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 Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons.

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MessageSujet: Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons.   Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons. EmptyMer 6 Juin - 12:41


« Écoute. Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons. On a eu un printemps merveilleux, mais l’été est fini et nous avons manqué l’automne. »♣️ PARIS, JE T'AIME
ft. Sue & Addi


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Ici étaient l’opposé de la grosse pomme. Au revoir monde enchanté par les billets verts, bonjour aux arbres et l’air pur de la campagne reculé qu’est Arrowsic. Sa vie dans cette petite bourgade lui plaisait se contentant de réviser ses cours de médecine, pendant que papa versait l’or sur son compte pour vivre. Être fils de riche offre un certain luxe, et ce garçon l’a toujours bien vécu. Non qu’il s’en vantait, mais il ne crachait pas dessus. Pourquoi se sentirait-il coupable de l’argent de son père ? Ce n’est pas lui qui avait demandé à vivre avec. Il se moquait de ces soi-disant fils à papa qui ne voulait pas vivre de la rente de leurs parents. Foutaises, car on le sait tous qu’ils ont une réserve sur un compte que leur mère en cachette remplie. Il ne faut pas se voiler la face, l’argent participe au bonheur. Celui qui dira le contraire sera considéré comme un menteur. Car c’est un menteur !
Le jeune blond habitait une grande maison d’une centaine de mètre carré, qui paraissait bien vide pour lui tout seul. Reculé dans un espace vert, la demeure se cachait derrière des arbres verdoyant laissant seulement apparaitre le garage, où stationnait une belle voiture devant. Oui ça puait le fric, mais il s’en foutait. Il se trouvait assis sur son canapé, dans son salon aux grandes baies vitrées qui laissait entré la lumière grisonnante de la journée. Ce garçon est Addison Louis-Burowski. Le fils de la grande famille Louis-Burowski de New-York. Oui, c’est bien lui que vous pouviez observer dans les tabloïds de la ville pour ses frasques. Mais depuis le jeune adolescent qu’il était à bien changé.
Addison se leva pour se rendre à la cuisine pour prendre une bière fraîche dans le frigo, puis revint dans le salon pour se poser devant ses cours qui lui donnait mal de tête. Il devait réviser, ses examens étaient dans peu de temps. Plongé dedans, quand quelqu’un vint sonner à la porte. Addison se leva maugréant quelques insultes en l’honneur de cet invité surprise. Quand il ouvrit la porte, il fit un mouvement de recul ne croyant pas qui se tenait sous ses yeux. Il était interloqué, mais reprit assez vite ses esprits. « Qu’est-ce que tu fous là Rooney ? Qu’est-ce que tu fous avec tes valises ? »



désolé c'est pas joli Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons. 768993
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MessageSujet: Re: Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons.   Parfois, la vie exige un changement. Une transition. Comme les saisons. EmptyJeu 14 Juin - 15:04


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Tu t’rappelles quand t’étais gamin, les livres de coloriages ? Moi j’les aimais pas. C’est vrai quoi, si j’ai envie de dessiner une maison, j’veux pas qu’un abruti décide à ma place à quoi elle doit ressembler !SKINS
ft. ADDIE &&. ROONEY
2011, ADDISON'S APPARTEMENT.

Aujourd'hui, j'étais dans l'avion et mon voisin m'a avoué avoir le mal de l'air. Ne voulant pas rester 12 heures à côté d'un vomitator grandeur nature, je demande à changer de place. J'ai appris plus tard qu'il m'a dit ça pour "avoir deux sièges à lui tout seul". Mon nouveau voisin m'a vomi dessus. VDM

Grommelant après son ami-portion*, Sutton sortit de l'avion avec des vêtements différents de ceux qu'elle portait en y entrant. Elle avait troqué son jean et ses baskets pour un short et des tongs, et cela grâce aux reflux gastriques de son cher voisin. La journée commençait mal, mais comme pour tenter de conjurer le sort, elle ne s'attarda pas plus dans cet endroit. Elle prit juste le temps nécessaire pour récupérer ses bagages au tourniquet adéquat et elle se rendit à l'extérieur, aux emplacements des taxis. Prenant place dans l'un d'entre eux, le chauffeur lui demanda une adresse, elle ne répondit que la ville : Arrowsic. Plutôt un village paumé des environs ; d'ailleurs, vu le regard du taxiboy, elle devait l'être d'une des premières à lui quémander ce lieu. Non, elle n'avait pas d'adresse plus précise, non. Enfin, si, elle avait l'adresse exacte, mais elle lui demanda de la déposer dans le centre ville. D'abord, elle trouverait bien toute seule. Malgré son sens pitoyable de l'orientation, c'était un tout petit village, elle pensait donc qu'il était impossible de se perdre. Et puis, elle voulait voir de ses propres yeux, et prendre le temps qu'elle voulait pour inspecter les rues d'Arrowsic. Et tenter, de par elle-même, de trouver la raison du déménagement de son cousin dans les environs. Qu'est-ce que possédait cet endroit que New York n'avait pas ? Peu importe. Pour le moment tout du moins...
La voilà arrivée devant la porte tant désirée, tant pensée depuis des mois, elle ne pouvait, à cet instant, empêcher son coeur de battre la chamade et ses mains de trembler. Inspirant un grand coup, elle appuya sur la sonnette et attendit. Les quelques secondes qui suivirent parurent être une éternité. Elle essayait d'inspirer et d'expirer lentement, profondément, dans le but de ralentir son pouls. Enfin, un visage apparut, et dans un mouvement de recul, son interlocuteur parut à la fois surpris et agacé. Pourquoi était-il si agressif ? Peu importe, elle sourit et lâcha même un petit rire, du fond du coeur. « Ah ben sympa l'accueil ! J'te jure Addi', tu mériterais l'oscar de l'accueil le plus chaleureux de l'année toi ! » lança-t-elle sur un ton à la fois ironique et sérieux. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui saute dans les bras, mais quand même. Il y a un monde entre un tel accueil et de riches embrassades. Il semblait bloquer, perturbé de la voir devant lui. Elle haussa les sourcils, afficha un petit sourire et tenta de dérider son cher et tendre cousin. « Bon, tu vas m'inviter à entrer ou tu comptes me faire poireauter comme une merde devant ta porte pendant dix ans ? » prononça-t-elle tout en se demandant si finalement, elle avait pris la bonne décision, en débarquant ainsi à l'improviste. Le regard d'Addison trahissait encore, bien qu'aucun mot n'appuya cette impression, son interrogation quant à la présence de Sutton à Arrowsic. Il bugait. Elle était toujours sur le seuil de la maison. « Relax. C'est les parents. Tes parents. Ils m'envoient prendre de tes nouvelles, vu que t'en donnes pas. » Menteuse. Menteuse. T'es rien qu'une menteuse. Ça résonnait dans sa tête comme un écho insurmontable. Qu'aurait-elle pu dire d'autre ? Lui avouer la vraie raison de sa venue ici ? Lui dire que c'était pour toujours ? Qu'il lui manquait plus que tout ? Que vivre sans lui était inconcevable ? Qu'elle n'avançait pas lorsqu'il était absent ? Non. Non. Elle ne voulait pas. Elle ne pouvait pas. Du moins, pas tout de suite. Il l'aurait envoyée bouler, lui aurait claqué la porte au nez pour la faire réagir, lui aurait hurlé qu'elle devait vivre sa vie, qu'elle était bien plus forte qu'elle ne le pensait. Mais c'était faux. A New York, elle dépérissait. Elle se laissait vivre, en enchainant drogue et conquêtes d'une nuit. Il était sa bouée, son phare dans la nuit. Il avait toujours été là pour elle, pour la pousser en avant, la forcer à prendre sa vie en main. Il était d'une aide plus précieuse que tous deux se forçaient à l'admettre. Et encore une fois, elle avait besoin de lui.

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