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 Chez certains, les vestiges du singes sont apparents

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MessageSujet: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyDim 1 Juil - 19:54

Il faisait jour de plus en plus tard. Il faisait également de plus en plus chaud. Les jupes et les robes d'été avaient remplacé les jeans et bas collants dans la garde-robe de la plupart des jeunes filles d'Arrowsic. Celle de la jeune Van Dijck, en revanche, n'avait pas bougé d'un iota, les vêtements légers étant beaucoup plus utilisés en Australie que les gros pulls en laine tricotés par des grand-mères aimantes. Helena n'était cependant pas mécontente que le temps s'adoucisse, d'autant plus qu'il ne lui rappelait pas l'Océanie comme elle aurait pu s'y attendre. L'air et son parfum étaient différents, moins lourd, chargé d'essences rappelant les après-midis d'été où retentissaient des rires enfantins. La jeune fille sortait de son cours de croquis. Elle avait commencé à dessiner pendant son voyage, dans les marges d'un carnet. Petit à petit, elle avait commencé à trouver du plaisir à tracer les paysages qu'elle observait sur des feuilles vierges. S'étant rendu compte que ce passe-temps avait tendance à l'apaiser, elle avait pris la décision de continuer à l'exercer après être rentrée en Amérique. Et voilà comment son nom avait rejoint les listes d'un cours parfait, où chacun pouvait venir exercer, croquer les modèles proposés et recevoir des conseils au sujet de son travail. Bien sûr c'était plus contraignant que de partir à l'aventure, un petit cahier sous le bras et des pastels dans les poches mais elle trouvait l'exercice hautement stimulant. Cela l'était resté jusqu'au jour récent où un certain Fernando était venu rejoindre la leçon. Bien sûr, elle savait qu'il aimait peindre mais jamais elle ne se serait imaginé qu'il ressentirait encore le besoin de venir s'exercer. Depuis qu'il était arrivé, une atmosphère pesante planait dès qu'elle entrait dans la salle. La tension entre les deux êtres était même palpable par les autres élèves, sans qu'ils osent pour autant poser des questions. Seule l'enseignante semblait évoluer dans une bulle l'immunisant contre ce phénomène. Chaque fois qu'elle baissait la tête pour saisir quelques traits, une sensation étrange et désagréable venait picoter le bas de la nuque d'Helena. Comme si son ancien ami était prêt à lui sauter au cou et lui broyer la jugulaire d'un coup de dents. Aller aux cours ne la détendait désormais plus, elle en sortait généralement frustrée. Mais il était hors de question pour elle d'abandonner, si quelqu'un devait céder, ce serait lui. De toutes façons, ce n'était pas sa faute à elle si il croyait tout ce que Rudy lui avait raconté sur elle. Il aurait dû faire la part des choses, peut-être même venir lui demander sa version des faits. Qu'il soit le meilleur ami de son ex' d'accord mais ce n'était pas une raison valable pour venir d'emmerder dans son sanctuaire de paix. Les potes avant les putes, ce genre de conneries sans doute.

Helena ruminait en sortant du bâtiment. Chaque fois qu'elle entreprenait quelque chose, il fallait que quelqu'un vienne y mettre son grain de sel et pourrisse un peu les choses. Pour évacuer sa frustration, elle eut un réflexe un peu stupide : elle envoya un bon coup de pied dans un tronc d'arbre sur son passage. « Aïe ! » s'écria-t-elle… en même temps que l'arbre. La jeune fille, stupéfaite, laissa tomber son carton rempli de gribouillages. En se baissant pour les ramasser, elle jeta un regard autour d'elle. Il y avait quelques personnes discutant un peu plus loin, près de voitures parquées mais aucune ne semblait s'intéresser à la scène. D'un air dubitatif, la dessinatrice en herbe se redressa, jeta un coup d'oeil dans les branchages et, de sa main libre, secoua une branche mère, entraînant une bonne partie du feuillage dans son élan. Plus de bruit mais une pièce de monnaie tomba dans un petit tintement. Il y avait manifestement quelqu'un dans ce végétal. Mais qui aurait l'idée de grimper là-dedans ? Et puis pourquoi ? Et si c'était un droit tout à fait légitime, pourquoi ne pas protester aux secousses provoquées par Helena ? La brunette plissa les yeux, mais elle était gênée par le soleil descendant de plus en plus bas, flânant avant de rejoindre l'horizon et de laisser sa place à son amie la lune.
Elle prit alors la décision de tenter un coup de bluff. « Ca suffit ! Je vous vois. Pas la peine de faire semblant de ne pas être là. » elle eut tout de même une petite montée d'anxiété en prononçant ces mots. Et si jamais elle avait affaire à un malade ? Des bruits couraient comme quoi des personnes dangereuses se promenaient dans les environs ces derniers temps. Elle n'était pas du genre à se laisser impressionner par des on dits mais tout de même… « Je vous préviens, je vais appeler la police… » sa voix manquait un peu de conviction mais elle se dit que si un dangereux psychopathe, coiffé d'un entonnoir, sautait de l'arbre en hurlant, elle pourrait toujours lui jeter sa farde à la figure pour le retarder pendant qu'elle prendrait ses jambes à son cou.
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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyLun 2 Juil - 15:08


On croit toujours que la vérité est dure, lourde et pesante. Qu’elle fait mal, plus mal que la bêtise du mensonge. Qu’elle nous envahit et nous détruit quand on n’arrive pas à la garder pour ça. Il faut arrêter d’y croire comme une illusion et l’accepter comme un fait.


Son regard était vide. Amy n'avait pas dormi de la nuit, elle était fatiguée, épuisée même. Non, elle n'avait pas fait la fête jusqu'à 6h du matin où avait passé la nuit en bonne compagnie. Son travail lui avait fait faire quelque chose d'assez regrettant. Lorsqu'Amy débarqua dans sa chambre tôt ce matin-là, son réveil venait de sonner, rappelant à la jeune femme qu'elle devait aller en cour. Alors, Amy se changea et fit comme si cette nuit n'avait jamais eu lieu. Pourtant, il fallait être observateur pour remarquer qu'Amy avait une douleur horrible à l'épaule droite et qu'en réalité, elle avait une cotte cassée. Par chance, elle avait mis un pull en laine très léger qui cachait tout, avec la chaleur dehors il n'était pas question qu'elle mette 36 couches de vêtement. Ainsi, elle avait du mal à bouger, à marche et même à s'asseoir. Mais c'était plus fort qu'elle, elle avait dû arrêter ses études après le divorce et maintenant, elle ne pouvait pas se permettre de rater ne serait-ce qu'un seul cours. Elle avait beaucoup de mal à reprendre ses cours et c'était déjà dur pour elle de trouver des clients dans une petite ville comme Arrowsic. Le cours de ce matin-là était dur. Rester assis pendant quatre heures, à tenter d'écrire alors que votre épaule vous fait souffrir. Horrible. Le pire, c'est quand son voisin de table lui fait une charmante tape à l'épaule en lui rendant les notes qu'Amy avait pris la semaine d'avant. Amy n'avait pas vu la chose venir et cria. Un cri qui effraya tout le monde et encore plus son camarade. Alors, c'était fini, Amy se leva tant bien que mal et s'excusa poliment en disant qu'elle devait aller à l'infirmerie.

Pendant qu'elle marchait doucement dans les couloirs, elle se rendit compte que cela allait encore lui créer des problèmes, mais peu importe, l'infirmière était surprise de le voir arriver avec ça. Retira les bandes sur son épaule et passa un baume en lui disant de rester là. Bien entendus, elle s'endormi. Comme un bébé. Elle n'était restée qu'une heure et demie en cours, elle avait alors un peu de temps devant elle. A son réveil, l'infirmière se moqua d'Amy, lui refit le bandage et Amy pouvait s'en aller, En sortant de l'école, elle pensait que tout irait bien qu'elle renterait chez Imran tranquille, mais c'était trop demander. A peine devant la porte de sortie qu'un crétin bouscula la jeune femme qui resta une bonne dizaine de minutes près de la porte à retenir son souffle face à sa douleur. Personne n'était pas aux courants pour son job. C'était un secret que très peu de gens connaissent, elle travaillait sous un faux nom pour essayer de se protéger. Dans une petite ville, ça allait être dure. Mais il y a plein d'autre détail le dedans, comme la permission d'Amy d'avoir une arme. Ce soir-là, elle suivait tranquillement le fils d'un millionnaire, soupçonné de dilapider l'héritage familiale aux jeux. En réalité, il passait son temps avec une fille, une pauvre fille. Ni de son rang, ni de son milieu. Lui payer un logement, lui donnait de quoi vivre.

En réalité, le jeune fils menait une double vie. Alors, Amy avait tout dit, c'était son job. Mais elle ne s'était pas attendue à ce que le père envoit deux de ses hommes démolir tout ce que le fils avait construit. Par curiosité, la détective avait suivi les deux singes, jusqu'à ce qu'il arrive dans l'appartement de la jeune fille. Et quand finalement, ils la trouvèrent au coin de la rue, rentrant avec le fils à papa, ce fut l'horreur. A peine l'un des gros balourds frappa la jeune femme qu'Amy sortie de sa voiture. Il y avait des choses qu'elle ne supportait pas voir.

Et ce n'est pas wonder woman, Amy. Face à deux imbéciles costauds, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Sauf que le fils à Papa ne pouvait pas accepter qu'on touche à sa bien aimé. Alors qu'Amy avait réussi à calmer les choses (Elle avait juste pointée son arme sur les deux idiots) l'autre en frappa un et la bagarre était lancée. Alors, ce n'est pas en tirant sur la jambe de l'un que l'autre ne va pas vous sauter dessus. Quelques minutes plus tard, Les deux gros étaient à terre. Amy à l'hôpital. Le fils à papa était intelligent, il avait pris une barre en fer pour frapper à la tête l'autre crétin, mais Amy, elle avait juste tentée de mettre à jour les exercices qu'on lui avait appris, l'arme ayant valsé au loin. Fine comme elle est, ce n'était pas étonnant qu'à l'hôpital ils aient jugé son comportant très courageux.

Bien entendus, elle aurait dû rester à l'hôpital. Sauf que non. Elle était rentrée et avait repris sa vie comme si c'était normal et à peine rentrer chez Imran, sandwich en bouche elle reçoit un appel. Un appel qu'elle ne pouvait pas manquer puisque c'était une affaire qui pouvait lui rapporter beaucoup si elle travaillait bien. Elle laissa échappé un petit grognement en posant le sandwich sur la table base et écoutant la personne à l'autre bout du combiné. C'est fou ce qu'on ne donnerait pas pour retrouver son gosse. Même s'il a 22 ans et qu'il vend de la drogue. Et maintenant, il semblerait que la police le recherche également. Génial. Elle éteignit son téléphone et se pencha pour reprendre le sandwich quand elle sentie une douleur la rongeait en bas de son abdomen.

« - Oh putain... » Laissa t-elle échappé tentant de respirer. Elle se releva alors, tant bien que mal, attrapa sa veste et son appareil photo. Elle avait repéré le gamin dans la ville il y a peu. Un pur hasard et la photo prise avec son téléphone n'était pas suffisante. Elle savait où il s'était caché donc, il était évident qu'elle finirait ça aujourd'hui, qu'elle recevrait l'argent et qu'ensuite elle laisserait les flics faire leurs boulots. Réajustant son short, Amy sortie de la villa direction son vélo. Elle s'arrêta net devant l'objet. C'était rêvé que de croire qu'elle pourrait se balader sur l'engin sans avoir mal. Elle se dirigea donc vers le bus, son sac sous le bras. Quand elle arrivait dans les rues de la ville, elle aperçut ce crétin qui venait de faire les courses. Elle le suivi alors, jusqu'à ce qu'il rentre dans un bâtiment. Elle s'écarta alors pour l'apercevoir à une fenêtre. Génial. Elle se dirigea vers un arbre, elle devait se mettre en hauteur. C'était soit l'arbre soit le bâtiment qui était en face et monté sur le toit. Monté sur le toit aurait été une bonne idée, mais Amy n'avait pas envie de passer par une tonne de question et pour mentir elle était nul. Une détective qui n'en sait pas mentir, c'était beau.

Au bout d'un moment, elle réussit à monter une bonne hauteur. Elle avait mis un bon moment et craignait qu'on la remarque, mais non. Elle zooma avec son téléphone. Ce con quitter l'appartement d'une vielle partie en vacances. Très intelligent s'il n'avait pas appelé de son téléphone fixe pour commander des pizzas. Elle prit quelque cliqué quand elle entendit du bruit. Des gens en bas sortez du bâtiment juste derrière elle. Amy bougea légèrement pour ne pas qu'on l'a remarqué jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose frapper l'arbre. Le pire fut quand quelqu'un secoua l'arbre. Ok, là, elle allait tomber si cette personne n'arrêtait pas. Et tombé avec sa cote cassée, très mauvaise idée. Et alors qu'Amy pensait être tirait d'affaire une voix féminine brisa le silence. Amy se releva alors, dos contre le tronc de l'arbre. Les jambes contres elles, espérant qu'elle n'ait rien vu. Et une deuxième remarque apparut. La police.

« - Oh non, non non non... » Dit-elle alors qu'elle sortit sa tête pour regarder qui était là. Si la police arrivait Amy serait obligée de leurs dires pourquoi et l'argent qu'elle aurait dû recevoir en retrouvant le gosse voleraient loin, très loin d'elle. Elle tenta alors de descendre sans se faire trop mal, mais quand elle n'était pas loin du sol, elle tomba sur le dos, devant Helena. Elle laissa échapper quelque soupire. Une main sur le bas de son ventre. Saleté. Elle était trop maladroite. Elle ouvrit alors les yeux pour voir la jeune fille qui était debout devant elle. « - Bonjour. » dit-elle tentant de sourire, mais c'était un peu raté. Elle leva alors la main, comme pour serrer celle de la demoiselle. « - Moi c'est Eesha et vous ? » autant choisir son second prénom, pour minimiser les risques.
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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyDim 22 Juil - 11:13

Contre toute attente, une jeune fille tomba à bas de l'arbre, comme un fruit bien mûr, prêt à être dévoré par les guêpes et autres insectes. Le bruit sourd que fit son dos en rencontrant le sol arracha une grimace et un « ouille » à Helena. Si la personne allongée à ses pieds semblait avoir un certain talent pour grimper aux branches, en descendre était manifestement autre chose. Sans se laisser démonter, elle se présenta tout naturellement, comme si c'était une situation de rencontre parfaitement normale et qu'il n'y avait pas lieu d'en faire tout un fromage. Elle déclara s'appeler Eesha. Helena ne savait pas si donner son nom à une personne aussi étrange, en tout cas au premier abord, était bien prudent. Elle se contenta juste d'afficher un faux sourire et de lui lancer un « Enchantée » en prenant la main qu'elle lui tendait. Elle ne savait pas si elle devait simplement la serrer ou l'aider à se relever. Elle décida de tirer dessus pour la faire décoller du trottoir sur lequel elle avait brutalement atterri.

Une fois qu'elle fut redressée, Helena jaugea la dénommée Eesha d'un air suspicieux. Rapidement, elle la détailla, ses yeux balayant la silhouette de haut en bas. C'était une jeune fille brune, sans doute pas beaucoup plus âgée qu'elle-même, à priori pas plus de la vingtaine. Elle était svelte et avait des yeux perçants posés au dessus d'un nez fin, long, élégant. Tout chez elle était dans la longueur et l'angulaire, de ses jambes à son menton et ses pommettes, en passant par son bassin. Si elle avait dû être dessinée, il aurait fallut oublier les courbes pendant un moment et y aller à grands renforts de droites en tout genres. Helena nota également un détail pour le moins interpelant. Une paire de jumelles pendait au cou d'Eesha. C'était assez inquiétant, en vérité. Quel genre de personnage pouvait bien se promener avec des jumelles et monter au premier tronc venu, tout en ayant l'air de trouver la chose particulièrement naturelle. Elle leva un sourcil et fronça le second mais effaça bien vite cette expression de son visage. Peut-être était-ce risqué de montrer qu'elle avait des doutes sur les bonnes intentions de son interlocutrice. Pour elle, il y aurait très bien put y avoir quelque part une arme et un laser. Il lui semblait complètement loufoque de s'imaginer qu'elle pouvait être en face d'une tueuse à gage mais les quelques rumeurs qui couraient pour le moment, disant très clairement que des tueurs se cacheraient à Arrowsic, lui revinrent en tête et elle commençait à y accorder foi. Généralement, les bruits de ce genre n'avaient pas le droit à son attention, elle était bien placée pour savoir qu'il s'agissait régulièrement de véritables foutaises. Rudy ? Gay ? La bonne blague. Il aurait été plus crédible de dire qu'il travaillait dans un magasin de lingerie parce qu'il avait un côté voyeur pervers. Mais cette rumeur-ci était plus grave et peut-être plus fondée aussi, il y avait déjà eu un meurtre.
Helena secoua vivement la tête pour chasser les idées qui y germaient. Elle n'avait pas pour habitude de se laisser emporter dans des suppositions fantasques, ni d'emboîter le pas à une bande de grand-mères qui avaient laissé couler leur venin en buvant leur thé sur le perron, confortablement calées au fond de leur balancelle et autres fauteuils à bascule. De toutes façons, si elle avait effectivement une tueuse sanguinaire en face d'elle, il valait mieux la mettre dans sa poche. Ou en tout cas faire preuve d'un minimum de sympathie. Enfin, c'est ce qu'elle croyait, il n'existait pas à sa connaissance de manuel du genre rencontrer et converser avec un assassin, pour les Nuls. Elle n'avait donc plus qu'à suivre son instinct. « Ca va ? Tu ne t'es pas fait trop mal ? » Au moins, elle avait l'air d'être toujours en vie. Si elle était plus mal tombée, elle aurait pu se faire le cou du lapin et Helena se serait retrouvée avec un joli cadavre sur les bras. Et allez-y, pour expliquer à la police qu'il était tout bonnement tombé du ciel. Au fond, elle n'en sortait pas trop mal… Elle ajouta « L'hôpital n'est pas trop loin, je peux t'y conduire si il le faut. » et après je te laisserai sûrement toute seule avec les docteurs, je disparaîtrai dans la nature et j'essaierai de ne plus jamais te recroiser parce que là, maintenant, je suis en train de me demander si tu es une tueuse à gage ou non. Alors dans le doute, tu comprends…

Plus pour elle-même et ses suppositions complètement irréalistes, elle tenta de dédramatiser la situation avec une touche d'humour, domaine dans lequel elle était loin d'exceller, étant plus du genre cynique que bout-en-train. Il était d'ailleurs fréquent qu'on ne comprenne pas quand elle lançait une boutade, qu'on la prenne trop au sérieux et qu'on la trouve rapidement désagréable. Simple quiproquo. « Alors… hem… tu as craqué sur le beau… » elle tourna le regard vers la boîte aux lettres et déchiffra le nom qui était inscrit en lettres immaculées « P. Figgs ? C'est ça ? » Mais oui, la voilà l'explication. Cette fille n'était pas une tueuse, c'était tout simplement une groupie acharnée, trop timide pour aller lui demander directement si il était intéressé par elle ou non. À moins de s'être déjà fait rejeter. D'un côté, si c'était le cas, le simple fait qu'elle le suive partout avec une paire de jumelles semblait être un motif de refus largement suffisant, Helena ne blâmait pas le pauvre garçon, traqué comme une bête. Voilà, elle avait choisi que c'était la raison qui avait fait en sorte qu'elle rencontre Eesha dans cette situation. Elle préférait largement avoir une maniaque, un peu psychopathe sur les bords à ses côtés plutôt qu'une tueuse froide et calculatrice. Un choix qu'elle aurait préféré ne pas avoir à faire.
HJ:
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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptySam 28 Juil - 16:00


On croit toujours que la vérité est dure, lourde et pesante. Qu’elle fait mal, plus mal que la bêtise du mensonge. Qu’elle nous envahit et nous détruit quand on n’arrive pas à la garder pour ça. Il faut arrêter d’y croire comme une illusion et l’accepter comme un fait.

Tomber de l'arbre. C'était une situation bien embarrassante. Elle aurait pu tenter de faire quelque chose de plus classe, pour faire genre. Quelque chose qui la mette en avant et qui dit que ce n'est pas une folle cachait dans un arbre pour son petit plaisir personnel. Par chance, elle gardait le peu d'honneur qui lui restait en se présentant. Sous son deuxième prénom, on ne sait jamais. En réalité, c'était assez drôle comme situation. Si Amy imaginait être à la place de la jeune femme et de voir une autre tombée de l'arbre et se présenter comme ça, elle aurait surement rit. La demoiselle lança un simple enchantée, aidant par la même occasion la petite anglaise à se remettre sur pied. Celle-ci commença à retirer les morceaux d'herbe qui s'étaient collés à ses vêtements et surtout sur ses jambes nus. Elle tenta de ne pas faire de grimaces pour son épaule et ses pauvres cotes. Enfin surtout la petite cotte cassée. Une cotte cassée, ce n'était pas si grave que ça. Du moins, elle l'espérait. Elle devait juste éviter qu'on ne remarque les bandages sous son haut. Elle vérifia ensuite l'appareil photo, si tout aller bien, avant de regarder la demoiselle qui venait de l'aider. Il y avait quelque chose chez elle de très élégant. Elle ne savait pas vraiment quoi. Elle était bien jolie et grande. Amy se dit qu'elle devait avoir le même âge, ou quelque chose par là. En tout cas, c'était une habitante d'Arrowsic comme une autre à la différence que maintenant, elle l'avait surprise dans un arbre. De quoi vous angoissez. Tant que c'est rien de plus qu'une petite vendeuse ou une étudiante, ça allait.

En tout cas, elle n'avait visiblement pas envie de donner son prénom à Amy qui, debout lança : « - vous savez, dans ces moments-là, quand quelqu'un vous donne son prénom, on donne le sien aussi. Par politesse. Sinon je peux toujours vous trouvez un. » Les anglais et leurs politesses, leurs savoir-vivre et leurs accents. Amy avait beau avoir grandi en Inde jusqu'à ses 11 ans, elle avait ensuite vécu à Londres et avait acquis le genre d'Anglais trop parfois pour les anglais eux-mêmes.

Elle lui demanda alors si elle ne c'était pas fait trop mal. Amy fronça les sourcils. L'hôpital. Elle y avait échappé il y a peu. En gros, elle n'avait pas du tout envie d'y aller. Et comme si entendre « hôpital » était magique, elle senti la douleur dans sa main gauche où on lui avait planté une espèce d'aiguille pour les transfusions. Ces petites choses faisaient vraiment mal.

« - Oh non, ce n'est pas la peine je vais bien. » Elle tenta de sourire, le genre de petit sourire pour rassurer les étrangers. En plus, qui dit hôpital dit cousin psychiatre. En gros, elle n'a pas non plus envie de le croiser. Avec ses facultés de psychiatre, il allait encore retourner tout ce qu'elle disait et elle finirait par dire le contraire même de ce qu'elle voulait. Une catastrophe. Au moins, la demoiselle avait l'air gentil. L'amener à l'hôpital, c'était pas rien non plus. Peut-être se serait-elle senti coupable sur Amy était morte stupidement. Amy remit une mèche de cheveux en place, regardant autour d'eux pour voir si du monde regardait la pauvre idiote dans l'arbre. Visiblement, elle était tranquille. C'était une bonne chose, voir excellente. La demoiselle alors tenta de savoir ce que faisait Amy. Elle lui envoya si elle avait craqué sur le beau et termina pour un nom.

« - P, pour Patrick tu crois ? Ou peut-être Patricia. Je n'ai pas vérifié si c'était au nom du mari ou de la vielle. Je n'ai même pas noté l'adresse, pff. » Elle sortit alors un carnet de la poche de son short pour écrire l'adresse. Elle allait bien devoir donner une adresse au père pour lui dire que son fiston était là. Et puis elle avait de super photos. Elle se rendit compte qu'elle avait parlé à voix haute et releva la tête face à celle qu'elle avait préalablement nommée 'Georgette' parce que c'était le premier nom stupide qui était apparu dans sa tête.

« - Si je dis oui, ça passe toujours où maintenant je te dois des explications ? » C'était son genre. Maladroite. Elle rangea le petit carnet dans sa poche se disant que sa question était vraiment stupide. Il était évident que Georgette l'avait entendu et qu'elle allait surement croire qu'Amy était trop bizarre pour être une fille normale. De toute façon Amy n'avait jamais agi comme quelqu'un de normal. Et comme toujours, les pensées d'Amy ne restaient jamais bien longtemps dans sa tête. Elle parlait trop, sans jamais faire attention à ce qu'elle disait. Il fut un temps où elle ne parlait que pour dire des choses qu'elle sentait devoir dire. Maintenant, avec le petit long voyage qu'elle avait fait pour retrouver son cousin, ça avait bien changé. Elle parlait tout le temps. Trop même. Et le fait que Georgette l'ai imaginé en petite adolescence amoureuse et psychopathe était assez amusant. Elle n'avait jamais pensé se servir de son appareil photo pour espionner des beaux garçons. En plus avec les jumelles autour du coup, c'était encore mieux. Une petite perverse cachée sous un corps d'ange. L'image de malade quand même !

Sauf qu'elle ne se voyait pas faire ça, surtout avec son mari qui l'attend à Londres. En espérant qu'il l'attend toujours. Bon sang ! Elle devait sérieusement lui envoyer quelque chose, un message, un appel. Presque deux ans maintenant. Deux ans qu'elle est partie, qu'elle a disparus de sa vie. Et si maintenant, il avait refait sa vie ? Bon sang, elle allait trop loin. Quelle idiote.

« - Au moins, je suis pas une petite perverse qui se cache dans un arbre pour voir un vieux à poil. Ça devrait être rassurant, non ? » Elle sortit son paquet de cigarette. L'état catastrophique de ses cigarettes lui donnèrent envie de tout balancer. Mais nan, elle n'aura qu'à les refaire. Des petites roulées. Sauf qu'elle n'y ajouterait rien, elle n'avait plus 16 ans.
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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyMar 31 Juil - 12:23

Alors qu'Eesha se redressait péniblement, Helena ne put faire autrement que de remarquer l'appareil photo qui lui pendait autour du cou. Décidément, elle avait tout l'attirail de l'obsédée. Cela dit, l'organisme qui organisait les cours du soir de croquis auxquels elle se rendait dispensait également des cours de photographie. Peut-être n'était-elle qu'une élève qui, pour une raison x ou y se serait retrouvée sur les hautes branches d'un arbre. À vrai dire, cela paraissait toujours anormal… mais allez savoir ce qui se passe dans la tête de certains artistes, c'est bien connu : ce sont des originaux. Helena, elle, ne se considérait pas comme telle. Oh, ce n'était pas parce que s'affirmer artiste pouvait donner un air pédant, ça, même si elle en avait été consciente, ça ne l'aurait pas dérangée. Non, le problème était que ce mot s'associait automatiquement à hurluberlu, négligé et névrosé. Bien sûr, en creusant sous la façade lisse de son épiderme impeccable, on trouverait bien des pathologies à la passionnée de dessin. Son moi, son surmoi, tous ses elles, en somme, étaient sans nul doute un peu trop tournés vers sa petite personne et son bon plaisir.

L'égoïste, malgré ce qu'elle pensait de la jeune fille en face d'elle, avait pris la peine d'user de courtoisie en lui affirmant qu'elle était enchantée de faire sa connaissance. Loin de s'en montrer reconnaissante, la fille bizarre décida qu'une leçon de morale serait la bienvenue. « - vous savez, dans ces moments-là, quand quelqu'un vous donne son prénom, on donne le sien aussi. Par politesse. Sinon je peux toujours vous trouvez un. » Alors là, c'était la meilleure. Helena tenta de faire passer le cri de réprobation qui franchit ses lèvres pour une toux, sans être vraiment convaincante. Un merci de m'avoir aidée à me relever lui aurait suffit. Elle sentait ses joues rosir, ce qui annonçait une explosion imminente. Le menton haut, avec toute sa superbe, elle ne put réprimer la remarque qui lui avait traversé l'esprit sans prévenir. « Je ne suis pas sûre d'avoir des leçons de bonnes manières à recevoir d'une personne qui grimpe aux arbres comme un macaque et a toujours des brindilles dans les cheveux. » lança-t-elle sèchement. Bam. Si c'était une dangereuse tueuse, elle n'avait plus qu'à attendre qu'elle décide de la descendre et se tenir prête pour l'arme qui allait traverser son petit corps gracile. Les sourcils froncés, elle ajouta de mauvais coeur « Helena. » Étant donné qu'elle venait légèrement de s'emporter et qu'elles semblaient donc en assez mauvaise posture pour devenir les meilleures amies du monde, elle ne jugea pas nécessaire d'ajouter son nom de famille, même si son père était assez connu dans le coin et que l'évocation de son nom aurait peut-être calmé les ardeurs de cette personne qui s'était manifestement mis en tête de l'éduquer.

Elle lui répondit ensuite qu'elle ne souhaitait pas aller à l'hôpital. Tant mieux, en réalité, elle n'avait pas très envie de se retrouver coincée avec Eesha sur le trajet jusqu'à la maison des malades en tous genres. En plus, Fernando y était peut-être retourné après le cours et avoir passé les dernières heures avec lui avait été largement suffisant pour les nerfs d'Helena. Si, suite à une poussée masoschiste, elle voulait le recroiser, elle irait jusque chez lui. Le seul point positif qu'aurait pu apporter les personnes en blouses blanches aurait été de se rendre compte qu'Eesha était une psychopathe et de décider de la garder enfermée dans une chambre capitonnée. Mais elle ne semblait pas atteinte à ce point, elle était sûrement juste un peu dérangée. Helena n'insista donc pas « Comme tu veux. » lui dit-elle, bien qu'elle ne fut pas convaincue par le sourire rassurant qu'elle avait esquissé pour essayer de la rassurer. Comme si elle s'inquiétait vraiment de son état, tsss. C'était la fameuse politesse dont Eesha la croyait dépourvue qui l'avait poussée à se proposer.

« - P, pour Patrick tu crois ? Ou peut-être Patricia. Je n'ai pas vérifié si c'était au nom du mari ou de la vielle. Je n'ai même pas noté l'adresse, pff. » Helena, abasourdie par cette réponse inattendue observa son interlocutrice noter quelques mots sur un carnet qu'elle venait de sortir de sa poche, les yeux en boules de billards, la bouche ouverte comme un poisson rouge. Elle redressa ensuite la tête et croisa le regard interloqué posé sur elle. L'étrange créature sembla un peu embêtée, comme si elle en avait trop dit. C'était en tout cas l'avis d'Helena qui ferma la bouche et fronça les sourcils, un air suspicieux prenant place sur son doux visage. La dénommée Eesha lui demanda alors si elle lui devait des explications. La brunette n'était pas sûre d'avoir envie d'entendre son récit, surtout s'il finissait par et maintenant que tu connais mes plans, tu comprends, je dois te tuer mais l'envie de ne pas laisser la petite espionne s'en tirer comme ça prit le dessus. « Dans ces moments là, il est d'usage qu'on donne des explications, par politesse. » singea sarcastiquement Helena, un demi sourire emprunté à Rudy pendu au coin des lèvres « Je pourrais inventer et dire que vous êtes en plein exercice pour le cours de photographie mais j'ai comme un doute, ai-je tort ? » Elle avait comme l'impression de jouer avec le feu en provoquant son interlocutrice de la sorte mais elle était sur les nerfs ces derniers temps et il fallait bien que ça passe sur quelqu'un. La victime de sa colère serait la psychopathe du village, tant pis pour elle, elle n'avait qu'à pas se tenir sur sa route. Peut-être que si elle avait fait profil bas et n'avait pas essayer de lui donner des leçons, tout ce serait bien passé, elle n'aurait pas exigé d'explications, aurait souri et continué son chemin, son carton de dessins sous le bras, telle une sage, une parfaite petite élève modèle.

Eesha tenta une touche d'humour en lançant qu'au moins elle n'était pas une perverse qui guettait les vieux fripés, ce qui fit doucement pouffer Helena. Elle se reprit pourtant bien rapidement. « Sincèrement ? Je n'en suis pas si sûre. J'aviserai après les fameuses explications. Oh et attention, il est d'usage de ne pas mentir, par politesse » conclut-elle avec un ton plus engageant que la dernière fois. Et puis, si la fille de l'arbre ne comprenait pas sa tentative d'humour vaseuse, tant pis pour elle.

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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyDim 12 Aoû - 14:31


On croit toujours que la vérité est dure, lourde et pesante. Qu’elle fait mal, plus mal que la bêtise du mensonge. Qu’elle nous envahit et nous détruit quand on n’arrive pas à la garder pour ça. Il faut arrêter d’y croire comme une illusion et l’accepter comme un fait.


Ce n'était pas une situation extraordinaire. C'était même tout le contraire et pour Amy c'était aussi très pénible. Devoir expliquer le pourquoi du comment et éviter de révéler qu'elle ne faisait que son job n'était pas une chose aisée. Le pire là-dedans c'est qu'elle n'avait jamais été doué pour mentir. En tombant de l'arbre elle avait aussi prouvé sa maladresse. En somme, elle n'avait pas une posture des plus intimidante pour essayer de faire comprendre à cette jeune femme qu'elle n'avait pas à lui poser de question et qu'elle pouvait aller faire sa vie ailleurs, loin d'elle. Le souci aussi, c'est qu'à Arrowsic, les gens se connaissaient entre eux. Cette ville était petite, conviviale, aimante. Une grosse famille et rien qu'à l'idée de penser à famille cela donnait des frissons à Amy. Elle se redressait alors, tentant de faire face à l'inconnue qui venait de la surprendre dans l'arbre. En fait non, ce n'était pas sa faute. Il fallait arrêter de la blâmer pour l'avoir découverte, après tout Amy s'était faite grillé seule. Elle était sortie de sa cachette seule. Le genre de situation insupportable, faut dire. Elle ne se faisait jamais avoir d'habitude. Elle est discrète, tel un chat. Personne ne la voyait se faufiler entre les murs d'un bâtiment, dans un arbre ou monté sur le toit d'une autre bâtisse. Elle avait toujours su être discrète, puisque son métier le lui demandait. Cela faisait quand même presque 10 ans qu'elle jouait les détectives pour gagner sa vie.

Un simple enchantée et c'était tout. C'était plus fort qu'Amy et la phrase était sortie d'elle-même. Comme une évidence. Loin d'être une leçon de morale, mais quitte à donner son nom à une inconnue, autant savoir le sien aussi, non ? Amy était plus curieuse qu'autre chose. Mais c'était aussi sa manière de vivre à elle. Dans sa tête, c'était l'une des choses les plus logiques au monde, mais elle avait tendance à oublier qu'elle était seule dans sa tête et dans sa petite bulle. Vu la tête et l'expression de la fille devant elle, quelque chose n'allait pas. D'un coup, elle se décida à répondre. Un sourire s'afficha sur les lèvres d'Amy. Les gens qui s'emportaient, ça la faisait toujours rire. Surtout quand on la comparait à un macaque. Mais automatiquement sa main alla dans ses cheveux cherchaient la brindille dont Helena - parce qu'elle se décida tout de même à lui donner son prénom - lui parlait.

Mission réussit. Et voilà, Amy avait un nom. Elle le répéta plusieurs fois dans sa tête pour le retenir correctement. Pour le nom, elle s'en fichait. Elle retrouverait la jeune femme dans le coin sans le moindre problème. Un jeu d'enfant.

« - C'est jolie Helena. » lança t'elle balança envie la brindille dans le vide, fixant la chose tomber doucement porté par l'air jusqu'au sol. La capacité de concentration d'Amy était assez courte. C'était là l'un des gros soucis qu'elle avait. Contrairement à une personne normale, elle agissait toujours d'une manière très calme et très posé. La preuve, Helena avait peut-être mal prit sa remarque, mais Amy elle n'allait pas rajouter et répondre à ça. Tout simplement parce que ça ne lui faisait rien et qu'il fallait beaucoup de courage et de connaissance pour arriver à énerver la jeune femme. La voir hurler ou crier aurait été un miracle. Le plus important maintenant, C'était d'éviter les problèmes. D'éviter d'avoir quelqu'un dans ses villes qui pourraient démasquer son double jeu. Si Amy cachait le fait que c'était un détective privé, c'était purement pour sa sécurité. Il était nombreux à fouiller dans la vie d'un détective pour savoir si c'est un bon investissement ou pas.

Elle devait protéger sa vie. Ses secrets. Si des gens se mettent à découvrir qui elle était vraiment, ça aurait été une faiblesse pour elle. Elle préférait travailler sous un faux nom, gagner l'argent dont elle avait besoin et aider de temps en temps la police qui demandait ses services sur des cas spéciaux. Mais si jamais tous ses clients, si jamais la police connaissait réellement son passé et ses antécédents, elle aurait peiné à gagner le moindre sous. C'était là le gros problème de sa vie. Un double-jeu parfois assez dangereux, mais jusqu'ici elle avait toujours sur se débrouiller.

Oui, jusqu'ici.

L'hôpital était donc à éviter. Surtout quand on est n'est pas douée pour le mensonge et que maladroitement on grille la seule possibilité de pouvoir donner un mensonge subtile. Oui, Amy avait foiré. Mais c'était plus fort qu'elle, elle n'arrivait pas à tout garder pour soi quand elle pensait à quelque chose d'intéressant. Pensée à voix haute était aussi l'un de ses plus gros problème. Si quelqu'un regardait cette scène de loin, sachant qu'Amy est une détective, aurait surement pensé que c'était une très mauvaise détective. Avec beaucoup de soucis à régler pour être véritablement professionnelle. La preuve, elle avait même sortie son carnet très naturellement et sa remarque avait surement surpris Helena.

Plus que surprit, elle avait profité de l'occasion pour renvoyer l'histoire de politesse à Amy comme une petite vengeance personnelle. Et l'histoire du court de photographie, c'était bien beau, mais un peu improbable vu les photos qu'il y avait dans son appareil. Il fallait qu'un jour elle supprime un peu tout ce qu'elle avait d'inutile la dedans. Un peu perturbée et de sachant pas vraiment quoi faire la jeune Amy se sentie légèrement bloqué. Comme si elle était en panne dans une autoroute et qu'elle ne pouvait avancer malgré le vide devant elle.

« - Bon d'accord. » Oui, c'était aussi simple que ça. Si Helena lui posait problème, qu'elle en parlait autour d'elle, qu'elle ouvrait la bouche dans un bar et qu'elle dévoilait ce qu'Amy allait lui dire, il lui suffirait sans doute d'inventer un crime parfait, de l'envoyer en taule ou encore de demander à son cher cousin d'écrire un papier concernant la démence mentale de la demoiselle ? Bon tant pis si c'était une mauvaise idée, mais visiblement Helena n'avait pas l'air de vouloir de stupide explication. Non, elle voulait la vérité. Au pire des cas, Helena était une possible cliente. Amy cherchât dans ses poches son portefeuille, dedans elle avait ce don Helena aurait besoin pour la croire. Plusieurs choses, ça pouvait être utile. Et le tout au nom d'Eesha Johar et non Aimée Johar. Dans les fichiers officiels de son dossier à Londres, son second prénom était noté nulle part. Ni dans sa carte d'identité, ni dans son passeport. Et il y avait tellement de Johar dans le monde qu'il était impossible lié Eesha a Aimée. De plus ici à Arrowsic, personne ne l'appelait Amy ou Aimée.

« - Alors ça c'est ma carte, si jamais tu cherches un détective, mais il m'arrive de bosser comme enquêtrice de droit privée. Bon pas depuis un moment et la police du coin est assez chelou dans son genre. » et hop aussi petit qu'un permis de conduite, l'objet en question prouvée qu'elle avait déjà bossé pour les flics depuis ses 19 ans. Elle bossait rarement pour eux, surtout depuis ses dernières années où elle se ballade un peu partout dans le monde et qu'elle a un peu laissait en plan la police anglaise. « - Tu as besoin d'autre chose ou ça va ? Sinon c'est pas mon numéro de téléphone privée, alors n’appelle pas pour un problème. »

Précisez, parce qu'on sait jamais. Peut-être qu'elle allait devoir changer sa manière de travailler ici. Peut-être même qu'elle allait devoir arrêter complètement ses études et ouvrir une agence dans la ville pour gagner un peu plus d'argent ? Non. Il ne fallait pas exagérer non plus. C'était un job à mi-temps comme un autre après tout. Elle n'allait pas faire ça toute sa vie, il ne fallait pas exagérer.

« - Je travaille anonymement d'habitude. Je ne rencontre pas mes clients en vrai, sauf cas exceptionnel et maintenant tu connais mon visage il va falloir que je te tue. » Et un petit sourire sur le visage pour embêter Helena. Cela avait été trop tentant de sortir ça. Amy n'avait pas pu s'en empêcher, mais c'était loin d'être une tueuse. « - Non, je plaisante. J'suis une gentille moi. » Un plus gros sourire tant elle se trouvait assez idiote à ce moment-là.

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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyMar 28 Aoû - 0:54

La dénommée Eesha semblait facilement laisser ses pensées prendre le pas sur ses actes. Elle avait l'air songeuse là, face à Helena et celle-ci ne savait comment l'interpréter. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle n'aimait pas ça. Elle n'avait pas pour habitude qu'on se désintéresse d'elle, qu'on préfère laisser son petit esprit vagabonder, penser au repas du soir ou à la nouvelle brosse à dents qu'il ne fallait pas oublier d'aller acheter avant que le supermarché ne ferme. Elle avait l'habitude d'être le centre de gravité des personnes évoluant autour d'elle et voir cette fille ne lui prêter qu'une attention distraite, pire, la surprendre à sourire après quelques secondes de réflexion – ce qui laissait bien sûr facilement imaginer qu'elle la trouvait amusante – ne lui plaisait définitivement pas. Malgré les mots qui sortirent de sa petite bouche rose pour lui annoncer qu'elle trouvait son prénom joli, Helena décida qu'elle ne sentait vraiment pas sa nouvelle rencontre. « Merci » répondit-elle tout de même sans chaleur, plus par automatisme qu'autre chose. Au fond, elle ne savait même pas pourquoi elle la remerciait pour cette remarque. Elle n'avait pas décidé de la façon dont elle s'appelait, c'étaient ses parents qui avaient dû faire ce choix avant sa naissance, pas elle. D'ailleurs, qu'est-ce qu'ils répondaient, ceux qui haïssaient leur prénom ? « Non, c'est immonde, appelle-moi plutôt Roger » ? Mais au fond, Helena n'en avait rien à faire, elle. Son patronyme était loin de lui déplaire. Alors, elle disait merci.

À vrai dire, avoir mis Eesha au pied du mur en lui annonçant qu'elle lui devait effectivement une explication ne déplaisait pas à la dessinatrice en herbe. Elle avait eu l'impression que, depuis le début de la conversation, c'était elle qui dominait l'échange. Le fait qu'elle cache manifestement quelque chose d'important et son entrée en la matière… en tombant très simplement aux pieds de la jeune fille n'étaient franchement pas pour la mettre à l'aise. Si elle s'attendait à gagner sa confiance, son amitié ou même un semblant de sympathie avec un tel dossier, la grimpeuse espérait en vain. La détective eut l'air embêtée par l'ultimatum qui lui était lancé. L'espace d'un instant, la théorie de la psychopathe ressurgit dans les neurones agités d'Helena. Elle s'attendait presque à ce qu'elle lui annonce qu'elle était en réalité Lady Dianna, qu'on avait essayé de l'enfermer et de la faire taire parce que la reine d'Angleterre avait peur d'elle… tout ça parce qu'elle avait trouvé l'emplacement des joyaux de la couronne et… et toutes sortes de billevesées. Coupant court à ces réflexions, l'acculée, qui avait pris sa décision, lui dit que c'était d'accord. Helena fit taire la petite voix dans sa tête et se tint prête pour toute déclaration étrange. Elle vérifia discrètement que ses jambes étaient toujours en état de marche en bougeant imperceptiblement ses pieds. Tout fonctionnait correctement. Elle était capable de fuir en cas de besoin.

La jeune fille farfouilla dans son portefeuille, à la recherche de Dieu sait quoi. Helena eut un léger mouvement de recul quand elle lui tendit un petit morceau de carton rectangulaire. Elle se pencha cependant dessus en écoutant toujours ce que lui racontait son interlocutrice. Le prénom était le même que celui qu'elle lui avait donné. Le nom de famille, lui, lui rappelait vaguement quelque chose. « - Alors ça c'est ma carte, si jamais tu cherches un détective, mais il m'arrive de bosser comme enquêtrice de droit privée. Bon pas depuis un moment et la police du coin est assez chelou dans son genre. » L'étudiante leva un sourcil suspicieux et jaugea la supposée détective du regard. Ses explications étaient plausibles. Au moins elle n'était pas cinglée. Quoique l'un n'empêche pas l'autre. Elle ne sut ce qu'elle devait répondre et les premiers mots qui franchirent ses lèvres n'étaient pas exactement les plus appropriés à l'aveux qu'elle venait d'entendre. « Comment ça assez chelou dans son genre ? » elle ne se souvenait pas avoir jamais eu d'ennuis avec les flics d'Arrowsic. Pour elle, ils ressemblaient à n'importe quels autres policiers, point.
De toutes façons, cette question était secondaire. Elle rouvrit la bouche pour poser d'autres questions, notamment sur son jeune âge, se demandant vaguement si elle n'était pas en train de se foutre de sa gueule en bonne et due forme mais elle n'en eut pas le temps, déjà elle lui faisait une proposition. La jeune Johar semblait croire qu'elle pourrait avoir besoin de ses services. Helena ouvrit des yeux ronds en comprenant ce qu'elle voulait dire. Jamais elle n'avait pensé qu'elle pourrait avoir recourt aux services d'une détective privée. Cela dit, ce serait bien pratique pour faire suivre Rudy. Elle saurait enfin ce qu'il faisait de sa vie et si elle était vraiment de l'histoire ancienne pour lui. « Peut-être que… Non, rien. Enfin,… je peux garder la carte ? » espionner son ex était certes très tentant mais elle n'était pas sûre que ce soit ce qu'on appelle une bonne idée. Cependant, elle avait le sentiment que les services de l'enquêtrice pourraient peut-être se révéler utiles un jour ou l'autre. Elle jeta un dernier coup d'oeil à ses coordonnées avant de les glisser dans la poche de son sac. Elle eut alors une illumination. « Johar. Serais-tu de la même famille que le psy ? » Il y avait effectivement un ancien écrivain reconverti qui s'était récemment installé à Arrowsic. Il était assez connu pour agir bizarrement, avec une certaine agressivité, même. Si Helena avait tapé juste, elle pourrait être fière d'elle. Avoir un renseignement sur elle la mettait plus à l'aise, elle avait l'impression de regagner un peu de pouvoir. Malgré tout, elle restait sur ses gardes. Elle ne savait toujours pas quel genre de contrat elle honorait, si elle était bel et bien détective. La jeune van Dijck continuait à en douter, trouvant qu'une personne du métier avouant ses occupations à une inconnue ne devait pas être très douée. Elle se sentait devenir paranoïaque mais ne pouvait s'empêcher de se demander s'il ne s'agissait pas là d'un moyen de diversion.

« - Je travaille anonymement d'habitude. Je ne rencontre pas mes clients en vrai, sauf cas exceptionnel et maintenant tu connais mon visage il va falloir que je te tue. » Et voilà ! Elle avait vu juste ! Vive comme l'éclair, la brunette attrapa son carton à dessins des deux mains et l'envoya dans les airs. Elle le fracassa sur la tête de la détective pile au moment où elle se mettait à sourire en lui notifiant que c'était une blague. Oups, trop tard. Elle sentit le carton se plier contre le crâne de sa pauvre victime. Elle se sentit d'abord désolée pour ses croquis puis elle prit conscience de la douleur notable qu'elle avait dû infliger à la propriétaire de la tête. Elle se mordit les lèvres, un peu honteuse sans toutefois se sentir vraiment coupable. Au moins, elle savait maintenant que son instinct de survie était intact. « Désolée, je n'aurais pas dû. Est-ce que tu vas bien ? » elle n'en doutait pas vraiment puisqu'elle venait quand même de survivre, sans gros bobo, à une chute d'une hauteur assez appréciable. Ce n'était pas un coup hésitant qui allait la mettre au tapis. Et puis, elle en avait sûrement vu d'autres dans sa carrière. Helena jugea prudent de se dépêcher de changer de sujet de conversation, cela pourrait peut-être lui éviter des représailles.
« Alors, tu as un dossier sur toutes les personnes d'Arrowsic, dis-moi ? Il y a des conditions pour pouvoir les consulter ? Il y en a quelques uns qui m'intéresseraient beaucoup. » ajouta-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Elle essaya d'afficher un sourire engageant sur son visage sans réussir à dissimuler entièrement l'expression d'avidité qui y avait pris place. Si un telle collection de livres ou cahiers existait, elle allait rapidement se transformer en rat de bibliothèque. Les ragots ne l'avaient jamais beaucoup intéressée, elle savait combien ils pouvaient être infondés, la réalité était bien plus excitante. De plus, si elle en avait l'occasion, elle pourrait facilement brûler ce qui la concernait… en tout cas le détruire d'une façon ou d'une autre.
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MessageSujet: Re: Chez certains, les vestiges du singes sont apparents   Chez certains, les vestiges du singes sont apparents EmptyLun 3 Sep - 14:07


On croit toujours que la vérité est dure, lourde et pesante. Qu’elle fait mal, plus mal que la bêtise du mensonge. Qu’elle nous envahit et nous détruit quand on n’arrive pas à la garder pour ça. Il faut arrêter d’y croire comme une illusion et l’accepter comme un fait.

Dans quelle situation était-elle... C'était à la fois un énorme problème et au fond, rien de si grave que ça. Elle ne savait pas si elle devait mettre ça dans la case des dangers potentiellement mortel ou si elle devait rajouter ça a la liste des choses idiotes et débiles qui lui sont déjà arrivée. Quel dilemme. Elle espérait juste éviter les problèmes, c'était le principal. Elle ne devait pas se retrouver en fasse des flics, au risque de perdre son client et donc de dire adieu à de beaux billets verts qui s'envolent loin dans le ciel. Rien qu'à l'idée de perdre de l'argent, ça mettait Amy en colère, sans pour autant le montrer vraiment. De l'argent, elle en avait bien besoin avant que son cousin se décide un jour à la balancer dans la rue. Bon, elle était discrète dans son genre, pas de bruit à 4h du matin, de musique à fond et était plutôt calme dans son genre, mais on ne sait jamais. Après tout, Monsieur l'ancien écrivain lui faisait payer un loyer et tout un autre tas de choses comme si c'était plus que nécessaire. C'était pourtant lui le riche, le fils de bourge, le millionnaire écrivain et inutile. Maintenant qu'elle y pensait, elle se demandait ce qu'il faisait avec cet argent, si jamais il l'utilisait au lieu de le laisser pourrir dans une banque. La deuxième option était plus son genre, laissé un bon paquet dans une banque et ne pas y toucher. Un radin, pur et simple.

Question tellement inutile, mais en réalité, ce n'était pas tant son physique qui avait fait qu'il était méfiant envers elle, c'était peut-être le fait qu'ils n'y avaient pas beaucoup de détective dans le coin, voire pas du tout et de savoir qu'une minette anglaise pouvait leur piquer des enquêtes alors qu'il n'y en pas beaucoup, ça devait surement les énerver. Peut-être qu'ils étaient aussi question du fait qu'Amy était du genre trop curieuse et qu'il lui arrivait de fouiller dans la vie des gens sans vraiment savoir pourquoi. M'enfin, il n'avait pas l'air très d'accord de la savoir dans le coin, c'est tout. En tout cas, c'était drôle de parler ouvertement de tout ça, ça changeait. Helena avait l'air alors en train de réfléchir à quelque chose, à quelqu'un sans doute. Puisqu'elle avait envie de garder sa carte, ce qui pouvait être intéressant. Par chance, Amy en avait toujours un bon petit paquet sur elle, tenue par un élastique rouge bien pourri et qui lui sert de marque page dans le roman assez médiocre, mais non moins très drôle qu'elle lissait en ce moment.

« - Oui, bien sûr. »

Si jamais Helena avait besoin d'une détective, c'était le moment où jamais. Une cliente en plus, c'était plus qu'une bonne chose et ça retapait la chute et la terrible situation catastrophique d'Amy tombant de l'arbre. C'est alors que le nom Johar força Amy à reposer ses yeux sur Helena. Visiblement, Imran avait l'air d'être une connaissance pour elle. Elle se demandait si Helena était une conquête d'une nuit de plus, une fille qui se serait pris du café dans la figure ou juste une patiente. Elle l'imaginait bien en patiente, dans le genre qui s'assoit sur le canapé et qui raconte sa vie. Oh si c'était ça, elle pourrait fouiller dans les dossiers d'Imran, ça lui donnerai enfin une bonne raison de fouiller son bureau.

« - Je suis sa cousine, pourquoi tu le connais ? » Amy était assez curieuse de savoir quel lien lié Helena et son cher cousin. Elle espérait que ça n'allait pas être quelque chose de mauvais quand même, imaginait l'ambiance sinon déjà que là... elle n'était pas sûr que ça l'aide à monter dans l'estime d'Helena, aussi étrangère soit-elle. On ne sait jamais c'était toujours cool de se faire de nouveau ami, aussi étrange soit la façon dont on rencontre les gens. De toute façon, vu le temps qu'elle a devant elle, Arrowsic risquait d'être son lieu de vie pour un bon moment.

Alors, elle tenta une blague, ouais, une taquinerie. Un truc pour essayer de faire peur, mais qui intérieurement la fit rire et alors qu'elle disait qu'elle blaguait, elle sentit le poids du carton à dessin d'Helena sur sa tête. Automatiquement, elle se caressa la tête tout en gémissant. C'est que ça pouvait faire très mal ce genre de choses. Elle avait eu un mouvement de recul, tout en touchant sa tête comme pour essayer d'apaiser la douleur alors qu'Helena s'excuser. Alors qu'elle releva enfin la tête, la jeune dessinatrice changea de sujet. Tout en gardant une main sur son crâne, elle tenta d'assimiler ce qui venait de se passer.

Visiblement, elle avait pris ses mots pour une vraie menace, qu'elle con. Amy, pas Helena. Il faut croire qu'en fait, elle fait vraiment peur.

« - Il faut payer. » c'était tout ce qu'elle répondit à Helena, puisqu'elle était distraite par son carton à dessin. Amy n'avait pas constitué beaucoup de dossier pour le moment, après tout elle n'avait pas beaucoup enquêté depuis son arrivée, mais plus elle restait plus elle se rendait compte que sa boite à chaussure ne serait plus assez grand pour les enquêtes qu'elle ferait ici. Peut-être qu'un jour, elle n'aurait plus à se cacher et ouvrirait une vraie agence de détective, avec un secrétaire. Oui, un sexy secrétaire...

« - Est-ce que tu crois que c'est vrai ce qu'on dit ? Qu'on peut savoir comment est quelqu'un en regardant son travail. » Elle posa ses yeux sur Helena avec une expression de curiosité enfantine. Presque attachante et des étoiles dans les yeux. « - Je peux regarder tes dessins ? » elle lui dit un petit sourire en guise de « s'il te plait. »
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