Sujet: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Ven 17 Aoû - 23:38
julian kirk reynolds
« so this is my life and i want you to know that i am both happy and sad and i'm still trying to figure out how that could be. »
NOM: reynolds. un nom vraiment passe-partout. toutefois, les reynolds, la famille de julian, sont répartis un peu partout dans le monde sans qu'on soit trop sûr précisément. cette famille (du côté maternel et paternel de julian, en plus, le hasard fait bien les choses) a la lubie de la science-fiction et les seuls moments où ils se retrouvent tous, c'est pour noël et la comic-con de los angeles et de dallas. julian n'a jamais été très proche de sa famille même s'il adore ses cousins et cousines mais bon. c'est la mif, quoi, tout le monde s'aime mais personne s'apprécie vraiment. ⊰PRÉNOM: julian, kirk. ce premier prénom lui fut donné pour... personne ne sait quelle raison. lorsqu'on l'interroge, le père de julian, damian, cligne des yeux et hausse les épaules : ce prénom provenait de sa femme mais il n'a jamais jugé bon de lui demander d'où exactement. secrètement, jenna, la mère de julian, adorait ce nom car il commençait comme le sien et finissait comme celui de son mari, damian. kirk, quant à lui... et bien ça coule presque de source. la série préférée de ses parents étant star trek, ils lui ont donné le nom de famille du capitaine james kirk (ils ont failli aussi lui donner le prénom james à la place de julian mais miss reynolds a été vindicative : c'était trop dur à porter et puis elle ne voulait pas que son fils ressemble à william shatner (l'acteur du personnage dans sa version originale) qui, d'après elle, était moche.) ⊰ÂGE: dix-sept ans. étrangement, julian est né à seulement un jour d'intervalle de celle qui a été, est et sera toujours sa meilleure et première amie, sarah wayland. même s'il n'a largement pas l'âge pour boire ou fumer, julian arrive à se procurer ce qu'il désire en allant à la ville la plus proche d'arrowsic, où l'on peut-être beaucoup plus discret, au volant de sa... delorean dmc-12. oui. la voiture de retour vers le futur. c'est son père qui lui a offert lorsqu'il a eu son permis, à ses seize ans, et même si elle est kitsch et d'un gris immonde, julian l'adore. et puis, les portes s'ouvrent verticalement. ⊰ORIGINES: américaines, ses deux parents viennent du nevada. ils ont toujours vécu dans la banlieue de las vegas, faisant fréquemment des tours à la zone cinquante-et-un, qui les terrifiait et les faisait mourir d'admiration à la fois. toutefois, tout fut chamboulé lorsque que l'on proposa à damian, le père de julian, un poste de bricoleur automobile dans le coin d'arrowsi, maine. toutefois, le job avait coulé quand ils sont arrivés dans leur petit pavillon tranquille mais damian réussit à retrouver du boulot en montant sa propre boîte de vente de CDs, il est disquaire. un an plus tard naissait julian. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: lycéen mais il aide à mi-temps son père a tenir son magasin de disques. il est en senior year et, l'année prochaine, va tenter d'aller à l'université du maine avec sa bourse sportive - il joue au football. il ne sait pas trop ce qu'il prévoit de sa vie mais rien de bien glorieux : il ne se pense ni assez talentueux, ni assez intelligent ou ni assez quoique ce soit pour faire quoique ce soit. sinon sa belle gueule. il finira certainement mannequin voire acteur. ⊰STATUT CIVIL: en couple avec une jolie fille dénommée... comment déjà ? ah oui. amanda. mais bon, ça ne risque pas de durer : julian s'en lasse déjà. il collectionne les petits copines, surtout les jolies, et n'hésite pas trente secondes à les plaquer du jour au lendemain sans raison apparente pour en changer. hétérosexuel jusqu'au bout des ongles, l'idée de traîner avec des garçons homosexuels ou même d'en embrasser un ne lui est jamais venu à l'esprit. malgré la réputation de don juan qu'il a la peau, il continue de collectionner sans vergogne et s'en vante d'ailleurs dans le privé. paradoxalement, il n'est jamais tombé amoureux. ⊰CRÉDITS: euh... tumblr. ⊰AVATAR: colton muddafukka haynes.
please, tell me your story. i’m listening.
Tranquillement installés parterre, dans le petit jardin que possédaient les Reynolds, Sarah et Julian grattaient la terre à la recherche de trésors enfouis, de mille merveilles demeurées là depuis des milliers d'années. Toujours à s'inventer des mondes, des histoires, des fantaisies. Toujours à deux. Ils avaient grandi ensemble et, depuis le premier moment où ils avaient pu s'adresser correctement la parole, ils s'étaient adorés. Aussi simplement que cela. Tout en arrachant l'herbe, en enfouissant leurs index dans la terre et en palpant le sol à la recherche d'une bosse, ils parlaient tranquillement de tout et de rien, des cours qui allaient reprendre à la fin d'août, des autres enfants de l'école primaire, des cours qui devenaient de plus en plus durs. Finalement, le petit paradis dans lequel ils se prélassaient délicieusement fut ébranlé lorsqu'un bruit de verre se fit entendre et que, d'un seul et même mouvement, ils se tournèrent vers le petit pavillon où les deux silhouettes de Jenna et Damian Reynolds semblaient se disputer derrière la vitre. Heureusement pour eux, les Wayland n'étaient pas à la maison et ils avaient consenti (enfin!) à laisser leur précieuse fille à la garde de leurs voisins, à défaut de trouver une autre nourrice. Ainsi leur réputation de couple jeune et quelque peu équilibré aurait été réduit à néant. Toujours était il que Jenna sortit en claquant la porte de la maison et qu'elle se mit à marcher vaillamment, à grandes enjambées, sur le trottoir, certainement pour rejoindre une de ses amies un peu plus loin le long de la route. De son côté, Damian se pencha à la porte en criant son nom, résistant à la tentation de la rejoindre pour ne pas abandonner les deux enfants qui n'y comprenaient rien. Finalement, Damian regarda les deux gosses, leur offrit un grand sourire rassurant et rentra à nouveau dans sa demeure en pestant à mi-voix sur un sujet qui échappait aux deux amis. Jule se tourna très sérieusement vers sa meilleure amie. « C'est nul de se disputer. » Sarah, quant à elle, semblait quelque peu choquée – ses parents ne se disputaient jamais. « Ils font souvent ça ? » Julian se reprit à la contemplation du sol, arrachant deux-trois brins d'herbe pensivement en répondant que oui, cela devenait de plus en plus fréquent. Elle lui adressa un long regard soucieux, sans bouger, tant et si bien qu'il releva le nez vers elle, gêné, en lui demandant ce qu'elle avait. La petite rousse regarda à droite, puis à gauche, avant de se tourner vers lui en se rapprochant, comme pour lui confier un secret : « tu crois qu'ils ne s'aiment plus ? » Julian afficha une moue horrifiée. « Bien sûr que si ! Ils sont mariés, tout de même ! Papa dit qu'ils ont seulement quelques problèmes pour me faire un petit frère. » « Oh... » Ils ne rajoutèrent rien, se contenant de gratter la terre à nouveau sans joie, tout bonheur enfantin semblant les avoir désertés. Jule finit par se redresser et, campé sur ses deux jambes, faisant de l'ombre à sa meilleure amie, il attendit que celle-ci lève un visage incompréhensif vers lui pour dire : « viens, Sarah, on fait un pacte ! » Ils adoraient les pactes. Elle sauta sur ses pieds, en face lui. Il lui tendit un petit doigt. « Si, dans dix ans, on a pas trouvé l'homme ou la femme de notre vie, on se marie ensemble et on se disputera jamais de la vie ! » Elle semblait hésitante. « Mais Jule on aurait dix-sept ans, on pourra pas se marier ! » « M'embête pas avec ça ! Alors, pacte ou pas ? » Elle hésita un dernier instant avant de nouer son petit doigt au sien. « Pacte ! » • quand il n'était qu'un petit garçon, il a attendu le monde mais il s'est envolé hors de sa portée alors il a rêvé de paradis.
Elle le regardait, choquée. Serena était une fille vraiment bien. Gentille. Bonne élève. Discrète sans être timide. Elle collectionnait les bons points aux yeux de Julian, en bref. Elle ne se prenait pas la tête avec ces règles idiotes et stériles de popularité (auxquelles, hypocritement, Julian se pliait comme il fallait pour être bien vu) mais n'allait pas se laisser aller à du grand n'importe quoi non plus. Voilà, elle était juste parfaite dans son genre. Le genre « un mois » dans la tête de Julian. Dès le moment où elle avait commencé à devenir intéressante (c'est à dire qu'elle avait abandonné les sous-vêtements petit bateau et que sa poitrine avait enfin commencé à apparaître), Julian s'était débrouillé pour s'installer à côté d'elle en philo, pour avoir l'occasion d'assister à ses prestations à son club de débat, bref, il s'était débrouillé pour la suivre un peu partout à travers le lycée. Jusqu'au moment où, presque malencontreusement, il avait trébuché et ses lèvres avaient atterri sur celles, étonnement sucrées, de Serena. Et ils avaient commencé à sortir ensemble, donc, pendant un mois. Il l'aimait vraiment beaucoup, elle ne lui prenait pas le chou avec des idioties, était gentille (même avec Sarah ! ce qui était, honnêtement, vraiment rare vu que les filles du lycée pensaient toutes qu'ils sortaient en fait ensemble alors qu'ils étaient tout simplement les meilleurs amis du monde) et puis elle embrassait comme une déesse donc Julian n'était pas vraiment à plaindre. Et pourtant, elle le regardait, choquée. « Qu-quoi ? » Il soupira. qu-quoi ?, pathétique. A croire que la jeune fille pimpante, pleine d'aplomb et de vie et gentille avait laissé place à ce... truc pitoyable avec lequel il venait de rompre. Sans se payer le luxe de répondre, Julian haussa les épaules en consultant d'un geste ostensible sa montre. « Mais tout allait si bien entre nous... » L'incompréhension. « Oui mais... » « Tout allait bien, non ? » Le questionnement. Julian soupira lourdement. Et c'était reparti... « Tu dois rigoler. Tu n'es pas en train de rompre, hein, j'ai mal compris... ? » Le déni. L'espoir. « Mais... mais... très bien mais... mais... » La résignation. « T'es qu'un salaud ! » Et la colère. Jule soupira encore une fois lourdement, satisfait. Un froncement de sourcils venait courber le visage de la jeune femme, le rendant nettement moins beau et nettement plus hostile – cela remplaçait bien les moues amoureuses qu'elle lui adressait parfois, autrefois même. « Je pensais qu'entre nous, c'était différent ! » Il éclata d'un rire sans joie. Juste un rire faux, de bon acteur, qu'il resservait parfois comme quand il entendait une énormité genre ça. « Mais qu'est-ce que t'as de différent, Serena, hein ? Rien. » Il haussa les épaules, fataliste. « Tu pensais pouvoir me changer ? T'es donc si naïve... » Il semblait regretter le mois qu'il avait passé avec elle, à faire ses devoirs en sa compagnie, à lui tenir la main sous la table du réfectoire. Il soupira une énième fois, las, habitué à ce genre de scène. « Mais... Mais Jule ! Ce qu'on avait... c'était réel. Et puis... » Elle fit un pas vers lui, il recula de deux en lui montrant ses paumes. « Ohlala, non, non, non, me fais pas le cou de l'amoureuse enceinte ou je ne sais quoi, ok ? » Elle grogna et, à nouveau, ses poings se serrèrent. « Je pensais que tu étais différent que ce qu'on disait de toi... que tu n'étais pas ce connard sans cœur... mais j'avais tort sur toute la ligne. T'es qu'un gros con, Julian ! Tu finiras seul ! » Il rit, sincèrement cette fois. « Seul, peut-être pas. Peut-être que je suis con, chérie, mais je suis un con avec une belle gueule. » Il lui adressa un petit clin d'oeil avant de se détourner, faisant quelques pas dans l'obscurité pour la planter là, derrière le stade de foot du lycée. Sans remords, aucun. Elle n'était qu'une énième fille sur son tableau de chasse. « Allô Sarah ? Ouais. Bah devine, évidemment que c'est Julian patate. Bref. Oh, laisse-moi parler ! Hm. Hm. OK. Rendez-vous chez moi. Oh, faut trop que je te raconte ! Il s'est passé un truc de fou avec miss Morley, j'ai une touche meuf ! A tout de suite ! » Et il raccrocha, son ex petite amie déjà sortie de l'esprit. • je m'en vais car je n'ai aucun probleme à te dire au revoir, c'est mal de vouloir m'amuser comme jamais parce que au fond je sais que je devrais pleurer, que je devrais crier et tomber à genoux, je devrais dire que j'ai besoin de toi près de moi mais je vais faire la fête ce soir parce que honnêment je m'en fous.
Son père était entré dans la chambre d'un coup, avait ouvert avec une violence rare, qui ne lui ressemblait pas, la pauvre porte de l'adolescent. Il avait débarqué dans l'antre du fauve, un endroit exigu, aux volets tirés et à l'écran d'ordinateur constamment allumé. Une douce musique s'échappait des enceintes, relaxante et propice à la détente. Sur le sol jonchaient sous-vêtements, livres de cours, et, enfin, quelques mégots de cigarette çà et là dont Damian, le paternel, ne voulait certainement pas connaître la composition. Son fils était quant à lui allongé sur son lit, dans un recoin de la chambre, seulement vêtu d'un caleçon et amenait fréquemment un clou de cercueil à ses lèvres, tirant une bouffée et la recrachant au-dessus de sa tête avec lenteur, créant cercles et nuages qu'il transperçait de son souffle. Il tressaillit à peine lorsque son géniteur ouvrit les fenêtres avec virulence, tentant vainement d'envoyer paître l'odeur qui régnait dans ce foutoir, tentant aussi de faire passer un minimum de rayons du soleil couchant dans l'antre. Enfin, Damian s'approcha à grandes enjambées du futon sur lequel était négligemment installé sa larve d’adolescent et il retira d'un coup sec la couverture avant de lui infliger la claque de toute sa vie. Damian et Jenna n'avait jamais, oh grand jamais, frappé leur fils. Il était la prunelle de leurs yeux, leur amour, leur diamant qu'il ne fallait surtout pas effleurer par peur de le briser. Hébété, Julian, alors âgé de seulement quinze ans, ouvrit une bouche indécise alors que son père abattait une nouvelle fois sa main sur sa joue, en lui arrachant sa clope des doigts. « Alors, réveillé mon petit ? » Le ton était cynique, presque froid, méchant. Damian était un pacifique. Il parlait doucement, avec calme et c'était généralement sa femme qui entretenait les discussions lorsqu'ils étaient de sortie : homme effacé, sincère et doux, il préférait largement l'ombre à la lumière des projecteurs. Pourtant, ce soir, une lueur d'agressivité et de fureur brillait dans ses yeux. Il venait d'apprendre, à l'instar de son fils, que Jenna était dans sa dernière ligne droite avant la mort : un cancer du poumon la bouffait de l'intérieur et autant dire que père et fils vivaient plutôt mal la situation. Surtout qu'elle refusait toute sorte de soins, restait tranquillement à la maison, comme si rien ne s'était passé. La seule différence était qu'elle ne bougeait presque jamais, lisait beaucoup et gardait toujours un châle sur son crâne, pour masquer ses cheveux manquants. Damian se détacha de son fils et entreprit de nettoyer la chambre, enfonçant pêle-mêle anciennes cigarettes, sous-vêtements et déchets dans un sac plastique qu'il venait de sortir. Niveau déchet, pensa-t-il amèrement, il aurait pu tout aussi bien engouffrer Julian dedans : l'adolescent se laissait dépérir petit à petit depuis qu'il avait appris pour la maladie de sa mère et n'était plus que l'ombre de lui-même. Il s'était un peu redressé sur son lit, sur les avant-bras, et regardait avec un air choqué son père qui s'affairait comme une tornade dans la pièce, grand maniaque qu'il était. Finalement, Damian revint vers son fils et s'empara de son visage avec brusquerie, force, enfonçant index et pouce dans les joues de Julian pour le forcer à le regarder dans les yeux. « Maintenant, Julian, tu vas arrêter de rien branler, tu vas jeter toutes ces cigarettes et tu vas aller t'excuser à ta mère en bas pour l'enfumer avec tes conneries ? Tu m'entends ? Et tu vas aussi t'excuser de ne pas être là pour elle et de n'être qu'un petit branleur d'adolescent qui se prétend incompris là où elle a besoin de toi. » Damian repoussa son fils avec violence. « File. » Julian ne se fit pas prier. Il enfila en rapidité chemise et jean et se tourna vers son père qui achevait de ranger. « Tu ne peux pas comprendre. » s'écria-t-il avant de tourner les talons et de descendre les escaliers à toute vitesse. Il resta sourd au viens par ici jeune homme ! et cavalcada jusqu’à sortir de la maison, dépassant sa mère qui profitait des derniers instants de soleil sur le perron. Il croisa le regard vert de Jenna qui arqua un sourcil étonné devant son garçon qui, titubant, sortait du pavillon en sautant par-dessus la clôture. « Où tu vas, Julian ? » « Lo-loin. » répondit-il, se détournant pour se mettre à courir. • les lèvres blanches, le visage pâle, inhalant des flocons de neige, les poumons brulés, un goût amer, les lumières sont éteintes, la journée prend fin, il fait trop froid dehors pour que les anges volent
Julian ouvrit difficilement les yeux. Ses paupières semblaient s'être comme scellées durant son sommeil, certainement le poids des regrets et des larmes. Julian, oui, avait pleuré. Lui qui était un monstre d'ego et de fierté, homme véritablement façonné par ces deux choses, lui qui aurait été le premier à ravaler ses larmes, oui, celui-là même avait pleuré toutes les larmes de son corps dans son sommeil. Rageusement, sa paume vient assécher ses prunelles claires, alors qu'une grimace venait tordre son visage, comme s'il avait honte d'avoir pleuré. Il y avait aucune honte, pourtant. Les alentours lui semblaient étrangers et, à la fois, plutôt familiers – enfin le mystère fut-il élucidé lorsque ses yeux bleus remontèrent le long du bras tendu de Sarah. Assise sur une chaise à côté du lit, elle semblait l'avoir veillé et tenu la main jusqu'à ce qu'il consente à dormir. Elle avait certainement lâché sa main dans son sommeil. Julian, imperceptiblement, se détendit en voyant le visage de sa meilleure amie encadré de ses presque légendaires boucles rousses. Ca, au moins, c'était quelque chose qui ne changerait jamais dans sa vie. Malgré les tempêtes, les volcans, les petits amis et les pertes, Sarah était et resterait là. Un pauvre sourire se dessina sur les lèvres du brun qui, avec mille précautions afin de ne pas faire craquer le lit de la jeune femme, se redressa et se mit en place assise sur le rebord. Elle serait toujours là, Sarah, quoiqu'il arrive. Il pourrait neiger, pleuvoir, venter qu'elle serait là, pour lui et il serait là, pour elle. Il sourit doucement dans le vide, alors que sa main s'écrasait à nouveau sur ses yeux fermés pour en effacer les dernières traces traîtresses de larmes. Il avait l'impression d'avoir pris dix mille ans en une seule nuit. Toujours assis là, au bord du lit de sa meilleure amie alors qu'elle dormait tranquillement sur sa chaise, il laissa son regard s'évader dans la chambre de princesse de la rousse, glissant sur les murs immaculés de posters ou de quelconque âme adolescente avant que ses yeux ne se plongent dans la contemplation pensive du paysage que Sarah voyait de sa fenêtre. Il soupira lourdement en voyant sa propre maison. De là où il était, il voyait sa propre chambre (lorsqu'ils en avaient l'occasion, pensa-t-il avec un début de sourire mélancolique, ils communiquaient ainsi avec des pancartes, leurs deux fenêtres se faisant face) et, aussi, le salon à l'étage du dessous dans lequel s'affairait son père avec nervosité, enfournant dans un carton des DVDs, des bouquins, des fleurs, des photos, autant de traces du passage de sa mère dans sa vie. Un pli soucieux s'installa entre les sourcils de Julian qui, lentement, se releva. Il s'empara d'un post-it rose vif et écrivit dessus à vive allure thks for last night, ur the best, luv u xoxo -j. (il savait pertinemment qu'elle détestait qu'il lui écrive des mots comme ça avec plein de u à la place des you mais, évidemment, il adorait le faire pour l'embêter) qu'il colla sur le front de sa copine. Heureusement, elle n'eut pas l'indécence de se réveiller et Julian sauta dans ses habits de la veille, enfilant son manteau à même la peau (impossible de retrouver son t-shirt, certainement roulé en boule dans un coin de la pièce) avant de descendre lentement les escaliers et de sortir de la maison en maudissant Dieu et tous les autres de l'avoir fait pleurer pendant qu'il dormait. Julian ne fit qu'enjamber une paire de clôture avant d'ouvrir la porte de chez lui, arrivant directement dans le salon design, véritable capharnaüm et paradis de geek avec ses vaisseaux suspendus, ses multiples consoles et ses innombrables DVDs. Damian se tenait toujours là, à entasser les objets rappelant la mère de famille dans un carton. Finalement, il releva la tête en voyant son fils rentrer dans la demeure et le fusilla du regard en se redressant. « T'étais passé où ? » fit-il d'un ton froid. « J'étais chez Sarah... » lâcha piteusement Julian en s'approchant de quelques pas. Plus qu'un seul mètre séparait père et fils. Damian jaugea du regard son garçon à travers ses lunettes. Une indicible douleur se lisait dans son regard et, finalement et sans un mot, ils finirent dans les bras l'un de l'autre en pleurant, le fait revenait qu'ils ignoraient consciencieusement depuis leur réveils respectifs revenant à la surface : Jenna, maman, ma femme est morte.• à l'aide, je l'ai encore fait, j'en suis déjà arrivé à ce point avant, je me suis blessé à nouveau aujourd'hui et le pire c'est qu'il n'y a personne d'autre à blâmer.
« Bon, attends, on check. » Elle leva les yeux au ciel. « Arrête, on va finir en retard ! » « Oh ! C'était pas dans ta liste ça ? 'Arriver en retard à un cours de monsieur Young' ? » Elle leva les yeux au ciel, à nouveau, en grognant de dépit cette fois : il avait raison. Ainsi, alors que Julian s'était arrêté de s'activer pour lui répondre avec fermeté, il se remit à s'agiter pour tenter de défroisser sa chemise. Baissant la minuscule visière de la voiture, il se recoiffa avec habilité alors que, à côté de lui, Sarah se mettait un discret gloss sur les lèvres. Ils se regardèrent puis dirent, en même temps : « t'as une mèche de cheveux qui dépasse »/« t'as débordé là. » avant de corriger le défaut chez l'autre avec aise et intimité. Finalement, ils s'échangèrent des chewing-gums, se topèrent deux fois dans la main, se souhaitèrent bonne chance par la pensée et ouvrirent les deux portes avant de la voiture de Julian. Il chaussa aussitôt ses lunettes de soleil alors que elle, parallèlement, se passait une main dans les cheveux. Il verrouilla la voiture et se plaça à côté d'elle, telle son ombre ou bien, comme c'était le cas ici, son meilleur ami. « Prête ? » « Je comprends vraiment pas pourquoi tu veux faire tout ça tous les matins, Julian. » « On est des senior years, Sarah, les kings and queens du lycée, on se doit d'être irréprochables meuf. » « M'appelle pas meuf. C'est très dégradant et -- » « Bon, t'es prête ou t'es pas prête ? » Elle inspira un bon coup. « Prête. » • juste un garçon et une fille de petite ville, vivant dans un monde fou, essayant de découvrir ce qui est et ce qui n'est pas vrai, et je n'essaie pas de cacher mes larmes, les secrets ou mes peurs les plus profondes, à travers tout ça, personne ne me comprend comme tu le fais et tu connais tout de moi, je suis seulement moi quand je suis avec toi.
welcome to our world. nice to meet you.
ohlala j'suis pas douée en présentation free-style moi, vous savez. donc je vais commencer par la base, je m'appelle lola, j'ai quinze ans d'ici mercredi et puis je rp depuis deux ou trois ans, je sais plus trop. j'adore ça, j'écris pas mal (en quantité, la qualité, c'est une autre affaire) avec des gens awesome itou (genre margot, qui joue cette très chère sarah et à qui je dois le scénario de julian) qui me motivent. j'ai trouvé they hide under beds grâce à margot, justement, qui a posté le scénario sur la page facebook des rpgistes et puis... j'ai craqué quoi. sinon je trouve le forum hyper beau, j'adoe les couleurs que je trouve très été, quoi, et puis voilà je crois qu'on a fait le tour non ?
Dernière édition par Julian K. Reynolds le Lun 20 Aoû - 15:58, édité 23 fois
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Ven 17 Aoû - 23:41
Oh boy, Haynes. Dfiroctizorroiczciorzer. Je lui voue un culte tellement il est maaagnifique. Excellent choix de scéna, btw. Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 10:47
SKDFJJFDEFJOFCFPJEOIFJ
Désolée, je perds mes mots face à ce dieu vivant qu'est Colton. Surtout depuis que j'ai vu une vidéo livestream de lui, avec Holland et les deux Tyler. Il était si mignon. Il disait genre ; ils nous nous entendent et nous vois ? Puis, Holland qui lui dis oui. Et là, il a fait une tête trop mignon et il parlé à la webcam en posant des questions aux fans. Et Holland à rigolé en lui disant que les fans pouvaient pas leur parler, et qu'on pouvait pas voir les fans. Et il a eu du mal à comprendre, c'était trop mignon. Puis, aussi, quand ils font genre qu'ils vont s'embrasser. Puis, dans TW, Jacksy devient si mignon à la fin de la saison 2, parce que même si je suis pour Stydia, bah Jackia ils sont trop awesome quoi.
Enfin, tout ça pour pour dire que tu dois me réserver un lien. Bienvenue parmis nous et bonne continuation pour ta fiche. En plus, c'est un excellent choix de scénario.
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 11:54
merci beaucoup tout le monde. héhé, je vois que julian avec colton fait l'unanimité, j'suis contente. j'sens que je vais aller demander des liens à tout le monde à ce rythme, vous êtes si gentils.
@sarah ma sarah, ma sarah, ma margot, ma soulmate, moi aussi je t'aime, voilà, voilà, je m'exprime un peu comme neal cassidy mais j'suis tellement contente et pusi voilà, voilààààà.
@eirlys ohlala, kaya est magnifique dans ton avatar, j'adhère. je réponds dès que je peux à ton mp, c'est promis.
@teddy héhé, ton message m'a fait sourire parce que je vois parfaitement de quoi tu veux parler. j'aime trop colton, il est trop mignon. et je pense que je préfère holton à jydia, tu vois, parce que ils ont the chemistry quoi. MAIS ME DIT PAS LA FIN DE LA SAISON DEUX DE TW je t'en prie, je suis pas chez moi, j'en suis encore à l'épisode six. et le lien sera avec plaisir parce phoebe tonkin, parce que ta signature (parrisher spotted) et pis voilà.
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 12:00
oh my god. colton est si mignon avec sa petite bouille, colton est un dieu, colton est orgasmique il me fait jouir à chaque fois que je le vois wesh, je voue un culte à cet homme le choix de l'avatar + le choix du scénario + le début de ta fiche + le pseudo = t'es la perfection incarnée, quoi ! bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche je viendrais te harceler pour un pitit lien, si tu veux bien sinon...
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 12:02
ET FREYA OMFG FREYA après kaya vous voulez me tuer ou quoi, goh et ta signature, gosh, gosh gosh GOSH LE LIEN EST OBLIGATOIRE MA JOLIE. nous sommes tous la perfection incarnée, c'est sûr, rohlala, bonnasse va. merci à toi.
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 12:07
Au début quand j'ai regardé vite fait l'avatar j'ai cru que c'était Julien de Secret Story ouais l'insulte je sais. Parce que celui la c'est trop un bg on est toutes d'accord Donc bon, bienvenue bonne chance pour la fiche
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 12:10
Sarah, tu veux bien qu'on se le partage, un jour chacune
Fernychou tu m'as choqué tu m'explique comment t'as fait pour confondre JULIEN DE SS6 AVEC COLTON ?!
Julian, te tuer ? Non sans façon, ce n'est pas notre but waaa merci ah oué, maintenant c'est une évidence, le lien est plus qu'obligatoire, tékaté, on va s'en trouver un qui va tooout déchirer oué, thub c'est la perfection incarnée, chaque membre est THE perfection, y a que des bg ici de rien
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 12:44
EVER JE CROIS PAS QUE CA VA ÊTRE POSSIBLE. sauf si t'es la fille de passage et que moi je suis la fille pour toujours parce que la sarah elle en a vu, des filles de passage
et omg oui, confondre julien de SS6 et colton.. mais bon, je comprends, c'est sûrement sa tête un peu penchée et son air de beau gosse mystérieux.. ma mère elle, elle trouve que julien ressemble à robpatz
bref attention les filles.. (je suis sûre que ça promet des tas de liens parfaits, tout ça.)
Sujet: Re: julian ⊰ it feels like i am just too close to love you. Sam 18 Aoû - 14:03
COLTOOOOOOOOOOOON Magnifique choix d'avatar Et excellent choix de scénario, en plus rapidos tsé Han mais vous vous connaissez déjà ?
En tout cas merci pour tes compliments sur le forum, ouais les couleurs clairs ceylaviiiie Bienvenue parmi nous et si tu as la moindre question n'hésite pas
EDIT :
Sarah C. Wayland a écrit:
calmez-vous les filles parce que..
Fait attention Sarah, Teddy, Ever' et Eirlys elles se gêneront pas Au moins tu risques de te faire pleins de copines (aaaa)