Sujet: SILOË-LOU → this must be just like living in paradise. Mer 27 Juin - 12:50
NOVALEE SILOË-LOU CALLOWAY
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: pourquoi calloway ? je n'ai pas eu trop le choix à vrai dire, héritage du paternel et je le regrette tous les jours d'ailleurs, mon père n'étant pas réellement un type bien, enfin je ne le connais pas et c'est peut-être juste ça le problème. ⊰PRÉNOM: novalee siloë-lou. okay, je vous vois déjà vous demandez ce que mes parents ont bien pu fumer pour m'affubler de prénoms pareils. je vous rassure ils étaient totalement net et sobre lorsque je suis née. je m'appelle novalee en l'honneur de ma grand-mère maternel et siloë-lou. euh... pour siloë-lou je ne sais pas trop, je sais que mon père voulait quelque chose d'original. il s'est pas raté, je sais ! ⊰ÂGE: vingt-trois balais, je sais, je commence à me faire vieille, mais je crois que cela reste le meilleur âge pour profiter de la vie. ⊰ORIGINES: apparemment cent pour cent américaine, enfin en même temps je n'ai jamais réellement chercher à savoir d'où je venais. oui je m'en tape complet ! ⊰MÉTIER/ÉTUDES: je suis photographe, ma seule et unique passion, ce qui m'a permis de m'en sortir plus d'une fois. mais comme ça ne paye pas le loyer, je suis également serveuse dans un bar de la ville. ⊰STATUT CIVIL: tout ce qu'il y a de plus célibataire, on m'a dit que le célibat me va parfaitement bien alors pour le quitter ? ce serait trompé et je n'aime pas ça ! oui je blague bien sûr. ⊰CRÉDITS: tumblr ⊰AVATAR: candice accola.
please, tell me your story. i’m listening.
somebody that I used to know
Papa est parti. On a vu mieux comme réveillon de Noël. Vraiment. Oui mon père est parti. Avec une autre femme en plus. Maman n'arrête pas de pleurer depuis ce matin. Et moi là-dedans ? Et bien moi je ne sais plus. Je n'ai que neuf ans et j'ai du mal à comprendre. Je veux revoir mon père passé le pas de la porte. Je veux revoir son sourire. L'entendre m'appeler sa princesse et le voir heureux avec maman. Mais aujourd'hui on m'a dit que ce ne serait plus le cas, que ce n'était plus possible. Papa aime une autre femme. Maman est malheureuse. Je me sens seule d'un seul coup. Ma mère m'offre mes cadeaux, mais je ne prends même pas plaisir a les ouvrir. Je vois les larmes couler le long de sa joue. Du haut de mes neuf ans, je grimpe sur le canapé et me blottis contre elle. Nous voilà juste à deux désormais et il va falloir que l'on ce débrouille. La maison reste silencieuse pendant des mois. Je n'ose plus rigoler. A l'école, on me demande où est passé mon père. Je ne réponds pas. Je change de copines, c'est plus facile comme ça. Et puis je regarde silencieusement ma mère s'enfoncer un peu plus chaque jour. Au départ, elle ne cessait de pleurer et puis elle a commencé à sortir de plus en plus le soir. Elle a perdu son travail et les merdes ont continué à s'enchaîner comme ça sans raison. Et puis ma mère à décider de m'envoyer en colonie pendant les vacances scolaires, sans aucun doute pour se débarrasser de moi, mais ce fut la meilleure idée qu'elle pu avoir.
« On se mariera plus tard, hein ? » J'ai fait la connaissance de Timéo dans cette colonie, on n'était que des enfants et pourtant il me parlait déjà de mariage. On était deux gamins qui s'était embrassé dans une tente durant la colonie, innocents et ignorant c'est tout ce que nous étions. Nous passions notre temps ensemble, depuis deux semaines. Les inséparables comme nous appelaient les moniteurs. Il était trop mignon avec son petit regard de chien battu et son sourire en coin et pourtant. « Tu rigoles, ce serait trop bizarre, comme si je me mariais avec un frère. » « Et si on s'aime ? » A dix ans, le verbe aimer n'était pour moi que la signification du bonheur que je pouvais voir à la télé. Je n'ai jamais vécu ça. Ma mère ne me l'as jamais dit, je n'ai jamais vu mes parents s'aimer ni personne autour de moi d'ailleurs. A dix ans déjà, je haïssais le verbe aimé. « Moi je t'aimerais jamais, jamais. » Il baissa la tête et ce jour-là, nous avions fait semblant, comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu, mais elle nous avait marqué, autant lui que moi et je crois que nous ne nous étions pas imaginé la porter de nos paroles.
Jack, get back, come on before we crack, lose your blues, everybody cut footloose !
Me voilà désormais plus vieille. Une véritable adolescente, comme les autres. Enfin presque. Depuis son départ, je n'ai jamais revu mon père et chaque jour il me manque un peu plus. Ma mère ? Elle continue à vivre une vie débraillée. Elle enchaîne les petits boulots pourris et les mecs plus cons les uns que les autres. J'ai à peine dix-sept ans et pourtant mon rêve est de me faire émanciper, mais je n'ai nulle part où allé. Alors, je commence à me raccrocher à tout et n'importe quoi. Au Lycée, je ne suis pas vraiment populaire, pas vraiment apprécier de tous. Je passe tout mon temps libre avec des garçons, les filles me détestent pour ça. Pour eux, je suis la bonne copine avec qui on peut coucher facilement. Je deviens comme ma mère et pourtant je m'en fiche. Ils m'apportent le peu de sécurité et de présence masculine dont j'ai besoin. Ils sont mes meilleurs amis, mes amants et mes frères. Je suis toujours en contact avec Timéo, mais pour lui, je suis resté la petite fille sage que j'étais lorsque j'avais dix ans. Cela fait bien longtemps qu'on a arrêté les colonies, mais on continue à ce voir de temps en temps. Il vit loin d'ici, mais on s'échange des lettres, des mails, des coups de téléphone et parfois je débarque dans sa vie par surprise, parce que j'ai besoin de fuir la mienne. Il me fait découvrir un monde que je ne connais pas, l'art. Et c'est comme cela que je tombe éperdument amoureuse de la photo. Derrière un objectif, je peux cacher mon mal être et cela devient bien vite ma raison de vivre. A Arroswic, je me fais repérer par un photographe, il deviendra vite mon mentor et m'apprendra toutes les ficelles du métier. Et un jour, alors que je voulais retourner voir Timéo pour lui montrer mes progrès en matière de photo, celui-ci m'envoya un simple mail, disant qu'il devait partir pour l'Europe, suivre son père qui venait tout juste d'être muté. Cette nouvelle me brisa le coeur. La gamine de dix ans avait finis par aimer le petit garçon qu'elle avait rencontré en colonie... Ce mail fut le début de cinq longues années de silence.
I think I'll start a new life, I think I'll start it over, where no one knows my name.
Il a fallu continuer à vivre malgré tout. Sans parents et en ayant perdu pour de bon la seule et unique personne qui comptait. Après son départ en Europe, Timéo ne m'as jamais donné de nouvelles. Une seule fois j'ai reçu une carte de Paris, c'était pour le jour de mon anniversaire et puis il a disparu de la circulation. Je l'ai cherché pendant un an et puis j'ai fini par laisser tomber. La photographie est devenue mon seul échappatoire tandis que je me tape à peu près tous les mecs du coin. Après avoir obtenu mon diplôme, je me suis fait embauchée par celui qui était mon mentor. Comme cela ne me suffisait pas à payer un loyer, j'ai pris également un job de serveuse dans un bar de la ville. L'endroit propice aux rencontres comme on dit si bien. Je ne suis pas heureuse et pourtant tous les jours je me lève avec le sourire. Je fais bonne figure. Je collectionne les amants et ne possède que quelques amis fidèles. Et un jour, alors que je prenais mon service au bar, mon regard ce posa sur une silhouette que je connaissais que trop bien. Timéo était là, accoudé au comptoir plus beau que jamais. Il m'a reconnu en un regard. Je l'ai servi en silence, il a voulu me parler, je suis parti faire autre chose. Ca me faisait mal. Un mal de chien de le revoir tout souriant, comme s'il n'avait jamais disparu, comme s'il ne m'avait jamais laissé toute seule. J'avais envie de l'étrangler, de l'embrasser, de lui hurler dessus. Tout deviens confus et je laisse tomber mon service. Depuis je ne l'ai pas revu et pourtant j'en crève d'envie. Je veux comprendre son silence, son arrivée ici. Je sais que j'ai besoin de lui, même s'il va détester ce que je suis devenu...
welcome to our world. nice to meet you.
Mon petit nom c’est Estelle, mais sur le web je suis plus connue sous le doux pseudonyme de Pain d’Ep. Ne me demandez pas d’où ça vient, je serais incapable de l’expliquer. Sinon, j’ai connue votre magnifique forum sur Bazzart, j’étais inscrite il y a longtemps, mais suite à des petits problèmes je n’ai pu rester. Anyway, j’adore votre forum et cette fois je compte bien rester.
Dernière édition par N. Siloë-Lou Calloway le Ven 29 Juin - 21:14, édité 13 fois
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