Sujet: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Ven 8 Juin - 20:27
COLTON ALEXANDER DERDRE
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Derdre, une sonorité venue d'ailleurs, on sent ta langue qui caresse ton palais lorsque tu le prononces, toujours sans émotion. Enfant inconnu, perdu. Tes foutus racines irlandaises, tu les enverrais bien baiser le diable, fricoter avec les anges, pourrir au fond du jardin, tant quelles sont ailleurs, mais rien ne ce passe jamais comme tu le veux, alors laisse toi dévorer.⊰PRÉNOM: Coton, c'est d'un chic. Un chic à crever dans un caniveau merdique dans une ville aussi froide et dangereuse que Dublin. A croire qu'ils ont tous fait pour te faire claquer avant l'heure ses enfoirés. Alexander, comme lui. Ton père. Une légère grimace détruit l'aura de beauté qui émane de tes traits, c'est ton père, celui qui t'as donné la vie ... un putain d'inconnu sur une photo abîmée par le temps. Mais qu'est ce que tu peux y changer toi hein ? T'es bien content de savoir que des millions de dollars dorment sagement dans ton compte en banque, parce que même si tu les emmerdes tous, les envois tous aux diables ces putains d'irlandais, la famille c'est sacré. ⊰ÂGE: Vingt-quatre ans. C'est beau non ? T'y crois toujours pas, tu te demandes comment tu as fait pour arriver jusque là; toi qui a connu la pauvreté, la misère humaine sous son plus sale regard. Vingt-quatre années, et merde ! Tu penses encore à elle .. ⊰ORIGINES:Irlandaise assurément, t'as tout de ces gens là, un accent à couper au couteau, une certaine maîtrise du gaélique, un air de profond connard coincé sur ta face orgueilleuse. Mais, ce n'est pas tout, on devine en toi cette arrogance purement américaine, ce sentiment de supériorité qui te pousse à rejeter les gens, toujours plus loin de toi. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: T'as jamais rien eu envie de foutre de ta vie, t'as jamais eu le temps de réellement y penser. Voleur, ca te convenait bien lorsque ton ventre se tordait sous la fin, que tes côtés saillaient sous ta peau. Maintenant, l'argent n'est plus un problème et pourtant t'as toujours ce putain de problème avec la bouffe et ton avenir. T'enchaines les p'tits boulots, tu prends des cours à la fac, c'est quoi ton but dans la vie déjà ? Ah oui c'est vrai, la retrouver. ⊰STATUT CIVIL:Seul, sans pétasse attitrée. Sans blondasse décolorée pour te faire oublier tes soucis, sans brunnette bronzée avec qui créer des souvenirs. T'as toujours été beaucoup plus douée pour la destruction de toute manière. ⊰CRÉDITS: cyrine - bazzart⊰AVATAR: Aaron -j'suisunebombe- Johnson .
please, tell me your story. i’m listening.
CHAPITRE UN ∞ Par la fenêtre étoilée du crépuscule, tes yeux vitreux bloqués sur le croissant de lune tu respires le goudron, tu manges la délicate fumée blanche qui s'échappe de ton tube empoisonné. Tes dix-huit ans pèsent lourds sur tes frêles épaules, tes muscles sont douloureusement conscient de ton incapacité physique. Ton estomac est rempli d'un vide incommensurable, tes lèvres sèches se coincent entre tes dents. Tu la sens, si forte ce soir. Elle inhibe toutes pensées cohérentes de ton cerveau, ne laissant qu'une vague obsession, une envie vitale : la faim. Ta tête tourne un peu, prise de court par le mouvement constant de l'existence, affaiblie, tu te laisses porter, toutes tes sensations sont confuses. L'hématome bleuté que tu devine sur ta pommette droite est presque muet face à tant de douleur, tu souffres, tout ton corps hurle. Un cri aphone, perdu dans l'écho du néant. Une larme silencieuse coule à ton corps défendant, le long de ta joue émaciée. Tu n'es plus, aujourd'hui, qu'un tas d'os, un vulgaire assemblage maintenu par on ne sait quel miracle. Ta poitrine peine à se soulever, sans doute as-tu pris un mauvais coup plus tôt dans la soirée, tu n'en sais rien. Et puis, un bleu en plus ou en moins, quelle importance ? Quelle différence ? Tes doigts maigres s'accrochent au bristol que l'on t'a remis ce matin. Le papier est épais, d'une étrange qualité : un papier de luxe, une écriture calligraphiée avec soin et élégance. Ca pue l'argent, ca pue le bonheur économique. Tu grimaces en prenant une bouffée de la cigarette que tu viens de te rouler, un toussotement secoue ton organisme chétif. T'as surement une côte pétée comme c'est là, foutu enfoiré d'irlandais. T'es trop fière pour appeler une ambulance toi-même ; tu tentes de te rappeler d'un moment pire que celui-ci, mais le seul qui te vient en tête est trop douloureux, trop personnel. Pourtant, un souvenir, c'est tenace. Il ne s'enfuit pas selon ta volonté, au contraire, il s'accroche à toi, plante ces dents contre ton cerveau bancal et injecte son poison. Il t'oblige à penser à lui, et donc immanquablement à elle. D'Alexander Derdre, tu ne gardes que quelques souvenirs devenu flou sous l'emprise du temps et des stupéfiants. La douceur d'une caresse vaguement incertaine contre tes boucles brunes, une odeur de menthe et de cigarette et l'horrible son d'un coup de feu suivit d'un corps qui s'effondre. Devant toi. Ce père, que tu as si peu connu, devait t’aimer, d’une manière ou d’une autre. A sa façon, comme tous les pères. La pulpe de tes doigts se frotte contre les rebords tranchant de la carte de visite, tu le sais, au plus profond de toi, toutes les réponses que tu cherches depuis des années sont à porter de mains. Il te suffit d’un coup de fil pour changer ton existence. Tu hésites, un instant, tu ne sens plus temps qui s’écoule autour de toi. Fais le, te souffle ton esprit, fais le. Comme a regret, tu tires de ta poche le téléphone que tu as volé à un gamin dans le bus ce soir, tu composes le numéro sans y penser. Tes doigts ne tremblent pas, mais ton âme frissonne lorsque les sonneries résonnent au creux de ton oreille. « Allo ? » La voix est lourde de sommeil, teinté d’une pointe d’accent chantant, chargée d’une distinction qui t’es peu familière. « Qui est à l’appareil ? » Tu prends une inspiration, une seule. Tu recherches le courage en toi, il te suffit d’un mot. D’un seul. « Colton »Un silence teinté de mouvement se fait entendre, tu devines que la femme, ta grand-mère, de l'autre côté de la ville, s'agite dans son lit, qu'elle réveille son époux qui dort paisiblement auprès d'elle. « Colton ? Où es-tu ? Est-ce que tu vas bien ? »Ton coeur s'emballe. Depuis combien de temps ne s'est-on pas soucier de ton bien-être ? Sans doute depuis que tu as préféré l'enfer des rues, à l'affection cliniquement morte des familles d'accueil dans lesquelles ont t'a jeté : toi, l'orphelin de James's Street. « Colton tu es là, n'est ce pas ? » « Oui, je suis toujours là. Je crois que j'ai mal. » Tu n'en es même plus sur tant la souffrance t'es devenu familière, presqu'une amie de longue date. « Connors, va venir te chercher mon cheri. Ne bouge pas et dis moi où tu es d'accord ? » Sagement tu obéis, la solitude tu n'en peux plus. Et ce mot tendre qui glisse contre ta peau meurtri est si bon ; une délicate chaleur prend naissance dans ton coeur pour la première fois depuis longtemps. Tu as dix-huit ans ce soir, et tu prends le chemin du retour : l'appel du sang est le plus fort.
CHAPITRE DEUX ∞ Une sèche coincé entre tes lèvres pleines, tu observes le parc qui s'étend devant tes yeux. Tu ne t'habitueras jamais à tous ce luxe, toi qui as connu la misère, le bas fond des quartiers ignorés des autorités. Tes yeux restent un peu éblouis par tant de vert, toi qui as été habitué des années durant à la grisaille des blocs et de l'asphalte. Une main frêle et ridés se pose contre ton dos, et inconsciemment tu te raidis. Six ans après, tu n'es toujours pas habitué à son touché, son affection. Tu la blesses, tu le sais, mais qu'est ce que t'y peux toi dans l'fond ? T'es comme ça et pas autrement. Malgré toute la bonne volonté du monde, t'es marqué par la mort, la solitude t'a prise en affection et ton coeur ne sait pas aimer. Pourtant t'aimerai la chérir comme elle le mérite, cette petite bonne femme aux cheveux grisonnant qui ta ouvert son toit un soir d'automne et a soigné tes plaies sans poser de question, qui t'as veillée à l'hosto' pendant un urgentiste pressé recousait ton arcade fracassée. « Tu vas quelque part ? », demande-t-elle doucement en faisant un mouvement de la tête vers le sac militaire posé près de la porte. Tu ne dis rien, tu la fixes. Tu sais qu'elle sait, et elle sait que tu sais. C'est si simple et pourtant si complexe. Tu ne peux pas tirer un trait sur elle, pas alors que tu gardes en mémoire ses mots que tu as lues quelques mois plus tôt lorsque tu étais dans le grenier, cherchant pour l'adorable grand-mère qui est la tienne un objet quelconque. Son prénom écrit au feutre noir a attiré ton attention, et dans un simple carton, tu as trouvés un indice. Le premier. Tes mâchoires se crispent, c'est pourtant la seule chose que tes grands parents t'es jamais refusés, ils t'ont couvert d'argent et de présent, t'ont compté milles souvenirs sur l'enfance de ton père, mais d'elle : ils ne disent rien, jamais. « Je dois la trouver » Ta grand-mère hoche la tête doucement avant de retirer la cigarette que tu tiens entre tes doigts pour l'écraser dans un cendrier non loin de la. « Ca ne t'apportera rien de bon Colton ! », grogne ton grand-père assis calmement dans son fauteuil luxueux. Peut être qu'il a raison, et alors ? Qu'est ce que la vie t'a apporté jusqu'à présent ? Un peu d'amour, si peu, et tant de souffrance, tant de question sans réponse. « Je t'interdis d'y aller ! » siffle le vieil homme en se levant péniblement. Tes yeux rencontrent les siens, feu contre glace. Ils ne peuvent pas comprendre que la vérité sera moins douloureuse que l'ignorance. Ils ignorent ce trou béant qui se crée en toi lorsque l'on l'évoque à demi mot. Tu dois savoir pour te construire. Tu dois la connaitre pour commencer ta vie, une vie bien à toi. « Je pars pour Arrowsic ce soir » Ta voix est monocorde, tu tentes toujours de masquer ton émotion. N'as-tu pas compris encore que nul ne devinera tes pensées ? Elles resteront toujours secrètement à l'abri dans le fond de ton crâne, ignorées de tous, recherchées des plus imprudents. Ton corps se décolle de la balustrade, tu déposes un baiser vierge de tous remord sur la joue diaphane de ta grand-mère, tu sais bien qu'elle te pardonnera tout, qu'elle t'accueillera à jamais les bras ouverts. Tes mouvements se font plus hésitants lorsque tu te tournes vers ton grand père, tu n'as jamais su être réellement proche de lui, sans doute parce que l'ombre de ton père plane dans ses yeux gris. D'un mouvement de la tête, il te désigne la porte et il t'emboîte le pas. Péniblement, tu avales ta salive. Tu as vingt-quatre ans peut être, mais au plus profond de toi, tu es et resteras toujours ce môme de sept ans qui a vu la folie d'un homme t'arracher ton unique famille, ton unique point d'encrage, pour te précipiter dans le tourment. Une lourde main se pose sur ton épaule tandis que tu te saisis de ton vieux sac de voyage, le favori d'Alexander, comme te l'a appris ta grand-mère quelques mois plutôt lorsque tu te l'es approprié. « Tu t'abîmeras le coeur en Americain, fils ... Garde en mémoire qu'une famille t'attend en Irlande. » Tu hoches la tête tandis qu'il te serre un bref moment contre lui, avant de te relâcher brusquement. Tu t'avances fièrement vers le taxi garé devant la propriété, tu montes dedans, sans même te retourner. Mais sitôt la porte fermée, tu laisses ton regard errer sur la vaste demeure dans laquelle tu as appris à être toi et non plus un vagabond solitaire. L'Amérique te tend les bras, avec l'espoir de réponse et peut être enfin résoudre le mystère de ta vie : poser un visage sur ce prénom évasif : Maman.
La pluie tombe lentement sur ton visage, comme une caresse irréelle. Ton sac mis en bandoulière autour de ton torse, tu observes cette nouvelle vie qui s'ouvre à toi. Le bus vient de te déposer, t'abandonnant seul, infiniment seul et pourtant au plus profond de toi : tu sais que cette solitude prendra fin dans cette ville, que toutes tes réponses t'attendent, cachées quelque part dans les mémoires et les coeurs de ses habitants. Tu prends une profonde inspiration, avant le gros saut. Le risque de ta vie. Te voilà Arrowsic, ville perdue dans le Maine, te voilà.
welcome to our world. nice to meet you.
Je sais jamais quoi dire dans ce genre de partie, je ne sais toujours pas qui je suis de toute manière, alors comme ca règle le problème. Peut que dans une trentaine d'année, je pourrais répondre à la question ! So', humour de merde qui ne fait jamais rire que moi (je me marre dans mon cerveau, c'est la débandade les gars! :fiesta:) Nine, ca m'amuse comme pseudo, mais dessous se cache M. On s'en contentera, j'ai horreur de mon prénom , j'ai l'age de fumer et boire en toute légalité, même si soyons honnête personne n'a attendu d'avoir souffler ces dix huit bougies pour découvrir la vie et ces vices. THD c'est un mythe j'ai envie de dire, mais comme tout le monde j'ai choisis le prendre mon envol depuis Bazzart jusque ici. C'est tout je crois Ah oui, et Colton est a moi et sort de mon cerveau
Dernière édition par Colton Derdre le Mer 13 Juin - 23:17, édité 29 fois
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Ven 8 Juin - 21:40
Haha, mon cerveau rigolait aussi en te lisant, tkt (et merci pour lui, ça lui a fait plaisir) Bienvenue sur THUB puis ta façon d'écrire à la deuxième personne est un peu déroutante – ouaai même si j'ai suivi le méga débat sur bazzart, là – donc j'ai hâte de lire ta fiche °_°
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Ven 8 Juin - 21:44
Helena ; j'ai pas suivis le débat & Colt' est mon premier en "tu"; j'essais de retrouver ma petite flamme créatrice et selon l'une de mes amies ca pourrait marcher, je tente le coup OH merci d'avoir ri, mon cerveau se sent moins seul d'un coup !
JAREEEEED ; merci
Dernière édition par Colton Derdre le Ven 8 Juin - 21:56, édité 1 fois
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Ven 8 Juin - 22:23
WAA AARON !! CE MEC EST ORGASMIQUE ! Je te fais tous pleins de bébés tiens ! (a) Bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche au passage, j'adore comme t'écris **
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Sam 9 Juin - 0:13
Au début, j'ai cru que irl, tu avais trente ans. Sur le coup, je me suis dis ; merde, on accueille notre première trentenaire, elle va se sentir seule, la pauvre honte à moi, on m'en veut pas, la beauté aveuglante d'Aaron m'a éblouie et la lumière de mon écran m'a explosé les yeux
bref, excellent choix d'avatar, j'aime le titre de la fixe et le prénom bienvenue parmi nous en tout cas et bonne continuation avec ta fiche. Si tu as des questions, n'hésite pas, le staff est là pour ça.
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Sam 9 Juin - 13:08
AARON, J'TE VIOLE TOI ... j'aime ta présentation perso, j'me suis bien marrée quand même et puis PUNAISE, c'que t'as commencé à écrire sur Colton. J'aime j'adore j'adhère, j'ai hâte d'en savoir plus oh, et bienvenue ici hein (j'ai failli en oublier d'être polie.. )
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Sam 9 Juin - 18:33
Moi le "tu" me dérange pas. Sur un forum ils écrivaient presque tous comme ça, c'était drôle. Bref, ons'enfout. Aaron est ultra top comme choix. J'ai vu beaucoup trop de ses films. (Normalement, le Kick Ass 2 sûrement assuré ). Sinon bienvenue
Sujet: Re: COLTON ∞ LIFE IS THE BITCH, AND DEATH IS HER SISTER. Dim 10 Juin - 2:05
Teddy : trente ans oO oh bordel, j'aurai pris un sacré coup de vieux Merci pour tout et c'est bien vrai qu'aaron est une bombe
Merci aussi Kat, Imran, Mat'& Ella
Sutton : HAN WILLA ! C'est moi qui te viole oui ! C'te fille c'est un bijou, un joujou un caillou ; contente de savoir que tu l'aimes déjà un peu mon Colton
Rudy ; je test le 'tu' pour la première fois, et je dois avoir être agréablement suprise, c'est extrement libérateur comme manière d'ecrire, je veux dire : mon personnel que le 'je' et moins objectif que le 'il' OH MON AARON ! Il fait l'unanimité dans tous les coeurs