sans me castagner la gueule n’importe où. Peut-être que ça va m’avancer à quelque chose de penser que parce que j’suis loin de mon ancienne vie, j’vais réussir à tout oublier. [...] Cinq mois, cinq mois que j’endure ça, j’en ai marre et de toute façon, j’ai plus envie de me la jouer simple. « Écoute Allie, j’crois pas que ça va fonctionner nous deux. Tu parles sans arrêt d’emménager ici alors qu’on a même pas passé le cap des un an et que je connais toujours pas tes parents, ou tes vrais amis – si t’en as vraiment – si ça se trouve, je vais sûrement jamais les voir et… j’ai plus les mêmes sentiments pour toi qu’avant. » Comment dire à une femme qu’on la largue en douceur. Elle veut que les choses changent et évoluent entre nous, mais j’ai du mal à lui faire confiance quand elle rentre à 6h de matin en me disant qu’elle s’est tout simplement endormie chez une de ses amies et qu’elle sent l’alcool et le weed à plein nez. J’veux pas de quelque chose qui va me nuire plus qu’autre chose et à force, j’pense sérieusement à changer de nouveau d’environnement. Ça fait longtemps que j’ai pas vu mes parents et j’aimerais bien voir ce que ça fait de revenir m’installer dans la ville dans laquelle j’ai pu établir de vrais souvenirs…
living young and wild and free
t'arrives d'où : du canada, là où il y a 25 cm de neige parterre en ce moment. ❉ pourquoi thub : j'y passe souvent, mais j'ai jamais d'idées de personnage, maintenant que ça m'a frappé, j'm'y suis inscrite. ❉ des avis : j'ai toujours respecté le style et les designs du fo, parce qu'ils sont classes ! ❉ des questions : quand est-ce qu'on baise ? ❉ règlement lu : yep ! ❉ dernier mot : faites gaffe à... non, je sais pas en fait. ❉
Lalala, tout d'abord, j'ai 19 ans, je suis Canadienne et mes passions ? Ça diffère, je dirais pas que le rp en est une, mais c'est un très bon passe-temps qui fait partie de ma vie depuis presque 5 ans quand j'y pense. Sinon, mes passions en général dépendent de mes humeurs, donc je saurais pas dire en gros. J'ai pas grand-chose à dire sinon que j'suis contente de m'être enfin inscrite et que j'espère que l'aventure va durer et que je vais me faire des nouveaux potes :D *sinon je vous égorge tous avec le poignard que je traîne dans ma poche 24/7* Breffation, je vais arrêter mon blabla inutile, si vous voulez apprendre à me connaître, faut m'harceler en mp et me rejoindre sur la box quand je m'y pointe
Dernière édition par Levi Delmonte le Mar 13 Mar - 5:56, édité 18 fois
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 7:14
AHAH ! XD La neige, putain, on y a eu droit, ça c'est clair ! Mais ... C'est pire. En Abitibi (heureusement j'y suis pas, y'a que ma famille et la plupart des mes potes XD) y'avait plus d'un pied de neige XD
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 9:32
Bienvene parmi nous. Les Italiens c'est le biiiiiiiiiiien. Mais sache que menacer les membres avec des armes blanche est défendu ! Trêve de connerie, si tu as des question, n'hésite pas.
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 14:04
Moi je suis d'accord, c'est trop pas juste que vous ayez de la neige et pas nous. Vous voulez pas nous en envoyer par la poste ? Keane dans la citation. J'aime beaucoup le prénom. Et quand j'ai lu Verone, ça m'a fait pensé à Roméo et Juliette. Quand est-ce qu'on baise ? Et bah ya réunion hebdomadaire sexuelle tous les samedis à 2h, pourquoi ? Ça t'intéresse ? Tout le monde peut venir, faut juste ramener un préservatif. (Non je suis pas dérangée de la tête, PAS DU TOUT ) Moi je veux bien être ton pote si tu le veux bien. Sauf que je suis allergique au métal des poignards, donc tu vas éviter de pointer ça sous mon nez, OK ? Ah et sinon Matthew Bomer il est trop bandant. Je le jouais avant. :celestine: (Oui je sais c'est ma vie mais ma vie elle est trop cool alors je la raconte si je veux ) Et puis bah comme dit Leslie ton personnage a l'air trop cool. Tout ce blabla pour conclure: bienvenue & bon courage pour ta fiche.
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 14:31
PUTAIN C'EST CHALEUREUX PAR ICI JUSTE COMME J'AIME, je sens sérieusement que j'vais me plaire parmi vous ! Vous manquez pas de putain de beaux avatars quand même y'a du monde baisant c'est encourageant et tout et tout Abbey réserve-moi une place dans un des lits de la partouze, tu me verras y arriver dans pas longtemps, sinon t'inquiète, je vais pas te pointer mon poignard sous le nez hehe, je suis pas un psychopathe non plus ! Sinon, tu m'fais bien rire avec ton roman, mais merci de m'accueillir si ardemment j'ai hâte de finir ma fiche pour me faufiler dans vos vies sans crier garde !
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 14:46
OUI ON EST CHALEUREUX, ON EST TOUS EN CHALEUR. Haha, oui oui on est baisant. Tu comptes nous faire un par un ou bien ? J'espère que t'es en forme si c'est le cas. D'accord si tu veux, mais pas besoin de lit tu sais. Faut que j'arrête, Raphou va me taper si je le trompe. Bon ça va, ça me rassure alors. Je peux te faire un petit bisou alors. Mais le plaisir est pour moi voyons.
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 16:14
Cyn, quand tu vois Xuan, tu sais qu'ici le flood c'est presque obligatoire. SUR CE JE RETOURNE BOSSER, PUTAIN. ARRÊTEZ DE ME DISTRAIRE AVEC VOTRE NEEEEEEEEIGE !
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Sam 14 Jan - 23:51
J'ai comme un goût d'un certain prof de philo dans la bouche Merde, dit comme ça, ça peut paraître hyper cochon Et moi, j'suis clairement pas une cochonne, j'suis pas comme Abbey D'ailleurs, si tu passes par là -et je sais que tu vas passer- ON S'EMBOITE QUAND, JE T'ATTENDS MOI! (quoique, j'suis malade, là)
BOOOON, sinon moi je te dis que tu as fais un super trop bon choix d'avatar, tout le monde va te sauter dessus et je vais encore être jaloux -mais j'me soigne, promis-! Toi et moi, on peut s'entendre bien, à condition que tu ne touches ni à Graziella, ni à Abbey, ni à personne en fait Je m'égare BIENVENUUUUE
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Dim 15 Jan - 18:43
OUI MON NATHOUNET AVEC BOMER. J'ai mis trois heures à comprendre ce que tu voulais dire. JE SUIS PAS UNE COCHONNE. C'est toi oui, maintenant je sais ce que tu fais pendant les récréations. Bah oui bien sûr que je passe, je passe partout. (admire le jeu de mot ) Bah on s'emboite quand on aura assez de boites pour ça, tu crois pas non ? Oui je dis de la merde, mais je le vaux bien.
Sujet: Re: LEVI ♣ losing control is the best option you'll ever have. {done} Lun 16 Jan - 2:36
DAMN, vous arrêtez jamais, mais j'adore l'ambiance que vous instaurez ! Ça sent le sexe et les conneries :loni2: :abbey: Hehe, je fais ma fiche au plus vite