Sujet: ₰ coffee is a drug, not a shield Lun 1 Oct - 18:25
Intrigue Septième
M. Eryn Hemingway & Thabyta P. Aberdeen & Priya Meyers & Quinn S. Hepburn-Wilde
Que de filles ! Chocolat, café ! Le marché vous attendra. Vous avez toutes envie de profiter de ce petit moment de plaisir. Et vous faites bien parce qu'il ne durera pas. Des cris ? Des poubelles renversés ? Les chaises du café qui se retrouvent au milieu de la route ? C'est Bagdad à Arrowsic ou quoi ? Thabyta tu cherches désespérément une explication à tout ça. Mais tu étais tellement prise dans tes pensées que tu n'as pas fait attention à ce qui se passait autour de toi. Eryn, toi tu étais en train de payer. Tout comme la plupart des personnes dans ce café, tu n'as pas compris ce cahot soudain. Et voilà que la serveuse te renverse un plateau complet ! Café, chocolat et tellière ! Tu es baptisée, c'est le moins qu'on puisse dire ! Ah oui, et une tellière c'est chaud... ça brûle. Quinn tu te retournes, surprise par ce bruit de vaisselle cassée. Oui, oui, tu es perdue, comme tout le monde. Le problème c'est que tu n'as pas le temps de prendre tes esprits. De chercher à agir logiquement. La vitrine du café se brise. Par chance, tu étais assez loin pour ne pas subir trop de dégâts mais, ce n'est pas le cas de tout le monde... Et certainement pas le tiens Priya. Tu buvais un café. Tu buvais un café et tu retrouver étalée sur le sol. Avec du sang autour de toi. Sauf que pour une fois, ce n'est pas celui des autres.
Sujet: Re: ₰ coffee is a drug, not a shield Lun 1 Oct - 23:07
Aujourd'hui, une journée calme et sans tracas, était sur le point de se transformer en un réel massacre. Que s'est-il passé ? Aucune personne présente ne pouvait donner une réponse claire et directe. A cet instant, chacun était préoccupé par une seule idée : sauver sa peau.
Assise près de la vitre, comme à son habitude, Priya dégustait son café tranquillement avant de rejoindre son travail. Tranquillement. Et si seulement ça avait duré. Une petite minute a suffi pour que le marché, et tout ce qu'il contenait se transforme en un champ de bataille. Et la brunette qui était bien trop proche de la vitre, maintenant éclatée, n'a pas pu réagir à temps. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle s'était blessée et que les éclats de verre l'avaient touché. Tout ce qu'elle savait c'est que dans cette furie elle avait trébuché, et pour rendre les choses encore pires, elle était tombée sur des morceaux de verres encore plus tranchants...
Une douleur intense s'était emparée d'elle, si intense qu'elle en devenait presque apaisante... oui, c'était le mot, car dans l'espace de quelques secondes, Priya ne sentait plus rien. Elle ne sentait plus rien de cette douleur. Ne sentait plus sa jambe. Tout ce qu'elle savait c'est qu'au milieu de ce chaos elle était à terre, la jambe gravement blessée et baignant dans une flasque de sang. Pour une fois depuis tellement longtemps, elle réalisait que c'était son propre sang. Pas celui d'un malade. Pas celui d'un patient. Mais, le sien. N'importe qui dans cette situation aurait perdu le contrôle et bizarrement Priya ne le fit pas. Elle était paniquée mais, elle était la mieux placée pour savoir que dans une situation pareille, si sa panique prenait contrôle sur elle, ça ne ferait qu'aggraver les choses. Oh non, elle était bien trop attachée à la vie pour perdre ses minces chances à cause de la panique. Essayant dans un premier lieu de bouger, sa douleur se fit de nouveau ressentir, et ce que dans un premier temps ressemblait à une petite piqure, un léger picotement, s'était transformé bien assez tôt en une souffrance atroce. Tellement atroce que ses yeux si beaux, si brillants s'étaient fanés, obscurcit. Elle ne pouvait pas bouger. Elle ne devait pas au risque d'aggraver son cas, tout ce qu'il lui restait c'est d'espérer, espérer qu'au milieu de ce chaos quelqu'un puisse lui venir en aide...
Sujet: Re: ₰ coffee is a drug, not a shield Mer 3 Oct - 19:05
Thabyta marchait d'un pas inégal, presque incertain même si ça n'était pas voulu. Elle regardait tantôt ses pieds collés au fond de ballerines rouges, seule touche de couleur de sa tenue. Le noir de ses vêtements ne lui allait pas au teint, elle l'ignorait le plus possible, même si au fond elle le savait. Tout en arpentant lentement la rue, elle croisa les bras contre sa poitrine, le plus fort qu'elle le pouvait, car un petit vent froid montait du bas de la ruelle. Elle se disait que demain, elle essayerait de mettre du bleu, pour faire un écho à ses grands yeux perdus. Mais on ne remarquait déjà que ça quand on levait les yeux vers elle. Un grand regard innocent qui cherche éternellement quelque chose. Mais elle-même ne savait pas réellement ce qu'elle cherchait, au fond. Quelque chose de mieux, en tout cas. Quelque chose qui pourrait la faire se sentir différente, se sentir exister, lui redonner la confiance en elle qu'on lui avait arraché il y a deux ans.
Et puis d'un coup elle retomba sur terre. Une odeur de brûlé lui parvint aux narines, elle s'arrêta soudain, face à une vision.. apocalyptique. Des poubelles étaient renversée en plein milieu de la voie. Des gens criaient. Elle vit des gens courir dans un magasin, l'air visiblement paniqué. En une fraction de seconde, l'information parvint à son cerveau et elle paniqua. Littéralement. Elle tenta d'avancer, puis s'arrêta, son regard dérivant à toute allure d'un coin à l'autre. Soudainement, elle posa son pied sur un objet qui crissa sous son pied. Du verre. Elle leva lentement les yeux et vit avec effroi, terreur, la vitrine du café explosé. Sans plus attendre elle la traversa, sautant au dessus des bris de verre étalés partout. Elle entendit une plainte à sa droite, et se précipita sur la personne qui était à terre. Lorsqu'elle vit la première trace de sang, elle eu un léger mouvement de recul, prise de peur. D'une voix tremblotante, elle lança. « Madame, vous.. vous m'entendez ? »
Sujet: Re: ₰ coffee is a drug, not a shield Mer 3 Oct - 21:05
COFFEE IS A DRUNG, NOT A SHIELD.
∞ ERYN, THABYTA, PRIYA & QUINN
Samedi, café d’Arrowsic. J’étais assise à une table, au fond de la salle, occupée à corriger quelques cahiers de mes élèves en buvant tranquillement un chocolat viennois (avec beaucoup, beaucoup de crème, j’avoue). Un moment de calme. Un moment de détente. Depuis que mes parents avaient décidé de faire des travaux dans la maison pour faire je-ne-sais-quoi (franchement, à ma place, vous n’auriez pas réussi à mieux suivre que moi), j’avais pris l’habitude de fuir comme la peste mon domicile pour chercher un peu de calme. Un peu de sérénité. Et ce, même le week-end. Ma mère était littéralement sur le pied de guerre. Abattre des cloisons le samedi était parfaitement dans ses cordes, surtout lorsqu’elle avait à donner des ordres à un peu tout le monde. Certes, ce jour-là, elle était censée se rendre au marché avec deux ou trois commères (et amies) du village, mais elle avait fini par prendre les travaux en main et sacrifier son après-midi. Ah, chère maman Hepburn-Wilde... Pitié. Ca m’arrangerait, quand même, de ne pas retrouver ma maison en cendres en rentrant ce soir. Bref, tout cela pour dire que j’avais fini par atterrir au café après avoir hanté la ville pendant une bonne vingtaine de minutes, me frayant un passage parmi les habitants venus pour faire le marché. Un stylo dans une main, un cahier sous le nez, j’étais motivée à terminer mon tas avant la tombée du jour (quand même). Je portai à mes lèvres ma tasse, bus une gorgée avant de la reposer, puis entamai ma lecture. Puis c’est là que la vitre se brisa. Comme ça. Sans prévenir. D’un coup. Je n’eus pas le temps de comprendre la situation que j’eus l’impression que c’était l’apocalypse. Il y eut des cris, des éclats de voix, des hurlements même et un bruit de vaisselle cassée. Je me retournai puis me retrouvai devant le chaos de la situation. Je ne sus pas quoi faire. Je ne sus pas quoi faire à part me lever et tenter de me frayer un chemin dans la masse, d’essayer de voir les dégâts qu’il pouvait y avoir. Des personnes étaient blessées, d’autres étaient en train de paniquer face à l’incompréhension. Ce n’était pas un simple accident, non. A en voir l’extérieur, c’était la panique générale. Moi ? J’étais bloquée dans un état de transe, incapable de faire quoi que ce soit d’utile à part me diriger vers le bruit que j’avais entendu avant de me retourner. Une femme était brûlée. Un serveur avait renversé un plateau sur elle et les boissons chaudes l’avaient éclaboussé. Pas très loin, il y avait également une silhouette à terre, baignant presque dans le sang, une personne à ses côtés tentant de l’aider. Une silhouette que je connaissais. Mais mon cerveau était incapable de mettre un nom sur son visage dans la folie de la situation. Je m’avançai donc face à la jeune femme brune qui venait de se faire ébouillantée. « Ca… Ca va ? » demandai-je d’une voix mal assurée. Mais quelle abrutie. Bien entendu que ça n’allait pas. Ca devait surtout la bruler. Par expérience, je savais que cela ne faisait pas forcément du bien. « Vous avez besoin d’aide ? » Mais j’étais incapable de faire quoi que ce soit pour l’aider. J’en avais bien peur. J’étais bien incapable de m’occuper de moi, saine et sauve, incapable de comprendre ce qui était en train de se passer. Cependant, je saisis une serviette du côté du comptoir puis entrepris de tamponner soigneusement sa peau afin de la sécher du mieux que je pouvais. Dans mon esprit, j’avais encore la silhouette à terre en tête. J’étais perdue. Complètement perdue. Alors j’essayais de faire quelque chose : aider.
Spoiler:
J'ai essayé d'introduire Eryn, après on pourra les réunir toutes les quatre mais j'ai pensé que ça serait plus facile comme ça au départ. edit : désolée pour la longueur, je ferais moins la prochaine fois.
Sujet: Re: ₰ coffee is a drug, not a shield Dim 14 Oct - 19:26
Spoiler:
ça fait un petit peu plus qu'une semaine, du coup j'ai posté ce n'est pas très fameux mais, j'ai essayé de pousser Thaby à appeler Quinn
« Madame, vous.. vous m'entendez ? ». Allongée au sol, immobilisée de douleur, ces paroles lui semblaient si loin. Tellement loin, qu'elle en resta silencieuse, se disant que c'était peut-être issue de son imagination. Issue de son envie que quelqu'un lui vienne en aide. Franchement, en voyant tous ces gens courir partout, sans se soucier des autres, sans se demander si d'autres n'avaient pas besoin d'eux, c'était la seule chose que Priya pouvait croire. Pourtant, cette envie de même de survie la poussa à dresser légèrement la tête. Remarquant ainsi une jeune femme qui se tenait à quelqu'un pas d'elle et de la flasque de sang qui l'entourait. Tout ce sang la poussait à penser que sa plaie était certainement profonde. En à peine quelques instants, son sang avait tellement coulé. « Pouvez... Pouvez-vous chercher de l'aide s'il vous plait ? », dit-elle à son intention, essayant d'être audible.
Même dans son état, la jeune indienne a pu remarquer la panique de Thabyta. Ceci pouvait provenir de tout ce qui se déroulait autour d'eux, probablement, mais, Priya sentait que ça venait aussi d'une autre chose. Le sang. La vue du sang. La preuve c'est que sa sauveteuse ne s'était pas approchée. Tout laissait à croire qu'elle avait pris du recul à la vie de cette quantité de rouge sur le sol. Qui lui en voudrait ?, « S'il vous plait, faites-vite ! ». Supplia-t-elle. La belle indienne avait besoin de quelqu'un d'autre, quelqu'un qui supporterait tout ce sang. On devait lui retirer ce gros bout de verre et lui bander la blessure le plus tôt possible pour essayer de stopper, ou du moins atténuer, le saignement. C'était l'étape A, ce qui devait être fait sur le champ. Avant qu'elle n'en perde davantage et qu'elle se sente encore plus faible qu'elle ne l'est à l'instant.