Sujet: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 9:41
SOLEDAD AMBROSIA MCTERRAN
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: mcterran. ⊰PRÉNOM: soledad, ambrosia. ⊰ÂGE: vingt ans. ⊰ORIGINES: américaines et portugaises. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: sans emploi. ⊰STATUT CIVIL: un peu tout et n'importe quoi. ⊰CRÉDITS: fuckyeahashley on tumblr. ⊰AVATAR: ashley greene.
please, tell me your story. i’m listening.
« J'ai passé des jours de cafard au fond d'une baraque pourrie et je m'en souviens maintenant comme d'une vie pleine de poésie. »
Je suis affalée sur le sol. En fait, je n’en suis même pas sûre. Il y a quelque chose de froid dans mon dos, il doit s’agir du carrelage. J’ai mal bordel. C’est insupportable. J’ai la bouche grande ouverte mais merde, y’a rien qui rentre. Pas d’air. Pas d’oxygène. Il y a juste ce crachat de sang que je gerbe, et comme je n’ai pas la force de me mettre sur le côté, ça dégouline. Sur mon menton. Dans mon cou. Putain, c’est dégueulasse. Le peu d’bonheur qui squattait mes poumons se transforme en CO2. Voilà, j’suis vide. J’ai mal. Je souffre. Pire, j’agonise. J’ai envie de pleurer mais même de la flotte, il n’y en a plus. Le plafond tourne si vite, et moi je tousse si fort. Est-ce que c’est ça, la mort ?
Assise sur la table de la cuisine, les jambes se balançant dans le vide, j’observe pépé, assis dans le vieux fauteuil du salon. Ca fait un sacré bout de temps qu’il est là, parfois, j’ai même l’impression qu’il y a passé toute sa vie. Il se lève aux aurores et va s’asseoir là-dedans. Il y fume sa première cigarette. Puis la deuxième et la vingtaine qui suit. Le soir, il rejoint son lit et le lendemain matin, ça recommence. Pépé ne parle jamais, ou du moins pas souvent. Lui, ce qu’il aime, c’est le silence qui suit un morceau de Brel, le silence après la musique. Moi aussi, j’ai appris à l’aimer. Le silence. Il me faisait peur, avant, quand ceux qui me servaient de parents étaient encore là. Et ils se sont barrés, et le silence, tout à coup, est devenu moins pesant. Grâce à pépé, bien sûr. Tous les deux, on est un peu pareil. On n’aime pas trop les gens dehors, ils ont l’air malheureux. Alors on reste à la maison, on reste tous les deux et c’est très bien comme ça. « Tu deviendras une artiste Sol. Tu dessineras la vie. » Je ne comprends pas ce qu’il entend par là mais je souris quand même. Il a une belle voix. Grave. Il porte la voix de ces hommes qui ont vécu, qui sont morts un millier de fois mais qui ont su se relever. Tout seul. Parce que pépé, il n’a jamais vraiment été pote avec Dieu. Il m’a dit un jour que, si ce gars existait vraiment et en avait quelque chose à faire de nous, on ne vivrait pas comme on vit maintenant. Tous les deux, on est un peu pareil. On est malade. Emphysème par déficit d’alpha -1 antitrypsine. Des mots bien compliqués pour ce que c’est : des poumons en plastoc, des poumons qui fondent avec le temps, qui se dégradent comme la nature dehors. On est malade. D’ailleurs, c’est un peu de sa faute tout ça : c’est génétique. Ca a sauté la génération de ma mère et c’est bien con parce qu’elle aurait mérité de l’avoir elle aussi, ce truc qui te tient en laisse toute la journée. « Ca doit être bien, d’être une artiste. » Je ne sais pas combien de temps j’ai devant moi. Pépé, lui, a déjà eu soixante-dix ans. Mais moi, ce sera sûrement différent parce que mes poumons, ils sont encore plus pourris que les siens. « Tu sauras bientôt. » Oui, bientôt. Nous, on veut tout, tout de suite. On n’aime pas trop attendre. Surtout parce que du temps, on ne sait pas combien en a. J’ai envie de dessiner. C’est un truc qui est entré dans ma vie comme ça, sans que je n’y fasse attention. Une feuille et un crayon de papier. Juste ça. Ce que j’aime le plus dessiner, c’est mon grand-père. Il est beau. Avec ses cheveux blancs, avec son nez légèrement bossu, avec ses rides, surtout. Il est beau. Quand il ne rit pas. Quand il rit. Quand il semble perdu et quand il me souhaite une bonne nuit. Le silence retombe, il se lève pour la première fois de la matinée et sans un mot, il sort prendre l'air. Ça lui arrive de temps en temps. Il ne va pas plus loin qu'au bout du jardin, ses poumons ne le lui permettent plus. Mais là encore, il ne se plaint pas. Les caprices et les jérémiades, ce n'est pas son truc. Lui, la seule chose qu'il dit aimer, c'est la vie. La vie et puis c'est tout. Tu es consciente d'avoir de la chance Soledad, hein ? Tu en es consciente ? Même si tes parents t'ont laissée là, même si tu as été adoptée par ce vieillard et qu'il lui arrive d'être un peu vieux jeu, tu le sais ? N'est-ce pas ? Qu'il t'aime ? Qu'il t'aime plus qu'il n'aime la vie ? Qu'il t'aime comme on aime le soleil et les choses simples de la vie ? Il ne le dit jamais, ce n'est pas de sa faute, c'est la guerre qui l'a rendu amer, mais il t'aime belle enfant. Plus pour très longtemps, mais ça, tu ne le sais pas encore. Pour l'instant, c'est à ton tour de tomber. Ne m'en veux pas, c'est le destin qui m'a demandé.
Est-ce que c’est ça, la mort ? Mes yeux se ferment sans que je n'arrive à les rouvrir. J'essaye quand même. Parce que j'veux voir pépé et son regard impassible, parce que j'veux l'entendre me dire que tout ira bien. Que si c'est pas ici, alors ce sera ailleurs. Mais ça bourdonne. Putain, j'suis seule. Si seule. J'ai perdu tous mes sens. Même le carrelage dans mon dos a disparu. Il fait noir. Je distingue juste un bruit. Quelque chose qui tombe. Ça doit être mes poumons qui se sont décrochés. Je crois que je pleure enfin. Il y a un truc qui coule le long de mes joues. J'ai pas envie de mourir, j'veux pas le laisser là. Je n'ai même pas eu le temps de lui crier que je l'aime, que je l'aime d'ici ou bien de n'importe où, que je pense à lui tout le temps et qu'il peut être fier de lui. Tout se dérobe, je suis à bout, je suis au bout. Il y a cette lumière qui m'aveugle, cette lumière qui me tue. J'ai envie que ça s'arrête. J'ai envie qu'il vienne avec moi. J'ai peur. Et j'suis toute seule. Quelqu'un a dit que lorsqu'on est sur le point de mourir, on voit sa vie défiler. Moi, tout ce que je vois, c'est son visage. Et quand j'y pense, c'est bien lui, ma vie.
« Et c'est vrai que moi j'aime bien quand elle fait voler les assiettes, quand elle me fait péter les plombs. »
Il titube et je dois lutter contre ma fatigue corporelle pour l'aider à atteindre l'appartement. Il aurait dû vivre au rez-de-chaussée, je crois que ça aurait été plus simple pour tout le monde. Surtout pour lui. Joaquin s'est encore barré au beau milieu de la soirée, comme ça, parce qu'il avait un coup dans l'moral et qu'il ne me supportait plus. Moi, je suis restée là, à lire du Gavalda en attendant son retour. Et j'ai fini par faire les bars de la ville sous le froid. Pour le retrouver. Ça m'arrive deux à trois fois par semaine ces derniers temps. J'crois qu'il n'a plus la tête à ça. Bouffer en face de ma maladie trois fois par jour, ça a dû l'exténuer. Alors quand il claque la porte, comme ce soir, je me tais et attends. Et bien sûr que j'aurais pu partir, bien sûr que j'aurais dû partir. Lui laisser un appartement vide, un sol jonché de caleçons crades et de bouteilles vides. Mais je reste. En fait, je crois que je m'en fous. Qu'il claque la porte, qu'il me laisse en plan pour rouler des pelles à ses verres de scotch. J'm'en fous. On ne fait plus attention à nos séparations, nous, tout ce qui compte, c'est qu'on se retrouve, qu'on se prenne contre un mur et qu'on oublie qu'on se faisait la guerre il y a encore deux heures. « J’ai envie de toi. » Je soupire et le tire jusque dans la salle de bain. Il a besoin d'une douche. Il empeste l'alcool, la fumée et puis un peu les femmes. J'commence à avoir du mal à respirer. Le froid, la marche, la fumée, ça commence à faire un sacré paquet de bordel pour mes poumons déchiquetés. Mais tu ne t'arrêtes pas. Même si c'est pas bon pour toi, même si chaque pas où tu le tires te fait perdre dix minutes de vie. Tu continues. Tu traverses le couloir et tu atteins la salle d'eau. Et puis tu craches du sang, et tu l'essuies bien vite. Tu zappes. Tu tousses comme un vieux de quatre-vingt piges mais t'en as rien à foutre. Tout ce à quoi tu penses en le déshabillant, c'est au moment où vous vous retrouverez. Vous ne vivez plus que pour ça tous les deux : les retrouvailles. Mais j'vais te dire un truc gamine : tu devrais te méfier parce que ça marche pas à tous les coups. Un jour, tu vas t'pointer et tu le verras entre les reins d'une autre. Tu f'ras comment à ce moment-là ? Parce que la vie, ça s'achète pas. Un jour, ce s'ra trop tard. Je pousse Joa' dans la douche et fais couler un jet d'eau tiède sur son corps. « Rah. Arrête putain. » « Écrase Gonzalvo, d'accord ? » Il lâche une insulte mais je continue. Je fais glisser l'eau sur ses muscles tendus. C'est juste une habitude.
Mon doigt fait des cercles sur le torse de Joaquin qui a la tête posée sur mes cuisses. J'ai mis les radiateurs à fond pour qu'il n'attrape pas froid. J'évite de penser à la facture qui arrivera dans deux semaines, ce sera juste quelques repas en moins. « Tu sais quoi Soledad ? » Non, je ne sais pas. Sa voix est pâteuse, il est encore dans un état second. Bientôt, j'échangerai la serviette que j'ai enroulée autour de sa teille contre un boxer. Bientôt, je le coucherai. Mais pour l'instant, je reste ici, sur le sol chaud à jouer le long de sa peau. Il est calme, ça m'apaise. Je ne sais pas. Mais plus j'y pense, moins j'ai envie de savoir. On n'a pas besoin de parler. Il a trop bu, il est ailleurs. C'est tout. C'est rien. Moi aussi, j'suis ailleurs. A moitié enterrée. C'est tout. C'est rien. On s'y accommode. Demain, il aura oublié ce soir. Demain, ce sera un nouveau retour à la réalité, une nouvelle dispute et de nouvelles retrouvailles. C'est tout. C'est rien. « Je t'aime... » Ça claque contre les murs et ça laisse des bleus sur mon corps. J'ai mal entendu. C'est pas possible. Je ferme les yeux et ma paume se rabat sur mon estomac. C'est pas possible. J'dois me planter. Non. Il doit se planter. On s'est promis qu'il n'y aurait pas de ça. Pas de je t'aime. Pas de mariage. Ni gosses. Et encore moins l'éternité. Il a promis. Il a promis que je ne serai qu'une fille de passage et j'ai juré qu'il serait ma dernière bouffée de cigarette. On n'a pas le droit à autre chose putain. Et puis on n'est pas fait pour s'aimer. Qu'est-ce qu'il fout ? Qu'est-ce qu'il dit ? J'suis dans le noir mais il fait encore trop jour. J'veux oublier. J'veux m'oublier. Et lui aussi. Et quand j'me mets à oublier, je ne pense plus qu'à une chose. Pépé. Vingt mètres au-dessus de nos gueules. Vingt mètres trop loin de moi. « Ne dis pas de bêtises Joaquin. » Je déglutis, j'ai du mal à parler. Il y a cette boule qui squatte dans ma gorge. Et la flotte qui mouille mes cils. « Tu sais ce que nous aurait dit mon grand-père ? Il nous aurait dit de nous aimer, même si ça ne fait rire personne. Il nous aurait dit de vivre. » C'est plus fort que moi, plus fort que tout ce qui m'anime : je dégueule les vocables sur le parquet. Je dégueule mon amertume, mes regrets. Mon chagrin putain. Qui m’abîme, qui me tue. « Mais j'peux pas mon trésor. J'peux pas. J'te jure. J'y arrive pas. J'regarde les gens s'aimer autour de nous et j'les trouve bidons. J'préfère nos sentiments en carton, au moins, on crèvera pas d'amour. » Silence. « Pépé, il nous aurait rendus heureux. On aurait été tous les trois, il t'aurait fait aimer le silence. Et puis il t'aurais sans doute cassé la gueule, ouais, il t'aurait mis la misère une fois ou deux, juste pour te montrer que la vie, c'est pas juste un boulot et un paquet de clopes. C'est autre chose. C'est peut-être toi et moi, même. » Les larmes noient ma gueule pâle : v'là que je suis à fleur de peau. « Mais il n'est plus là. Tu te rends compte Joaquin ? Il n'est plus là. L'homme de ma vie, il est crevé. » J'suffoque. Je n'y vois plus rien, mes yeux me brûlent et c'est très bien comme ça. Y'a rien à voir ce soir, y'a rien à croire non plus. J'caresse les cheveux de mon petit ami, frénétiquement. Y'a pas de sentiments en carton. Y'a juste deux imbéciles amoureux. Putain de balafre en plein dans l'coeur. « Tu pleures ? Moi aussi j'ai envie de pleurer parfois. Dis ? Est-ce que tu resteras ? » Les larmes roulent sur mes jours et s'écrasent sur le torse de ce gars qui me fait louper mille battements à la seconde. « On ferait mieux d'aller dormir, maintenant. » J'me lève et je l'aide. Demain est un autre jour.
« Et là je voudrais lui dire que je suis une fille à problèmes, qu'à vrai dire je collectionne les emmerdes. »
« Sandwich au poulet, ton préféré ! » J’agite le paquet devant Fernando avant de le lui tendre. Une demi-seconde. Une demi-seconde avant qu’un sourire ne s’étende sur ses lèvres. J’en ai croisés des sourires. Des sourires au goût de miel. Des sourires couleur absurde. Des sourires vieillis par le destin qui ne s’y prend jamais très bien. Un millier de sourires. Et pourtant, jamais aucun sourire n’a été aussi beau que le sien. Ferny, contrairement au reste de l’humanité, ne sourit pas seulement avec sa lippe. Lui, il sourit surtout avec les yeux. Et quand il me regarde comme en ce moment, quand ses pupilles sont si brillantes qu’on dirait qu’elles ont pris la flotte, j’ai l’impression de faire l’amour à ce sentiment qu’on croise trop peu souvent ici bas : le bonheur. Le vrai. Celui qui prend aux tripes et ferait croire à un homme qui est face à son dernier jour qu’il lui en reste encore quelques centaines. Le bonheur. Le dur. L’explosif. « Qu’est-ce que je ferais sans toi Sol ? » Soupir. « Ce qui est sûr, c’est que tu pèserais au moins vingt kilos de moins. » On rit. Parce qu’il n’y a rien de plus simple et naturel lorsqu’on est tous les deux. Parce que nos rires nous arrachent à nos peurs et nous plongent dans une autre dimension. Une dimension où il n’y a ni mort ni deuil à faire. Une dimension où on n’aurait jamais à se dire au revoir. A se dire adieu. Tu veux savoir pourquoi vous riez Soledad ? Parce que c’est plus facile que de pleurer. Vous vous retrouvez tous les jours à l’hôpital et vous riez à vous en faire éclater les cordes vocales. Et tant pis si, tout autour de vous, des vies sont décrochées. Tant pis si les gens s’étouffent avec leur chagrin, tant pis s’ils n’arrivent pas à s’arracher à cette main qu’ils ne caresseront plus jamais. Ils pleurent et vous riez. Tu y as déjà pensé ? Au moment où ce couloir n’abritera plus que les fantômes de vos éclats de joie ? Comment ce sera, quand ce sera à ton tour d’y passer, à ton tour de balancer tes poumons, ton corps, ton âme dans une boîte qu’on jettera au fond de la terre ? C’est pour tout ça que vous riez. Pour foutre de côté un instant ce truc sombre qui plane au dessus de vos gueules. Tu sais c’est quoi, le pire, dans tout ça ? Quand vous aurez arrêté de rire, le destin, lui, il continuera de se fendre la gueule et il criera putain j’vous ai bien eus. « Heureusement que tu es là, alors. » Je le regarde et je lis la sincérité dans son regard habité par la vie, l’amour, l’espoir. Et ca me fait du bien. Non, ça te fait du mal.
« Alors ? Que disent les résultats ? » Je sors ça comme ça, alors qu’il a la bouche pleine et les yeux dans le vague. C’est toujours comme ça avec lui. On vomit les mots sans faire attention à ce qu’ils signifient, sans penser aux conséquences qui viennent ou restent loin derrière. On se contente de vivre à la seconde, d’aller vers le futur à reculons. Et puis on croit en nous, aussi. On croit en nous plus qu’on ne croit en la vie, en ce prétendu Dieu qui fait clamser les gens à l’aube de leurs vingt ans. Quelque part, je crois que ça nous soulage. Que ça le soulage. De se dire qu’il ne peut pas tout contrôler, qu’il y a des choses plus fortes que toutes les sciences et que le jour où je m’éteindrai, ce ne sera pas parce qu’il n’aura pas tout fait pour me sortir de la mort mais parce qu’il était écrit que ça finirait ainsi. Mon meilleur ami hausse les épaules, avale sa bouchée et répond avec ce ton neutre qui lui va si bien. Il aurait aussi bien pu parler du temps ou du dernier film vu que ça aurait été pareil. « Comme hier. Poumons en carton. » Comme hier. Et c’est déjà pas mal. Parce que demain ou dans dix jours ce sera pire et qu’on s’ra là à regretter aujourd’hui. « Pas de miracle ? » Il me vrille du regard un instant et passe son bras autour de mes épaules pour m’attirer contre lui. Je sens ses lèvres s’attarder sur ma tempe et un soupir bourré de promesses s’échappe d’entre ma bouche pour envoyer valser le silence. « Pas de miracle, petite. » Un élan de tristesse s’agrippe à mon cœur et je suis persuadée qu’il ressent exactement la même chose. Mais il repart aussi rapidement qu’il est venu squatter dans mon intérieur et je suis soulagée. De ne pas être triste trop longtemps. De ne pas avoir besoin de lui dire tu sais ferny j’te le dis pas souvent mais j’crois que c’est toi qui rallume ma vie à longueur de journée et tu me manqueras, tu me manqueras si fort que les fleurs dehors, elles ne fleuriront plus jamais. Ca ne vous empêchera pas de faner gamine. A petit feu. Sans vous en rendre vraiment compte. Ca commencera par une larme aux coins de vos yeux, puis une paume qui se perd. Et à la fin, il y en aura un qui s’en va et l’autre qui reste. Toi qui file hors du monde et lui qui y reste enfoncé. La vérité, j’vais te la raconter. La vérité c’est que quand tu seras crevée et enterrée sous ses pieds, Fernando n’aura plus la force de rire. Ses yeux ne raconteront plus rien car s’ils avaient des choses à chanter, c’était seulement parce qu’ils prenaient un peu du monde à travers les tiens. « Ferny… Le premier arrivé au distributeur de bonbons a gagné. » Et sans attendre sa réponse, je me mets à courir et je me dis qu'il vaut bien plus qu'un million de litres d'oxygène.
« Pouvons nous lutter contre une histoire d'amour que nous n'avons pas envie de vivre ? »
« J’y vais. » balancé-je à travers la pièce tout en attrapant mon manteau. Je jette un coup d’œil par la fenêtre et fais une grimace en remarquant que le soleil a décidé de nous faire honneur de sa gueule aujourd’hui. Et dire qu’on s’inquiète vingt fois par jour de son état, son diagnostic dit qu’il crèvera lui aussi. Pas tout de suite, ceci dit. D’ici quelques millions d’années. Ca doit le faire marrer de savoir que moi, du haut de mes vingt ans, on m’a aussi fait un diagnostic : quelques mois, un an, peut-être cinq si tout va bien. Et puis si tout va mal, j’peux commencer à tirer ma révérence. Ne sait-on jamais. Putain. Qu’est-ce que ça peut bien faire, en plus, de savoir que le soleil n’existera plus ? L’humanité se sera déjà enterrée toute seule, d’ici là. On a trop lu Shakespeare, si bien que maintenant, on ne pense plus qu’au mot tragédie. On se lève avec, on bouffe avec et on s’épuise avec. On dépose les bambins à la crèche et on pense déjà au moment où on devra les récupérer pour s’adonner aux corvées quotidiennes. On pense aux factures de fins de mois, au ménage qui nous attend, au boulot qui nous tue. On en oublie les choses simples qui nous ont un jour convenus. On en oublie que la vie passe, putain. Et que si ce n’est pas maintenant, alors ce sera jamais. « Je viens avec toi. » J’arque un sourcil, dubitative, et vrille du regard Joaquin. On s’est encore pris la tête. Parce qu’on a plus que ça à faire, parce que ça nous occupe. A vrai dire, on ne passe plus une journée sans se disputer. Que ce soit pour un film, un choix de repas ou bien simplement une couleur de T-shirt. On s’engueule. Comme s’engueulent ceux qui ont trop vécu ensemble, ceux qui n’ont pas vu les années défiler. Ceux qui demandent un sursis, ceux qui n’ont plus de temps. On s’engueule. Et ce sont des minutes de plus lâchées dans l’vide. Mais quand on s’en rend compte, il est toujours trop tard. « T’es sûr ? J’peux y al… » « J’ai dit que je venais. » Je n’ajoute rien et lève la main vers mon foulard mais Joa’ est plus rapide : s’emparant du tissu, il me l’enroule autour du cou et finit par déposer un baiser sur le bout de mon nez. C’est à cet instant précis qu’on dépose les armes, qu’on signe l’armistice et qu’on ose, pour la première fois de l’après-midi, s’échanger un regard bourré de tous ces trucs qu’on a jamais su se dire. Mais toi Soledad, tu n’as jamais voulu faire comme tout le monde. Et tu te dis que ça t’éloigne de tous ces hommes que tu ne comprendras jamais, et tu te dis que ça t’éloigne de l’humanité. Mais tu fais fausse route. Tu fais fausse route parce que tu penses savoir mais que tu n’as jamais rien su. Alors tu lui mens, alors tu te mens. Tu te bouches les oreilles quand il tente de t’expliquer la vie, tu te terres dans ton mutisme quand tu crèves d’envie de lui raconter tous tes silences. Et puis parfois, au détour d’un sentier, tu te mets à l’aimer plus qu’il ne faudrait donc tu cours dans l’autre sens, toujours plus vite. Mais tu sais, ce gros truc qui prend de la place au fond de ton estomac chaque fois qu’il rentre trop tard, ce gros truc qui te donne le courage de te lever chaque matin… Il ne partira pas. Même si tu cours à l’autre bout de la ville, même si files hors du monde.
« Tu penses qu'ils ont plus pitié de toi ou de moi ? » Je dévisage mon petit ami et désigne du menton un couple de cinquantenaires qui nous scrute. Est-ce qu'on a l'air si à côté de la plaque ? La fille limitée et le garçon sans limites. Le mètre soixante de maladie et puis le mètre quatre-vingt de désillusions. Est-ce qu'on fait peur à voir ? La question me revient de plus en plus souvent, ces derniers temps. Peut-être parce que j'ai encore perdu du poids et que ce même poids se retrouve sous les yeux de Joaquin, là où deux grosses poches de cernes squattent depuis quelques jours déjà. Le pire, c'est que je devine sans trop de difficultés que je suis, en grande partie, la raison de celles-ci. Il y a aussi sa sœur, bien sûr, à laquelle il pense dès qu'il fixe le ciel, ou bien simplement le plafond. Mais il y aussi mes poumons dégonflés qui fatiguent, mes poumons dégonflés qui sifflent, me font cracher du sang et le peu d'oxygène qui arrive encore à passer là-dedans. C'est pas joli à voir Soledad, c'est pas joli du tout. T'es de moins en moins belle, de moins en moins vivante. Le soleil rayonne et toi, tu restes pâle. Est-ce que tu t'es déjà demandé ce qu'il fera quand tu seras partie ? Parce que là aussi, c'est pas joli du tout. Les cernes qui lui creusent les yeux, ce sont ces nuits à rester éveillé pour encrer ton visage dans sa mémoire, sur chaque parcelle de sa peau. ces poumons à moitié dégonflés, un jour, ils vont être complètement bouffés. Tu le sais, hein ? Les médecins te l'ont assez dit, non ? Il fallait que ce soit quelqu'un et c'est tombé sur toi. Demain ce s'ra un autre. C'est la vie qui veut ça. « De toi, quelle question. T'as des poumons en carton et tu ressembles à une trainée dans cette mini-jupe, ces gros collants en laine... et puis ce mascara qui dégueule sous tes yeux. » J'enfonce mon coude dans son flanc et lâche un léger rire, distinct. « Moi, je dis que c'est toi. » Soupir. « Parions. » Je glisse mes doigts dans sa main et le tire de l'autre côté de la rue. Voilà, je me sens de nouveau en vie, je nous sens de nouveau en phase. J'entends les battements de mon cœur, à moitié réguliers mais ça, c'est déjà pas mal. Il n'y a plus personne. Nous ne sommes plus que tous les deux. Contre le monde entier. Contre ce destin qui s'acharne à nous faire bouffer le béton. Deux. Main dans la main. Soudain plus vivants que tous ces autres qui n'ont pas de problèmes de fric, pas de problèmes de famille. Ils ne savent pas, eux. Quoi ? A quel point le bordel peut être jouissif. On se retrouve vite devant eux, et, avant même que je n'ouvre la bouche, Joaquin prend les devants parce qu'il a compris, parce qu'il comprend toujours. « Lequel de nous deux fait le plus pitié ? » Il se tait, j'ajoute. « Je vais mourir. » Je sens la grimace de Joa sur le côté et serre davantage sa main pour le rassurer. Je compte rester encore. Ce serait trop bête de m'envoler maintenant, on n'a même pas essayé les sous-vêtements en bonbons qu'on a commandé sur internet il y a deux jours. « Mais vous aussi. Et puis vous savez, ceux qui disent qu'à vingt ans on a rien vu de la vie, ils n'ont rien capté. A vingt piges, on a tout vécu. Après, on ne fait plus que se souvenir. Alors. Lui ou moi ? »
« Allez grimpe, pépite. » Ils ne nous ont jamais répondu. Alors on a passé notre chemin comme on le fait si souvent. Là, maintenant, je monte sur son dos parce que mes poumons commencent à siffler et que je ne veux pas rentrer tout de suite. Tu n'as jamais pu oublier, hein ? Ces trois mots qu'il a lâché dans l'air ce soir où il avait quatre grammes d'alcool dans les tripes ? Arrête de mentir Soledad, je te connais mieux que tu ne te connaîtras jamais. T'as pas oublié. Regarde ton bras, tu vois comme ça court, juste là, dans ton sang ? Et ça, ça te fout les boules. Parce que t'es certaine que tu n'as pas le droit à l'amour, t'es certaine que ces choses-là ne sont pas pour toi. T'y crois tellement que de temps en temps, lui aussi il te croit. J'vais te la dire moi, la vérité : Joaquin, c'est l'oxygène qui ne parvient jamais jusqu'à tes organes déchiquetés. C'est ton moteur à tout ça. Là, perchée sur sa colonne vertébrale, ce "nous" me semble beaucoup moins bancal. Rire, regarder les oiseaux, insulter les passants, acheter des macarons et se battre pour la couleur, se pincer la peau, danser sous la pluie, aller à cent cinquante sur l'autoroute, oublier mes cachets, faire l'amour sous la douche, regarder des dessins animés, fumer même si c'est mal, repeindre les murs en rouge, voler les pièces d'une fontaine, ne pas se pointer chez le médecin, dormir à la belle étoile, graver nos noms dans de l'écorce, s'imbiber d'alcool, raconter des histoires... Et puis s'aimer un peu. Et puis s'aimer tout court. Même si c'est interdit. « Au fait, t'es belle. » Silence. « Avec ta jupe et ton mascara. » J'pourrais mourir demain s'il me le chantait encore.
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Tu crois que c’est ça la vie, Soledad ? Un tube de dentifrice sur lequel on appuie jusqu’à ce qu’il soit vide ? Une clope sur laquelle on tire jusqu’à ce qu’il ne nous reste plus que le mégot entre les doigts ? Tu crois que c’est des rires et puis c’est tout ? Parce que tu te goures gamine. Ca n’a jamais été ça, la vie. Ca n’a jamais été que le présent. Ce serait trop beau, alors, que ce gamin qui court trente mètres devant toi ait oublié que sa mère est morte parce que son père la battait pour lui montrer comment il l’aimait. Ce serait trop beau que ce vieillard, à l’autre bout de la ville, sur son lit d’hôpital, ne se souvienne plus de cette jeunesse passée et s’offre à la mort sans craintes. Le problème, c’est que ce truc qu’on appelle vie, il n’est pas tout à fait beau. En fait, pour être franc, il est même plutôt laid. Ce truc, il a donné à tes parents un gosse qu’ils n’ont jamais voulu, un gosse qui prenait trop de place sur l’canapé de leur deux-pièces. Alors hop, ils l’ont balancé sur le canapé du vieux et toi, tu t’es retrouvée sans parents à deux ans. Heureusement qu’il était là le vieux, d’ailleurs. Avec ses idées toutes faites, sa gueule abîmée par le temps. Ah bah tiens, un autre truc qu’elle fait, la vie : elle te fait aimer des gens et un jour, parce qu’elle en a marre de vos niaiseries à deux balles, elle te les enlève, comme ça, sans te laisser le temps de leur dire toutes ces choses futiles qu’on ne dit jamais comme. « T’as jamais eu une jolie écriture, alors ne fais pas d’testament. Et puis j’veux pas des meubles, des draps et des billets. J’garde les souvenirs, tu peux emporter le reste. Tant qu’on y est, j’voulais te dire que tous ces repas carbonisés, je ne t’en veux pas, ils étaient bons quand même. D’ailleurs, t’es beau quand tu culpabilises. T’es beau tout le temps pépé. Avec tes rides, tes pupilles qui se sont éteintes avec le temps et les horreurs de la guerre. T’es beau, même si t’es presque déjà mort, même si t’es déjà trop loin. Et puis, j’te le dis jamais mais tu peux être fier de toi pépé. T’as eu une belle vie. Tu peux être fier de toi parce que tu as carotté plus de soixante-dix ans à ce connard d’emphysème. Moi, j’suis fière de toi, fière de venir du même endroit et d’avoir partagé tes milliers de silences. Une dernière faveur : ne m’oublie pas. Moi, je n’oublierai pas… » Mais tu n’as rien eu le temps de dire, on t’a arraché l’homme de ta vie comme on t’arrache doucement au monde entier. Tu vas mourir, gamine. Ce soir, dans dix jours ou dans deux ans. T’as presque plus de poumons. T’as presque plus rien, en fait. Parce que si tu continues à jouer la lâche, j’en connais un autre qui va se barrer : Joaquin. Et tu crèveras seule. Toute seule. Soledad… Tu portes si bien ton nom.
welcome to our world. nice to meet you.
Dois-je vraiment ? Je m'appelle Camille mais on m'appelle généralement Cam (wasted comets sur la toile). Actuellement en terminale scientifique, je prie pour avoir mon bac (on en est réduit à ça parfois ). Sinon ben, ben, ben... J'adoooooooore la chimie (eh ouais j'inventerai les nouvelles petites pilules bleues et même qu'elles seront de toutes les couleurs pour qu'il y en ait pour tout le monde bah) et la musique, surtout le piano. J'ai longtemps été Lonie & admin ici, et ça restera ma plus belle aventure rpg d'abord. Pour le reste, certains disent que je suis sadique (souvenez-vous cette awesome blague sur la cbox ahahahah :cam: -et ce smiley porte mon nom pour marquer le coup -). Je ne sais pas si c'est vrai () mais ce qui est sûr, c'est que les niaiseries (sauf avec toi Margaux, je sais que tu voulais voir ton nom ici ) ça n'a jamais vraiment été mon truc. Je m'arrête là, pour le reste, battez-vous.
Dernière édition par Soledad Ambrosia McTerran le Mar 22 Mai - 23:59, édité 10 fois
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 9:54
MON AMOUR. Ce qu'on va être belles. Fiou, c'est tellement bon d'être à nouveau ici avec toi. Surtout avec ce qu'on a prévu de jouer. Ils vont tous nous idolâtrer. Allez, remplis nous vite cette fiche.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 14:36
MA PRINCESSE ! (ben oui quoi, je me la joue à la Lélé/Abbey, mais seulement parce que c'est toi.)
Tu m'as manqué dit ! Je suis tellement contente que tu revienne. Bougre de dieu, dis moi que ton personnage à de quelconques origines mexicaines, et là je t'épouse. (je t'épouse de toute façon, hé. ) En plus ce prénom, c'est le prénom de ma VIE, je l'aime tellement.
Re-Bienvenue ma Cam, bon courage pour ta jolie fiche.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 15:19
Ethan A. Calaan a écrit:
(Re)bienvenuuue. Bon courage pour ta fiche.
ethan merci beaucoup.
Joaquin A. Gonzalvo a écrit:
MON AMOUR. Ce qu'on va être belles. Fiou, c'est tellement bon d'être à nouveau ici avec toi. Surtout avec ce qu'on a prévu de jouer. Ils vont tous nous idolâtrer. Allez, remplis nous vite cette fiche.
Spoiler:
ps. Je t'aime à la folie d'amour.
MON AMOUUUUUR AVEC PAUUUUL. oui, ça fait un bien fou. retour aux sources. dépêche-toi d'écrire ta fiche d'ailleurs. je t'aime ma chérie.
Fernando Gautier-Perez a écrit:
Weeeeesh la fameuse Loneleï de retour C'est super cet afflux d'ancien Rebienvenue à toi
la fameuse je viendrais te quémander un lien pour la peine. merci beaucoup.
Blake I. Fawkes a écrit:
ReBienvenue si j'ai bien compris ! Bon courage pour ta fiche
merci. (:
Imran Johar a écrit:
Rebienvenue à toi ;D
merci. (:
V. Sasha Rosenfield a écrit:
rebienvenue alors ! j'aime beaucoup le pseudo, puis ashley *-* bon courage pour le reste de ta fiche
merci pour les compliments itout itout.
Graziella Dos Santos a écrit:
MA PRINCESSE ! (ben oui quoi, je me la joue à la Lélé/Abbey, mais seulement parce que c'est toi.)
Tu m'as manqué dit ! Je suis tellement contente que tu revienne. Bougre de dieu, dis moi que ton personnage à de quelconques origines mexicaines, et là je t'épouse. (je t'épouse de toute façon, hé. ) En plus ce prénom, c'est le prénom de ma VIE, je l'aime tellement.
Re-Bienvenue ma Cam, bon courage pour ta jolie fiche.
t'es TELLEMEEEENT mignonne ma grazie chérie. pour les origines, malheureusement, non. mais tu te rattraperas avec joa va, je te le prête un peu. (et oui, épouse moi donc. ). pour me faire pardonner, t'auras un lien qui cartonne dès que je suis validée (ou même maintenant si tu veux. ) et des niaiseries (et dieu sait comme c'est rare ) à foison. merci pour toi ma jolie perle.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 16:12
Tant mieux, je suis carrément en manque de niaiseries, là. Je veux ce lien, et il a intérêt à être le meilleur qu'on ait jamais eu ! (on a déjà eu un lien ? si non, c'est encore pire.) bref de rien joli coeur, et merci de me prêter ton petit joaquin.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 17:46
MA CAM, MA LOUTRE D'AMOUR, MA PUTE, MA CAMOUILLE QUI MOUILLE. Bordel, enfin tu es là. Tu sais quoi ? En me connectant sur thub j'suis direct partie dans les fiches de présentation, juste pour te voir à nouveau sur le foruuuuum. (ouais je sais j'te raconte ma vie, je le vaux bien ) Alors du coup j'vais essayer de te faire un beau message d'accueil, presque aussi beau que mon cul d'asiatique.
Et je t'ai reconnu direct avec le prénom Soledad, mais bordel il te va trop bien ce prénom, en plus il est TROP TROP magnifique quoi. Bref, j'suis amoureuse du pseudo. La citation dans ta fiche. DOCTEUR HOUSE. T'façon tu choisis toujours des citations de malade, tu me soules. ET PUIS BORDEL ASHLEY GREENE. Elle est trop magnifique, et ton avatar me fait bander à moooooort. En gros t'es bonne. (mais ça, ça a pas changé. )
Sinon, ta fiche est juste magnifique. De toute façon c'était sûr qu'elle allait être trop bien écrite et tout, mais pfiou, j'adooore. Et puis le personnage de Soledad est juste trop kiffant. (ouais j'ai l'impression d'être une grosse groupie de toi, mais bon ) Et tu me donnes envie d'écrire au présent maintenant, c'est mâlin. Anyway, j'ai hâte de lire la suuite. (enfin s'il y en a une, mais je pense que oui, tes fiches sont TOUJOURS anormalement longues ) Bon courage pour la finir, du coup.
Maintenant c'est le moment où je te fais une déclaration d'amour longue comme le kiki de Leandro. (et avant je vais prévisualiser mon message pare que j'aurais trop le seum s'il s'efface ) JE SUIS HYPER CONTENTE DE LA MÉGA MORT QUI TUE DU STRING DU PAPE JEAN LOUIS BERNARD DE COLOMBIE. Te revoir sur thub, c'est comme avoir 1000 orgasmes en une seconde. Sérieusement putain mais c'est trop bieeeeeen que tu sois revenue. Même si tu vas recommencer à me martyriser, mais bon. ON VA FLOODER A DEUX HEURES DU MATIN. Tu m'as trop manqué ma Cam. Du coup bah je te souhaite bon retour parmi nous, of course.
Au fait, j'exige un lien. Mais ça me parait évident, hein.
Ah, et t'as intérêt à avoir ton bac. Et prier c'est pas suffisant, hein. Mais de toute façon t'es une big boss tu l'auras, j'suis sûre. Et même que tu viendras étudier à côté de chez moi et que je viendrais te cuisiner du riz tous les jours. PIANO. Faut que je m'y remette d'ailleurs. Enfin bref. aaaah, la blague de la chatbox, je m'en rappelle comme si c'était hier. T'es vraiment une grosse pute quand même.
Qu'est ce que j'ai oublié de dire ? Ah oui. JE T'AAAAAAAAAAAAIME. Et je suis niaise je sais, mais j'en ai rien à foutre. Voilà, je crois que j'ai fini de parler. J'ai mis trois mille ans pour écrire ce message, qui en passant, est sûrement le plus long message d'accueil que j'ai jamais fait. Rien que pour toi, regarde l'honneur que je te fais. En plus je me suis relue plein de fois parce que sinon t'allais me dire que j'étais une handicapée qui sait pas écrire. Donc voilà, t'as intérêt à être contente, hein.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 18:20
Graziella Dos Santos a écrit:
Tant mieux, je suis carrément en manque de niaiseries, là. Je veux ce lien, et il a intérêt à être le meilleur qu'on ait jamais eu ! (on a déjà eu un lien ? si non, c'est encore pire.) bref de rien joli coeur, et merci de me prêter ton petit joaquin.
on a jamais eu de lien je crois, mais on va bien se rattraper. en plus, j'imagine que tu vas trouver un lien qui déchire avec l'autre mexicain donc on pourra sûrement s'en servir. je vais déjà commencer à réfléchir tiens.
Fernando Gautier-Perez a écrit:
Oh ouaaaaais, le lien je te dis oui x100000 hihi
suuuuuuuuuper. je vais aller lire ta fiche rapidement, le perso (ouais je juge au pseudo et à l'avatar :sifle: ) a l'air super chouette.
Abbey Jill Strugatsky a écrit:
MA CAM, MA LOUTRE D'AMOUR, MA PUTE, MA CAMOUILLE QUI MOUILLE. Bordel, enfin tu es là. Tu sais quoi ? En me connectant sur thub j'suis direct partie dans les fiches de présentation, juste pour te voir à nouveau sur le foruuuuum. (ouais je sais j'te raconte ma vie, je le vaux bien ) Alors du coup j'vais essayer de te faire un beau message d'accueil, presque aussi beau que mon cul d'asiatique.
Et je t'ai reconnu direct avec le prénom Soledad, mais bordel il te va trop bien ce prénom, en plus il est TROP TROP magnifique quoi. Bref, j'suis amoureuse du pseudo. La citation dans ta fiche. DOCTEUR HOUSE. T'façon tu choisis toujours des citations de malade, tu me soules. ET PUIS BORDEL ASHLEY GREENE. Elle est trop magnifique, et ton avatar me fait bander à moooooort. En gros t'es bonne. (mais ça, ça a pas changé. )
Sinon, ta fiche est juste magnifique. De toute façon c'était sûr qu'elle allait être trop bien écrite et tout, mais pfiou, j'adooore. Et puis le personnage de Soledad est juste trop kiffant. (ouais j'ai l'impression d'être une grosse groupie de toi, mais bon ) Et tu me donnes envie d'écrire au présent maintenant, c'est mâlin. Anyway, j'ai hâte de lire la suuite. (enfin s'il y en a une, mais je pense que oui, tes fiches sont TOUJOURS anormalement longues ) Bon courage pour la finir, du coup.
Maintenant c'est le moment où je te fais une déclaration d'amour longue comme le kiki de Leandro. (et avant je vais prévisualiser mon message pare que j'aurais trop le seum s'il s'efface ) JE SUIS HYPER CONTENTE DE LA MÉGA MORT QUI TUE DU STRING DU PAPE JEAN LOUIS BERNARD DE COLOMBIE. Te revoir sur thub, c'est comme avoir 1000 orgasmes en une seconde. Sérieusement putain mais c'est trop bieeeeeen que tu sois revenue. Même si tu vas recommencer à me martyriser, mais bon. ON VA FLOODER A DEUX HEURES DU MATIN. Tu m'as trop manqué ma Cam. Du coup bah je te souhaite bon retour parmi nous, of course.
Au fait, j'exige un lien. Mais ça me parait évident, hein.
Ah, et t'as intérêt à avoir ton bac. Et prier c'est pas suffisant, hein. Mais de toute façon t'es une big boss tu l'auras, j'suis sûre. Et même que tu viendras étudier à côté de chez moi et que je viendrais te cuisiner du riz tous les jours. PIANO. Faut que je m'y remette d'ailleurs. Enfin bref. aaaah, la blague de la chatbox, je m'en rappelle comme si c'était hier. T'es vraiment une grosse pute quand même.
Qu'est ce que j'ai oublié de dire ? Ah oui. JE T'AAAAAAAAAAAAIME. Et je suis niaise je sais, mais j'en ai rien à foutre. Voilà, je crois que j'ai fini de parler. J'ai mis trois mille ans pour écrire ce message, qui en passant, est sûrement le plus long message d'accueil que j'ai jamais fait. Rien que pour toi, regarde l'honneur que je te fais. En plus je me suis relue plein de fois parce que sinon t'allais me dire que j'étais une handicapée qui sait pas écrire. Donc voilà, t'as intérêt à être contente, hein.
Et juste avant de partir:
MA MUUUUUUUUUUUU(...)UUUUUUUUUUUUULAN. oh bordel, j'avais hâte de voir ton message d'accueil parce que je savais qu'il me ferait bouffer de la joie, mais je pensais pas que ce serait un truc comme ça. t'es une sacrée folle punaise. une vraie, vraie, vraie folle. et jaune en plus. mais fiouuuuuuuuuuuu, cet -énorme- message me fait trop, trop, trop plaisir. le lien sera d'avance moins bien -les jaunes nous battent partout décidément - mais je vais faire un effort va. (a) déjà, j'étais genre... certaine à 4000 pourcents que tu me reconnaitrais juste avec le prénom. c'était évident que tu saurais mener ton enquête à la columbo (ouais ouais je sais il est plus beau que toi mais on fera avec j'ai pas trouvé plus moche ). et puis de toute façon tu me poursuis, tu me kiffes trop c'est pour ça ashley greene te va mon chou ? parce que sincèrement, j'ai changé une bonne dizaine de fois d'avis. mischa. accola. bilson. mischa. holt. mischa. mischa. holt. holt. collins. arterton. mischa. greeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeene . tu es fière de mon choix ? j'ai honoré nos goûts en matière de gueules ? (et là je dis quoi ? je dis flooooooooooooooooo, je dis louiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, je dis... biebeeeeeeeeeeeeeer ). en vrai tu me fais trop de compliments d'un coup, c'est trop pour moi tout ça. pour ma fiche, je vais rajouter une ou deux anecdotes je pense donc EN EFFET, elle n'est pas encore terminée. mais je suis contente que tu l'aimes en tout cas, surtout toi parce que tu sais quoi ? parce que toi même si t'es jaune je t'aimeeee. (CAM VI CAM VI CAM VI CAM VI CAM VI CAM VI FAIS MOI UN SOURIIIIIIRE d'ailleurs ça fait trooooop longtemps que j'ai pas pris de nouvelles d'elle :o il va falloir que je remédie à ça. et je veux l'entendre jouer du piano même si c'est moche parce qu'elle a des doigts de 2,415 centimètres )
la comparaison pour la déclaration d'amour aurait pu être intéressante mais... leandro ? un gros kiki ? l'as-tu bien vu ? il a dû se faire opérer, c'est pas possible d'abord parce que ça rentrerait jamais dans ta petite, petite, petite grotte. mais bon on dira que c'est pas grave ton erreur vu que tu as relu ton texte pour parler la france sisi tkt² . moi aussi je suis vraimeeeeeeeeent contente d'être de nouveau ici. ça me rappelle genre UN MILLIARD de trucs avec toi. des conneries. des rires. des rires encore. du sadisme. et même des niaiseries parfois (ouais parce que tu me fais de la peine de temps en temps ) . EN PARLANT DE NIAISERIES, ça avance ? (et tu sais de quoi je parle fais pas genre ). j'ai hâââââte d'être validée, de recommencer à flooder partout avec toi, de parler de tvd (le dernier ), de se raconter nos histoires de gogoles itout itout. EH WAI. et j'ai surtout hâte de te faire des sales blagues, encore et encore. parce que t'y échapperas et que je vais même m'allier avec le staff pour ça tu verras. mes surprises sont toujours les meilleures (c'est un point de vue je te l'accorde...). mais n'oublie pas : plus je suis sadique, plus j'aime ma victime. je dois sacrément te kiffer quand même hein :cam: et pour mon baaaaaac, on verra ça. toi aussi tu dois bosser, ta mère te l'a dit même et à la place, tu m'écris des romans d'amour au sujet d'une foufine et d'une grenouille ON VA GERER LE BAC MINOU MINOU. ET ON VA SE TROUVER UN LIEN DE FOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU ps : je t'aime un peu va. ps2 : merci de m'avoir offert le plus long message (et y'a intérêt à tu ne battes plus jamais ce record )
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 18:28
T'inquiètes pas ma fiche est pas mega longue donc ça devrait pas être trop une corvée je vais lire la tienne aussi quand elle sera finie comme ça on pourra chercher toutes les deux d'après ce que je lis dans vos deux messages à xuxu et toi, même si je t'ai seulement "croisée" avec mes anciens persos, ben je t'aime déjà parce que tas l'air cool et t'étais super attendue donc voilà
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 20:48
re-bienvenue même si je ne te connais pas d'avant
Soledad, mais bordel, tu l'a trouvé où ce prénom ? Il est génial Puis, Ashley quoi. Et le début (c'est bien le début, hein ? ) de ton histoire est génial. bref, j'adore tout. Bon par contre, tu es mon opposé. Je suis en première littéraire et je hais la chimie, heureusement que j'en ai plus l'année prochaine, aha. (et pourtant, j'ai 14 de moyenne, oui oui je me vante ) breeef, grosse merde pour ton bac hein (oui moi je me réduis au phrase merdique, admirez le jeu de mot )
en tout cas, tout le monde il est vieux, tout le monde il revient sur thub, parce que thub célavie.
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 21:07
Fernando Gautier-Perez a écrit:
T'inquiètes pas ma fiche est pas mega longue donc ça devrait pas être trop une corvée je vais lire la tienne aussi quand elle sera finie comme ça on pourra chercher toutes les deux d'après ce que je lis dans vos deux messages à xuxu et toi, même si je t'ai seulement "croisée" avec mes anciens persos, ben je t'aime déjà parce que tas l'air cool et t'étais super attendue donc voilà
et voilà, fiche lue. j'aime vraiment le personnage. puis la médecine quoi. c'est super mignon ce que tu dis là et je pensais pas que je serais attendue ahah mais ça fait plaisir. et moi aussi je t'aime déjà tiens, on va faire des bébés même, c'est notre destinée
Helena L. Van Dijck a écrit:
Rebienvenue et je suis tellement scotchée par l'énorme tartine d'Abbey que je vois même pas ce que je pourrais rajouter donc je m'arrête là 8)
merci beaucoup.
Klaus-Nikaél C. Mathewsen a écrit:
Soledad -le nom portugais de mon arrière-grand-mère portugaise- ok je sors Ashley Greene Rebievenue
ton arrière grand-mère avait un très joli nom. merciiiiiii.
I. Teddy-Rose Forzwood a écrit:
re-bienvenue même si je ne te connais pas d'avant
Soledad, mais bordel, tu l'a trouvé où ce prénom ? Il est génial Puis, Ashley quoi. Et le début (c'est bien le début, hein ? ) de ton histoire est génial. bref, j'adore tout. Bon par contre, tu es mon opposé. Je suis en première littéraire et je hais la chimie, heureusement que j'en ai plus l'année prochaine, aha. (et pourtant, j'ai 14 de moyenne, oui oui je me vante ) breeef, grosse merde pour ton bac hein (oui moi je me réduis au phrase merdique, admirez le jeu de mot )
en tout cas, tout le monde il est vieux, tout le monde il revient sur thub, parce que thub célavie.
TONKIIIIIIIIIIIIIIIIN je l'ai jouée ici, genre... deux semaines merci beaucoup pour ton chaleureux accueil ainsi que les compliments. on est peut-être pas si différentes avant la fin de la première, je DETESTAIS les sciences. ce sont mes parents qui m'ont forcée à y aller je voulais aller en L mais maintenant que j'y suis, je suis quand même contente. j'aurais loupé un truc merveilleux : la chimie (et j'assume ) merci pour le bac
Sujet: Re: soledad ☇you know how they say that you can't live without love? well oxygen is even more important. Mar 22 Mai - 21:25
Helena, je savais que mon pavé allait faire de l'effet.
Bah qu'est ce que tu crois ? C'est pas parce que je suis jaune que je sais pas faire des choses bien, hein. "le lien sera d'avance moins bien -les jaunes nous battent partout décidément " j'ai pas compris cette phrase, ça me perturbe. Je vois même pas à quoi il ressemble ton Columbo. (j'suis toujours une big boloss, tu peux le constater ) Ouais ça va hein, te sens pas trop fraiche d'être aimée par moi. Oui 'est trop parfait. Je pensais pas que tu la jouerais, mais elle te va trop bien. De toute façon tout te va à toi. :lonie: (FLOOOO, LOUUUUUIS, RAPHOUUUUUU et d'ailleurs t'as vu la finaaaale ? stefan ! mais bon osef louis va faire un album ) Putain on dirait une pédophile des jaunes. J'ai peur. Bah écoute bizarrement elle devient étrange, et moins mignonne, c'est chiant. On a tous envie qu'elle redevienne comme avant. (a) OH BORDEL. Ton humour me manquait. Mais j'en ai marre qu'on me dise ça. Si ça se trouve mon trou il est géant comme dans les volcans hein, alors chut. ROLALALA ouais que des bons souvenirs putain. Baaaah. J'suis une grosse merde, je sais. Mais ça avancera, je garde encore espoir. Bordel quatre mois. Je vais me suicider, omment je vais faire, putain ? Oh bon ça va alors, ça veut dire que tu m'aimes, quand même, je suis rassurée. Bah tu vas pas te plaindre quand même, hein ? Ça t'a fait de la lecture, itout. Et moi ça m'a fait exercé mon français, c'était win-win. OUI UN LIEN DE FIFOUUUU, OBLIGEEE. ps: comment ça un peu ? ps2: (haha, ça fait PS2, comme la console ) Ouais promis, je vais compter les mots et tout, maintenant. :lonie: