SUISSE, il y a 3 ans.
«Fils, aujourd'hui jour de ton 18ème anniversaire, tu vas rentrer dans le monde des affaires !» Mon père disait cela avec un tel entrain que cela sonnait faux. Léguer son empire à son jeune et talentueux fils, c'était à ses dires, ce qu'il pourrait faire de mieux pour moi. Apparemment, dès ma plus tendre enfance, Monsieur Christopher Gautier, patron de la célèbre banque suisse Gautier et cie avait déjà tracé dans sa tête le cours de mon existence. Personne ne m'avait jamais rien demandé, personne ne m'avait jamais laissé le choix. Tout dans ma vie, jusqu'à mes 18 ans avait été dicté par mon paternel: le maître de ma vie. J'avais souvent l'impression d'être une petite marionnette avec laquelle on peut faire ce que l'on veut. Pratiquement dès l'instant où j'ai su marcher, il a été décidé que je ferai du football. Je n'ai jamais vraiment aimé ça, mais on m'a très vite fait comprendre que je ne pourrais jamais être aimé par mon père si je n'étais pas un minimum doué dans ce sport débile où l'on court derrière un ballon. Bref, j'ai fait du football, des arts martiaux, des cours de langues et j'ai réalisé mon cursus scolaire en science économique. Vous savez de quoi je rêvais ? D'être artiste peintre, ou bien médecin, ou bien même les deux. Au lieu de ça, après 18 ans d'esclavage, le rêve de mon père se réalisait enfin: j'étais introduit dans sa banque. Je me mettrai à travailler et je deviendrai aussi riche que lui. Seulement ce jour-là, le jour de mes 18 ans, fut le jour où tout avait basculé: pour le meilleur et pour le pire.
À 9 heures tapantes, mon père et moi étions entré par la porte de service. Voir Christopher serrer les mains, marmonner quelques blagues de mauvais goûts et dragoter la secretaire me dégoûtait. Bien sûr, je ne le montrai pas, je n'ai jamais montrer quoi que ce soit de mes sentiments à mon père. Je crois qu'au fond de moi j'ai toujours eu peur de le décevoir, et en plus à cette époque là, je l'aimais encore. Mon père m'a confié à son associé, Dave; un homme plutôt ignoble qui n'avait pas l'air de voir d'un très bon oeil mon arrivée dans la banque. Dave me confia quelques tâches que je réalisai tranquillement, en réalisant doucement que c'était à présent ce qui m'attendait: poser mon cul sur une chaise et faire tout ce que je n'aimais pas.
À 11 heures, un cafarnaum se fit entendre. Avant même que je puisse me lever pour voir ce qui se passait, une bonne douzaine d'homme cagoulés et armés jusqu'au dent fit irruption dans les bureaux. Ils cherchaient mon père et ils l'ont trouvé. Il est mort.
En fait, Christopher Gautier et Dave Marshall étaient impliqué dans une magouille de blanchissement d'argent avec une bande de criminel italien. Ah, la sale histoire. Dans sa cupidité, mon père avait décidé de garder tous les bénéfices pour lui. Il avait été très intelligent, jusqu'au moment où il avait laissé échapper une information à son associé qui avait vite compris qu'il s'était fait rouler. La réaction du gang italien ne s'était pas fait attendre.



J'étais l'unique héritier de la fortune de mon père, de sa banque, de tout. J'étais la nouvelle cible à présent. Je devais choisir entre céder et donner l'argent ou fuir. J'ai choisi la deuxième solution. Je l'ai fait pour moi, mais aussi pour ma mère. Ma mère, cette petite femme fragile, mais très amoureuse de son fils. Elle m'aimait, j'en suis persuadé. Contrairement à son mari, elle voyait en moi ce que j'étais réellement. Elle ne m'a jamais obligé à rien. Je pense qu'elle savait que j'aurai une belle vie si je m'échappais, mais pour que ça marche, elle ne devait rien savoir. C'est ainsi que j'ai pris un globe et que j'ai décidé de laisser le sort décider de ma destination. Le sort tomba sur Arrowsic: petite ville paumée au fin fond de nul part. Parfait pour quelqu'un qui ne souhaite pas être retrouvé.
Je me suis installé dans cette charmante ville, j'ai commencé les études de médecine dont j'ai toujours rêvé et je suis aujourd'hui interne à l'hôpital. J'ai aussi eu la possibilité de réaliser mon deuxième rêve: peindre. J'ai mon petit atelier dans la chambre d'amis et j'y passe tous mes week-ends. Personne ne sait à propos de mon ancienne vie. Je me suis inventé un passé bidon, je mens tous les jours. J'aurai pu changé de nom, pour mieux me dissimuler, mais en fait mon identité, c'est tout ce qui me reste...

Je m'appelle Lili et j'ai 18 ans. Je suis suisse (ce qui explique les origines de mon personnage). J'adore écrire et dessiner, je suis très imaginative et j'aime beaucoup inventer des histoires. Je suis actuellement en dernière année de collège (=lycée) en option artistique Je connais THUB depuis très longtemps maintenant, après si j'ai déjà été membre ou non, mystère mystère Bref, sachez que j'aime beaucoup rp, j'ai souvent plein d'idées et je suis plutôt rapide pour répondre !