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 Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]

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MessageSujet: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyMer 25 Avr - 23:35

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Ma main dans la sienne, je le tirais vers mon appartement, alors que le soleil déclinait, derrière nous. Jamais, depuis notre rupture, un homme n'avait franchit le seuil de mes lieux d'habitations. J'étais toujours chez eux. Parce que c'était plus facile de partir. Parce qu'ils n'étaient rien d'autre qu'un coup d'un soir, sensé le rendre jaloux. Et l'achever. Depuis que j'étais en ville, depuis l'Espagne en réalité, personne n'était venu à la maison. Jamais. À part ma famille. Et pourtant. Aujourd'hui, je tirais la main de Clyde, derrière moi, pour l'emmener chez moi. Parce que ce sera plus simple pour le détruire. Rapidement, on arrive au pied de l'immeuble. J'ouvre la porte du bas, et pénètre à l'intérieur dans le hall. Je me retourne vers Clyde, et souris. Complètement fausse. J'arrête ma progression en marche arrière et l'attire contre moi. Mes lèvres retrouvent les siennes, alors que mes mains glissent dans ses cheveux. Un nouveau sourire étire mes lèvres. C'est presque trop facile. Beaucoup trop simple. Mon coeur accélère sa cadence et mon estomac se noue. Je rompt notre baiser et soupire. Presque heureuse. Créer une illusion parfaite, jusqu'au bout. Mes doigts glissent sur son visage, ses épaules, avant de reprendre ses mains. Et je l'entraîne, à ma suite. M'arrêtant vers l'ascenseur. Je relève mes yeux vers lui et lui lance un sourire. D'excuse. Pour le mal que je vais lui faire. Parce que je l'aime.

« C'est … pas très rangée .. Mais, je suis arrivée ce matin de Paris, alors ... »

Je hausse les épaules. Aucune importance. Tu ne reviendras plus, après. Les portes s'ouvrant, je me retourne et rentre dans la petite cabine. J'appuie sur le bouton de mon étage. Le troisième. Clyde rentre et les portes se referment. Et il s'élève. Lentement. Je me retourne vers ma proie. Vers celui que j'ai aimé tendrement. Et, comme un loup le ferait, je bondis sur ma victime. Mes dents se resserrent sur son cou, alors que mes lèvres prennent les siennes avec force. Avec violence. Comme un besoin vital. Doucement, je le plaque contre la cabine, derrière lui. Mes mains dessinent chaque recoins de son visage. Savourant ses traits si longtemps oubliés. Un sourire étire mes lèvres. Mais, ma tête se met à tourner, à cause du manque d'air. Alors, je glisse mes mains contre son cou, les descendant lentement sur son torse. Mon coeur bat furieusement dans ma poitrine. Le boum boum boum, assourdissant, se répercute dans mes oreilles. Mes mains continuent leur course, dévalant son être. Mes lèvres se posent sur son oreille. Et je murmure. Plus provocante que jamais.

« J'espère que tu sais ce qu'il va se passer, là-dedans ... »

Le timing est parfait. Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et je bondis. Sortant de cet espace confiné. Je me dirige, rapidement, vers la porte de mon appartement. Mes mains tremblent, et j'ai dû mal à l'ouvrir. Mais j'y arrive. Mon corps se glisse chez moi, et, consciemment, je laisse la porte ouverte. Il sera là. Bientôt. Je m'enfuis dans le salon, enjambant mes affaires. J'entends ma porte claquer. Un sourire sadique étire mes lèvres. La peur se mélange avec cette sensation libératrice. Avec ma rancune. Avec ma douleur. Avec tout ce qu'il y a de plus mauvais en moi. Je ne suis plus cette Bonnie là. Plus celle d'il y a quelques heures, qui pleuraient. Non. Juste celle qui va savourer, qui va jubiler, de le mettre en pièce. De réduire son coeur à néant.
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Dernière édition par Bonnie M-L. Gainsbourg le Jeu 26 Avr - 11:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyMer 25 Avr - 23:55


heartbreaking

«J'espère que tu sais ce qu'il va se passer, là-dedans ... ». Ce sont les quelques mots que Bonnie me chuchote avant de sortir de l'ascenceur pour s'avancer vers sa porte d'entrée. Je reste appuyé contre la paroi de fer, froide, observant son doux postérieur se mouvant jusqu'à la porte. Je me mords la lèvre. Paradoxalement, contrastant avec le froid de la paroi, j'ai terriblement chaud. Fini la Bonnie prude et fragile, manifestement. Aujourd'hui, j'affronte une véritable tigresse. Au bout de quelques secondes, je m'échappe de la cabine et marche vers l'appartement de Bonnie en passant une main dans mes cheveux. Je ferme la porte de son chez-elle derrière moi et me laisse guider par le léger parfum que son passage à laisser. Elle est debout, dos à moi, dans son salon. La lumière qui émane de la fenêtre l'éclaire et c'est une vision splendide qui s'offre à moi. Je m'approche encore et pose mes mains sur ses hanches. Je dépose doucement mes lèvres dans son cou, marquant mon territoire d'une empreinte rougeâtre. Un suçon. Avec violence, je la retourne pour que son ventre se plaque contre mon buste. Là, je capture ses lèvres avec empressement et passion. « J'ai envie de toi, bordel ... ». Mes mains, sur ses hanches, glissent sous son haut pour toucher son ventre, sa chaire. J'ai tellement envie d'elle que mes mains tremblent. Je n'ai aucune patience, strictement aucune si bien que je nous fais tomber sur le sofa de Bonnie, prenant soin néanmoins de ne pas l'encombrer de tout mon poids. Mes mains continuent de redécouvrir son ventre, effleurant timidement sa poitrine. Puis, je n'en peux plus de ce foutu haut alors je lui retire, carrément. Là, je délire. Je passe ma langue sur mes lèvres, avide et gourmand avant de l'embrasser à nouveau, laissant mes lèvres dérivées dans son cou puis au niveau de la naissance de sa poitrine. « Putain... », je laisse échapper, dans un murmur.



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Dernière édition par A. Clyde Eighmore le Jeu 26 Avr - 12:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 12:05

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Ses mains qui se posent sur mes hanches. Mon corps frissonne contre le sien. Ses lèvres glissent dans mon cou, et les miennes s'étirent d'un funeste sourire. Je sens la peau de mon cou, qu'il aspire entre ses lèvres. Mes yeux se ferment et je m'appuie contre lui. Et, violemment, je suis face à lui, ses lèvres sur les miennes. Mes mains capturent son cou. Les siennes se glissent sous mon haut, effleurant ma peau, qui frissonne. Je sens sa peau, contre la mienne, trembler. Et pendant quelques secondes, j'ai peur qu'il ai compris. J'ai peur qu'il sache ce que j'ai en tête. Ce que je vais faire. Je renverse la tête en arrière et garde les yeux clos. Sa phrase me fait chavirer. Ô oui, Clyde. Cause encore un peu plus ta perte. Alors que mes mains se glissent contre lui, encore. Ma voix râpe, dans le silence de mon appartement. Autoritaire.

« Boucle-là. »

Il me renverse. Sur mon sofa. Son corps se presse contre le mien, me faisant rouvrir les yeux. Mon coeur bat vite. Mon ventre se noue. D'anticipation. De peur. Je déteste les sofas. Parce que c'est là que Trenton m'a blessé. Plusieurs fois. Et pourtant je ne bouge pas. Gémissant simplement sous ses caresses. Contre ses mains contre ma peau. Qui me touche, me caresse, me font perdre la tête. Ses lèvres se joignent à ses mains. Et je n'ai plus conscience de rien. Je sais juste que je cherche, moi aussi, à toucher cette peau. Que je me débats avec son haut. Comme cette petite vierge, que j'étais il y quatre ans. Ma voix résonne, encore plus rauque et plus basse qu'avant. Plus menaçante, peut-être. Je sais que Bonnie la tueuse, est là. Elle attend. Cachée dans un coin de mon être, elle attend. Le bon moment pour sortir. Le bon moment pour l'achever. Pour le détruire.

« Bordel, Clyde ... »

Prenant une vive impulsion, j'inverse la situation. Je me retrouve sur lui. Lui sous moi. Et je le domine. Dans ma tête, un sourire vainqueur étire mes lèvres. Un peu comme le chat d'Alice aux pays des Merveilles. Un peu comme ce sourire, qui disparaît dans l'obscurité. Ma bouche ne perd pas un instant, pour trouver ses lèvres, et dériver vers son cou. Que je mordille. Que je marque. Mon corps tout entier n'est qu'un brasier ardent, qui, malgré ce qui va se passer après, le désire. Corps et âme. Je réussis à enlever son vêtement et mes lèvres s'éloignent de lui. Je me redresse, le surplombant, de ma petite taille. Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi grande. Aussi puissante. Aussi meurtrière. Je ne le touche plus, le regardant simplement de haut en bas. De bas en haut. Je passe ma langue sur mes lèvres. Et, sans attendre, je me relève. Je recule, lentement, vers ma chambre. Mon regard se fait brûlant, comme une invitation à me suivre. Ancré dans le sien. Comme une invitation à venir se faire piétiner. Sans remords. Sans attendre, et pour le provoquer, pour m'amuser, aussi, je déboutonne mon jeans. Avant de lui tourner le dos. Et de m'enfuir. Laissant mon pantalon choir sur le sol de l'appartement. Comme un oubli. Comme une invitation.
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 12:20


heartbreaking

Je suis allongé sur le canapé, torse nu. Mais soudain, elle se relève et, debout, déboutonne son jean avant de partir. Je ne la vois plus mais j'aperçois un amat de tissu, son pantalon, par terre. Je me mords la lèvre. J'ai envie d'elle plus que jamais depuis que nous nous connaissons. Aliéner par mon désir et par l'amour que j'éprouve à son égard, je me relève à mon tour et prend le même chemin que Bonnie, il y a quelques secondes. Elle est devant moi, de dos, en sous-vêtements. Son bas de dentelle moule à la perfection son postérieur. Je crève d'envie de la retourner, de la déshabiller et de la prendre avec envie. Je fais ce que je peux pour retenir mes pulsions animales. Oui, animales. Mais là, je ne suis plus un loup affamé de vouloir tuer sa biche. Je suis un homme, une bête assoiffée de celle dont il est totalement dépendant. Ma dépendance, c'est elle. Je le sais depuis longtemps, je ne me suis jamais réellement voilé la face là-dessus. Notre discussion, au phare, m'as fait prendre conscience d'une chose : il faut que j'arrête de lui faire mal. Dans ma tête, tout est désormais claire : si j'arrête, elle & moi, ce sera peut-être à nouveau possible. Foutaises ! Je me trompe, je suis con. Les rennes du jeu ont simplement changées de main de maître sans que je ne m'en aperçoive. Je m'approche de Bonnie, je colle mon ventre contre son dos. Même à travers mon jean, elle doit sentir mon excitation. Je ne peux rien faire, vraiment, contre cela. Elle m'as demandé de la fermer, pourtant, j'ai envie de lui dire une tonne de chose. Mais je m'abstiens. A nouveau, je la retourne pour qu'elle me fasse face et j'avance, la forçant à se reculer jusqu'à ce que l'on tombe sur son lit. Je la surplombe, à quatre pattes et mes lèvres se pressent contre les siennes avec passion. Je passe mes mains dans son dos pour dégraffer son soutien-gorge, libérant sa poitrine que je m'empresse de flatter aussitôt avec mes mains et mes lèvres. Ma gorge est serrée à cause du désir intense que je ressens si bien que c'est avec difficultés que je parviens à articuler quelques mots : « Je ne te ferais pas de mal. Plus maintenant. ». Mais au fond d'elle, Bonnie doit se marrer. Moi, j'suis comme un abruti, je lui balance que je ne referais pas les mêmes erreurs que par le passé en la brisant après que nous ayons fais l'amour, fais la haine. Or, c'est elle qui va me briser. L'une de mes mains délaisse son sein pour glisser le long de son corps jusqu'à se glisser entre l'élastique de son boxer pour l'abaisser légèrement.

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Dernière édition par A. Clyde Eighmore le Jeu 26 Avr - 14:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 14:36

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Un sourire étire mes lèvres. Derrière moi, malgré son pantalon, je sens son désir pour moi. Contre moi. Je sais qu'il aura mal. Autant que j'ai eu mal. Peut-être même plus. Peut-être même qu'il ne voudra plus jamais me revoir. Me parler. M'aimer. Mais, j'ai besoin de voir la douleur dans ses yeux. J'en ai besoin. De manière viscéral. Presque vital. La douleur des autres, leur peur, c'est ce qui me fait vivre. Comme j'ai besoin, maintenant de le sentir contre moi. J'ai besoin qu'il m'aime, qu'il me haïsse. Un léger cri de surprise franchit mes lèvres, alors que mon dos heurte le matelas et que je bascule. Dans les deux cas. Tout est si confus. Ses mains libèrent ma poitrine et s'empressent de la cajoler. Je ferme les yeux, gémissante. Les larmes sont derrière mes paupières. Prêtes à jaillir. Je tente, avec des mains tremblantes, d'un désir que je ne connaissais plus, d'une anticipation qui avait disparu, d'une peur qui vrille, comme à chaque fois, chacun de mes organes. Je tente de lui ôter son pantalon. Je le balance dans ma chambre, balançant avec lui, ce qu'il me reste d'humanité. Quand j'entends sa voix, si difficile, je rouvre les yeux. Et souris. Apaisée. Il ne pourra jamais me faire plus de mal. Jamais plus que ce qu'il m'a affligé pendant des années. Pendant cinq ans. Mes lèvres trouvent les siennes. Légères. Passionnées. Amoureuses, presque.

« Je sais, Clyde … Je sais ... »

Je le sais, puisque c'est moi la méchante. Moi qui te briserait. Moi qui te regarderait te consumer et te battre, pour ne pas être faible. Moi qui te regarderait souffrir, sous mes yeux, sans rien faire. Je ferme les yeux, savourant ses caresses. Juste encore un peu. Ses doigts jouent la plus merveilleuse des mélodies sur mon corps. Sur son instrument. Pourtant, quand je sens ses doigts glisser plus au sud, et mon sous-vêtement qui commence à disparaître, je glisse mes mains, et retire la dernière barrière qui l'habille. Plus dévêtue qu'habillée, face à son regard, je me sens petite. Fragile. Sans défense. Néanmoins, mes yeux accrochent les siens. Toute la haine et la rancune que j'ai pour lui, disparaissent. Elles se cachent. Parce que tout ça n'est qu'une mise en scène ridicule. Tout ça, ce n'est pas réel. Les mots franchissent mes lèvres, dans un murmure. Comme un secret échangé. Comme si parler plus fort, allait rompre le moment à jamais.

« Je t'aime .. »

Mes mains glissent sur ses joues. Mes lèvres retrouvent les siennes. Mes jambes se nouent autour de sa taille. Et je retrouve celui que j'ai aimé, pendant des années. Celui que j'aime toujours à ce jour. Mais, cet amour est caché. Quelque part, dans mon cœur, il existe toujours. Mais la douleur, la haine, la rancune dominent. Et pourtant, je ne l'ai jamais autant désiré qu'à cet instant. Je n'ai jamais autant voulu qu'il me fasse l'amour, que maintenant. Qu'on arrête ce jeu stupide. Qu'on oublie tout ce qu'on s'est dit aux phares. Mon « je t'aime » n'a jamais été aussi véritable. Ni aussi mensonger. J'éloigne mon visage du sien, ancrant mes yeux dans les siens.

« J'ai besoin de toi, Clyde … que tu m'aimes … que tu me l'prouves ... que tu m'montres qu'on joue plus ... »

Mes mains glissent sur ses épaules, essayant de le rapprocher le plus possible de moi. Voulant sentir sa peau au plus près de mon corps. Au plus près de mon être. De mon âme. Qu'on ne forme plus qu'une seule entité. Comme avant. Comme maintenant. Mais surtout, qu'il soit plus près moi, pour souffrir encore plus. Finalement, je joue à mon propre jeu malsain et pervers. Je le cherche, je le trouve. Mais, nous aurons mal. Tous les deux. Indéniablement. Mais, je n'ai jamais été aussi sûr de moi.
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Dernière édition par Bonnie M-L. Gainsbourg le Jeu 17 Mai - 20:45, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 14:55


heartbreaking

Ses mains qui se balandent sur mon corps me rendent fou. Fou d'amour, de désir, d'ivresse, de passion. Je veux qu'elle soit mienne, maintenant, à jamais et pour toujours. J'ai l'impression que mon coeur explose dans ma poitrine lorsqu'elle me murmure trois mots. Trois minables mots qui me rendent heureux et qui provoquent l'accélération soudaine de mon pouls. Nous sommes nus, l'un contre l'autre. Je sens la chaleur de sa peau contre ma propre chaire et ça m'arrache des putains de frissons. Ses frissons me donnent froid si bien que j'en claque des dents tout en l'embrassant, mordant accidentellement sa lippe. Je me colle d'avantages à Bonnie alors qu'elle me souffle quelques mots : « J'ai besoin de toi, Clyde … que tu m'aimes … que tu me l'prouves ... que tu m'montres qu'on joue plus ... ». Je me redresse légèrement, détachant mes lèvres des siennes pour lui offrir un sourire éclatant. A ce moment-là, plus rien ne peut me faire décrocher de ma drogue, de ma Bonnie. J'en oublie tout, même les cinq années de bordel qui viennent de s'écouler. Je ne pense qu'à elle, à son corps, au mien contre le sien. Je mordille son cou, laissant ma trace avant de tendre la main au sol, cherchant à tâton mon pantalon. Dedans, il y a mon porte-feuille et de quoi nous protéger. La protéger aussi. J'sais pas bien si je suis clean, au vue de toutes les filles que j'ai baisé. Des putes, des bisexuelles, des mariées. J'ai tapé dans tout et n'importe quoi. Mais comme à chaque fois que c'est le corps de Bonnie sous le mien, je ne baise pas. Ca non, je fais l'amour avec elle. Je déroule la protection sur mon excitation avant de l'embrasser doucement, à nouveau. Je colle mon front au sien et plante mon regard dans ses iris chocolatées. Alors, en la fixant, je m'initie brutalement en elle. Tellement que s'en est même douloureux pour moi. C'est douloureux de retourner dans le passé, à cette époque où Bonnie & moi faisions l'amour, dans mon appartement minable de surveillant. Où je lui apprenais les plaisirs de la chaire, cette passion dévorante et charnelle. J'entame des ondulations du bassin assez brusques tout en embrassant ses lèvres, ses joues, son cou. Je la bouffe, je me délecte de sa peau qui m'a tellement manqué. Et à mon tour, je prononce trois petits mots : « Je t'aime, Bonnie. ». Je l'embrasse à nouveau avant de poursuivre : « A en crever. ». Or, j'ignore que c'est elle qui va me tuer. Je continue de me mouver en elle, tentant tant bien que mal de garder enfouïe en moi mes pulsions animales et primitives. C'est difficile, tellement, que ça me heurte. Si bien que je laisse éhcapper un gémissement rauque, qui se confond avec un autre, exprimant le plaisir que je ressens. Entre quelques gémissements, de ma respiration haletante, je conclus : « Tu me rends vivant.».

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Dernière édition par A. Clyde Eighmore le Jeu 26 Avr - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 17:19

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Je suis chacun de ses gestes. Souriant quand il me sourit. Répondant à ses baisers. Je regarde ses gestes pour nous protéger. Et c'est comme si, j'étais projetée des années en arrière, dans son appartement, quand il m'initiait à tout ça. Quand il me guidait. Quand il m'a aimé pour la première fois. Je soupire de soulagement, en le sentant enfouie au plus profond de mon être. Je sens ses lèvres partout sur mon visage, alors qu'il bouge à l'intérieur de moi. Je le resserre contre moi, voulant l'avoir au plus près. Pour une dernière fois. Quand il me murmure son amour, je souris. Quelque part, j'ai gagné. Je manque d'éclater de rire à la suite de sa phrase. Si seulement il savait à quel point son amour pour moi allait l'abattre. Mon corps n'est plus qu'un brasier ardent. Ma respiration n'est plus qu'une chose inégale et haletante. Des gémissements sortes d'entre mes lèvres entrouvertes. Gémissements entrecoupés, quand mes lèvres goutent sa peau. Mes coups de hanches accompagnent les siens. Et, je bascule, doucement.

« Autant que tu me rends vivante, Clyde .. »

Je le prie d'aller plus vite. Plus profondément. Parce que j'en ai besoin. Parce que c'est vital. Mes yeux se ferment alors qu'une boule de plaisir grossit dans mon ventre. Lentement. Dévastatrice. Ma respiration se fait plus haletante. Plus laborieuse aussi. Mes mains agrippent ses épaules, le griffant. Mes gémissements se sont transformés en cris, sous ses assauts. Et mon orgasme explose, ravageant tout sur son passage. Mon coeur est au bord de l'implosion, battant à une vitesse surréaliste. Mes oreilles bourdonnent. Mon sang bat mes tempes, et je respire à nouveau convenablement. Je resserre encore un peu plus Clyde contre moi, son corps écrasant le mien. Mais je m'en fiche. Doucement, je reprends connexion avec la réalité, retombant de mon doux nuage. Mon être semble à nouveau animé, par cette rancune. Rancune que j'ai oublié, quelques instants, au creux de ses bras. Malgré tout, une sourde angoisse me donne envie de pleurer. S'il part, rien ne sera effacé. Je me redresse, le surplombant de ma petite taille. Mes yeux trouvent les siens.

« Promets-moi que tu vas rester … Promets-le moi ! »

Rassurée par sa réponse, je me laisse retomber à ses côtés. Ma respiration calmée. Je me serre le plus possible contre lui. Paradoxalement, j'ai envie de le jeter hors de mon appartement maintenant. Autant que mon corps à envie de le garder cette nuit. Sentir sa chaleur et ses bras, toute la nuit. Mes yeux restent ouverts un long moment, fixant la commode face à moi. Une vague de culpabilité monte doucement et noie mon cœur. Je ferme les yeux, ravalant mes larmes. Bordel, où est passé cet être sanguinaire et froid de tout à l'heure ? Je roule sur le côté, tombant à côté de Clyde, endormi. J'ignore l'heure qu'il est. Ma chambre est plongée dans le noir le plus intense. Seule la lune m'offre une légère visibilité. Je me redresse sur un coude, et contemple son visage. Mes doigts glissent légèrement sur sa peau, l'effleurant à peine. Je veux lui rendre coup pour coup, ce qu'il m'a fait endurer. Pourtant, une partie de mon cœur veut simplement enterrer la hache de guerre, et oublier toute cette sordide histoire. Parce que ça fait trop mal. Parce que c'est trop dur. Finalement à bout de force, je me laisse retomber contre mon oreiller, les joues noyées de larmes, et ferme les yeux, savourant un repos de quelques heures.

[…]

Debout depuis une heure, j'attendais que Clyde se lève. Mon portable n'avait pas arrêté de s'allumer, un peu comme une guirlande de Noël, et j'avais finalement cédé, répondant à mon père. Il voulait savoir comment s'était passé on voyage chez ma mère, et avoir des nouvelles des petits. Nous n'étions pas resté longtemps au téléphone, car il était à Buenos Aires. Vu que la belle au bois dormant qui squattait mon lit n'était décidé à sortir, je sautais du comptoir de la cuisine et partis dans mon petit bureau. Je cherchais le dossier, portant le nom du prochain, avant de retourner dans le salon. Alors que j'étais en train de lire un de ses nombreux CV, mon amant d'une nuit sortit de ma chambre. Je relevais le visage et me mis sur mes jambes. Je m'avançais vers lui, en lui souriant.

« Clyde ... »

Mes bras s'enroulèrent autour de son cou et je déposais mes lèvres sur les siennes. Une dernière fois. Je libérais sa bouche, et restais quelques instants dans ses bras. Avant, de m'éloigner, comme s'il m'avait brûlé. Je reculais de quelques pas, le toisant. Mon regard vert, complètement vide, mais aussi froid que la glace accroche le sien. Je fronce les sourcils, sur un visage impassible. Complètement dénuée de sentiments. Il aura mal, autant que moi. Je croise mes bras sur ma poitrine. Mortelle. Sanguinaire.

« J'espère que t'as assez profité de cette nuit … Maintenant, dégage. Sors de chez moi. Et claque la porte en sortant. »

Ma voix a claqué dans le silence matinal. Aussi brève et aussi froide que nécessaire. Il n'y a pas besoin de long discours. Le piège se referme, doucement. De biche, je passe à loup. De loup, il passé à biche. Un sourire mauvais étire mes lèvres, alors que je continue de le fixer. Le toisant froidement. Sans sentiments. Extérieurement, je ne bouge pas. Intérieurement, je tremble et tous mes organes cessent de fonctionner, se brisant.
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 17:50


heartbreaking

Cela fait des mois que je n'ai pas aussi bien dormi, près de Bonnie, de son corps, de sa chaleur. Lorsque je me réveille, elle n'est plus là. Sa place est froide. J'ai un pincement au coeur : ce matin, en me levant, j'aurais aimé embrasser son épaule dénudée, ses lèvres gercées, re-faire l'amour comme nous l'avons fais hier soir. Déçu, je m'asseois sur le lit, des bribes de notre nuit torride me revenant en mémoire. Rien que d'y penser, j'en ai des bouffées de chaleurs. J'enfile mon caleçon et mon jean, prend mon tee-shirt en main. Je passe une main dans mes cheveux, indisciplinés et hirsutes. Bonnie murmure mon prénom avant de m'embrasser. Je pose ma main dans sa nuque tout en prolongeant l'échange, heureux. Le bonheur, enfin à porter de main ? J'y crois, dur comme du fer. & pourtant . . . Mon regard croise le sien. Etrange expression que j'y lis. J'arque un sourcil, intrigué par le manque cruel d'expression que j'y lis. Jusqu'à ce que Bonnie prononce quelques mots. Une sentance, une punition. Sa vengeance, ma destruction. « J'espère que t'as assez profité de cette nuit … Maintenant, dégage. Sors de chez moi. Et claque la porte en sortant. ». Elle me crache cela à la gueule. Je déglûtis difficilement et bruyamment. Je plante mon regard dans le sien alors que dans ma poitrine, mon palpitant bat à tout rompre : est-elle sérieuse ? J'en ai bien peur. Nos regards se croisent à nouveau et je comprends. Une claque dans la gueule, un poing dans le ventre. J'ai tellement mal que je suffoque, que je tousse, que je m'étouffe. Je peine à respirer convenablement. Et je sais que mon torse nu me trahit, se soulevant à une allure irrégulière. Alors j'enfile mon tee-shirt. Je la regarde, suppliant et balbutie, totalement déphasé, perdu, pommé : « Hier, on avait dit qu'on jouait plus, Bonnie. C'est toi-même qui me l'as dit. Tu m'as demandé de te montrer que je ne jouais plus et je l'ai fais. ». J'avale à nouveau ma salive, bruyament. Je serre les poings pour cacher des tremblements, si bien que les jointures de mes doigts blanchissent. « Tu m'as fais promettre de rester, de ne pas t'abandonner, putain. Et c'est toi qui m'fou dehors ? J'comprends pas ta logique, Bonnie. J'comprends pas comment t'peux me foutre dehors alors que tu m'as fais promettre de rester à tes côtés, hier soir. ». Sans m'en rendre compte, j'ai gueulé ses mots-là. J'ai crié de toutes mes forces. Au hasard, j'attrape quelque chose qui traîne sur un meuble, une lampe, et je la balance contre le mur en hurlant. Comment peut-elle me faire ça après que je me sois excusé, que je lui ai dis que je l'aime et que j'ai passé toute la nuit à ses côtés, à la serrer dans mes bras ? Tu n'es qu'une salope, Bonnie. Une salope sans coeur, à cet instant-là. Hier, j'ai perdu ma fierté pour elle en m'excusant implicitement et elle ose. Et je termine : « Je ... J'pensais qu'enfin, on pourrait commencer à reconstruire quelque chose, toi & moi. Alors tu me jette, c'est ça ? »



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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyJeu 26 Avr - 23:55

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Son attitude vaut toutes les réponses du monde. Je resserre mes bras autour de ma poitrine, tentant de maintenir les petits bouts de mon être qui s'échappent. Je jubile de voir à quel point ça le touche. Son regard perdu cherche le mien et je souris. C'en est presque jouissif. Ça ferait presque du bien. Presque. Sauf que ça me brise complètement. Si j'avais su que le jeter ferait aussi mal, j'aurais laissé tomber. Je lui aurais simplement dis que je l'aimais. Quand il envoie ma lampe contre le mur, je reste stoïque. Il hurle, et je ne bouge pas. Mon palpitant accélère seulement sa cadence.

« J'voulais juste que tu restes cette nuit. Pas éternellement. »

Ma voix coupe l'air. Sèche. Brève. Je voulais juste qu'il reste là, cette nuit, pour être sûr de pouvoir l'anéantir au réveil. De pouvoir l'achever et piétiner son cœur. J'essaie de rester forte. Froide. Impassible. Mais, ses mots me touchent. Combien de fois avais-je voulu ça moi aussi ? Combien de fois avais-je espérée qu'il vienne et me dise qu'on arrêtait ? Qu'à part se détruire, on ne faisait rien d'autre ? Mais il n'a jamais rien dit. Alors, j'ai fermé ma gueule et j'ai enduré en silence. Aujourd'hui, il paye.

« J'ai voulu ça deux fois, Clyde. Deux putains de fois, j'ai voulu qu'on reconstruise quelque chose. J'me donnais à toi, avec l'espoir que tu me dises de rester ! Que tu me dises que tu m'aimais ! Et tu me jetais. Tu me sautais et tu me disais de dégager. T'imagines même pas comme j'ai eu mal, Clyde ! »

Malgré moi, mes yeux se remplissent de larmes. Parce que ça fait mal. Parce que chaque fibre de mon être revit la douleur. Celle qui m'a habité pendant des années. La haine qui me faisait vivre. Celle qui m'a permis de tenir debout. De me lever chaque matin. De me dire, qu'un jour, il allait souffrir aussi. Je veux qu'il crie sa douleur, comme je l'ai si souvent fait pendant des nuits entières. Qu'il comprenait à quel point j'avais mal. À quel point, ça me tuait. Doucement. À petit feu. Mais ça me tuait, littéralement. Je sens les larmes glisser le long de mes joues, les brûlant, les coupant. Le ton est en train de monter. Doucement, mais sûrement.

« T'as même pas remarqué que mon comportement avait changé en Espagne … T'as même pas remarqué que j'ai sauté aucun de ces connards qui venaient me faire du rentre-dedans. Et tu sais pourquoi ? Parce que j'avais peur. Je crevais de peur. Je crevais de douleur, putain ! J'te voyais t'afficher avec toutes ces greluches, j'savais que t'allais les sauter chez toi. J'le savais. Et j'pouvais pas te rendre tous tes coups. J'ai attendu l'été. T'imagines même pas comme j'ai eu hâte qu'il arrive. Parce que j'allais être à toi, avec toi, pour quelques temps. Parce que t'allais enfin m'enlever cette peur qui me paralysait. J't'ai laissé faire, parce que j'avais une confiance aveugle en toi ! Je savais que tu me ferais pas d'mal. Et même si tu brûlais de ta putain de haine, je savais que si j'te disais d'arrêter, tu l'ferais. »

Si, au début, ma voix était un peu contrôlé, rapidement, je me suis mise à lui hurler ce que j'avais sur le coeur. Mes mains attrapent un cadre posé là. Et sans réfléchir, je le balance à travers l'appartement. Parce que ça fait mal. Parce que c'est trop. J'entends un de mes voisins gueuler et je grogne, l'envoyant prodigieusement chier. Je reste debout et je fixe celui que j'aime. Celui qui a réussit à reprendre si souvent mon coeur entre ses mains. À en faire de la pâté. À le maltraiter. Je plonge mes yeux dans les siens. Mes yeux ne pleurent plus. Comme si, quelque part, mon coeur avait lui aussi, arrêté de saigné. Je passe mes mains sur mes joues, essuyant ces larmes qu'il a fait couler. Ces larmes de colère. Ma gorge me brûle. Et je déballe la vérité. Ma vérité. Ce que j'ai enfouie au fond de moi, en espérant oublier, un jour.

« T'imagines même pas l'enfer que j'ai traversé après avoir été violé, l'année d'mes vingt ans. T'imagines même comme j'ai eu mal, quand tu m'as jeté, en Espagne. J'veux qu'tu comprennes c'que ça fait d's'faire mener en bateau par celui qu'on aime, de s'faire jeter par cette même personne. J'veux qu'tu vois à quel point ça fait mal ... »

Je renifle, mais ne bouge pas. Merde, on a fait l'amour alors que je n'étais rien. Il m'a touché alors que j'ai été sali par mon beau-père. Ma tête se baisse, alors que je réalise. J'ai honte. Tellement honte. Parce qu'il sait, à présent. Tout. Absolument tout. Ma poitrine se soulève rapidement. Les sanglots sont là, bloqués dans ma gorge. Mais ils ne tombent pas.
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyVen 27 Avr - 10:34


heartbreaking

Ce n'est même plus une claque dans la gueule, c'est un ouragan. Si violent et innatendu que j'en tombe, assis sur sa table basse. Mes propres actes, mes conneries, se retournent contre moi et enfin, au bout de cinq ans, je comprends ce que j'ai pu lui faire subir pendant des années. J'ai mal, terriblement, putain. Bonnie prétend que je n'imagine pas la douleur qu'elle a pu ressentir or, c'est actuellement le cas. Si bien que je gueule, de but en blanc : « J'imagine pas la douleur que je t'ai fais subir ? Excuse-moi mais t'es ent train d'me l'infliger, là, Bonnie. ». & elle continue, à cracher sa haine. J'en frissonne, j'en ai même peur. Cela me glace, me tétanise, me terrorrise. Pour la deuxième fois de ma vie, j'ai peur de Bonnie. Mais surtout, pour la deuxième fois de ma vie, elle me brise le coeur. Cela me met hors de moi. Littéralement. Bonnie crie. Et je l'écoute, tout en contenant les tremblements de mes mains. Tremblements que je ne cache plus lorsque Bonnie aborde l'Espagne où je l'ai suivi. J'ai toujours cru que là-bas, elle s'était tapé d'autres types mais manifestement, non. A mon tour, j'hausse la voix : « Tu m'avais quitté, Bonnie, putain ! Je n'arrivais pas à me détacher de toi, partiellement, c'est pour ça que je te suivais. C'était pour me venger mais aussi parce que je ne pouvais pas me résoudre à te laisser filer. Mais ça, avec tes oeillères dans la gueule, t'arrive pas à le concevoir. Tu voulais quoi ? Que je t'attende toute ma vie ? Si j'ai baisé ses filles, c'était pour te blesser, je l'avoue. Mais c'était aussi pour t'oublier. Or, t'es tellement décidé à me considérer comme le plus grand connard de cette Terre à la con que tu ne conçois même pas cela.». Bonnie continue de gueuler. Alors que je me suis relevé, je retombe. Mais cette fois-ci, je tombe lourdement au sol. Bonnie évoque un viol, dont je n'ai jamais eu vent. Une destruction, sa destruction. Et elle déclare que si elle me jette, ce matin, c'est pour que je subisse la même chose que je lui ai faîtes. Je suis assis par terre, je fixe le sol, incapable de regarder Bonnie après ce qu'elle vient de me sortir. Quelqu'un d'autre que moi a toucher son corps, s'est initié en elle. Je grogne de rage, de colère. Je ne peux plus cacher mes tremblements parce qu'ils ne se localisent plus à mes mains. Mon corps dans son intégralité tremble. Je me relève, m'aidant de la table basse, mais je sens que mes jambes sont fragiles. Je suis fragile, également. « C'est pas parce que t'as été violé que tu n'est pas une salope pour autant. ». Je me mords la lèvre, je regrette déjà ce que je viens de dire. J'ai envie de me baffer pour avoir dit cela, de m'exploser la gueule contre le mur, comme la lampe et le cadre que nous avons lancés tout les deux. Et pourtant, je poursuis : « Je te félicite, Bonnie, t'as réussi ton coup : tu viens encore de me briser le coeur. Bravo ! & dire que je t'ai cru quand hier, tu me disais que tu m'aimais. Mais c'est fini, Bonnie, c'est fini : je lâche les armes, j'abandonne. T'as gagné.».



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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyVen 27 Avr - 14:06

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Je regarde son corps tomber. J'ai envie de me précipiter sur lui, de voir s'il n'a rien. Mais je ne bouge pas. Je serre les poings. Mes ongles rentrent ma paume et me font mal. Mais, la douleur physique n'est rien par rapport à celle que je ressens, intérieurement. À celle qui me brûle. Mon rythme cardiaque s'accélère, à cause de la colère qui s'accumule. Et sa voix qui hurle. Et mon corps qui ne bouge pas, parfaitement raide et immobile.

« Alors, j'espère sincèrement que tu souffres. »

Une espèce de rictus mauvais étire mes lèvres. Je me délecte totalement de ce qu'il ressent. Parce que j'ai connu cette douleur, moi aussi. Et le voir, là, en train de souffrir, s'en est presque jouissif. La colère gagne chaque partie de mon être, et je déverse tout ce qui a été accumulé, pendant des années. Tout ce que je me évertuée à cacher. À oublier. Face à face, nos corps tremblent. Nos voix s'élèvent. Ses paroles résonnent en moi, sans que je ne sache quoi dire. Comment lui dire ? Quels mots choisir ? Oui, je l'avais quitté. Mais pour son bien, pour lui. Parce que je devais lui planter une balle entre les deux yeux, à cause des magouilles de sa famille. Et plus que jamais, je ne voulais qu'un innocent tombe. Finalement, notre amour l'un pour l'autre aura causé notre perte. Il nous aura rendu heureux, nous aura fait souffert et nous aura totalement brisé. Autant lui que moi. Mes bras croisés sur ma poitrine, je le regarde. Lui jeter mon amour à la figure ne servirait à rien. Ça ne nous rendrait même pas plus heureux. Ça ne résoudrais rien. Parce que, comme il l'a fait hier, j'ai abusé de lui et de sa confiance. De son amour, aussi. Mes yeux verts plongent dans les siens. Dans ce qu'il y a eut cette nuit, mon « je t'aime » n'était pas un mensonge. Malgré l'état dans lequel il m'a mise, je l'aime. Bordel, si tu savais comme je t'aime.

« En fait, t'as toujours préférer la facilité. Pourquoi tu t'es pas barré à l'autre bout du monde ? Parce que tu voulais pas me lâcher ? C'est complètement con ! Le temps qui passe ne permet pas d'oublier, mais tu peux toujours panser tes blessures. Et on serait peut-être pas en train de finir de s'écorcher la gueule. J'te tiens pas pour responsable de toute cette mascarade. Jamais. »

Je le regarde trembler, alors que je viens de lui balancer mon viol à la tronche. Il ne me regarde pas. Et plus que jamais, j'ai besoin de voir ses yeux. S'il te plaît, lève la tête. Un grognement sort de sa poitrine, et je recule, méfiante. Mon coeur tambourine contre ma cage thoracique, cherchant à en sortir. Ses mots tranchent l'air. Mais je ne réagis pas. Tout, à l'intérieur de moi, s'effondre. Mais je ne bouge pas, impassible. Alors c'est ça ? Lui a le droit de coucher avec n'importe quelle fille, mais moi non ? Lui a le droit de faire ce qu'il veut, mais moi non ? Je me mords la lèvre inférieur à sang. Mon visage se tourne vers la droite, alors que je serre les dents. Ma mâchoire me fait mal, mais je continue de presser mes dents les unes contre les autres. Il n'a pas le droit de dire quelque chose comme ça. Ce n'est pas comme si j'avais sciemment demander à Trenton de me prendre volontairement. Je n'étais pas consentante. À chaque fois.

« Merci Clyde. Venant d'toi, j'prends ça pour un compliment. »

J'ai l'horrible impression que ma mâchoire va se briser. Je détourne mon visage du mur que je fixais, et repose mes yeux sur Clyde. Un nouveau sourire étire mes lèvres. Malgré moi. Malgré tout. Je déglutis. Gagner, ou perdre, je m'en fiche. Ce n'est pas ça que je cherche. Je voulais juste qu'il ait mal. Et ça a marché. J'ai peut-être gagné, mais j'ai perdu le plus important : lui.

« Comme t'as brisé le mien, Clyde. Sache que dans tout c'qui s'est passé cette nuit, Clyde, mon amour pour toi était la seule chose de réel. La seule chose que j'ai dite avec mon coeur. Et j'me fous complètement d'avoir gagné ou perdu. C'est pas ça que j'cherche ... »
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyVen 27 Avr - 14:35


heartbreaking

J

e n'arrive même plus à la regarder. J'ai envie de gerber, réellement. Je ne me sens pas bien et je sais très bien que la première chose que je ferais dans la rue, sera de vomir. Elle prend mes mots, mes insultes pour des compliments et cela me dépite. Je secoue la tête de gauche à droite, dépité. Je n'ose même plus la regarder et je plante mes mains dans mon pantalon parce qu'au fond de moi, je me sens capable de lever le poing sur son visage angélique que j'aime tellement. La seule chose de véridique à ses yeux, c'était ses sentiments ? Je n'y crois pas. Alors je secoue encore plus la tête de gauche à droite, niant en bloc. Bonnie prétend que ses sentiments étaient la seule chose de vraie, dîtes pendant la nuit. Ce qui signifie donc que l'arrêt du combat qui nous oppose et tout le reste, c'était des conneries ? Je suis écoeuré, dégoûté. Je plaque ma main sur mes lèvres pour m'éviter de vomir. « Tu me dégoûte. », je crache. Je ferme les yeux, totalement hors de moi. Quel con. Tout ce que je lui ai dis, hier, c'était la vérité à mes yeux. C'était ce que je ressentais pour elle, ce que je voulais pour nous. J'enfile ma veste et vérifie que j'ai mes papiers et les clés de ma chambre d'hôtel. « Ton amour, la seule chose de réelle ? Arrête de te foutre de ma gueule, Bonnie, merde. Si ton amour était réel, tu serais pas en train d'me foutre à la porte et d'me traiter comme un chien. Si tu m'aimais vraiment tu serais en train de m'embrasser et de me dire de rester, de te pardonner ses mots cruels que tu viens d'avoir à mon égard. ». Je m'approche d'elle, à pas lents. Je pose doucement ma main sur sa joue et la caresse. Je suis tendre alors que j'implose, je bouillonne de colère à son égard. Je me mords la lèvre en plantant mon regard dans le sien, quelques instants avant de me détacher d'elle, pour avancer vers la porte. Désormais dos à elle je souffle quelques mots, la main sur la poignée de la porte, prêt à partir : « C'est fini, Bonnie, je disparaîs de ta vie. Et quand je te manquerais, tu te mordras les doigts de m'avoir fais ça juste ... pour une vengeance à la con. ». J'ouvre la porte et fais un pas à l'extérieur. Je me retourne pour la regarder, une dernière fois, espérant qu'elle me retienne, qu'elle s'excuse, qu'elle me demande de rester. Du vent, que du vent, putain.
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MessageSujet: Re: Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H]   Une histoire qui bégaie Ҩ Clyde&Bonnie [H] EmptyVen 27 Avr - 16:06

Clyde Ҩ Bonnie
« Mon premier vrai sourire, mon premier regard, ma première joie, ma première tristesse, la première semaine, le premier mois, la première peur, première angoisse, les premiers sentiments, mes premiers frissons, la première fois que je me sens bien, la première étoile, mon premier baiser, notre première chanson, le premier je t'aime, la première cigarette, la première connerie, la première danse, la première crise de jalousie, notre première réconciliation, ma première nuit à pleurer, ton premier message, ta première gaffe, ton premier coup bas, ma première déception, ta première connerie, la première fois que je pardonne, le premier mensonge, les premiers coups durs, premières vacances. Mon premier amour. »


Il secoue la tête de gauche à droite, sans jamais me regarder à nouveau. Il nie, tout simplement. Et moi, je déballe tout ça. Comme si ce n'était qu'une vérité. La seule vérité. Mes yeux se ferment quand il me dit que je le dégoûte. Autant que je me dégoûte. J'empêche le torrent de larmes de dévaler mes joues, déglutissant et serrant la mâchoire. Je le regarde, impuissante, enfiler sa veste et vérifier que tout y est. Mes yeux suivent ses gestes sans que je m'en rende compte. Il s'en va. Il va partir, et toi, tu ne vas même pas essayer de le rattraper. De l'embrasser. Mais, je suis complètement tétanisée. Dans l'incapacité générale de ne faire, ne serait-ce qu'un seul geste. Je le regarde s'approcher de moi, lentement. Sa main se pose sur ma joue et je ferme les yeux, sous sa douce caresse. Mon corps frissonne. Mon coeur s'emballe une dernière fois. Les larmes sont au bord de mes yeux. Merde, ça fait tellement mal. Je rouvre les yeux, consciente qu'il va partir, tourner la page et m'oublier. Que je vais le perdre. Nos yeux s'accrochent. Quelques instants, trop rapide. Il s'éloigne. Trop vite. Mon corps tout entier frissonne du manque de son toucher. Et il s'en va. Il se détourne de moi, et je contemple son dos, impuissante. Je veux lui dire de rester, qu'on oublie tout et qu'on recommence. Encore. Mais, je ne bouge pas. Je le vois se retourner, mais rien. L'histoire, c'est peut-être ça. Clyde et Bonnie, deux personnes destinés à s'aimer, pour mieux se détruire. Je n'arrive plus à bouger, écrasée par la douleur. Ma respiration est vive et laborieuse. Je ne réalise pas. Pas encore. Je croise les bras sur ma poitrine. Reste, je t'en supplie. Je suis désolée, pour tout. Je t'en supplie, Clyde, reste. Reste et aime-moi, encore. Aucun son ne franchit mes lèvres. Rien. Rien à part le silence, simplement rompu par ma respiration laborieuse.

« J'espère juste que tu trouveras une fille qui te mérite et qui saura te rendre heureux malgré tout l'mal que j't'ai infligé. C'est tout l'mal que j'te souhaite. »

Je regarde la porte se refermer sur lui, en silence. Emportant une bonne partie de mon être. Refermant un pan entier de ma vie. Je prends de profonde inspiration, pour ne pas pleurer. Pour ne pas me mettre à hurler. Tout ça, tout ce qu'il vient de se passer, tout ce que j'ai pu lui dire, tout ce que j'ai pu lui faire, c'était inutile. Complètement inutile. Mes yeux se ferment et mon dos va s'appuyer contre le mur derrière moi. Mon dieu, que ça fait mal. C'est encore plus violent que les fois précédentes. Encore plus dévastateur. Encore plus mortel. Je glisse mes mains dans mes cheveux, et mes yeux se ferment. Seuls. Mon corps glissent contre le mur et j'ai dû mal à déglutir, tellement la douleur est lancinante. Une affreuse boule de chagrin grossit dans ma gorge, m'empêchant de respirer convenablement. Mon regard baigné de larmes, se relève vers la porte close de mon appartement. Alors que je murmure, les larmes dévalent mes joues, m'imposant une vérité que j'aurais aimé ne jamais connaître.

« J''m'en mords déjà les doigts, Clyde ... »
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