Pourquoi voir Priya en dehors de l'hôpital ? Une envie de suicide sans doute ? Où juste par curiosité. La dernière fois, il avait compris que cette fille cachait des choses. S'il ne pouvait pas se la faire, c'était parce que c'était la fille de Liam et rien d'autre. Mais le plus étonnant s'était qu'Imran aimait passer du temps avec elle. Leur conversation était tellement incompréhensible et inutile, que cela résumait bien le passe-temps favoris d'Imran : glander. Ne rien faire de trop sportif, donc s'amuser avec le mental des gens et parler de tout comme de rien. Le temps filait à toute vitesse comme ça et Imran passait de bonne journée. En réalité, il se servait de ça pour ne pas penser à quelque chose de plus dramatique. Il passe pas mal de temps seuls, alors il a besoin de ça. D'attaquer quelqu'un, de se moquer de lui et de s'éclater à foutre la merde un peu partout. C'est un moyen, comme un autre, de laisser le plus loin possible ses problèmes. Certains se concentrent sur leur métier, mais pour Imran la psychiatrie n'était pas suffisante. Déjà, il faisait un énorme effort pour être un psychiatre calme et neutre. Il savait quand et comment trouver les bonnes réponses et les bonnes questions. Il voulait, au plus profond de lui, se concentrer sur l'écriture, mais... il n'y arrivait pas.
Sur un coup de tête, il pensa donc à Priya. En réalité, "urgence" était rediffusé pour l'énième fois, alors il avait zappé sur une chaine indienne qui diffusait une chanson du film The Dirty Picutre. Et là, il lui envoya un sms. Pour finalement en arrivé là. En ce mardi soir du mois de mai. Il avait un peu menti sur ses excuses, mais il avait compris comment ça marchait avec elle.
Imran entra au Jack's lounge comme si quelqu'un filmé et que c'était l'entrée du méchant dans un film de western. Autant dire, personne ne le regardait. Ce qui était assez pathétique. Tant pis, il avait fait ce dont il avait eu envie l'espace d'une seconde. C'était le plus important. Comme à son habitude, l'irlandais qui était le propriétaire de l'endroit rouspéta en voyant le psychiatre. La dernière fois, il avait fait une montagne avec ses verres de whiskys, qui sont tombés. C'était tard et comme d'habitude Imran était le dernier crétin à boire un coup. Bon, il n'était pas toujours complètement bourré et incontrôlable. Mais il ne payait pas les dommages qu'il causait. Imran fit un gros sourire s'adressant au proprio qui s'en alla laissant place aux barmans. Quand il voulut se diriger vers sa table il remarqua que celle-ci était prise par un groupe d'ami. La table qu'Imran prenait était une petite table sur le côté du bar. Pile dans le creux, avec les fenêtres qui donnaient sur la rue. Il baissa ses lunettes de soleil. Depuis quelques mois qu'il ait ici, il prenait toujours cette table. Ce soir, ça n'allait pas changer. Il leurs laissa cinq minutes. Cinq bonnes minutes avant de les dégageaient.
« - Vous vous croyez dans I how met your mother ? Vous faites semblants de boire et vous commander un verre que vous laissez là, vous parlez de vos vies comme si c'était intéressant et vous rentrer chez vous complètement déprimé tellement vous avez l'impression que la vie de votre pote est dix fois mieux ? »
Le groupe lu lança un drôle de regard. Imran s'était assis juste sur la table d'à côté. Totalement inconfortable. Il n'aimait vraiment pas être ailleurs qu'à sa place. Surtout qu'il y avait un petit courant d'air frais qui le dérangeait vraiment. Il baissa ses lunettes de soleil - il faisait encore jours, hein.
« - Vous attendez quoi pour aller voir ailleurs ? Que je raconte les petits secrets de chacun ? Molly, Fred. Si vous voulez poursuive votre thérapie de couple c'est maintenant ou jamais de prendre les choses en main. Alors, faites-moi une faveur, bougé. » Le couple foudroya du regard Imran, avant de se lever. Il était peut-être très irrespectueux là tout de suite, mais ils les avaient quand bien aidé la semaine dernière lors de leurs séances. Imran fit signe qu'on vienne le débarrasser. Et voilà, il se sentait mieux. Il n'avait même pas besoin de commander, tellement il commandait toujours la même chose. Le verre de whisky fit son apparition après quelques minutes, alors qu'Imran fixait l'entrée. Elle n'allait pas tardé, il le savait. Il but quelque gorgée, avec lui il avait ramené quelques dossiers du bureau, à revoir chez lui. Il avait retiré sa veste n'étant plus qu'en chemise, dont les manches étaient retroussés. Un jean noir, classique qui le serait légèrement. Il passa sa main dans ses cheveux courts, avant de jeter un oeil à l'un des dossiers. Histoire de faire passer le temps.
Quand il entendit la porte s'ouvrir, il lança un coup d'oeil. Elle était venue. Il savait qu'elle n'allait pas résister longtemps à son charme.
Dernière édition par Imran Johar le Lun 2 Juil - 22:55, édité 1 fois
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Mer 16 Mai - 21:00
Priya avait accepté de voir Imran ce mardi-là. Non, elle ne craquait pas pour lui, tout au contraire mais, elle était prête à vraiment tout pour le voir à genoux, à s'excuser. Vraiment tout. Même quelques minutes de son précieux temps. Au fond, la brunette était persuadée qu'Imran ne comptait pas s'excuser, mais, tant pis, elle l'y forcera. Elle avait ses moyens. Ce soir, elle se rendait au Jack's Lounge pour avoir des excuses et, des excuses elle aura ! Si le psychiatre pensait l'attirer dans son piège sans avoir à en payer les conséquences, il se fourrait très certainement le doigt dans l'oeil. Enfin, de toutes les manières la demoiselle n'allait pas faire tout ce déplacement rien que pour les beaux yeux qu'Imran n'a pas. Mardi soir, une de ses amies, la première qu'elle a rencontrée à Arrowsic à vrai dire, organisait une petite fête pour son frère qui fêtait son anniversaire. Le plan de Priya était on ne peut plus simple. Rentrer du boulot. Se préparer. S'arrêter au Lounge. Régler ses comptes avec Imran, soit d'une manière posée et civilisée, soit autrement. Aller faire la fête comme une folle jusqu'au lendemain en oubliant même avoir vu cette espèce d'être humain. Oui. C'est ce qu'elle comptait faire et cela allait marcher. Au pire, s'il refusait toujours de s'excuser, la belle le laissera planté là, comme une pauvre plante ridée et désodorisée et s'en aller.
Vêtue d'une simple robe courte en soie, couleur beige, qui mettait son teint légèrement et naturellement bronzé en valeur, accompagnée d'un petit sac à main et des chaussures assortis à l'ensemble. Elle était prête à parier qu'une fois l'avoir vu avec son make-up simple mais, impeccable, ainsi qu'habillée comme ça, Imran ira jusqu'à croire que ce n'est rien que pour lui. Mais, non. Cela allait prouver à quel point il n'était qu'un simple idiot à se croire si irrésistible. Idiot. Pathétique. Arrivée devant la porte Priya n'a même pas eu à ouvrir la porte elle-même. Non. Un jeune homme, avec un sourire charmant, d'un geste galant décida de le faire à sa place. Décidément, qu'est-ce qu'un homme ne ferait pas pour attirer l'attention d'une femme en robe... Notez-le mesdames, une simple robe peut effectivement faire des merveilles ! Enfin, elle entra, tournant la tête de droite à gauche. Le voilà. Il est là au fond, assied à côté d'un groupe d'amis dont les rires perçaient les sept cieux. Elle s'approcha de lui avec son air toujours impassible et s'arrêta face à lui.
« Alors, ces excuses ? », dit-elle, car en fait, elle n'attendait que ça. Oui. Et rien d'autre que ça. « J'attends toujours que... », là, les rires du petit groupe à côté venait de la couper dans son élan. Mon Dieu. Elle tourna la tête vers eux pour dire : « Hey, vous vous croyez dans FRIENDS peut-être ? Vous vous retrouvez dans le bar, café ou lounge, commandez un seul verre que vous contemplez pour trois heures en vous racontant vos vies... Même pour des sitcoms, c'est devenu démodé. Fermez-là, il y a quelqu'un qui essaye d'avoir des excuses ici ! », avec un petit sourire, elle rapporta son attention vers Imran qui avait l'air étonné de voir Priya sous un nouvel angle. « J'attends toujours. »
Dernière édition par Priya Meyers le Jeu 17 Mai - 21:29, édité 1 fois
Il sirotait tranquillement son whisky quand il aperçut Priya arrivait. Il posa alors son verre de whisky, doucement sur la table, refermant le dossier qu'il avait ouvert. Elle n'était pas mal dans sa petite robe beige, il l'imaginer bien sûr le tapis rouge avec une belle longue robe et la coiffure classiques des cheveux attachés en chignon, avec quelques mèches qui dépassent. Le tapis rouge lui manquait parfois. En Inde, son statut d'écrivain avait pris une telle ampleur qu'on l'avait un jour choisi pour jury lors d'une cérémonie du cinéma. Aishwarya Rai n'est pas si belle en vrai et Katrina est encore plus hideuse. Bref, il s'égarait le pauvre écrivain. Il allait trop loin dans ce que l'on pouvait parler de souvenir et de pseudo fantasme. Il se leva alors, comme si c'était un signe de respect et fit un gros sourire à Priya qui lui faisait face, à l'autre bout de la table. Elle n'était pas patiente visiblement. Imran rajouta un peu plus à son sourire, contournant la table quand il l'entendit Priya parlait.
Il avait eu l'impression de s'entendre lui, deux minutes plus tôt. C'était juste incroyable. Et très drôle. Surtout que c'était le même groupe qui s'était reprit la même remarque. Imran lança un coup d'oeil sexy à Priya avant de sourire au couple qu'il voyait tous les mardis. Ils le regardèrent d'une manière assez énervé avant de quitter le bar, bousculant de nouveau arrivant.
« - Vous avez mis cette robe pour moi ? » dit-il en envoyer un sourire aguicheur. Il savait que probablement non, mais il y avait peut-être une probabilité que oui. C'était pas grave si jamais il se trompait, ça prouverait qu'il n'était pas forcément monsieur je sais tout et qu'il était tout aussi crédule que d'autre. En même temps, quand on se présente si jolie à un tel rendez-vous. « - Mais, vous savez. Obtenir des excuses, sincère, de ma part... ce n'est pas si simple »
Priya lui lança son regard habituel. Celui qu'elle réserve spécialement pour Imran, il l'avait compris. Se retourna, prête à partir. Visiblement, il avait raison, elle avait compris la technique par rapport à la dernière fois : Ignorer. C'était ce qu'elle allait faire, mais c'était sans compter sur Imran. Qui l'attrape par le poignet. Là, dans tête de l'ancien écrivain, une petite musique commence. Du style musique indienne romantique, quand le héros attrape son aimé pour lui dire quelque chose qui va bouleverser sa vie. Il n'avait pas spécialement de réplique en tête, du coup, alors qu'il l'attira vers lui, de manière à ce qui la sente contre elle et qu'elle lève les yeux vers lui, Imran cherchait bêtement une idée. Une illumination, un truc qui forcerait la demoiselle à rester un peu plus longtemps. Il posa alors les yeux sur elle et doucement il avoua.
« - Tu sais, il est peut-être temps d'arrêter les vouvoiements inutiles et de vraiment passer à l'étape de l'amitié. J'en ai un peu marre d'être l'inconnue qui hante tes nuits. » Un sourire apparut après cette phrase dite d'une manière très calme et grave. Comme un murmure.
Il se recula alors, la laissant sur place, allant finir son verre d'un cul sec avant de se diriger vers le billard. Il y en avait un dans le bar, il allait prendre deux queues avant de s'appuyer contre le billard et de lancer une queue de billard à Priya.
« - Tu joues ? » dit-il tout en arrangeant son procédé a l'air d'un aiguiseur. Sans la regarder, il rajouta : « - Si tu gagnes, tu as cartes blanches. » il regarda de nouveau Priya. « - Je m'excuse à genoux, à poil, déguiser en truite... peu importe. » Il se releva, prêt à jouer. « - Mais je comprendrais si tu as peur de perdre. » Un nouveau sourire apparu sur son visage.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Jeu 17 Mai - 21:28
Et voilà. Priya n'était là que depuis à peine vingt secondes qu'Imran avait déjà tiré les conclusions qu'il souhaitait en regardant sa tenue. Elle en rit intérieurement vu que c'était si prévisible de sa part. Il devait certainement se croire irrésistible, penser qu'elle avait mis cette jolie robe spécialement pour leur rencontre. C'était si génial de le voir comme ça. Cela réjouissait la jeune femme, car, au fond, elle célébrait encore une fois sa victoire. Elle avait prédit qu'il allait penser ça, c'est ce qui s'est passé. A vrai dire, tout ce qui se passait avec Imran était une compétition, chaque discussion, chaque rencontre et quand la brunette le battait dans son jeu, elle savourait chaque victoire ! Avec son sourire victorieux, elle répondit au psychiatre. « Oh oui, tout ceci... », elle s'arrêta pour quelques secondes, question d'en profiter pour tourner sur elle-même, prendre des postures de mannequins, avant de continuer, « est bien sûr... pas pour vous. Mon Dieu. Vous devriez peut-être songer à être suivi, votre arrogance dépassent les limites du croyable. », s'il n'était pas arrogant, si confident et orgueilleux, il n'aurait jamais pensé à une telle chose.
Encore, voici une autre réaction prévisible de la part d’Imran : il refusait toujours de s’excuser. Les doutes de Priya étaient donc réalité. Ce n’était qu’un piège pour la pousser à venir ici, mais, pourquoi ? Pour continuer à l’embêter avec ses questions. Si elle était venue ici ce soir c’est pour prouver, une nouvelle fois, qu’elle avait raison. Il ne comptait pas s’excuser et n’allait pas le faire. Elle n’avait donc plus aucune raison de rester. Lui lançant un dernier un regard, un regard que monsieur connaissait si bien maintenant, un regard qui voulait tout dire. Elle se retourna alors, prête à partir. Cela ne lui servait plus à rien d’être ici en sa présence. Chance, ou malchance, Imran décida de la retenir, l’attrapant ainsi par le poignet pour la forcer à se retourner vers lui une nouvelle fois. Vu qu’elle ne s’y attendait pas, elle n’y résista pas, mais, tenta tout de même de faire lâcher prise à Imran. En vain. C’est à ce moment que le grand brun décida de la ramener un peu plus… contre lui. Non, mais, il lui arrive quoi là. ?! Le regard de Priya était devenu plus insistant, un regard qui voulait spécialement dire : lâche-moi ou je t’éclate les deux petits orteils des pieds espèce de débile. Elle en était capable, le pire. Mais, avant qu’elle ne se décide à le faire, il reprit la parole, avant de s’éloigner d’elle. Sage décision.
« Très bien. Bonne idée. Je commence donc. Tu pues. Ta bouche pue l'odeur du whisky et c'est vraiment dégueulasse, comme toi. », ah, c'est vrai, c'était beaucoup plus soulageant de le tutoyer. Ses insultes avaient plus un sens maintenant, car en le vouvoyant Priya avait l'impression d'avoir du respect pour lui, chose qu'elle ne ressentait pas forcément, alors le faite de le tutoyer lui faciliter un peu les choses. La belle indienne le regarda se reculer encore plus pour se diriger vers le billard, situé au centre du bar, pas loin d'où se trouvait la jeune femme actuellement. Quand il lui lança une queue, par réflexe, elle l'attrapa. Son offre était intéressante, mais... Oui, il y avait toujours un mais avec lui.
« Et je vais accepter de jouer parce que... ? », pour qu'il s'excuse devant elle de la façon dont elle voulait ? Tentant certes mais, qui prouvait à Priya qu'il allait le faire ? Après tout, il l'a fait venir jusqu'ici pour des excuses et il n'a pas tenu sa part du marché. Peut-être qu'il ferait la pareille après que la brunette l'ait battu au billard ?! « ... après tout mentir pour toi est comme dire bonjour. Simple et facile. Qu'est-ce que me prouver qu'après t'avoir donné la raclé de ta vie tu vas effectivement t'excuser ? ». Elle, avoir peur perdre ? La bonne blague ! Quand elle était à Londres, elle jouait au billard presque tous les soirs depuis qu'elle avait dix-sept ans, et ce n'est pas un moustique prétentieux comme monsieur ici présent qui risquait de la vaincre dans ce jeu-là. « Prouve-moi que tu ne mens pas et tu l'auras ta partie ! »
Elle était mignonne en train de prendre des poses, faisant virevolter sa petite robe et en rétorquant à Imran. Bien entendu, il savait que ce n'était pas pour lui. D'un coup, il imaginait Janet Kyle dans ma famille d'abord qui fait son déhanché en avouant : « Tu vois tout ça... ». Cette idée de voir Priya faire ce mouvement pouvait être assez drôle. Imran, ce soir et parce qu'il était dans le bar, allait laisser ses idées de détruire le monde de côté et loin derrière lui. Non, la priorité de ce soir serait d'apprivoiser la bête Priya. Comme un jeu dangereux, il regarda Priya de haut en bas, arquant un sourcil satisfait. Elle savait répondre la demoiselle et casser l'ambiance aussi. Etre suivi, quand on est psychiatre ce n'est vraiment pas bon pour la réputation. Mais elle avait raison, depuis septans il devrait être suivi. Surtout à cause des dommages que sa perte de mémoire avait causés. Oui, Imran aurait dû, mais diplômé il s'était dit que résoudre ses propres problèmes n'auraient servi à rien. C'était un cas désespéré. Il n'y avait pas de solution pour lui et ça, Priya ne pouvait pas le savoir. Il appréciait cependant l'effort de la jeune femme.
« - Oui, je devrais. Mais Je crois que je suis une cause perdu. »
Il avait envoyé cela avec un tel dédain que cela aurait pu perturber n'importe qui, voir même en faire peur certaine. Mais pas Priya. Non, elle. Elle, elle ne vous regarde pas. Elle vous effleure de son regard neutre et plein de préjugé, avant de vous balancez à la figure des remarques subtiles pour vous persuader que face à elle, vous n'êtes capables de rien. Elle était forte à ce jeu-là. Elle était surtout très rancunière. Elle n'était venue que pour une chose. Voir si elle avait raison sur son cas, si Imran l'avait vraiment invité pour s'excusait où s'il se foutait encore de sa gueule. Elle eue sa réponse très vite. Un peu trop peut-être, mais Imran n'en avait pas fini.
Les dés étaient lancés.
« - Ah oui, c’est vrai. Quel honte de boire devant une femme. J’avais oublié. »
Un sourire s'affichât sur son visage avant qu'il lance le défi à la demoiselle. Là, il sentait qu'elle était plus elle-même. Plus réel et vivante. Parce qu'elle lui répliquait d'une manière très arrogante et ça, c'était intéressant. Sinon, il met un peu de parfum, normal que l'odeur du whisky cache la douce odeur du propre. Ce n'est pas un crade le Imran, contrairement à ce qu'elle doit penser. La preuve, la seule chose propre chez lui c'est la salle de bain.
Il lui avait envoyé une queue qu'elle avait rattrapée sans doute par réflexe. Si elle avait été à Oxford, comme lui - ce qu'il en avait déduit lors de leurs conversations à l'hôpital - alors cela ne devait pas être étonnant qu'elle sache jouer. Mais il aimait bien la taquiner, après tout c'était la fille de Liam. Un vrai danger.
« - Parce que tu ne supporteras pas l’idée qu’un connard comme moi croie qu’il aurait pu te battre. Ton côté féministe sans doute, avec ta fierté pour couronné le tout ? »
Lança t'il alors que Priya enchaînait déjà. Oui, c'est vrai qu'Imran, ce n'était pas un saint. Il ne disait pas toujours la vérité et même le mensonge était dans ses gènes. Sur ce point elle n'avait pas tort. Tout en s'appuyant sur la queue de billard qu'il avait posé au sol, il se rendit compte que la demoiselle n'avait pas tort de vouloir désirer une preuve. Il soupira, faisant signe qu'on lui amène un autre verre. Sans la regarder, tout en rangeant les boules pour les placers au centre, il avoua.
« - D’accord, alors je vais tenir à ma pseudo-promesse faite par SMS. » il glissa les boules une fois, puis une seconde avant d’enlever le triangle en fer. « - J’admets qu’à notre première rencontre, je n’aurais pas dû te sous-estimer et te prendre pour une parfaite idiote perdue qui doit surement confondre l’aspirine avec des antibiotique. » Il posa la queue contre le billard, s’avança vers Priya et se mit à genoux. « - Je m’excuse, cher Priya. » et il argumenta le tout par un gros sourire. « - Maintenant, je ne sais pas quoi te proposer comme cadeau si tu gagnes, mais tout sauf un strip-tease. Je n’aime pas jouer au docteur. »
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Ven 18 Mai - 18:48
Lui, une cause perdue ? Absolument. Du moment qu'il l'admettait Priya n'allait plus rien en dire. Après tout, la santé mentale de l'indien n'était en rien de ses affaires. Sauf s'il devient tellement obsédé par elle qu'il tente de la tuer, ça, ça la concernerait tout de même mais, pour l'instant c'était loin d'être le cas. Enfin, ça n'avait pas perturbé la demoiselle. Elle prenait ça pour une autre des plaisanteries dénudées de goût du psychiatre quoique, elle sentait une pointe de sincérité dans ce qu'il disait, caché derrière cet air déplaisant et dédain. Quelques secondes plus tard il ne s'agissait plus d'Imran le perturbé qui devait sérieusement consulter un psychiatre mais, il s'agissait d'Imran le gamin qui refuse d'avouer ses torts et de s'excuser. Priya le savait. Maintenant elle en était encore plus certaine donc inutile de rester.
Il voyait les choses autrement, il venait de la retenir. Son idée de tutoyer était appropriée mais, la tenir comme ça ne l'était pas. Heureusement pour lui et pour ses bijoux de familles accessoirement, il avait décidé de la relâcher pour aller mettre de parfum. Bonne idée. Son odeur était moins repoussante ainsi. Puis il était plus crédible avec une odeur plaisante quand il proposa à la jeune femme son défi. A première vue c'était tentant, elle aurait l'occasion de lui botter royalement le cul avec une queue en bois -en évitant les arrières pensées malsaines mes chers amis !- et, elle aurait également le droit de choisir la punition qu'elle estime juste pour lui. Concernant ce deuxième point, Imran devait se préparer à en baver parce que Priya avait pas mal d'idées créatives et tordues.
Pseudo-promesse ? C'était drôle ! Une promesse reste une promesse que ça soit oralement ou par écrit. Il l'avait promis, il devait le faire. C'était tout aussi simple que ça ! Priya ne s'attendait pas à ce qu'il s'exécute en ce moment. A ce qu'il fasse ses excuses. Il n'aurait pas dû, car ce n'était pas du tout sincère. « Ta pseudo-promesse tu peux la prendre, la décorer avec des pépites dorées venant du pays enchanté des licornes et un bec d'oiseau avant de la fourrer gentiment là où je pense. », dit-elle finalement en s'approchant du billard le laissant, là, à genoux par terre. Elle prit une position stable, fiable et efficace pour commencer à jouer tout en annonçant, « Je casse. », elle n'avait pas à attendre son accord, elle avait déjà fait son coup et les balles s'étaient dispersées dans les quatre coins de la table. « Voilà ce qui va se passer dans les prochaines minutes. On va jouer. Je vais gagner. Tu vas t'excuser dignement et sincèrement surtout. Puis, à partir de ce soir et durant un mois entier, à chaque fois que tu me verras, que ça soit à deux mètres de toi ou à l'autre bout de la rue, tu viendras en courant t'incliner devant moi ! », lui faire faire un striptease ne servait strictement à rien. Il n'était pas si irrésistible qu'il pouvait le croire et Priya n'avait aucune envie de le voir nu ou à moitié nu. Mais, le fait de le voir à genoux devant elle était agréablement réjouissant. La belle s'arrêta après avoir enchaîné quelques bons coups qui l'approchaient petits à petits vers une victoire plus que certaine. « Alors Pappi ? T'es de la partie ? »
Et c'était parti. Là, il avait enfin l'impression d'avoir quelqu'un de moins pathétique et idiote. Parce que c'était l'impression qu'elle lui avait donnée la petite Priya. « - Et pas avec des étoiles en Argent ? » lança-t-il quand Madame lui avoua qu'elle ne croyait pas un mot de ces paroles et de sa pseudo promesse. Le pire, c'est que lorsqu'il était à genoux, il était sincère en s'excusant. Il savait que le caractère qu'il s'était forgé depuis sa sortie de dépression était loin d'être des meilleurs. On l'avait déjà menacé de meurtre pour avoir trop parlé. Et encore, ce n'était pas difficile pour lui de se faire haire, c'était même trop facile que cela en était devenu une habitude. Ils sont rares les personnes qui rencontrent un Imran calme et posé, qui balance de trois blagues pour alléger l'atmosphère et qui vous écoutent comme si chacune de vos paroles étaient plus importantes les unes que les autres. Toujours à Genoux, il vit la belle demoiselle se diriger vers le billard. Oui, la partie pouvait commencer
« - Dominatrice. » dit-il en affichant un petit sourire. Il regarda la table, pour voir où les boules se dirigeaient. « - Rien que ça ? S'incliner ? J'imagine qu'aux pieux, ça tourne un peu dans le sado-maso. Ce n'est pas mon trip. » Priya avait fait rentrer deux boules, c'était donc encore à elle ne poursuivre. Imran voyait qu'elle savait jouer. La partie n'en serait que plus difficile et plus amusante. « - Mais puisque le Doc' insiste. J'accepte. »
Que l'on surnomme Imran « papi » n'était plus du tout un problème pour lui. A Arrowsic, il y avait comme une tranche d'âge qui manquait. Du haut de ses presque 34 ans, Imran savait qu'il n'était plus du tout dans la classe de la vingtaine, ni même de celle des ados en chaleurs. Il était dans l'âge mur de l'homme, le vrai. Il y avait juste un petit problème dans son cas : Il était terriblement arriéré. Alors, peu importe son âge, Imran avait le don de tout tourner à la rigolade et ce depuis que sa femme n'est plus ici. Un moyen comme un autre de défié l'humanité entière pour se manger une autre grosse claque ?
« - J'aurais le droit à quoi si je gagne ? Rien du tout sous prétexte que c'est un honneur d'avoir Mademoiselle Meyers en face de moi ? Hum... » Il regarda la jeune femme qui jouait. « - Je devrais peut-être te trouvais une chose intéressante à faire ... Une petite danse, peut-être ? » Le serveur lui apporta un nouveau verre de Whisky qu'Imran prit de sa main gauche. Il but quelque gorgée avant de dire : « - Sinon, ça te dérange pas que les mecs d'à côté te matte le cul dès que tu te baisse ? Parce que sinon, j'peux les rejoindre pendant que tu joues. »
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Ven 18 Mai - 22:49
Il enchaînait sur la connerie de Priya ? Intéressant. Avec le même sourire que toujours, la demoiselle ajouta rapidement, « Comme tu veux, du moment que tu la fourres. ». Ses excuses, elle n'y croyait pas. Peut-être que le timing pour les faire était mal choisi. Depuis le début, il n'avait visiblement pas l'air de vouloir s'excuser mais, d'un coup, comme ça, comme par magie, il s'était mis à genoux devant elle pour la prier de lui pardonner. Dans l'ensemble, ce n'était pas du tout crédible, vraiment pas. Mais, inutile de s'attarder sur le sujet.
Les jeux étaient faits, l'indienne avait dit ce qu'elle voulait d'Imran une fois l'avoir battu dans un jeu que lui-même avait choisi. Oh et oui, elle allait le battre. Ce n'était pas par pure arrogance qu'elle le croyait. La belle ne se considérait pas comme une championne au billard. Elle le savait simplement par intuition. Imran ne semblait pas être bon joueur, il venait de boire deux verres de whisky alors sa concentration ne devait pas être au top et il était facilement déconcentré. Tout ça faisait que Priya allait sans doute le vaincre. En tout cas, ils n'allaient pas tarder à le savoir. Tandis qu'elle enchaînait les coups, faisant entrer les boules les unes après les autres dans les trous, Imran en profitait pour placer quelques répliques... « Pour infos, nous n'avons pas encore atteint le stade où nous pouvons parler ouvertement à propos de nos préférences sexuelles. », en d'autres mots, comment ça pouvait être au pieu avec elle n'intéressait en aucun cas le psychiatre mais, vu qu'il allait sans doute pousser le bouchon plus loin, la petite indienne décida donc de répondre rapidement. « Puis, apprends pour ta gouverne que coucher avec toi ne m'intéresse en rien. Alors que tu aimes ou que tu n'aimes pas, ça ne regarde que toi. »
Bonne question, qu'est-ce qu'il avait à gagner ? RIEN, parce qu'il allait perdre. Mais, pour paraitre juste et honnête, la belle brune répondit : « Tu peux me proposer tout ce que tu veux, j'accepterai, car de toutes les manières tu n'es pas prêt de gagner. », elle avait toujours un sourire dessiné sur le visage. Après un autre coup non réussi cette fois, la demoiselle laissa la place à Imran. Une chose était maintenant claire, ces deux-là allaient certainement se concentrer plus sur leur conversation très inutile que sur le jeu lui-même. Imran venait de finir son tour et c'était de nouveau à Priya. Cette dernière se pencha sur le billard et c'est bien à ce moment précis que le monsieur décida de lui faire part d'une remarque intéressante... « Poussin, les mecs dont tu parles ont commencé à fantasmer sur moi à l'instant même où j'ai poussé cette porte... », modeste ? oui, très ! Elle se redressa finalement, fit un tour autour du billard, suivant la boule blanche. « ... alors que je me baisse ou pas, ça ne les empêchera pas de continuer. ». Il cherchait sans doute à la déstabiliser comme ça, pensant qu'une fois avoir senti le regard des autres posé sur elle, la brunette sera plus mal à l'aise mais, non. Pas aujourd'hui. Pas maintenant.
Elle était mignonne. Décidément, il était persuadé que plus la soirée va continuer, plus elle voudra le fourrer des choses là où on le pense. Comme la queue en bois. Passons, c'était assez gores d'imaginer ça, bien que drôle. Pourquoi c'était toujours les hommes qui se prenaient cette remarque ? Comme si eux s'amuser à dire ça aux filles. Elle finira par le croire et même l'apprécier. Oh oui, c'était le but de la soirée et quand Imran voulait quelque chose, il y arrivait. Il était têtu dans son genre, il serait même près à perdre le jeu juste pour que la jeune femme voie ses rêves se réaliser. Bon, non il ne fallait pas exagérer. C'était trop tentant de gagner, bien qu'Imran ne fût pas un pro du billard. Il y jouait de temps en temps le vendredi soir à Oxford, dans les bars de temps en temps. Il gagnait souvent, mais c'était il y a longtemps ! Espérons que ce soit comme le vélo : ça ne s'oublie pas.
En tout cas, elle était douée la salope. Elle enchaînait, alors qu'Imran scrutait ses moindres mouvements. Elle était douée, concentré et surtout elle voulait gagner. C'était évident qu'elle était prête à tout pour. Zut, il avait sous-estimé la capacité et la volonté de la demoiselle. Un sourire apparu à la réponse de la jeune femme concernant certaines phrases que l'ancien écrivain venait de lancer. Avant qu'il ne rajoute quoi que ce soit, elle rajouta ensuite qu'elle n'avait pas du tout envie de coucher avec lui. Ce qui fit rire Imran. Parce qu'il n'y avait pas du tout penser, mais ça réplique était sortie d'elle-même. Maintenant qu'il y pensait, c'est vrai que cela sous-entendait qu'ils allaient un jour se retrouver dans un lit ensemble. Bon, pourquoi pas. Elle n'était pas moche. Mais le but de ce soir ce n'était pas ça. Pour le moment, c'était qu'elle l'apprécie et qu'il la taquine un peu plus. Quelle soirée, c'était fantastique. Imran était comme un gamin de trois ans devant le sapin de noël. Le cadeau était une sexy indienne à tendance dominatrice. Vite, ramenez lui son fouet !
« - Oh non, j'aurais trop peur de coucher avec toi. Comme tu l'as dit, j'suis un papi et tu risques de me caser les os avec des kilos en trop. » Comme si c'était une évidence. Arriva la question de ce qu'il allait gagner lui. Evidemment, il s'attendait à une telle réponse de la jeune femme. « - Faudrait pas que tu me sous-estimes, Doc' » C'était au tour d'Imran, qui posa son verre dans un coin et qui joua. Il rentra quelques boules, il était rapide et précis, mais en manqua une et c'était de nouveau le tour de Priya.
Il lança alors une remarque sur la jolie paire de fesse de la demoiselle qui ne manqua pas de le reprendre. Ce qui arracha un rire à Imran. Bien joué, elle avait repris sa phrase pour en faire un éloge de sa personne. Franchement, il était peut-être prétentieux, elle l'était tout autant.
« - Oh, si tu aimes tant être maté par des alcooliques perturbé quand il voit une grosse paire de fesse, tu n'as qu'à retirer ta robe.» Il termina son verre tout en suivant Priya qui se leva pour le laisser de nouveau jouer. Il lui envoya un petit sourire. « - On verra si là, ça te perturbe ou pas. » il remonta ses manches, ce n'était pas deux petits verres de whisky qui contenaient 5 ml d'alcool qui allait le rendre soul pour autant.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Dim 20 Mai - 20:11
C'était drôle. Il n'arrêtait pas d'insinuer qu'elle était grosse hors, Priya avait un corps tout à fait sain et normal. Preuve que monsieur préfère peut-être les demoiselles à apparence squelettique, des descendantes de la famille Adams où l'anorexie, pour elles, est un style de vie ? Sans doute. Devant sa remarque, la jeune femme n'a pas pu s'empêcher de rigoler. « Tu n'as pas à avoir peur dans ce cas. Ce n'est pas prêt d'arriver. C'est un honneur et une chance que je ne t'accorderai pas, même si tu es le dernier homme sur cette planète. ». Elle avait dit cela avec un sens d'ironie mais, c'était également sérieux. Question de le refroidir un peu et le persuader qu'il était le seul à se voir irrésistible. Bon, retour au jeu. Imran, bien qu'il n'enchaîne pas les coups comme Priya, il était tout de même assez doué. Enfin, il était assez doué dans la mesure où il arrivait à toucher des boules sans se faire du mal avec la queue en bois qu'il avait entre les mains. Elle pensait qu'il manquait de concentration. Deux ou trois verres de whisky pouvaient ressembler à rien du tout mais, au fond, ça avait un certain effet sur la petite olive qui servait de cerveau à ce psychiatre. Il pouvait prétendre le contraire mais, voilà quoi. Peut-être qu'en étant sobre à cent pour cent, son jeu aurait été mieux ? Probable. En tout cas ce n'est pas pour autant que Priya allait être indulgente avec lui, tout au contraire, elle allait en profiter et jusqu'au bout ! « Je ne te sous-estime pas, je sous-estime ton verre Psy' ».
Le fait que des personnes ici la mataient ne la dérangeait pas. Du moment que personne ne lui manquait de respect ou la harceler, c'était cool. Après tout, elle n'allait pas les engueuler un par un avant de leur éclater les yeux parce qu'ils ont osé la voir. Ce n'est pas logique. La belle indienne était une petite sauvage, c'est un fait, cependant elle n'abusait pas quand même. Or, quand Imran ouvrit la bouche une nouvelle fois pour faire part de son avis si exquis et unique -sarcasme, hein !- la jeune femme s'arrêta pour le fixer d'un regard suspect. « Le seul alcoolique perturbé qui se trouve ici c'est toi, vu que penses à des choses pareilles ! ». Manquerait plus qu'il lui demande de faire un striptease sur le bar, en collant des olives à ses tétons et mettant une ceinture de verre de champagne autour de sa taille ! « Je peux te dire la même chose. Meredith est derrière depuis qu'on a commencé à jouer elle n'arrête pas de te faire les yeux doux. Franchement, votre couple fera des jaloux. ». Cette bonne vieille petite Meredith, qui était partout tout le temps ! Aussitôt, elle avait reprit son jeu et encore une fois, elle avait réussit à débarrasser la table de plusieurs boules. Tout compte fait, il n'en restait plus beaucoup, si la belle continuait sur sa lancée, elle arrivera bientôt à la toute dernière... Mais, pour l'instant, vu qu'elle avait raté un autre coup, c'était au tour d'Imran.
Oui, Priya avait un corps tout ce qui était des plus naturels. Pas de surplus qui la rendait obèse, non. Elle était comme Imran les aimaient. Mais il n’allait pas être sincère sur ce point, sauf si elle admettait qu’Imran n’était pas si vieux et qu’il était très sexy. Parce qu’ils l’étaient tous les deux, mais qu’elle ne comptait pas sur lui pour qu’il le dise. Elle le savait. Elle savait très bien que l’unique raison qui pousse un psychiatre caractériel à vous balancer ce genre de remarque c’était soi parce qu’il se donnait de fausse illusion pour résister à votre charme, soit c’était parce qu’il était con. Chez Imran, les deux cas étaient possibles. Mais ce n’était pas l’endroit et le moment – surtout avec sa petite robe – pour la complimenter, car tout compliment laisserait croire qu’il la drague. Or, ce n’était pas du tout le but de la soirée.
La jeune femme lui lança alors, que pour le plan sado-maso, il n’avait pas à avoir peur. Que même s’il était le dernier homme sur terre, il pouvait crever il n’aurait rien. Elles disent toutes ça. Parce que c’est le début, parce qu’elles ne savent rien. Mais cela rappela à Imran qui ne lui restait probablement pas longtemps avant de partir à son tour. Elle se concentra alors ensuite vers son jeu, le sourire d’Imran resta figé. Mes yeux le trahissaient.
« - C’est toi qui devrais ne pas avoir peur, je ne risque pas d’être le dernier sur cette terre. » Il le savait très bien. C’était impossible. Une trop grosse dose de stress et d’adrénaline pourrait lui causait une crise cardiaque. Il secoua alors sa tête, pour reprendre la situation en main. « - Et puis, tu n’as pas assez d’expérience.Tu n’arriveras pas à satisfaire mes besoins. » Il haussa les épaules, avec un air désolé.
Le jeu se poursuivit, Priya mené, mais pas de beaucoup. Imran avait encore ses chances. Mais elle n’avait pas tort, il manquait de concentration. Plus la soirée avancé, plus il se fichait pas mal de gagner. En réalité, depuis le début c’était qu’un prétexte pour la connaitre. Rien d’autre. Gagner était un bonus. Alors que c’était à son tour, prêt à rattraper la demoiselle, celle-ci lui envoya une bien bonne remarque. « - Touché. » lança-t-il tout envoyant un très beau sourire à Priya ! Elle n’allait pas résister longtemps la demoiselle ! Si elle faisait abstraction de son caractère et de leur première rencontre, il était sûr qu’elle le trouvait à croquer. Mais il était comme la pomme d’Adam et Eve. Attirant et un beau concentré de savoir. Elle apprendrait beaucoup avec lui. Surtout au lit. [ Bon, grosse dédicace à notre caramel. Il est 22h30 passé. ]
Alors qui lui lança sans doute la remarque la plus stupide de toute la soirée, celle-ci s’arrêta et lui lança un beau regard. Oh oui, dans le genre : « T’es pas sérieux, crétin ? » Le pire, c’est qu’il était sérieux. Elle ferait moins la maline sans sa petite robe. « - Oui, je suis perturbé, oui je penses à des choses étranges, mais non je ne suis pas le seul. » sur ceux il leva son verre comme signe de victoire alors que Priya enchaina. Elle avoua que Meredith était derrière et qu’elle faisait les yeux doux. Attendez… The Meredith ? La vielle peau de l’accueil de l’hôpital ? Mais où sont les sexy infirmières quand on a besoin d’elles ? Il lança un petit coucou de la main à Meredith, Priya reprit le jeu. Il n’avait plus aucune boule à porter, alors il s’était contenté d’envoyer la boule blanche au loin.
« - Si tu crois que ça me dérange. Contrairement à toi, ce n’est pas un problème. » Il posa la queue en bois contre la table du billard. Comme un défi, il commença à déboutonner sa chemise – qu’il posa délicatement sur sa table – ses chaussures, ses chaussette (parce que sinon c’est ridicule) puis son jean, qu’il retira. L’air de rien. Il ne restait plus qu’en boxer rayer. « - ça c’est une chose dont tu es incapable parce que tu as peur de ce qu’on va dire de toi. » tout souriant. Les gens du bars commencèrent à se tourner vers eux.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Lun 21 Mai - 19:49
« Tu parles comme-ci tu étais capable de satisfaire les miens. », dit-elle moqueuse. Après tout, les femmes avaient tout aussi leurs désirs et petites envies et pour Priya, il était clair qu'Imran n'était pas l'homme parfait pour pouvoir la combler. Il avait peut-être certaines caractéristiques qui entraient dans le dictionnaire des hommes à avoir de la jeune indienne mais, beaucoup d'autres points lui manquaient. Elle n'avait rien à avouer. S'il venait à lui poser une question franche et directe, elle y répondrait franchement et directement. Est-il sexy ? Oui, très. Est-ce suffisant pour qu'elle le trouve irrésistiblement exquis ? Absolument pas. Il était loin de l'être et son apparence physique n'y était pas pour rien. Un être humain fréquentable ne se résumait guère à un joli minois, aussi adorable, attirant et craquant qu'il puisse être. « Mais, tu ne comprendras sans doute pas alors, je préfère te laisser seul sur ton île des illusions ultimes où tu continueras à penser que tu es beaucoup trop bon pour moi. », ce qu'il n'était pas. L'inverse était plus probable. Un sourire se dessina sur le visage de la belle qui s'éloignait un petit peu de la table de billard, après avoir raté un coup, pour laisser Imran jouer.
« Euh, si. T’es bien le seul. Je ne vois pas les autres me demander d’enlever ma robe ou me prier de leur offrir ma petite culote avec mon autographe. Alors oui, tu es le seul de bizarre et tordu dans cette pièce. ». Imran avait de drôles d’idées. Elle se demandait à quoi pouvait ressembler une séance avec ce psychiatre hors norme. En toute honnêteté, la brunette l’imaginait entrain de distribuer des couteaux suisses à ses patients tout en leur faisant la démonstration de comment couper les entrailles de vos agresseurs, avec ces gadgets. Il devait avoir des idées bien sadiques. « Euuuh, okey. Vas-y molo, je n’ai pas envie de voir une horreur sortir de sous ta chemise ! », s’empressa-t-elle de dire en voyant la vivacité qu’Imran adoptait pour se déshabiller. A croire qu’il n’attendait que ça depuis le début. Il la défiait. Elle allait relever ce défi et c’était le pire. Priya ne pouvait pas le laisser croire ne serait-ce qu’un instant qu’il l’avait surpassé. Il le savait qu’elle ne résisterait point à relever son défi. « Peur de ce qu’on va dire de moi ? D’accord, tu l’auras voulu. », sans plus attendre, elle s’approcha de lui, le foudroyant d’un grand, puis d’un geste rapide et souple elle ouvrit la fermeture éclair qui se trouvait du côté gauche de sa robe, celle-ci glissa tout au long du joli corps de la demoiselle pour se poser sur le sol où elle allait demeurait pour les quelques prochaines minutes. « Maintenant tu vas mordre la poussière mon vieux ! », d’un regard menaçant, Priya alla reprendre sa queue en bois, avec classe et grâce, se souciant peu des regards indiscrets qui se posaient sur eux. Elle était en sous-vêtements -de très sexy sous-vêtements soit dit en passant, le petit ensemble de lingerie fine et sexy.- et alors ? Tout le monde dans ce lounge avait vu au moins une fois une femme en sous-vêtements, que ça soit en direct ou en feuilletant des magazines. Pour la première catégorie, ce n’est pas une grande découverte, une occasion de se rincer l’œil certes, mais, c’est tout. Pour la seconde catégorie, c’est sans doute un rêve qui se réalise et le plus beau jour de leur vie !
Elle était moqueuse, mais il était certain qu'elle ne pouvait pas le satisfaire. Personne ne le pouvait, ce n'était pas une question d'expérience ou de technique ou de bonus et autres petits plaisirs supplémentaire qu'une femme pouvait apporter au lit. Non, c'était parce qu'il n'était jamais satisfait, de qui que ce soit. Il avait beau passer de nombreuse soirées en bonne compagnie, jamais il repartait avec ce sentiment de satisfaction et de plaisir. Non, jamais. En tout cas, oui, Imran était trop bon pour la petite femme. Parce qu'il était inaccessible. Parce qu'elle pouvait tout faire, il l'avait classé dans les filles qu'il préférait avoir en amie que dans son lit. Il l'avait balancé dans ce panier des personnes avec qui il aimait bien perdre son temps, parce que c'était amusant, mais aussi parce qu'elle avait beau être jolie, avec ses origines indiennes qui la rend plus que séduisante aux yeux de l'ancien écrivain, elle était médecin, dominatrice, légèrement gamine et en plus de ça, elle attend surement un prince charmant. Le mec idéal, avec quelque défaut trop mignon, qui pourrait se soumettre à elle, mais qui pourra aussi lui prouver que les gens « bon » et « gentil » existe.
Désolé pour elle, c'était que des légendes urbaines qu'Imran avait pris soit d'éradiquer. Il y avait aussi le fait qu'elle soit la fille de Liam et qu'Imran avait beaucoup de respect pour cet homme. Alors, automatique, il respectait tout de même un minimum la petite femme.
« - Oh, qu'est-ce que tu en sais ? Tu t'incrustes dans la tête des hommes maintenant ? » Oh, non. Imran n'était pas un petit pervers qui a envie de sauter sur tout ce qui bouge. Et dans un bar comme celui-ci, il y en avait des mecs qui reluquait le cul de la minette avec la bave à la limite d'inonder la salle. Priya s'en était surement rendu compte, il savait qu'elle aimait juste traiter n'importe qui de pervers à cause de ses manies féministe. « - Ta petite culotte avec ton autographe ? Hum... pourquoi pas, qui sait je pourrais le vendre cher sur Ebay. »
Là encore, il n'y avait rien de pervers dans ce qu'il disait. Il ne faisait que surenchérir et jouer le jeu. D'un coup, il se demanda si elle réalisait les fantasmes de la petite infirmière à ses hommes ? Peut-être, il se souvient que la Priya qu'il connaissait en Inde, la fameuse rédactrice, était arrivé en lingerie sexy dans le bureau de son chéri au grand hôtel de ville. Que de souvenir ce magazine et cette ville ! Mumbai lui manquait parfois, mais il évitait d'y pensait. « - Fait moi rire, si j'étais vraiment laid, je ne serais pas si prétentieux » lâcha-t-il alors qu'il défiait la jeune femme, déboutonnant sa chemise. Et son défi fut lancé avec brio, puisque la jeune femme retire alors sa robe. Et en voyant la lingerie sexy qu'elle avait, une question brûlât les lèvres du psychiatre.
« - Ok, avec qui tu as prévu de t'envoyer en l'air ce soir ? » dit-il souriant avant de rajoutait : « - Me fait pas croire que tu es comme ça tous les jours, ça serait un rêve éveillé pour tous les hommes de la terre. »
Priya lui lança alors un regard menaçant. Une petite voix dans la tête d'Imran lança un petit « oh oh. » Les habitants présents ce soir-là ne s'en lassent pas. Alors qu'elle jouait, il alla cherchait son téléphone et prit une photo avant de le balancer de nouveau sur la banquette de sa place l'air de rien. Priya est très sexy, certains hommes ne la lâchent même plus du regard. Un couple se commence à se disputer, la fille giflant celui-ci pour ensuite quitter l'endroit. Ce qui arracha un sourire à l'ancien écrivain qui ne regardait pas Priya. Le jeu était presque fini. Elle était à deux doigts de gagner, mais non. C'est la facette du jeu sans doute la plus stressante. Il ne reste plus que la boule noire, avec deux boules rayé qu'il reste à Imran. Priya laisse Imran jouait - qui hésite à faire la danse de la victoire. Il se concentre alors, évitant de regarder Priya. Une boule de rentrer. Une voix retentie dans la salle : « - Putain, t'es trop bonne meuf ! Va s'y, écrase le ce connard ! » « Ouais ! C'quoi ton p'tit nom ma jolie ? » et bien d'autres remarque. Plus qu'une et après, c'est le combat pour la boule noire.
« - Vos gueules bandes de chiens en chaleurs ! » lâchât Imran qui se concentrer. C'était deux motards qui était assis au bar et qui n'avait pas compris qu'il fallait se taire. Pas mal de monde s'était placé autour d'Imran et de Priya. Impatient de savoir qui allait gagner. L'un des motards se leva : « - Non, mais il veut se battre le p'tit indien haha... J'suis sûr qu'il ne parle même pas... » Mais Imran l'ignora. Il fit rentrer la deuxième boule. Mais le motard continua avec son ami. « ... En plus, j'suis sûr qu'il cache une belle forêt vierge sous sa culotte de grand-mère... » Imran posa sa queue en bois et d'une manière très séxy attrapa le motard par sa veste en cuir pour lui dire, en tête-à-tête. « - Hey boite de conserves, retourne sur ta bécane de fillette toi et ta chérie, parce que si je me souviens bien tu fais partie des patients d'Ethan et... oh c'est vrai, ton vrai nom, c'est Leslie et tu essayes de trouver un moyen pour arrêter de te déguiser en petite ballerine parce que tu as honte qu'on l'apprenne. Continue à te moquer de moi et j'te jure que ton froufrou je te le fait avaler. Et ce, devant tout le monde. Compris ? » Il lâche le motard, retournant jouer, l'air de rien. Celui-ci rouspète un bon coup avant de commander plus à boire. Et la boule noire ne rentra pas, se cognant sur le rebord pour se bloquer prêt du trou.
Des exclamations derrières, certains déçu, d'autre content pour Priya. « - Ok, plan b ! » lança t'il alors qu'il savait qu'il avait perdu. Il prit le bol de cacahuète qu'une blonde tenait derrière lui. Lui fit un sourire à la con avant de se retourner vers Priya qui était à deux doigts d'envoyer la boule blanche et gagner. « - Non, Non, Non... » et il commença à lui balançait des cacahuètes, visant la tête (réussissant à la toucher d'ailleurs) « - C'pas... juste... rhoo.. » Et il arrêta parce qu'elle avait gagné. Super. Et beaucoup applaudirent. Imran avala une cacahuète avant de rendre le bol et de dire : « - Bravo. » à Priya. Elle était douée et c'était sans doute le jeu le plus cool qu'il avait fait depuis un moment.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Mar 22 Mai - 21:32
Le plus grand problème d'Imran était sans doute son caractère. Désagréable et hautain, un éternel insatisfait, quoique vous lui disiez, quoique vous fassiez pour lui, il trouvera toujours un moyen pour vous envoyer balader à la fin. Penser cela donnait certainement l'air à Priya d'être une fille qui ne juge que les apparences des autres mais, elle n'était pas comme ça. Cet avis sur lui ne s'était pas magiquement formé en deux minutes. Elle l'analysait silencieusement à chaque fois qu'ils se croisaient et ce qu'elle a compris c'est qu'Imran était un être un peu à part. Des fois elle se demandait s'il a toujours été comme ça, sinon, qu'est-ce qui a bien pu lui arriver de si tragique pour devenir ainsi. C'était triste et tragique. En tout cas, aujourd'hui n'était pas le moment pour le harceler de questions ou de se mêler de sa vie. Aujourd'hui était le moment pour le vaincre dans ce jeu, qu'il a lui-même choisit.
« Hé, je n'ai jamais dit que je lis leurs pensées. Ils sont peut-être tous dérangés mais, tu les surpasses. Eux au moins ils gardent leurs pensées perverses pour eux et ne les partages pas avec le reste du monde ! », cela ne voulait pas dire qu'elle innocentait les autres mecs. Cependant, celui qui lui faisait part de ses idées distinguées était Imran et pas un autre, il était donc tout à fait normal qu'elle s'en prenne à lui et pas à un autre. En tout cas il avait de drôles de pensées. Vendre sa petite culotte sur e-bay... ah lala ! Quel mec. Elle ne répondit pas à sa remarque. Vaut mieux pas.
Décidément, ses argumentations étaient toutes aussi passionnantes et convaincantes que ses idées. Le fait d'être beau ne justifie pas la prétention. Le fait d'être prétentieux ne justifie non plus pas être beau. La logique d'Imran était un peu étrange faut-il avouer. « Je n'ai jamais dit que tu étais laid, je dis simplement que tu n'es pas à mon goût. Puis, tu es simplement prétentieux, car tu aimes te mettre sur piédestal. T'es un idiot si tu penses autre chose. », dit-elle avant de se décider également à enlever sa robe. Au milieu de ce bar. Devant les yeux de tout le monde. Oh et puis merde, qui s'en soucie franchement ? Personne. Certains risqueraient d'en parler pour des jours durant, d'autres oublieront ce qu'ils venaient de voir à l'instant où ils quitteront les lieux. Dans les deux cas, la petite doctoresse s'en fichait pas mal. Elle s'en fichait pas mal des remarques qu'on lui balançait également. « Je ne sais pas pourquoi tu as envie de savoir avec qui je pensais m'envoyer en l'air ce soir mais, si ça peut te faire plaisir son nom est : tes affaires, son prénom est : mêle-toi de. ». C'était comique. Le fait qu'il pense que derrière ses sous-vêtements sexy se cachait une raison particulière. « Tu sais quoi, je ne vais même pas répondre à ce que tu viens me dire parce qu'honnêtement, je ne vois pas ce que ça peut bien t'apporter de savoir si je porte ça tout le temps ou seulement pour des occasions ! », sur ces mots, elle retourna à son jeu. Trêve de plaisanterie. La pression était au sommet.
Maintenant c'était à Imran de jouer et contrairement à Priya lui, il ne se concentrait pas sur ce qu'il faisait mais, plutôt sur ce qui se passait autour de lui. Quand il se mit un peu à l’écart avec ce motard, Priya le suivit par curiosité. « Ah bah bravo, vive le secret professionnel ! », lança-t-elle moqueuse après la petite scène que venait de faire Imran, sans doute pour prouver qu'il avait des muscles et qu'il sait faire taire les gros motards. « Comme quoi, on ne devrait même pas faire confiance à son psychiatre, hein ! », et il était repartit pour jouer son dernier coup, qu'il rata bien entendu. Maintenant, c'était fini, elle allait vaincre et rien ne pourrait l'empêcher de le faire. Même pas les cacahuètes qu'Imran n'arrêtait pas de lui balançait. Avant même de faire son coup, Priya se stoppa net en le foudroyant du regard. « Tu as quoi, trois ans ? Tu peux te calmer maintenant ? », en fait, lui parler était inutile. Il ne restait plus qu'une boule, la dernière. Elle n'avait qu'à la faire rentrer et c'était fini. Elle avait gagné ! Des sifflements par-ci, des applaudissements par-là. Certains étaient contents pour elle, d'autres déçus. En tout cas, l'ambiance dans cette pièce avait changé en deux secondes, subitement. « Hum, tu me félicites par peur que je te balance des cacahuètes à la figure également ? ». Au fond, elle s'était bien amusée. C'était drôle et agréable. Le plus important maintenant était qu'elle allait pouvoir ridiculiser à chaque fois.
(Je te préviens à l’avance. (1) je n’ai pas relus/corriger. (2) c’est de la merde. (3) fait toi plaise en répondant)
« - Parce qu'eux, ce sont des crétins. » rajouta-t-il pour mettre un terme à cette pseudo conversation insensé. « - Incapable d’assumer qui ils sont, ce qu’ils font et même ce qu’ils pensent. Pardon d’être honnête, mais vaut bien ça que se cacher derrière un sourire timide et des paroles mielleuses qui n’ont aucun but sinon d’amadouer et de tromper. »
Le psychiatre en Imran venait de faire surface. C’était aussi sa manière à lui de prouver à quel point ici, ils étaient tous plus misérable les uns que les autres. Imran n’aimait pas être comme un petit mouton suivant sa troupe. Non, il aimait jouait avec les mots, taquiner, pousser les gens à bout. Découvrir qui on a vraiment en face de soi et être soi-même en face de cette personne. C’était bon d’avoir trouvé deux ou trois personnes sincère et soi-même ici. Ça prouver qu’Arrowsic n’étaient pas si perdu que ça, mais rien que cette nana ou ce papi pervers qui se cache derrière « Rumours has it » prouve à quel point Arrowsic manquait cruellement d’honnêtée. Oh, chacun a ses secrets, tous plus sombres les uns que les autres. Chacun à sa part de noirceurs, de peurs. Chacun se cache, parce que la peur dirige chacun de nos actes. Mais pas Imran, non. Il en avait fini avec ça, il préférait désormais être direct avec n’importe qui, n’importe quand.
Oh, il y avait une différence entre les gens laids, qui savent qu’ils le sont et qui alors montent sur un piédestal pour montrer qu’ils s’affirment en tant que tel et qu’ils n’ont pas besoin de ça pour être ce qu’ils sont. Alors ils ne sont pas prétentieux, ils sont réalistes. Ils se battent pour avoir un place qu’on ne leurs auraient jamais accordé. Ils sont plus humais que ceux qui sont prétentieux parce qu'ils ne s'acceptent pas, parce qu'ils se croient meilleurs... il y a tellement de raisons différente d'être ainsi qu'il serait impossible de faire une liste. Imran était prétentieux, parce qu’il savait qu’il était beau, mais pas seulement. Depuis qu’il a 14 ans et qu’il a compris à quel point on pouvait jouer avec ça, il était prétentieux. S’il avait été moins beau, il aurait été surement différent. Il le savait. Alors non, ce n’était pas un exemple général qu'il disait, quelqu’un de prétentieux était forcément beau. C’était lui l’exemple.
« - Je n’ai jamais dit que tu l’avais pensé. » dit-il laissant échapper un sourire. « - Et toi, tu es une idiote si tu crois que suis assez bête pour me mettre sur un piédestal uniquement parce que je suis beau et prétentieux. »
Ils pouvaient, il le savait, continuer ainsi durant des heures et des heures. Mais il était tant d’avancer. Et la jolie miss retira sa robe, pour prouver qu’Imran avait tort. Mais il savait qu’elle ne résisterait pas à son défi. Il commençait à connaitre le médecin qui était en face de lui. Il commençait à comprendre comment elle fonctionnait, comment elle répondait. Et là, il avait lancé en toute honnête ce qu’il pensait. Ce qui le fit rire intérieurement. Parce que ce n’était vraiment pas le moment pour une telle question. Mais vraiment pas.
« - Allez, je suis presque devenue ta BFF, racontes ! » dit-il imitant joyeusement un gay chauve dont je ne citerai pas le nom de la série. Et pour Priya, ça devait plutôt ressembler à un Remake de Dostana. Avec Imran en Abhishek Bachchan. « - Et le monde s’écroule. Moi qui pensait avec trouvé la femme parfaite. Zut ! Je vais devoir publier un démenti sur Twitter. » Répondit-il quand Priya avoua qu’elle n’allait pas répondre à sa question. Il se foutait de sa gueule, bien entendu. Le jeu continua alors. Imran tenta de se concentrer, sauf que deux petits con (assez gros en fait) se foutait de sa gueule. Et avant de perdre comme un con, il était allé les voir. Par pur amitié et gentillesse. Ne remarquant pas que Priya l’avait suivait par curiosité.
« - Oh, dit le docteur qui frappe des innocents. » dit-il jouant avec ses sourcils avant de lui couper la parole et d’envoyer : « - Et le fait que ça soit un connard n’est pas une raison. »
« - Et puis qu’est-ce que tu fou derrière moi ? Le jeu c’est là-bas. » Il tourna Priya, pour la poussait. Ses mains étrangement glacial sur son dos, pour ensuite jouait. Pour ensuite raté le trou, pour ensuite prendre un bol de cacahuète et pour finir en balancer vers la tête de Priya. Puis sa propre bouche parce que ça lui avait donné faim. Priya ne manqua pas de lui faire remarquer qu’il avait trois ans.
« - Désolé, j’ai pas trouvé de meilleure plan b.» Il haussa les épaules, parce que c’était vrai. Puis Priya gagna. Bravo. Non, mais il fallait être réaliste, elle savait jouer la petite. Elle avait cependant trop confiance en elle. Mais il n’avait pas très envie de demander une quelconque revanche. Pas maintenant. « - J’ai trop peur, t’as pas idée. Bon que désire sa Majesté ? » Il donna la queue en bois à un gars avant de rejoindre sa table, dans le coin du bar. Tournant le dos à la belle et lançant : « -En dehors de vouloir mater mes fesses plus longtemps ? »Ou il commença à mettre son pantalons avant de s’assoir sur la banquette – et son téléphone au passage – pour mettre ses chaussettes et ses chaussures.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Sam 26 Mai - 22:42
« Waw. C'est fou comment tu arrives à te trouver des excuses en un rien de temps. Franchement, j'en suis presque impressionnée ! », dit-elle, légèrement sarcastique et avant qu'il puisse en rajouter quoique ce soit, la belle enchaîna rapidement. « Parce que oui, ce que tu es en train de faire là c'est de te justifier justement et trouver une excuse pour les commentaires déplacés que tu n'arrêtes pas de faire depuis le jour où on s'est rencontré. Tu as le droit d'être toi-même mais, j'ai aussi le droit de trouver que ce toi-même est une personne complètement ignoble qui mérite deux baffes au visage et trois coups de pieds au postérieur. ». Le fait qu'il dise ce qu'il pense ou qu'il assume qu'il est ne voulait pas dire que ce qu'il faisait était correct, ou que sa personnalité est impeccable. Les gens biens vous diront toujours qu'il ne faut jamais changer pour personne, que les autres devaient t'accepter ainsi, à ta nature, quelle qu'elle soit. Ils avaient donc soit la possibilité de te tolérer, soit de s'éloigner de ta petite personne. Si nous venons à appliquer la même règle sur Imran, le choix pencherait très certainement vers la seconde option. Celle de s'éloigner. Il n'était pas l'exemple parfait du mec sociable, tout au contraire. Et dire ce qu'il pensait à une fille qu'il connaissait à peine était fortement déplacé.
Enfin passons, ils enchaînaient les remarques comme deux gamins de huit ans enchaînent les bagarres à la cours de récrée de l'école primaire. Oui, c'est à quoi ils ressemblaient tous les deux. Deux grands gamins, de plus de vingt-cinq ans, mais, qui au fond en avaient à peine huit. Imran répondait à chaque réplique de Priya. Si elle le traitait de débile, il faisait pareil. Si elle le traitait d'idiot, il faisait pareil également. Vive les conversations constructives dis-donc !, « Très mature. Très, très mature. Si je dis que tu es un nul, tu diras que je suis nulle aussi. », cela confirmait ce que la belle pensait. Il était un petit enfant, de trente-trois ans. Et il s'approchait petit à petit de la crise de la quarantaine. Ça doit être ça, certainement ! A la suite, la belle brune ne répondit pas. Si elle venait à répliquer à chacune de ses paroles, elle n'allait pas en finir. Vraiment. Il était plus sage de l'ignorer, surtout qu'elle ne comptait s'envoyer en l'air avec personne et même si c'était le cas, ça ne concernait en rien Imran.
« Si je veux me mettre ici je me mets ici, tu n'es pas mon père. » dit-elle avant que monsieur ne la fasse tourner pour retourner près du billard. « Puis tu n'es pas si innocent et tu n'étais plus mon patient. Je te frappe si je trouve que tu mérites d'être frappé. Point barre. ». Et le jeu avait repris, chacun avait une dernière chance de remporter ce jeu mais, malheureusement pour Imran, c'était à Priya de le faire, de remporter le jeu. « BOOYAH ! Dans ta face ! », s'écria-t-elle dans un élan de joie et de folie, accompagnée de l'élan de joie et de folie de plusieurs autres présents. Maintenant, il était grand temps de s'habiller. Reprendre une discussion plus civilisée en étant complètement vêtues. Priya profita du fait qu'Imran se soit éloigné pour remettre sa robe avant de le suivre jusqu'au bar. Chaque personne ici présente avait repris son activité initiale mais, la belle indienne se doutait que ce qui venait de se passer ici aujourd'hui n'allait pas s'oublier rapidement. « Ce que je veux ? Bonne question, je te l'ai déjà dit. Ce n'est pas pouvoir mater tes fesses, ça ne m'intéresse pas, mais, plutôt te voir à genoux devant moi à chaque fois qu'on se croisera. J'ai simplement l'envie de t'humilier à chaque fois, c'est tout. »
Spoiler:
c'est pourri i'm soooo sorryyyy *voix de Shirley* pour ma défense, ma soeur n'arrêtait pas de me déconcentrer
Il lassée ses chaussures, alors que Priya exprimait le fond de sa pensée. Le bar avait retrouvé son activité, de nouvelles personnes jouaient, d'autres buvaient et riaient. La normalitée. Imran s'était assis à sa table, sa fameuse table. Il avait remis son téléphone sur la table après la voir écraser comme une merde. Il avait remis son pantalon et là remettre ses chaussures à sa place. Il ne rester plus que son débardeur et sa chemise, rien de bien difficile à remettre en moins de cinq minutes. Il entendit alors la voix de Priya devant lui, visiblement elle avait remis sa robe. Quel dommage, lui qui n'avait pas eu le temps de la mater correctement. Il leva la tête vers elle, alors que Priya avoua qu'elle allait adorer le voir s'humilier devant elle à chaque fois qu'ils se croiseraient. C'était comique, parce qu'il en fallait bien davantage pour qu'Imran se sente humilier. Il lui tourna le dos, pour prendre son débardeur et le mettre avant de prendre sa chemise et de dire :
« - Pauvre de moi. » il passa son bras dans la chemise, avant de passer l'autre tout en rajoutant : « - Tu sais, il en faut bien plus pour m'humilier. J'ai fait bien pire que de m'agenouiller devant une nana. » il lui montra une table plus loin dans le bar. « - Par exemple, il m'est déjà arrivée de lécher la table là-bas en croyant que c'était un gâteau au chocolat. » Et la liste était longue, oui très longue. Ce n'était donc pas un problème pour lui de se mettre à genoux devant la demoiselle, limite il sera tellement à fond dans son rôle de petit soumis qui s'agenouille devant la reine, que c'était Priya qui allait en avoir marre de voir la tête de psychiatre. Il termina de boutonner sa chemise, attrapant son téléphone - qu'il rangea - et ses dossiers. « - Je t'accom... »
Mais retourner, Priya n'était plus là. Visiblement, elle s'était peut-être rendu compte qu'il y avait quelque chose de mieux à faire que d'attendre l'ancien écrivain. Il balança quelques billets sur la table avant de se dépêcher de rattraper la jeune femme. Il ne faisait pas encore nuit, mais cela n'allait plus tardé. C'était l'avantage de l'été. Alors qu'il marchait rapidement dans les rues, apercevant un bout de la robe de Priya dans une rue, il se bouscula un deux gamines qui rentraient surement chez elle ou rejoignait ses parents. Un sourire s'afficha sur le visage d'Imran qui regarda les deux petites gamines devant lui, qui le fixait.
« - Bon, je suis l'ami du crotte-mitaine, alors pour vous punir, je vous prends vos gâteaux. » les scoutes. Avec leurs ventes de cookies. En voyant les paquets qu'elles tenaient dans les mains, elle avait réveillée en Imran le fait qu'il n'avait pas beaucoup mangé aujourd'hui. Il prit un paquet et tapota la tête d'un des filles avant de poursuivre sa marche. « - Hey ! » Et là, les deux petites filles commencent à lui courir après. Imran lâcha un beau « oh,oh. » Avant d'esquiver les demoiselles, essayant de se souvenirs d'où Priya était partie. Au bout de cinq minutes, il avait échappé aux jeunes filles, mais n'avait pas retrouvé Priya. Il coinça ses dossiers sous le bras, reprenant tranquillement sa marche, mangeant également un cookie. Il tourna alors, pour rentrer chez lui, et il aperçut une silhouette élancé plus loin. Visiblement, Il avait dû courir dans la ville de manière à se retrouver devant Priya et non derrière elle. Il se pointa alors devant elle, s'inclinant et lançant :
« - On essaye de fuir, Milady ? » puis, il coinça ses deux classeurs sous le bras droit, tenant le paquet de gâteau de cette même main, pour être bras-dessus, bras dessous avec Priya. « - Alors, où va-t-on ? »
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Mar 12 Juin - 17:19
Le lounge avait repris son train-train habituel, les présents ce soir étaient tous retournés à leurs occupations. Priya était certaine que cette histoire allait faire sujet de débat durant les jours à venir même si en ce moment précis, personne ne s'en préoccupait vraiment. En tout cas, la belle brune s'en souciait peu, le plus important pour elle était le résultat. Il l'avait défié, elle avait gagné, et elle allait s'en réjouir et en profiter au maximum. Imran ne voyait pas les choses ainsi mais, tant pis pour lui. Il ne savait pas de quoi il parlait de toute façon, car la demoiselle avait plus d'un tour dans son sac. « Je vois mais, la différence c'est que moi, je ne suis pas une nana comme celles que tu fréquentes. », sur ses mots, tandis qu'Imran remettait ses derniers bouts de vêtements, la belle décida enfin de s'en aller. Elle n'avait plus une raison pour rester ici, d'autant plus qu'une fête l'attendait ailleurs, c'était certainement plus intéressant que d'entendre Imran raconter de différentes anecdotes sur les humiliations qu'il a pu subir durant ses trente-trois ans d'existence. Il ne faut pas en vouloir à la demoiselle mais, ce genre de choses était souvent un début d'un plus grand débat où les plus âgés racontaient leur époque au plus jeune. Non pas que trente-trois ans fait vieux cependant comparé à vingt-six ans, il y a une légère différence.
La politesse n'avait pas lieu d'être entre Priya et Imran. Elle n'allait pas perdre son temps à lui dire à bientôt ou à plus tard, non. Elle allait simplement prendre toutes ses affaires et partir d'ici. L'endroit où elle se dirigeait n'était pas loin d'ici, pour cette raison la belle avait décidé de laisser sa voiture garée pour faire le trajet à pieds puis sentir un peu d'air frais ne lui ferait pas de mal. En marchant, elle n'avait même pas remarqué Imran qui avait voulu la suivre, il avait pris du temps pour quitter le lounge du coup, la jeune femme avait pris de l'avance sur lui et par conséquent ne l'a pas vu. Continuant ainsi à marcher le long des rues d'Arrowsic qui au fond se ressemblaient toutes. Puis soudainement et au moment où elle s'y attendait le moins, Imran s'était braqué devant la brunette. Le bon point dans l'histoire était le fait qu'il se soit incliné. C'est bien. Il respecte sa part du marché. Le mauvais point par contre était le fait qu'il prenne toutes ses aises...
« Okay. Je vois. D'accord. », elle enleva le bras d'Imran qui venait se poser sur elle pour s'en éloigner. « Alors, où va-t-on ? Moi, je vais à ma fête et toi, tu vas chez toi, en prenant le soin de ne pas me toucher comme tu viens de le faire maintenant. ». Ils n'étaient pas amis, ils n'étaient rien du tout en fait, du coup le psychiatre pouvait garder son bras-dessus, bras dessous pour une autre.
Il était apparu devant Priya d'une manière qui lui est propre. Vous connaissez beaucoup de monde qui vole des gâteaux à deux pauvres gamines scouts et qui ensuite se retrouve dans une course poursuite avec elles ? Il n'y avait qu'Imran pour se mettre dans de telles situations. Le plus drôle là dedans rester la manière dont il avait abordé Priya, qu'il retrouva par miracle. Arrowsic. C'était parfois encore mieux que l'île perdue de Lost. Les gamines qui l'avaient poursuit étaient la fumée noir qui tué tout le monde avec un bruit d'usinage assez bizarre. Les cris des fillettes étaient donc comparables à ce bruit sourd et répétitif de la fumée noire. Et Priya était l'objet convoité que l'île offre très gentiment à Imran après lui avoir fait peur. Oui, le whisky commençait à faire son effet. Cinq verres, ce n'est pas rien. Ce n'était pas comme dans les films où on vous servait 3 cuillères à soupes de liqueur pour vous faire payer le prix fort. Chaque verre d'Imran était rempli jusqu'en haut. Parce qu'Imran l'avait exigée ainsi la première fois qu'il était entré dans le bar et que depuis, rien n'avait jamais. Il avait pris ses habitudes, l'ancien écrivain.
Priya enleva alors le bras d'Imran pour s'éloigner. Elle avait fait ça d'une manière qui était tellement drôle qu'Imran avait un gros sourire sur les lèvres. Le con, il essayait déjà de reprendre son souffle avant de faire une bêtise.
« - Oh, t'es pas drôle. »
Il avala en vitesse les deux derniers gâteaux qu'il y avait dans la boite pour se tourner vers une poubelle et jetait le paquet. Et comme d'habitude, il rata sa cible. Maintenant il se sentait plus léger avec ses deux classeurs sous le bras. Il se mordit la lèvre assimilant ce que la demoiselle venait de dire. Elle ne voulait pas qu'il la touche, la blague. Il s'approcha d'elle doucement, avec une démarche pour le moins douteuse quand même. Son regard plongé dans ceux de Priya, afin qu'elle ne lui fasse pas deux fois le coup de je me casse sans te le dire. Il reprit alors un air sérieux et comme défiant Priya du regard, il lança d'un ton froid et sec :
« - Pas te toucher ? » il laissa échapper un rire avant de lancer très heureux : « - Mais je suis ton esclave pour le mois à venir, choupinette ! Je pourrais mourir pour pouvoir être a tes côtés. » et ni une ni deux il posa ses lèvres contres celle de Priya pour un baiser.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Mer 13 Juin - 23:11
Imran était anormale, et maintenant il l’était encore plus avec tous ces verres de whiskey qu’il avait avalé. Son odeur, comme Priya l’a fait remarquer au début de leur rencontre, était dégoutante. Maintenant, ça l’était encore plus, il était donc tout à fait normal pour la belle de le repousser une fois avoir senti que le psychiatre s’approchait un peu trop. Il était bizarre, louche et ivre, ça ne présageait rien de bon. Si elle aurait pu, elle serait parti d’ici en courant, Imran étant ivre ressemblait encore plus à un pervers déjanté que quand il est dans son état sobre. Dieu sait à quoi pouvait-il penser ou ce qu’il voulait faire. Au moins, il prend la peine de jeter l’emballage de ses biscuits dans une poubelle et non par terre. La jeune femme le regarda faire, se demande si elle ne devait pas le raccompagner chez lui… Elle avait beau ne pas le supporter mais, dans son état, elle avait tout de même pitié de lui. Et non, il fallait qu’il gâche tout encore, s’approchant d’elle comme un psychopathe, ou pire encore un homme en manque, avec sa démarche plus que douteuse...
« Oui exactement, ne pas me toucher ! Est-ce dur à comprendre à ce point ? », elle eut à peine le temps de dire ces mots avant que le psychiatre ne reprenne la parole et sans donner à Priya le temps de faire quoique ce soit, il posa ses lèvres sur les siennes pour y déposer un baiser. Comment allait-elle réagir à ça ? Elle n’allait pas le prendre dans ses bras et répondre à son baiser, c’est clair ! Cela dit, la belle brune ne savait pas ce qui était le plus irritant, se faire embrasser par Imran, cet être immonde et dégoutant, ou se faire embrasser par Imran l’être immonde et dégoutant qui sentait atrocement le whiskey à trois cent kilomètres de distance ?, vous l’aurez compris. L’alcool et Priya, ce n’est pas le grand amour, pour des raisons qu’elle garde en général pour elle. Elle n’en boit que très rarement pour les occasions mais, en général elle ne supporte pas ça, et supporte encore moins les conneries que les ivres font. Enervée, elle le repoussa aussitôt et ne perdit pas un instant par la suite pour le gifler. « Espèce de gros bâtard de mes deux, mais, t’es un arriéré ou quoi bordel. D’où tu te permets de garer ta putain bouche sur les lèvres de quelqu’un d’autre comme ça ? Mais, ça ne tourne pas rond chez toi, va te faire esclavager ailleurs fumier et laisse-moi tranquille ! »
Elle était complètement hors d’elle et ce qu’Imran allait faire ensuite allait encore plus l’énerver…
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Jeu 14 Juin - 0:07
« dude, you're funny » ♦ dans les rues - ARROWSIC.
Il fit signe que oui, c'était dur à comprendre. La phrase de Priya n'avait pas réussi à atteindre le cerveau tordu du psychiatre qui d'un coup ne pensaitqu'à faire le contraire de ce qu'elle disait. C'était le problème d'Imran et le fantôme de toutes ses nuits. L'alcool. Si Priya l'avait connu avant, elle aurait eu encore plus pitié de lui que maintenant, parce que là, c'était encore un échauffement. Son esprit fortement alcoolisé n'avait pas encore atteint le top de la bêtise et Priya allait surement se rendre compte qu'Imran était un mec encore plus tordu que ce qu'il était déjà. La pauvre n'était pas prête d'arrivée à sa fête, surtout avec l'ancien écrivain sur le dos. Et ce con, défiant la belle déposa un baiser. Un tout petit baiser, léger et innocent. Ou pas. Imran n'allait pas tardé à recevoir une réponse digne de ce nom et Priya n'allait pas tardé à recevoir une réplique encore plus tordante. Elle le gifla alors, tout en en hurlant sur lui. L'insultant par la même occasion - et des insultes plus folles tu meurs - qui, encore une fois, n'arrivèrent pas jusqu'à la petite cervelle complètement inutile d'Imran. Il eut un moment d'hésitation, mais oui. Sa main aussi était partie pour gifler (pas aussi fortement que Priya l'avait fait, genre petite tape) sur la joue de la jeune indienne.
« - Oh ! » dit-il une main devant sa bouche. Priya n'avait donc plus à sentir l'alcool sur son visage. Il avait ouvert grand les yeux. Comme si c'était la fin du monde, mais au fond il n'était pas du tout convainquant et on aurait dit une mauvaise imitation de gay. Imran est les gays. Il n'était pas homophobes, il avait juste fait une overdose de Dostana. Juste après, il agita les mains comme un fou qui venait de faire une chose horrible, regardant de droite à gauche, comme pour vérifier que personne ne l'a vu. Il ne se rendait pas compte de ce qu'il avait fait, en même temps il n'était pas vraiment en état d'assimiler ce genre de choses. « - Tu m'as soigné, tu m'as frappé, on a mangé, on a joué, on s'est presque vu à poil ! On a tout fait ! C'était le moment du baiser, fait le calcul ! Halala ! » Il posa ses mains sur ses hanches, comme s'il était pas content. Il fit ensuite semblant de pleurer et rajouta, d'une voix légèrement plus aigu que d'habitude : « - Tu viens de ruiner notre histoire d'amour ! » et un fou rire prit le psychiatre.
Un vrai fou rire. Ce qui était rare chez lui, mais l'alcool avait un grand rôle dans ce fou rire et Priya aussi. Il tituba un moment et fit tomber ses classeurs par terre. Il riait vraiment comme un enfant, c'était presque drôle. On aurait eu envie de rire avec lui. Tout en se retournant, il lança en hindi - face au mur - « OOh dieu ! Je pensais que ce serpent était un signe du destin » il était toujours en train de rire et d'ailleurs, en essayant de se tourner vers Priya, il tomba sur les fesses. Ce qui enclencha un nouveau fou rire. C'était comme ça qu'il avait rencontré Priya. Une morsure de serpent. Saleté de bled coincé dans le trou du cul du monde, le Maine. Tiens, ce n'est pas loin du canada, pourquoi ne pas aller dire bonjour au caribou ? C'était idiot de rester à Arrowsic, il espérait quoi ? Que sa femme allait l'appeler au téléphone peut-être ? Il se calma alors, reprenant sa respiration et d'une voix très grave il lança calmement :
« - Partout où vous irez, je serais là. Je vous protégerais si tel est mon destin. » Puis il reposa ses yeux sur Priya, inclinant sa tête sur le côté, comme si c'était un robot et que ses gestes devaient être net. Il cligna des yeux deux fois avant de continuer de sa voix grave. « - j'ai vaincu deux petits bandits, gente dame. Remercier donc Batman car oui, je suis Batman. » C'est clair que voler des gâteaux à deux gamines, c'était secourir la belle Priya. Dire que l'état d'Imran pouvait encore empirer.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Jeu 14 Juin - 16:17
Non, il n'avait pas... il n'avait pas osé ?! Lui ? Cette ordure, avait osé lever la main sur elle ? Imran Johar, tes jours étaient maintenant comptés, même-s'il l'était déjà vu la maladie du psychiatre mais, il l'avait giflé et ce geste était totalement impardonnable. Bourré ou pas, avec toute sa tête ou pas, elle allait le lui faire payer. Pour le moment, la belle était choquée au point de ne plus pouvoir réagir. Foudroyant Imran du regard, main posée sur sa joue, elle se jura de le lui faire regretter. Peu importe le moment, aujourd'hui ici et maintenant, ou plus tard, dans une semaine, un mois ou un an. Dans des situations pareilles, on lui conseillerait certainement d'essayer de reprendre son calme, une bonne idée certes mais, comment y aboutir ? Comment se calmer face à un type pareil qui en plus de l'avoir embrassé et giflé, il avait explosé de rire devant elle, montrant à quel point il s'en fichait. Qu'elle se sente mal ou que ça la blesse, il s'en fichait. Pire, ça le faisait rire ! Tellement gay dans ses manières, Imran s'était écroulé par terre, jubilant et annonçant des choses complètement insensées ! Il avait touché le fond du gouffre le pauvre.
« HISTOIRE D’AMOUR ? Mais, tu as complètement perdu la tête espèce d’alcoolique ! Salopard ! », alcoolique. C’est ce qu’il était et maintenant elle en avait la preuve. Ce qu’elle pensait à cet instant contredisait ses principes mais, à cet instant précis, Priya aurait souhaité ne l’avoir jamais rencontré, ne l’avoir jamais soigné. Qui voudrait fréquenter quelqu’un d’aussi bas… d’aussi indigne et irrespectueux. Habitué à trainer avec n’importe qui Imran avait appris à traiter tout le monde comme tel. Or, Priya n’était pas n’importe qui. Elle n’était pas une fille qu’il pouvait récupérer du trottoir pour la maltraiter et faire d’elle ce qu’il voulait sans se soucier des conséquences. Elle n’était pas une patiente qu’il pouvait se permettre de malmener, car il savait qu’elle ne pouvait pas aller voir un autre psychiatre ! Elle n’était rien de tout ça. Elle était Priya Meyers, la fille qui allait de nouveau tabasser Imran Johar.
Telle une hystérique, Priya avait sauté sur l'occasion pour prendre les classeurs du psychiatre et l'attaqua avec. Oui, exactement. Elle avait envie de le tabasser depuis le début et la gifle d'Imran venait de lui donner un bon motif pour le faire. Enragée, elle le huée de coups alors que lui était encore par terre, trop occupé à rigoler pour se relever. Comme-ci il se moquait royalement d'elle. Comme-ci pour lui, Priya n'était qu'un petit joujou qui l'amusait durant ses jours les plus sombres et les moins drôles. « Batman mon cul ! Tu sais ce que tu es vraiment ? Tu es un gros connard de pervers. Tu es l'Antéchrist. Tu es le diable en personne. Tu es l'opposé de Batman ! », au bout d'un moment, elle avait arrêté de le frapper et d'un regard plein de haine et de colère, elle le fixait. Il était pitoyable, encore plus que d'habitude, et bizarrement elle avait tellement pitié de lui que même la force pour le frapper n'était plus là. « Tu es une tapette, voilà ce que tu es. Et j'espère de tout coeur qu'un jour tu te feras défoncer par le troupeau d'hippopotames les plus enragés que tu n'auras jamais vu de toute ta misérable vie ! Tu auras siiiiiiiiiii mal, tellement mal, que tu prierais pour que tu sois délivré de ta souffrance mais, ça n'arrivera pas ! », elle lâcha finalement les classeurs par terre, en levant le bras, geste similaire à celui que font les rappeurs après avoir fini une chanson sous l'acclamation du public. « BOOYAH ! Meyers OUT ! »
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Jeu 14 Juin - 16:59
« dude, you're funny » ♦ dans les rues - ARROWSIC.
Dire que la situation pouvait être pire, plus grave. Oui, Imran était un alcoolique. Il avait arrêté, il y a longtemps. Et puis cette boisson était revenue dans sa vie comme si elle ne l'avait jamais quitté. Présente, constamment. Tout le soir il buvait, un verre pour chaque chose qu'il aurait dû pas faire. Un verre pour chaque chose qu'il aurait dû faire. Un verre pour eux, pour elle, pour lui. Un verre pour tout comme pour rien. Il s'était perdu et l'alcool était devenu son unique moyen d'accepter les autres. Les autres femmes, aux courbes tentatrices, au regard accrocheur. Elle l'aidait aussi a accepté la vie et surtout, à elle l'aidait à s'enfoncer plus bas que terre. Peu à peu, il finirait par rejoindre les morts. Il pourrait alors s'excuser auprès de sa petite soeur. Lui dire à quel point il regrette, qu'il n'aurait jamais dû. Il pourrait se retrouver dans les bras de sa mère, à écouter ses conseils avisé. Il pourrait gouter aux lèvres de sa femme comme il se plaisait à le faire. Il n'attendait que ça. Que cette foutu mort vienne à sa porte, comme jadis. Que cette fois, elle ne l'oublie pas dans le coin de la route. Que cette fois elle lui laisse sa mémoire, qu'elle lui laisse son coeur et qu'elle lui laisse ses sentiments.
Priya était loin du compte. Imran n'avait pas touché le fond du gouffre, oh non. Il continuait à rire, bêtement. Il était ailleurs, loin même. C'était un idiot, un bel idiot. Et sa démence continua avec son imitation ratée de Batman. Imitation qui lança le feu à vert à Priya pour se défouler. Parmi les deux classeurs qui était à terre, elle en saisi un et frappa alors Imran avec. Chaque coup de sur la tête résonnèrent dans sa tête comme si une énorme cloche était à côté de lui. Il se prit tous les coups, sans vraiment se défendre. Il n'était pas vraiment en état de se défendre contre un classeur maléfique.
« - Oh, alors je suis robin ? » Il avait une main poseé sur sa tête, tentant de réparer le mal que Priya lui avait fait sur le crane, mais la douleur était bien là. Il avait juste appris à ne pas hurler comme une fillette quand on le frappe. En même temps, son geste avait été très mal placé. Giflé une fille. Mais c'était Priya, après tout. Si les femmes voulaient l'égalité, elle devait accepter d'être alors aussi forte que les hommes et donc, se faire gifler était totalement normal, non ? Son esprit volait loin à vrai dire, mais il ne riait plus. Cela devait faire plaisir au docteur. Il essayait de comprendre ce qu'elle lui disait. Alors qu'elle parlait, il lança dans son coin : « Pourquoi un hippopotame ? Cette fille à des goûts bizarres. »
Imran essayait de fixer Priya pour vraiment pouvoir répondre à ses questions, mais à partir d'un moment, il ne l'écoutait plus. Ainsi il fit abstraction de son cri victorieux à la râpeuse d'Harlem. Non, il s'était arrêté au fait qu'il aurait si mal que jamais il ne pourrait se délivrer de ça. Cette simple petite phrase le calma tout de suite. Elle avait agi en lui comme si on lui avait tiré une balle en plein coeur. Il leva les yeux vers Priya. Il laissa sa main retomber par terre. Il regardait Priya comme si elle pouvait comprendre ce que ses yeux pouvaient dire. Sans doute n'y verrait-elle rien de plus que d'habitude. Mais Imran était à présent tout calme, peut-être même trop.
« - J'ai déjà trop mal. » lança-t-il d'une voix presque brisé. Il bougea alors, en tombant il avait écrasé la boite de cigarette qu'il avait dans la poche arrière de son jean. Toujours par terre, il tenta d'allumer sa cigarette. Mais n'y arriva pas, sa main bougeant maladroitement. Il laissa tomber. Balançant son briquet contre le mur d'en face et puis ensuite sa cigarette. « - J'ai pas de coeur, c'est ça mon problème. » Il tenta alors de se relever. Il manqua de peu de retomber, mais réussit tout de même à retrouver un équilibre. Il leva les yeux au ciel, fixant les étoiles. Dans une petite ville comme celle-ci, il suffit de s'éloigner un peu du centre pour pouvoir regarder un ciel étoilé. De la villa d'Imran, il en voyait de jolie étoiles.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Dim 17 Juin - 22:25
Il ne fallait s’attendre à rien du tout de la part d’un homme ivre. Imran en était bel et bien la preuve. Le fait qu’il ne réagissait pas énervait encore plus Priya. Le fait qu’il rigolait à chaque fois qu’il ouvrait le dépotoir qui lui servait de bouche l’énervait aussi. Comment réagir face à ça ! A croire qu’il ne réalisait pas à quel point il pouvait être infect, même pire, à croire qu’il se fichait pas mal d’être infect. La réaction de la jeune femme pouvait semblait légèrement extrémiste, voire même très extrémiste. On pouvait la prendre pour une hystérique se défoulant sur un pauvre monsieur sans défense. Hors, Imran était loin d’être une faible personne, incapable de se défendre. Il était tout le contraire. Il n’était qu’un simple manipulateur dont la cruauté de ses actes cachait la bonté qui pouvait être en lui, comme les ombres pouvaient dévorer le moindre éclat de lumière. Il était peut-être bon au plus profond de lui avec une âme simplement torturée, mais, là, tout de suite et à cet instant précis, Priya s’en foutait. Vraiment. Sa seule envie était de lui faire regretter son acte. Totalement ivre ou totalement inconscient, Imran se croyait toujours tout permis. Il jugeait que c’était la définition d’être « honnête » et non-hypocrite. Il jugeait que c’était meilleur parce qu’il ne se voilait pas la face et qu’il faisait ce qu’il voulait et disait ce qu’il pensait, or, voici ce que son attitude était vraiment : c’était de l’insolence, de l’arrogance, de l’irrespect le plus dégueulasse. Il devait en intimider plus d’un. Plus d’un rêverait d’être à la place de la petite indien aujourd’hui, à se défouler sur lui en ruant de coups. Elle, elle n’était pas intimidée, elle en avait fréquenté des personnes durant son existence et ça lui a appris à ne pas se laisser faire, donc, Imran ne devait pas s’attendre à ce qu’elle se taille d’ici en silence.
« Tu n’es pas Robin. Tu n’es personne ! Tu m’entends ? PERSONNE ! », cria-t-elle finalement en laissant tomber le classeur d’entre les mains. Son cri, qui pouvait semblait être un cri victorieux, n’était en fait qu’un simple cri de soulagement. Ce qui venait de se passer à l’instant, la belle ne l’avait pas prévu. L’hystérie moqueuse d’Imran s’était arrêtait, laissant place à un Imran plus blessé, plus… réel. Parce que oui, là, il était réel. « La vérité c’est que tu ne veux pas avouer que tu as un cœur. C’est totalement différent. Tu insistes à montrer que tu n’en a pas. C’est tout. ». Il ne devait pas se réjouir ou prendre les paroles de Priya pour une trêve à leur guerre qu’il avait lui-même commencé. La demoiselle ne faisait que répondre honnêtement à ce que disait le psychiatre. Il avait un cœur, comme tout le monde, mais, pour une raison ou pour une autre, il avait préféré adopter une nouvelle personnalité, froide et arrogante, se refermant et clamant ne pas en avoir. C’était sa vie après tout, soyons bien clairs, mais, lui qui prétendait s’accepter tel qu’il était, il avait intérêt l’avouer.
Sujet: Re: “ – Let's be who we really are. ” Lun 18 Juin - 13:26
« dude, you're funny » ♦ dans les rues - ARROWSIC.
Pourquoi avoir embrassé Priya ? Enfin plutôt avoir déposée un baiser sur ses lèvres ? Parce qu'elle le défiait du regard à chaque fois qu'elle posait ses yeux sur lui. Et avec sa beauté et ses courbes, ses lèvres et sa peau elle était plus qu'attirante. Les nuits étaient toutes les mêmes, seule la compagnie changeait. Imran ne faisait jamais très attention à ce qu'il faisait, avec qui il était. Il lui arrivait de passer la nuit avec des femmes dont le caractère l'avait séduit, mais dont le nom lui échappe, parce qu'il boit. Il boit parce que c'est la seule façon de supporter ce qu'il faisait, ce qu'il vivait. Ce soir, il avait un abusé après le billard et avait rattrapé Priya. Et dans sa petite robe, elle l'avait envoûtée. Mais non, même en sachant que c'était la fille de Liam il s'était permis de se montrer de la sorte devant elle. Inconscient, impulsif, crétin. Et Imran était encore pire. Même sans alcool dans les veines il prenait un malin plaisir à se venger sur tout le monde. Il se plaisait à jouer avec eux, à les énerver, à les faire tourner en bourrique. Pourquoi ? Pour que les voir souffrir lui remonte le moral ? Non, ce n'était pas son but. Ça le déçoit à chaque fois de tomber sur des gens comme ça. Non, en faisant ça il cherche quelqu'un. Quelqu'un qui pourra le secouer comme lui secoue ces pauvres gens. Quelqu'un qui lui ouvre les yeux sur ce qu'il fait, ce qu'il est. Et en même temps il rendait service. Il était tout ce dont on déteste chez quelqu'un et, comme la vie qui est cruelle, voilà qu'on pouvait se défouler sur un ancien écrivain irrespectueux et dégelasse par la même occasion.
Et parfois il en marre, marre de ce jeu stupide qui le ronge depuis la mort de Minissha, alors il y a certaine personne qui le connaisse d'une toute autre manière et avec qui il est juste Imran. Imran Johar, le psychiatre et rien de plus. Elle lui hurla alors qu'il n'était personne. Imran ferma les yeux, tentant de reprendre conscience et d'essayer de comprendre ce qu'il se passait. Il s'était relevé, avec un peu de mal. Il s'était mis à fixait les étoiles comme s'il cherchait une réponse. Un réconfort peut-être ? Non, c'était trop demandé.
« - Si j'en avais un, je ne l'aurais jamais laissé mourir. » Il continuait à fixait les étoiles. Imran était le pire dans ce monde. Il était le pire parce qu'il savait qu'il pouvait être monstrueux alors il l'était. Il était le pire parce qu'il était celui qui se sent coupable pour tout. Avant, ce mot n'avait eu aucun sens pour lui. Avant il se fichait pas mal parce qu'il n'avait pas de souvenir et puis il l'avait quitté. Avec une lettre, telle un amant perdu. Et les souvenirs sont remontés après son opération naissant en lui ce sentiment horrible, cette émotion atroce qu'est la culpabilité. Et depuis elle le rongeait de l'intérieur et quand Minissha n'était plus là, la culpabilité l'avait tué. Il sortit son téléphone.
« - Elle est morte et pourtant... » Il n'avait plus rien d'elle. Il avait tout brûlé fin janvier 2012. Quand après un mois enfermé, il avait juste craquait. Il avait tout brûlé, il avait déjà tout cassé et voir tout ce qu'ils avaient construit lui faisait trop de mal. Et quand les flammes avaient pris possession de toute la villa, il avait compris ce qu'il devait faire. Rien. Il n'avait pas de but, pas de choses à accomplir. Non, il n'avait plus rien à faire et il laissa son mauvis côté prendre le dessus pour éviter de craquait comme cette nuit-là. Où comme ce soir. « - Je continue à croire que j'entendrais sa voix à travers le téléphone, comme autre fois quand j'étais loin. » Il fit quelque manipulation avec son téléphone jusqu'à ce qu'il se mette à appeler un numéro. Chez lui, dans sa nouvelle maison, dans un carton perdu dans le salon du psychiatre, un téléphone vibra. Le jour du mariage, c'était sa soeur Priya qui l'avait gardée, elle était d'ailleurs là quand la voiture s'était prise par le camion, dans l'autre voiture. Le mois dernier, on avait appelé Imran pour lui dire qu'on allait couper la ligne du téléphone de Minissha, puisqu'elle n'avait pas payé de rechargement depuis bientôt 6 mois, mais Imran avait décidé de prendre un forfait tout pourri pour qu'il puisse parfois faire ça : l'appeler. Entendre son répondeur. Entre sa voix.
Il garda le téléphone en main et dans le silence on entendit : « - Allo ? Oh Imran arrête ! Je suis au téléphone [RIRE] Vous savez quoi ? Vous êtes sur ma messagerie, ne me laissez pas de long message sinon c'est Imran qui répondra. Biiiip »
« - Tu veux bien, m'aider à rentrer ? » laissa t'il échappé toujours en fixant son téléphone.