« Casse-toi, fillette. »
♦ parc pour pseudo wesh wesh. - ARROWSIC.

Pourquoi il était là déjà ?

Pour lire, sans doute. La peur de se faire mordre de nouveau par un serpent peut-être ? A force de se balader dans la forêt et alentour de sa petite maison, l'écrivain avait sans doute appris par coeur chaque petit coin et recoins. Sans doute Arrowsic avait encore pas mal de choses en poche pour le surprendre, mais après le serpent qui le mord, Imran avait tendance à se balader dans la forêt, une batte de baseball, prêt à balancer le serpent aussi loin que possible. Et faire un home run pour le fun. Livre sur la philosophie et les études de la perspective de la renaissance en poche, l'ancien écrivain s'était dit qu'il irait dans un lieu plus sûr, moins dangereux. Et soudain le parc lui parut une bonne initiative. Mais d'abord, il devait se lever de son fauteuil de psychiatre. C'était un peu un flémard quand il s'agissait de bouger d'un endroit confortable à un autre endroit moins confortable. En même temps cela pouvait rendre n'importe qui flémard. Avoir des fourmis qui vous chatouillent le bas du dos parce que vous avez eu cette bonne idée de vous adosser à un arbre, n'était surement pas un argument qui vous aidera à bouger de votre moelleux fauteuil.

En même temps bouger c'était toujours mieux que de fixer un mur qui mériterait qu'on lui change son papier-peint. Imran ne savait pas qui avait ce cabinet et qui en était en charge, mais Ethan et lui devrait redonner une touche plus masculine à tout ça. Peut-être rajouter une ou deux têtes de sanglier pour faire peur aux clients, ça peut être cool. Il termina son repas, qu'il avait acheté avant de venir. Une salade. En soulevant le couvercle transparent et en sortant les couvercles en plastique il avait largement l'impression d'être une de ses femmes au régime. Il pensa d'ailleurs à Priya, peut-être qu'il devrait lui conseiller d'en manger plus souvent afin d'éliminer la graisse en surplus qu'elle a. Enfin, ce n'est qu'une suggestion. Enfin bref, il jeta la boite vidé et regretta de ne pas être rentré pour manger un plat que Tonia lu aurait laissé. C'était toujours un délice de manger un vrai repas, même quand c'est parfois de simples macaronis au fromage.

Il prit sa veste, c'est un homme qui est du genre sur son trente et un même quand il est chez lui et sa paire de lunette de soleil. Il n'y avait pas de séance avant deux bonnes heures. Il avait donc du temps, alors essayons cette folle idée d'aller au parc. Qui sait, il allait peut-être croiser une belle jeune femme à torturer ? A peine mit-il le pied dehors que quelque chose le frappa. Il faisait beau. Il préférait tellement la pluie et les nuages que cela le mit de mauvaise humeur. Vous avez déjà vu quelqu'un qui fait une triste tête alors que le soleil brille ? Non ? Alors, venait voir Imran. Il suffit qu'il fasse un peu trop beau et le voilà qui se met à bouder. Un vrai enfant parfois. Il se balade un moment, le parc n'était pas loin du cabinet. En même temps à Arrowsic on se rend vite compte que tout est très près et qu'on n'a pas besoin de prendre le bus pour aller d'un coin à un autre. Sauf si on veut aller à l'autre bout. Livre en main, il marcha d'un pas rapide pour arriver à l'entrée du parc. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise quand il entendit ses rires, ses mots et cette sensation horrible de joie de vivre lorsqu'il entra dans le parc.

Lui, il voulait juste un coin tranquille ou bouquiner, mais visiblement il pouvait repasser plus tard, vu les jeunes qui étaient là. C'était leurs repères, c'est ça ? Il laissa promenait son regard un instant, il ne vit pas beaucoup d'adulte et lui du haut de ses 33 ans, bientôt 34, il avait l'impression de faire légèrement tâche. Tant pis, il n'avait qu'à retourner se cacher dans un coin plus calme, plus silencieux comme un paria. Il coinça son livre sous son bras le temps de sortir son paquet de cigarette bientôt vide et son briquet. Il traversa alors le parc d'un pas rapide, la tête haute cependant. Il n'avait pas de temps à perdre. Il alluma sa cigarette et balança le paquet dans une poubelle tout en continuant ça marche. Le paquet percuta la poubelle pour se retrouvait à côté de celle-ci. Que voulez-vous, ce n'est pas un génie du basket lui. Il ne fit même pas attention à ça et continua son chemin quand une demoiselle le percuta.

« - Tu veux peut-être que je t'emmène chez l'ophtalmo, fillette? » dit-il en baissant légèrement ses lunettes et d'une voix terriblement grave. Il n'était pas du genre gentil en même temps. Qui aurait cru qu'une étudiante pouvait percuter quelqu'un de manière tel qu'il manque de peu de faire tomber sa cigarette par terre. Il remit juste ses lunettes en place et continua sa marche quand il sentit que quelque chose agripper sa veste.

Oh, il n’aime pas ça. Qu’on l’arrête subitement et surtout en l’attrapant par un bout de vêtement. C’était comme si on violer son espace vitale ou quelque chose dans le genre. Il serait capable de la forcer à aller laver sa veste sous prétexte qu’elle l’a touché.

« - J’n’ai pas d’argent pour t’acheter une sucette, va voir ailleurs. » dit-il en envoyant un petit sourire narquois qui disparus aussitôt.

Aujourd'hui je venais de prendre un journée de congé. Je préféré entièrement prendre des jour de repos et aller bosser à l'extérieure plutôt que de rester enfermé entre quatre murs derrière un bureau ou tout était d'une monotonie extrême. Je préféré amplement prendre des jours de congé et aller bosser à l'extérieure, à l'aire frais. En plus de ça, j'avais beaucoup plus d'inspiration pour écrire mes articles lorsque je n'étais pas enfermé dans un bureau qui me donner plus la chère de poule qu'autre chose, même si j'avais essayer de le décoré avec un minimum de gout, rien n'y faisait.

J'avais entendu dire qu'aujourd'hui serait un jour accompagné de soleil, c'est pourquoi j'avais pris explicitement se jour là. Je me muni alors d'un petit short en jean suivi d'un petit haut assez léger, le tout accompagné d'une paire de converse qui me servirait lorsqu'il j'irais courir un peu en fin de journée. Je pris mon sac en y attrapant mes lunettes de soleil, mon i-pod ainsi que mes clé et je sortie de mon chez moi. Je ne m'étais pas trompé et vis qu'il faisait vraiment beau. Un beau ciel bleu accompagner se sublime soleil, le tout pour une journée qui s'annoncer plutôt très bien. Je pris donc la direction du parc.

Une fois arrivais, je m'aperçus qu'il y avait beaucoup de personne et que tout ici respirait la joie de vivre, se qui me fis plutôt sourire. J'avançai doucement vers un coin tranquille avec mon i-pod dans les oreilles. J'écoutai une chanson que j'aimais beaucoup d'un groupe que j'aimais encore plus. Malheureusement ils ne sont pas assez connu se qui est bien dommage. C'est pourquoi, des que je le peu, je leur fait un peu de pub. Ils méritent amplement d'être reconnu, le musique et leur message est juste parfait.

Je marchais donc doucement lorsque d'un coup je sentis une personne contre moi. Nous venions de nous percuter. Je ne pourrai pas dire qui avait percuter qui, mais de toute façon cela n'avait pas grande importance. Une petite excuse et tout rentrerai dans l'ordre. Nos chemins se sépareront de nouveau et nous ferions comme si rien ne s'était passé. Du moins c'est se que je pensais. « Tu veux peut-être que je t'emmène chez l'ophtalmo, fillette? » Non mais pour qui il se prend lui ? Premièrement, d'où il me parle de la sorte ? Et en plus fillette ça veux dire quoi ? Habituellement je suis plutôt calme, mais il ne faut pas exagerer non plus. Je veux bien que les jeunes nous devons le respect aux personnes plus âgés -et cette homme et certainement plus âgé que moi- mais eux aussi nous doivent le respect, et là, il ne m'a pas respecter loin de là. Je le vis ensuite faire une tentative pour partir comme si de rien y étais, mais je lui attrapa sa verste afin qu'il ne puisse pas aller plus loin et qu'il soit obligé de me faire face. « J’n’ai pas d’argent pour t’acheter une sucette, va voir ailleurs. »

Sincèrement, je crois que j'aurai étais un mec je lui aurai mis mon poing dans sa petite face pour qu'il arrête avec son air que je ne supporte pas. Pourtant dieu sait que je ne suis pas du genre à m'énerver si tôt, mais là il dépasse complètement les bornes le bonhomme. « Non mais ça va oui ? Je peux savoir pour qui vous vous prenez ? Je ne suis pas une gamine a qui vous pouvez parler comme bon vous semble. Je suis une personne et j'ai le droit à un minimum de respect.. » Tout en lui disant ça, je le regardais droit dans les yeux. Se n'est pas parce que c'est un homme plus âgé, mais surtout bien plus grand que moi qu'il me fait peur, non mais oh, pour qui se prend t-il ? Je vis qu'il n'avais qu'une envie c'était de partir, mais je n'étais pas décidé à le laisser partir comme ça. « Et je n'ai pas fini, donc on reste ici. D'abord, au lieu de me parler comme si j'avais douze ans, on regarde à qui on a à faire. Vous croyez sincèrement que vous avez tout les droits parce que vous êtes vous ? Ici vous n'êtes rien, pas plus que moi je suis rien. On est sur un même pied d'égalité, alors ne me parlais pas comme si j'avais douze ans s'il vous plait. » S'il croit qu'il a fini avec moi, il se trompe le petit -ou plutôt grand- !

« Casse-toi, fillette. »
♦ parc - ARROWSIC.

C'était surement une adolescente.

Oui, avec sa petite taille, sa petite bouille de petites gamines mignonnes et sa tenue. Elle n'avait rien d'une femme au sens propre du terme, rien de mature ne dégageait de cette fille et vu la situation le mot « fillette » fut le surnom le plus adapté pour cette personne. Personne qui, se permettait d'arrêter Imran sous prétexte qu'elle méritait un peu de respect. Il retira ses lunettes de soleil qu'il garda en main, tout en tirant sur sa cigarette regardant la jeune demoiselle. Il hésita un moment à lui souffler dessus, en signe de protestation. Mais c'était assez gamin il fallait le dire et Imran n'avait pas de temps à perdre. Et quand Imran n'a pas de temps à perdre, il a tendance à faire les choses d'une manière radicale.

« Non mais ça va oui ? Je peux savoir pour qui vous vous prenez ? Je ne suis pas une gamine a qui vous pouvez parler comme bon vous semble. Je suis une personne et j'ai le droit à un minimum de respect.. »

Du respect ? Elle voulait du respect ? Elle n'avait qu'à s'excuser, après tout elle l'avait percuté - du point de vue de l'ancien écrivain - il méritait donc un « pardon, je ne vous avez pas vu. » mais visiblement la demoiselle préférait faire les choses autrement. Les femmes alors, jamais dans la simplicité, toujours dans le compliquer. Toujours à croire que le monde entier est coupable pour leurs bêtises. Il ne l'a quitta pas du regard, il n'était pas du genre à éviter une confrontation visuelle, puisque la plupart du temps c'était celui qui le regardait qui lâchait prise. Imran avait tendance à avoir un regard assez effrayant, comme si avec une seconde les yeux dans les yeux il pouvait lire en vous avec facilité et cela pouvait être des plus frustrant. Il ne rajouta rien, sachant qu'elle n'en avait pas finiet qu'il n'avait rien à justifier. Il pensait donc continuer son chemin, mais non. Lui qui aimait pousser les gens à bout, il était servi. Même s'il n'avait rien fait.

« Et je n'ai pas fini, donc on reste ici. D'abord, au lieu de me parler comme si j'avais douze ans, on regarde à qui on a à faire. Vous croyez sincèrement que vous avez tout les droits parce que vous êtes vous ? Ici vous n'êtes rien, pas plus que moi je suis rien. On est sur un même pied d'égalité, alors ne me parlais pas comme si j'avais douze ans s'il vous plait. »

On regarde à qui on a à faire ? Il la regarda de haut en bas à ce moment-là. En partant de ses converses, remontant jusqu'à son petit short pour revenir à ses yeux. Il avait bien à faire à une petite gamine. Elle avait le mérite d'ajouter au moins 's'il vous plait' à la fin. Mais là encore, elle avait juste l'air légèrement con. De quoi elle parlait ?

« - La ferme. » finit-il par dire en espérant qu'elle allait vraiment fermer son petit clapet de gamine. « - Je crois que tu as mal compris la situation. Mais je vais faire simple puisque visiblement tu n'es encore qu'une enfant. Alors tu vois toi, percuter, moi. Compris, fillette ? Maintenant, tu as deux options : soit tu décides de prouver que tu es plus mature que ça et tu t'excuses, comme toute personne normale. Soit tu te la ferme et tu passes ton chemin. Mais ton petit baratin, ça ne sert à rien.»

Oui, Imran n'avait pas de temps à perdre et surtout pas pour parler de respect, d'égalité ou de quoi que ce soit d'autre. Il tira de nouveau sur sa cigarette, prêt à partir de nouveau, mais étrangement une partie de lui trouver la situation amusante. Pour une fois qu'il n'était coupable de rien, qu'il n'avait frappé personne où qu'il n'avait rien dit d'insultant. Ce n'est pas comme si le fait de l'appeler fillette était insultante, puisqu'il fallait être réaliste, d'apparence elle avait tout d'une fillette. Et de plus, il ne la connaissait pas, alors il ne pouvait pas deviner son nom. Et surtout, qu'elle ne parle pas de gentleman ou d'autre machin dans le genre. Imran marché peut-être vite, mais il savait esquiver les personnes en face de lui.