Sujet: I used to be myself ; I can be no one else. } end Ven 7 Sep - 2:52
ALARIC LIAM LOCKHART
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Lockhart. ⊰PRÉNOM: Alaric. ⊰ÂGE: 26. ⊰ORIGINES: américain avec un peu de lointain sang irlandais par son père. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: architecte. ⊰STATUT CIVIL: célibataire. ⊰CRÉDITS: ryanfuckingosling. ⊰AVATAR: ryan gosling, captain obvious.
please, tell me your story. i’m listening.
„JUST... SUCK IT UP !“
En général, quand on raconte son histoire, on commence par le début et on termine par la fin, vous êtes d'accord... Le linéaire, c'est bien, c'est pratique, c'est concis, c'est attendu. Mais Alaric n'avait jamais vraiment aimé faire comme tout le monde. Il n'avait jamais vraiment compris pourquoi tout le monde, depuis le début de l'adolescence jusqu'à la fin de leur vie, passait leur temps à vouloir ressembler à leur voisin. Il trouvait même cela plutôt pathétique. Les gens aspiraient tous à avoir cette même petite vie bien rangée, avec la même petite famille parfaite, le même rythme métro-boulot-dodo, qui avait permis de payer la même villa sur la cotte, ainsi que la même grosse voiture garée devant, à côté des mêmes plates bandes rectilignes, avec le même gazon vert chlorophylle artificielle ou aussi dite couleur plante en plastique recouvrant leur jardin donnant sur la rue de leur petit quartier tranquille. Le plus ironique dans tout ça, c'était qu'Alaric avait cette vie là, bien qu'il n'en pensait pas moins. C'était ainsi, il n'en avait jamais voulu... Et n'en voulait toujours pas. Combien de fois avait-il eu envie de hurler Prenez la, ma vie ! à ces gens qui s'imaginaient qu'il avait tout et vivait un rêve éveillé ? Des centaines, que dis-je, des milliers. Mais pourquoi donc, vous demandiez vous, aurait-il voulu abandonner tout ça ? Là, assis devant une tombe, ses doigts caressant la pierre froide de la stèle qui ornait la place de cette inconnue, il allait y répondre. Un soupir rauque fit trembler ses lèvres serrées et il se racla la gorge un instant avant d'entonner d'une voix calme et claire :
„Rétrospective de la vie d'Alaric Lockhart, dans trois, deux, un...“
Vous aviez déjà eu ce sentiment, cette sorte d'intuition, de prémonition, presque, que tout était sur le point de basculer et que vous ne pouviez rien y faire ? Alaric l'avait eu, maintenant, à vingt six ans, et il attendait ce moment avec une impatience grandissante. Sa vie ne lui avait jamais paru aussi banale que depuis un an, maintenant, qu'il était revenu, seul, à Arrowsic, pour y exercer la profession qu'il avait toujours voulu faire. Heureusement qu'il y avait Priya, sûrement sa seule vraie amie, et ce depuis des années. Elle savait tout de lui, et c'était d'autant plus vrai qu'ils ont même été amants, il n'y a pas si longtemps, même si cela n'a pas duré. Dire qu'il avait failli emprunter une tout autre voie mais déjà, à l'aube de ses vingt cinq ans, sa vie avait pris un tournant. Il venait de sortir diplômé de son double-cursus, n'avait plus qu'à partir à Londres dans l'entreprise familiale où l'attendait une voie toute tracée jusqu'à, un jour, quand le moment serait venu, la reprendre à son tour. Mais voilà, le mensonge est venu s’immiscer dans son existence, apportant avec lui cette perfide et vicieuse vérité, sa comparse de toujours. Ses parents sont divorcés depuis des années et sa mère a refait sa vie, elle a même d'autres enfants. C'est un coup dur pour le petit garçon qui a toujours admiré l'amour indestructible entre ses parents et aspiré à reproduire le même pattern, malgré que, de toute évidence, cela ait mal commencé. Désabusé, et lui aussi divorcé depuis peu après une désillusion amoureuse particulièrement amère, il s'est donc naturellement tourné vers sa passion de toujours, le dessin, et a décidé de réaliser son rêve de toujours : avoir sa propre entreprise de design. Mais pour cela, il aurait quand même fallu qu'il la revoit, avant... Amy Eesha Johar.
Il emporte toujours un carnet avec lui, et ce depuis son plus jeune âge. Des pages et des pages sont recouvertes du même visage : le sien. Il l'a rencontré à la Fac d'Oxford où il suivait, sur les volontés de son père, des cours de langue. Il a tout de suite su qu'elle était faite pour lui, avec son caractère indomptable et son regard si puissant qui envoyait se faire foutre le monde entier. Il l'avait cru inaccessible mais elle avait immédiatement fondu devant ses beaux yeux, achevant de faire tomber Ric pour elle. Quand le souvenir de leur première rencontre lui revenait, il avait comme l'impression de revivre un vieux rêve, car ces quatre années idylliques durant lesquelles il avait cru avoir trouvé sa moitié, la personne avec qui il allait passer la fin de sa vie, s'étaient évaporées si vite qu'elles lui semblaient, à présent, presque irréelles. Cela le frappait surtout quand il repensait à leurs derniers instants, la dernière fois où il s'était vu et où, pour la deuxième fois, mais aussi la dernière, elle avait fui... Elle avait toujours refusé de se confronter aux problèmes quand ils apparaissaient, elle était comme ça, et si Ric avait su gérer ça, était venu le moment où il n'avait plus pu. Où il avait fallu déterrer de vieilles choses pour pouvoir envisager le futur autrement, plus sereinement, ensemble. Car il était là pour elle, ils formaient un "nous", ils s'étaient dit oui pour le meilleur, mais aussi pour le pire et quand le pire était arrivé, elle l'avait laissé. Un mois entier livré à lui-même, à ses doutes et sa douleur. Il avait cru qu'être ensemble était le plus important, plus important encore que les angoisses de la jeune femme. Il s'était trompé.
Il n'avait pas eu d'autre solution pour relever la tête que de tirer un trait sur ses espoirs déchus, personnifiés par une simple liasse de papier photocopié en bas desquels sa signature reposait et dont une copie avait été envoyé à sa femme. Le divorce. Cela lui semblait tellement surréaliste, et pourtant, bientôt, l'alliance qu'il portait encore à l'annulaire et qui représentait tellement à ses yeux n'aurait plus aucune valeur légale. Cela avait fini par arriver. Jamais il ne l'avait plus revu depuis, et sûrement ne la reverrait-il jamais, maintenant qu'il était reparti à zéro, dans sa ville natale dont il ne lui en avait jamais parlé. Il ignorait d'ailleurs tout de ce qu'elle faisait à présent et, pour son propre bien, n'avait jamais cherché à le savoir. Il se contentait de profiter de ce retour inespéré aux sources, à ses souvenirs d'enfance, et de renouer avec d'éventuelles vieilles connaissances toujours dans le coin. Priya l'avait d'ailleurs rejoint puisqu'elle travaillait à présent à l'hôpital de la ville et la voir refaire surface dans son existence n'était pas pour lui déplaire. Elle avait été là au début, à la fin, en somme, à toutes les étapes de sa vie, et lui avait même permis de se reconstruire quand il avait eu besoin de se remettre de sa rupture avec Amy, il était donc normal qu'elle soit encore là et occupe toujours une place importante. Il se rendit compte qu'il avait fait le tour alors que ses yeux bleus fixaient l'épitaphe sous ses yeux dans la semi-clarté de cette fin d'après-midi à Arrowsic, et Alaric déglutit un instant. Finalement, sa vie était d'une facilité déconcertante à résumer : enfance normale d'un enfant prodige, études réussies haut la main, coup de foudre, bonheur, mariage, divorce, tentative de rebondir sur une relation sans réel succès, réalisation de son rêve avec l'ouverture de son cabinet d'architecte et designer... Et après ? Son doigt glissa sur le nom qui ornait le milieu de la pierre de granit en de grandes lettres dorées. Dans un coin de son crâne, il se promit de revenir et de mieux les calligraphier.
„Voilà, tu sais tout, Lucy... Maman.“
Il se relève, tapote une dernière fois la tranche de la stèle, ses poumons se regonflant dans la manoeuvre. L'air qui s'engouffre par ses voies aériennes le revigore et il sort finalement de sa torpeur, un léger sourire étirant sa bouche pâle. Puis, fourrant ses mains dans ses poches, il tourne enfin les talons, son coeur tombé comme une pierre au fond de sa poitrine un petit peu plus léger que la veille, où il avait eu la révélation. Il le sait, tout sera différent, maintenant. Demain, il renaîtra.
I seem to spend my whole life running From people who would be The death of you and me 'Cos I can feel the storm clouds Sucking up my soul
welcome to our world. nice to meet you.
Mmmh, en quelques mots, j'ai 21ans, j'étudie la psycho, j'suis une groupie inconditionnelle de Noel Gallagher, j'ai trouvé THUB grâce à un d'vos p'tit membre (dont j'ai oublié le pseudo et qui joue GarettmocheHedlund *PAN*) qui m'a dit que du bien d'vous... à part ça j'suis tombée amoureuse du scénar', quand j'ai vu qu'il s'appelait Alaric et que c'était Ryan c'était un signe que j'devais l'prendre, donc j'ai craqué x) C'est la amazing Eesha qui en est l'auteur. A part ça, j'vais vous révéler mon plus sombre secret, puisque vous insistez... J'ai la phobie des autruches. UU ET CE S'RA TOUT. Ah, si, PS : promis je fais ma fiche vite mais là il est tard j'ai vraiment trop la flemme
Dernière édition par Alaric Lockhart le Mar 11 Sep - 22:00, édité 11 fois
Sujet: Re: I used to be myself ; I can be no one else. } end Ven 7 Sep - 15:24
*vient de perdre ses yeux suite au message de Priya*
Hello, darling *--->[]*
Merci à touuuus <3 J'vais essayer de pas vous décevoir, j'ai toujours trop la pression quand j'prends un scénar'. UU & c'pas grave si y'en a un qu'est pas content, les liens négatifs c'est le bien
Sujet: Re: I used to be myself ; I can be no one else. } end Dim 9 Sep - 17:23
Noooooo(...)on ! Pas toooiii ! J'rigole, bienvenue face de plouc. Bon courage pour ta fichette mais je la lirais pas parce que j't'aime pas *PAN* PS: C'est toi le moche.
Sujet: Re: I used to be myself ; I can be no one else. } end Mar 11 Sep - 14:16
Hiiii, tous ces bienvenues OO Vous faîtes pas les choses à moitié, dis donc, quel accueil xD Merciiiiiii
Eesha > :cele&nate2:
Teddy-Rose > Troisième année o/ Et personnellement j'adore. C'est hyper intéressant. J'ai juste la Cognitive en sainte horreur et particulièrement les cours sur la mémoire mais sinon, j'aime tout, c'est juste un domaine fascinant, notamment la Neurosciences. Si un jour on m'avait dit que je connaîtrais le cerveau, ses hémisphères et ses lobes sur le bout des doigts, je crois que j'aurais ri. xD
Anton > C'toi le plouc & moi aussi je t'aime... pas.
Rudy > GOSH, Grant... Me tente pas. *--->[]*
J'vous cite pas tous, mais j'vous kiffe quand même
& Promis, je fais ma fiche aujourd'hui. J'ai surestimé les trucs que j'avais à faire. UU *marre de l'administration de la Faaaac ><*
Sujet: Re: I used to be myself ; I can be no one else. } end Mar 11 Sep - 17:24
On est d'accord, Sutton, la Cognitive ça a été inventé pour torturer les étudiants de psycho, quoi, rien d'autre ! x)
& Teddy, si ça te plaît, fonce. Moi il m'a fallu foirer une année d'Anglais pour m'y réorienté alors que j'avais toujours aimé le sujet juste parce qu'il y avait des préjugés comme quoi c'est une fillière "fourre-tout" là où allait tous ceux qui savaient pas quoi faire de leur vie. Et ben, c'est faux. C'est même à mes yeux bien plus complet comme études que la plupart des filières comme par exemple la Socio ou la Philo (que j'adore aussi, pourtant, et qui sont des options disponibles en Psycho). Bwef, vive la Psycho o/ *Jefaismapub,oui xD*
A part ça j'avance ma fiche, à la vitesse d'une limace arthritique, mais j'avance. x)