Pourquoi ? Pourquoi était-il ici ? Quelle question. On ferrait vraiment n'importe quoi pour quelqu'un qu'on aime. Mais vraiment ! Et puis, si cela se trouve, Tennessee a changée, elle s'est peut être mariée ou autre. Pour le moment, Caleb venait de débarquer dans cette toute petite ville et la cherchait. C'est malin. Et encore : que lui dirait-il quand il la retrouverait ? Que dirait-elle surtout ! Serait-elle heureuse, furieuse ? Ces sentiments le laissaient bien perplexe et il s'était imaginé tous les scénarios... Sauf un.

En ce matin de mai, il faisait beau, le soleil vint d'ailleurs le réveiller doucement accompagné des cris des petits oiseaux. Charmant. Il se leva, et fit le rituel habituel du matin, que chaque habitant digne de se nom fait. Encore un samedi. Ce sont les samedis qui sont le plus souvent perturbant pour Caleb, car il ne sait pas bien quoi faire dans cette ville. Il regarda par sa fenêtre, qui donnait sur une court. Pathétique. Il ne prit pas cette option d'aller faire un "pique-nique" dans la court de sa résidence, vu que des gamins jouaient. Il décida alors de sortir pour profiter du beau temps et puis, il verrait bien ce qu'il ferrait en chemin. Il se prépara rapidement et sortit chez lui. Ce n'est qu'en claquant la porte qu'il se dit. « Merde. » Il avait fait une énorme gaffe : oublier ses clefs derrière la porte. Rahhhh, quel con, pensa-t-il. Qu'allait-il faire ? Sonner chez les voisins. En espérant qu'ils soient là. Mais chez qui sonner ? Il verrait bien. Après tout, à onze heures du matin il pouvait avoir se droit ! Il commença donc sa chasse et sonna chez son voisin de palier. Non, en fait l'avocat ne sait pas qui y habite, il n'a jamais vu le/les propriétaires, une raison de plus pour faire connaissance ! Il sonna deux petits coups secs et entendit de l'agitation derrière la porte : ils/elle/il était là ! La porte s'ouvrit et Caleb afficha un beau sourire pour faire bonne impression. Mais lorsqu'il vit qui lui ouvrait, il se figea sur place : Tennessee. « Ten ? C'est bien toi ?, demanda-t-il. »